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Tu ne comprendras que ce jour où je partirais

Point de limite. C’est ce que j’ai atteint, ma limite. Heureusement je ne suis pas encore au point de non-retour, mais la question est : réussiras-tu à réaliser avant que ce point ne soit atteint? Honnêtement, j’en doute. J’avais aucune envie de me remettre en couple, encore moins avec toi. Après avoir souffert pendant tant d’années, je voulais juste de la paix. Je voulais être égoïste, je voulais ne penser qu’à mon bonheur et ne me soucier de personne d’autre que ma petite personne. Je suis une femme forte, plus que ça même, je suis une guerrière. J’encaisse en silence. Après plus de deux ans j’ai fini par tomber dans tes bras. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. J’ai une fois de plus agis bêtement, je suis tombé amoureuse de tes belles paroles, de tes promesses, de ta douceur qui cachait bien d’autres choses. Je m’étais juré que ça n’arriverait plus, que je ne me ferais plus avoir mais c’est arrivé et je m’en veux. Je m’en veux d’avoir cru en l’amour, d’avoir cru en toi, d’avoir cru en nous. Mais est-ce que je peux vraiment m’en vouloir de garder espoir? D’avoir toujours un si bon coeur? J’en sais rien. Ça ne fait que quatre mois qu’on est ensemble et t’as déjà réussi à faire grimper une si grande haine en moi. Que ça soit tes moment de violence, le nombre incalculable de fois où tu ne m’as pas respecté, ou encore toutes les fois où tu m’as parlé comme si j’étais la dernière des merdes. T’es en train de faire la même chose que lui à fait dans le passé. C’est-à-dire tout simplement me prendre pour acquise, prendre mon amour pour acquis, prendre ma présence pour acquise. Tu penses que quoi que tu fasses, peu importe comment tu me traites je resterai là. Mais c’est tellement faux, comment te faire comprendre? Tu ne comprendras que ce jour où je partirais. Mais comment t’en vouloir?Je te laisse me traiter comme tu veux, je te laisse me manquer de respect, je te donne l’impression de tout accepter, je te laisse croire que je serai toujours là et que tu penses que je t’aime au point de tout accepter. Une fois de plus c’est de ma faute. Mais je sais comment ça va finir, je nous vois foncer dans le mur, je vois très bien où va cette relation. Cette relation ne va tout simplement nul part et ça peut se voir à des kilomètres. T’es en train de taper dans mes limites, dans les limites de mon amour. Parce que peu importe à quel point je t’aime, tout le monde à ses limites, n’importe quel amour à ses limites. Tu ne comprends encore rien, tu ne réalises pas à quel point tu me brises le coeur un peu plus chaque jour, tu ne réalises pas que tu m’éloignes petit à petit de toi, tu tues mon amour et ma flamme à petit feu. Mais je ne dirais rien, je me tairais. Je me tairais parce que tu ne sais pas écouter que ça soit avec tes oreilles ou avec ton coeur. Donc je préfère me préserver et préserver mon énergie. J’attends juste d’avoir la gueule face au mur, parce que c’est ce qu’il va arriver.

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Franchement, j’espère revenir ici en ayant quelque chose de positif à écrire mais que nenni. J’arrive même pas à écrire ce que je ressens. Tout se mélange dans ma tête et impossible d’exprimer avec des mots ce qu’il s’y passe. J’ai été trop vite, j’ai même pas eu le temps de laisser mes plaies se refermer correctement qu’il est déjà en train de m’en ouvrir des nouvelles. J’en ai marre de saigner, j’en ai marre de pleurer, j’en ai marre de me prendre la tête. Je rêve d’être légère et libre, je rêve de quelque chose de simple. Mais malheureusement amour et simplicité font rarement la paire. Un mois qu’on est ensemble et je suis déjà en train de pleurer dans une rame de métro, ça annonce la couleur. Je me demande si je devrais être heureuse parce que je ressens enfin quelque chose ou si je devrais être triste parce que je m’étais juré que plus aucun homme ne m’atteindrait comme mon premier amour l’a fait. Je suis amoureuse certes, mais toute cette naïveté, toute cette confiance n’est plus là. Je ne me referais plus jamais avoir. Même si il m’a touché, grâce à mon expérience j’ai les armes pour me défendre cette fois, je sais comment réagir.

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255. Ça fait 255 jours que j’ai pas écrit à propos de toi, de moi, de nous. J’arrive même pas à mettre des mots sur mes émotions et il faut dire que c’est assez rare que je n��arrive pas à écrire. Je pense que c’est parce que je ressens beaucoup de choses contradictoires. J’ai peur. Je suis encore attachée à toi. Je suis en colère. Je suis heureuse et triste en repensant à nous. Je suis nostalgique et dégoûtée de l’amour. Et pourtant je me sens si vide. C’est incompréhensible, à se taper la tête contre un mur. J’en ai marre que tout me fasse encore penser à toi. J’en ai marre de me demander si j’arriverai à aimer de nouveau. J’arrive plus à m’attacher à qui que ce soit et c’est pas faute d’avoir essayé. Je comprends pas où est passé mon cœur? Comment j’en suis arrivé là? Impossible de ressentir quoi que ce soit pour qui que ce soit. Ils me paraissent tous fades, ennuyeux à mourir. J’arrive même plus à pleurer, y a plus de larmes dans mon corps. J’ai une douleur que j’avais jamais ressentie avant. Elle est impossible à expliquer. Elle est pas forte, elle ne me gâche pas mes journées, elle m’empêche pas de vivre. Mais elle est là tous les jours au plus profond de moi et j’arrive pas à m’en débarrasser. C’est une petite douleur infime qui me rappelle à quel point je t’ai aimé, à quel point ça me manque d’aimer, mais aussi à quel point t’as détruit tout l’amour qu’il y avait en moi. Je serai plus jamais la même et je le sais et c’est normal de changer après autant de souffrance mais je me manque, la moi d’avant me manque. Ça me manque d’être un peu naïve, d’aimer sans réfléchir, de pas avoir de barrière, d’être innocente. Plus rien de tout ça ne me définit aujourd’hui. Je suis devenue indifférente à toute approche. Ou encore pire, je les laisse m’approcher, je joue dans leur jeu mais sans que rien ne m’anime, aucun plaisir, aucune envie même. Je cherche des mots à mettre sur mes maux. Je cherche un putain de remède, et je suis même pas sûre qu’il en existe un.

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Tu sais quoi? J’ai encore tellement de choses à te dire, à vrai dire j’ai toujours eu des tas de choses à te dire mais il faut dire que de toutes les personnes à qui j’ai voulu me confier tu es probablement celle qui sait le moins écouter. Et je trouve ça tellement triste, parce que je réalise que tu ne connais qu’une partie de moi. Je réalise que t’as jamais réellement pris le temps de me connaître, je veux dire, la seule facette de moi que tu connais c’est celle de quand on est à deux. T’as jamais cherché à venir avec moi faire la fête, connaître mes amis. On a jamais vraiment fait de choses ensemble. Je sais pas pourquoi, t’avais toujours la flemme ou t’étais toujours trop fatigué ou simplement pas envie. Et je trouve ça triste parce que je pense que t’es vraiment passé à côté de quelque chose, je veux dire si t’avais appris à me connaître moi tout mon MOI je suis sûre que tu aurais adoré. Tu m’as toujours dit qu’il fallait que je te dise ce que je ressentais, que je te dise ce qui n’allait pas, que je te parle de mes problèmes mais à chaque fois que je l’ai fait, à CHAQUE fois j’ai regretté de m’être ouverte à toi. T’as réussi à encore plus me fermer que ce que je n’étais déjà. Je te jure que si t’avais fait les choses bien, si t’avais un peu plus écouté quand je te parlais, si tu m’avais un peu plus suivit quand je te poussais à sortir, ça aurait été génial! Mais malheureusement ça ne s’est pas passé comme ça et honnêtement je ne me fatigue plus à parler avec toi, je n’en ai plus aucune envie et tu remarques rien du tout, tu vois pas que j’ai plus aucun enthousiasme à être avec toi. T’as tout éteins en moi, petit à petit. Mais bizarrement, c’est un matin que tout d’un coup, j’ai réalisé qu’il n’y avait plus grand chose dans mon cœur pour toi, j’ai réalisé que tout avait disparu pouf! C’est comme si, en un seul coup mon cœur s’était fermé à toi. Je me demande comment tu réagiras quand tu remarqueras que tu m’as perdu, et je te parle pas de perdu dans le sens où « je suis fâché donc je pars » non, dans le sens où t’as éteins la flamme qui était allumée pour toi et que tu ne pourras plus rien faire pour l’allumer. 

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J’étais sûre de ma décision, je savais ce que je faisais et pourquoi je le faisais. Je voulais partir, c’était ma volonté et c’est ce que j’ai fait. Et j’étais persuadée que c’est ce qui me rendrait heureuse. Alors pourquoi ton souvenir ne cesse de me tourmenter? Pourquoi tout me ramène à toi? T’es dans mes gestes, dans mes pensées, mes rêves, mes larmes. T’es dans ma peine. J’ai des flash de mes nuits dans tes bras, de nos voyages, de nos disputes. Je cauchemarde de te voir m’oublier et passer à autre chose. Ton visage me hante, je ne cesse de sentir tes caresses sur mon corps, ton regard amoureux se poser sur moi. Et me voilà presque une demi année plus tard à me questionner sur mes choix, à me mettre à douter de tout. Je me sens si seule loin de toi. Malgré mes rencontres, aucuns n’a le même goût que toi. Et j’ai si peur, si peur de regretter toute ma vie. De ne plus jamais aimé aussi fort, aussi intensément et innocemment que je t’ai aimé toi. Si tu savais comme je suis terrorisé d’être face à mon avenir sans toi à mes côtés. Si tu savais la peine que j’ai de me réveiller sans tes messages et m’endormir sans tes je t’aime. Je suis incapable d’écouter les musiques qu’on écoutait ensemble sans que mon cœur se brise une fois de plus. J’ai le cœur lourd et l’âme en peine.

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J’ai toujours eu du mal à m’exprimer. Pourtant depuis mon plus jeune âge c’est une véritable tempête dans ma tête. J’ai toujours pensé, trop pensé. Je me suis toujours questionné sur tout, toujours été curieuse et en quête de sens sur absolument tout ce qui m’entoure. Ma première institutrice me définissait comme “intéressée et intéressante”. Depuis toute petite j’adore lire, apprendre, comprendre, analyser, réfléchir, me lancer des défis. J’ai pas grandi dans les meilleures conditions, mes parents étaient préoccupé par beaucoup de choses et je voulais pas leur infligés de devoir s’occuper de moi en plus. Alors je faisais mes devoirs toute seule et sans réelle difficulté. Pour m’occuper je passais tout mon temps libre dans la nature à grimper aux arbres et je passais encore plus de temps dans la bibliothèque de mon quartier. Je ne faisais que lire, encore et encore. Toutes sorte de livre sur un tas de sujets différents, à tel point qu’au final il n’y avait même plus de livres à lire alors je relisais mes livres préférés encore et encore. Je me suis toujours sentie “en décalage” j’ai toujours sentie que j’avais mon propre monde et une manière de penser et de raisonner totalement différente des autres. J’ai toujours eu cette impression de ne pas faire partie du reste du monde et je me sentais si seule, si incomprise. J’ai jamais cherché plus loin pour savoir quel était mon “problème”. Pourquoi je ressentais tout si fort, la joie, la tristesse, la colère, la frustration, tout à toujours été décuplé chez moi. J’ai toujours pensé trop fort, réfléchi trop fort, ressenti trop fort. Et je pourrais continuer à me définir mais ce n’est pas le plus important. Il a fallut que j’en arrive à un stade critique de ma vie pour finalement me décider à chercher qu’est-ce qui clochait chez moi. Et après des mois de recherche et de questionnement j’ai finalement découvert à 21 ans que j’avais un “haut potentiel”. Je dois avouer que j’ai pleuré car j’ai compris tellement de choses sur mon passé et ma vie, sur pourquoi j’étais comme ça. Et le découvrir  m’a à la fois soulagée et détruite. 

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“People who don’t feel pain anymore are the most damaged.”

— Juansen Dizon

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“Sometimes you have to fight for what you love and care about. Other times, you have to find the strength to let go of the things you love most.”

— Unknown

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“Il est plus difficile de feindre des sentiments que l’on n’a pas que de cacher des sentiments que l’on a.”

— The Lobster - Yorgos Lanthimos (via nemoanimus)

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“la respiration qui s'accélère la gorge qui se serre les yeux qui brûlent le coeur qui bat trop vite la tête qui va exploser ce sentiment bien trop commun qui te rappelle que t'es à deux doigts de péter les plombs peut-être même que c'est déjà en train d'arriver”

— jemetais

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“Quand une jolie fille vous regarde comme Alice m'avait regardé, il y a deux possibilités : ou bien c'est une allumeuse et vous êtes en danger, ou bien ce n'est pas une allumeuse et vous êtes encore plus en danger.”

— Frédéric Beigbeder (via noublierien)

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“I miss the person I thought you were.”

— Except from the book I’ll never write #6

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“C’était étrange comment des sentiments totalement opposés pouvaient se mélanger pour devenir un sentiment tout nouveau. L’amour et la haine devenaient de l’indifférence. La soif de vengeance et le pardon devenaient de la détermination. La tendresse et l’amertume devenaient du chagrin, si grand qu’il pouvait briser un homme.”

— Camilla Läckberg, La princesse des glaces.

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“Feindre d’ignorer. L’indifférence est l’attitude la plus déroutante, c’est peut-être la seule chose que j’ai apprise dans cette foutue vie.”

— Valérie Valère, Laisse pleurer la pluie sur tes yeux

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“growing means leaving behind many things: places people emotions friends fears & sometimes parts of yourself”

— e.e.

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“Darling,

disappointed hearts don’t love the same twice.”

— Cindy J. I.

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Regarde autour de toi, si tu hésites entre partir et rester c'est que tu es déjà parti.

@texthuman sur Instagram