mowgliecrit
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Mowgli’s mane
166 posts
Journal de bord et poésies.
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mowgliecrit · 3 years ago
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Je ne reprends jamais mes textes
J'écris quand ça déborde de moi. Quand plus rien ne peut rester tranquille. Que c'est chaud, brute, vrai.
Si je les reprends, les modifie, les améliore, je les lisse.
J'enlève les imperfections, J'enlève l'authenticité. Elle est passée où la colère, elle est passée où la folie ? Aplatie sous la perfection.
Rien ne sera jamais parfait de toute façon. Laissez-moi voir et vivre ce qui déborde de vous. Laissez-moi voir ce que les autres veulent aplatir. Laissez-moi goûter à l'extraordinaire et arrachez-moi de l'ordinaire si mes rêves ne vous font plus réagir "jamais tu pourras" comme vous avez l'habitude de me dure ; jusqu'à ce que je dise hourra.
Ouais c'est ça, laissez-moi m'arrachez d'ici. Endormez-vous dans votre poudre blanche, vous n'avez pas les couilles de vivre en dehors du semblant, de l'illusion du dormant. Laissez-moi snifer le sel des vagues et le danger du néant et du vent.
Faire la funambule maman n'ait pas peur, je vis. Si je flirt avec la mort c'est que je respire. Vous vous flirtez avec la vie, ça veut dire quoi de vous ?
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mowgliecrit · 3 years ago
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Et si je ne cesse jamais de t'aimer ?
Tu vas regretter d'avoir abandonné ?
Et si je te dis que je t'aime pour la vie, et pas juste je t'aime ?
Tu vas arrêter de fuir ?
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mowgliecrit · 4 years ago
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Brouillard dans la tête
Quand mon stylo n'aura plus d'encre, arrêterai-je d'écrire sur toi ? C'est la course entre lui et moi de celui qui n'aura plus rien à donner. La course jusqu'où d'ailleurs, le ciel abrite l'embrun et le fouille, on ne voit rien à plus d'un mètre. Alors que j'fume un pétard, c'est le brouillard qui s'insère entre mes lèvres et qui m'habite. Cette épaisseur ne révète que les lampadaires. Mais qu'est-ce qui se reflète vraiment dans mes yeux à présent ?
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mowgliecrit · 4 years ago
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Poème hivernal matinal
- déc 2021 -
J'me retrouve pas dans l'amour qu'on m'vend
J'veux pas une personne par an
J'veux pas un poème par coeur et tête aimés
J'veux t'écrire un recueil à toi seule
Pas passer à autre chose ni à la prochaine
On peut se fâcher, se faire la gueule
Des fois passer de l'amour à la haine
Mais j'ai choisi avec qui faire ma vie
J'reviendrai pas en arrière
Je t'attendrai, je t'attendrai
Plus tard qu'à minuit
Ou même une vie ou deux entières
Non merci ces relations superficielles
Avec toi construire une nouvelle terre, un nouveau ciel
Ça prend du temps
Et tant mieux, on va s'faire vieux
S'faire des souvenirs et des rires à n'en plus finir
Faire l'amour encore encore, te faire jouir
la vie dans ton corps tes yeux ton sexe
Ne jamais devenir mon ex
Et pour toujours vivre nos rêves
L'amour sans trêve. <3
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mowgliecrit · 4 years ago
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Tous les signes montraient que ça allait durer,
J’avais signé pour ne jamais t’oublier,
Ça n’a pas manqué, tu ne l’as pas volé, mon cœur s’envole de moi
à tes côtés, comment j’fais pour le récupérer ?
Ça y’est j’crois que je suis l’ex folle de toi,
Histoires d’égo
J’veux pas let go
Mes amies ont laissé tomber, j’suis une cause perdue,
Tout ça parce que mon cœur jl’ai perdu de vue.
1 de perdue 10 de retrouvées,
Alors j’ai envie de souffrir plus fort pour prouver que t’étais l’unique.
Mais pas besoin de forcer.
Je le sais qui tu es, qui tu étais, et moi j’me demande encore comment je tiens.
Dissociations
Mon corps rejette violemment ceux qui ne sont pas le tien.
Ton odeur, ton goût, ta voix,
Tu t’es emparée de tous mes sens
Et pourtant plus rien n’a de sens,
Tu t’es emparée de tous mes sens,
Et mon nom pour toi n’a plus aucun sens,
Tu t’es emparée de tous mes sens,
Ma joie depuis j’la vie à contre-sens.
Je t’écris tous les jours des lettres qui n’ont pas d’adresse,
Pas de raison d’être, de voguer, de destinataires chez qui voyager.
Des lettres dont les papiers reçoivent pluies salées et mots maladroits,
Mais alors aimer d'aussi loin et longtemps est-ce j'en ai le droit ?
Tumblr media
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mowgliecrit · 4 years ago
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Alors ok. J'ai laissé tomber, comme tout le monde dit.
J'ai laissé tomber.
Depuis je chute
45 jours aujourd'hui
C'est long.
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mowgliecrit · 4 years ago
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Ce ne sont plus les battements de ton coeur contre ma peau qui m'animent.
Les sanglots qui ébranlent encore mon corps sont les seules choses qui les empêchent de croire que je suis morte.
À l'intérieur, c'est différent.
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mowgliecrit · 4 years ago
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Elles me disent qu'il n'y a plus d'espoir puis me laissent nue dans la neige rouge de l'hiver.
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mowgliecrit · 4 years ago
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Marine, texte numéro 1856
Tu sais toutes les voix qui veulent crier je t'aime en poésie ? Elles t'aiment encore toutes. Beaucoup trop fort. Beaucoup trop intensément. Chaque centimètre de ta peau ne manqueront pas de mon souffle chaleureux qui te chuchote les mots qui brûlent ma gorge. On me dit laisse tomber mais je choisi pas où va mon coeur. C'est du vrai amour sinon ? J'pense pas. Moi quand j'y crois, j'y crois. Pas de mariage on a dit. Puis tu m'as promis que jamais tu ne divorcerais de moi. On a dit pas d'enfant. Mais t'as dit il s'appellera Henri.
J'en sais rien de pourquoi je t'aime. Juste c'est comme ça et je n'ai pas envie de trouver la raison.
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mowgliecrit · 4 years ago
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F E U *
04-09-2021
Elle plongeait. Tous ces animaux volaient autour. Il faisait nuit et jour. Cette masse, au-dessus d'elle faisait couler ses doutes, ses peurs. Elle était un feu, lui avait-on dit à l'unission. Un feu qui brillait dans cet océan de gouttes.
Un feu de volonté, de force et de désir d'exister. La vie et la mort n'étaient qu'un. On n'avait pas peur du destin. Elle lui faisait confiance. Elle entendait la musique et la suivait de ses petits pieds palmés qui battaient. Ses cheveux flottaient au-dessus d'elle. Encore plus haut, et même en bas, les étoiles filantes, au ralenti, pour avoir bien le temps de les voir, de les goutter et de leur donner des noms, de les appeler. Les voix autour n'étaient que celles du cœur. Pas de cris sous l'eau. Juste des notes longues et graves. L'aigüe c'est pour les étincelles. L'amour n'était ni noir ni blanc. Il était. Partout. Pas de normes. Juste des formes, à l'infini. C'est ça la vie. Le feu et son incendie. Pas de forêt à brûler. Mais des âmes à toucher, à aimer.
Des ombres parfois venaient cacher le soleil.
Ces ombres encore plus brillantes que lui, l'emplissaient de merveilles, de calme, la mettait en veille.
Ces ombres dont la mélodie faisait vibrer ses os.
Suis-les ces grandes prêtresses.
Tu n'as pas besoin de prêcher le vrai du faux,
si tu es ta propre maîtresse.
Ses pieds palmés sous la mer. Ses mains s'accrochaient à la forêt. À l'écorce ! A l'eau ! Sa salive encore salée, gouttait la sève, sucrée. Elle est ce rien qui respirait du tout. Ce cœur et ces poumons, fabriqués de contradictions et de mariages, c'est ça qui la rendait explosive. Ces immensités dans lesquelles elle nageait, volait, grimpait, courait, s'adaptait. Si elle pouvait voir des couleurs partout, alors elle suivait les étoiles filantes qui allumaient ces notes aigües dans ses respirations. Du jaune, du bleu, du vert. Elle voulait tout, mais surtout pas du rouge. Le rouge c'est ce qui ravage les arbres et l'oxygène. Le rouge n'existe pas sous l'eau, pas encore. Elle incarnait le rouge. Mais elle le faisait taire. Le rouge, dans le bleu, c'était son sang qui battait sous leur peau, leur sang sous sa peau, contre son cœur, sous l'eau.
Folie douce, folie lente. Folie savante et ignorante.
Si l'on ignore la violence, c'est qu'on ne l'a jamais vue, jamais entendue. Et peut-être cette couleur si vive, si puissante et effrayante deviendra belle et éclatante.
Pour l'instant, le feu désire rester bleu, et ses cendres, comme les coquillages, deviendront du sable. Du sable qui fait de chaque souffle l'Histoire.
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mowgliecrit · 4 years ago
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Pas de revoir
2019 - Karim
Tes yeux m’ont chuchoté je t’aime. Et mon coeur hurlait à la liberté! ou à la noyade, mais c’est chose similaire. Je t’ai fait l’amour une dernière fois, et tu m’as caressée. Quand ma terreur est sortie de mon corps camouflée de plaisir et de gémissements, tu m’as prise dans tes bras, comme ton petit animal, comme tu dis. Et tu m’as serrée très fort, pour pas que mes éclats ne se fassent la malle, pour les garder tous ensemble, ou pour pas que je m’enfuie encore. Tous les corps me dégoûtent, tous les gens me révulsent... 
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mowgliecrit · 4 years ago
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Dépendances extrémistes
2019 -
Oh eh puis j’ai envie de tout foutre en l’air, me rendre sourde à écouter ces sons, frissons, si forts, qu’on leur donne un micro, les laisser crier plus fort que mes besoins d’extrême. 
Extrémiste de liberté et de ressentis. 
Rien de ce que j’apprends n’assouvi ma dépendance à l’eau salée qui brûle mes entrailles. Mes poumons s’essoufflent à hurler après une Lune audacieuse, et indépendante, une Lune qui me guide plus haut que les naufrages de rescapés de la matérialisation du bonheur. Une vie de certitudes. Ne fais-tu pas confiance à ce que tu ne vois pas ? Ce qu’on voit d’immobile dans le temps et l’espace, terrorise ; ce que tu imagines, plus grand que tout, la beauté de ce qui disparaît et ne reviendra peut-être pas. Vie de ce que tu ne sais pas, vie de la conscience de l’incertitude. Ce que tu ressens, est réel.
Maman qu’as-tu mis dans mon lait, dopée à l’adrénaline, je veux bouffer la vie avant que le néant de m’avale.
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mowgliecrit · 4 years ago
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L’astre c’est toi, l’astre c’est moi,
On se donne notre propre destin, 
On fait danser côte à côte nos chemins,
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mowgliecrit · 4 years ago
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Meuf et ses textes à l’arrache
2018-
8000. C’est le nombre de personnes qu’elle devrait être pour tous leur plaire. Il faut ranger ce qu’il déborde trop, pour chacun d’entre eux. Mais mec, y’a rien qui rentre. Y’a rien qui n’entre et ni ne reste. Soit y’a très peu de place, soit c’est allergène. Tous ces gens que je gène, et tout ceux qui me freinent. 
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mowgliecrit · 4 years ago
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2021 - Lisa
Je t'aime sans que tu ne veuilles plus de moi.
Ça me va, je sais aussi t'aimer comme ça. Toi libre, tu n'attendais que ça.
J'arrive toujours pas à trouver quelqu'un d'autre que toi. Je leur parle sans m'investir. Sans les trouver formidables et pourtant ils ont ton profile, indépendants, entrepreneurs, mais ils ont pas ton grain. Celui que je savait présent, latent, que j'attendais patiemment s'ouvrir mais t'as pas osé.
Je fuis dès qu'ils m'invitent chez eux. Je regarde leurs lèvres, leurs lèvres beaucoup plus charnues que les tiennes dont tout le monde rêverait de croquer. Mais je n'y arrive pas. L'idée de les embrasser me fait fuir, l'idée d'un café m'ennuie. Même ma politesse se casse.
J'arrive même pas à dire du mal de toi. A t'insulter pour tout lâcher.
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mowgliecrit · 4 years ago
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Je pense à voix basse et rêve à voix haute.
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mowgliecrit · 4 years ago
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"On est dans les nuages !" Puis on randonne beaucoup beaucoup, tous les jours. On vit quand les autres dorment et on dort quand le monde tourne trop vite autour de nous. Enfin toi surtout, car je crois que mon coeur continuera à battre trop vite quand je suis avec toi. Si vite que cela fait vibrer ma peau beaucoup trop fort pour que mes paupières lourdement cachent mes yeux.
On mange la musique et on écoute notre estomac sur la même fréquence, et on respire sur les mêmes ondes. Nos souffles dansent ensemble, et tu sais, je nous vois. Je vois ce qu'on crée. C'est d'une couleur que je ne connais pas encore, mais ça brille, et ça nous anime d'un ciel empli d'étoiles, de lunes et de soleils tout en même temps. Ça brille et c'est lumineux. On le crée mais on l'anime aussi ce ciel, je crois qu'on est ses pantins ou je n'sais pas.
Je t'écris plusieurs poèmes en même temps, en lire un seul ne fait aucun sens, il faut les lire, tous en même temps. Je t'aime, de plusieurs voix et intonations.
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