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" Le marché couvert de Mamoudzou " 

Parmis ceux et celles qui ont pu un jour quitter la France pour une île tropicale paradisiaque, qui ne s’est jamais vanté de pouvoir manger fruits et légumes frais à volonté ?Trêve d’illusion ! Mayotte n’est malheureusement pas l’eldorado pour se casser l’estomac (ou l’intestin pour les plus fragiles…) en fruits et légumes, mais on peut essayer d’y trouver son compte.

Pour parvenir à atteindre les sempiternels 5 fruits et légumes par jours, 2 possibilités s’offrent à vous : 

- La première est la méthode « métro », qui se résume à se ruer sur les mini stands de supermarché qui proposent des tomates à plus de 10 euros le kilo …

- La seconde, plus intéressante et plus économique, est de se rendre au marché couvert proche de la barge. 

C’est une bonne alternative, du moins pour les habitants de Mamoudzou. Il faut s’y rendre au moins une fois lors de son passage à Mayotte, ne serait-ce que par curiosité, tant cet endroit respire l’authenticité. L’immersion commence dès l’entrée, qui se trouve en face de l’office du tourisme. Dans ce mélange entre les souks de Marrakech et un gros bazar, vous trouverez principalement des petits souvenirs : porte-clés, paniers, ustensiles en bois… mais aussi des vêtements, chaussures et quelques tissus mahorais. La balade dans ces « souks », aussi courte soit-elle, vaut le détour : on se surprend vite à apprécier le désordre et la magie de cette véritable petite caverne d’Ali Baba, et comme dans tout marché, on se retrouve vite en proie à une fièvre acheteuse irraisonnée ! 

A quelques pas se trouve le grand hangar qu’est le marché alimentaire. Le jour de votre visite, soyez prêts à vous éblouir l’odorat et à vous plonger à plein nez dans mille et une senteurs. Les effluves des mélanges d'épices, des fruits et des légumes vous resituent immédiatement dans l'océan indien, vous immergent dans un autre temps, vous dépaysent et réveillent vos papilles. Oubliez vos représentations du marché primeur français, véritable sortie bourgeoise du week-end entre étalages de fruits et légumes tellement beaux et identiques qu'on pourrait les croire factices. Venez ici comme vous êtes. Des étalages en bois en toute simplicité et sans artifice, suffisamment grands pour exposer la marchandise, servent également de canapés aux bouenis. Perdez-vous entre ces étalages colorés, et laissez-vous séduire par celle qui saura être la plus convaincante ( mention spéciale pour celle qui vous fait un grand sourire et qui vous appelle « ma chérie » ! ) 

N’ayez crainte si vous avez oublié votre liste de courses : elles ne manqueront pas de vous rappeler ce qui vous manque en vous proposant tout ce qu’il y a sur leurs planches, même si vous vous êtes seulement arrêtés pour regarder…Ce qu’on trouve justement sur ces fameuses planches ? Mangues, ananas, bananes, fruits de la passion, carambole, papaye, citron vert, noix de coco, gingembre, pommes de terre, concombre, courgette, tomates, manioc, salades, oignons … Toujours selon la saison, bien sûr ! Et pour en être une adepte, je vous garantis que ceux que j’y achète sont toujours très bons. On y trouve également quelques sachets d’épices, de la cannelle, ou encore des graines présentées dans d’énormes sacs dans lesquels vous pourrez vous servir à votre guise. Le plus intriguant reste encore les étalages au fond du marché, qui vous proposent des huiles, des couleurs pour cheveux, et autres lotions pour le visage. Pour ma part, bien qu’au premier abord le stand ne soit pas attirant, j’y achète mon huile de coco ! Libre à vous de suivre votre instinct afin de vous faire votre propre avis sur ces produits, et peut-être dénicher une lotion miracle!

En résumé, le marché de Mamoudzou est un endroit authentique, convivial, chaleureux, sans artifice, qui mérite d’être visité et qu’on s’y arrête pour faire des emplettes. Il est ouvert tous les jours sauf le dimanche et permet donc de se réapprovisionner facilement en attendant le marché de Coconi, qui lui n’a lieu qu’une fois par mois. Dernier petit conseil : n’essayez pas de négocier sur les prix, cela ne se fait pas trop au marché couvert. Bonne visite !

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Le petit-déjeuner post garde à l'hôtel Sakouli 

Un des avantages de vivre sur une île en plein Océan Indien, c'est de toujours pouvoir aller prendre un petit déjeuner au soleil après sa nuit de travail ... 

 Pour cela, je n'ai pas encore trouvé mieux que l'hôtel Sakouli ! Le soleil est déjà bien levé lorsqu'on y arrive aux alentours de 9h : il illumine la terrasse et la piscine de l'hôtel. Le cadre est sublime, les nuances de bleus sont magnifiques, et la terrasse agréable. 

 Le brunch est à 16 euros et vous donne accès à un buffet à volonté. Pains au chocolat, croissants, madeleine, gâteaux ( ce jour-ci, banane-choco ), yaourts, pains, confiture, quatre-quarts, céréales et fruits si vous avez de la chance. Côté salé, on trouve les classiques : jambons, œufs, bacon, fromages. Pour les boissons, deux jus de fruits au choix ainsi que du thé, café, lait. Le buffet est simple et bon. Peu garni, certes, mais suffisant si l'on est pas trop affamé ! 

L'un de ses avantages est de vous donner accès à la piscine de l'hôtel, où l'on peut rester se prélasser autant de temps qu'on le souhaite. On regrette les mouches qui envahissent la terrasse, mais on se console en contemplant la vue, en appréciant le calme, et en se répétant que " quand même, la vie est cool à Mayotte ! " 

Petit conseil : pensez à réserver la veille !

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La différence entre le lac Dziani et celui du bois de Boulogne ? En vous promenant autour du premier vous ne risquez pas de croiser de péripatéticienne!

Adepte des parcs et des balades « vertes », c’est naturellement que le lac Dziani apparait en tête de liste des endroits à visiter dans un premier temps !

Pas de balade en barque, ni de jeux pour enfants et encore moins de bar/snack branché, mais l’éventualité de prendre du temps pour soi et se ressourcer sans artifice. Il est 14h30 et le soleil rayonne sur Petite-Terre, le bleu du ciel rappelle aux peaux les plus fragiles de notre groupe de 6, qu'il va falloir se tartiner de crème solaire avant la balade, sans oublier et valable pour tous, de s'hydrater !Nous nous retrouvons en bas d'une belle côte, une pancarte nous indique que nous sommes au bon endroit, alors nous nous y aventurons tranquillement. 

Une dizaine de minutes suffisent pour atteindre le premier spot photo : Une vue resplendissante sur le lac, qui amène à l'exclamation " Ca donne envie de se baigner, j'ai trop chaud ! " Première photo faite ( profitons-en tant que nous sommes frais ! ) et nous continuons notre chemin. Le tour du lac offre des paysages imprenables sur le lagon, mêlés à la verdure qui entoure le lac avec ce sentiment d'immensité et de paix. 

Les différents points de vue permettent de varier les panoramas : Grande et Petite-Terre, la barrière de corail, les falaises. Avis aux amateurs de photographie, c'est le moment de partager votre talent ! Nous avons voulu rejoindre la plage de Moya par le lac, nous avons seulement réussi à nous égarer dans un champ de manioc ! Un conseil, pour éviter de se perdre en essayant de rejoindre cette plage, mieux vaut être accompagné d’une personne connaissant le chemin. 

Il est également possible, toujours avec des connaisseurs, de descendre jusqu'au lac. Selon moi, la meilleure vue reste celle que nous offre le sommet. Seul avantage peut être à cette escapade, celui de pouvoir se servir à manger en y descendant : ananas, mangues, bananes .. ( à condition bien sûr de ne pas être sur un champ privé ou alors accompagné d'un des propriétaires de terrain ). 

En définitive, nous avons apprécié cette balade pour son calme, sa sérénité et la beauté du paysage. Un incontournable à Petite-Terre. 

Un peu d'histoire : le lac Dziani est un cratère rappelant le caractère volcanique de l’île, et le vert émeraude du lac n'est autre qu'une eau sulfureuse, la baignade y est donc impossible. Le lac Dziani est aussi un ziara, un lieu sacré où vivent les « djinns » ( esprits ). 

Pratique : Cette balade est facile et chacun pourra choisir le rythme qui lui convient. Le tour du lac est majoritairement plat, les quelques côtes que cette randonnée présente sont courtes et rapides. Aussi rares soient-elles, quelques zones ombragées permettent tout de même pour les moins téméraires de s'accorder une pause. Il faut compter 45 min pour faire le tour à un rythme normal. Possibilité d’y accéder en prenant la direction de l’Abattoir.

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“ La pause fraîche et gourmande ”

On connaît tous la glace à l'italienne au bord de la plage, synonyme de vacances, de chaleur et de soleil, et très attendue par tous chaque année. À la vanille, à la fraise, ou encore au caramel au beurre salé, les glaces font autant le plaisir des petits que celui des grands ! Je vous passe mes souvenirs d'enfance à Larmor-Plage .. 

À Mayotte, pas de marchand de glaces sur la plage qui chantonne "glaces ! chouchous ! beignets ! boissons fraîches ! ". Ici, inutile de chercher le camion, au carillon si célèbre, qui propose des glaces cocos artisanales ( comme plage Leroux en Guadeloupe ! ). 

À Mayotte donc, on la joue plus original et plus tendance ! Qui l’eût cru ? Ce glacier merveilleux, c’est " Caresse Cream " : des roulés de glaces directement réalisés sur une plaque réfrigérée. À la mangue, banane, Kinder ou encore Oreo, toutes les associations sont possibles. Attention cependant : l’appétit laisse vite place à la compulsion, et la première glace appelle vite la suivante ! En bouche, la glace est sucrée, gourmande et crémeuse. On la dévore avec plaisir et en un éclair : pour ma part, je pensais déjà au parfum que j’allais choisir pour la suivante tout en dévorant la première ! 

Cette plaque ambulante se déplace au gré de ses envies : Pamandzi, Mamoudzou, M'tsapéré .. et propose même des livraisons à domicile sur Petite-Terre que j'ai eu l'occasion de tester. À vous de suivre leur page Facebook plus qu'alléchante pour être au courant de leurs déplacements. Une chose est sûre : ils savent se faire désirer ! En plus de cela, l'équipe est accueillante et professionnelle. Les glaces sont faites minute : on adopte donc le rythme mahorais, et on prend sa faim et sa gourmandise en patience  . Quant aux prix, il faut compter entre 5 et 7 euros. 

 Alors, à quand cette prochaine glace ? 

 NB : J'encourage tout de même quiconque se lance dans un commerce de glaces, chouchous, beignets, et de noix de coco sur la plage ...

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« Un énième salon de thé Pierre Hermé ouvre ses portes sur les Champs Elysées. A Mayotte on attend l’ouverture du Burger King … »

       Il m’en fallait peu à Paris pour égayer ma journée. Il suffisait de me proposer un goûter, ou de m’apporter des pâtisseries. Pour tout vous dire, un de mes plus grands plaisirs était d’aller à la découverte des salons des plus grands pâtissiers : Pierre Hermé, Philippe Conticini, Cyril Lignac, Michalak et consorts... Il était devenu inconcevable pour moi de manger une pâtisserie venant de la boulangerie basique du coin : trop sucré, trop chimique, trop congelé, trop simpliste. Bien que préoccupée par ma ligne, je garde ce besoin de me faire plaisir en étant à Mayotte. 

Après un échec total de gâteau d’anniversaire acheté dans une boulangerie lambda, j’ai découvert un restaurant où la gérante réalise elle-même ses pâtisseries et ses thés ! Cette trouvaille, c’est le Chissioua. Il propose des gîtes, et se trouve dans l’ouest de l’île après Tahiti Plage ( dans la direction de SADA ). Ce restaurant/salon de thé a la particularité d’être entouré de végétation, et donne la sensation d’être au beau milieu de la forêt tropicale. Lorsque vous vous retrouvez sous cette cabane, dans ce havre de paix avec l’air humide de la forêt, je vous garantis que vous vous sentez perdus dans la nature ! Tous leurs plats, desserts, jus et thés sont faits maison. Je conseille donc de commencer par un de leurs jus : tamarin, mangue, passion ou ananas, qui vous rafraîchira et vous donnera l’eau à la bouche. Les plats, quant à eux, sont variés : salades, poissons, volailles, poulet coco, tartes … les assiettes sont garnies, savoureuses, et bien assaisonnées. Pour le dessert, j’ai choisi le thé gourmand. Le thé, tout comme les desserts, est réalisé avec ce que la gérante trouve dans le jardin du restaurant. J’ai rarement goûté des thés maison aussi riches en saveur : c’était un mélange de citronnelle, de cannelle, de gingembre, de porovi, de combava ... Pour accompagner le thé, j’ai eu droit à une part de tarte tatin à la mangue, de tarte au citron meringuée, et d’un fondant au chocolat ! Ces trois morceaux de tarte se dégustent d’abord avec les yeux, mais ils sont aussi absolument délicieux. Le plaisir de la simplicité et du fait maison avec des produits sains dans ce cadre idyllique ne peut pas laisser indifférent. 

 Après s’être régalés, on peut aller se détendre sur les hamacs afin de digérer avant de reprendre la route, ou bien traverser un petit bout de forêt pour rejoindre la plage déserte et s’offrir à une balade en PMT. Pour notre part, nous avons fait les 2. Pour les enfants, il y a un terrain de jeux à votre disposition ! Puis vient le moment de reprendre la route pour regagner la cohue de la ville, mais avec le corps détendu et l’esprit ressourcé. A ce restaurant accueillant, qui m’apaise à peine arrivée, qui me donne le sentiment d’être ailleurs et à ceux qui y travaillent : Merci !

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L’ascension du Mont Choungui 

On ne peut pas passer à Mayotte sans entendre parler de l’ascension du Mont Choungui, de sa vue panoramique, de son anatomie, si je puis dire, et de son lever de soleil. C’est donc au bout de 2 mois que j’ai eu l’occasion de mettre mon réveil à 3h du matin pour le gravir de nuit afin d’y admirer le lever du soleil à 5h26 ( précisément ). Nous sommes donc partis équipés de lampes frontales, de bonnes baskets, de bouteilles d’eau et d’appareils photos. Les 5 à 10 premières minutes se font facilement. Il s'agit juste de faire attention aux cailloux ( et aux énormes toiles d’araignées pour les phobiques … ). Puis vient la montée, qui commence d’abord tranquillement, jusqu’à atteindre son apogée : de l’escalade sur 200 mètres. Accrochez-vous aux lianes, aux arbres et gravissez les rochers comme vous pouvez. L’épreuve est assez physique ( surtout quand vous êtes limité niveau timing et qu’il faut faire vite ), et demande un peu de force, de ténacité et de souplesse. Lorsque vous n’escaladez plus, ne relâchez rien, il s’agit juste du «quart difficile ». Si vous êtes ultra motivé, un peu sportif et endurant comme je l’étais, comptez 20 min environ pour ce quart. Ensuite il vous reste à nouveau 5 à 10 minutes de montée entre les fougères. Vous voilà alors arrivés au sommet, pour contempler la vue et profiter du rocher pour réaliser de belles photos. Il ne vaut mieux pas s’y aventurer si vous avez le vertige … Sensations garanties ! La vue donne à 360 degrés sur l’île et la pause est bien méritée. L’effort que vous avez fourni pour y accéder est alors totalement oublié, la satisfaction de cette étendue sauvage, de cette faune et de cette flore vous laisse sans voix ... N’oubliez pas qu’il faut redescendre ce que vous avez escaladé ! Il est par endroit plus prudent de descendre en arrière, comme en escalade, plutôt que par devant. La citation du jour : « Prudence et souplesse sur les pattes arrières » ! La randonnée est idéale si vous souhaitez vous gainer. Niveau sécurité, nous n'étions que 4 et nous n'avons eu aucun problème. Je n’ai eu aucun retour sur des vols … Evitez tout de même d’apporter votre maison dans votre sac à dos. Prévoyez de bonnes basket et des changes … Bon à savoir : la meilleure boulangerie de Mayotte se trouve à Chirongui, le village juste à côté…   Comptez environ 45 min de voiture de Mamoudzou, direction le sud de l’île par Kani Kéli !

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Exister, c'est oser se jeter dans le monde

Simone de Beauvoir

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Départ pour une nouvelle vie!

C'est fini Paris, je me barre fini le ciel gris les matins moroses ... Paris, tu paries, Paris, que je te quitte, que je change de cap, de capitale ... 

Juin 2017,

Après beaucoup d'hésitation et de réflexion, ma décision est prise : quitter Paris pour Mayotte! 

Après une candidature déposée sans trop y croire, j'ai été assez rapidement contactée par l'hôpital qui m'a proposé un poste en réanimation néonatale. Je suis infirmière en service de réanimation adulte depuis 3 ans. "Moi ? avec des mioches ?" Le pari est un peu osé, et flippant... Malgré tout, je me suis laissée prendre au désir de découverte, d'apprentissage, d'évolution vers un domaine dont j'ignore tout. C'est le défi que je me lance ! 

On nous parle beaucoup de la crise de la trentaine, de la quarantaine mais très peu de celle des 25 ans. C'est celle que j'ai traversé. On se lève un matin en réalisant que l'on va sur son demi-siècle, et on se pose la question de l'accomplissement des dernières années. Je me suis demandée ce jour là ce qui me manquait, ce que je souhaitais faire avant l'arrivée fatidique des 30 ans, quelle évolution de carrière je souhaitais. J'ai flippé. J'ai eu le sentiment de ne rien avoir accompli de spécial, que j'avais besoin d'imprévu, et de partir à l'aventure. Et puis j'ai décidé de foncer, comme si ma vie allait s'arrêter l'année prochaine.

Fan inconditionnelle de voyages et de plongées, je ne voulais pas une destination à l'autre bout du monde ( j'aurai pu partir en Nouvelle Calédonie ! ), Mayotte m'a semblé être un bon compromis pour commencer. L'île est située à côté de l'Afrique de l'Est, de Madagascar, La Réunion, de l'Ile Maurice, et plus haut dans l'océan ( et avec un budget un peu plus élevé ) : Les Seychelles ! Alors voilà : Remplie d'objectifs professionnels et de fantasmes personnels ( voyages, plongée, température estivale toute l'année .. ) je me jette dans l'aventure d'expatriée ! 

En me renseignant sur la vie Mahoraise, j'ai réalisé qu'un grand nombre de personnes avaient des préjugés sur cette île, des a priori pas forcément positifs. Bizarrement, ce sont souvent ceux qui ne sont jamais partis qui se contentent de colporter des idées reçues, comme pour se convaincre d'avoir fait le bon choix de s'enraciner pour de bon dans le confort de leur vie métropolitaine. De plus, peu de guides touristiques exisent sur Mayotte, et j'ai eu des difficultés à trouver des articles décrivant la vie en détail sur cette île.  

Alors j'ai décidé, à travers ce blog, de vous faire vivre une partie de mon quotidien, de partager avec vous la réalité de la vie là-bas, et de vous faire profiter des bonnes adresses !