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Un jour, j’écrirai mes mémoires. J’ai vu et vécu tant de situations incroyables, que tout le monde pensera en les lisants que c’est un ramassis de mensonges; que tant de méchanceté ne tient pas dans ce monde. Je ne serais même pas surpris qu’on finisse par les publier, comme si c’était un roman policier... Ça se vendrait à merveille. Les gens aiment bien le morbide... Quelle ironie ! Je mourrais riche et incompris.

Juan Díaz Canales - Blacksad, Artic Nation

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Le robinet

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ESPOIR DÉSESPÉRÉ

Les choses sont ce qu’elles sont. Elles arrivent comme ça, elles nous surprennent, elles nous prennent, à la gorge, comme des bêtes enragées et nous mordent, nous déchire en deux. Nous brise les os et l’esprit. L’âme en mille morceaux, le cœur meurtri, je regarde le robinet.

Il est pur, sa fonction est simple, il ne fait rien d’autre que cela. Ça carapace de fer le protège de tout, il n’a pas mal lorsque les coups arrivent, il résiste. Je dis alors que j’aimerais bien être ce robinet. Mais ressens t-il ? Le manque ? Le vide ? L’amour ?

Ça je l’ignore, alors je me demande si j’ai vraiment envie d’être ce robinet. Je pense que je préfère rester un humain. Avec ça chair flasque et molle, les mains qui tremble, les yeux humides, le souffle coupé.

Déchirant le silence glacial de la fin de l’hiver, clamant la force que l’on ne possède plus, regardant le loin en continuant, désespérément, d’espérer.

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Attitude hautaine et présomptueuse.

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Le carnet de croquis- les personnages dans leur environnement; sont-ils réellement violet ?

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On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c’est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l’on fait partie de l’humanité, et que l’humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce et l’industrie sont de nobles poursuites, et elles sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie, la beauté, l’amour, l’aventure, c’est en fait pour cela qu’on vit. Pour citer Whitman : « Ô moi ! Ô la vie ! Tant de questions qui m’assaillent sans cesse, ces interminables cortèges d’incroyants, ces cités peuplées de sots. Qu’y a-t-il de beau en cela ? Ô moi ! Ô la vie ! ». Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime… Quelle sera votre rime ?

-Le Cercle des poètes disparus

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La Façade- Penser en Architecture

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-Bjorn-

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Je suis publicitaire [...]. Je suis le type qui vous vend de la merde. Qui vous fais rêver de ces choses que vous n'aurez jamais. [...] Quand, à force d'économies, vous réussirez à vous payer la bagnole de vos rêves, celle que j'ai shootée dans ma dernière campagne, je l'aurai déjà démodée. [...] Je vous drogue à la nouveauté, et l'avantage avec la nouveauté, ce qu'elle ne reste jamais neuve. [...] Je Suis Partout. Vous ne m'échapperez pas. Où que vous posiez les yeux, trône ma publicité. [...] Je décrète ce qui est Vrai, ce qui est Beau, ce qui est Bien. [...] Plus je joue avec votre subconscient, plus vous m'obéissez. [...] Mmm, c'est si bon de pénétrer votre cerveau. Je jouis dans votre hémisphère droit. Votre désir ne nous appartient plus : je vous impose le mien.

- 99 francs, Frédéric Beigbeder

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Tu penses qu'on te comprend pas et qu'on t'aime pas, c'est ça ? Tu as raison. Je ne te comprend pas. Mais je t'aime. Je t'aime. Et ça, personne ne pourra me l'enlever.

Juste la fin du Monde, Xavier Dolan

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Les personnages en 2014 - Olos

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Et je m'imaginais le voir rentrer, dans le bus, sous les dernières chaleur de l'automne au milieu des feuilles de platanes crevées.