onmeurtdetoi
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Prince de la ville
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onmeurtdetoi · 23 days ago
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onmeurtdetoi · 23 days ago
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onmeurtdetoi · 23 days ago
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onmeurtdetoi · 23 days ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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TroisiĂšme extrait ;
Sous un ciel parsemĂ© de quelques nuages Ă©parses, rĂ©pandus çà et lĂ , dans une toile au nuance orangĂ©e propre au crĂ©puscule de fin de journĂ©e d’étĂ©, Paris, dans sa splendeur. Les mois s’étaient Ă©coulĂ©s, emportant avec eux, la grisaille et le froid hivernal pourtant tenace dans cette rĂ©gion de la France. L’arrivĂ©e des martinets et des hirondelles, oiseaux migrateurs, annonciateurs de beaux jours, avait fait leur effet. Rapidement, les bistrots de quartier avaient ouvert leurs terrasses en concordance avec les arbres, qui eux, vĂȘtirent leurs plus beaux feuillages verdĂątres. Un dĂ©cor Ă  en ravir les peintres et les compteurs de poĂ©sie amateurs. Un dĂ©but de soirĂ©e, d’un calme inattendu, dans une capitale qui ne dort jamais.
La Marquesa, autrement dit en français, la Marquise, Ă©tait un club de « strip » du 1er arrondissement, rĂ©putĂ© par sa tenanciĂšre elle-mĂȘme. FondĂ©e dans les annĂ©es 90, l’établissement s’était fait connaĂźtre avec rapiditĂ©, notamment grĂące Ă  sa politique, influencĂ©e par les droits des femmes. Il avait su casser les codes en offrant Ă  ses employĂ©es, toutes des femmes d’ethnies diffĂ©rentes, une sĂ©curitĂ© salariale et des prestations introuvables ailleurs. Cette renommĂ©e, en contrario au club concurrent de Paris, Ă©tait due Ă  sa fondatrice, Jocelyne De la Fuente, une femme de tempĂ©rament, immigrĂ© espagnole et roumaine, qui n’avait jamais su accepter la misogynie rĂ©gnant dans ce milieu. Au dĂ©tour d’une ancienne conversation, Ă©changĂ© avec le jeune lieutenant, la jolie noiraude Ă  la longue chevelure de jais et aux yeux Ă©bĂšne s’était confiĂ©e ; « Les femmes ne sont et ne seront jamais des objets soumis aux caprices de dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s prĂ©-pubĂšres. Nous sommes les maĂźtresses de notre Ăąme et de notre enveloppe charnelle, j’ai veillĂ© personnellement Ă  ce que toutes mes chĂ©ries qui travaillent ici le savent et le croient. VoilĂ  pourquoi les entrĂ©es sont scrupuleusement filtrĂ©es et ont un certain coĂ»t  »
Un coĂ»t, une Ă©vidence, le prix Ă  payer pour supporter ce combat, une cause dont il se dĂ©finit volontiers comme partisan et spectateur, lui qui, dĂ©pendamment de sa volontĂ©, Ă©tait nĂ© Homme. Ainsi, aprĂšs avoir vĂ©cu une journĂ©e extĂ©nuante, riche en rebondissement, au sein de cette profession qui dictait sa propre existence, Adrien s’était dĂ©cidĂ© Ă  rejoindre le club privĂ©, dans l’espoir de trouver du rĂ©confort autour d’un verre et peut-ĂȘtre, dans l’observation d’une prestation de pĂŽle dance. Les mains plongĂ©es dans les poches de sa veste en jeans dĂ©lavĂ©e, le lieutenant emprunte une ruelle qui le mĂšne Ă  l’entrĂ©e de La Marquesa. Sous un auvent en fer forgĂ©, un homme se tient debout, les bras croisĂ©s, l’Ɠil vif, gardien de la demeure des Aphrodites. À la vue du jeune homme, ami de longue date de la patronne, le colosse se dĂ©cale sans broncher en hochant briĂšvement la tĂȘte lorsque le flic pĂ©nĂštre dans le lieu. Directement, une odeur sucrĂ©e, exotique, le saisit. Deux jeunes femmes, Ă©lĂ©gamment vĂȘtus de robe en satin noir, se tiennent derriĂšre une rĂ©ception en bois sombre, agrĂ©mentĂ© d’un lustre qui diffuse une lumiĂšre tamisĂ©e.
- Adrien ! s’exclame la blonde en affichant un grand sourire. - Bonsoir, AmĂ©lia, comment vas-tu ? - Je vais trĂšs bien, merci. Souhaites-tu la mĂȘme prestation que la derniĂšre fois, avec Jane ?
À l’unisson, le trio dĂ©tourne leurs regards au bas de l’escalier qui conduit Ă  la salle principale. Un cri retendit soudainement, une plainte, suivi d’un bruit assourdissement. Un objet
 qui se brise sur le sol ?
- Ne bougez pas d’ici, ordonne dans un rĂ©flexe de protection Adrien, qui enfile avec automatisme sa casquette de gendarme.
Tandis que les deux hĂŽtesses se prennent dans les bras en suivant du regard la silhouette silencieuse du lieutenant disparaĂźtre dans les escaliers, l’une d’elles enclenche discrĂštement l’alarme Ă  l’intention de Jocelyne et des autres femmes de l’établissement.
Quelque peu essoufflĂ© par cette courte course, Adrien rejoint l’endroit oĂč provenait l’élan de dĂ©tresse. Devant ses yeux, la vue d’un homme d’affaire visiblement ivre empoignant par le bras une danseuse apeurĂ©e. Les yeux aguerris et vif du jeune homme inspecte rapidement la scĂšne. Il remarque une bouteille d’alcool brisĂ© sur le sol, raison du bruit sourd de tout Ă  l’heure. Son regard sombre se dirige ensuite sur l’ivrogne, pas bien costaud, puis sur la brune qui semble souffrir de la prise du gaillard. Sans attendre, le lieutenant s’interpose en s’approchant, d’un pas alerte.
- RelĂąche-la, immĂ©diatement. - Hun ? prononce l’homme, surpris de la soudaine prĂ©sence d’un concurrent dans son arĂšne. - Je rĂ©pĂšte relĂąche-la, tout de suite, intime Adrien dans un ordre sec, il pose alors une main sur l’épaule de l’agresseur.
En l’espace de quelques secondes, il entend le claquement sur le sol des talons de la fille qui s’enfuit, et alors qu’il s’apprĂȘte Ă  remercier l’homme de l’avoir Ă©coutĂ©, le poing vaillamment engagĂ© de ce dernier se rabat sur la mĂąchoire. Par manque d’anticipation et surtout par fatigue accumulĂ©e, Adrien s’écroule sur le sol. Ses bras amortissements sa chute. Dans son crĂąne, son sang ne fait qu’un tour. La colĂšre monte. Il se relĂšve, prĂȘt Ă  dĂ©rouiller proprement cet affreux personnage, mais Jocelyne surgit devant lui, avec Ă  ses cĂŽtĂ©s, deux de ses videurs qui s’empressent de saisir l’homme pour l’entraĂźner dans une piĂšce interdite au public.
(...)
- Lorsque tu viens ici, tu n’es pas sensĂ© jouer les hĂ©ros mais te dĂ©tendre.
D’une voix bienveillante, Jocelyne ouvre dĂ©licatement une boĂźte stĂ©rile de matĂ©riel de premier secours. Assis Ă  ses cĂŽtĂ©s, sur l’un des tabourets adjacent le bar Ă  prĂ©sent dĂ©sert d’un quelconque client, Adrien lĂšve les yeux au ciel, en serrant sa veste en jeans contre son torse musclĂ©. Une entaille marque sa lĂšvre infĂ©rieure. La femme attrape son menton pour l’inciter Ă  tourner son visage dans sa direction. Leurs regards se croisent. Elle saisit un morceau de coton qu’elle imbibe d’alcool.
- Je suis sĂ©rieux, Adrien. Je m’inquiĂšte pour toi. - Tu n’as pas Ă  t’inquiĂ©ter, ce n’est rien. - Tu saignes

Le lieutenant grimace lorsque le coton atteint sa plaie. Il attrape alors la main de la patronne de la Marquesa pour l’empĂȘcher de poursuivre son soin. Jocelyne l’observe longuement, son geste reste en suspens. Adrien l’avait compris depuis longtemps, elle avait un faible pour lui. Mais il n’avait jamais succombĂ© Ă  ses avances, ni les siennes, ni celles d’AmĂ©lia, ni celles de Jane et aucunes autres. Pourtant, en cet instant, la femme se risque Ă  une approche. L’une de ses mains dĂ©licates au vernis rouge se perd dans la chevelure mi longue du jeune homme, dans une douce caresse.
- Je n’arrive pas Ă  comprendre pourquoi tu perds ton temps Ă  venir ici, Ă  cĂŽtoyer mes chĂ©ries, au prix de quoi ? Une nuit ? Trouve-toi une gentille demoiselle, je ne sais pas ? Marie-toi. Tu n’as pas envie de te marier ? - Tu aurais envie de m’épouser, toi ? ajoute Adrien, avec rĂ©partie.
Jocelyne Ă©clate de son rire cristallin tout en jouant avec les petits cheveux qui retombent sur la nuque d’Adrien.
- Peut-ĂȘtre, mais toi, tu n’en aurais pas rĂ©ellement envie

Le lieutenant observe le visage de Jocelyne et son regard Ă©bĂšne qui se dĂ©tourne, avec pudeur. L’esquisse d’un sourire, marquĂ© par sa lĂšvre gercĂ©e, apparaĂźt sur son faciĂšs.
- Approche, souffle-t-il, ses yeux marron se figeant sur l’élĂ©gant faciĂšs de la Marquise assise face Ă  lui.
C’est alors, que lentement, avec retenue, leurs visages s’effleurent jusqu’à ce que, finalement, un baiser innocent soit Ă©changĂ©. Peut-ĂȘtre, le rĂ©confort inconscient qu’il espĂ©rait, depuis longtemps.
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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Second extrait ;
La froideur de la lame s’enfonce dans la chaire tiĂšde, dans un mouvement net et calculĂ©, Ă  quelques centimĂštres de la đœđšđ«đšđ­đąđđž. Une prĂ©cision de boucher, l’intention mĂȘme de tuer.
La sensation d’une dĂ©charge Ă©lectrique. Puis, malgrĂ© les 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬 𝐡đČđ©đ§đšđ­đąđȘ𝐼𝐞𝐬 de l’adrĂ©naline, le rĂ©veil d’une douleur lacĂ©rante. Il le voit encore, dans ses songes les plus obscurs, reculer dans cette ruelle de la capitale, dont la lumiĂšre diffusĂ©e par des lampadaires vĂ©tustes l’empĂȘchent de se remĂ©morer clairement des traits de ce visage marquĂ© par le ̶M̶a̶l̶.
Sa vision se brouille, mais il distingue encore le sang rouge vif sur l’arme blanche. 𝐔𝐧 đœđšđ§đ­đ«đšđŹđ­đž đŠđšđœđšđ›đ«đž
Adrien pose machinalement sa main droite sur la plaie profonde qui sectionne une partie de sa gorge. Le sang chaud s’écoule entre ses doigts, le long de son poignet, des gouttes forment une flaque brunĂątre sur les pavĂ©s gris de Paris. Une quantitĂ© de vie qui s’échappe dont le sablier du temps ne lui permet pas de rĂ©aliser. BientĂŽt, il perçoit la prise solide d’un bras autour de sa taille. Autour de lui, les cris de ses collĂšgues, la sirĂšne de l’ambulance, le rire de l’individu, toute cette symphonie semble flotter dans le vide. Un concert lointain, qui lui Ă©chappe, lui qui sombre peu Ă  peu dans les tĂ©nĂšbres.
-  Je vais bien, mon capitaine, déclare-t-il avec assurance.
InstallĂ© Ă  son bureau, le capitaine Girard regarde d’un air douteux son jeune lieutenant. Il s’adosse au dossier de la chaise, qui couine sous son poids de cinquantenaire, et croise ensuite les bras sur son torse.
-  Une semaine d’arrĂȘt Romanov, avec une telle blessure ! Ne rĂ©alises-tu pas que tu aurais pu y rester ? Adrien, qui jusque-lĂ  fixait les cadres et diverses dĂ©corations d’honneur accrochĂ©s au mur, abaisse ses yeux marron, encore trĂšs cernĂ©s par la fatigue, sur son supĂ©rieur.
-  J’ai totalement conscience que j’aurais pu mourir, mais ce n’est pas arrivĂ©.
Le capitaine fronce les sourcils face Ă  l’attitude complĂštement irrĂ©flĂ©chie et dĂ©sinvolte du jeune homme qui se tient debout devant lui. Il se gratte alors la moustache, dans une mimique, un toc, traduisant un questionnement intĂ©rieur. Adrien garde le silence. Le capitaine Girard, bien que son faciĂšs ne reflĂšte rien d’autre que son agacement, sent son cƓur se serrer lorsqu’il constate le bandage Ă©pais, nouĂ© autour du cou de son lieutenant. Romanov a toujours eu une place spĂ©ciale dans son cƓur. Depuis ses dĂ©buts Ă  la gendarmerie. Le jeune homme avait fait preuve d’une dĂ©termination Ă  toute Ă©preuve, accumulant, au fil des annĂ©es, des grades avec une rapiditĂ© impressionnante. Avec la connaissance du passĂ© d’Adrien, le capitaine ne pouvait ĂȘtre qu’admiratif de cette force de caractĂšre. Cependant, avec sa quarantaine d’annĂ©e Ă  son actif, le capitaine Girard le savait mieux que personne, dans ce domaine, la limite entre le Bien et le Mal, entre la vie et la mort restait trĂšs fine et dĂ©licate. Et le lieutenant Romanov, malgrĂ© ses capacitĂ©s exemplaires, faisait malheureusement parti de ceux pourvus d’un cƓur trop pur qui pouvaient dĂ©cliner de l’autre cĂŽté 
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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Premier extrait ;
L’écho linĂ©aire d’éclats de rires s’estompe peu Ă  peu contre les murs de la cour de rĂ©crĂ©ation du LycĂ©e Saint-Louis dans le sixiĂšme arrondissement de la capitale française. Il est 10h, les Ă©lĂšves profitent d’une pause bien mĂ©ritĂ©e Ă  l’extĂ©rieur des bĂątiments de l’institution. PerchĂ© sur un toit aux tuiles grises, des corbeaux sont aux aguets, avides de se repaĂźtre du reste de nourritures que les lycĂ©ens abandonneront tant dans une poubelle, pour les mieux Ă©duquĂ©s d’entre eux, que sur le sol pour les autres. L’ambiance s’imprĂšgne d’échanges sociaux, qui de nos jours, ne peuvent se faire sans les tĂ©lĂ©phones, rĂ©els flĂ©aux numĂ©riques qui n’épargnent malheureusement plus aucuns adolescents. Les pouces tapotent frĂ©nĂ©tiquement sur les Ă©crans, dĂ©roulant sans contact physique vĂ©ritable, des vidĂ©os au travers l’application du moment. Des musiques dĂ©filent, se joignant Ă  l’écho des rires et du croassement des volatiles. Soudainement, un cri glacial, provenant de voix Ă  l’unisson, raisonne dans la cour. Les corbeaux s’envolent d’un battement d’ailes Ă  travers le ciel parisien qui se couvre de nuages menaçants. Une jeune adolescente laisse tomber son smartphone, dont sa valeur frĂŽle un smic, sur le goudron. Dans ses pupilles dilatĂ©es d’effroi se rĂ©pĂštent en boucle l’enregistrement en direct d’un live, une scĂšne d’assassinat surrĂ©aliste. Autour d’elle et de ses camarades, les surveillants accourent en nombre, dans l’espoir d’agir en premier secouriste 𝙙𝙚𝙹 đ™„đ™§Ă©đ™ąđ™žđ™˜đ™šđ™š 𝙙'đ™Ș𝙣 đ™©đ™§đ™–đ™Șđ™ąđ™–đ™©đ™žđ™šđ™ąđ™š 𝙩đ™Ș𝙞 𝙱𝙖𝙧𝙩đ™Ș𝙚 Ă  𝙟𝙖𝙱𝙖𝙞𝙹.
La semelle souple de ses chaussures de sport claque, au rythme de ses foulĂ©es, contre le chemin couvert de graviers du Parc Monceau. Ses jambes le portent dans une course effrĂ©nĂ©e. Quelques rayons de soleil tentent vainement de percer encore le rideau de nuages qui recouvre bientĂŽt l’entiĂšretĂ© de la capitale. Le regard levĂ© en direction du ciel, Adrien regrette soudainement de ne porter qu’un t-shirt noir prĂšs du corps et un short ample dĂ©corĂ© du logo de la marque Nike. Il presse la cadence de sa course Ă  pieds en traversant un pont en pierre au-dessus d’un joli Ă©tang. Le Boulevard de Courcelles apparaĂźt bientĂŽt devant lui, annonçant le pĂ©rimĂštre final du parc. Le souffle court, Adrien ralentit ses pas en arrivant sur le trottoir.
Et puis, tout s’accĂ©lĂšre Ă  nouveau. Un bruit de moteur qui vrombit. La silhouette d’une grosse berline noire s’arrĂȘtant devant lui. Quatre mains fĂ©roces l’empoignant de force et l’entraĂźnant dans l’habitacle. Sa crainte d’ĂȘtre arrosĂ©e par une pluie glaçante et malvenue qui disparaĂźt

- Lieutenant Romanov, s’exclame l’homme en costume trois piĂšces bleu marin affalĂ© au fond du siĂšge en cuir Ă  l’arriĂšre de la Rolls Royce.
Adrien se remet peu Ă  peu de ses Ă©motions, happĂ© par cette voix inconnue. D’un regard hĂątif, il essaie de mĂ©moriser le lieu qui l’entoure. Il est coincĂ© entre deux gorilles qui le toisent avec hostilitĂ©. Le flic tente de se redresser sur la banquette arriĂšre en jouant des coudes avec les molosses.
- Restez tranquille, cela vaut mieux, recommande le patron sans Ă©levĂ© la voix, mais d’un ton qui intimide courtoisement Ă  ne pas jouer avec le feu.
L’homme tient dans sa main droite, un gros cigare qu’il s’amuse Ă  faire rouler entre ses doigts pourvus de bagues. Il maintient dans sa main gauche, une canne en bois cirĂ© ornĂ©e d’une tĂȘte de lion en or. Au travers de la paire de lunettes de soleil qu’il revĂȘte, il toise le jeune policier, visiblement secouĂ© par cette embuscade. « Ne le laissons pas si longtemps dans l’interrogation » pense-t-il avant de sortir une tablette Ă©lectronique de derriĂšre son siĂšge. Il la tend alors Ă  Adrien, en enclenchant une vidĂ©o. Le lieutenant remarque instantanĂ©ment qu’il s’agit d’un live sur cette application dont raffolent les jeunes. Les images mettent en scĂšne une chorale de filles qui s’amusent Ă  se filmer dans une Ă©glise. Les secondes s’écoulent lorsque tout Ă  coup, des cris se joignent au bruit d’un coup de feu. L’une des gamines s’écroulent d’une balle dans la tĂȘte. L’homme reprend alors la tablette des mains d’Adrien.
- Vous allez me retrouver le fils de p*te qui a tuĂ© ma fille, c’est compris ? On raconte que vous ĂȘtes le meilleur dans le domaine. Prouvez-le.
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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onmeurtdetoi · 1 month ago
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