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Le fil de nos messages

Dessine le contour

Encore flou et fébrile

De quelque chose qui pourrait

Être beau un jour

Qui sait ?

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le scroll me brûle les yeux et me vide le cerveau

Ca occupe mes mains

Quand j'attends une réponse de ta part

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je peux essayer de t'en parler si tu veux

Te dire nos regards qui se croisent et nos mains qui se touchent

Te dire les mots qui glissent entre nos lèvres et nos corps qui s'approchent

Avec l'espoir ténu que ça ne s'arrête pas

Tous les hier s'emmêlent dans cette journée

Comme si déjà toutes mes aubes s'étaient levées sur ton sourrir

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Ca tient à quoi une rencontre ?

Deux personnes au même moment au même endroit capable de se regarder dans les yeux et de se dire

Je veux aller plus loin avec toi

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Doucement le bruit des vagues

Emporte les tensions de l'année

Je laisse couler

Au fond de l'océan

Les doutes et les douleurs

Ça assaini les fondations

De l'année à venir

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maison.

J'habite dans une maison aux murs beiges un peu fissurés,

Les fenêtres sont hautes, elles laissent entrer la lumière et la chaleur brûlante de l'été.

Derrière la verrière du salon, le jardin est un peu dans la maison.

Quand les camions passent trop vite sur la route à côté, la maison tremble un peu

Et nous dans ce chaos

On tisse de rires, d'attentions pansements, de café froid le matin et de repas du soir un cocon rassurant

c'est pas grand chose

mais c'est nous et c'est précieux

Merci à ceux qui partagent ou qui on partagé un morceau de vie avec moi

Au 65 de l'avenue des plages.

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Tumblr.

Je suis plus l'ado de 15 ans

Qui écrivait le soir pour se sentir exister.

Je suis plus non plus celle de 20 ans

Qui noyait son deuil dans des textes larmoyant.

Je laisse derrière moi la jeune adulte solitaire qui écrivait ses amours déçus,

Sans déceler derrière les agressions et les agresseurs.

Je veux être adulte maintenant

Capable de dire ce qui a été fait

Ce qui a été violence ce qui a été viol

Je veux être adulte et savoir m'entourer

Assez mais pas trop

Demander l'aide que je mérite

Apprendre à aimer et me laisser aimer.

Oser

Et peut être pourquoi pas

Ouvrir mes textes a ceux qui m'entourent, Libérer cette part de moi que j'ai longtemps enfermé à double tour.

Il est temps de tourner la clef dans le bon sens.

Non ?

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Les premières rides se dessinent

Dans les creux de mon sourire

J'ai du mal encore

A apprivoiser

Ces sillons

Qui hurlent que le temps passe.

Ils me disent que vite il faut avancer

Ne pas manquer

Ne pas louper

Ce qu'on attend pour moi

Ce que j'attends de moi.

Je me sens jeune et vielle à la fois

A l'auré et à l'aube

De mes rêves fêlés.

Je voudrai rejouer encore l'inconscience, l'inconstance, l'insouciance.

Quoi faire des rêves qui ont déjà éclos ?

Comment on les transpose, comment on les transporte ? Comment on les transmet ?

Où sont mes modèles pour cette vie d'adulte ?

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Dans le bus, dans mon lit, devant mon ordi au boulot

Je sens les mauvaises pensées qui gratte le fond de mon crâne

Elles prennent toutes la place, elles m'obsèdent, elle masque le beau le doux le concret les projets

J'aimerais pouvoir

Ouvrir le cages aux pensées noires

Pouvoir les faires sortir

Pour que bourgeonne, fleurisse le reste.

La clef doit être caché quelque part

Sous les mauvaises décisions et l'entêtement inutile

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C'est la forme de ces yeux je crois

Qui me fait craquer.

Il a des yeux amandes amères.

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On marche sur le fil,

On cherche le point d'équilibre

Celui qui nous fera tenir

Entre ce que tu veux

Et ce que je veux

Entre

Désir et intérêt,

Passion et obsession

Amitié, amour

Et ce que le destin veut bien nous offrir.

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Je sens encore la douceur de sa peau, l'épaisseur du silence, la chaleur de la chambre

Le matin où j'ai senti qu'il n'y avait plus de souffle et plus de pouls.

Il était tôt il faisait nuit dehors et tous les autres dormaient encore

Je suis partie me recoucher

J'ai attendu l'aube l'annonce de ma mère au réveil

Je ne voulais pas voir, pas savoir, pas y croire

the mundanity of the unimaginable

marie howe, from “how some of it happened” / oscar wilde, from the picture of dorian gray / andrew grace, from “do you consider writing to be therapeutic?” / leila chatti, from “what will happen” / franny choi, from “notes on the existence of ghosts” / richard siken, from an interview with james hall / james baldwin, from giovanni’s room

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the mundanity of the unimaginable

marie howe, from “how some of it happened” / oscar wilde, from the picture of dorian gray / andrew grace, from “do you consider writing to be therapeutic?” / leila chatti, from “what will happen” / franny choi, from “notes on the existence of ghosts” / richard siken, from an interview with james hall / james baldwin, from giovanni’s room

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Une partie du mystère qui l'entoure

Se dissipe

Maintenant qu'on a des visages en communs 

Et même si il plait encore

À une partie de moi 

Je sais que je vaux mieux que ça.

Mieux que les messages auxquels il n'a pas répondu,

Mieux que les filles qu'il fréquente entre deux silences,

Qu'il charme parfois sous mes yeux. 

Et,

Son odeur douce

Et ses gestes tendres

Ne suffisent pas

À acheter mon cœur 

Mon corps

Et mon indépendance 

Je crois que je suis prête 

Pour de nouvelles rencontres

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Je voudrais garder la douceur de nos étreintes,

Sans le fardeau de l'engagement

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Tu es le mirage des facettes

Que tu as offert à ma vue

Constellation d'un fantasme

Dans le quel je vois

Ce que je crois aimer

Et qui ressemble plutôt

A un attachement irrationnel

Qui comble les vides

De mon coeur et de ma vie

Je sais

Que tu ne veux rien en retour

Même si parfois

Tu laisses planer le doute

Quand ta peur de la solitude prend le dessus

Tu te rattrapes à ce qui est là

Qui ne dira pas non

C'est trop facile

C'est trop fragile

Et moi j'entretiens ce lien

Dans ma tête

Je nourris le fantasme

Et je sens toujours douloureusement ta présence

Quand tu rentres dans la pièce

Peut être encore plus car tu m'as laissé entrevoir

Ce qu'il y a derrière le mystère

Mais je ne suis pas une infirmière