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nancyisabellelabrie · 3 years
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Qu’est-ce que la créativité? Première partie
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Avant d’entreprendre quoi que ce soit, le sage commence par réfléchir. Il considère tous les éléments du travail à exécuter, du problème à résoudre: ensuite il fait intervenir l’amour, c’est-à-dire le goût, l’intérêt pour la tâche à accomplir; enfin, il décide de se mettre au travail pour réaliser son projet. Donc, on peut dire que ce qu’il a bien conçu par la pensée, le sage le renforce et le vivifie par un sentiment d’amour, et enfin il le réalise grâce à une volonté sans faille. Et voyons maintenant comment s’y prennent la majorité des humains. Ils se lancent brusquement dans l’action sans avoir bien étudié le projet, ils se heurtent évidemment à des obstacles, ils souffrent, ils se lamentent, et ce n’est qu’après s’être bien lamentés qu’ils finissent par réfléchir aux causes de leurs échecs. Eh bien, c’est un peu tard, il fallait commencer par la réflexion. Omraam Mikhaël Aïvanhov
Qu’est-ce que la créativité?
La créativité, c’est l’outil principal que nous avons pour créer, s’épanouir, transformer notre vie. C’est un muscle à entraîner, que chacun de nous possède.
Avec cet outil nous fabriquons notre réalité. Dès que nous choisissons d’en être conscients, notre vérité se transforme, prend un sens différent. En fait, nous prenons la maîtrise la maîtrise de ce que nous manifestons. En comprenant bien notre processus créatif, il devient de plus en plus facile de développer nos projets, d’atteindre nos buts.
Créer consciemment, c’est aussi plonger dans un questionnement, développer des outils pour s’ancrer, évoluer vers ce que l’on désire profondément et se réaliser. À force de créer de façon consciente, nous modifions doucement notre manière d’agir, nous devenons mieux outillés et, au lieu de subir, nous endossons le rôle de co-créateur de notre vie. Le changement nous fait de moins en moins peur, puisque nous en venons à comprendre que c’est la seule chose vraiment permanente dans nos vies, et nous apprenons à travailler avec lui.
Créer, c’est aussi bricoler, chanter, s’amuser. Tout cela nous ramène au jeu. Jouer est une activité importante que l’on a presqu’exclue de nos vies en vieillisant, en devenant des adultes ayant des tonnes de responsabilités. La vie d’adulte, c’est du sérieux. Assez sérieux pour se déconnecter de notre véritable nature. Jouer nous permet d’entrer dans le monde du possible, d’essayer, sans les conséquences de la “vraie vie”. Ça détend, ça dédramatise, ça fait fonctionner notre imagination. Sans pression. Et ceci est une part très importante du processus créatif.
Le processus de la création.
La création, c’est prendre quelque chose de non défini et le modeler selon une envie, une impression, une vision. La création commence par un besoin. Un questionnement, un défi, un problème, une envie. Le coeur nous envoie une impulsion première. Et en général, le mental nous envoie des questions: ‘Qu’est-ce que je peux faire avec ça?”, “Que dois-je faire?” “Qu’est-ce que je veux et ne veux pas faire avec tout ça?”. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans notre coeur se retrouve la carte routière de notre vie. Rien n’y est écrit d’avance, Notre coeur fonctionne comme un radar qui nous informe de ce qui est approprié pour nous, et de ce que nous devons accomplir, pour relever le défi qui se présente à nous. Il nous parle de nos propres défis aussi. Parfois ce sont des peurs qui montent, et l’on sent que nous devons les traverser, même si cela ne nous plait pas toujours. C’est dans le coeur que le germe apparaît. Par notre petite voix, notre ressenti physique. On l’appelle souvent intuition. Elle fonctionne très simplement. Et c’est un outil dont nous avons tous fait l’expérience à un moment ou l’autre de notre vie, que nous l’utilisions régulièrement ou pas.
Ensuite vient le rêve. Rêver, c’est un peu comme jouer. C’est se laisser aller dans notre imagination sans censure, sans limite ni obligation, se tremper totalement dans notre imaginaire. Ouvrir la porte à tous les possibles. Nous appelons aussi ça “visualiser”. Voir et ressentir cette réalité que l’on commence à créer,  avant même qu’elle ne se soit manifestée.
On doit savoir que cette partie du rêve est présente même quand n’est pas en train de visualiser consciemment. Quand on se met à paniquer, on est encore en train de rêver, se sont nos vieilles programmations qui réagissent. Par contre, cela met la table pour la suite. Et comme on n’est pas aux commandes, ça rend les choses plus difficiles. On se sent à la merci de l’extérieur, en n’étant pas conscient que nous sommes en train nous-même d’alimenter la possible catastrophe.
Ce qui est important avec la visualisation, c’est l’idée de nous laisser aller dans différentes directions pour explorer, et évidemment choisir. En restant branchés à notre intuition, notre “6e sens”, les choix deviennent plus faciles, plus clairs. Bien sûr il peut y avoir les peurs qui se montrent au même moment. De là l’importance de prendre les moments nécessaires pour calmer et comprendre le besoin qui se cache derrière la peur, et faire la part des choses. Ce qui nous permet d’en revenir à notre intuition, à notre sagesse intérieure. Nous nous programmons alors vers une avenue particulière et commençons à mettre en place l’énergie puis les actions appropriées qui manifesteront le résultat souhaité. Nous appelons cela émettre une intention.
Ensuite, c’est le temps de passer à l’action (structure et rituels) pour enclencher la prochaine étape sur la roue de la manifestation et commencer à obtenir des résultats concrets. On peut passer sa vie à rêver, si on ne fait pas les pas dans la matière pour concrétiser, rien n'arrivera. Sauf la frustration fort probablement grandissante, qui se montrera avec ses amies l’insécurité, la colère, le manque de confiance en soi et en la vie, etc. Pour changer les choses, il faut souvent changer sa manière de faire. Parfois certaines peurs se dépassent simplement en avançant, en agissant, en répétant le processus jusqu’à ce que notre nouvelle aptitude soit solide. D’autres peurs elles, peuvent avoir besoin de plus d’attention, de temps, de soins de guérison. Certaines de nos croyances, qui nous avaient servies par le passé, peuvent nous nuire maintenant en nous empêchant d’avancer. Mais ça aussi, ça s’accueille, ça se travaille, ça se guérit.
Et pour passer à l’action efficacement, rien de tel que de se faire un plan. Attention à ne pas tomber dans la rigidité et les expectatives irréalistes. On continue à visualiser, mais cette fois en découpant le projet en étapes, jusqu’à notre but. On agit, on avance.
Il importe de garder notre vision devant nos yeux, notre destination en tête, en vérifiant avec notre intuition si la pulsion qui nous porte est toujours présente, et réajuster au besoin. Ainsi, nous prenons de plus en plus conscience des conséquences de nos choix, nous observons si oui ou non, ce que l’on fait nous mène dans la direction souhaitée. Soyons flexibles par contre! Et gardons à l’esprit que la vie nous apporte ce que nous souhaitons de manière plus ou moins exacte par rapport à ce que l’on a souhaité au départ. La nuance est toujours importante. Tout n’est ni complètement noir ou blanc. Nous pouvons, devons même, réajuster le tir lorsque nécessaire. C’est ce que j’appelle “garder le cap”.
Finalement, “la traversée”. Nous devons accepter de réussir. Le décider profondément. C’est un point qui peut sembler aller de soi, mais ce n��est pas toujours le cas et c’est drôlement important d’en être conscient! Changer de direction lorsque nécessaire, mais en restant connecté sur notre but, parce qu’on l’a choisit consciemment. Parce que ce but est plus grand que nous. Parce que nous serons transformées par le chemin qui nous y a mené. Choisir et accepter de réussir, c’est se donner le droit de s’accomplir, se dépasser, réaliser ses rêves. Sentir profondément qu’on a le droit de manifester ce que l’on porte en nous-même. Et le manifester.
Donc: -Le besoin/le désir provoque l’intuition qui mène au rêve, puis à la structure et à l’action, ce qui nous pousse à développer des outils pour garder le cap et finalement, concrétiser notre but. Réussir. Se réaliser.
Créer, c’est interagir avec la réalité. Utiliser son pouvoir créatif consciemment, c’est aussi prendre la responsabilité de sa vie. Dans les prochains billets, nous plongerons en profondeur dans les diverses étapes du processus de création.
D’ici là, si tu le sens, partage nous ce qui monte en toi suite à la lecture de ceci. C’est quoi pour toi la créativité? Ça te sert à quoi? Comment l’utilises-tu dans ta vie? J’ai hâte de lire vos réponses!
Suggestion de lecture: Libérez votre créativité, de Julia Cameron
Illustration Nancy Isabelle Labrie, “Mon ami renard”,  Techniques mixtes sur papier et bois, 2016 DISPONIBLE. Pour me contacter, cliquez ici!
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nancyisabellelabrie · 3 years
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nancyisabellelabrie · 3 years
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A lonely tree in Sedona mountains, Arizona [OC][1080x720] 📸chileno_hikertron - Author: rainforestguru on reddit
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nancyisabellelabrie · 3 years
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[OC][1365x2048] Comet Neowise setting in one of the most iconic sights in Upstate NY. - Author: nmr_sp on reddit
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nancyisabellelabrie · 3 years
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A beautiful rainforest canyon in southern British Columbia [OC] [1080x1600] - Author: TritonTheDark on reddit
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nancyisabellelabrie · 3 years
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nancyisabellelabrie · 3 years
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Qu’est-ce que la créativité? Première partie
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Avant d’entreprendre quoi que ce soit, le sage commence par réfléchir. Il considère tous les éléments du travail à exécuter, du problème à résoudre: ensuite il fait intervenir l’amour, c’est-à-dire le goût, l’intérêt pour la tâche à accomplir; enfin, il décide de se mettre au travail pour réaliser son projet. Donc, on peut dire que ce qu’il a bien conçu par la pensée, le sage le renforce et le vivifie par un sentiment d’amour, et enfin il le réalise grâce à une volonté sans faille. Et voyons maintenant comment s’y prennent la majorité des humains. Ils se lancent brusquement dans l’action sans avoir bien étudié le projet, ils se heurtent évidemment à des obstacles, ils souffrent, ils se lamentent, et ce n’est qu’après s’être bien lamentés qu’ils finissent par réfléchir aux causes de leurs échecs. Eh bien, c’est un peu tard, il fallait commencer par la réflexion. Omraam Mikhaël Aïvanhov
Qu’est-ce que la créativité?
La créativité, c’est l’outil principal que nous avons pour créer, s’épanouir, transformer notre vie. C’est un muscle à entraîner, que chacun de nous possède.
Avec cet outil nous fabriquons notre réalité. Dès que nous choisissons d’en être conscients, notre vérité se transforme, prend un sens différent. En fait, nous prenons la maîtrise la maîtrise de ce que nous manifestons. En comprenant bien notre processus créatif, il devient de plus en plus facile de développer nos projets, d’atteindre nos buts.
Créer consciemment, c’est aussi plonger dans un questionnement, développer des outils pour s’ancrer, évoluer vers ce que l’on désire profondément et se réaliser. À force de créer de façon consciente, nous modifions doucement notre manière d’agir, nous devenons mieux outillés et, au lieu de subir, nous endossons le rôle de co-créateur de notre vie. Le changement nous fait de moins en moins peur, puisque nous en venons à comprendre que c’est la seule chose vraiment permanente dans nos vies, et nous apprenons à travailler avec lui.
Créer, c’est aussi bricoler, chanter, s’amuser. Tout cela nous ramène au jeu. Jouer est une activité importante que l’on a presqu’exclue de nos vies en vieillisant, en devenant des adultes ayant des tonnes de responsabilités. La vie d’adulte, c’est du sérieux. Assez sérieux pour se déconnecter de notre véritable nature. Jouer nous permet d’entrer dans le monde du possible, d’essayer, sans les conséquences de la “vraie vie”. Ça détend, ça dédramatise, ça fait fonctionner notre imagination. Sans pression. Et ceci est une part très importante du processus créatif.
Le processus de la création.
La création, c’est prendre quelque chose de non défini et le modeler selon une envie, une impression, une vision. La création commence par un besoin. Un questionnement, un défi, un problème, une envie. Le coeur nous envoie une impulsion première. Et en général, le mental nous envoie des questions: ‘Qu’est-ce que je peux faire avec ça?”, “Que dois-je faire?” “Qu’est-ce que je veux et ne veux pas faire avec tout ça?”. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans notre coeur se retrouve la carte routière de notre vie. Rien n’y est écrit d’avance, Notre coeur fonctionne comme un radar qui nous informe de ce qui est approprié pour nous, et de ce que nous devons accomplir, pour relever le défi qui se présente à nous. Il nous parle de nos propres défis aussi. Parfois ce sont des peurs qui montent, et l’on sent que nous devons les traverser, même si cela ne nous plait pas toujours. C’est dans le coeur que le germe apparaît. Par notre petite voix, notre ressenti physique. On l’appelle souvent intuition. Elle fonctionne très simplement. Et c’est un outil dont nous avons tous fait l’expérience à un moment ou l’autre de notre vie, que nous l’utilisions régulièrement ou pas.
Ensuite vient le rêve. Rêver, c’est un peu comme jouer. C’est se laisser aller dans notre imagination sans censure, sans limite ni obligation, se tremper totalement dans notre imaginaire. Ouvrir la porte à tous les possibles. Nous appelons aussi ça “visualiser”. Voir et ressentir cette réalité que l’on commence à créer,  avant même qu’elle ne se soit manifestée.
On doit savoir que cette partie du rêve est présente même quand n’est pas en train de visualiser consciemment. Quand on se met à paniquer, on est encore en train de rêver, se sont nos vieilles programmations qui réagissent. Par contre, cela met la table pour la suite. Et comme on n’est pas aux commandes, ça rend les choses plus difficiles. On se sent à la merci de l’extérieur, en n’étant pas conscient que nous sommes en train nous-même d’alimenter la possible catastrophe.
Ce qui est important avec la visualisation, c’est l’idée de nous laisser aller dans différentes directions pour explorer, et évidemment choisir. En restant branchés à notre intuition, notre “6e sens”, les choix deviennent plus faciles, plus clairs. Bien sûr il peut y avoir les peurs qui se montrent au même moment. De là l’importance de prendre les moments nécessaires pour calmer et comprendre le besoin qui se cache derrière la peur, et faire la part des choses. Ce qui nous permet d’en revenir à notre intuition, à notre sagesse intérieure. Nous nous programmons alors vers une avenue particulière et commençons à mettre en place l’énergie puis les actions appropriées qui manifesteront le résultat souhaité. Nous appelons cela émettre une intention.
Ensuite, c’est le temps de passer à l’action (structure et rituels) pour enclencher la prochaine étape sur la roue de la manifestation et commencer à obtenir des résultats concrets. On peut passer sa vie à rêver, si on ne fait pas les pas dans la matière pour concrétiser, rien n'arrivera. Sauf la frustration fort probablement grandissante, qui se montrera avec ses amies l’insécurité, la colère, le manque de confiance en soi et en la vie, etc. Pour changer les choses, il faut souvent changer sa manière de faire. Parfois certaines peurs se dépassent simplement en avançant, en agissant, en répétant le processus jusqu’à ce que notre nouvelle aptitude soit solide. D’autres peurs elles, peuvent avoir besoin de plus d’attention, de temps, de soins de guérison. Certaines de nos croyances, qui nous avaient servies par le passé, peuvent nous nuire maintenant en nous empêchant d’avancer. Mais ça aussi, ça s’accueille, ça se travaille, ça se guérit.
Et pour passer à l’action efficacement, rien de tel que de se faire un plan. Attention à ne pas tomber dans la rigidité et les expectatives irréalistes. On continue à visualiser, mais cette fois en découpant le projet en étapes, jusqu’à notre but. On agit, on avance.
Il importe de garder notre vision devant nos yeux, notre destination en tête, en vérifiant avec notre intuition si la pulsion qui nous porte est toujours présente, et réajuster au besoin. Ainsi, nous prenons de plus en plus conscience des conséquences de nos choix, nous observons si oui ou non, ce que l’on fait nous mène dans la direction souhaitée. Soyons flexibles par contre! Et gardons à l’esprit que la vie nous apporte ce que nous souhaitons de manière plus ou moins exacte par rapport à ce que l’on a souhaité au départ. La nuance est toujours importante. Tout n’est ni complètement noir ou blanc. Nous pouvons, devons même, réajuster le tir lorsque nécessaire. C’est ce que j’appelle “garder le cap”.
Finalement, “la traversée”. Nous devons accepter de réussir. Le décider profondément. C’est un point qui peut sembler aller de soi, mais ce n’est pas toujours le cas et c’est drôlement important d’en être conscient! Changer de direction lorsque nécessaire, mais en restant connecté sur notre but, parce qu’on l’a choisit consciemment. Parce que ce but est plus grand que nous. Parce que nous serons transformées par le chemin qui nous y a mené. Choisir et accepter de réussir, c’est se donner le droit de s’accomplir, se dépasser, réaliser ses rêves. Sentir profondément qu’on a le droit de manifester ce que l’on porte en nous-même. Et le manifester.
Donc: -Le besoin/le désir provoque l’intuition qui mène au rêve, puis à la structure et à l’action, ce qui nous pousse à développer des outils pour garder le cap et finalement, concrétiser notre but. Réussir. Se réaliser.
Créer, c’est interagir avec la réalité. Utiliser son pouvoir créatif consciemment, c’est aussi prendre la responsabilité de sa vie. Dans les prochains billets, nous plongerons en profondeur dans les diverses étapes du processus de création.
D’ici là, si tu le sens, partage nous ce qui monte en toi suite à la lecture de ceci. C’est quoi pour toi la créativité? Ça te sert à quoi? Comment l’utilises-tu dans ta vie? J’ai hâte de lire vos réponses!
Suggestion de lecture: Libérez votre créativité, de Julia Cameron
Illustration Nancy Isabelle Labrie, “Mon ami renard”,  Techniques mixtes sur papier et bois, 2016 DISPONIBLE. Pour me contacter, cliquez ici!
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nancyisabellelabrie · 3 years
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nancyisabellelabrie · 4 years
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La fibromyalgie et moi
(Vous trouverez des liens en cliquant sur les mots surlignés dans le texte)
On m’a demandé quelques fois de partager les outils que j’ai découverts pour améliorer ma condition, vivant depuis plusieurs années avec la fibromyalgie. Parce que ça va mieux, et de mieux en mieux en fait. Je suis personnellement convaincue qu’à moyen terme, je n’aurai plus aucun symptôme.
Je dois dire en commençant que lorsque j’ai reçu le diagnostic, ça n’a pas été une catastrophe pour moi. D’abord parce que, comme la grande majorité des gens, à par le nom, je ne connaissais rien de la fibromyalgie. Ensuite parce que je me sentais soulagée! Mes symptômes s’étaient franchement aggravés durant l’année précédente et de nouveaux s’étaient ajoutés durant les derniers mois, très intenses en plus. Après avoir passé de nombreux tests et radiographies, on ne trouvait rien et j’avais peur d’avoir à vivre avec quelque chose de très grave. Alors ce diagnostic est arrivé pour moi comme un grand soulagement.
Ce que je ne savais pas alors, c’est que mon médecin, avec qui j’avais une super belle relation de confiance, comme la majorité des médecins, ne savait pas quoi faire avec ça. Elle n’avait pas de solution pour guérir ma situation. Seulement des relaxants musculaires et des anti-inflammatoires pour soulager un peu. J’ai essayé, parce que je ne me pouvais plus des douleurs constantes et envahissantes. J’ai pris une dose de relaxant musculaire. Et j’ai été malade pendant presque deux jours. Et honnêtement, je ne me rappelle pas si mes muscles se sont relaxés. Ce dont je me rappelle c’est que j’ai eu des douleurs incroyables au ventre avec des allés-retours à la toilette durant une journée et demie. Mon corps ne voulait pas ça. J’ai donc décidé de choisir une autre route de guérison, avec un médecin super à l’écoute, mais sans solution concrètes.
Comme je suis têtue, et surtout comme j’avais la croyance profonde que j’allais rétablir l’équilibre dans mon corps, j’ai essayé beaucoup de choses.
D’abord, et ce, même avant d’avoir le diagnostic, j’ai reçu des soins en massothérapie et en osthéopatie. Beaucoup. Pendant plusieurs mois, je suis allée consulter à chaque semaine en alternance. Comme j’avais un budget très limité, j’ai trouvé des écoles qui offraient des cliniques étudiantes avec des soins de grande qualité et une supervision serrée. Pour moi, l’ostéopathie a été le plus efficace des deux. Par contre, ça ne faisait que soulager les symptômes temporairement. Ensuite, j’ai essayé de changer les choses par la bouffe. Je m’intéresse depuis longtemps à la nutrition alors j’étais enthousiaste face à cette exploration. J’ai essayé le sans sucre-produits laitiers-gluten. Pendant plusieurs mois. Pas vu de changements notables. Puis le cru, en majorité, et en cure. Pas de différence. Puis l’ayurveda. Et Le Whals protocol. Pas vraiment de changement. Tout ce processus qui s’est étendu sur 2 ans et demi ont résulté en une grande confusion face à la nourriture. J’en suis venue à perdre tout plaisir à me faire à manger et, comme la bouffe ça n’est pas une priorité dans mon emploi du temps, je me suis retrouvée avec un nouveau problème. Ça m’a pris plusieurs mois à régler ça, presqu’un an. J’en ai pris conscience en voyant que j’avais perdu beaucoup de poids, moi qui n’ai pas de surplus à éliminer disons.
Les choses ont commencées à changer, surtout intérieurement, après avoir reçu plusieurs soins en polarité, sur une année entière. Pour avoir une petite idée de ce qu’est la polarité, je t’invite à faire une recherche! ICI une vidéo d’une conférence de Daniel Éthier qui est un expert sur le sujet, ainsi qu’un témoignage de quelqu’un ayant reçu un soin. Quelque chose s’est passé en moi durant et suite à ces soins. Les choses avec lesquelles je n’étais pas confortable dans ma vie sont devenues intolérables. Je suis devenue de plus en plus sensible à ces choses, et doucement, je les ai éliminées/transformées une à une. Et tranquillement, certaines des douleurs, le “brain fog” et les fatigue ont diminuées. J’avais une piste ici. Mais bien sûr ça n’était pas une pilule magique.
Parallèlement, j’ai fait beaucoup de recherches à propos de l’anxiété d’abord, ce qui m’a menée à chercher à propos du déficit d’attention. Après une visite chez un psychiatre pour une évaluation à propos de l’asperger, pour ma fille la plus jeune et moi-même, ce psychiatre m’a proposé de continuer mes recherches mais du côté de la douance. Je n’ai pas eu de diagnostic officiel, n’ayant pas le budget à ce moment là. Mais ce conseil m’a amenée à comprendre une grande partie de moi-même. L’idée de la douance avait déjà été mentionnée, suite à mon arrivée à la maternelle, où je savais déjà lire, compter et écrire. La direction de l’école avait suggéré à ma mère de me faire “sauter” la première année pour être avec des enfants déjà à mon niveau, ce que ma mère a refusé. On n’a jamais reparlé de ça. Mais moi, en faisant mes recherches, en en parlant à mon médecin et en échangeant avec de nombreux “surdoués”, j’ai compris que c’était une partie des raisons pour lesquelles je vivais maintenant avec la fibromyalgie. Particulièrement parce qu’en très grande majorité, les gens vivant avec la douance vivent aussi avec l’hypersensibilité, ce sur quoi je reviendrai un peu plus loin. J’ai continué mon cheminement en cherchant toujours ce qui pourrait réparer ce dérèglement dans mon corps. En cours de route, pour un autre besoin, j’ai découvert l’hypnothérapie. Qu’elle découverte!! J’ai d’abord consulté en personne quelques fois, avec un hypnothérapeute devenu mon ami depuis. Je me suis vue commencer à changer de manière impressionnante. Des petits détails de mon quotidien qui se transformaient. Des choix que je faisais autrement. L’hypnothérapie, c’est l’art de transformer les croyances inconscientes que nous portons et qui nous nuisent, en quelque chose qui nous soutient. Suite à ces quelques soins (et depuis, je m’endors très souvent avec des vidéos d’hypnose pour traiter/libérer différentes choses), je suis entrée dans un 2 ans et demi ce qu’on appelle le “shadow work”. On pourrait dire que c’est un (souvent long) processus pour libérer et guérir les parties de nous qui sont blessées et ont créé ces patterns de pensées en nous qui nous font croire que nous sommes inadéquats. Bien sûr, ça n’est pas un processus très confortable. Aller fouiller dans un grenier plein de choses sales et laides ça n’est pas toujours une mince affaire! D’autant plus que l’on apprend à les ressentir, ces émotions qui étaient prises en nous. Personnellement, je suis têtue et volontaire, et j’ai choisi de faire ce chemin seule. Mais je suggère, si tu te sens appelée par ce travail intérieur, d’être accompagnée par quelqu’un de confiance. Parce que c’est parfois très déstabilisant. Ceci dit, plus on libère, plus les tensions internes diminuent. Et les symptômes aussi.
En chemin, j’ai aussi découvert la métaphysique appliquée. Une dame la pratiquant m’a donné un protocole à suivre, alors que j’en étais à une 4e journée au lit à cause d’une douleur en particulier. J’ai suivi ce protocole et le lendemain matin, la douleur avait disparue! Après 17 ans à vivre presqu’à tous les jours avec celle-ci, elle n’est jamais revenue. Par contre, je n’ai pas réussi à tout transformer avec cette technique. Mais je me suis libérée d’une partie du problème et ça m’a donné beaucoup d’espoir pour la suite! Il y a quelques mois, je suis entrée en contact avec un professeur de Myofasciology release. Je me suis mise à m’intéresser avec grand intérêt à cette technique qui libère les Fascias de traumatismes les ayant amenés à se durcir. Ayant reçu quelques soins spécifiquement pour travailler les fascias avec une des osthéopathes que j’avais consulté par le passé, qui avaient apporté beaucoup de soulagement, j’étais très intéressée à en savoir davantage. D’autant plus que j’étais convaincue que la fibromyalgie était causée par un dérèglement du système nerveux. Puis je suis tombée sur cet article qui m’a convaincue d’essayer. Ce que j’ai fait récemment. Je vous en reparle plus loin.
Entre-temps, en écoutant cet excellent documentaire nommé Sensitive, the untold story qui parle l’hypersensibilité. Honnêtement, jusqu’à ce moment de ma vie, je croyais que l’hypersensibilité, c’était seulement un qualificatif qu’on donnait aux gens “trop” sensibles, limite fatiguants...
Qu’elle révélation d’avoir regardé ce documentaire! J’ai compris que l’hypersensibilité vient d’une différence neurologique, et qu’entre 15 et 20% de la population vit avec cette particularité! Et surtout je m’y suis complètement reconnue! Cette grande révélation m’a amenée à comprendre mes réactions et surtout, à prendre soin de mon système nerveux très sensible, en étant à l’écoute des besoin de mon corps et de mes émotions, en m’attardant sur les signaux qu’ils m’envoient. Prévenir les moments de surcharges sensorielles en évitant de me mettre en situations qui pourraient les provoquer. Et lorsque ça arrive quand même, j’ai maintenant beaucoup plus de bienveillance envers moi-même, et je m’offre des moments et des outils pour revenir à la normale plus rapidement. J’en reparlerai régulièrement dans des billets futurs.
Autrement, cette découverte a ravivé mon intérêt pour les soins en myofasciology release. J’ai eu un premier rendez-vous il y a deux semaines. À ce moment-là, j’étais dans une période où les douleurs étaient assez intenses, suite à une rupture amoureuse qui s’est un peu étalée dans le temps. Comme à chaque moment de stress plus ou moins intense dans ma vie, les douleurs et la grande fatigue se sont manifestées. Le jour de mon premier soin, je dirais que la douleur était à 8 sur 10.
Les jours qui ont suivis ont été très intéressants à observer, bien que pas super confortables physiquement. Le lendemain de mon rendez-vous, j’ai senti un grand relâchement dans mon dos, là où je ressens particulièrement les douleurs avec plus d’intensité. Une grand relâchement, et une grande fatigue. L’espace entre mes omoplates était très douloureux durant quelques heures, puis cette douleur est complètement disparue depuis. Les deux semaines ont été une suite de “bouts” de douleurs se manifestant séparément (quand en général elles se présentaient toutes ensemble lors d’épisodes de douleur), d’abord en étant très présentes et intenses, puis en disparaissant. Toujours accompagnées d’émotions un peu envahissantes, avec des prises de conscience sur de vieilles croyances et façons de réagir, même des souvenirs de moments clés de ma vie. Aucune ne s’est représentée depuis. Je sens que ça travaille encore. Je vous en donnerai des nouvelles, j’ai mon deuxième rendez-vous demain. Jusqu’à présent, tout le processus m’apparaît très prometteur. Présentement je dirais que les douleurs sont à 1-2 sur 10, et la fatigue diminue. Par contre, durant les moments où mon corps relâche, je deviens très fatiguée et je dois aller dormir. À chacune des fois, depuis deux semaines, je me relève après une période plus ou moins longue de sommeil, et je me sens regaillardie, la douleur et la fatigue ayant presque disparue complètement, parfois au complet. Il importe de connaître ce qu’on appelle la “crise de guérison”, qui se manifeste très souvent quand notre corps se répare après un soin.
Tout n’est pas encore réglé. Par contre, ma qualité de vie s’est grandement améliorée durant les deux dernières années. Le “brain fog” est complètement disparu depuis un peu plus d’un an, ce qui a transformé en profondeur plusieurs aspects de ma vie. Par exemple, depuis une quinzaine d’années, moi qui auparavant était boulimique de lecture, je n’arrivais plus à me concentrer suffisamment et à avoir assez d’énergie pour lire un livre. Puis, il y a environ un an et demi, un livre m’a appelé, une biographie sur Carl Jung, et je l’ai lu au complet! Ça peut paraître n’être qu’un détail, mais ça change le quotidien. Être capable de travailler sur des projets complexes et à long terme par exemple. Ne plus chercher mes mots et le fil de ma pensée en parlant. C’est une immense victoire pour moi vers le retour à l’équilibre.
Ce que mon cheminement face à la fibromyalgie m’a appris, c’est que d’abord, je suis convaincue maintenant que cette condition est un symptôme d’un dérèglement du système nerveux. Et que ça, ça se travaille autant physiquement, que psychologiquement et émotivement. Énergétiquement aussi. De mon expérience, j’ai eu besoin de comprendre pour en venir à libérer. Les émotions difficiles et les conséquences physiques. Mes comportements répétitifs qui m’amenaient dans des périodes de douleurs. Les mauvais choix que j’ai fait dans ma vie et comment ne plus les reproduire. Etc.
La fibromyalgie, en général, ça arrive tranquillement (bien que parfois ça apparaisse presqu’instantanément après un grand choc, physique ou nerveux). C’est un processus. Et la guérison aussi. Je ne crois pas qu’il y ait une méthode toute définie et parfaite pour tout le monde. Le meilleur outil que j’ai développé avec le temps, c’est de prendre ma santé en charge et de voir les intervenants que je choisis d’aller consulter comme des partenaires vers le retour à la santé. Parce que je suis très à l’écoute de mon corps, et toujours motivée à trouver des solutions, je suis le chef d’orchestre de ma santé. Personne ne me connaît mieux que moi-même parce que moi je m’étudie en profondeur. Et je suis toujours à l’écoute de ce qu’on m’apporte comme solution. Par contre, avant d’essayer quelque chose, je m’informe à fond, et j’écoute toujours mon intuition, mon GPS intérieur. C’est parfois un long processus. Mais il est en accord avec qui je suis. J’ai confiance en mon corps et j’apprends à comprendre ses messages. Et je vais chercher l’aide quand j’en ressens le besoin.
Voilà. Maintenant j’aimerais beaucoup connaître ton histoire avec ta santé. Comment te sens tu face à elle? Qu’as tu trouvé qui t’aide vraiment à retrouver l’équilibre dans ton corps? As-tu des pistes intéressantes à partager? Moi ça m’intéresse!!
Sur ce, je te souhaite une magnifique journée!
Et je te laisse avec une de mes créations. Elle s’appelle “La blessée”. Ironiquement, quand je l’ai créée, je l’ai recommencée 3 fois parce qu’elle dégageait de la tristesse et j’étais mal à l’aise de partager ça. Elle a finit par gagner et elle m’a permis depuis d’explorer des émotions difficiles dans mon travail. D’ailleurs, créer et m’entourer de belles choses, ça aide beaucoup à mon bien-être et mon équilibre! J’en reparlerai pas mal ici dans les mois qui viennent...
Et si jamais cette image te fait vibrer, elle est disponible sur de magnifiques produits faits à Montréal, via ma boutique Art of where.
Grosse bise! Nancy Isabelle
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nancyisabellelabrie · 4 years
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Un matin de mars
Je libère. Beaucoup de vieilles croyances en moi. Je sais, ça paraît bizarre pour beaucoup de gens accaparés par leur quotidien de se donner de l’espace dans sa vie pour régler les bugs intérieurs. Ça commence à vraiment moins me déranger. Et c’est justement le sujet de mon billet du jour. Le regard de l’autre. Ça doit te parler aussi ce sujet, n’est-ce pas? Il y a quelques jours, j’ai prit conscience d’une petite phrase que ma mère m’a répétée tout au long de ma vie. Dans différentes situations. Des moments difficiles souvent. Ou lorsque je faisais des choses qu’elle ne comprenait pas. ...”Ma pauvre tite fille...” Ma pauvre tite fille. C’est particulier hein, mais quand cette phrase m’est venue à l’esprit, je me suis mise à la ressentir dans mon corps. Des tensions importantes dans la nuque, qui descendait entre les omoplates. Et tout d’un coup se sont mises à remonter différentes occasions où je me suis sentie comme une pauvre tite fille. Avec ces mêmes douleurs, ces mêmes tensions. Et j’ai vu que c’était souvent des situations qui pouvaient ressembler avec d’autres vécues avec ma mère. Les fois où j’étais une pauvre tite fille parce que je l’avais déçue. D’autres fois parce que je vivais des relations difficiles avec les papas de mes filles. Toutes les fois où elle m’a prêté de l’argent. Ou presque. D’une situation à l’autre ça n’était pas nécessairement le même genre de pauvre tite fille. Parfois c’était parce qu’elle était fâchée. D’autres fois parce qu’elle était découragée. Ou alors qu’elle me voyait sans ressource et que ça l’inquiétait. Je sais que ça n’était jamais dans un but malveillant. Je n’ai aucune colère envers ma mère, ça c’est digéré déjà.
Je dirais que le dénominateur commun à chacune de ces occasions était de me voir comme quelqu’un d’inadéquat qui ne savait pas prendre soin d’elle même. Parce qu’elle ne me comprenait pas. Et ça c’est la réalité, et c’est correct. Et c’était son regard à elle. Ça s’est compliqué quand j’ai accepté son regard comme ma réalité.
Maintenant les prises de conscience qui montent sont au niveau de la programmation que cela a fait en moi. Dans MON inconscient. Quand on est dans le “shadow work” (désolée je ne connais pas le terme approprié en français), on finit par voir ces programmations qui se sont intégrées en nous, par des événements qui nous ont laissé des croyances toxiques face à nous même. Il arrive des situations avec des gens importants dans nos vies, peu importe pour qu’elles raisons, nous marquent d’une manière qu’on ne se voit plus de la même manière après. C’est génial quand on est marqué par de belles affaires. Ça se complique quand c’est négatif et douloureux.
Sans même qu’on s’en rende compte, on change. Parce que maintenant il est écrit en nous qu’à quelque part qu’on est une mauvaise personne. Et encore une fois sans qu’on s’en rende compte, on portera ce masque dans des situations qui nous ramèneront à la sensation de la blessure première. Je suis allée toucher à un de ces masques ces derniers jours, une de ces blessures. Cette blessure là. La pauvre petite fille. Plus je la regarde, plus j’observe les sensations qui me traversent parce qu’elle se montrent présentement, plus je m’en désidentifie. Je prends de la distance et je vois ce qui m’appartient ou non. La croyance au départ vient de ce que j’ai vécu avec ma mère. Mais si je creuse plus loin, en fait ce qui s’est enregistré en moi vient de ce que moi j’ai vécu. Ce que j’ai ressenti et pensé de la situation. Et c’est cet aspect qui me dirige par la suite. Donc d’un côté ou de l’autre, ça n’est pas la “faute” de qui que ce soit. Ma mère a agit d’une certaine manière. Et moi je l’ai enregistré d’une certaine façon.
Une fois ceci compris, maintenant la responsabilité de transformer ça me revient. Parce que j’en ai conscience, je vois ce genre de réactions qui montent en moi dans certaines situations particulières. Ça n’est pas parce que j’ai compris ce bout là que ma réaction disparaît comme par magie. Avec les années de pratique, c’est devenu un automatisme. Alors je dois accepter de me reprogrammer autrement. Un pas à la fois. Avec beaucoup de bienveillance envers moi-même dans le processus. Accepter que je ne réussi pas à chaque fois. Comprendre que d’autres blessures peuvent être touchées aussi. Avoir des journées meilleures que d’autres. Faire confiance au processus, et avancer. et finalement voir que j’ai changée. J’ai compris que je me suis créé ça à répétition dans ma vie, des situations où j’ai pris le rôle de pauvre tite fille. Mais la réalité est que je ne suis pas pauvre, au contraire! Et je ne suis plus une petite fille! Je comprends que j’ai cru être une victime sans ressources à de très nombreuses occasions dans ma vie. Mais là j’ai aussi compris que je le faisais parce que j’y croyais. Il sera intéressant de voir la suite maintenant que je n’y crois plus... Et toi, qu’est-ce que cette idée de croyances négatives face à toi-même te fait ressentir?
“Laissez chanter votre coeur” Nancy isabelle Labrie Aquarelle, pastel sec et crayon de bois sur papier, 2007 Cette illustration vous fait vibrer? Peut-être aimeriez-vous qu’elle vous accompagne dans vos moment d’écriture?https://artofwhere.com/fr/artistes/mandala-medicina/livres/carnet/2796534
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nancyisabellelabrie · 4 years
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Crystal shapes 🤍
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nancyisabellelabrie · 4 years
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nancyisabellelabrie · 4 years
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nancyisabellelabrie · 4 years
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Apparaître.
Je peux avoir été bien intentionnée même quand quelqu’un est fâché, insulté, outré, déçu de mes comportements.  Je peux imposer mes limites même si j’aime profondément une personne. Je peux changer d’idée même si c’est dérangeant pour certains. Je peux être une bonne personne même si quelqu’un croit le contraire. Je peux m’accepter même si je me suis trompée. Je peux refuser même si ça fait de la peine à quelqu’un. Je peux reconnaître, accepter et prendre la responsabilité de mes erreurs s’en m’en rendre coupable. Je peux être surchargée émotivement/sensoriellement même si les gens autour de moi ne comprennent pas pourquoi. Même s’ils réagissent mal.
Je peux aimer vraiment la compagnie des gens même si je préfère être seule, parce que j’en ai besoin. Je peux m’ajuster en me respectant même si on s’attendait de moi que je comprenne du premier coup, que ça provoque des réactions désagréable.
Je peux décevoir fâcher peiner certaines personnes, dans certaines occasions, et m’aimer complètement.                                                                                                        
Je n’ai pas de pouvoir sur les perceptions, émotions, blessures, croyances des autres. Parfois, même avec les meilleures intentions et le plus grand soin, ça tourne en catastrophe.
Je respire. Je me donne le droit d’être moi.
Je respire. Je prends ma place dans mon espace.
“Apparaître” Acrylique sur bois, 8 X 10 po Disponible. Vous trouverez également cette oeuvre imprimée sur de magnifiques produits dans ma boutique Redbubble par ici!
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#hypersensibilite #shadowwork #amourdesoi #estime de soi #acceptation #creersavie
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nancyisabellelabrie · 4 years
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Lupine flower magic during midnight summer in Iceland [OC] [1600x1134] IG: @joseramosphotography - Author: joseramosphotography on reddit
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nancyisabellelabrie · 4 years
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By: Van.Camp53
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nancyisabellelabrie · 4 years
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