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Et.I.Sub (part.4 «Nous sommes des bêtes à cornes» ) ?Organum-1/2
L'écriture est la forme de cécité la plus pure; car l'idée telle qu'elle s'enchaîne à la pratique immédiate d'un ustensile, qu'il ait l'utilité de l'éconduire ou de la chasser (toujours infiniment), ne perçoit que le dédale obscur de possibilités d'agir, toutes très futures, très soumises à une certaine équivoque mentale qui donne à l'instant l'honorifique titre de libérateur. Tant que l'on reste dans l'idée, son mot et son trait, l'assurance de sa réception et de son mobile, alors on ne traite que de tableaux du monde qui ultimement garantissent l'existence de ce dernier, et l'on emprisonne l'angoisse dans une causalité partielle, intermédiaire à la vanité de l'être et à la diversité infinie du plein monde. L'aveuglement, l'écriture, piocher lointainement dans l'horizon des sens échoués les nourritures spirituelles qui emporteront le visible dans sa marée perd le commun «je vois» sans aucun profit; le commerce déchantant, le désastre perd son statut de spectacle et remonte à l'intérieur de l'être par sa chambre noir, son encre afin de tracer les limites contiguës d'un pouls battant un tour unique et qui est toute la force de son même. L'idée d'elle-même étant que l'écriture n'est pas l'ustensile à la main qui éconduise ou chasse les idées que l'on possède, mais qu'elle peut aussi signer l'aval profond de son propre sacrifice efficace et sans profit pour enfin, et en toute part, se rendre à soi et autre, et aveugle et égal.
Fermer les yeux, et garder sur eux dans le noir les distinguos d'intensités lumineuses, cela suffit, à l'appui de l'écoute, pour satisfaire le paradoxe de l'intelligence. La musique est un monde d’événements rendus purs de tout objet; il s'y passe toujours rien. Si ce n'est l'avalanche d'hypothèses quant au contenu ou aux abords des sonorités, sur leur intention propre ou leur provenance, les protagonistes réels se sont absentés afin de laisser place à l'énergie suffisante d'un jeu de quille entre les tympans et les machines. Il n'y a rien ni personne, des ombres sans corps, des profondeurs sans volume mais une absence qui n'est jamais privative, car il n'y manque rien; c'est une disparition déclarée qui se suffit. Un levé de soleil, sans annonciation, et qui ne parvient pas à piéger l'être ni dans le bel éternel ni dans l'ironie de son instant; cela a quelque musicalité, et s'écoute au même titre. Cela ne vient ni d'un Beau, ni d'un Drôle, mais d'une conjonction de propriétés essentielles qui évolue parallèlement au langage lui-même et l'inspire, et le bloque, et qui importe à son tour depuis ce langage, le réel et son visible dans la donnée vibrante de leur dissipation. La machine cardiaque, le cœur artificiel poseraient alors le modèle premier et final, l'opéra archétypal d'un corps infiltré parmi les ombres. Et Le coma aux milles lumières: le diagramme de la pureté. Et l’électrocardiogramme: la mère de tous les événements.
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D’un voyage sur une vague unique, Denarius 0?01, Vers identitaires II.
Alors, de ce visage bleu d’ombres fanées, il n’entendit:
“Il n'y a plus d'idées en vue
(l'esprit curieux s'approche des images comme une meute de sirènes)
les poètes pour la plupart sont des victimes inavouables des sirènes et reviennent avec leur hôte dans la tête comme un ténia.
(disant ce qui leur chantent – et ��à qui» manque comme à Ulysse)
Les meilleurs sont ceux qui gardent le discernement de se ressouvenir des notes d'avant le charme.
(leurs bubons éclosent comme de nouvelles définitions de qu'est un corps sur la mer qui monte)
Il y a ceux qui jamais n'écoutent et pensent que l'aventure suffit.
(la Beat Generation n'a fait que parler de l'immobilité du sens et de la passion d'un retour unique au mobile; ils ont suivi la rumeur d'un éventuel transport à l'époque des rites initiatiques et des voyages standards. Les leurres de mouvements données en esprit et en corps pour un leurre donnée dans l'éternel ailleurs automobile)
Ceux à qui ça suffit.
Ce sont les nouvelles sirènes, les ténias de l'autisme sourd dont il faut se nourrir jusqu'à la chute de notre opéra infectieux.
(il faut composer avec leurs leurres)
L'originale est que la rumeur se donne pour tonalité l'extase du sens et du construit quand c'est là l'effet du charme qui monte comme la marée.
Les figures de l'histoire deviennent de connaissables reflets.
(Et cela se garde en tête)
Il n'y a plus d'idées en vue.”
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MilitiaDei, Thorèmes, Fragment 37 d'un DÉCHIFFRAGE DE LA BOMBE, ?1?1, Ode.
( l'odeur du Souffre, d'un pressenti, à l'extraction des métaux -)
Or! Or l'archéologie du présent est nécessaire à qui s'aventure dans le produit – disons un contenu est daté mais son achèvement est arbitraire, c'est une déviation (d'autant plus brutale que le contenant n'a pas de prescription pratique, n'étant pas un ustensile, et erre comme une énergie première en attente passive de son outil – fût il une bombe).
Son devenir en tant que reflux des possibles hors de sa nécessité garantit non seulement le paradoxe de sa réception, c'est à dire sa présence - s'opposant à la persistance comme présence pervertie par l'angoisse, fermée en une dans un contexte qui semble l'exclure, alors qu'à l'intelligence hystérique ne se présente plus, d'après les chants de la raréfaction énergétique et les catastrophes de sa sauvegarde, que les causes alléguées à sa disparation - (Pourquoi diable se représente-t-il encore et encore? pourquoi refuse t il de mourir, une fois pour toute, de se montrer utile, à s'avaler, et s'user à l'emploi?) - mais aussi la présentification du présent (contagion du présent par lui-même) comme ce qui est porteur d'avenirs, futurs antérieurs de l’œuvre, postériorité des luttes organiques présentes défiant les demi-vie laborantines.
( l'odeur, industrielle maintenant, sur les mains syndiquées qui jettent l'encre à la bombe )
S'aventurer dans le produit, c'est retrouver les outils qui ont bâti la démolition du présent. C'est ainsi lire, voilà tout: Redonner une ustensilité au présent, reforger les limites de son éternité, reproduire en rêve son explosion.
C'est ainsi que le présent devient livre, c'est à dire (pur) produit – Socrate et la maïeutique ne sont qu'une accoutumance physique à l'empoisonnement, c'est à dire l'habitude d'un corps mis au travail et l'asservissement d'un travail aux temps d'une collectivité qui désire l'énergie explosive (l'hébétude du dévot, le chancellement de l'économie psychique lorsque l'on sait que l'autre savait et l'organisation du savoir sont respectivement la plus-value, l'économie et l'administration de l'empoisonnement par l'énergie explosive; ils font circuler la rumeur de la bombe, et donc sa contagion); et quel est donc cet intoxication finale de la ciguë, pure de tout mélange (pur négatif) et ce désir de guerre déplacée en révolution collective, sinon la farce du service fait aux trop purs pour qui Socrate, ou le premier explorateur, mourra éternellement comme condamné à l'utopie (Bêtise comme éternité de la bête de somme enfermée à l'extérieure de soi, ex-posée dans l'affliction)?
Mais ni Socrate ni aucun explorateur ne souffrent, ni ne prient. C'est avec ce ressouvenir juridique de la condamnation privative (cette dilution du pur négatif, non réactif) que commence l'ignorance comme péché, avec le péché édénique comme simulacre des hauteurs. En somme l'extraction du produit de son ultra-archaïsme (l'archaïsme qui plonge même les conséquences tirées au présent dans une étrange vieillesse) est indissociable de l'extraction du présent de son inutilisable instantanéité – maintenir le paradoxe d'un présent comme continuation des futurs, inappréciables encore car évalués en terme de possibles impures (mélangés jusqu'au méconnaissable), alors même que la somme des décollements historiques veilleraient à confiner le présent dans l'irréductible singularité d'une extase pure payée au prix des siècles traversées. En deçà de ce paradoxe, c'est l'extinction (l'inscrit ne vaut rien, il est déjà lu, ailleurs, il est n'est que fossiles ou stigmates), au delà, c'est l'explosion (il ne vaut rien, il est illisible, il n'est que chairs disloquées). Socrate qui partant de la ciguë finit sur la bombe; mais tombe à côté. Il s'agit de remonter des fonds organiques et de redescendre du ciel voûté, avec quelques spasmes en primes afin de communiquer l'ombre d'un supplice. Est-ce donc là l'adresse de ces voyageurs du produit? Du déjà-su.
(rire abrupt)
On a toujours déjà su que l'on ne pouvait rien savoir; mais cela s'oublie au prix d'une bombe qui se retarde. On a toujours su, encore, ne rien connaître. Et c'est tout. Savoir que l'on ne pouvait, littéralement, avec Socrate et ses banquets de morts ivres, que perdre connaissances à plusieurs – et jusqu'aux prochaines histoires que l'on conte à rebours.
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MilitiaDei, Intervalle-2, PIÈCES D’UNE LOGIQUE DE LA BOMBE, 2?67, Dialogue.
Denarius: Mais il n’y a pas réflexion encore, pas de lumière, pas de Se, pas de miroir, de sorte que ton visage face à moi qui possède mon visage depuis le tien que jamais je ne posséderais, c’est, selon le bon mot d'un Tesson de Lumière qui ni aveugle ni éblouit ni blesse mais convoque l’exégèse du désastre, fait sursaut, détonne - et part d’un mot en fumée.
Xa??ra: Que s’est-il passé oui, cette fin au sol en morceau, ce chaireux d’où cela provient? Ou qu’est ce qui dans mon visage fait visage à l’autre, ou dans le sien le mien, est-ce un trou ou les abords du trou de ce renvoi que je touche avec ce regard etc – on pourrait s’en passer presque si elle ne blessait, c’est qu’il y a blessure par cette insistance, et si même toute la peau est un récapitulatif de ces blessures si bien qu’on ne ressent pas ça comme ça, mais comme rien. C’est là.
Xa??ra: Tu veux dire que l’interrogation n’est pas gratuite, qu’elle importe et exporte du donnée et du perdu.
Xa??ra: Oui, les descentes ne sont pas synthèses entraperçus, mais des différentiels, même entre ce qui est perçu de la chair et perçu du corps-esprit, c’est là que le tesson blesse.
Denarius: On ne se débarrasse pas de la chair si facilement, évidemment – mais le problème ici est à prendre non comme manque de réponse ou attente de solution, mais comme ce qui sort de ce cycle des différences qui postule un Corps-totem et le différencie pour mieux le retrouver. Ni moi, ni toi, ni X, ni D, ni rien ne peut s’opposer à l’économie des fuites et des retours telle que le symbolise le royaume du non-Sens. Dans ce royaume – c’est la bouteille explosée, la bombe, le baiser, avant toute chose, la question tirée comme flèche dans le plein-réel et qui l’emporte à l’horizon, la lettre abandonné dans l’économie sans Père – rien ne fait sens, même pas encore même pas jadis, rien n’y fait qu’une émergence où tout n’est que désir d’être emporté sans aucun bercement.
Xa??ra: Mais comment faire?
Denarius: Là c’est l’obstacle chair qui parle, à ta place, à la place de ce qui glisse, peut être la tienne, je ne sais pas – là aussi les possessif dans la langue agissent comme des fourches ou des barrières qui cloisonnent l’effondrement.
Xa??ra: Donc la bouteille brisée, le baiser, la question.
Denarius: Mais la bombe aussi, c’était une des leurs si ce n’est la nôtre, de Volonté Faite.
Xa??ra: La bombe aussi, ce devenir-explosif disons, comment s’installe-t-il? - et cette question, est une question locale dans l’explosion, qui survenant est jetée au visage et le brise. Mais elle est aussi jetée par delà, à terre, n’ayant à aucun visage et rien à voir.
Denarius: Il est déjà là lorsqu’il survient, il n’ajoute ni ne retire, tout se dévide sans autre mesure. Puisqu’on perd, ou plutôt, on valide qu’il n’y a eu aucune mesure, la course à la perte n’équivaut à aucune perte paradoxalement – c’est le laisser-aller de la dépense finale que la prière cherche à domestiquer par sa répétition mais qui ne lie rien à rien. Qui est sans lien, sans intelligence, ne liant rien d’aucune laisse et d’aucun cloître. Il suffit d’une ceinture qui se défait.
Xa??ra: L’intervalle du jamais été là de personne, comme étant partout et nul part d’un Dieu où la subjectivité n’est qu’un souvenir, la réalité une ombre, la face un physique pur sans nom ni loi, tous les noms et les mots ne faisant qu’histoires et rien d’autre.
Denarius: C’est ça, une ceinture qui se lâche, un froissement de verre et un pantalon qui s’abaisse ou une bouche qui se ferme. Comme piégeant enfin le Jamais-été-Moi en buée à l’extérieur de Soi, et se laisse traverser des lances de ce qui dix milles lunes délient, jusqu’à la prochaine et trop similaire cécité de l’œil que l’on que a trop tard perdu.
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Militia Dei, Chap XI, Chant II, ??17. Denarius
“Mais si je coupe
«le mal persiste»
d’un texte
Si je ne saisis pas le sens du texte avant, après, n’ayant fait couture d’un sens qui l’avait emporté dans une plus vaste dérive des continents textuels, pages après pages
alors ce n’est rien
enfin rien que lui-même et il est entier – et ce n’est plus le même effet de coupe, c’est un là, là du texte et l’on ne peut rien dire
(un texte ne parle que coupé?)
mais même si le reste du texte est: le mal persiste, le mal persiste, le mal persiste (etc…)
et si je coupe «le mal persiste» (le mal, le mot, le désignant, enfin ce qui part étant enlevé et finit par là - retiré - persister: )
des autres « » , alors,
Alors soudain la persistance coupée du mal dans le texte entre chaque action qui se répétant soit poursuit en bug soit segmente la persistance, cette persistance est saisie par ma coupe dans le texte – et soudain c’est un miracle.
Je n’ai plus le C’est ainsi d’un texte fini, mais un monde de signes en correspondances qui élaborent des mondes de signes où toute coupe fait absolument ordre avec une volonté mystérieuse et comme en sommeil, à l’intérieur du texte et de ma pensée.
Tel que l’on peut dire: le geste de Coupe, de redite, redire le texte, geste si neutre exécuté sur le texte fait à chaque fois sens particulier et interne eut égard au voisinage de sens aux abords de la coupe, tant et si bien que l’on peut dire, puisque seul le geste compte et non son utilisation, qu’une voix qui extrait un morceau d’un texte convoque le sens environnant et invoque un sens en doublet -
Couper c’est déplier en une autre dimension qui fait horizon devant derrière la première, fait d’elle un monde et une terre – et ainsi le sens naît.“
Denarius
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