Text
2 Mai 2024 - 06h47
J'ai un rythme assez chaotique dernièrement - depuis le marathon de Paris, fini les 4 sorties hebdomadaires et la frame qui va avec. Je ne dors plus avant minuit, je me réveille tard, je m'étonne moi-même, comme si j'avais emprunté la vie d'un gars qui savait ce qu'il faisait pour quelques mois, et que le trial avait expirém.
Je suis dans une quête d'acceptation de moi-même, où je m'efforce de me rendre compte quand je deviens ce boss horrible et cet employé rebelle en même temps.
J'ai toujours été en recherche de l'inconfort, de me demander e qui n'allait pas, et pourquoi - je rencontre tellement de résistance à ce sujet dernièrement. C'est probablement la raison pour laquelle j'ai toujours écrit depuis mes 15 ans - presque 20 ans plus tard désormais, je continue cette quête sans fin. Elle m'accompagne, me poursuit, m'aide et m'aiguille.
Dernièrement, c'est la daronne qui revient sur la table, sans cesse. Fini de penser aux ex, d'espérer de terminer les relations sur de bonnes bases, non. Mais la relation avec ma mère a toujours été compliquée, et je ne l'ai jamais documentée.
J'ai toujours rigolé en disant que ma mère nous tapait étant jeunes, mon frère et moi, mais d'une certaine façon, toujours en façade.
C'était réel - elle dépassait les bornes. Si je n'avais pas gardé des artefacts, des notes, des extraits de ce qui s'était passé, je serais probablement dans le flou, sans aucune explication de pourquoi mes maux sont des maux.
Cette femme m'impressionne autant qu'elle me désespère, qu'elle m'a torturé l'esprit. Je n'aurais jamais mes questions de répondues, et ce n'est pas plus mal comme ça - elle-même ne saura pas répondre, ou niera.
Mais j'ai encore cette plinthe cassée en deux qu'elle m'a pétée sur le dos, pour je ne sais quelle raison. Elle avait attrappé le premier truc qui lui venait sous la main et vlan, sur un gosse de 14 ans. Les fois où elle allait nous faire chercher nous-mêmes, mon frère ou moi, la ceinture à l'étage, pour la lui filer et nous administrer la punition qu'on méritait. De quelle type de torture mentale on parle là ? De forcer un gosse sans défense d'aller chercher l'arme pour son bourreau qui va le punir ?
J'étais l'aîné, et elle n'arrivait pas à me canaliser. Heureusement pour elle, j'étais frêle, mais ça n'empêche pas tout ce qui n'était pas physique non plus.
Je faisais du piano à l'époque, et je détestais ça - je ne comprenais l'intérêt, je trouvais ça ringard, je jouais que des morceaux que je détestais. Je jouais pour faire plaisir à ma grand-mère, que je n'aimais pas non plus. En première, j'ai découvert le bowling en club - j'ai adoré immédiatement. J'y passais mes mercredis soirs avec mon frère, à s'améliorer, être avec d'autres ados fans de bowling, le kiff. La 2° année, lorsque j'ai voulu me réinscrire, j'ai aussi voulu arrêter le piano. Ça faisait 13 ans que j'en faisais, j'en avais marre - elle m'a posé un ultimatum : "tu arrêtes le piano, tu arrêtes le bowling". J'étais dévasté. Pourquoi ? Encore aujourd'hui, mais pourquoi infliger ça à quelqu'un ? Pourquoi retirer quelque chose qu'il aime au plus possible ? "Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?", je me demandais. J'ai tout arrêté du coup. Ma terminale a été signe d'une année où je faisais plus rien, et mon frère continuait. Incohérence totale.
Tout mon rapport avec la bouffe aussi, encore aujourd'hui, est tellement lié à cette femme. Je n'ai jamais vraiment aimé manger. On me le répète depuis tout gosse, que j'ai toujours été "difficile" avec la bouffe. Que je mangeais. moins, que j'étais en sous-poids. L'été de mes 16 ans, à la pesée au Judo, je faisais 35.6 kilos, pour probablement 1.55m - on parle d'un IMC d'en dessous de 15.
"Tu est l'archétype de l'anorexie qui s'ignore", m'avait-elle dit. 20 ans après, cette phrase résonne toujours aussi fort.
Ma mère ne lâchait rien à la maison, et me forçait à finir mes plats - toutes les manigances du monde (appeler le téléphone fixe pour jeter la soupe, jeter le saumon trop sec dans le jardin en le cachant dans ma poche) ne suffisaient pas. J'étais puni, devant rester dans la cuisine, seul, à finir ma bouffe pendant que le reste de la famille était au salon en train de regarder la télé. Si je ne finissais pas (ce qui était souvent le cas), ça terminait en restes à manger le lendemain matin. À y repenser aussi, pourquoi mon père ne disait rien ? Où était sa propre idée ? À ce niveau-là , c'est juste être complice, se cacher sous la décision d'autrui.
Random flashback, un matin où j'ai juste dit "putain", j'ai eu droit à la daronne qui rush en bas pour me mettre une mandale et me dire qu'on ne l'appelle pas putain. Même en me défendant sur le fait que je ne l'avais pas insulté (bien que j'en pensait pas moins), rien n'avait de sens pour elle.
Un jour de mes 16 ans où elle allait me taper pour je ne sais pas quelle frustration, je me suis levé, et lui ai tenu les mains pour éviter qu'elle me frappe. Je me suis rebellé. Elle n'allait plus continuer. Je ne faisais pas encore sa taille, mais je commençais à la regarder dans les yeux.
On normalise le fait d'utiliser de la violence, en justifiant qu'il faut donner un cadre, faire comprendre des règles, etc. Sauf que la force qu'on a en tant qu'adulte, homme ou femme, face à un gosse ? Mais putain. Sans défense, et surtout sans potentiel échappatoire. Autant si aujourd'hui, ma partenaire me bats, je sais que je peux m'en sortir, que je peux partir de cette relation. En tant que gosse, tes seuls échappatoires sont la fugue (temporaire), et la mort.
Ma mère n'en restait pas non plus moins aimante, et nous chérissait, mais ce que j'en garde n'est que de l'amertume.
En 2009, quand elle s'est pétée les côtes, elle s'est retrouvée alitée, et avec mon frère et moi à la maison. Encore aujourd'hui elle nous en veut de l'avoir laissé sans aide, et comme quoi le bordel constant de la maison est dû à ça, à nous, à ces 3-6 mois.
En rétrospective, j'avais 20 ans, j'habitais chez une femme que je ne respectait pas, qui avait abusé de moi pendant des années, me faisant me sentir mal par rapport à mon corps, qui ne me comprenait pas, qui ne cherchait pas à me comprendre. Pourquoi faire, après tout ?
Le souci avec elle a toujours été le côté chaud/froid - d'un côté elle tapait, mais j'ai encore aussi de très beaux souvenirs de papouilles de cheveux, de massage, d'attentions, de câlins. J'ai eu tous ces problèmes de poids et d'acceptation de moi-même étant gosse, puis ado, mais elle était aussi la première à vouloir trouver des solutions avec des visites chez des psys, kiné, kinésio, ostéos, tout. J'ai dû tout faire avant mes 18 ans. D'une façon, elle prenait soin de moi et y portait beaucoup d'attention - de l'autre, elle tapait, jugeait, et exportait ses propres insécurités, sa propre éducation qui "avait fonctionné" sur moi.
J'avais besoin d'un support émotionnel, pas d'un échafaudage logique de spécialistes qui m'expliquent ce qui va bien ou pas.
Mes rêves me hantent dernièrement, deux fois en une semaine c'est vraiment pas cool. Sur tous mes soucis latents, c'est probablement le dernier. J'en rêve d'habitude une fois tous les X mois, mais dernièrement, à explorer le plus profond avec The Alliance, eh bien tout remonte naturellement.
Je vais me marier, aussi - je me projette aussi d'être papa dans les années qui suivent, ce qui crée des réflexions automatiquement plus profondes sur comment j'éduquerai mes enfants. Autant simplement résumer que la violence ne sera pas sur le menu.
Je n'ai jamais reçu aucune excuse de toutes ces années, et je n'en attend pas. Pour elle, soit elle ne s'en rappelle pas, soit elle a fait du mieux qu'elle pouvait avec ce qu'elle avait.
C'est à moi de vivre avec ça maintenant.
Mais qu'on ne me demande pas pourquoi je suis si distant de mes parents, pourquoi je ne leur ai jamais demandé d'argent, pourquoi je ne le ferai probablement jamais.
Ils ne se rendent pas compte de tout ça, de ces influences au fur et à mesure des années. Ils voient sûrement ça comme une "adolescence difficile" - alors que ça n'a pas à l'être. Un ado cherche ses repères, cherche à challenger le cadre qu'il a car on lui file un nouveau corps d'adulte qui héberge un mental d'enfant, et il veut jouer avec, forcément. Mais c'est au parent de s'en rendre compte, de l'orienter, de le cadrer sans le juger, sans utiliser de la violence pour faire passer le message. Il n'y a pas besoin de tout ça.
0 notes
Text
Day Zero
1er Avril 2024 - 13h35
This concept mesmerizes me - that one day, we decide we can change, and we do. The reality is that every day, we have the capacity to do so, but habits kick in, a notification pops in on our phone, you click on the first suggestion on whatever social app'd feed you're on, and bye bye "Day Zero": our environment took over.
It's when we have a drastic, often forced change of environment that we're forced to evolve, to survive in this "new" world we're living in.
The truth is quite different though - nothing much has changed, but an invisible switch has been flicked internally.
People don't change, they say - others would they they just becore more who they truly are.
At the same time, what really separates us from evolving into something new simply is time studying, doing, learning, experimenting. Feynman said it himself, "no one is born a scientist".
Which leads me to this concept of "Freedom from, freedom to" concept, especially regarding our calling, and masculinity.
Do I still need to be from things I don't see? Moreover, once that's cleared, am I happy if I do not have a full freedom? Finally, where do I want to head? What's my "freedom to" looking like?
Do I want to be multilingual? Do I want to be a great chess player? Do I really care about keeping in touch with my distant family? Do I really want to become a manager?
What's the point of having a Day Zero is there's no path to Day One?
So, what's your Day One looking like?
0 notes
Text
Self-fulfilling Prophecies
1er Avril 2024 - 10h55
I follow basketball news, most specifically the NBA - but I don't watch. The matches are 6 to 9 hours away, and my sleep is too important to be sacrified to see a couple of dozen athletes running around to score an orange ball in a tiny basket.
It's nonetheless fascinating to follow in depth a sport you love - as you become more fluent, you understand more subtleties, the importance of a trade, the role the ego plays at all levels, from us mortals to athletes paid millions to "play".
We're reaching the last two weeks of the regular season in NBA, and rankings are tight, as teams are either trying to secure the top seed of their conference (granting them more home games, statistically higher chances to win) avoid the play-in tournament (a knockout stage for seeds #6 to #10), or reach the play-in and avoid being the first loser.
In parallel, the NCAA (college basketball) season reached an end to culminate with the March Madness, a 68-team knockout tournament where any loss is fatal. Like every year, an underdog reached new heights, and the mind games start. As a top seed of a local conference, why wouldn't you underestimate a team, middling at best, that lost 4 to 5 times more matches than you during the regular season? But they have nothing to lose, and the top dog has. It's also partially because they were underestimated that the story is so beautiful, that people jump on the bandwagon of ephemeral, unannounced stars. The audience isn't composed of top dogs, they're people like you and I, that are underdogs, that are underestimated daily, whether it's at their school, job, by others or even by themselves.
But it's also the power of the crowd that gives them this strength - how can a lack of skill be compensated by the strength of the crowd, of countless supporters, even across oceans, to fight the odds? It's the whole tale of David vs. Goliath all over again - we love to see the young shepherd with equal chances with the armored giant. We want to relate to them, defying the odds and become exceptional - even temporarily. This push, this love we show underdogs eventually feeds them - they're not used to the big lights, and want to make their unexpected, new fans proud. And sometimes, they deliver - the small domino toppled a bigger one, only to snowball and topple even bigger ones, those you'd never imagine they would.
But where's our crowd? Who's cheering for us?
Ideally, that's our partner, our friends, sometimes even our family or our colleagues. But following this motion I keep observing, they need a reason to believe in you in the first place. Rare are those that will anyways believe in you without proving your worth first - talking is always easy, people know it and want a reason to believe, to dream. People want to relate, want to jump on the bandwagon.
So what's the reason you're going for?
0 notes
Quote
Do the thing, and you shall have the power, but they who do not the thing have not the power.
Ralph Waldo Emerson
Repost from Jan 2nd, 2021 10:06:20pm
0 notes
Text
Jour 6 - Mardi 6 Février, 22h45
Deux jours à vivre un rollercoaster. Un lundi abyssal, au bureau, à entendre un 3° membre de la team partir, puis récupérer A. en pleurs parce que... trop de trucs arrivent en même temps.
Ma journée entière d'hier a été déraillée par cette annonce, l'impression de stagner à mon rôle, de ne pas être apprécié pour ce que je suis / vaux - et c'est pas la rémunération qui compense ça. C'est le même feeling que j'avais à HS y'a 5 ans, à me sentir comme un underdog en Support payé pas même 35k dans une ville où le loyer moyen était à 900 balles. Peu importe le salaire en fait, c'est la motivation intrinsèque qui manque, et le salaire absorbe juste que peu de cette frustration.
En dents de scie je disais - aujourd'hui même, réveil la tête dans le cul, le moral dans les chaussettes comme ça m'arrive peu, même quasi jamais. J'ai failli annuler ma séance de kiné qui s'est joué en un tir de dé. 1/2/3 = no go, 4/5/6 = go. J'suis tombé sur un 4, mon coeur m'a dit d'y aller quand même. Allons. Une heure plus tard, ma tête était moins en vrac, probablement n'ayant pas le temps de m'inquiéter pour moi-même (en même temps, partir du kiné à 10h58 pour un call à 11h avec mon boss), mais aussi ayant bougé mon corps.
Et mon boss qui m'explique qu'il va sûrement avoir besoin d'aide en Europe pour leader les équipes, car l'équipe va doubler sur les 9 prochains mois. Changement immédiat de mood, tu m'étonnes - c'était son poste à lui que je souhaitais initialement, mais peu importe. Je m'étais fais à l'idée que ce n'était pas pour moi, pour le moment en tout cas. 4 mois plus tard l'idée revient sur le devant de la scène - cette fois-ci je me reprotège.
Je pense qu'à terme, je souhaite me commit à cette boîte anyway, mais dans les bonnes conditions. Le salaire est indécent, mais dans la tranche des séniors sur Paname à mon rôle - j'ai bien choisi ma voie. Mais la suite est autre chose - Dam, ou pas Dam ? Paname ? Remote en France ? Qu'en sais-je, on verra bien ; l'essentiel reste la patience pour le moment, que ce rôle ouvre ou pas, que je l'aie ou pas, que je reste sur Paris ou pas.
De l'autre côté je n'ai pas dédié une seule seconde à mon projet, et ça fait déjà deux jours. Le temps est rare, les mardis soir je cuisine, dès que j'organise un call avec un.e pote ou que le taff s'étend un peu, même d'une demi-heure, je suis baisé. C'est un coup à rentrer à l'appart, manger, et c'est déjà l'heure de se coucher - regarde aujourd'hui, il est presque 23 heures à l'heure où j'écris ces lignes. J'vais pas commencer à dessiner maintenant.
Quelques tactiques Ă l'avenir :
Éviter au plus le taff hein, où du moins les meetings tardifs
Si meetings tardifs en vue... prévoir de faire l'activité le matin, de 9 à 10 si possible
Oublier les mardis soir en cooking duty par exemple
Si y'a le temps le soir, s'assurer qu'il y a aussi du temps pour la vie de couple, où prévenir en avance que ça va être mort
Simplement dire non aux autres plans en semaine, y'a des choix Ă faire et les potos passent Ă la trappe en ce moment. Priorities.
0 notes
Text
Jour 3 - Samedi 3 Février, 11h30
C'était le boxon hier - à courir partout, littéralement. Beaucoup de choses à faire, recevoir, organiser, étant l'anniversaire de S. En prime, m'étant rendu compte de ne pas avoir annoncé nos fiançailles, j'ai évidemment proposé un créneau au plus tôt possible - le même jour donc.
Le taff a pris le dessus sur la journée, beaucoup de choses à jongler entre l'organisation des semaines qui arrivent, les différents projets qui me sont proposés, etc. C'est toujours difficile de trouver le bon milieu, surtout quand j'ai l'impression d'avoir du temps à un moment donné, pour au final alterner entre périodes chill et périodes affreuses, juste parce que j'ai sous-estimé la charge de travail future.
Alors je protège mes journées, je privilégie ma vie perso et mes runs. Je m'isole de mes potes volontairement, étant littéralement le driver de beaucoup de nos relations. Ce n'est pas quelques mois de silence qui vont mettre tout ça en danger.
S. me demandait hier soir si 16 était si bavard et échangeait toujours autant même en couple (étant célib en ce moment et m'envoyant beaucoup, beaucoup de messages). J'ai dû reconnaître que oui - probablement un peu moins, mais en soi, pas vraiment.
D'une certaine façon j'aime beaucoup échanger avec des personnes qui vivent beaucoup et veulent partager beaucoup - 16 est l'une de ces personnes, et je pense moi aussi. Mes projets sont riches, multiples, challengeant, et apportent à ma vie beaucoup d'épices, parfois trop même.
J'ai eu envie de me distraire dernièrement, mais d'une façon volontaire, pas en mode les jeux Android que je ponçais 8h par jour les semaines de rehab post-surgery.
Côté taff, le Detach est passé, 3 personnes du bureau partent - a bummer, surtout W., avec qui on s'entendait vraiment bien. Un gars curieux, bien dans ses bottes, qui a de réelles valeurs et une curiosité comme peu d'AEs ont. C'est dommage - dans un monde idéal, on bosserait encore ensemble. L'avenir nous le dira !
J'ai considéré l'opportunité, mais c'était trop tôt - et je voulais explorer la piste Amsterdam en premier, m'assurer que je pouvais rester là . Mon but n'est pas de switcher tous les 18 mois, mais chercher cette stabilité professionnelle. C'est aussi pour ça que j'ai grandi professionnellement sans cesse ces dix dernières années - 5 années - au moins - ont été sur des phases d'apprentissage, en aucun cas du cruising. Nouvelles technos à apprendre, nouveaux logiciels, nouveaux process, tools, personnes, tout. On s'adapte qu'au bout de 9 à 12 mois, et là on peut commencer à cruiser.
Avec cette journée de guedin hier j'ai même pas pu toucher à Ascent, quel dommage. Heureusement pour moi le dur commence le lundi qui arrive, j'ai vraiment hâte - mais il me faut construire les bonnes bases d'ici-là .
Bon samedi ! <3
0 notes
Text
The Cycle Continues
Jour 1 - Jeudi 1er Février 2024, 09h21
J'ai relu quelques-uns de mes entrées de ce blog hier soir - c'était poignant, intéressant. Aucune déception du moi que j'étais à l'époque, même plutôt une réelle fierté. J'écrivais alors ce que je voulais être, devenir, et désormais avec 3 ans de recul, je vois ce qui a été accompli.
Beaucoup de choses m'ont échappées, mais beaucoup de choses ont été réalisées aussi. Tellement. En rétrospective, je sais que je n'aurais pas pu faire mieux, mais je suis si fier de toi, de moi, de ce que tu étais y'a trois ans. Te rends-tu compte ?
Les seuls moments de réelles déconnexion totale étaient quand tu fouillais dans le téléphone et l'iPad de J. en espérant trouver des réponses à ton malheur que vous vous étiez créé, et qu'elle avait fini par déclencher de manière dramatique.
Je suis retombé sur Paper Crown pour une bonne raison - mon gars sûr R. est dans une spirale d'incontrôle total, manipulé par son propre passé qu'il n'a jamais abordé. Tel un mirroir de mes propres dérégulations, j'essaie d'appliquer ou de retrouver ce qui m'a aidé à relever la tête et aller de l'avant, tout en menant mon propre chemin vers l'intérieur en parallèle.
Mais mon aventure est unique, mes codes, mes découvertes, mes actions ont été prises via ma propre expérience - et je ne peux pas copier/coller ma recette à la situation de R..
Heureusement pour moi, je documentais presque tous les jours mon état, ce qui me semblait important, comment je voyais mon coeur souffrir ou récupérer, les issues que j'essayer de trouver, aveuglé par tant de violence. Tant de mots ont été écrit, en apparence pour rien, et pourtant.
Il y a quelques jours j'abordais à S. mon incapacité à utiliser un système qui m'aide à me propulser de l'avant. Notion, Airtable, Evernote, TickTick, Google Calendar, peu importe, tout mène dans le mur. Alors quid de 2020 ? Pourquoi ai-je autant réussi à prendre action, au-delà du trauma apparent qui m'attendait si je ne prenais pas action et décidait enfin de prendre ma vie en main ?
Paper Crown - l'acte simple de documenter, peut-ĂŞtre ?
C'est pourquoi je reprends aujourd'hui. Comme si tout celĂ avait un sens continu.
Février vient de commencer et j'avais eu en tête de faire un projet par mois dès Novembre 2023. Je n'ai pas su en finir ne serait-ce qu'un - mon podcast est encore en hiatus pour aucune réelle raison. Un manque de cadre, de temps alloué, beaucoup de vacances et de distractions, sûrement.
J'ai fait une rétrospective en fin 2023 et ai simplement réalisé que je souhaitais moins voir mes potes cette année - serrer la vanne d'extraversion en quelque sorte. De la même manière, moins voyager. Les deux ont un énorme point en commun : plus de stabilité. Plus de routine, plus de temps passé avec soi-même / avec S..
Je n'ai pas sû parler à Seh. depuis un mois, je laisse mes bons potes en "Lu" dans mon WhataApp, et c'est tant mieux comme ça ! Ce recul m'a forcé à réalisé que c'est souvent moi qui relance les conversations, qui les anime, et qui les a probablement animé ainsi depuis des années. Ainsi soit-il !
Dernière remarque (je dois activer, il est 9h36 putain) - pensée random de ce matin : les parents n'ont aucune journée off. J'y pensais car je traînais au lit ce matin, pour une fois. J'ai snooze donc j'ai raté ma fenêtre pour faire ma séance de 45' d'EF, la 2°/4 de la semaine alors qu'on est jeudi. Et justement, c'est parce que je sens que mon corps fatigue, que ma Garmin me le confirme (57 RHR la semaine dernière, moyenne de 54 vs 50 d'habitude ?), que j'ai eu de nouveau des douleurs à la cheville droite (retour en Juillet 2023 ? argh), que j'ai pu "m'offrir" ces jours off, en taffant de la maison, en ne poussant pas la machine plus pour éviter de la péter.
Avec un gosse sur les bras ? Impossible, y'a trop de choses à faire. Newfound respect de nouveau pour les jeunes mamans et papas - on verra quand ça sera mon tour !
Allez, Ă demain bg, bisous <3
0 notes
Text
On the chase of Time
J'ai mis la main sur ce qui clochait. Aussi simple soit-il, c'est cette relation au Temps qui me hante. Qui me poursuit, qui est pourtant immuable mais qui me donne l'impression de toujours chasser quelque chose hors de ma portée, à deux doigts près.
Pire encore, je ne le respecte pas. J'essaie toujours, historiquement, de chasser les minutes, de les plier à ma volonté, alors qu'une seconde restera pour toujours une seconde. Toujours à arriver à une minute près, à ne pas vouloir m'avouer que je n'arriverai pas à temps. Toujours à chasser ces 3 minutes pour arriver à l'heure, quitte à speeder sur le chemin à pieds, en se disant que je peux marcher 10 minutes en 7, ou 15 en 11, etc. Ridicule.
En poussant ça encore plus loin, c'est ce manque de respect pour les choses que je ne contrôle pas qui me plombent - quand j'estime le temps que quelque chose va me prendre, mon biais cherche toujours le temps optimal, le minimum que cela me prendra, sans jamais prendre en compte le facteur "Vie", qui, omniprésent, déraillera toujours le train de mes projets.
Alors certes, l'optimiste derrière est admirable - toujours espérer pouvoir "beat the odds", malgré tout ce qui semble être contre. Naïveté ? Insolence ? Qu'en sais-je.
Tout ça s'est déclenché sous la douche, comme d'habitude - et pour cause, une semaine de jeux Android débiles installés et désinstallés presque instantanément sur mon tel. 7 jours qui surfacent un mal-être plus profond que ça qui dure depuis des mois, celui de se dire que je ne ferai jamais mon propre business, ma propre tambouille, parce que j'ai jamais eu les couilles de la démarrer. D'affronter les Autres et leurs remarques, leurs regards, leurs avis. Faire du roller à 31 ans, commencer l'escalade, la course à pieds, l'impro comme un übernoob m'a fait rendre compte que tout ça n'était pas si important, et qu'au final, les Autres s'en tamponnent plus que ce que j'imaginais.
Le problème désormais est le Temps, encore une fois. Comment l'allouer, comment le respecter, comment ne pas mettre 50 choses sur la table en même temps en espérant que je vais pouvoir tout rentrer dans 24 heures.
Alors je m'étais mis des calendriers de guedin, des deadline de fdp, s'imaginer tout plaquer après 10 ans de carrière, ou à mes 35 piges. Tout ça est si arbitraire - c'est si peu important de devoir mettre une date significative, mais si beau à raconter. Et sans deadline, on ne progresse pas. C'est quand l'urgence semble une évidence et devient inéluctable qu'on se met à agir - alors j'essayais de me mettre de fausses contraintes pour me mettre en action - avec peu de réussite.
Et c'est cette peur qui me drive aussi, celle de se rendre compte que j'aurais pu être un YouTubeur, que j'aurais pu démarrer XYZ X ans plus tôt, que j'aurais pu ABC de j'sais pas quoi. Toujours ces faux regrets, alors que la Vie m'a menée ici pour une raison particulière, et accepter le chemin que j'ai fait.
Quand j'ai dû imaginer rester dans ma boîte actuelle encore 2 ans de plus, j'ai souri à cette éventualité - ce n'est pas si mal, après tout.
Je connais bien ma situation plus que privilégiée - démarré de rien, bien que soutenu par des parents depuis toujours, mais m'étant fait mon trou. Mais j'ai peur. Peur d'oublier ce que je vis, peur d'oublier le passé, peur qu'il s'altère au fil des années, peur d'effacer par manque de capacité de stockage.
Tout s'effacera tôt ou tard, et ça aussi, c'est inéluctable.
Alors oui, vivre à 200% pour ne pas regretter de crever demain, c'est une chose. Faire l'effort de le raconter, de créer, de documenter, et de trouver le temps tous les jours, toutes les semaines pour s'en rappeler, ç'en est une autre.
J'ai un trou complet entre mes 11 et 19 ans par exemple - aucun moyen de retrouver des photos, des histoires, probablement parce que mes darons ne prenaient plus de photos comme avant, du moins plus autant.
Je le vois même dans mes comportements, à vouloir faire des rétrospective, proposer des jeux des 12 mois pour forcer les gens à faire leur propre storytelling, à se rendre compte de leur vie.
Parce qu'écrire sa vie c'est bien, mais si ce n'est pour ne jamais la relire ?
0 notes
Text
Eshin
Jour 657 - Dimanche 24 Juillet 2022, 23h44
J'ai acheté un domaine, pour ouvrir un nième blog. Cette fois-ci, des article pas en mode braindump, mais bien pensés, sur des thèmes précis. J'ai pas mal d'idées, que ce soit les transformer en podcast ou version audio, en mode bit-sized of 5 minutes, quelque chose du style.
En ce moment je suis dans un putain de trou infernal - je n'ai plus aucune frame, celle que me donnait mon 9 to 5 ultra flexible. Le souci est comme M. et le célibat de 2021 - tentant, mais le naturel revient au galop et avant même de m'en rendre compte, je recherchais de nouveau un couple dans lequel m'enfermer. Y'a tellement plus à explorer que ce qu'on connaît déjà , et pourtant, j'étais prêt à me mettre les menottes. Pour preuve, ma main était déjà mise et j'étais prêt à serrer la deuxième.
À l'époque j'ai été forcé de ne pas pouvoir le faire et être patient, et ça m'a prouvé que cette quête de stabilité était fébrile, et même contre-productive. Je me suis beaucoup plus épanoui dans l'attente et l'incertitude - tout ça a mené à N., S., M. et tant d'autres histoires farfelues. Et pourtant, je n'arrivais pas à voir tout ça au moment même où ça m'arrivait.
C'est toujours dans mon pouvoir de dire simplement "non", et c'est à moi de limiter les influences externes. LD ne m'excite pas tant que ça, bien que le rôle soit cool. Donc autant dropper le projet !
Ces moments de tranquillité avant de reprendre le taff sont si importants. Va sortir faire du FL, va courir, étire toi, apprends le handstand, photographie, continue à apprendre tes Wizard Tricks, inscris-toi à des Workshops de ice bathing etc, continue d'apprendre le Suédois, ne perd pas ton Espagnol. Tente tout putain ! :)
1 note
·
View note
Text
FF / Fast Forward
Jour 652 - Lundi 19 Juillet 2022, 23h44
Ca serait impossible de résumer presque 10 mois sans écrire en quelques paragraphes. Tellement de choses ont changé.
S. a pété un boulon et j'ai dû la renommer "red flag' en Octobre, en Novembre j'suis monté sur Paris une dizaines de jours pour fêter les 30 ans de R., j'ai revu tellement d'ami.e.s en 10 jours, j'ai couché avec une pote de façon random et juste parfaite au Generator, j'ai chopé une otite le Covid en début Décembre et l'ai filé à mon frère sur Caen, le temps de récupérer j'ai dû annuler un super date sur Siurana avec une Allemande tellement intéressante. J'ai fini par rencontrer quelques jours plus tard S. qui est maintenant ma chérie - je suis parti au Mexique 2 semaines et demi avec T. et K. et ai empiré mon otite, je suis revenu sur Barcelone malade comme un chien et ces enfers ORL ont duré presque 6 mois, et me poursuivent à moitié encore.
J'ai dû couper les ponts avec N., T. s'est fait virer de notre boîte et tout le rocketship a coulé. FF à aujourd'hui j'me suis fait virer vendredi dernier, j'attends encore les compensations et les documents officiels.
J'ai progressé en roller, j'ai stabilité mon escalade, j'ai commencé à faire quelques weekends avec S. ici et là , dont un à Aitona - On a commencé nos monthly dates aussi! On est allés voir le Cirque du Soleil, sommes allés à un bar de Jazz, sommes revenus au restau qui était fermé lors de notre premier date, avons fait un mystery game à travers là ville, sommes allés voir un concert.
Je suis monté 3 fois sur scène avec la troupe d'impro entre Avril et Juillet, c'était tellement ouf. Alex se taille bientôt de Bcn, Vic, Basile & Fran² bientôt aussi, Edou & Delph sont partis en début Juin, Thomas Pizza SSBM pareil. La vie d'expat continue, les amitiés restent.
J'suis stabilité à 57 kils maintenant - je suis allé voir une nutritioniste pour prendre conscience de ce que je mange.
J'ai commencé le Suédois en mi-Mars, ça fait un peu plus de 4 mois du coup - je vais commencer à prendre des cours sur Italki.
J'me suis rapproché de J., vraiment un bon gars ! Il m'a proposé de rejoindre son projet de crypto-charité, je les rencontre cette semaine sur Lyon.
C'est juste ouf à écrire tout ça, et encore je zappe tellement de détails et d'histoires. Mes potos qui étaient là pour me soutenir sur scène. Les Amputados avec qui on tape des barres folles, le reuf qui va se marier et qui s'est fait des bouclettes comme moi, S. qui rencontre mes parents et le petit frère, moi qui rencontre sa mif dans quelques semaines.
Moi qui saute de ma boîte aussi putain, c'est si frais et pourtant, c'est la première fois que je suis chômeur en presque 9 ans, je réalise à peine. J'avais jamais pris de réel break et pourtant toutes les boîtes qui me proposent du taff c'est assez dingue. Y'a tellement de beaux projets, j'manquerais probablement jamais de taff vu ma confiance et mon CV à l'heure actuelle.
Enfin, mon petit projet de rejoindre K. sur son trip Européen de road trip. Ca va être ouf. On verra. Stay tuned <3
0 notes
Text
Mai
Jour 364 - Lundi 4 Octobre 2021, 23h44
À quelques heures de clore une année depuis ce bordel énorme qui a transformé ma vie, je me retrouve encore à parler de meufs sur ce blog maintenant déserté. Pour le meilleur, pour le pire ? Qu'en sais-je. tout n'est qu'apprentissage, comme toujours.
Ce que nous avions vécu en Février-Mai ne semble qu'un distant souvenir d'un truc qui aurait pu être mieux. Une opportunité gâchée. Un timing rushé.
J'écrivais cela il y a environ un mois. Un drive mou, inexistant parfois, qui m'exaspérait au final. Une envie médiocre d'interagir avec l'autre, une sorte de plat qu'on connaît déjà et qu'on a pas forcément envie de retoucher.
On a recouché ensemble, la veille de mon anniversaire. De belles retrouvailles, de beaux échanges. Un gâteau, du cava, un cadeau, même. Quelques larmes, du beau sexe, un coucher tôt. J'ai couché avec S. quelques jours plus tard et tout s'est effacé. Même la communion mentale a effacé celle sexuelle entre nous deux. J'avais déjà oublié ses gémissements, ses touchers, ses envies. Forcé d'aller voir ailleurs pour fuir un attachement déséquilibré, forcé de toucher d'autres corps pour comprendre ce que je ratais.
Nous nous sommes revus la semaine dernière autour d'un lunch rapide. C'était le 30 Septembre - dans les dernières minutes de notre break, elle me dit qu'elle a quelque chose de difficile à m'annoncer, et je savais ce que c'était - elle avait rencontré quelqu'un. Ca semblait assez sérieux pour qu'elle décide de "nous" mettre de côté. Mais quel "nous" existait, au final ? Un flou réciproche entre je t'aime bien, t'es une belle personne et simplement un "ce n'est pas assez pour me projeter avec toi".
J'ai senti mon coeur sombrer doucement, avant de vite réaliser qu'il n'y avait pas match. Je me devais d'accepter la situation, de m'avouer vaincu devant la nouveauté qu'elle vivait, devant ce LJBF que je prenais. On ne décide pas des accroches, on ne décide pas de qui nous attire vraiment, et surtout on ne maîtrise jamais le pourquoi. On a beau rationaliser, tout n'est que des réponses à des stimulis physiologiques, ancrés si profondément dans notre ADN, notre éducation, notre expérience. Inexplicable, même pour soi.
Je lui ai dit que je souhaitais continuer à la voir en tant qu'amie, et avec grand plaisir. Je le ressens vraiment. J'aimerais juste débriefer à coeur ouvert sur ce qui n'a pas cliqué entre nous. Je m'en fiche de lui - comme expliqué au-dessus, c'est inexplicable. Même avec des mots, tout ne serait qu'absurde, flou, et rendrait les choses plus complexes.
Je suis bien conscient qu'on ne se reverra pas de si tĂ´t. Parce qu'elle n'a pas le temps entre ses 340 plans, ses potes, son nouveau mec et ses excuses.
Si j'ai bien appris quelque chose avec cette relation, c'est qu'on ne force pas l'attirance - tout doit être fluide, simple, laisser aller. Qu'on ressente le besoin de voir l'autre, allouer du temps et vouloir revoir l'autre personne régulièrement. Nous n'avons qu'égratigné le potentiel de ce qui aurait pu se créer, par faute de timing.
La daronne avait raison, encore une fois. Une relation se construit sur de l'attirance mutuelle, mais surtout sur une question de timing.
Je cherchais à soigner ma blessure par une relation tendre, sensuelle, qui m'aide à me revalider mentalement ; avec quelqu'un qui puisse me montrer que je peux encore être apprécié, être aimé.
Je pourrais débriefer des heures dessus, seul, sur ce qui aurait pu être fait différemment. Mais tout cela ne rimerait à rien - à ruminer seul on reste obtus dans notre jugement, on a pas 50% de l'équation qui pourrait tout changer. Littéralement, tout.
J'aurais aimé verbaliser tout ça plus tôt. Mon attirance mentale pour cette personne était claire. Une très belle personne, comme on en rencontre que peu, même en faisant les efforts d'apprendre à connaître quelqu'un. C'est ce dont j'avais peur, de la perdre - comme amie, comme soutien mental temporaire. Au final, elle a donné le la. Ainsi soit-il, je n'ai aucune aigreur. Quitte à avoir une relation fade, autant être clair par rapport à ça ; je n'osais juste pas de peur de juste fermer entièrement ce chapitre.
Le débrief arrivera au besoin. Probablement pas anytime soon, vu la vibe des premiers amours, vu où j'étais dans ses prios. Un good to have, un plan bouche trou, et c'était réciproque. J'ai toujours été un peu en avance dans le drive commun qui nous poussait à nous parler, à nous rencontrer, à nous voir.
Le sexe était assez moyen, manquait de folie, manquait d'épices. Moyen dans mon standard reste très bon, hein, mais je me connais. Pas de drive de son côté ou très peu, attente de lead à 99% de mon côté, pas de position fantasque ou qui sort de l'ordinaire, pas de folie de baisons dehors ou autre.
Je m'attache inconsciemment au potentiel de ce qui aurait pu être construit, alors que la réalité est tout autre : la connexion mentale était là , mais nous avons laissé cette mildness prendre le dessus, être la nouvelle vérité de ce qui se passait entre nous. J'attendais un signe de sa part alors que l'Epée de Damoclès n'attendait que de tomber.
C'était naïf de ma part, mais en même temps j'avais l'impression que c'était la seule chose que je pouvais faire : encore une fois, on ne crée pas l'attirance soudaine d'une personne. L'autre personne la vit, et elle-même ne sait pas d'où elle vient.
Au final, y'a tellement de belles choses à tirer de ces quelques mois. Nous avons dû nous voir une dizaine de fois, à tout péter. Elle a dû voir le nouveau gars plus en un mois que nous en 9. Comme tout, la régularité et l'intensité sont la clé de tout progrès.
Des progrès lents peuvent créer un profond respect, une belle cohésion comme nous l'avons créée, mais aucune épice n'en sort.
Je doute sincèrement que nous aurions pu créer quoique ce soit. Etions-nous destinés à être des amis ? Très sûrement.
C'est au final ce que j'ai vécu avec Julie - on s'attache, on se lasse, on reste amis parce que le respect, les apprentissages, les partages restent.
Aucun besoin de dwell dessus, vraiment. Aucun.
0 notes
Text
Disconnection
Jour 323 - Dimanche 22 Août 2021, 00h03
Ça fait presque 6 mois sans écrire. Pas d'inspiration quand on est heureux, innit?
Tellement de choses ont changé. Tellement. L'homme que j'étais n'est qu'un distant souvenir, une image grisée de moi-même, que je n'ose même plus croire qu'elle existait. Et pourtant. J'ai pensé à ce billet depuis quelques semaines, qu'un checkpoint serait pas si mal. Juste voir où j'en suis, voir ce qui sort de mon cerveau lorsque je laisse mes doigts s'exprimer. Où les mots me mèneront-ils ?
Mes deux derniers billets étaient sur Julie. L'avant-dernier en fin Janvier, quand je pensais avoir déconnecté, alors qu'en fait j'étais encore trigger pour rien. Juste des mots vagues, gauches de sa part que j'ai interprétés avec une couche émotionnelle XXL. Le dernier en début Mars, actant pour de bon mon détachement. J'avais alors pris mes distances, je fuyais cette femme pour me laisser respirer, pour que l'influence qu'elle avait sur moi se minimise.
Aujourd'hui tout est déjà si différent. On a presque terminé deux saisons de plus. La saison 4 était celle de l'indépendance. Je suis retombé dans les prémisces d'un attachement/amour tendre, avec M.. Du care qui plaisait, mais qui restait trop imba pour continuer. Nous avons pris nos distances - même encore maintenant, la distance se réduisant, je n'y crois plus. Elle m'a déçu. Ce que nous avions vécu en Février-Mai ne semble qu'un distant souvenir d'un truc qui aurait pu être mieux. Une opportunité gâchée. Un timing rushé.
Peut-être était-ce une saison 5 sous le signe du renouveau ? Mars a été aussi sous le signe de ma découverte de l'escalade, Avril/Mai son approfondissement, ainsi aussi que progresser tellement en roller. L'été a été juste si bon. Chaud, mais si bon. Côté potes, activités, projets.
J'ai changé de boulot en fin Mars. Le taff de mes rêves, que ce soit sur le projet de la boîte, mes responsabilités, la paye, le lieu, le produit, le rôle, la team. J'peux pas demander plus. J'ai même référé T. et s'est joint à mon équipe. Putain, quelle vie.
J'ai pris du poids. Plus ou moins 5 kilos en comparo avec Janvier, c'est assez ouf. Je me sens bien. Je me sens si vivant.
Côté coeur, je virevolte entre les histoires sans sens. C'est cette phase que j'avais connue en 2013-2014 entre M. et J.. Des coeurs brisés, du sexe passionnel, des histoires à pisser de rire, des tromperies, de l'alcool et encore.
J'ai pris une claque avant-hier. J'ai fini dans un bar avec N. et ses potes, 5 go, et la conversation a bien sûr terminé sur du full-on féminisme 200%. Je zappe les détails, tout est dans les records 998-1000. Une part de choc, de naïveté, de dégoût, d'insipide, de... volonté de vouloir arrêter tout ça.
C'est ce que j'ai dit à N. après tout - les relations nous définissent-elles ? Tout ce dont elles ont parlé était de mecs. 3 heures non-stop putain. Littérelement rien d'autre. J'en ai fait des conv comme ça, et j'ai l'habitude. Le contexte d'être 6 vs 2 était complètement différent. Ça comparait ses listes de baise, j'étais quécho. Naïveté 9000 encore une fois. C'était trop. C'est pas comme ça que je vois les relations, putain.
C'était tentant de se dire "suis-je trop XXX ?" ou des "devrais-je changer ZZZ ?", alors qu'en fait c'est juste que non - j'ai aussi le choix de déconnecter de tout ce game, de toutes ces dates sans queue ni tête.
C'est tellement vain - je n'arrive pas à vraiment comprendre tout ça. Un jour je crave la baise, et là c'est comme une porte coupe-feu, y'a plus de retour avant un bout de temps. Ciao le dating, j'suis gavé - et pourtant j'ai pas beaucoup donné hein. Je zone sur Bumble sans conviction.
J'ai fini par errer sur Bumble en écrivant ça. J'suis déjà saoûlé. Game is rigged, and I don't even want to play it.
1 note
·
View note
Text
Émancipation
Jour 150 - Mercredi 3 Mars, 2021 - 20h19
Y’a tant de choses qui se sont passées. Ma dernière entrée date d’il y a plus d’un mois, et j’ai l’impression que ça fait une éternité.
Je n’ai pas recouché avec Julie depuis, et j’aurais pu. Je la connais, dès qu'il y a feu vert il n'y a pas de marche arrière.
Le trigger de repenser à ce Tumblr a été une discussion à l'instant avec Dimi, du groupe de roller. On parlait de cette foutue prise de sang que je dois faire, parce que cette abrutie ne s'est pas protégée en Octobre dernier. Comme un con, horny et needy et au lieu d'écouter mon esprit logique, j'ai continué à coucher avec elle à de maintes reprises, même s'ils n'ont fait ça "que " deux fois.
Quelle irresponsabilité, je te jure. Quelle idiote. Surtout avec un putain de player de 22 piges qui ne pense qu'à niquer ce qui veut bien ouvrir ses jambes.
Ca m'attriste, je la pensais plus maline que ça. Les gens lui laissent trop faire, lui mènent la vie douce. Les mecs autour d'elle se sont assagis, parce qu'elle a une bonne vibe avec eux, parce qu'elle a le contact et la discu facile, parce que c'est une âme libre. J'ai l'impression de la décrire comme Mégane il y a 7 ans, ça me dégoûte presque.
C'est triste, en fait. Julie me contactait y'a quelques semaines pour se voir et faire quelques trucs, me demandait ce qui se passait, si ça allait, comment j'allais. Tout ça car je ne donnais pas de news, tout simplement. J'ne le faisais même pas exprès.
Si elle représentait 100% de ma vie sociale y'a encore 4 mois, elle en représente moins de 5%. Entre Aimé et nos potes, Miriam, Dimi, le groupe de roller, Romain, les Amigos Catalunyos, Rachid avec qui je passe mes journées sur WhatsApp a délirer, S. et ses interminables discussions sur ses crushes, et les meufs que je vois ici et là , où est-ce que je fous une ex dedans ?
Y'a juste plus le temps, et j'ai aucun intérêt réel à la revoir. On parle du passé, de boulot, voilà . La voir dans un cadre non-neutre me fout à moitié mal à l'aise, coucher avec elle n'a rien d'attirant. Rien ne m'attire plus réellement chez elle - juste des relicats d'années d'affection, à lui embrasser le nez, lui toucher les oreilles, lui faire un baiser tendre sur le front.
C'est sûrement ça au final, passer à autre chose. Construire une nouvelle routine sans une personne, remplacer tout, bazarder l'ancien soi et se voir évoluer. Apprendre à avoir peur, faire des choses seul, kiffer rester solo, accueillir à bras ouvert le célibat et la liberté qui en découle.
Au final, c'est déjà comment elle se comportait depuis l'été dernier : libre, trop libre. Libre de flirter au point de se brûler, au point de se et de me blesser. Pas étonnant que la liberté dont elle jouit depuis 8 mois est si kiffante : c'est celle que je vis à l'heure actuelle.
Au final, qu'elle regrette ou qu'elle ne regrette pas je m'en tape. Elle sait ce qu'elle a perdu, je n'irai jamais mendier du sexe ainsi, et je vois qu'elle laisse faire les choses désormais, qu'elle en a marre de prendre le lead. Et elle le sent bien maintenant, si elle me demande, elle va prendre un énorme neg dans les dents.
Je n'ai plus besoin d'elle. Je me suis émancipé.
0 notes
Text
Spin & Social Media
Jour 114 - 26 Jandiver 2021, 15h43
J’suis parti en couilles. Pas assez de sommeil sur 3 jours d’affilée, quelques taffes d’un spliff la veille, qu’en sais-je.
Julie me parlait d’un simple fait qu’elle trouvait dommage que je ne change que maintenant, alors que nous ne sommes plus ensemble. Certes, c’est un peu tard, mais pourquoi le mentionner alors qu’on sait très bien où on en est ?
Elle kiffe sa vie avec D., même si elle me dit qu’elle et qu’il ne cherche rien de sérieux, et cette mini inconscience / mention à moitié passive-agressive m’a complètement trigger. J’ai passé de 12h30 à 18h dans une rage verte au fond de moi, jusqu’à ce qu’elle m’explique par vocal que j’avais juste sur interprété la situation, comme si c’était moi qui était devenu inconscient avec ses conneries.
Elle ne se rend juste pas compte de la portée de ses mots, et j’ai juste pas réagi de la bonne façon. Triggered AF that’s for sure, c’est bien dommage, mais au moins - du moins de ce qu’elle me dit - elle sait ce qu’elle veut : sa liberté, sa vie solo.
Je pétais un plomb intérieurement car j’interprétais ça comme si elle me disait “j’aurais espéré qu’on ait eu ça ensemble”. Mais pourquoi me le dire maintenant ? Voulait-elle revenir avec moi ? Tu vois le délire. Surtout quand moi je commence à prendre mes ailes, me resocialiser, mettre en action mes projets, kiffer ma propre vie.
J’ai fini par cool down suite à ses vocaux, mais j’avais déjà dépassé ma réactivité habituelle par texte, j’étais parti bien trop loin, bien trop deep, bien trop sérieusement. Elle s’est excusée platement, ne voulait pas ressasser le passé, ne voulait rien changer, sait très bien ce qui s’est passé et qu’il n’y avait pas besoin de remuer le couteau dans la plaie.
///
Plus intéressant encore, je me suis retrouvé passé minuit, allongé dans mon lit, à réfléchir au fait qu’on se verrait ce mercredi, en 1/1, pour une session de coaching sur la cybersécu et l’informatique en général, ce que j’ai étudié au final.
Je me demandais, au fond de moi, ce qui rendait nos interactions plus intéressantes dernièrement, et comment créer un érotisme, une tension sentimentale, fluide, sexuelle. J’ai immédiatement pensé à la présence immédiate qu’on offre à quelqu’un lorsqu’on lâche tout, téléphone, notifications et toute autre distraction.
C’est là où j’ai eu un flashback. Tout d’abord du confinement, puis des années passées à vivre ensemble. De ce moment en mi-Septembre, où tous les deux nous étions assis dans le canapé et où elle m’a sorti qu’il fallait mieux que je m’occupe d’elle plutôt que de mon jeu de sudoku ou peu importe quelle merde à laquelle je jouais. D’autres flashbacks ont poppés, ceux de post 2018 où on a vécu ensemble à Dub, les maintes fois où j’me suis retrouvé pendant des heures sur Twitter, à moitié absent et à moitié présent, tout le temps. J’ai clairement négligé notre relation par mon manque de présence, par mon absorbtion de ces réseaux infinis et sans possibilité de terminer le game.
Je me revoyais, pendant des années à moitié sur mon tel, que ce soit depuis 2016/2017 avec l’histoire avec L. Même sans vivre ensemble je passais mon temps à vivre une vie virtuelle, à observer les feats et vies d’autres personnes, à défaut de vivre la mienne à 100%. Ridicule. Illogique. Irréel.
J’ai honte, aujourd’hui. Honte d’avoir manqué à cette si simple mission de faire attention à ce qui se porte devant moi, honte de toujours vouloir m’échapper de ma vie si “semblant” misérable. Ca n’a aucun sens. J’avais tout devant moi, j’aurais pu apporter sans, si seulement je n’avais pas été devant ce putain de téléphone, devant YouTube, qu’en sais-je. Ridicule, encore une fois.
Pas étonnant qu’en post-confinement elle ait pété un plomb. J’avais mes échappatoires en ponçant les vidéos YouTube, les jeux et Twitter pendant des mois, je n’avais pas besoin de quoique soit d’autre. Elle n’était pas aussi addict - un peu - que moi, mais clairement mon attention n’était pas là . Je la voyais de plus en plus absente de nos discussions sur 2020, à elle-même mirrorer ce que je lui infligeais depuis des années.
Pas étonnant encore qu’en post-confinement elle ait cherché du réconfort en dehors de l’appart, à rencontrer des personnes attentives cette fois, mixé avec de la nouveauté et une présence totale lorsqu’elle les voit. Saupoudre tout ça d’un manque de baise et de quelques rejets, recipe for disaster ma gueule.
Fin du game.
Je me remet en cause énormément, et comme le dit mon bon pote R., ça ne sert à rien à reréfléchir aux causes de la rupture. Mais c’est important, même extrêmement important pour moi de souligner ce qui n’allait pas pour ne plus répéter ce pattern horrible.
Au final, cette addiction aux SM, YouTube et autres merdes m’a juste fait rendre compte que c’était aussi ça qui :Â
me faisait mater du porn et donc perdre une libido normale
m’empêchait de réaliser mes projets et rêves, vu le temps que ça me bouffait
m’effaçait dans toutes les interactions que j’avais, à 50% avec l’autre et à 50% avec mon tel, prêt à m’échapper
Encore il y a une semaine j’étais sur la plage de Bogatell en train de taper un volley, et je passais mon temps à mater mon tel, répondre aux WhatsApp alors que j’avais une putain de vie à faire ? Mais what the actual fuck, Manu. Sérieusement quoi. Vis ce qu’il y a à vivre devant toi, plutôt que de t’enfuir dans l’irréel de ton tel.
0 notes
Text
Velcro
Jour 110 - 22 Janvier 2021, 22h55
C’est dingue. 2 semaines sans écrire, tout en ayant annoncé cette “Saison 4″ sous le signe de l’indépendance un peu plus tôt ce mois.
Depuis qu’elle m’a dit qu’elle voyait D., tout a switché. Elle a changé son fusil d’épaule, a clairement décidé (décision, étymologie, tmtc) d’une direction claire à prendre : celle d’explorer d’autres personnes.
Depuis, mes oeillères se sont ouvertes, les activités se sont multipliées, les distractions et les matches aussi.
Les week-ends seuls sont loin derrière, et maintenant font augure d’un mix entre prise de soin personnelle et social. Les rĂ©veils tĂ´t du samedi matin pour attraper un beau lever de soleil, le petit dej tranquille qui s’en suit avant de taper 1h30 de roller sous le soleil, comment se plaindre. Le groupe de roller que j’ai rejoint y’a peu commence Ă s’agrandir, les gens sont cool et tout le monde apprend et passe un bon moment.Â
Les quelques matches sur Bumble aident aussi, juste à ne pas avoir la vision fixée sur une seule personne sans avoir de comparo. Dès qu’on voit ce que d’autres personnes peuvent apporter, tout change et tout est comparé. Je n’ose même pas imaginer lorsque je toucherai le corps d’une autre femme. Tout changera de nouveau, et pour le mieux.
Encore plus intéresant, sans avoir quelque chose de concret avec quelqu’un ni en cherchant ce quelque chose, j’avais déjà cette sensation de séparation, de détachement par rapport à J ces dernières semaines.
Aussi cocky soit-il, mon article d’il y a deux semaines braggait sur un 90/10 ; c’est plus que la réalité aujourd’hui. On keep tabs, on reste en contact, mais peu importe. On s’est vus ce lundi après des jours à se dire qu’on voudrait se voir pour baiser, et ça s’est fait. La vibe était différente, l’intensité maximale pour moi et trop sensible pour elle, probablement perdue entre deux hommes. Elle sentait que sa vibe n’était pas chaude et pourtant, une chose en menant une autre ça s’est passé. Il faudra s’écouter la prochaine fois. C’était une sensibilité étrange de son côté, comme si sa libido était juste instable, entre à plat et trop sensible.
Toute la vibe autour, le fait que su casa es mi casa était vraiment kiffant. A force de ses douleurs d’épaules et de me réveiller 5 fois en une nuit j’ai fini par la masser à 4h30 du matin, et malgré sa routine de ses réveils à 6h30 qu’on allait respecter, au vu de la nuit écourtée elle m’a laissé dormir jusqu’à 8, m’a fait un café, une tartine au nutella avec un <3 and shit. La totale.
On s’est quittés le sourire au lèvres, comme deux amants qui savent qu’ils pourraient ne plus coucher ensemble.
Le couple que nous étions n’existe plus depuis ce 5 Octobre, et sûrement depuis bien avant. Nous nous étions mentis à nous-mêmes, j’avais abandonné ma propre indépendance et ma propre vie, mes propres intérêts, et dans la foulée de l’inertie chronique dont je faisais preuve, je l’avais aussi abandonné elle, dans le même process.
Partager mon expérience à mon ancienne collègue de HS, L., m’a fait réaliser que j’étais vraiment passé outre. Julie m’a construit en tant qu’homme, je l’ai construit en tant que femme pendant plus de 6 ans, et il nous fallait se hiatus pour mieux comprendre ce qu’on veut.
À l’heure actuelle, j’ai déjà ce que je veux avec elle : une amitié profonde et une compréhension de l’autre, une liberté d’expression, des private jokes, une partenaire de bouffe pour un petit lunch de temps en temps histoire de se changer les idées. Une personnes avec laquelle je peux être directe sans double-entendre, sans problème, sans prise de tête, sans drama inutile.
Mais c’est tout. Je lui ai même proposé d’arrêter de coucher ensemble ce lundi dernier, ce à quoi elle a juste dit que ça n’était pas un problème qu’on continue. Pas de oui, pas de non. Ecoute, en NoFap de mon côté c’est toujours bon à prendre et je sais que je kiffe chaque seconde avec elle, mais ça n’a pas à être une finalité en soi.
Je me rappelle encore avoir dit à R. que je ne serais pas étonné que d’ici la St-Valentin (date fortuite hein, sans sous-entendu) nous ne pourrions plus coucher ensemble. À l’époque j’imaginais qu’elle allait nous mettre ce stop, au vu de ce qu’elle vit et ce qu’elle partage avec D. (dont ses problèmes de santé, c’est pour dire). Au final, c’est moi qui lui ai mis un soft stop dans les dents à peine quelques semaines plus tard, et ça ne m’étonnerait pas de vouloir garder cette relation à un niveau platonique.
Pourquoi pas, après tout ? Il est vrai que nos hugs dérivent facilement en mains baladeuses, qu’on est très huggy tous les deux mais c’est aussi à moi de mettre des barrières quand je le souhaite.
Je l’ai même dis à R. en partant de chez elle le lundi dernier : je ne lui proposerai plus de se voir pour baiser, je la laisse prendre le lead, uniquement si elle me veut. Ca m’est égal, et c’est parfait comme ça.
0 notes
Text
Season 4 - Independence
Jour 96 - 8 Janvier 2021, 11h54
Ca doit faire 4 jours que je me laisse des messages audios innombrables, que je fume clope sur clope pour réfléchir et absorber cette nouvelle situation.
Dimanche 3 dernier, je me retrouvais face à mes propres contradictions : Julie avait couché avec un autre mec, et ça m’avait affecté, même qu’un peu, pour une vingtaine de minutes.
Depuis, beaucoup de choses se sont passées de mon côté. Mes réflexions et ma logique ont basculé. Comme je l’ai dit dans je ne sais plus quel audio, je suis directement passé d’une balance de 0/100 (de “let’s be fully single” vs “let’s believe in us”) à 50/50 quand elle me l’a dit, Dimanche vers 14h.
Le lendemain j’étais dans une sorte de déni, puis le surlendemain en 51/49. Avant-hier, 60/40, et hier avec ma 6° session avec S., 90/10.
Verbaliser la situation et mes attentes à une personne externe qui en prime est psy a déclenché quelque chose en moi en fait.
J’ai réalisé l’illogisme et le côté irréel de ma situation et de ce que je voulais :
D’un côté je souhaitais l’exclusivité physique / sexuelle, comme si je voulais la posséder, ne pas lâcher ma précieuse Julie à quelqu’un d’autre
De l’autre, je ne voulais pas être avec elle, jugeant que nous étions trop similaires aux personnes avec qui nous avions rompus quelques semaines / mois plus tôt. Ca fait à peine un peu plus de 2 mois, 10 semaines quoi.
Toute exclusivité physique implique à une relation romantique / sentimentale d’une certaine façon. Si on veut garder l’autre pour nous, c’est qu’on décide clairement de ne pas aller voir ailleurs, d’être exclusif, de parier tous ses jetons sur la même personne sans vouloir d’autre chose. C’est une relation qui passe l’amitié et entre dans la construction de quelque chose de “plus sérieux”.
C’est là où j’ai réalisé que les deux étaient impossibles. Comme si j’attendais, naÏvement, de pouvoir changer mes habitudes, moi-même, m’élever à un nouveau niveau en quelques mois et qu’entre temps aucun de nous deux n’aille voir quelqu’un d’autre, alors que nous étions célibataires ? Illogique, impossible.
Break ou break-up, la situation reste la mĂŞme : nous sommes cĂ©libataires, donc il n’y a pas de problème pour rencontrer d’autres personnes et partager notre temps et notre corps avec elles, peu importe les consĂ©quences.Â
C’est simplement du feedback aussi ; il nous faut tous deux sonder ce qu’il y a autour de nous, en dehors de J & E, de la personne qu’on a connu si longtemps pour faire un comparo, un benchmark pour s’assurer de ce que l’on cherche, si ça nous convient, etc. Sans ce comparo, elle et moi ne pourrons jamais savoir si l’autre est en fait fait pour soi. Je ne sais pas ce que c’est d’être avec une autre meuf dans mon pieu, ou m’attacher à une autre fille, flirter, etc. Ca fait presque 7 ans maintenant que ça ne m’est pas réellement arrivé, je ne m’en rappelle simplement plus.
Hier soir, j’ai eu révélation sur révélation, d’où mon switch à 90/10. La veille, Julie et moi avions brièvement discuté sur Insta, où elle me disait qu’elle se sentait libre avec moi certes, mais qu’elle "cannot manage fully yet this new something we have” - “it’s a little hard for me”, me disait-elle. “I think my mind is still a bit into this whole “ex bf” thing”.
Je n’arrivais pas à comprendre, mais de l’autre côté j’ai vite compris qu’elle est en phase exploratoire avec deux hommes en fait, tout simplement. Si moi je galère déjà à savoir si “nous” sommes faits pour continuer quelque chose, construire quelque chose d’autre, elle doit le faire deux fois. Même si elle me dit que D. ne cherche rien de sérieux et qu’elle non plus, partager les corps ne fait qu’avancer dans l’ambiguïté, et les sentiments se construiront petit à petit, d’une certaine façon. Elle devra faire un choix tôt ou tard, et je ne la forcerai pas à le prendre, je laisserai couler.
Une partie de moi souhaitait clarifier ce point, et l’autre me disait “mais dans quel but, en fait ?”. J’ai déjà tout ce que je veux avec elle : passer des bons moments entre potes, et si on couche, let it be, you know. Pas de pression, si le flow nous mène à partager nos corps et nos horniness respectives parce qu’on sait qu’on passera un bon moment, ainsi soit-il.
C’est pour ça que je mentionnais ce 90/10, parce qu’au final j’ai déjà tout ce que je veux avec elle. Seul le temps pourra nous dire les personnes que nous rencontrerons, les nouvelles pensées que nous aurons, les décisions que nous prendrons, les influences que nous aurons, etc. Seul le temps saura nous le dire. En attendant, la seule chose à faire est de profiter du moment actuel, construire ce Présent à chaque seconde, minute, heure et voir si la situation nous convient toujours à nous deux.
Je ne vais pas amener le sujet sur la table, je ne vais pas aborder des problèmes sentimentaux ou autres. La situation reste simple : nous sommes des ex qui restent meilleurs potes et qui couchent ensemble, sans être exclusifs. Une sorte de break sur le long terme, ou simplement une rupture de la flamme romantique sans briser le principal : l’amitié.
À partir de ce moment-là , nul besoin d’être over attentif, over effusif, sur attentionné, continuer les cadeaux et autres merdes du genre. Nous n’avons plus comme objectif de recréer un couple entre nous, restons potes qui couchent ensemble et voyons ce qui en sort.
0 notes
Text
My own path
Jour 92 - 4 Janvier 2021, 14h14
J’ai été refusé sur le poste de SE à VMWare. Je ne m’y attendais pas, les dernières interviews s’étant vraiment bien passées. La vibe était là , le chitchat aussi, les questions travaillées en avance, bref. J’ai donné mon max, donc je n’ai pas de regrets là -dessus, je n’aurais pas pu mieux faire. Le timing n’était pas vraiment top avec la période de Noël mais peu importe, c’est quelque chose que je ne pouvais pas réellement contrôler.
Ca me remet en question, vraiment. Est-ce que je dois m’entêter à bouger sur un poste de SE, alors que j’ai d’autres qualités qui pourraient mieux être utilisées et plus proches de mes intérêts sur d’autres postes ?
L’aspect salarial et bonus en tout genre était attrayant, faut l’avouer, mais ça ne fait pas tout. Le produit me plaisait, la boîte et l’industrie aussi. Le poste m’est quand même inconnu, et je n’ai pas de réelle expérience dedans. Je suis dans les high 30s là où je bosse, ce qui est vraiment top pour Barna. Le poste dans lequel je suis m’ennuie, le produit me fait gerber mais les responsabilités et la team sont vraiment cool.
Mes intérêts se portent plus sur la data et son utilisation, sur un taff interne bien que je sois extraverti et que j’aime le rapport client. Mon expérience me fait penser que je serais un bon Data Analyst ou Scientist, mais je n’ai rien pour réellement le prouver.
Encore une fois, il faut penser long terme, et pas forcer la machine sur du court terme quitte à faire trop de compromis. Je cherche principalement à changer de produit sur lequel je bosse, mais aussi mes missions au jour le jour. SE se rapproche de mes intérêts et est plus en contact avec le client, demande plus de persuasion et de convaincre, demande plus de préparation au préalable, et c’est ce qui me plaît.
Dois-je continuer à tenter dans cette voie malgré la rareté des postes sur Barna, ou tenter de viser sur le long terme et voir si un changement complet de poste est faisable, quitte à prendre des cours du soir et suivre une formation externe ?
Je guidais Julie lorsque nous étions ensemble. Je l’ai poussée à ne pas devenir Sales mais SE, et j’avais raison. C’était mon poste de rêve à l’époque, depuis ma première expérience à Dell. Oracle n’était pas pour moi, la structure et le management que j’ai eu m’ont confronté rapidement à la stupidité des processes trop stricts et sans logique. J’ai dû me reconvertir dans autre chose, et ce poste de SE est toujours aussi inaccessible qu’il y a 5 ans, alors que j’avais fini runner-up à Salesforce. Rageant.
C’est aussi l’occasion de m’affranchir de la voie que Julie a prise, guidée par mes conseils ou pas. Elle s’y épanouit et a des années d’expérience dedans, mais ça ne fait pas tout. J’ai mes spécialités, mes kiffs, mon expérience qui m’est propre. Je n’ai pas à faire tout comme elle, même pour 60 patates et 32 jours de congés annuels.
Affranchis-toi, sois conscient de tes forces, persévère et tout entrera dans l’ordre que tu souhaites.
0 notes