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Simple brainwashing ou 2 réalités ? Macron le fin altruiste.

Brainwashing en veux tu en voilà ! Accuser les mots d'être des maux, voici la nouvelle lubie présidentielle ! La France tangue sous le poids des incertitudes, des inquiétudes et des faits divers qui n'en sont plus. Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron, voyage, représente. Et là, notre Jupiter national, fait (encore) une déclaration extraordinaire. Une de celles qui ferait pâlir d'envie n'importe quel scénariste de science-fiction.
Accrochez-vous, car il semblerait que nommer la réalité relève désormais du « brainwashing ». Oui, vous avez bien lu, un anglicisme au pays de Molière ! Bonjour l'exemple ! Un terme tout droit sorti d'un manuel de marketing un brin poussiéreux. " Brainwashing " est désormais la pierre angulaire de notre débat public. Donc, les français sont victimes de vues de l'esprit et de lavage de cerveau. En bref et pour faire simple, ils sont manipulés.
Mais par qui ? That's the question !
Quand les mots deviennent des armes de destruction massive (de réalité) selon Macron
On connaît la scène : la France s'embrase, des voitures brûlent, puis des commerces sont pillés et des vies sont brisées. Pendant ce temps, le Président, tel un linguiste de l'extrême, s'inquiète... non pas des violences elles-mêmes, mais de ceux qui osent les nommer. Parler de « barbarie » ? Horreur ! Mentionner l'« immigration » ? Sacrilège ! Évoquer l'« assimilation » ? Mais quelle idée saugrenue !

Ces mots servaient autrefois à décrire des phénomènes sociaux complexes. Ils sont désormais relégués au rang d'insultes.
C'est un peu comme si, face à un incendie, on interdisait aux pompiers de prononcer le mot "feu". Cela serait par peur de "brainwasher" le public sur la réalité du brasier. Résultat ? Le débat public se transforme désormais en un mime burlesque. Chacun s'efforce de décrire l'éléphant dans la pièce sans jamais le nommer. On parle de « mouvements sociaux urbains », de « désordres civiques », de « tensions intercommunautaires »... Bref, tout sauf la vérité.
Brainwashing ou le comble de l'absurdité
L'absurdité a culminé lorsque le Président a fustigé certains individus. Il a critiqué ceux qui feraient du « brainwashing sur l’invasion du pays et les faits divers ».
"Brainwashing" ! Un anglicisme bancal qui semble tout droit sorti d'un manuel de séduction douteux. Un anglicisme pour parler de la destruction, des pillages. C'est aussi un terme pour la peur qui s'installe dans le quotidien des Français.
On se demande si notre cher Président ne préfère pas la douce mélodie des euphémismes. Peut-être veut-il éviter les dissonances stridentes de la réalité ? On aurait presque envie de lui conseiller de se reconvertir en poète abstrait. Ce serait peut-être mieux qu'en chef d'État voyageur confronté aux dures réalités du terrain.
Credo de monsieur Macron : quand le déni fait loi
Ce festival du néoparler ou nouvelangue (histoire de parler en français) n'est pas sans conséquences. En niant les mots, le pouvoir nie les faits. En niant les faits, il nie les victimes. Les « faits divers » ne sont plus que du "bruit médiatique", des "anecdotes" insignifiantes. Pourtant, derrière ces euphémismes se cachent des tragédies bien réelles. Le père de Benoît, la mère de Lola, la maman d'Elias, le père de Matisse... On relègue alors leurs douleurs aux marges du récit national, car elles viennent troubler la douce harmonie du déni.
Pendant ce temps, le scénario se répète inlassablement. Grandes villes, événements festifs, hordes de jeunes qui cassent, pillent, frappent. Sirènes, cris, lacrymogènes. Et le déni, toujours le déni. On préfère parler de « maintien de l'ordre » plutôt que de s'interroger sur les causes profondes de ces violences. On soigne les symptômes, jamais la maladie. C'est un peu comme si, face à une jambe cassée, on mettait juste un pansement sur la plaie. On ne réduit cependant jamais la fracture.
En niant les mots, le pouvoir nie les faits et le brainwashing fait rage
En conclusion, et que dire de l'armée des censeurs qui s'activent dès qu'un mot « tabou » est prononcé ? Bruno Retailleau ose parler de « barbarie », et aussitôt, l'arsenal moral est dégainé. Non pas pour contester les faits, mais pour faire taire celui qui les énonce.
La gauche, elle, ferme les yeux pour ne pas rompre avec son récit fondateur. La droite se tait, terrifiée à l'idée d'être accusée de « racisme » ou de « stigmatisation ». Et le pouvoir, fidèle à lui-même, navigue entre coups de menton inefficaces et annonces en trompe-l'œil.
En fin de compte, cette aversion pour les mots justes n'est-elle pas qu'une forme d'abdication ? Une manière d'esquiver le réel, de se voiler la face devant une réalité qui dérange. Car barbarie, immigration, intégration... ces mots ne sont pas des insultes. Ce sont des outils d'analyse, des clés pour comprendre le monde qui nous entoure. Les refuser, c'est se priver des moyens de comprendre. Et quand on ne comprend plus, on subit. On encaisse. Et tôt ou tard, le silence se paiera.
Et si, plutôt que de faire du "brainwashing", on commençait simplement par appeler un chat un chat ?
Source: Simple brainwashing ou 2 réalités ? Macron le fin altruiste.
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if anyone is wondering why the ml fandom isn't as active as it used to be and why your favorite creators arent posting as much art and fanfic, it's literally because of the negative, nitpicky pieces of shit who cant shut up about how much they hate ml, the writing, the characters, season 5, whatever the fuck, coming onto every single ml post and flooding the tag with salt and half-baked criticisms. nobody can post anything—not even a simple text post—without at least one person coming onto that post and spouting some annoying bullshit. you are literally driving the fanartists out of this fandom

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I can't not agree with you lmao like she is infuriating 😭😭😭
Every now and then I think "maybe I should rewatch Outlander, I really enjoyed it there for a while" only to rage quit within the first 2 episodes because Claire is such a stupid person I can't even...
Why would you tell her you had your honeymoon in 1945? Why can't you keep your head down long enough to get out of there? Why are you being such a girlboss?
I know she gets better, well a bit better, but if anyone wants to torture me, force me to watch season 1 Clockwork Orange style.
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No, app on my phone, I don't want to edit it with AI. I don't want to generate with AI. I don't want to ask the AI. I don't want to make AI wallpapers. I don't want to rewrite with AI. I don't want t-
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Ummm... part two of redesigns?
I first post everything in my tiktok and you are more than welcome there!!!
Part 1
Commissions open
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Strange, the things you remember. Single images and feelings that stay with you down through the years. Like the moment I'd realized I'd never owned a vase. That I'd never lived in any place long enough to justify having such a simple thing. And how at that moment, I wanted nothing so much in all the world as to have a vase of my very own. OUTLANDER 1.01 SASSENACH
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I’ve already posted this on reddit a few years back, but may as well re-upload since I’ve posted other code lyoko stuff today. :)
Sometimes it’s fun to reminisce
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look. look at this beautiful sword meme. i’m going to cry
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Curious Polar bear (Ursus maritimus) standing upright and looking through porthole into the kitchen of arctic expedition ship M/S Stockholm in Svalbard, Spitsbergen, Norway by Andy Rouse
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CW: Blood, mental and physical abuse (kinda).
Nothing too serious or explicit, angst either way, enjoy.








Some interpretation of how Nathalie's childhood might have been. After El Toro de Piedra, my view of her completely changed from a Lara Croft to a Black Widow entirely, raised/trained in a "special orphanage" among others girls like her.
(took me like 2 FULL WEEKS to finish this thing, and I have stacks of ideas on the oven, waiting to be ilustrated).
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One word...CHAOS. Daily chaos on the Agreste household.
In here, Adrien is a year younger than in the Werepapas flashback. This time I tried a more colourful approach.
Nothing like drawing some smiles to heal the heart... to then BREAK IT WITH MORE ANGST AND DRAMA (saved for the next comic)
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