Tumgik
noemiemouna · 2 months
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Violentes nuits blanches. Une douleur brisante, amitiés insuffisantes, le sang ou le cœur, aucune relation ne t'a privilégiée. Douleur fulgurante. On a tout ignoré. Honte à moi, d'avoir minimisé, d'avoir laissé couler. Je n'ai pas su voir ton coeur saigner. Et aujourd'hui les traits sur ton poignet, sur tes cuisses, le bout des doigts usés. La peur et le dégoût cachés sous tes manches. Ton petit corps tout abîmé. Des rêves et des illusions dans une fumée éthérée. L'herbe plus verte ailleurs et la peur , l'amour et le soulagement à travers une plante sacrée. Lame de rasoir, compas, ciseaux pour t'exprimer. Des feuilles en éventail pour mieux t'évader. L'abandon de tout, de toi et des autres pour mieux respirer.. Je suis tellement désolé, que tu ais crue ne pas être aimée. Qu'il ai fallut tailler ta chaire pour la sentir raisonner. Je suis tellement désolée de ne pas t'avoir assez entourée. Mais on est là aujourd'hui. Survivante tu es. Battante. Le glas sonne, la vérité résonne. Aucune folie dans ton esprit. Aucun mensonge, certainement plus de non dits. Les autres à l'Ouest, et nous, Cap sur le Nord. On va crier haut et fort ta souffrance. On va se battre haut et fort pour ta reconnaissance. Filleule adorée. Je suis si fière de te voir survivre et grandir. Je suis si fière de t'aimer. Et je me met à genou, aujourd'hui, pour t'aider à te relever. Je t'agrippe, je me cramponne. C'est un peu tard mais pas trop. Je ne veux plus te laisser tomber. Filleule adorée, princesse en basket, enfant chérie, femme à en devenir, mon foyer et ma vertu sont à toi. C'est promis je ne te laisserais plus jamais tomber.
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noemiemouna · 2 months
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Une journée vivante.
Se réveiller. Petit baisers, petits bras, petits câlins, petite maman. Petite marraine. "Mater".
Pas trop prendre le temps. Un médicament. Toujours le même. Café rapide. En rupture mais on fera avec. Le parfum de la lessive. Le bruit de la machine.
Attendre et travailler. La déception face à l'absence. L'épanouissement dans ces échanges. Se sentir utile.
Aimer. Écouter. Cuisiner. Petite main sur le sein, une sieste , un bon livre. Une histoire d'amour et de ville hantée. C'est toujours les bons qui l'emportent entre ces pages. Se relever.
La patience. Des amis. Des fleurs. Quelques sourires. Beaucoup de souvenirs. Une chaîne de cœur. Encore des petites fleurs. Mamie qui voit plus clair. La littérature qui s'échappe. Les mots qui s'enfuient. Le monde qui se filtre et se noircit. La réalité. Existentielle. La peur.
L'amour encore. La mort. La famille. Les amis. Des larmes. Du courage. Un papa étoile. Un ami, un frère, Un père. Qui repose. Là, devant nous. L'attente. Le manque. Les doutes. La force d'un câlin à plusieurs. Les larmes qu'on laisse couler. L'humilité. La sincérité. Quelques blagues pour une atmosphère plus légère. Faire monter tout le monde sur mon ptit nuage blanc. Tenir.
Puis la colère. Soudainement. Tellement de colère. Du dégoût peut être. Ma peur. Ma fatigue. Un tsunami. Moi, qui ne suffit plus. Qui ne suis plus assez bonne. Assez forte. C'est ça. C'était une journée difficile .
Tellement difficile.
Ca ira mieux demain.
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noemiemouna · 2 months
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Et t'es là. A me faire l'amour. A me jeter des sorts tout doux. Puis tu viens tout corrompre..
Cest de la magie noir dans le cœur. Un regard mauvais. La vie qui saoule. La routine qui galère.
Cest tout ceux qui vantent une vie parfaite, alors qu'en vrai on a tous trop de tâches à faire.
On passe du rire aux larmes. On sait plus ce qui nous va, ni ce qui va.
Je suis là à caresser tes bras, à t'attendre un peu trop longtemps parfois. J'essaie de parler. De comprendre. C'est quoi ces mots et c'est quoi tes maux.
Puis c'est une raclée que je me prends. Une pluie diluvienne sur la tête. Le ciel qui s'effondre et mon reste de cœur qui se fissure un peu plus.
Parceque je le vois. Ton regard ne m'aime plus. Ne me cherche plus. Parceque tu le dis, c'est tous ce qui ne vas pas que tu aperçois quand tu me vois. Je ne te suffit plus. Je ne suffit plus. On ne suffit pas.
Le cœur en miette je tiens la journée à bout de bras. Le sein palpitant , l'âme qui dansent sur des vagues. J'ai le mal de mer dès le réveil.
Je veux croire en nous, croire en toi, mais je ne crois même plus en moi. C'est un combat de tous les jours que d'aimer sans façon. C'est un combat de tous les jours que de pouvoir aimer sans concession..
Le cœur a la dérive, j'essaie de comprendre. Peut être que je force un peu trop, peut être qu'il est trop tard. Je sais juste que tout n'est plus excusable.
Le cœur tout cassé, comme avancer sur du verre brisé. Je suis là, toute écorchée. Moi et mes valeurs à la con. Moi et ma liberté. Moi, avec mes chimeres et ma fragilité. Ma sensibilité et mon excès d'humanité. Mes concessions et mes envies. Tout ça c'est là, étalé au milieu de tout ce bordel.
Je suis là, et je ne te suffit pas.
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noemiemouna · 3 months
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Je veux que tu puisses exister à 100 %
Je me fiche des politiques. Des combats. Des cœurs qui battent et des poings qui se cognent. Je vois juste tous les enfants du monde. Je vois des hommes sans amour. Je vois des enfants qui saignent. Et je suis là, face à ma chaire. Tu es libre. Tu es beau. Tu es fort. Tu incarnes et incarneras tout ce que tu voudras. On en est là. Porte les couleurs que tu veux face au monde. Prie pour la paix mais prépare toi à la guerre. Saisie chaque mains qui se tend et donne tout autant. Parce que je veux que tu vives. A 100%. Je ne veux pas que tu vives simplement. Que tu te contentes de règles et de cadres. De limites diverses pour des regards. Que tu t'arrêtes aux frontières qu'un autre aura créer en ton nom. Je veux te voir sauter chaque barrières, danser face au diable comme si tu lui crachais au visage. Je veux te voir prier pour la paix mais aimer comme jamais personne n'aura pu aimer.. Même si tu te bats pour ca. Qui tu veux, où tu veux, comme tu veux. Je veux te voir tracer des routes sur des sentiers perdus. Te voir vivre et te voir EXISTER à 100%. Je veux tellement ce monde libre pour toi... Est-ce de la folie ?
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noemiemouna · 5 months
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"J'avais peur:
Peur de la beauté et de la laideur.
Peur d'être aimé et de ne pas l'être.
Peur de vivre et peur de mourir.
Tellement peur du soleil que je ne parvenais pas à ouvrir les yeux le matin.
Et tellement peur de la nuit que je ne pouvais pas les fermer le soir pour m'endormir;
J'avais peur."
(Frederick Exley. "A l'épreuve de la faim. : journal d'une île froide." )
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noemiemouna · 5 months
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Le sourire sincère mais la douleur présente. J'ai du mal à trouver ma place, j'ai l'impression d'errer sur un nuage. Je ne suis plus rationnelle, je me suis déjà trop brûlée les ailes. Ces sentiments qui dégueulent de partout, ca m'inonde le cœur et ca pollue mon eau. Le regard des autres m'a tellement fragilisé, que j'arrive même plus à regarder avec mes propres yeux. À la recherche d'un nouveau lieu, d'un endroit où partager ces sentiments.. Sans m'asphyxier ni culpabiliser. Je nage dans le vent, je patauge et je laisse couler. Le temps défile et je commence à fuir.. ces sentiments, le passé et parfois même le présent... C'est pas une simple histoire d'égo. J'ai même plus la force de sortir les crocs. De me battre pour une amitié quand j'ai ce sentiment qui me donne l'impression d'avoir juste été piétinée.. Ou oubliée.
C'est peut être mon passé, ma douleur et ma peine que les autres fuient, cette solitude que je m'impose ou encore mon mal 6etre de petite fille, c'est peut être pour ca que je me sens coupable de me sentir seule, de ne plus me battre, c'est peut être pour ca que je ne me sens plus capable. Je ne fais même plus de promesses, de peur de décevoir ou de devoir juste disparaître. Je me sens incapable de tout ce qui à trait aux sentiments. Je suis juste bloquée en pleine tempête, à errer sur ce nuage blanc. Je regarde au loin passer les comètes. Suis-je vraiment honnête ou juste méprisable. Une mauvaise valse en plein bad trip mais comment faire... C'est rien d'autre que des mauvais sentiments. Faut le dire entre la corde, les portes closes, le cœur en miette et l'abandon. Le rejet et le dégoût. Il n y a parfois plus grand chose qui reste. C'est du pétrole au bord de l'océan. Ca contamine tout mes sentiments... c'est mon abandon de moi même après celui reçu des autres... Ç'est ma maison, mon foyer, un tout petit refuge, qui parfois ne suffit plus. Il y a eu des vipères, des jeux d'interprétation. Des mains tendues croquées à pleines dents. De la famille qui contourne pour éviter le contact et les baisers , des silences, des on-dits et des non-dits, des poignets de mains qu'on m'a refusé. L'incertitude qui m'a gagné, ca rend fou. Les crises qu'il a fallu contrôler.. Ca rend fou. La douleur pour en stopper une autre et les sourires qu'on doit quand même faire. A force de prétendre, de laisser faire. De saluer sans retour et d'aimer en silence et dans l'absence... J'ai laissé le temps passer, j'ai laissé couler par peur de déranger et me voilà. Des échecs en plus et des barrières ajoutées.. J'ai même plus envie de bouger. Je ne peux même plus tourner certaines pages, trop occupée à essayer d'écrire un nouveau livre. A me battre contre ces sentiments ailleurs, là où j'ai une petite place.. J'écris un nouveau livre, un nouveau roman. Une belle histoire pour ce petit soleil qui est dépendant... J'agrandis mon nuage blanc, sans chercher à le quitter, parce que putain, je ne suis même plus ma propre priorité. Alors les autres... Mais voilà, je feins difficilement l'indifférence.. Je refais la course à mes angoisses. Je sers les dents mais finalement.. Même si j'attends rien ne passe. Je peux pas fuir le vent. J'ai peur qu'on me repousse et je n'ai plus autant de cran. Faire comme si rien ne me touche.. là où je pense ne plus avoir de place. Brûler mon essence, calciner mon espérance et mes amitiés. Par peur de la déception ou du rejet. Il en faut du cran, pour ne pas se faire éclabousser par tout ces sentiments... Je reste donc bloquée, loin de tout, loin de nous, loin de vous, sous l'averse et sur mon putain de nuage blanc.
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noemiemouna · 6 months
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C'est difficile.
Se sentir soulagée quand on est seule. Éloignée. Dispersée.
J'aime l'odeur de la mousse. Le froid du matin. La rosée. La buée. Une bougie aux fruits rouges. Le silence lourd et pesant la nuit. Le ronronnement du compteur électrique. Ma seule compagnie. Le couloir éteint. Un livre ouvert sur les genoux et parfois la cheminée qui fume.
Mais comme je déteste mes émotions. Cette palette incontrôlable. Ces couleurs qui éclaboussent le tableau. Ma vision. Me troublent et me perdent.
Comme je déteste l'amertume. Mais face aux mauvaises langues, à la jalousie, au doute des autres, à leurs colères.. et confrontée à ma propre naïveté... Je fais comment pour ne pas aimer?
Je m'isole. Par peur de détester. Parceque c'est épuisant d'être en colère. D'être blessée...
Je m'isole et je voyage sans vraiment bouger.. parce que c'est épuisant d'écouter. De subir. De répondre. De contrôler chaque mot et chaque geste. D'avoir peur d'en dire trop. De vouloir se rebeller mais finalement devoir se conformer.
Ah c'est épuisant. De peindre en noir et blanc ce qu'on voit aux couleurs de l'arc en ciel.
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noemiemouna · 7 months
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Ça pique. Petite douleur vives et camouflée. Pour contrôler la peine et l'angoisse. La peur et le dégoût.
Le courage du désespéré. C'est provoquer une souffrance pour en contrôler ou supporter une autre.
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noemiemouna · 7 months
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Je cède de plus en plus fréquemment.
Face aux cris, l'amertume. Face aux silences et aux angoisses.
Quand je dois concentrer tout mon essentiel sur une petite paire de mains.
Quand je dois me battre pour que ça fonctionne.
Je ne sais plus comment tenir face à ce qui peut s'effondrer autour de moi.
Le temps passe aussi vite. Et je ne peux pas courir derrière chacun quand je fais de mon mieux pour tenir une toute petite main. Quand toute ma force est concentré sur mon foyer. Quand toute mon énergie est concentré sur un seul endroit.
À tout moment je sens que tout peut se briser. Alors je privilégie mon sein, ma chaire, mon âme et mon cœur.
Je laisse le temps défiler pour les autres avec l'espoir d'être pardonnée.
Je laisse le temps défiler pour les autres en priant pour tenir le coups pour l'horloge de mon propre foyer.
Je manque des trains. Je monte en marche quand je peux. Je propose ou profite d'opportunités. Mais je ne me bats plus que pour rester debout. Je ne me bat plus que pour mon petit rayon de soleil à moi.
Mon égoïsme nouveau. Ma lumière dans mes ténèbres.
Mon cœur face aux chimères.
Puis voilà que je cède. Mon petit soleil rayonne mais ma lumière faiblit. Quand il ne peut pas regarder. Quand mon foyer est vide. Quand la solitude pèse sans prévenir.
Quand les autres me rattrapent. Le temps qui passe, l'amertume et les regrets de chacun.
Quand quelque chose que je ne contrôle pas surgit. Quand une douleur est trop vive ou une angoisse trop forte.
Je cède.
À mes chimères. A ce petit démon en moi.
Je crie. Je pleure. Mais j'ai honte de demander de l'aide. A nouveau. J'ai honte de céder. De ne pas tenir cette promesse.
De laisser ces idées noires se réveiller. Comme un monstre sous le lit, sorti d'un profond sommeil.
Le dégoût de moi même. La peur des autres et du ciel. La fatigue et mon petit soleil qui m'éblouit. Quand la lumière de mon foyer ne me suffit plus. Quand la chaleur de la cheminée n'empêche plus les frissons..
Quand je culpabilise juste de pouvoir respirer là où d'autres ne le peuvent plus. Quand mon propre reflet gras et noirci m'écœure. Quand les plis de ma peau me répugne.
Quand la haine et la colère des autres m'atteint trop.
Quand je ne contrôle ni le temps ni la douleur. Ni la tristesse et ni le deuil.
Quand je n'arrive plus à faire semblant mais que pleurer et crier ne suffit pas à les faire reculer..
Je frappe. Je me débat. Comme une possédée qu'on a enchaînée. Je frappe l'air. Les murs. Les bris de verre. Je marche pieds nus. Je me dévêtis. Je sers les poings. Assise sur le carrelage froid de la salle de bain. Je lutte.
Je veux évacuer ça. Je veux que la douleur cesse.
Petit soleil va bientôt rentrer. Et je veux retrouver ma force. Sa force.
Le reste ne compte plus. Mais je veux que ça cesse.
C'est là. C'est lourd. C'est profond. C'est tout au fond de moi et je sais pas comment faire pour ne pas le laisser m'engloutir.
Des années que je lutte. Que je me bats. Que je choisis le sommeil ou l'isolement plutôt que ça.
Et c'est là quand même.
Alors je cède. Je ne lutte plus. Je vide tout. J'exalte après la peine. La honte et le dégoût de moi même.
Je coupe.
Je frappe.
Et aujourd'hui je brûle.
Une partie lisse de mon corps reçoit la douleur qui va soulager mon âme.
C'est soudain. Vif. Effrayant. Puis plus rien. Le vide. Comme une cigarette après un mois d'abstinence. Un cachet après une migraine de plusieurs jours. Un chocolat chaud après une journée sous la neige, les mains gelées.
Je tremble d'appréhension. De douleur. De peur. Beaucoup de peur. Puis le vide.
Juste l'envie de dormir. Quelques heures.
"Une douleur sans fièvre, vide, sombre, morne,
Une douleur étouffée, engourdie, sans élan,
Qui ne trouve point d'issue naturelle ni de soulagement,
Dans les paroles, les soupirs, les larmes. "
Puis le soulagement. Échanger une souffrance contre une autre..
Je n'ose plus demander de l'aide. Je n'ose plus me confronter à mes erreurs ou à mes peurs. Je n'ose plus éteindre la lumière quand je suis seule. Je n'ose plus me confronter à la déception des autres. A leurs regards appuyés. Au sentiment de chercher l'amour et l'approbation.
J'échange une souffrance contre une autre. Et avant de fermer les yeux quelques minutes, quelques heures. J'écris pour vider cette culpabilité. Comme une ultime trace de ma douleur. De la panique. Je dépose ce que j'ai sur le cœur. Une ultime trace de mon acte.
Comme aux alcooliques anonymes.
Jour 0 depuis la douleur.
On recommence à zéro.
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noemiemouna · 8 months
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Elles n'ont pas reculées face à ma bienveillance. En quelques minutes, quelques cris, quelques mots, tout s'est cassé. Un verre, mon coeur, le mur, ma main, mon âme, le sourire de mon petit soleil.. Cette douleur dans la poitrine. Les échos du passé qui heurtent mes pensées, obstruent mon ouïe et me plonge dans la folie. A quel point je regrette. D'avoir nourrit mon petit démon. A quel point je regrette d'avoir laissé la colère, le dégoût, la fatigue et l'amertume des uns, la haine, et les colères des autres m'atteindre. A quel point j'ai mal, des bleus sur les mains, des coups de griffes sur le coeur... Le coeur et le corps qui gonflent. Ces dernières semaines ponctuées de cris, de larmes et de doutes. Les insomnies pour mieux me retrouver, ne suffisent plus. La chaleur des bras et le calme des baisers me manquent. Je me sens mal aimée, pleine de regret, je n'ai plus assez de force pour tout donner.. Ces idées noires reviennent, comme une vague, au moindre éclat de désespoir, cette noirceur qui surgie.. Elle vient des profondeurs de mon coeur, c'est la colère des uns, les violences des autres, qui viennent la provoquer. Ca titille, au jour le jour, quand je crie stop sans être écouté, c'est là, qu'elle surgit. Et j'agis. Au delà de ma pensée. Je crie, je frappe, je me débat contre moi même. Je lutte pour renvoyer ce monstre de dégoût et de violence dans sa nuit, avant qu'il n'atteigne mon petit soleil.. Pourtant à quel point c'est facile... De crier plutôt que chanter. A quel point c'est facile, de cogner plutôt que de caresser.. A quel point c'est facile de détester plutôt qu'aimer... A quel point c'est épuisant, de vouloir le dompter.... Pardonne moi cet écart. Pardonne moi ce cauchemars que j'ai vécu éveillée. Il n'y a pas pire que se confronter à ses chimères, à travers les yeux de son petit soleil... En ce moment, les rêves ne suffisent plus à écouler la haine. Le sucre ne suffit plus à étouffer ma peine. Et il n'y a plus d'infusion suffisante pour calmer mon âme au clair de lune... Si l'on s'entourait d'amour, de baisers. Si l'on pouvait vivre de chaleur, sans avoir à penser... Est-ce que ça suffirait ? C'était juste quelques minutes... D'égarement et d'épuisement. Mais en un instant, j'étais là, debout. Transformée en ce que je redoutait le plus. Du bruit blanc dans les oreilles, je voulais le silence et je n'ai eu que des cris.. Et cette fois, ce n'est pas un calin qui a pu me ramener. Il a fallut la douleur et un appel à l'aide, pour m'apaiser. Des semaines à fuir l'amertume. Ce goût amer et ce poids dans le poitrine... Pour céder.. Un câlin tiède, baigné de larmes, sur le sol froid de la salle de bain. Une petite main ensoleillée, fatiguée, contre mon sein. Pour colmater les fissures de mon âme. A quel point je me déteste parfois...
#m
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noemiemouna · 9 months
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Les idées noires. Elles fusent parfois. Souvent la nuit, quand les ombres viennent hanter mon cœur. Mon âme.
Même avec mon soleil niché au creux de mes bras. Même niché dans une douce couverture, face au feu de la cheminée...
Elles vont et viennent. Pesantes. Même le contact et la tendresse ne les font plus reculer. Je m'isole. Dans l'espoir de mieux les supporter.
Des cauchemars qui me hantent. La colère. L'incompréhension. L'amertume que je rejette au plein jour et qui revient quand je baisse la garde.
Le dégoût des autres. La peur du dégoût de moi même.
La douleur. Le deuil. Le cœur en peine. Les souvenirs. L'odeur du tabac et du cuir.
Le bruit d'un moteur. Un aboiement.
Une chanson. Un rire parfois.. tant de chose qui peuvent me rappeler l'absence. Le vide. Les traumatismes enfouis. Le besoin de se sentir aimer sans avoir le temps de s'arrêter pour recevoir.
Courir et toujours donner.
Parfois le rejet. Une caresse qui se transforme en foudre. Un baiser qui donne illusion.
Parfois l'envie de plus. D'empoigner la chair. De brûler d'amour et de folie. De sentir la chaleur et d'écouter un autre cœur battre. De rêver éveiller.
Quand cette course s'arrête. Quand je souffle. L'épuisement et la peine me prennent violemment. M'etreignent et chassent le sommeil...
Le marchand de sable ne peut rien contre monsieur cauchemars.
Le père Noël et monsieur Lapin ne peuvent pas lutter.. contre les mauvais rêves, les angoisses d'une petite fille perdue. Abandonnée. Contre les douleurs physiques et mentales d'une maman. La solitude d'une femme. Contre les violences qu'à subit la jeune fille en moi.
Chaque facette de mon être à déjà été cassée ou fissurée au moins une fois. Et le froid passe. Comme ça. Au moindre courant d'air il s'infiltre à travers ces sillons. Et les chimères du passé en profitent pour s'engouffrer..
Dans mon cœur c'est la paix. Dans ma tête, c'est la jungle..
On refait le monde. En reformule les sortilèges. On change la décoration. On modifie les habitudes. On adaptes les traditions.
Mais c'est là quand même.. la peur de la déception. L'envie d'être aimée plus fort. L'incompréhension. Les silences et les non dits...
La fatigue.
Mais pour ne pas voir les autres se perdre ou fuir cette jungle, on s'oublie. On met de côté.
On chante. On ignore ce petit démon en nous. Cette sensibilité qui donne envie de se noyer dans le silence. De se baigner dans le vide.
Quand le soleil se lève. Je vais bien. Un autre jour commence. Une autre opportunité de vivre et d'avancer. Une nouvelle partition à écrire.
Et j'essaie. De mon mieux. D'écrire.
J'ai rêvé. Et parfois je veux pas que la nuit s'achève.
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noemiemouna · 1 year
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J'aime étreindre mon petit soleil. Il est bruyant. C'est un feu vif et joyeux. Dynamique et dangereux. Mon petit soleil n'a peur de rien. C'est un renard. Toujours pressé, malin et coquin. Il peint des arc-en-ciel à coups de clés sur la vitre. Casse parfois les pieds et danse au son de toutes les musiques. Il chantonne beaucoup, même quand il pleut. Il saute de très haut, et rebondis aussitôt sur ses pieds. Il est agile mais pas toujours gracieux. Un vrai funambule. Le voilà qui jongle. Ce petit clown n'a pas besoin de costumes, pour communiquer les rires. Il est comme un feu d'artifice en pleine tempête. Un millier d'éclats et de paillettes sur une toile toute sombre. Mon petit soleil rayonne si fort, qu'il créé le bonheur pour tous. Il brille si intensément, qu'il créé un empire nouveau. L'empire des sourires. Un endroit merveilleux, bruyant, fatigant mais plein de jeux et d'amour. Quelques enfantises et des cailloux dans le fond des poches. Des dizaines de bobos et autant de bisous magiques. De la meringue. Des crocodiles qui partent en guerre. Beaucoup de gâteau. Des kilos de raisins et quelques myrtilles. Mon petit soleil est plein de sucre. Il est gourmand de friandises et de câlins. Que j'aime le regarder briller de jour en jour. Que j'aime le laisser m'éblouir tous les jours. Que j'aime le regarder nous faire grandir.
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noemiemouna · 1 year
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Mon premier anniversaire sans toi est passé. Quel manque.. beaucoup de folie. Peu de sommeil. Beaucoup de larmes.
Je suis un peu comme toi papa. J'ai peur de ne pas être assez ou suffisamment aimée..
De ne jamais faire les choses comme il faut..
Personne n'a rit passé 20h35, en me disant " je t'ai pas oublié mais j'attendais pile l'heure de ta naissance pour te le souhaiter".
Je t'aime papa. Tellement. J'ai tout de même passé un bon week end. Il y a eu beaucoup de larmes sous couvert de rires, de fleurs, un brunch au soleil, la brise du vent, des tresses dans mes cheveux, les rires de mon petit, des mains enlacées, des bêtises et quelques amis.
Beaucoup d'angoisses mais je ne me suis pas laissé submergée.
Je suis passé te voir. Tard le soir. Nous avons trouvé le courage. Sous prétexte de voir les fleurs. Nous sommes venus voir ta dernière demeure.
C'était ma fête mais d'une certaine manière c'était aussi la tienne.
Je n'ai pas pleuré. J'ai su apprécié la beauté de tout ce qui t'entoure maintenant. Cette bougie allumée. Et ces couleurs vives autour.
Mais papa... comme tu m'as manqué et comme tu me manques encore..
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noemiemouna · 1 year
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“ Mais dis, papa, La vie c'est quoi? Petite, tu vois, La vie, c'est un peu de tout ça, mais surtout c'est toi. C'est toi... C'est quoi le remord? C'est un fantôme qui flâne. Et la routine? Les envies qui se fânent. C'est quoi l'essentiel? C'est de toujours y croire. Et un souvenir? Un dessin sur la mémoire. C'est quoi un sourire? C'est du vent dans les voiles. Et la poésie? Une épuisette à étoiles.” [...]  Ah ! On y est. Mon premier anniversaire sans toi. Sans mon papa. Le même mois, la fête des pères. Celle où je t’annonçais ma grossesse..  Cette première fête des grand-père que tu n’as d’ailleurs jamais pu fêter.. Papa. Toi qui ne voyait plus le bonheur. Qui oubliait ces moments précieux...  Ce soir, à 20h, tu ne seras pas là pour me souhaiter la vie. Pour mes 28 ans.  C’est important pour moi. Cette petite tradition que tu avais. Tu ne me souhaitais jamais mon anniversaire plus tôt. Et j’ai même cru plus d’une fois que tu l’avais oublié. Mais non. C’était comme ça. Je n’étais pas née plus tôt dans la journée, alors il fallait célébrer l’heure exacte de ma naissance, pas seulement le jour.  Tu me manques mon papou, mon daddy.. J’ai tellement de larmes et d’appréhension aujourd’hui même si j’essaie de célébrer la vie... Merci pour tous les dessins sur ma mémoire ♥ Et tous les sourires dans le vent ♥  “ Et c'est quoi le bonheur? C'est maintenant ou jamais.” Je vais essayer de m’accrocher à tes sourires, même s’il n’y en aura plus. A nos fou rires et à nos souvenirs. Je t’aime et j’espère que tu es fière de ta petite fille... Bisous papillon ♥
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noemiemouna · 1 year
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Ces angoisses qui me rongent.. comme elles sont lourdes et épaisses.. J'aimerais leur céder parfois. Ce serait tellement moins fatigant. Fermer les yeux. Laisser mon corps se secouer de mes sanglots et de mes peurs. Laisser les ténèbres recouvrir mes paupières et me blottir dans les bras de mes chimères. Nourrir mes petits démons. Les laisser me câliner pendant que l'averse passe.
Mais je ne peux pas. Je ne veux pas. Je l'ai promis. Alors j'essaie de garder les yeux ouvert. J'ai peur de dormir dans le noir. Je laisse la lumière allumée. Et parfois je ne dors pas. Pour éviter les cauchemars.
Bientôt mes 28 ans.
Mon deuxième anniversaire après la naissance. Ma deuxième fête des mères.
Mes premières fois en son absence...
"Si les êtres que nous aimons nous sont arrachés, pour qu’ils vivent toujours, il ne faut jamais cesser de les aimer. Les immeubles brûlent, les gens meurent, mais l’amour véritable est éternel.."
Ce même mois.. La première fête des pères. Sans toi. Je fais comment.. pour fêter la fête des pères.. si je n'ai plus de papa ?
Je danserai encore papa. Je boirais à ta santé. Je fêterai l'amour et l'amitié. Et je t'aimerais en vivant plus fort.
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noemiemouna · 1 year
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Je ne sais plus quoi faire de cette douleur. Il y a des jours où elle surgit , comme ça. Une chanson, une photo, un café froid, n’importe quoi qui m’y ramène. Ca me surprend, comme un malaise au fond de moi. Une vague d’impuissance.  Une plaie protégée, le pansement qui s’enlève, tandis que je balayais, chantais, regardais un film... Un geste de quotidien, qui rouvre la plaie. Soudain. Le coeur lourd, le ventre vide, ce trou noir qui me dévore soudain de l’intérieur... Et après quelques temps, je ne sais plus à qui la confier. A qui le dire. Sur l’épaule de qui pleurer.. Encore et encore, sans me sentir misérable ou inutile. Egoiste.  Alors je pleure,seule. Je craque, j’écris 2/3 lignes. Je me laisser aller dans les bras de cette douleur qui m’enlace, brutalement. Qui me berce et me ramène toutes mes chimères, mes pires cauchemars, les uns après les autres. Je m’y abandonne. Je soupire d’aise dans cet inconfort. Ces flashs qui me hantent et m’empoisonnent. Je nourris mes petits démons. Je les laisse me dévorer, quelques minutes, sans me battre.. Juste quelques minutes.   Jusqu’à ce que des “mamans” pleins d’inquiétudes et d’interrogations me ramène à moi même. Jusqu’à un appel. Un geste quelconque. Ma nouvelle vie, mon nouveau foyer.. Un rayon de lumière dans les ténèbres... Puis je reprend vie. Je change la chaîne de la radio. Je nettoie. J’embrasse fort le vivant et le coeur qui bat. Je sèche mes larmes.  Pour mieux étreindre mon soleil. 
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noemiemouna · 1 year
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A se dire qu’elle a plus le goût de la fête, qu’elle a plus de quoi sourire. Se plaindre des maux et des mots de tête. Si tu savais, comme c’est dur, de se dire que cette douleur n’est pas dans nos gênes. T’es où l’amour? C’est plus comme avant. Elle cherche après toi au point d’en perdre la tête... Ca a toujours été comme ça. Du poison, un nuage au dessus de nos têtes, les regrets, l’amertume, la rancœur.. Les disputes, les cris, 15 années passées qui pèsent encore... Les secrets, les silences... Puis quoi... La solitude, le rejet, des mots qui tranchent et le temps pour mieux les affuter... On s’y perd , jamais longtemps, mais suffisamment pour tout abîmer...  Papa, je suis persuadée d’être celle qui nourrit le moins de regrets. Je me pose juste d’éternelles questions... si on ne m’avait pas parlé juste dans la crise, si j’avais eu accès à ce jardin secret. Si j’avais su que ça allait mieux pour vous deux... Si j’avais su que finalement vous faisiez machine arrière. Que vos draps retenaient de nouveaux la chaleur de vos deux corps... Papa... Je t’aurais prit dans mes bras, je t’aurais dit que tout va bien, encore une fois. Je n’aurais pas été plus loin. Je me serais battu contre les autres, plutôt que t’encourager à trouver de nouveaux alliés. Je t’aurais dit de laisser tomber, de ne plus chercher le sein d’une mère, le coeur et la compréhension d’une famille, qui ne te méritait pas. J’aurais tenu un peu plus fort. Même si tu avais peur. Je sais, j’ai lu tes mots, tes maux et tes angoisses... De me voir donner l’amour à mon fils. Cet amour que tu penses n’avoir jamais eu. De me voir réussir là où tu étais persuadé d’avoir échoué... Je comprenais ta peur, celle de me voir voler, alors que tu pensais ne nous avoir donné aucune aile. Celle de me voir bercer, allaiter, aimer, chanter, quand toi tu pensais être capable de juste crier... Ce déclic au fond de ton coeur, cette peur de ne pas être un bon père, puis nous voir devenir parents... Cette peur d’un nouvel echec...  Pourquoi m’avoir dit merci d’être ton éclaircie dans ce ciel plein de tempêtes, si tu comptais éteindre toutes les étoiles... Papa, si j’avais confiance en moi, j’aurais eu la force de prendre encore plus de ta douleur, de garder seulement l’amour et la tendresse... J’aurais pu et du t’embrasser encore et encore, sans attendre, sans me sentir gênée ou mal à l’aise. J’aurais du partager de ma force et de mes faiblesses encore un peu plus. Comme je suis fière d’avoir pu te comprendre, de t’avoir écouter, de t’avoir tenu la main, de t’avoir aimé si fort , mon papa... Mon pauvre papa... J’aurais aimé que tu puisses fermer les yeux sur ton passé. Que tu aies la force de laisser tes angoisses de côté... Même si j’étais là chaque jour, ta grande main dans la mienne; le désespoir était plus fort... Le silence est d’or, mais ça ne donnera raison à personne. Qui se moquait de toi, se moquait de moi. Papa, nos poings liés, nos gueules fermés, ton coeur à la traîne et le mien qui bat pour deux. J’étais là pour le pire, et même si je sais que tu m’aimais, même si tu me l’as dit, même si tu me l’a répété, je ne peux pas m’empêcher.. De me demander à quel point cet amour devait être insuffisant... pour que l’un me tienne à l’écart de l’amour, me tende la main seulement dans les cris, puis que l’autre m’aime avec fierté dans le désespoir et le silence.  Pourquoi m’avoir dit tout cela, si c’était pour tout abandonner. Pourquoi tu n’as pas attendu.. Juste cette fois.  Bravo ma reine, il est tombé. Et nous devenons tous fous... Ce ne sera pas moi. Je ne serais pas l’amour jusqu’à la mort.  Je n’accrocherai  plus mon cœur à la peine des autres.... Je n’adoucirai plus la pierre. Je ne chercherai plus l’amour ou la fierté. Je ne prendrai plus de balles, dans la colère et les regrets.  Parce que je veux pouvoir danser sans pleurer, chanter sans crier, dormir sans sursauter...  Il y a des jours plus difficile que d’autres. Tout nous ramène à toi... La peine, le travail, une tronçonneuse, du bois coupé, une carcasse de voiture, une tasse pleine de café froid... Mon fils. Et l’amour d’un bébé que tu n’as pas eu. La chaleur d’un foyer que tu pensais froid juste pour toi.  Les regrets des autres, qui voltigent autour de nos têtes, comme des vautours au dessus d’un champs de bataille.. Notre famille.. Toute rafistolée.  Il y a des gens qu’on laisse en bord de route, pour éviter de couler... Je t’aime. Papa, je t’aime.  Je laisse aller , aujourd’hui, papa, c’est pas la fête. “Tu pousses le bouchon trop loin nono.. Je ne veux pas que ça s’arrête, tu comprends pas? Je ne sais plus qui croire, qui écouter, à qui parler. tu comprends ça?” Si papa, je comprends. Pardon.  “Pourquoi je suis si stupide? Pourquoi?” “Tu es si fort mon papa...” “Ca ne suffit pas, je suis fatigué” ___ “Peut être que t’as raison.. Ouai. Ca devrait être juste vous...” - Papa... Arrêtes de ramer contre vents et marées, pour trouver l’amour ailleurs.. Sans oser te plaindre.. ______________ “Je ferais ça, si j’ai le temps de le finir” “Il ne me reste plus beaucoup de temps pour faire ça”  __ “Est-ce que tu souffres papa?” “Un peu, mais c’est bientôt fini” Bien sûr que je t’en veux. D’avoir prier pour qu’on ne te réveille pas. Bien sûr, que je te comprend, que je te pardonne. Que je t’aime quand même. J’espère que tu es fière de moi.. Je suis désolé si des fois je ne me sens pas de taille moi aussi, papa. 
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