Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Pourquoi suis je grosse ?
Je ne viens pas d'une famille d'obèses. Ni mes parents, ni ma sœur, ni mes grands-parents ne sont, ou n’étaient, obèses. Ma mère a toujours été au régime, car ses modèles sont Jane Birkin et Françoise Hardy. Elle a malheureusement pris du poids ces dernières années, à la suite de son cancer du sein, et cela la désespère au point qu'elle a longtemps refusé de sortir de chez elle.
Alors, pourquoi suis-je obèse ? Certes, j'aime manger : c'est un réel plaisir dans ma vie. Mais même si je me nourris mal, comme bon nombre d’entre nous, je ne mange pas plus que n’importe qui ! Je ne grignote pas, je ne bois pas de soda, je ne mets ni sucre ni lait dans mon café, je pratique le jeûne intermittent cinq jours sur sept. Oui, j’ai un bon coup de fourchette, mais en dehors des repas, je ne fais pas d’écart.
Seulement voilà : à six ans, dans les années 70, j’ai eu mes premières règles. Ce n’étaient pas des règles très abondantes, mais suffisamment pour que ma mère m’emmène voir un médecin. Celui-ci a bien entendu décidé de stopper le processus. Pour cela, j’ai eu droit à une série de piqûres quotidiennes, pendant un temps qui m’a paru interminable. Et bien entendu, ces piqûres contenaient des hormones.
Après le traitement, j’ai commencé à prendre du poids et de la poitrine. À 13 ans, je pesais presque 70 kilos. À 20 ans, j’en étais à 90 kg. Avant mes 30 ans, et après trois grossesses, j’avais dépassé les 100 kg. Aujourd’hui, j’ai 57 ans, je suis ménopausée depuis cinq ans, et j’approche les 120 kg. Je suis traitée depuis sept ans pour des problèmes de thyroïde. Je n’ai pas de problème de santé, en dehors de ça et d’un peu d’hypertension, fréquente à mon âge, que l’on soit gros ou pas. Je n’ai ni cholestérol, ni diabète, et mes genoux se portent très bien.
Alors oui, bien sûr : si je bougeais plus, si je faisais un régime pour le restant de mes jours, je pourrais probablement perdre pas mal de poids. J’ai essayé Weight Watchers il y a quinze ans : j’avais perdu 22 kg en neuf mois. J’ai tout repris, même si cela a mis plusieurs années. Mais je ne peux pas être au régime toute ma vie. Ce n’est pas ce que je souhaite. Je ne veux pas que mon poids devienne une obsession, je laisse cela aux grossophobes. Je connais les risques de l’obésité, et je les accepte. Comme un sportif de l’extrême accepte de mettre sa vie en danger pour sa passion.
Simplement parce que c’est MON choix. Il ne regarde que moi. Et puis, gros ou mince, nous mourrons de toute façon. Nous avons tous des exemples de personnes en parfaite santé, voire sportives, mortes d’une crise cardiaque. Pour ma part, je préfère mourir à cause de mon obésité que de mourir dans une vie où la nourriture serait fade, et où la privation serait mon seul recours.
12 notes
·
View notes
Text
Mon apparence
J’ai fait couper mes cheveux. Courts ! Je ne les avais pas eus aussi courts depuis au moins dix ans. Mais j’en avais assez de ne pas savoir quoi en faire, de les attacher n’importe comment parce que j’ai trop chaud avec cette tignasse. Tout le monde me dit que ça me va vraiment bien. D’un autre côté, personne ne m’a jamais dit le contraire quand je sortais de chez le coiffeur. J’avais besoin de changement, pas seulement pour le confort. J’avais besoin d’avoir une autre image de moi quand je me croise dans le miroir.
Lundi, ma belle-fille a publié des vidéos de notre samedi en famille et, quand je me suis vue, j’ai fondu en larmes. Quelle horreur, cette femme obèse et vieillissante, ce ventre énorme et ce double menton ! Je sais que je suis obèse, ce n’est pas ça, la surprise. Mais le contraste entre comment je m’imagine et comment je me suis vue dans ces vidéos, ça m’a vraiment choquée. Après avoir bien pleuré, je me suis demandé ce que je pouvais faire. Et la réponse est simple : pas grand-chose !
Non, pas un énième régime qui me ferait perdre du poids pour ensuite le reprendre avec quelques kilos en plus. Non, je ne vais pas non plus changer mon alimentation, parce que manger est un plaisir, et que les salades vertes, les poissons bouillis, les fruits en dessert… ce n’est pas ce que j’appelle vivre ! J’ai si peu de plaisirs, je refuse de m’enlever celui de manger ce que j’ai envie de manger. De toute façon, je ne me goinfre pas. Je fais toujours le jeûne intermittent, je ne grignote pas, je ne bois pas de boissons sucrées… alors MERDE !
Une fois de plus, au lieu de fournir un véritable et probablement salutaire effort, j’ai choisi la facilité. Clairement, je ne peux plus plaire telle que je suis aujourd’hui, ou en tout cas, pas aux hommes auxquels j’aurais potentiellement envie de plaire. Alors je baisse les bras, je m’en fous. Je dois avant tout me réconcilier, encore une fois, avec moi-même et avec mon image. Sur cette vidéo où je me suis trouvée si laide, j’ai aussi vu une femme qui s’amuse avec son petit-fils et ses enfants, une femme qui rit et qui a passé une super journée. Si les gens sont incapables de voir cela, tant pis ! Je n’attends plus grand-chose de cette vie et surtout pas de la refaire, ni de trouver enfin la personne qui serait faite pour moi. De ce côté-là , j’ai fini de rêver depuis longtemps. Alors pourquoi me préoccuper de mon apparence plus qu’il ne faut ?
Mon physique ne fait pas ma personnalité. Je ne suis pas qu’un corps gras. Il est important que je sois douce avec moi, que je fasse la paix avec moi-même et que je m’accepte telle que je suis. Je n’ai plus 30 ans, je n’ai pas de vie à construire. Si elle s’arrête demain, au moins ce ne sera pas dans la privation, ni dans l’espoir un peu fou de devenir, à presque 60 ans, la femme mince que je n’ai jamais été.
11 notes
·
View notes
Text
Panne de voiture
Ce matin, mauvaise surprise. La voiture, après avoir un bruit étrange, est tombée en panne. Nous l'avons acheté neuve il y a 4 ans et nous n'avons jamais eu de problème avec. Dans 2 mois, nous aurons terminé de payer le credit. Lundi, le concessionnaire nous a appelé pour savoir si nous étions intéressé par l'achat d'une nouvelle voiture. Et mardi, elle tombe en panne, courroie de distribution apparemment.
Aussitôt cela agit sur le moral de mon mari, qui s'énerve et quand monsieur est énervé, tout le monde ne profite ! Il s'agace, on ne peut pas lui parler, il bougonne, il souffle. C'est d'un pénible ! Ce matin nous avions notre petit-fils à la maison et il était l'heure d'aller le déposer chez sa nounou. Et monsieur s'agaçait en demandant au petit, 3 ans, de se dépêcher, comme si aller plus vite chez la nounou allait arranger quoi que ce soit. J'ai dû le faire redescendre en lui disant que nous n'y étions pour rien si la voiture était en panne et qu'il n'avait pas en nous en faire subir les conséquences, surtout pas à notre petit-fils !
Par chance, nous avons une autre voiture, vieille et qui ne roule que pour de petits trajets. Les épreuves du BAC de notre fils en ce moment se passe en ville, il peut très bien y aller à pied si besoin. Mais bien entendu, ce qui nous préoccupe le plus, c'est combien cela va coûter. Surtout à un mois de notre départ en vacances. Mais nous avons de l'argent de côté pour ce genre d'imprévu. Donc finalement, il n'y a pas de quoi se prendre la tête, ça aurait pu être pire ! Nous arions pu tomber en panne sur la route des vacances, cela nous est déjà arrivé il y a 10 ans et ça a été une belle galère qui nous a couté un bras !
Enfin voilà , une nouvelle source de stress. Mais ça va je gère, je respire, j'envoie chier mon mari quand il me tape sur les nerfs et en ce moment, c'est assez souvent !
Je rêve de plus en plus souvent de vivre loin de tout, en pleine campagne, de ne plus penser à rien et d'avoir suffisamment d'argent pour faire ma vie comme je l'entends sans dépendre de personne.
C'est beau, de rêver...
1 note
·
View note
Text
Jour du BAC de philo
Comment je me sens aujourd'hui ? J'ai les larmes aux yeux. La tristesse me submerge plusieurs fois par jour depuis 48h, n'importe où, dès que je pense que mon fils quittera bientôt la maison pour aller faire ses études. Je le sens si peu préparer ! Et je ne le suis pas plus que lui à voir cette maison sans enfant, à accepter que mon rôle de maman ne sera plus que ponctuel. Je ne vois pas à qui je peux en parler sans qu'on me rabâche que c'est génial, que je devrais être heureuse pour lui, qu'on ne fait pas des enfants pour les garder à la maison pour toujours etc etc. Quel bande de crétin ! Comme si je souhaitais tout cela ! Absolument pas, je ne souhaite que le bonheur de mon fils et sa réussite. Mais cela ne m'empêche pas d'être triste et de ressentir cette douleur à l'idée que tout ce qui a fait ma vie depuis 35 ans (j'ai eu 4 enfants) va désormais complètement changer. Que je vais me retrouver en tête à tête avec mon mari, avec qui je ne partage pas grand chose et surtout pas des confidences, ni de la tendresse. Et à ceux qui me disent "tu vas pouvoir faire ceci, ou cela" je ne peux que répondre que je peux déjà faire tout ce que je veux depuis bien longtemps ! Alors le départ de mon fils ne va pas changer grand chose au temps libre que j'ai déjà .
Bref, mon fils passe son BAC de philo en ce moment. Hyper détendu, certain qu'il aura son BAC de toute façon. J'admire sa confiance ! Quand à moi, je ne suis pas en stress comme c'était le cas avec ma fille ou mon fils lorsqu'ils l'ont passé. Je me sens juste au bout de quelque chose. Non, je ne souhaite pas que mon fils râte son BAC car ensuite, je ne sais pas ce qu'il ferrait. Je le sens si peu près à aller bosser. Mais une chose est certaine, s'il le loupe, cela ne sera pas une catastrophe pour moi. Je le garderai encore simplement et égoïstement un peu plus longtemps avec moi. Et qu'on ne vienne pas reprocher à la maman que je suis de trop aimé ses enfants.
1 note
·
View note
Text
Comment je me sens aujourd'hui?
De plus en plus aigrie. Je ne supporte plus grand chose et surtout pas les gens. Pourtant, je les aimais avant, les gens. Mais il semble qu'avec l'âge, cet amour de l'autre s'estompe. Trop d'irrespect, trop de bruit, trop de gens ! Je ne rêve que de vivre loin du monde, ne voir la population uniquement quand je l'aurai décidé et pas la subir à temps complet. La bêtise m'insupporte et le manque de respect me devient invivable.
Mais il n'y a pas que ça, tout m'énerve facilement. Je mets ça sur le compte de la ménopause. Et puis en ce moment, c'est une période un peu chargée émotionnellement avec le départ imminent de mon petit dernier. Je suis terrorisée autant par l'idée qu'il puisse ne pas s'en sortir que par le fait de me retrouver sans enfant à la maison.
Sans rire, depuis la ménopause, mes angoisses ont encore grandit ! Comme si j'avais besoin de ça. Hier par exemple, nous étions tous en famille chez ma fille. Mon fils ainé et sa petite famille y ont passé la nuit car il y a presque 3 h de route pour rentrer chez nous. J'ai proposé à mon petit dernier de rentrer avec son frère, ce qu'il a accepté avec joie. Et bien pendant tout le trajet retour et même une fois chez moi, j'ai imaginé le pire ! Mais quand je dis le pire, c'est le pire n'importe quoi ! Que la maison de ma fille brûle avec mes enfants dedans. Que mon fils ainé ait un accident sur le retour. Je m'en suis voulu d'avoir proposé au plus jeune de rester avec ses frères et sœur comme si le fait de prendre la route avec nous lui assurait la sécurité.
J'ai bien conscience que mes angoisses sont injustifiées. Qu'elles sont dans ma tête simplement parce que j'ai l'impression de ne plus rien contrôler quand ils sont loin de moi. Pourtant, je me suis fait au départ de 3 de mes enfants sur 4. Je survivrai à ce dernier départ comme mon fils s'en sortira très bien sans moi.
Seulement voilà , impossible de me contrôler. J'angoisse. Et du coup, je suis à fleur de peau et je m'énerve rapidement. Comme tout à l'heure quand mon dernier m'a annoncé qu'il partait en vacance avec des copains avant que je ne rentre de vacances. Ce qui veut dire que je dois trouver quelqu'un pour s'occuper de mes chats. Chose que de toute façon je devrais faire l'été prochain parce que je doute qu'il revienne à la maison juste pour garder les bestioles.
Je vous jure, la moindre contrariété, le moindre changement dans mes plans et plus rien ne va. C'est insupportable, même pour moi !
1 note
·
View note
Text
Ma sœur
J'ai une sœur qui a 2 ans de moins que moi. Nous avons toujours été très différentes elle et moi. Tellement différentes que ça a finit par clasher il y a une dizaine d'année et qu'elle a coupé les ponts avec ma mère et avec moi. Ma sœur a eut 2 enfants de 2 pères différents. Quand ils ont eut 18 ans, elle les a mis dehors sous prétexte qu'ils étaient majeure et qu'ils devaient se débrouiller. Ma nièce a trouver refuge chez sa grand-mère et son frère a gardé l'appart de leur mère qui avait décidé de partir vivre avec son amant. Il n'a pas réussi a trouver un job stable pour payer son loyer et est allé vivre chez son père. Désormais, ses deux enfants vivent loins d'elle, mais elle les voient de temps en temps. Elle est également grand-mère mais se soucis assez peu de son petit fils. Elle s'est mariée et elle a divorcé 3 fois. Depuis 2 ans, elle vit dans un mobil home, sur le terrain d'une de ses amie. Pas de loyer à payer, très peu de charge car elle est dans la débrouille illégale depuis pas mal d'année. Elle bosse comme femme de ménage. Et clairement, c'est une bosseuse. C'est resté une très belle femme même si elle a une allure vulgaire, physiquement et dans sa façon de parler. Elle vit sa Best Life depuis qu'elle n'a plus ses enfants. Croisière, voyage, séjour en tout genre. Elle est libre comme l'air et toujours dans les bons plans. Elle va en boite, elle passe ses weekends à faire des fêtes avec des amis, elle va se faire dorer sur la plage dès qu'elle a du temps libre.
Moi, j'ai eu 4 enfants, j'en ai encore un chez moi pour quelque mois et savoir qu'il va bientôt prendre son envol me désespère ! Je suis très proche de mes enfants, toujours là pour eux. Je suis avec le même homme depuis 20 ans. Et avant lui, j'étais restée 18 ans avec mon premier mari. Je ne voyage pas, ou extrêmement rarement. Je n'ai pas d'amis, je ne pars pas en week-end, je ne vais ni à des soirées, ni à la plage. Je suis à la maison sans arrêt, seule la plupart du temps même quand il y a mon mari et mon fils à la maison. Je n'ai jamais travaillé, je dépend financièrement de mon mari.
Je ne cautionne pas l'attitude de ma sœur mais il m'arrive d'envier sa liberté et sa vie. J'avais besoin de l'écrire. Besoin de me relire. Tout le monde critique sans arrêt la façon de vivre de ma sœur mais au final, n'est elle pas plus heureuse que la plupart de ceux qui la critique ? Elle ne rend de compte à personne, elle n'en doit qu'à elle même et ce que l'on pense d'elle, elle s'en fous !
Moi, je n'ose rien J'ai peur de tout Je culpabilise d'un rien Je me cache derrière mes responsabilités Je regarde ma vie passer sans la vivre, a tel point que je me dis souvent que si elle s'arrêtait, ce ne serait pas si grave. Je suis persuadée que rien de vraiment valable ne m'attend dans les années à venir. Juste la vieillesse, le corps qui se détériore, la mort de mes parents, la guerre de l'héritage avec ma sœur. Ni amour, ni fête, ni voyage... juste la même vie, jour après jour.
0 notes
Text
ex
Hier, j'ai renoué avec un ex. Enfin, renoué amicalement, rien de plus. On a passé une heure au tel et c'était vraiment sympa. Lui et moi, on est aussi semblables que diamétralement opposés. Le genre qui s'attirent et se repoussent avec la même force. On s'entendra sûrement mieux en tant qu' amis que lorsque nous étions brièvement ensemble. Sauf que je n'ai jamais réussi à être amie avec un de mes ex, ça fini toujours par déraper ! Mais bon, tant qu'on ne se revoit pas, ça devrait aller .
2 notes
·
View notes
Text
Marre !
Mon petit dernier, 18 ans, est en pleine période ou il pense qu'il peut faire tout ce qu'il a envie, sans jamais rien prévoir et avec un budget illimité ! Que cela concerne ses études à venir, ou ses vacances cet été ou encore le festival de ce week-end, il ne prévoir rien, sinon d'y aller ! Il change de plan sans arrêt, ce qui pour une mère angoissée telle que moi est stressant au possible ! J'essaie de le canaliser, de lui prouver par A + B que certains de ses projets seront compliqués à mettre en place, qu'il faut qu'il prévoit les choses le plus possible. Mais je passe pour une chieuse et rien ne bouge. Alors j'essaie de me tourner vers son père, qui ne s'en fait de rien et ne se sent concerné que par les choses qui n'ont aucune importance. Exemple, je lui donne une liste de course à faire pour que notre fils puisse les emmener demain avec lui au festival ou il est censé rester jusqu'à dimanche soir et que me répond son père ? Qu'il fera les courses demain. Rien ne presse, il a le temps jusqu'au moment du départ.
Je suis épuisée psychologiquement en ce moment. Entre le BAC qui approche et mon fils qui ne révise pas, les résultats de Parcoursup ou il a déjà arrêté son choix qui bien entendu n'est pas celui qui nous faciliterais le plus la tache (mais bon c'est ses études, je comprends), l'attente d'une réponse pour un logement au Crous, ses projets de voyage entre potes cet été alors que nous partons sont père et moi et que s'il s'en va au même moment, il faut que je le sache vite afin de trouver une personne pour garder nos chats. C'est trop ! Il faut que je lâche, que je me détache, que je m'en foute autant que son père et lui semblent s'en foutre.
En plus, ce qui m'agace c'est que son père, dès qu'il veut faire quelque chose, il faut que je réagisse immédiatement, même si je suis occupée, je dois arrêter et aller voir, ou l'aider.
Je voudrais partir loin et ne revenir que fin septembre, quand tout sera bien mis en place ! Ne plus m'occuper de rien. Les laisser gérer la crise. Après tout, je ne suis pas indispensable. Et c'est en faisant des erreurs qu'on apprend. Pourquoi je me stress !!!
3 notes
·
View notes
Text
Messieurs
Les hommes n'ont souvent été qu'une source de tracas et de déceptions. Libérée de l'envie de leur plaire, je me sens tellement plus sereine. Le dernier en date est arrivé comme une fleur sur mon profil, jouant l'homme subjugué par mes publications, sans même suivre mon compte. Il m'a abreuvée de compliments sortis de nulle part, au point de m'agacer. Il m'a répété combien il était merveilleux, combien il avait mûri et changé, passant d'un homme qui se souciait peu des sentiments des femmes à quelqu'un qui les respecte enfin. À tel point que, s'il me faisait tous ces compliments et ces sous-entendus, ce n'était pas pour me draguer, non : il était heureux en couple, évidemment. Il ne venait me parler que parce que j'étais une personne exceptionnelle et importante à ses yeux. Bon, pas assez important pour m'écrire le week-end quand il était avec madame, par contre.
Il a aussi tenté de m'apprendre comment je devais réagir et penser face à des situations dont il ne savait presque rien. Ou alors il m'envoyait une pluie de questions apparemment anodines, sauf qu'au milieu se cachait celle qui demandait quel genre de lingerie j’aimais porter. Et moi, ayant vu clair dans son jeu, en femme tellement habituée aux manœuvres frauduleuses de ces messieurs, je me suis amusée avec lui jusqu'à ce qu'il réalise que je ne tomberais pas dans son piège !
Sachez, messieurs, que j'ai été à bonne école. J'ai connu le plus grand charmeur, le plus grand menteur que la terre ait porté. J'ai tout appris de lui ! Je ne crois plus en rien. Même en supposant qu'un jour l'un de vous soit sincère, il se heurterait à un mur. Les mots n'ont désormais plus aucune importance pour moi. Seuls les actes comptent. Et, de ce côté-là , vous êtes très rarement à la hauteur.
10 notes
·
View notes
Text
Fête des mères
Je regrette les fêtes des mères d’avant, quand mes enfants vivaient encore à la maison. Quand ils rapportaient des cadeaux faits en classe, quand les maîtresses – pas trop réacs – leur en faisaient préparer. Je regrette les dessins, les poèmes, les pots à crayons en rouleau de PQ. Je regrette ces dimanches en famille où je disais à mes enfants que moi, ce jour-là , je ne faisais rien, parce que c’était mon jour !
Cette année est probablement la dernière où j’ai encore un enfant à la maison. Les trois plus grands sont partis depuis longtemps. L’un habite tout près, mais les deux autres sont à presque trois heures de route. Fini les petits cadeaux, les repas tous ensemble. J’ai reçu deux SMS de mes fils. Ma fille y pensera sûrement plus tard, je pense qu’elle m’appellera. Quant au dernier, il dort encore, mais je l’ai vu rentrer des courses avec son père hier, en essayant de cacher ce qui semblait être une plante.
Mon mari, de son côté, m’a payé des achats en salle des ventes hier. Des objets que je revendrai dans le cadre de mon activité de brocante en ligne, pas quelque chose pour moi personnellement. Joli cadeau...
Bref, cette année, je suis un peu dépitée. Et je ne comprends pas vraiment pourquoi, parce que ce n’est pas la première que je passe sans mes enfants et avec juste quelques messages pour toute attention. C’est peut-être parce que c’est la fin d’une époque. Parce que ça me donne un aperçu des années à venir.
Je sais que mes enfants m’aiment profondément, et rien que ça, ça n’a pas de prix. D’ailleurs, moi non plus je n’ai rien offert à ma mère cette année. Elle ne veut plus de cadeaux, elle ne veut plus des bouquets de fleurs que je faisais livrer, car deux années de suite ils sont arrivés en mauvais état. Et vu le prix que ça coûte, elle préfère que je garde mon argent. Elle vit à 1200 km, donc pas moyen de passer la journée avec elle. Mais j’aurais pu faire livrer des chocolats ou lui envoyer une jolie carte. Je n’ai rien fait. Je l’ai appelée… mais est-ce que c’est suffisant ? Probablement pas.
Ma mère a passé des décennies sans personne près d’elle ce jour-là . Elle en a pris son parti, apparemment. Il faudra que j’en fasse autant.
Mon fils aîné, celui qui vit près de chez moi, gâte désormais sa femme ce jour-là , car elle est la mère de son fils. Et moi, j’aurais aimé avoir mes quatre enfants autour de moi, aller au restaurant tous ensemble. Mais ça représente des frais pour tout le monde, et du temps de trajet pour certains.
Bref, il n’y a pas de solution idéale quand les enfants grandissent et qu’ils vivent loin. Il va juste falloir que j’apprenne à ne plus accorder autant d’importance à ce jour qu’il en a eu cette année.
0 notes
Text
Il y a quelques années les gens étaient Hyper actif, ensuite, ils sont devenus HPI, désormais je vois de plus en plus de TDAH....
Une chose est sûre, nous serons tous un jour DCD !
5 notes
·
View notes
Text
Mon mari m’agace souvent. Après vingt ans ensemble, je suppose que c’est assez normal. Nous ne sommes plus qu’un duo d’amis. Cela fait des années que nous n’avons plus aucun rapport sexuel. Pas un compliment, pas un bisou, jamais la main dans la main, ni un câlin. Vraiment, deux amis qui partagent un appartement et pas la même chambre.
En revanche, dès qu’il peut me faire plaisir, il le fait : quand il va voir un match, il choisit le pain avec la croûte la plus cuite bien qu’il préfère le pain blanc, me rapporte des plantes soldées chez Lidl dès qu'il en trouve, propose de payer à ma place les petits plaisirs du quotidien. C’est une forme d’amour. Et c’est probablement quelque chose qui ne disparaîtra jamais.
C’est aussi pour cela que je ne prends pas le risque de chercher ailleurs. Toutes ces attentions mine de rien, elles me rassure et me font du bien. Mon mari est solide et je peux toujours compter sur lui. Alors tant pis si ce n’est pas l’amour fou dont j’ai toujours rêvé.
1 note
·
View note
Text
Mardi 20 mai
Réveillée un peu avant 9h. Coup de chance : la prof d’espagnol de mon fils était absente. C’est la seule heure qu’il a entre 8h et 9h, ensuite plus rien jusqu’à 11h.
L’après-midi, je n’avais pas grand-chose à faire, alors j’en ai profité pour préparer tout le repas du soir. J’ai invité mon fils aîné et mon petit-fils à dîner. Au menu : salade de tomates mozzarella, filets de poulet panés et pommes de terre nouvelles au four. On a passé une soirée très sympa, et j’ai pu discuter avec mon fils à propos de son éducation, que je trouve parfois un peu trop rigide. Je sais qu’il fera ce qu’il veut, mais je sais aussi qu’il m’écoute, et qu’il entend quand je lui explique que certains de ses raisonnements ne sont peut-être pas les bons.
Après ça, j’ai regardé Koh-Lanta d’un œil, tout en scrollant mon téléphone bien qu'il ne s’y passe jamais rien. Quand je suis allée me coucher, le sommeil a mis un temps fou à venir. Et, comme souvent, j’ai repensé à Marco. Même si je sais que tout ce que j’ai fait ces derniers temps était justifié, même si c’était nécessaire, ce que je ressens pour lui, lui, ne veut toujours pas mourir.
0 notes
Text
Lundi 19
Réveil à 8 heures. Le temps est beau.
J’envoie un message à ma belle-fille, partie se ressourcer quelques jours en Espagne, puis un autre à mon fils pour lui dire que je suis disponible s’il a besoin que je garde le petit, et pour les inviter à dîner à la maison mardi soir.
Je reçois un mail de Netflix m’annonçant que mon forfait augmente encore de 2 euros par mois. Trop, c’est trop ! Surtout qu’il est rare que je tombe sur une bonne série, à part les grands classiques qui mettent trois ans à sortir une nouvelle saison. J’ai annulé mon abonnement.
À midi, déjeuner en tête-à -tête avec mon fils : pâtes au roquefort. Ensuite, un peu de Disney Dreamlight et cette foutue quête du chat du Cheshire que je n’arrive pas à terminer.
En début d’après-midi, coup de fil de ma fille, puis de ma meilleure amie. J'ai dû lui dire que j’avais déjà des places pour aller voir le concert d’Eros Ramazzotti en mars 2026, et que je comptais lui offrir la sienne pour son anniversaire en août. Ça gâche un peu la surprise, mais elle était prête les acheter de son côté. En tout cas, elle est ravie.
Je me suis amusée à créer une image drôle où elle et moi posons à côté du chanteur, et je pense la faire imprimer sur deux T-shirts qu’on portera uniquement le jour du concert.
Nous sommes toutes les deux de grandes fans de l’Italie et j'aimerai voyager avec elle. Hélas, son mari refuse qu’elle parte sans lui. Ce n’est pas le cas de mon fils, qui a justement laissé sa femme partir quelques jours seule à Madrid cette semaine. Pourtant, il n'est pas rassuré, car il sait que moi, lorsque je partais seule en vacances, je n’étais en réalité jamais seule. Mais ma belle-fille n'est pas moi. Du moins, je l'espère !
0 notes
Text
Dimanche 18
Réveillée beaucoup trop tôt pour un dimanche. Avant 7h. Merci mon chien… Résultat : j’ai été dans le pâté toute la journée, d’autant que je m’étais déjà couchée très tard la veille.
Vers 11h, on est allés faire un vide-grenier avec mon mari. Le genre de vide-grenier où on trouve enfin des choses intéressantes à des prix défiant toute concurrence. Un vrai bonheur.
De retour à la maison, toujours épuisée, j’ai mangé un morceau puis je suis allé faire une sieste. L’après-midi a filé, et tant mieux, parce que je n’aime pas les dimanches après-midi.
Dans la soirée, coup de fil de mon père, rituel du dimanche depuis des années, puis de mon fils. J’ai dû passer près de deux heures à discuter avant de pouvoir enfin me préparer un petit truc à grignoter. J’ai mangé seule ce midi et ce soir. C’est presque devenue une habitude…
Soirée Netflix, sans grand intérêt. Mais comme la fatigue ne m’a pas quitté de la journée, j'ai rapidement décidé d'aller rejoindre les bras de Morphée, faute de mieux !
0 notes
Text
S’il existait des filtres d’amour, je n’hésiterais pas une seconde à m’en servir. En tout cas, pas avec lui. Lui, il m’a trop fait croire. Il m’a trop promis, sans jamais rien derrière. Je n’hésiterais pas une seule seconde. Et je me fiche des commentaires moralisateurs du genre : « On ne doit pas forcer quelqu’un à nous aimer », blablabla. Je parle d’un filtre d’amour. Je parle de quelque chose qui n’existe pas. Alors gardez pour vous ce que vous feriez ou pas avec quelque chose d’imaginaire.
Personne ne sait ce que j’ai vécu. Personne ne sait ce que j’ai pu ressentir, ni comment j’ai été traitée. Mais si un filtre d’amour existait, Marco serait le seul sur qui je l’utiliserais. Et je savourerais chaque seconde de le voir enfin devenir celui que j’ai toujours rêvé qu’il soit.
Il me prendrait la main pour marcher dans la rue. Il m’enlacerait à la moindre occasion. Je plongerais dans ses yeux, et j’y verrais tout l’amour qu’il ressent pour moi. Je l’écouterais me dire les plus belles choses du monde, sans jamais douter qu’elles soient vraies. Je le verrais ignorer toutes les autres femmes sauf moi.
Ce serait jouissif. Le voir m’aimer à en perdre la tête. Le voir attendre et faire tout ce que j’ai si souvent espéré. Parce que, soyons clairs : sans cela, il n'y a aucune chance qu'il tombe amoureux de moi. Je n'ai jamais été un filtre d’amour suffisant pour lui. Oui je sais, ce n'est pas ça le véritable amour. Mais peu importe puisque je ne fais que rêver.
1 note
·
View note
Text
Samedi 17
Réveil à 8h, le chien attendait sa sortie. Les températures ont chuté d’un coup en Normandie. À midi, tomates et burrata avec mon fils, qui aime ça autant que moi. Il est parti vers 14h avec des copains : direction Caen, puis ce soir, la fête foraine. Mon mari, lui, va voir un match. Et moi, je suis invitée chez mon fils pour dîner et regarder le concours Eurovision de la chanson, on adore ça ! Je n’aime pas Louane, mais si on gagne, ce sera super quand même. Je parie plutôt sur Tommy Cash pour l’Estonie, avec son titre Expresso Macchiato, même si on l’entend depuis des mois sur Instagram, et que ça pourrait lui porter préjudice.
Après-midi consacrée à mettre des articles en vente, sur Vinted cette fois. Je me constitue une petite cagnotte pour les vacances.
Après une matinée bien grise, le soleil est enfin apparu, et nous avons pu prendre l’apéro dans le jardin de mon fils et de ma belle-fille. C’était très agréable, surtout pour moi qui vis en appartement.
Mon fils est souvent rigide avec son fils. Il veut l’éduquer de façon parfaite, ce qui donne lieu à des tensions fréquentes, surtout quand ma belle-fille est présente. Elle, au contraire, est douce et plutôt patiente avec mon petit fils, qui est vraiment un amour. Mais il à trois ans, l'âge des preo conflits.
Mon fils a toujours eu un caractère assez dur. J'essaye de lui faire comprendre qu’il ne pourra jamais modeler son fils selon ses attentes, mais qu’il doit simplement l’accompagner et l’aider à devenir la meilleure version de lui-même.
Nous avons fait un barbecue, que nous avons finalement mangé à l’intérieur car le temps s’était rafraîchi. Ensuite, nous avons passé la soirée devant le concours Eurovision de la chanson. Je suis rentrée chez moi juste avant les votes.
J’ai terminé la soirée sur le canapé avec mon mari, à regarder une fois de plus la défaite de la France et la victoire, assez inattendue, de l’Autriche.
1 note
·
View note