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Un mois de stage chez Alpes 1
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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Portrait d’un militaire pour le 14 juillet
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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Mon reportage sur le Veyn’Art
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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Mon enrobé sur le court-métrage “Silence”
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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PARTIE 2 (Suite) : RÉTRO PLANNING ET LIENS
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LIENS :
Regarde sous tes  fenêtres
Exercice  SDIS 05
Tunnel du Parpaillon
Trophée Mont-Viso
Déjections canines  Briançon
Court-métrage  « Silence »
Tourisme 2.0  Briançonnais
Sisteron se livre
Faits divers
Coopérative Jeunesse  de Services
Cooksound festival
Portrait 14 juillet
Je lis jeux m’amuse
Statue l’Argentière
Veyn’Art
Musique en Ecrins
Solar & Electric  week Risoul
Rues en fête  Sisteron
Forts en fête
TDF étape Serre-Che
Journée Préhistoire  Quinson
Dispositif Orange
Filière bois  Hautes-Alpes/ Corse
Annuaires des  associations
Corso  Digne-les-Bains
Recyclage écoles  Alpes du Sud
Faits Divers
Charlotte Morel Embrunman
J’irai mourir chez  vous
Hôpitrail Aiguilles
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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SUJETS D’INTIATIVE PERSONNELLE
PORTRAIT D’UN MILITAIRE LE 14 JUILLET
A l’issue de ma deuxième semaine de stage, les journalistes m’ont suggéré de leur proposer des articles, plus proches de mes centres d’intérêts, afin de sortir de la routine imposée par le calendrier et l’échéancier.
Ainsi, à l’approche du 14 juillet, la rédaction n’avait rien prévu de particulier. J’ai donc proposé de faire le portrait d’un militaire basé au 4ème Régiment de Chasseurs de Gap en le liant avec le mythique défilé de Paris. Mon objectif était de le réaliser sur une personne défilant cette année. Or, le 4ème RCh n’avait pas été convié pour cette édition. J’ai donc décidé de réaliser un sujet sur un soldat ayant déjà défilé par le passé.                                 
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J’ai contacté le service de communication du régiment de chasseurs alpins. Lorsque l’on s’adresse à l’armée de Terre, il faut passer par un intermédiaire. En l’occurrence, il s’agissait du sous-lieutenant chargé de communication pour le 4ème Chasseur. Une fois le contact établi, je lui ai fait part de mon désir d’interviewer un militaire ayant déjà participé au défilé sur les champs Elysées. Une demande rendue possible grâce à son aide.
Je me suis donc rendu au 4ème Régiment de Chasseurs de Gap afin de rencontrer le sergent-chef Stéphane. Après m’être plié à la procédure de sécurité, le sous-lieutenant m’a accueilli.
J’ai pu ensuite interviewer le chef Stéphane. Mon interview a été axée sur le défilé du 14 juillet, de manière générale, ce dernier ayant défilé en 2010. Le but était d’aborder ce moment sous toutes les coutures : la préparation, le défilé, l’ambiance, la portée symbolique ainsi que sur l’après-défilé.
Tout au long de cette interview, il m’a fallu faire parler au maximum le militaire interviewé. Le but était d’avoir une bande son la plus longue possible. L’erreur à ne pas commettre était de ne pas avoir assez de matière pour monter mon reportage. La bande son était suffisamment importante, j’ai même eu la possibilité de sélectionner certains passages plutôt que d’autres.
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Afin de rattacher ma production au 14 juillet 2017, j’ai conclu mon reportage en annonçant les manifestations locales prévues ce jour à Gap. En l’occurrence, il s’agissait d’annoncer une phrase donnant rendez-vous aux auditeurs pour le défilé dans les rues ainsi que sur l’exposition des véhicules au public.
Sports :
Rapidement, j’ai sympathisé avec Romaric, journaliste sportif de la rédaction. Ce dernier est d’ailleurs passé par le Master de journalisme juridique de la Faculté de Droit d’Aix-en-Provence. Sensible à mon intérêt pour le sport et le journalisme sportif, il m’a conseillé de lui proposer des sujets.
INTERVIEW DE CHARLOTTE MOREL EN VUE DE L’EMBRUNMAN
Au cours de mes expériences professionnelles passées, j’ai déjà interviewé un certain nombre de sportifs de haut-niveau originaires du Var. Charlotte Morel, triathlète professionnelle et spécialiste des longues distances s’alignait le 15 août sur l’Embrunman. Ce triathlon longue distance au parcours très accidenté est l’un des rendez-vous de l’année pour le monde du triathlon, mais aussi pour la radio dans laquelle j’effectuais mon stage. Romaric a donc été intéressé par le sujet. De plus, la triathlète avait terminé seconde et première française lors de l’édition 2016. Sa position de favorite apportait alors de l’originalité et de la qualité à mon interview.
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J’ai tourné mon sujet autour de plusieurs axes : ce que représentait la course, sa préparation ainsi que ses ambitions.
Mon enrobé a été publié la veille de la course, faisant office d’un papier d’annonce.
Après avoir longtemps mené la course, Charlotte Morel a fini par se faire doubler par deux des meilleures spécialistes mondiales de la discipline lors du marathon final. Elle se classe 3ème à l’arrivée.
Un très bon résultat, qui vient confirmer mon choix de contacter cette athlète plutôt que quelqu’un d’autre. De plus, j’ai eu un retour positif de l’athlète vis-à-vis de mon travail, ce qui est, à titre personnel, gratifiant.
 PORTRAIT DE LOUIS LABEYRIE
Louis Labeyrie est un basketteur français qui évolue aujourd’hui en Pro A (première division) à Strasbourg. Originaire des Hautes-Alpes, il a pris sa première licence dans le club de l’US Veynes, avant d’être recruté en structure de type sport/études. Il fait partie des joueurs « draftés » par un club américain en NBA. Cependant, il n’a jamais eu la chance de jouer dans ce championnat.
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Après une saison pleine à Paris-Levallois où il a été le meilleur joueur de son équipe lors des phases finales, Louis Labeyrie a été transféré à Strasbourg. Peu de temps après, il est parti pour la Summer League, un camp d’entraînement où les joueurs draftés jouent pour leur équipe américaine avec l’espoir d’intégrer l’effectif. Même si les performances ont été au rendez-vous pour le haut-alpin, il n’a pas été conservé par les New York Knicks.
Lorsque Romaric m’a demandé de travailler sur un sujet, j’ai directement choisi ce basketteur. Il m’a fallu utiliser une certaine méthode afin de réaliser son portrait.
J’ai tout d’abord contacté son club formateur. La présidente du club de Veynes m’a alors informé sur la personne l’ayant aidé lors de ses débuts, Alexandre Barthélémy, cadre technique auprès de la fédération. S’en est suivi des recherches afin d’obtenir ses coordonnées.
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Dans un second temps j’ai du contacter les clubs de Paris Levallois, ainsi que de Strasbourg, afin d’obtenir le numéro de téléphone du joueur. Ce n’a pas été une chose aisée car le joueur n’avait pas encore « pris ses quartiers » dans son nouveau club. Une fois l’ailier-fort rentré des États-Unis, le club alsacien m’a communiqué son contact.
Cependant, Louis Labeyrie avait été appelé en équipe de France. Il m’a été donc impossible de le joindre avant la fin de mon stage.
Bien qu’ayant un certain nombre de contacts, comme par exemple celui de l’entraîneur qui l’a fait débuter en Pro A, nous avons décidé de ne pas faire de portrait tant que le joueur ne nous répondait pas. L’interview d’un joueur représente une réelle plus-value. J’ai donc confié les contacts obtenus à Romaric. Le sujet est donc resté en attente de réalisation.
 INTERVIEW DE RUDY MOLLARD
A l’occasion de mon reportage sur le dispositif Orange, j’ai assisté à l’arrivée de la 18ème étape du Tour de France, au sommet du col de l’Izoard.
Une fois mes prises de son terminées, j’ai assisté en spectateur à l’arrivée de la course. Les favoris ayant franchi la ligne d’arrivée, j’ai décidé d’aller au plus près des coureurs, mon enregistreur à la main.
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Même si je n’avais pas d‘accréditation de presse, il m’a été relativement facile d’approcher les coureurs. Je suis donc parti à la recherche du régional de l’étape, Rudy Molard, le seul haut-alpin engagé sur la grande boucle. Originaire d’Embrun, il courait cette année sous les couleurs de la FDJ (Française des Jeux).
Ainsi, j’ai décidé de l’interviewer, en pensant que cette prise de son pourrait être utile. Concours de circonstance, Romaric qui commentait l’arrivée de l’étape en direct n’a pas pu se rendre dans la zone où je me trouvais. Par conséquent, mon interview lui a servi lors de son journal des sports.
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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PARTIE 3 : BILAN ÉLARGI DE MON STAGE
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DÉCOUVERTE DE LA RADIO
Avant ce stage, je n’avais jamais travaillé au sein d’une radio, ni même au sein d’une rédaction de ce type. La formation au Magistère JCO ne nous présentait que de façon superficielle ce domaine. Bien que nous ayons été initiés à l’exercice du journal radio, nous n’avions jamais manipulé d’enregistreurs ou autres accessoires indispensables dans ce métier faute de moyens techniques.
A l’occasion de cette immersion, je partais de zéro. C’est pour cette raison que l’on m’a confié des sujets assez simples comme des sons au début, je n’ai eu que plus tard l’opportunité de réaliser des enrobés.
J’ai tout de suite accroché à ce média. Déjà auditeur de radios nationales depuis un certain nombre d’années, j’aspirais à découvrir ce milieu à l’échelon local dans le but de pratiquer.
Les sujets sont brefs et concis, ce qui permet à l’auditeur d’avoir en quelques secondes d’écoute l’essentiel de l’information. Cet aspect me séduit car je pars du principe qu’il vaut mieux une phrase dite à l’oral qu’un paragraphe écrit pour expliquer un fait. Les rudiments journalistiques que l’on apprend lors de nos premiers cours d’écriture journalistique sont la règle qui ponctue le quotidien des membres de l’équipe de rédaction. Tous les sujets donnent lieu à des brèves.
Avec certains types de formats, comme par exemple sur les reportages, le journaliste a une marge de manœuvre importante dans le montage de son sujet. Cette liberté de montage, avec par exemple en fond, une prise de son réalisée par ses propres soins est pleinement enrichissant. De plus, le fait de produire un sujet de la phase de préparation à la diffusion est un mini aboutissement au quotidien.
Le format de ce média permet de pratiquer du journalisme de terrain. Le nombre de reporters est d’ailleurs assez important dans cette composante. Cet aspect est plus attirant que certains postes où l’on est trop souvent amené à réaliser du journalisme sédentaire depuis son bureau.
 VERS D’AUTRES EXPÉRIENCES DANS LA RADIO ?
Après ce mois de stage, une envie m’animait, celle de continuer à faire de la radio. J’ai vraiment pris du plaisir à travailler pour ce type de média.
Mes recherches pour mon stage de Master 2 se sont d’ailleurs tournées vers un certain nombre de radios, à la fois locales et nationales.
La radio est un média qui est vite opérationnel. Peu de matériel est nécessaire pour établir une connexion fiable. Pour commenter un événement, il suffit parfois d’un simple signal téléphonique, ou bien d’internet si le dispositif est plus important. Par conséquent c’est un moyen fréquemment utilisé sur les manifestations sportives.
Ce média me permettrait de couvrir mes objectifs, en l’occurrence travailler sur les Jeux Olympiques d’été ou d’hiver. En effet, sur des événements de ce type, les radios envoient des reporters pour obtenir des réactions « à chaud. » C’est le cas de RMC, RTL ainsi que des autres médias nationaux principaux.
Actuellement, les médias sportifs sont bien souvent pénalisés par les droits télévisuels. Ce contrat, décidé sur un marché par le plus offrant handicape souvent les petites chaînes. Or, la radio n’est pas contrainte par ce type de restrictions. Il est donc plus simple pour les radios de commenter en direct des matchs, d’intervenir à l’antenne pour donner un score ou bien décrire une séquence de jeu. Cet atout pourrait me permettre d’être commentateur sur des manifestations sportives de renom.
Avec l’avènement d’internet, de plus en plus de web radios voient le jour. Ainsi, mon expérience au sein d’une radio locale traditionnelle pourrait me permettre d’intégrer une rédaction de ce style.
Tout au long de l’année, des radios associatives commentent des matchs d’équipes évoluant à haut niveau. C’est par exemple le cas de Swag FM à Fos sur Mer. Deux jeunes commentent tous les matchs de l’équipe de basket qui évolue en Pro B (2ème division).
Il est relativement simple de créer une webradio, c’est un des éléments qui me permet d’avoir dans un coin de ma tête le désir, pourquoi pas un jour, de créer une webradio. Si je prends l’exemple de mon département d’origine, il n’y a quasiment aucune webradio. De plus, le territoire est relativement actif. Créer une radio, accessible avec un smartphone ou une connexion wifi ordinaire pourrait être un projet à développer.
LA VOIX
C’est l’élément essentiel dans le quotidien d’un journaliste radio. Sa voix est son outil de travail.
Au cours de ce stage, j’ai du écouter, d’un point de vue analytique, la voix de mes collègues de travail. De manière générale, tous prenaient un ton spécifique. On ne parle pas dans la vie de tous les jours comme l’on parle à la radio. Les journalistes doivent suivre une certaine cadence, articuler afin de se faire comprendre mais surtout avoir un ton particulier.
Pour ma part, je me suis forcé à beaucoup plus articuler que d’habitude. Il m’a fallu aussi parler à une cadence supérieure afin de ne pas devenir monotone et endormir l’auditeur.
Lors de mes travaux, ma tutrice, Cyrielle Michard m’a fait remarquer que je prenais une voix légèrement plus aigüe et non plus grave lorsque je parlais devant un micro. De ce fait, ma tutrice m’a fait faire des exercices afin de travailler ma voix. Je devais tout simplement lire à voix haute comme si je passais à l’antenne un de mes sujets.
A l’occasion de la réalisation de mes sujets, je prenais l’habitude de parler de manière sérieuse. Trop sérieuse. Cela se répercutait sur ma voix qui dégageait une impression de tristesse. Ainsi, Aurore Vallauri, m’a conseillé selon les sujets, de sourire davantage. L’effet a été immédiat. Les sujets que je présentais devenaient plus vivants.
Dans l’objectif de m’entraîner, Gaël Piat m’a conseillé de faire des flashs. Ce n’était que des tests mais ils m’ont permis de travailler sur la durée (10 minutes). Le début des enregistrements était souvent correct. Mais au fil des sujets, je m’essoufflais ou alors mes défauts ressurgissaient. J’ai fait cet exercice à de multiples reprises lorsque j’avais un moment de libre. Cependant, de manière générale, la meilleure des versions était tout juste diffusable.
Romaric Ponce m’a aussi fait travailler le ton radio, en prenant l’exemple d’un journal où deux journalistes se revoient la parole. Paradoxalement, le fait de parler autour d’un sujet de sport gommait déjà un certain nombre de mes défauts. J’étais beaucoup plus à l’aise. Après avoir réalisé cet entraînement, les flashs étaient meilleurs mais toujours insuffisants pour dégager quelque chose de qualité.
DES SUJETS CADRÉS
Tous les sujets que j’ai réalisés m’ont permis de travailler à l’écrit autour de quatre aspects : l’accroche, la synthèse, les angles, et l’attachement au local.
Chaque lancement rédigé devait comporter une phrase d’accroche. Ainsi, j’ai pu approfondir cette démarche capitale, qui me sera utile dans n’importe quel type de média pour lequel je peux être amené à travailler. Je sais désormais produire une phrase dans le but de donner envie au lecteur d’écouter ou de lire ce qui va suivre.
Le sujet confié devait être assez synthétique. Il devait comporter le format de brève. Une phrase correspondait le plus souvent à une information. L’emploi des mots était important afin d’apporter le plus de détails en utilisant un nombre de mots relativement limité. Toutes les expressions ou morceaux de phrases inutiles devaient être supprimés.
Chaque article, même s’il aborde un sujet général doit comporter un angle. J’ai beaucoup travaillé cet aspect. Bien qu’au cours de mon stage, je me sois rendu compte qu’il était pertinent dans certains sujets d’aborder plusieurs thèmes. Il est important de se limiter au cadre afin que le sujet abordé ne parte dans une direction non souhaitée. Respecter son axe impose de savoir mener une interview sans se laisser déborder par son intervenant.
Enfin, dans une radio à vocation locale, il était indispensable de conserver l’aspect local dans toutes les productions. Au premier abord, cela semble pénaliser le journaliste. Or, il est relativement simple de trouver un point d’attache. Une fois ce détail trouvé, le sujet peut être mené normalement. Il faut cependant veiller à suivre son fil directeur pour ne pas finir hors-sujet.
Ces quatre aspects sont essentiels dans le monde du journalisme. J’ai la conviction que ces compétences me serviront dans le monde du journalisme lors de mes expériences à venir.
SÉLECTION DE CONTENU
Lors d’une interview, il n’est pas rare d’avoir une bande son supérieure à 10 minutes. Cette durée étant l’idéal en terme de temps passé avec une personne en entretien téléphonique. Ce fut le cas lorsque j’ai interviewé l’organisateur de l’opération « Forts en     fête. » Je me suis retrouvé avec un enregistrement d’une durée de 20 minutes. J’ai du choisir les passages les plus pertinents pour obtenir un son de 50 secondes.
Il est donc important au moment du dérushage de découper l’interview par thèmes, et si possible, par phrases clés.
En suivant cette méthode, cela permet déjà d’éliminer les informations qui ont été décrites dans le lancement ou dans le pied.
Ainsi, on arrive à mettre dans le lancement les informations principales selon la règle des cinq W, afin que le journaliste chargé de faire un flash d’informations ait toutes les données clés.
Les citations utilisées pour des sons apportent un complément, une « illustration » ou bien des informations complémentaires sur le sujet principal abordé.
De manière générale, j’ai eu le sentiment d’avoir progressé en termes de sélection d’informations. A la fin de mon mois de stage, je sélectionnais de manière plus organisée qu’auparavant.
De plus, cela se ressentait sur ma manière de questionner les personnes. Je posais des questions plus ciblées, de sorte que leur réponse soit potentiellement le son que j’allais garder.
Selon moi, j’ai développé cette compétence indispensable pour un journaliste.
MANIPULATION DU LOGICIEL
La radio, pour laquelle je travaillais, utilisait le logiciel de montage Win Media.
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Ce logiciel est relativement simple à utiliser. Assez simple à manier, il est très intuitif mais relativement vétuste si on le compare aux derniers logiciels parus dans le monde de la radio.
Du premier au dernier jour de stage, j’enregistrais moi-même mes interviews. Je les montais et les soumettais à un journaliste de la rédaction pour validation. Une fois le feu vert acquis, je les classais dans « son semaine », rubrique servant à monter les journaux.
Quand je réalisais des interviews par téléphone, il fallait choisir une entrée de manière à permettre l’enregistrement de la bande son sur Win Media. Une fois terminée, je devais l’enregistrer dans une rubrique, en l’occurrence « stagiaires. »
Le fait de réaliser en intégralité mes sujets me résponsabilisait énormément.
J’ai appris à découper les sujets, à sélectionner les extraits les plus importants pour qu’ils ne dépassent pas 50 secondes.
La précision de ce logiciel permet de supprimer des moments de battement ou des respirations de la personne interviewée, afin de rentrer dans le temps imparti.
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Un son se monte sur une seule piste. Sur le schéma ci-dessus, il s’agit de la bande orange située en haut.
Lorsque j’ai réalisé des reportages, sur le Veyn’Art ou sur le dispositif Orange lors de la 18ème étape du Tour de France, je montais mes productions sur plusieurs pistes. En effet, deux sons sont superposables de manière à les entendre simultanément. Dans ce cas de figure, je devais les monter sur deux pistes.
En montant sur deux pistes, il est possible de découper les bandes sons et de donner un effet de fondue. C’est-à-dire faire augmenter ou baisser la bande son pour faire un effet de transition.
A l’issue de ce stage, j’ai acquis la compétence du montage audio pour une radio.
EXERCICE DE L’INTERVIEW
L’exercice de l’interview est un élément central dans le monde du journalisme, mais surtout dans le monde de la radio. La majorité de mes travaux produits sont passés par cet exercice.
Tous les sons diffusés à l’antenne sont extraits d’une interview que j’ai mené individuellement avec l’intervenant. Même chose pour les enrobés.
Durant ce stage, j’ai développé mes facultés avec ce procédé. Il est indispensable pour un journaliste de le manier à la perfection. A travers ce mois de travail, j’ai pu noter une amélioration dans ma manière de mener mes entretiens.
J’ai appris à avoir une position intermédiaire, c’est à dire écouter et laisser la personne interrogée aborder les sujets de son choix, tout en ne me laissant pas déborder en cadrant l’interview.
De plus, j’ai pu dans certains cas, faire parler mes intervenants. Lors d’une rencontre avec une actrice à l’occasion de la mise en compétition du court-métrage « Silence », j’ai développé le sujet au maximum avec la personne interviewée. Cet exercice a été enrichissant.
Au début de mon stage, je préparais de manière méticuleuse mes interviews, y compris pour des sujets relativement simples à aborder. Pendant la seconde partie de mon stage, j’arrivais à réaliser mes interviews spontanément sans travail préalable. Grâce à la confiance emmagasinée et à ma volonté d’obtenir un certain type d’informations, j’arrivais à cibler mes questions et anticiper les réponses de la personne. Aussi, je parvenais à me détacher de la réponse de l’intervenant en analysant sa réponse pour définir si elle était exploitable pour figurer parmi mon son.
ESPRIT D’INITIATIVE
Le métier de journalisme est fait d’imprévus. Pour cette raison, si l’on bouscule la routine d’un reportage ordinaire, il est possible d’obtenir des déclarations originales.
C’est ce que j’ai appris lors de mon reportage sur la 18ème étape du Tour de France, dont l’arrivée était donnée au sommet du col de l’Izoard.
A la base, je devais simplement réaliser un reportage sur le dispositif, puis, si possible, réaliser un micro-trottoir. Une fois les premiers coureurs arrivés, mon instinct de passionné et de journaliste a pris le dessus. Même si mon accréditation ne me permettait pas, en principe d’approcher les coureurs, j’ai réussi à en interviewer quelques-uns.
Rudy Molard, originaire d’Embrun a passé la journée aux avant-postes de la course. J’ai donc pris l’initiative d’aller à la rencontre de ce coureur dans une zone mixte à l’arrière de l’arrivée. J’ai pu participer à son interview avec un certain nombre d’autres journalistes professionnels.
Le lendemain de l’étape, Romaric d’ailleurs utilisé mon interview de Rudy Molard, le « régional de l’étape », dans son panorama des sports. J’ai eu une certaine fierté à entendre à la fin des mots du coureur « Rudy Molard au micro d’Alexandre Reynaud. » Une initiative payante.
Cet exemple m’a permis de comprendre qu’il ne fallait pas avoir peur de sortir du cadre établi par un article, car il est possible de découvrir un autre sujet bien plus intéressant. De plus, il ne faut pas avoir peur d’oser et d’aller interviewer une personne de renom.
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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PARTIE 3 (Suite) : CE QUE JE DOIS AMELIORER
A l’issue de mon stage au sein de la rédaction d’Alpes 1, j’ai pu relever un certain nombre de points que je devais améliorer : lutter contre ma timidité, prendre confiance en moi et emmagasiner de la pratique. Enfin, je dois prendre davantage de recul sur mes productions.
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PRESTANCE
Tout d’abord, je suis d’un naturel plutôt timide. Gaël Piat m’a de nombreuses fois conseillé de parler plus fort et essayer de dégager l’impression d’être à l’aise. J’essayais donc de me forcer. Ces efforts passaient au début par un travail de préparation. Puis, lors des travaux où je devais poser ma voix, j’écoutais les sujets d’autres membres de la rédaction afin d’avoir des repères. Cet élément passe par un travail aussi sur la confiance en soi.
CONFIANCE EN SOI
En effet, j’ai remarqué que pour être plus à l’aise, je devais aussi passer par un travail sur la confiance en soi. Il est important de dégager une impression d’être sûr de soi auprès de son interlocuteur. C’est d’autant plus le cas lorsque l’on téléphone à quelqu’un, compte tenu du fait que la personne ne nous voit pas. Il s’agit là d’un élément central.
Il est important d’avoir confiance en soi afin de ne pas mettre à mal son travail. Un doute peut entraîner une question maladroite qui peut écourter une interview. Certaines personnes pouvant mal réagir.
Ainsi, je dois travailler sur la confiance en moi. J’ai conscience que le travail préparatoire aide. Mais cela peut aussi passer un travail de longue haleine avec davantage de pratique.
PLUS DE PRATIQUE
Un autre des éléments qui me permettraient de progresser serait la pratique. L’adage « c’est en forgeant que l’on devient forgeron » prend tout son sens. Un bon journaliste radio s’améliore en pratiquant. J’ai eu ce ressenti au niveau de mes sons. Au plus j’interviewais des personnes, au plus je savais où aller. Des réflexes se mettaient en place.
Cela a été le même cas lorsque je réalisais des enrobés. Les productions qui sont parues à la fin de mon stage étaient bien meilleures si on les compare aux premières. J’utilisais bien souvent un meilleur ton. Les mots employés étaient aussi beaucoup plus percutants.
Afin de devenir un bon journaliste dans le monde de la radio, je suis conscient qu’il faut que je pratique davantage, dans le but de m’améliorer.
RECUL SUR MES PRODUCTIONS
Au début de mon stage, je n’avais pas de recul sur mes travaux. Mon bagage technique ne me permettait pas d’analyser ce que j’enregistrais. Il m’a fallu du temps avant de pouvoir discerner ce que je faisais de bien, de moins bien et de perfectible.
Afin de produire des travaux corrects, j’écoutais au préalable le journal ou le panorama des sports de mes collègues. Cela me donnait une indication sur le tempo à suivre pendant mon enrobé ou mon entraînement au flash info.
Malgré mes efforts, il m’était tout de même compliqué de prendre du recul sur les productions au bout d’un mois. J’avais le plus souvent recours à un autre journaliste pour me donner un avis réaliste.
J’arrivais cependant à discerner les moments où j’avais un ton correct et une bonne cadence. Pour autant, lorsque j’avais le sentiment de produire un bon enregistrement, mon analyse était faussée par le sentiment de travail accompli.
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monstagealpes1-blog · 8 years ago
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CONCLUSION DE MON EXPERIENCE
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J’ai vraiment apprécié travailler pour une radio, dont l’équipe de rédaction est à taille humaine. L’intégralité de mes sujets sont passés à l’antenne, ce qui me rend assez fier du travail accompli.
La liberté, laissée par l’ensemble des journalistes, m’a permis de m’exprimer et de produire des sujets dans des domaines initialement non-prévus. Sortir de ma zone de confort, en l’occurrence le sport, a été une bonne expérience.
Pendant un mois, j’ai pu tisser des liens avec les membres de la rédaction qui m’ont si bien intégré. Actuellement, je suis toujours en contact avec certains et je suis activement par l’intermédiaires des réseaux sociaux leurs travaux.
En arrivant à Alpes 1, je ne savais pour ainsi dire pas faire de la radio. Je n’étais jamais passé à l’antenne. En repartant, je peux dire que j’ai des notions et des bases solides pour le futur. Bien qu’étant conscient du chemin à parcourir pour en faire mon métier, je suis optimiste pour le futur.
J’ai eu l’opportunité de travailler à nouveau sur le Tour de France, troisième événement mondial, et de vivre à nouveau « un rêve de gosse. »
Faire de la radio figure désormais parmi mes objectifs professionnels.
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- FIN -
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