Tumgik
noemontreal · 4 years
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1er septembre
Il y a presque 8 mois, je suis partie de la France. À Bordeaux, j’ai saluĂ© mon frĂšre et mon pĂšre alors que mon bus s’éloignait doucement.
En l’espace de 8 mois, j’ai pris le mĂ©tro, le train, l’avion. J’ai fais du cheval, deux fois, j’ai conduis des voitures qui n’étaient pas Ă  moi : une Fiat 500, un bus de 10 places, des voitures familiales.
Il a fait trĂšs froid. Il a fait trĂšs chaud. J’ai vu la neige tomber sans jamais m’en plaindre. Puis, je l’ai vu fondre. Le printemps, je l’ai attendu comme jamais je n’avais attendu une saison auparavant. Il n’est jamais arrivĂ©. Les bourgeons sont apparus en une journĂ©e, je le jure, alors que la neige tombait encore sur les trottoirs. La derniĂšre fois que j’ai vu l’hiver, la derniĂšre fois que j’ai vu la neige, c’était le 8 mai. Il a fait trĂšs chaud ensuite... Tellement chaud que j’ai achetĂ© un ventilateur pour ne pas Ă©touffer dans ma toute petite chambre. Je l’ai revendu il y a peu.
En quasiment 8 mois, j’ai troquĂ© mes affaires. J’ai vendu certaines choses pour en racheter d’autres, rangĂ© les patins Ă  glace pour utiliser les vĂ©los de la ville, mis de cĂŽtĂ© mes bonnets d’hiver pour mes quelques robes d’étĂ©.
J’ai cuisinĂ©. Un peu. J’ai surtout regardĂ© les autres le faire. Charlotte a fait des carrĂ©s aux dattes, Justine des fars bretons et un gratin dauphinois, Maxence des dizaines de petits et de gros repas. Il y a Ă©galement eu un Ă©norme bƓuf bourguignon, un fish&chips maison, des arepas en quantitĂ© monstre, des galettes bretonnes, des brioches Ă  la cannelle. C’était super bon.
En un peu plus de 7 mois, j’ai Ă©tĂ© Ă  Miami, Ă  Ottawa, Ă  Victoriaville, Ă  Coaticook, Ă  Gatineau, et dans tant d’autres endroits. J’ai randonnĂ©, je me suis baignĂ©e dans des dizaines de lacs, dans des chutes et dans des riviĂšres. J’ai menĂ© des inconnus en rĂ©gion montrĂ©alaise et j’en ai profitĂ© chaque semaine pour fuir la chaleur Ă©touffante de la ville.
Aussi, j’ai vu des Ă©cureuils plusieurs fois par jour. Il y a eu une baleine dans le Saint-Laurent et je l’ai observĂ©e faire des grands sauts alors que l’étĂ© s’installait sur MontrĂ©al. J’ai nourri des ratons laveurs et observĂ© des biches dans la forĂȘt. J’ai mĂȘme cru apercevoir des loups.
Ces derniers mois, j’ai vendu des cafĂ©s dans un sous-terrain. J’ai vendu des crĂšmes glacĂ©es sur Le Plateau Mont-Royal. J’ai vendu des produits en vrac et zĂ©ro dĂ©chets Ă  deux pas de mon appartement.
J’ai aussi changĂ© de colocataire Ă  plusieurs reprises. Depuis janvier, j’ai fĂȘtĂ© les dĂ©parts et les arrivĂ©es. Il y avait Justine et Charlotte, puis seulement Justine. Et puis, il y a eu MĂ©lissa quand Justine s’en est allĂ©e. Charlotte est revenue. MĂ©lissa est rentrĂ©e en France. L’appartement s’est rempli plus qu’il ne s’est vidĂ©. A mesure que nous avons fait des choses, organisĂ© des soirĂ©es, arpentĂ© les rues du quartier, nous avons dĂ©corĂ© notre chez nous.
En 8 mois, j’ai aussi pris soin d’agneaux et de brebis. BĂ©nĂ©volement, j’ai coupĂ© des lĂ©gumes et des fruits pour des sans-abris. Je me suis rĂ©chauffĂ©e prĂšs d’un feu, j’ai observĂ© les Ă©toiles filantes, j’ai vu le soleil se lever.
J’ai rencontrĂ© du monde. Des marseillais, un mexicain, des français, des quĂ©bĂ©cois. J’ai parlĂ© anglais, j’ai travaillĂ© pour des italiens, pour un chinois, pour une quĂ©bĂ©coise. Il y a eu beaucoup de monde autour de moi, bien que souvent de passage ; ces derniers mois, j’ai compris que l’amitiĂ© Ă©tait un long processus.
À MontrĂ©al, j’ai beaucoup marchĂ©. Du Plateau au quartier latin, du Vieux-Port au Mont-Royal, de Jean Talon Ă  Outremont. J’ai beaucoup marchĂ© et j’ai adorĂ© ça. Sur le parĂ©o de ma grand-mĂšre, j’ai pique-niquĂ© chaque semaine. Je pourrais classer trĂšs clairement chaque parc de MontrĂ©al tant j’ai organisĂ© mon quotidien autour de ces moments.
J’ai fais du ski, j’ai passĂ© une journĂ©e dans un parc d’attractions, j’ai vu une brebis donner naissance. Je suis montĂ©e sur le toit d’un immeuble, j’ai bu de la biĂšre, j’ai beaucoup rigolĂ©. J’ai vu l’un de mes groupes de musique prĂ©fĂ©rĂ©, sous -19 degrĂ©s. Aussi, il y a eu un match de hockey. J’ai tellement criĂ© que j’ai perdu ma voix pendant des jours.
À MontrĂ©al, lors de ces derniers mois, j’ai parfois doutĂ©. Pas souvent, mais c’est arrivĂ©. Il y a eu une pandĂ©mie mondiale mais je ne me suis pas vraiment confinĂ©e. J’ai travaillĂ© derriĂšre une vitre en plexiglass, et puis avec le masque mais jamais avec la visiĂšre. J’ai espĂ©rĂ© que mes proches arrivent mais les mauvaises nouvelles se sont succĂ©dĂ©es.
Et puis, en presque 8 mois, je suis tombĂ©e amoureuse. Il a les yeux verts, il est grand, il est trĂšs souriant. Avec lui, j’ai comptĂ© le nombre de lettres du mot « Évidence ». On a souvent pique-niquĂ©, on a un peu bataillĂ©, on a tentĂ© de se projeter. Et aujourd’hui, on rentre ensemble.
J’ai beaucoup appris. J’ai beaucoup donnĂ©. J’ai beaucoup reçu. J’ai longuement attendu : des rĂ©ponses universitaires, la fin de semaine, la fin de l’hiver. J’ai organisĂ© des soirĂ©es dans l’appartement. D’ailleurs, on a beaucoup dansĂ©. Avec mes deux colocataires, avec mes deux amies, on s’est vraiment amusĂ©es. On a chantĂ© les mĂȘmes musiques, en boucle, on a participĂ© Ă  une fĂ©ria française, on a pris la pluie (Ă  l’extĂ©rieur et Ă  l’intĂ©rieur de l’appartement). On a aussi eu trĂšs froid en sortant de boĂźte de nuit. Tellement froid qu’on en a pleurĂ©.
Lors de ces 8 derniers mois, je me suis faite embĂȘter par deux garçons alors que je vendais des crĂšmes glacĂ©es. Un autre jour, un homme a crachĂ© sur les tables de l’épicerie. Aussi, j’ai vu des Ă©cureuils se bagarrer. Chez Sophie, j’ai eu vraiment peur des bĂ©liers.
J’ai dis NON. J’ai dis Non lorsque je n’avais pas envie de participer Ă  une soirĂ©e ou lorsque je n’étais plus d’accord avec l’un de mes employeurs. J’ai dis Non lorsque l’on m’a suggĂ©rĂ© de rentrer chez moi, en France. J’ai dis Non Ă  des poutines, plusieurs fois, j’ai dis Non Ă  une raclette, j’ai dis Non Ă  un garçon.
Mais j’ai aussi dis OUI. Oui, pour l’aventure, pour les aventures, pour des brunchs improvisĂ©s, pour du vin au Parc Lafontaine. J’ai dis Oui pour presque tout ce que l’on m’a proposĂ©.
Alors vous verrez, nos valises sont chargĂ©es : on a des centaines de trucs Ă  raconter... Ces derniers mois, j’ai vu l’immensitĂ©, j’ai aimĂ©, j’ai grandi. J’ai fais confiance. J’ai eu de la chance. Et aujourd’hui, je l’écris : Ă  demain la France.
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noemontreal · 4 years
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25 août
Charlotte s’en est allĂ©e ce matin. A 7h, elle descendait sa toute petite valise et rejoignait nos deux voisins dans l’escalier, direction la GaspĂ©sie. il y avait de la musique, des rires, un peu de fatigue, des aux revoirs, et puis, plus rien. Je suis rentrĂ©e la premiĂšre dans cet appartement et j’en sortirai la derniĂšre. Au fur et Ă  mesure des mois, j’aurais descendu et remontĂ© des valises des dizaines de fois. La prochaine fois, ce seront les miennes. La boucle est bouclĂ©e. Elle s’en est allĂ©e. Je profiterai de cette derniĂšre semaine quĂ©bĂ©coise pour prendre du temps pour moi. Le temps est maussade, les heures Ă  l’épicerie sont rares, les rendez-vous sont nombreux. Il faudra dire « A bientĂŽt » Ă  chaque personne que je croiserai, rĂ©pĂ©ter que je ne sais pas encore oĂč je vais. J’ai placardĂ© le planning des jours Ă  venir sur le mur du salon. J’ai ouvert les valises dans l’ancienne chambre de Charlotte, j’ai anticipĂ© les premiĂšres machines de linge. Et puis
 Dans une semaine, je partirai.
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noemontreal · 4 years
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noemontreal · 4 years
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12 août
On a passĂ© la journĂ©e avec Augustin et Jordan Ă  La Ronde, un parc d’attractions qui se trouve sur l’une des Ăźles de MontrĂ©al. On projetait d’y aller depuis plusieurs mois et aujourd’hui paraissait ĂȘtre la journĂ©e idĂ©ale. Il a fait extrĂȘmement chaud et, le covid n’aidant pas, on a beaucoup attendu. C’était une chouette journĂ©e. On a enchaĂźnĂ© les attractions, les blagues pourries, les remplissages de gourde... Les attractions n’étaient pas toutes ouvertes et les consignes d’hygiĂšne Ă©taient vraiment peu cohĂ©rentes Ă  certains moments... Mais c’était vraiment vraiment vraiment cool.
On a poursuivi la soirĂ©e face au coucher de soleil Ă  une centaine de mĂštres du parc. LĂ , on s’est baignĂ©s tout habillĂ©s et on est rentrĂ©s chez nous Ă  vĂ©lo, face Ă  la ville qui mettait son habit de nuit, les cheveux trempĂ©s, les vĂȘtements qui dĂ©goulinaient contre les jambes. Il faisait super lourd. J’ai repensĂ© Ă  ces moments d’hiver, ces quelques fois oĂč j’avais songĂ© Ă  l’étĂ© en me disant « vivement »...
Et puis, on s’est tout les quatre retrouvĂ©s sur notre balcon commun. On s’est couchĂ©s lĂ , face au ciel Ă©toilĂ©, les tĂȘtes posĂ©es les uns sur les autres, les jambes des uns s’emmĂȘlant aux bras des autres pour que tout le monde puisse avoir un peu de place... Des Ă©toiles filantes ? Il y en a eu plein. Je pense qu’on les compte sur les doigts de deux mains, voire plus. Une bonne playlist en fond, la fatigue de la journĂ©e, la chaleur de la nuit et le ciel Ă©toilĂ© malgrĂ© la pollution lumineuse, c’était un moment parfait.
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noemontreal · 4 years
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8 août
Le vrac de ces derniers jours... Profiter d’ĂȘtre ici tout en programmant le depart. Vendre les affaires, trier les 8 derniers mois, cacher mon impatience, vendre des pois chiches et des amandes. Retourner au Ranch LibertĂ©, me faire rembourser des billets d’avion annulĂ©s, faire visiter l’appartement. Marcher, marcher, marcher. Attendre. Pique-niquer Ă  cĂŽtĂ© de la maison et se dire que c’était quand mĂȘme super cool ce petit quartier. Et puis, faire la liste des choses Ă  faire/voir/entreprendre pour les trois prochaines semaines...
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noemontreal · 4 years
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4 août
Il a plu des trombes d’eau aujourd’hui. L’épicerie Ă©tait vide. Aucun client mais des mites alimentaires en masse. Moi qui pensait ĂȘtre une habituĂ©e de ces bestioles, j’étais loin d’imaginer ce que j’ai vu ce matin. On a tout jetĂ©. Des dizaines de kilo de riz et de farine directement dans la berne Ă  ordure. PremiĂšre fois que le masque n’était pas dĂ©sagrĂ©able. Et la pluie ? N’en parlons pas. Je n’ai pas vu le temps passer tant je me suis sentie dĂ©bordĂ©e par les Ă©vĂ©nements. Et puis, une commande de 150 produits est arrivĂ©e. J’ai eu envie de pleurer. J’ai regardĂ© Edouard, il m’a regardĂ©e. On a commencĂ© Ă  s’organiser, Ă  descendre les premiers cartons d’épices pour la commande ultra-spĂ©ciale Ă  je-ne-sais combien de dollars. La matinĂ©e avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  bien longue, le magasin Ă©tait vide de clients et de mites alimentaires. Nous, on Ă©tait vides de motivation. On a laissĂ© tomber la mission « 150 produits avant la fin de journĂ©e » sans mĂȘme se concerter. On s’est assis face Ă  la baie vitrĂ©e, face Ă  la pluie et aux rares passants qui couraient sur le trottoir et on a attendu que ce soit l’heure d’annoncer aux deux suivants qu’il y avait une giga grosse commande de 150 produits Ă  faire, mais qu’il n’y avait plus aucune mite dans la boutique.
J’ai passĂ© la soirĂ©e avec Charlotte. Elle a accrochĂ© au mur une Ă©norme feuille de papier sur laquelle elle a dessinĂ© le plan des mois Ă  venir. Un « mind-map » ils appellent ça. Elle a fait d’énormes flĂšches reliant plein de ronds d’un feutre bleu foncĂ©. C’était un peu le vrac. On a parlĂ© de cela pendant des heures, jusqu’à se perdre encore dans des projets presque irrĂ©alisables. Et puis, on a constatĂ© que c’était les derniĂšres semaines de notre aventure commune.
C’est cheval demain.
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noemontreal · 4 years
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2 août
Salut Août,
MĂ©lissa est dĂ©finitivement en France. Il pleut depuis qu’elle est partie. Je sais qu’à Paris, pourtant, il fait trĂšs chaud. Elle a laissĂ© un tas d’affaires Ă©norme ici : beaucoup de nourriture, d’habits et de dĂ©corations. C’est comme si elle Ă©tait encore lĂ , finalement.
Vendredi soir, on a fĂȘtĂ©. C’était calme au dĂ©part et puis, ça l’était beaucoup moins Ă  la fin. Une dizaine d’inconnus ont dĂ©barquĂ© chez nous. C’était un melting-pot de gens venant de partout ailleurs, mĂȘme si pour la plupart francais, et c’était bien drĂŽle comme moment.
J’ai aussi fait du vĂ©lo et travaillĂ© quelques heures Ă  l’épicerie. Il y faisait trĂšs chaud et les rayons Ă©taient vides. J’ai rempli les bocaux jusqu’à la fermeture. Maxence attendait devant le magasin, en surprise, avec de quoi pique-niquer sur le mont-Royal. C’était tout doux.
Aujourd’hui, il a beaucoup plu pour la sortie randonnĂ©e. Heureusement, le groupe Ă©tait vraiment non seulement trĂšs dynamique mais aussi trĂšs agrĂ©able. On a presque couru pour retourner aux voitures tant on Ă©tait trempĂ©s. Les averses se sont succĂ©dĂ©es et les arbres n’ont pas retenu la pluie bien longtemps. Alors, on avait la forĂȘt Ouareau pour nous. Les refuges Ă©taient vides, et les sentiers boueux, mais c’était une jolie journĂ©e.
Ce soir ? Aquarelle, musique et lecture...
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noemontreal · 4 years
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31 juillet
Il est 10h du matin. Dans le four, je fais cuire de la brioche. Je sais que, bientĂŽt, cela sentira bon dans tout l’immeuble. Cela fera monter les voisins : aujourd’hui, MĂ©lissa s’en va. Ces derniers jours, j’ai vĂ©cu au rythme de son dĂ©part. Elle est ici depuis 2 ans et, Ă  la diffĂ©rence de Justine qui avait trĂšs peu d’affaires, MĂ©lissa avait beaucoup Ă  trier, donner, vendre. A la diffĂ©rence de Justine, elle n’a pas envie de partir. Alors, on a un peu profitĂ© ces derniĂšres heures.
Avec MĂ©lissa, c’est une toute autre aventure que j’ai vĂ©cu ici. Celle de l’inconnu. Je l’écoutais hier, alors que des dizaines de personnes allaient et venaient chez nous pour lui souhaiter bon retour, je l’observais dans toutes ces relations diverses et variĂ©es. Elle Ă©tait si Ă  l’aise, si assurĂ©e. Au milieu de toutes ces affaires, elle accueillait et donnait Ă  qui le voulait des vĂȘtements, des objets, des souvenirs. Finalement, je me suis endormie Ă  cĂŽtĂ© d’elle hier soir. Juste avant que je ne m’endorme, elle a dit que j’avais Ă©tĂ© la meilleure colocataire de sa vie. Je crois que l’alcool parlait, la fatigue aussi, mais je me rappellerai de ça.
Dans quelques heures, l’appartement sera instantanĂ©ment plus calme et plus vide. Ce sera le dĂ©but d’un nouveau quotidien.
Les photos des derniers jours
 Le coucher du soleil sur le Mont-Royal, les ratons laveurs, la sortie aux 6 chutes, et le reste
 Nisous.
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noemontreal · 4 years
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26 juillet
C’était une super soirĂ©e hier soir. Le parc Lafontaine, des amis du monde entier, de la musique. MĂ©lissa avait organisĂ© son pot de dĂ©part et l’ambiance Ă©tait vraiment agrĂ©able. On aurait continuĂ© de danser si les policiers n’étaient pas arrivĂ©s pour nous demander de quitter le parc. 1h40 du matin, me voila sur le retour de la maison. 5h30, j’attends que le cafĂ© coule. C’est long. J’improvise un pique-nique, je maquille le manque de sommeil. 9h et quelques, me voila sur un cheval. Maggie. Le hasard fait bien les choses, Maggie est une jument super sympa. Pendant presque 2h, je suis le groupe en m’endormant presque assise. J’ai mal au ventre. La balade me paraĂźt interminable. L’une des accompagnatrices ne cesse de parler. Non, elle ne parle pas, elle hurle. Elle dit « des chevals », elle tente le franglais tant bien que mal, elle invente des mots. Bref, je ne sais pas ce qui est le plus dĂ©sagrĂ©able finalement : les restes de la soirĂ©e d’hier soir ou cette situation cocace. Passons. 13h, je rĂ©alise que la journĂ©e va ĂȘtre longue. On a dĂ©jĂ  mangĂ©, on a dĂ©jĂ  fait la petite balade et le groupe est particuliĂšrement CHIANT. Les gens sont trĂšs trĂšs trĂšs timides. Il y a ce couple franco-canadien. Ils se sont habillĂ©s pareil. Lui, rĂȘve de devenir directeur d’un grand supermarchĂ©. Elle, le regarde avec des yeux remplis d’espoir. Il y a ces deux amies quĂ©bĂ©coises, sans arrĂȘt en retrait, qui ne parlent que pour dire Oui ou Non. Il y a ces deux autres amies françaises passionnĂ©es de danse orientale. Et puis, il y a une derniĂšre personne, venue seule, qui voyage seule, qui vit seule, qui est constamment seule. Et Geminis. Et moi. Dans les voitures, Ă  l’aller, au retour, tout le monde dort. Bref, j’avais hĂąte de rentrer. Quelle fut ma surprise quand j’ai rĂ©alisĂ© que, ce soir, Ă©tait organisĂ© un bbq avec la totalitĂ© de l’immeuble. Tout Ă©tait prĂȘt, l’odeur de la fumĂ©e Ă©tait entrĂ©e dans chaque appartement pour dire que tout Ă©tait prĂȘt, on est tous descendus avec de quoi dĂźner : des saucisses, des bouteilles rescapĂ©es, des trucs Ă  se partager. Tout Ă©tait prĂȘt jusqu’à la pluie. Bien Ă©videmment, on Ă©tait trop nombreux pour se tasser dans l’appartement du bas. TrempĂ©s, affamĂ©s, fatiguĂ©s de la veille... 21h16, me voilĂ  en train de m’enfuir de la soirĂ©e par l’escalier d’urgence.
Vivement demain đŸ€­
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noemontreal · 4 years
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24 juillet
Je n’aurais jamais cru entendre autant d’histoires dans une Ă©picerie. Je passe mes journĂ©es Ă  Ă©couter. On me raconte des routines, des recettes, des habitudes de vie. On parle du virus, on en parle pas. Les heures passent Ă  une allure folle : il y a toujours quelque chose Ă  ranger. Et quand il n’y a plus rien Ă  ranger, il y a toujours un collĂšgue avec qui discuter. Aujourd’hui, j’ai Ă©tiquetĂ© des produits avec Edouard. Il m’a contĂ© sa traversĂ©e Ă  pieds des USA de l’an passĂ©. Plus tard, j’ai observĂ© HĂ©loĂŻse servir des cafĂ©s Ă  des clients heureux d’ĂȘtre vendredi. Son tĂ©lĂ©phone Ă©tait en train de sĂ©cher dans un sac de riz basmati. Il y avait une playlist vraiment sympa dans le magasin et la climatisation Ă©tait revenue. VoilĂ .
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noemontreal · 4 years
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22 juillet
Fin d’une nouvelle journĂ©e randonnĂ©e. Cette fois-ci, j’ai menĂ© une petite dizaine de personnes au Mont Tremblant. C’était ma premiĂšre fois lĂ -bas. AccompagnĂ©e de Priscilla et sous l’oeil attentif et exigeant du gĂ©rant de l’entreprise, nous avons menĂ© la journĂ©e comme bon nous le semblait. Alors, on a un peu (beaucoup) marchĂ©, on s’est baignĂ©s, on s’est promenĂ©s. L’air Ă©tait presque frais, l’ambiance Ă©tait bonne. Le groupe Ă©tait principalement composĂ© de filles, belges, françaises et quĂ©bĂ©coises. C’était un meeting pot d’ñges, de mĂ©tiers et de projets. L’une dansera dans une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e nationalement connue en 2021, une autre a travaillĂ© chez St Viateur bagel, et puis, une autre encore ne parlait presque pas français.
Je rentre de ces journĂ©es complĂštement lessivĂ©e. La route est longue et il faut veiller Ă  ce que tout le monde passe un bon moment mais comme job saisonnier, je ne sais pas si je pourrais mieux trouver. Voyez comme j’apprĂ©cie me servir de mon talkie-walkie et comme ma nouvelle coupe de cheveux me donne un air de Dora l’exploratrice

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noemontreal · 4 years
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20 juillet
On parle d’une deuxiĂšme vague, d’une cinquiĂšme canicule et on dĂ©nonce des agressions sexuelles. On dit qu’il faut porter le masque Ă  l’intĂ©rieur, en tout temps, en toutes circonstances. Le nouveau normal c’est ça dĂ©sormais : des visages que l’on reconnaĂźt Ă  l’intonation du regard. On repense au moment oĂč l’on pensait qu’en juillet, tout cela serait largement derriĂšre nous. On pensait qu’avec l’étĂ©, ces problĂšmes ne seraient plus d’actualitĂ©. Et pourtant. Je me sens souvent bloquĂ©e. A cheval entre deux pays. L’un dans lequel je vis, l’autre dans lequel je suis nĂ©e. Je vis ici, et pourtant, il y a de grandes chances qu’un retour en France me ferme les portes du Canada pour de longs mois. J’y rĂ©flĂ©chis beaucoup...
Des derniers jours, je me souviendrai du pique-nique au parc Laurier. L’air Ă©tait lourd et de tout petits cafards venaient nous mordre les jambes. Je me souviendrai de la pĂąte Ă  galettes bretonne prĂ©parĂ©e sur un coup de tĂȘte. MĂ©lissa cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment un appartement Ă  Nantes. Pour se motiver, elle avait choisi une playlist bien française et elle hurlait les chansons les unes aprĂšs les autres dans tout l’immeuble. On avait parlĂ© Bretagne, beurre salĂ©, projets et j’avais prĂ©parĂ© le dĂ©jeuner. J’avais songĂ© aux deux ĂȘtes passĂ©s, dans la cuisine de la cabane du breton, avec un poil de nostalgie. Je me souviendrai de l’anniversaire de Caleb, au parc Jarry, de tout ces enfants qui s’en fichaient complĂštement de la pandĂ©mie, de la chaleur et de la terre. La sangria Ă©tait vraiment bonne. Je me souviendrai de la soirĂ©e de samedi soir, de notre nouvel ami AurĂ©lien rencontrĂ© grĂące Ă  VIE, du mojito au basilic. Je me souviendrai des discussions avec les voisins d’en face, sur le balcon, avec les voisins d’en dessous, dans les escaliers. Je me souviendrai des aprĂšs-midis Ă  l’épicerie et de l’odeur dans mes cheveux, du cumin, du cary, des herbes de Provence. Le liquide vaisselle en libre-service avait coulĂ© partout au sol. On m’avait demandĂ© la diffĂ©rence entre la farine de maĂŻs blanche et la farine de maĂŻs jaune. Et tant d’autres choses. Des derniers jours, je me souviendrai d’une balade au vieux port et des couleurs du dimanche soir sur les buildings de MontrĂ©al. Je me souviendrai d’un repas thaĂŻlandais et d’un bon film dans l’obscuritĂ©.
Et pour les prochains jours, allez allez đŸŽ¶
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noemontreal · 4 years
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16 juillet
Aller Ă  la salle de sport
Récupérer mes pourboires de la diperie
Fermer l’épicerie toute seule
Passer la soirée avec Charlotte et Mélissa sur le canapé
Manger des arepas
Programmer les futures sorties avec Geminis
Organiser le week-end Ă  venir
Penser au retour en France
Tirer un trait sur les universités françaises
...
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noemontreal · 4 years
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15 juillet
RĂ©veil 6h ce matin. A 7h15, je retrouvais Geminis devant chez lui. A 8h, nous voilĂ  partis avec huit inconnus en direction de Coaticook. Dans ma voiture, un mĂ©lange Ă©tonnant de personnes. Une chino-quĂ©bĂ©coise qui nous a longuement racontĂ© l’influence de ses parents dans sa vie. Une belge en PVT, restauratrice d’Ɠuvres d’art, ayant effectuĂ© un vĂ©ritable voyage intĂ©rieur depuis son arrivĂ©e Ă  MontrĂ©al. Une guadeloupĂ©enne Ă  l’universitĂ© de MontrĂ©al, plus renseignĂ©e que jamais sur la pandĂ©mie mondiale. Un français Ă©tudiant a HEC, timide, trĂšs mal Ă  l’aise. Et moi. J’ai accompagnĂ© ce petit groupe ainsi que les quatre autres personnes de l’autre voiture sur deux jolies randonnĂ©es dans le parc de Coaticook. Il faisait un peu gris mais la tempĂ©rature Ă©tait idĂ©ale pour marcher. C’est passĂ© vite. Ces moments de marche sont toujours trĂšs joyeux. Tout le monde parle, apprend Ă  se connaĂźtre, se raconte le quotidien ou d’autres prĂ©cieuses anecdotes. On a mangĂ© prĂšs de la riviĂšre. L’ambiance Ă©tait vraiment bonne et comme tout le monde passait un bon moment, on a menĂ© le groupe Ă  la cĂ©lĂšbre crĂ©merie de Coaticook, rĂ©putĂ©e dans tout le Canada. Covid oblige, on a mangĂ© notre glace sur le parking. On a clĂŽturĂ© cette journĂ©e de marche par ces champs de lavande dans lesquels nous avons dĂ©ambulĂ©. Ca sentait incroyablement bon. Des abeilles volaient par milliers. Bien que l’endroit Ă©tait un peu touristique, cela valait vraiment la peine.
Je suis rentrĂ©e Ă©puisĂ©e. Au total, nous avons bien roulĂ© 5h aujourd’hui. Mais ce nouveau job prĂ©sente bien des avantages : j’ai rencontrĂ© de nouvelles personnes, j’ai dĂ©couvert un endroit vraiment joli, j’ai passĂ© une belle journĂ©e, je me suis servie d’un « walkie-talkie ». Geminis Ă©tait vraiment content de la sortie. Il a Ă©voquĂ© de nouvelles dates pour la semaine prochaine et j’ai vraiment hĂąte de retourner sur les routes du QuĂ©bec. C’est une expĂ©rience unique.
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noemontreal · 4 years
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13 juillet
J’ai commencĂ© un nouveau travail aujourd’hui. Cet aprĂšs-midi, je me suis rendue Ă  Frenco pour faire mon tout premier essai. L’endroit est incroyablement agrĂ©able : le plafond est trĂšs haut et d’immenses poutres en pierres sont dĂ©corĂ©es de plantes grimpantes. au sol, un trĂšs vieux parquet a pris la forme des nombreux allers-retours. Les allĂ©es sont larges et constituĂ©es d’énormes barils, bocaux et autres contenants en verres remplis de choses et d’autres. Il y a un nombre incalculable de produits : des noix, des farines, des fruits sĂ©chĂ©s, des lĂ©gumes, des oeufs, des produits mĂ©nagers, des cosmĂ©tiques. Dans un tout petit recoin, Ă  un endroit oĂč le plafond serait presque trop bas, des dizaines de bocaux ronds en verre sont remplis d’épices Ă  la maniĂšre d’une vieille cuisine d’antan. L’ambiance est vraiment simple : l’équipe est franco-quĂ©bĂ©coise. Alors, les employĂ©s discutent entre eux dans un franglais vraiment ridicule, avec l’accent français qui n’apporte aucun charme Ă  la langue anglaise, en remplaçant les mots inconnus par des mots presque inventĂ©s. C’est ridicule, mais c’est marrant.
J’ai passĂ© l’aprĂšs-midi Ă  suivre Edouard. « By the way, tu peux m’appeler Ed ». Il a commencĂ© Ă  me montrer mon futur rĂŽle dans l’entreprise en me faisant visiter les lieux, en m’exposant les mesures d’hygiĂšne vis Ă  vis du coronavirus et en me familiarisant avec mes futures tĂąches. J’ai rempli certains produits, j’ai rempli certains papiers. J’ai tentĂ© de comprendre comment fonctionne le monte-charge et j’ai entrepris de placer des mots anglais de façon alĂ©atoire dans mes phrases. C’était cool.
Je suis rentrĂ©e un peu fatiguĂ©e. On a dinĂ© sur le balcon, en tĂȘte Ă  tĂȘte, Charlotte et moi. Et puis, on a fini la soirĂ©e en allant Ă  la Diperie. J’ai rĂ©alisĂ© que j’avais fait le bon choix en me trouvant face Ă  mes anciennes collĂšgues qui s’ennuyaient un peu. Elles ont dit que leur charge de travail Ă©tait plus importante depuis que j’étais partie. On a mangĂ© une crĂšme glacĂ©e en marchant vers la maison, l’air s’est rafraichi. La soirĂ©e s’est terminĂ©e dans le couloir de l’immeuble, Ă  discuter avec MĂ©lissa de choses et d’autres. Et la suite, on verra demain

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noemontreal · 4 years
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10 juillet
10h du matin, premier entretien d’embauche. 30min de vĂ©lo de la maison, un quartier plus dĂ©sert que jamais, des patrons en retard de 15min pour l’entrevue mais une proposition de salaire intĂ©ressante au sein d’une petite cuisine de quartier. Au menu : des pokebols, des burritos, des plats congelĂ©s maison. L’ambiance laisse Ă  dĂ©sirer. A la fois, je ne suis pas lĂ  pour ça, mais la situation actuelle et ma derniĂšre expĂ©rience Ă  la Diperie m’amĂšnent Ă  penser que les longues journĂ©es sans travail, Ă  attendre le client, sont vraiment Ă©puisantes. A rĂ©flĂ©chir. 
11h30, juste Ă  cĂŽtĂ© de la maison, en musique, dans une boutique de produits bio et Ă©picerie de vrac, je rencontre Edouard. Il est français, non autorisĂ© Ă  ĂȘtre sur le territoire canadien actuellement, super accueillant. Il connait mon nom quand j’arrive et c’est comme si tout le reste du personnel m’attend alors que je rentre dans le magasin. L’offre ? Un temps partiel qui pourrait devenir un temps plein si la douane parvient Ă  mettre Edouard dehors. Les tĂąches sont nouvelles : du conseil client, de la gestion de stock, du service au comptoir Ă  cafĂ©, la crĂ©ation d’évĂšnements (si possible),
 A l’écouter, je ne pourrais trouver mieux comme environnement de travail tant l’ambiance est plaisante. Aussi, il m’informe que les journĂ©es passent Ă  une vitesse folle. Le salaire est cependant bien moins intĂ©ressant qu’au premier rendez-vous. 
12h30, Gemini m’attend avec sa voiture en bas de l’appartement. Il branche mon tĂ©lĂ©phone Ă  la voiture et me donne une adresse. Au programme ? Que je lui montre comment je conduis. J’ai l’impression de repasser le permis de conduire. Au QuĂ©bec, cette fois-ci. Je suis l’itinĂ©raire proposĂ© par mon tĂ©lĂ©phone en veillant Ă  Ă©courter ses conseils. Bien ralentir quand il y a des dos d’ñne, ne pas freiner brusquement, repĂ©rer les itinĂ©raires et sorties les plus utilisĂ©es pour entrer et sortir de MontrĂ©al. 2 heures de voiture et voilĂ  qu’il m’explique son projet de A Ă  Z. Je bois ses paroles : son travail est gĂ©nial. Au retour, il m’offre une limonade Ă  une rue de chez moi et il me propose ceci :  d’intĂ©grer l’équipe de Voyage IntĂ©gration MontrĂ©al. Ma mission principale ? Accompagner des groupes sur des journĂ©es entiĂšres dans des endroits attractifs autour de MontrĂ©al. A ceci, s’ajoute la gestion de son compte Instagram et de sa future page Facebook, la rĂ©daction des futures sorties de l’automne, et peut ĂȘtre encore d’autres choses si le projet me plait. Ainsi, je serai payĂ©e pour accompagner des gens Ă  randonner et profiter de journĂ©es ensoleillĂ©es pas trĂšs loin du centre-ville et ce, une Ă  deux fois par semaine. Trop trop trop fun ! 
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noemontreal · 4 years
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9 juillet
Gemini nous a conduit au Parc RĂ©gional des Chutes Montes Ă  peine. Charlotte, Jordan, Augustin et moi sommes revenus rouge Ă©crevisse (et pourtant, on avait de la crĂšme solaire...). C’était une belle journĂ©e Ă  randonner et Ă  se baigner dans les riviĂšres. On a lĂ©zardĂ© au soleil, on a nagĂ© entre les rochers, on a sautĂ© dans l’eau toute l’aprĂšs-midi. Une belle journĂ©e. On se rappellera de la tempĂ©rature avoisinant les 35 degrĂ©s Ă  9h du matin, du reste du groupe qui n’était pas bien bavard et des rapides dans lesquels nous avons passĂ© des heures entiĂšres. C’était une belle journĂ©e.
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