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SÉANCE #13 : Et qu'en est-il de la culture ?
Dans les dernières semaines, nous avons parlé de la propriété intellectuelle, des copyrights et des copylefts. Fascinée devant les impacts d’internet et des médias numériques sur la notion de propriété intellectuelle, une question a retenti dans ma tête : quels en seront les impacts sur l’industrie culturelle ?
Nous en sommes à un point où les nouvelles technologies nous permettent de télécharger, reproduire et consommer des biens culturels à moindres coûts et ce n’est pas sans impact. En effet, si on pense aux artistes, le fait que leurs œuvres soient si aisément copiées, ce qui engendre des pertes financières significatives, pourrait impacter leur désir de créer.
Je sais bien que les copyrights sont là pour protéger les droits des auteurs et des artistes. Cependant sont-ils suffisants? Il est évident que ce concept a des limites. Par exemple, bien que mes connaissances personnelles en informatiques soient assez restreintes, je n’ai aucun doute que les hackers de ce monde ne se sentent pas du tout limités à la vue d’un sigle de copyright.
Malgré que certains renoncent à leurs droits et s’inscrivent dans une logique de creative commons notamment parce qu’ils sont motivés à créer pour des motifs autres que pécuniaires, il n’est pas sans intérêt de se préoccuper sur l’avenir de la culture.
Personnellement, je ne consomme aucun produit littéraire de manière illégale, consciente et volontaire parce que pour moi ça serait de contribuer à une culture qui pourrait devenir de plus en plus monochrome et de moindre qualité. Si vous faites partie de ces gens qui téléchargent illégalement des séries sur des clés USB afin de les partager à tous vos amis, je vous invite à réfléchir aux impacts que cela pourrait avoir. Pour faire ces séries que vous aimez tant, des coûts ont été engendrés et à force de ne pas payer pour les visionner, vous contribuez à diminuer le budget dont la production disposerait pour faire une autre saison. Cela pourrait avoir comme impact de diminuer la qualité d’une éventuelle deuxième ou troisième saison ou pire encore, peut-être que les fonds ne seront plus suffisants et la production deviendrait impossible.
Pour l’avenir des Casa de papel et des Riverdale de ce monde, s’il vous plait, consommez légalement, c’est tout ce que je vous demande.
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SÉANCE #12 : Activistes VS hacktivistes : même combat, différents champs de bataille
Le mouvement Black Lives Matter, l’Opération Icarus, la fuite des courriels de Clinton, l’Opération Darknet et je pourrais continuer ainsi longtemps. Peut-être que certains de ces évènements vous disent quelque chose. Autre le fait qu’ils ont tous fait la une à un moment ou à un autre, ils ont un autre point en commun : ces campagnes ont toutes été menées par des groupes hacktivistes.
L’hackitivisme selon le dictionnaire Larousse : Pratique subversive qui consiste à s'introduire frauduleusement dans un système ou un réseau informatique pour le détourner, dans le cadre d'une lutte militante à dimension politique, religieuse ou sociale.
En d’autres mots, l‘hacktivisme est pratiquement synonyme de l’activisme à la différence qu’ils n’opèrent pas sur le même champ de bataille. L’activiste descendra dans la rue pour manifester alors que l’hacktiviste infiltrera des serveurs.
Puisque certains pays comme les États-Unis abordent peu la notion de militantisme, les hackitivestes ont mauvaise presse : ce sont des anarchistes qui ne font que commettre des fraudes.
Si je me colle à la définition du dictionnaire, effectivement ils opèrent frauduleusement. Cependant, ils ne le font pas nécessairement au nom de l’anarchie et je trouve que c’est une nuance importante à souligner.
Personnellement, je me pose encore beaucoup de questions sur la légitimité des groupes hacktivistes qui plaident la défense de l’intérêt public.
D’une part, je me demande : n’y aurait-il pas des moyens non frauduleux d’arriver à leurs fins ? Alors que d’autre part, je me dis est-ce vraiment pire que les activistes qui bloquent les rues ?
Je ne tente pas ici d’excuser qui que ce soit de quoi que ce soit, je me pose simplement certaines questions sur l’utilité de ces groupes, les moyens qu’ils adoptent et les buts qu’ils poursuivent. Justement, c’est ce qu’ils ont réussi à accomplir de positif qui me paraît nécessaire et je me demande si sans eux, nous en serions au même point. Surement pas!
Je me demande aussi : si l’avenir est sur le web, je veux dire par là que de plus en plus d’activités se déroulent sur internet, est-ce que les activistes vont perdre en puissance d’impact sur le terrain et ne serait-il pas aux groupes hactivistes de prendre la relève sur un nouveau champ de bataille beaucoup plus adapté à notre nouvelle réalité ?
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SÉANCE #11 : À toi, cher journaliste de salon
Petit mot à toi, cher journaliste de salon.
D’abord, je voudrais te féliciter d’oser prendre la parole dans cet immense bassin d’opinions, c’est tout à ton honneur. Oser s’exprimer aujourd’hui dans un monde où la polémique et la polarisation priment nécessite du courage, c’est vrai. Par définition, tu es un journaliste citoyen, « [un] lecteur [qui] incarne désormais un journaliste amateur lorsqu’il crée ou partage de l’information qu’il croit pertinente pour ses pairs ».
Ce type de journalisme semble inoffensif à première vue, crois-moi, je le croyais aussi. Cependant, pourquoi faire des études si n’importe qui peut s’improviser journaliste?
Il est certain que ces quelques lignes ne me seront pas suffisantes pour répondre à cette question et pour cette raison, je vais me concentrer sur seulement 2 des arguments d’une longue liste. D’ailleurs, je t’invite à faire de plus amples recherches si tu n’es toujours pas convaincue à la fin de ta lecture.
Mon premier argument serait que n’importe qui n’est pas en mesure de bien servir la démocratie. Tu n’es surement pas sans savoir que le journaliste joue un rôle essentiel dans la démocratie. Pour remplir ce rôle, il se doit de respecter 9 principes importants que je t’invite à consulter.
Mon deuxième argument serait que ce ne sont pas tous les journalistes de salon, comme j’aime bien les appeler, qui s’informent sur ce qui régit la profession de journaliste. Je te laisse juste ici un lien vers le Guide de déontologie des journalistes du Québec, et j’aimerais que tu t’y attardes. Ce n’est pas énorme comme document, mais il ne faut pas oublier toutes les règlementations qui administrent le sujet que couvre un journaliste, par exemple un procès. Si un tribunal a ordonné une non-publication et qu’un citoyen ne respecte pas cette ordonnance, ce serait probablement un cas d’outrage au tribunal. « Ce n'est pas pour rien que l'on enseigne les lois et l'éthique dans les écoles de journalisme. Les erreurs peuvent causer de grands préjudices » (Taylor, 2017).
Je n’irai pas plus loin dans ma quête de justice envers les journalistes qualifiés. Je vais simplement t’inviter, toi, en tant que bienveillant journaliste de salon, à bien faire attention à l’information que tu relayes. Vous êtes de plus en plus nombreux sur le web et cela vous octroie une certaine responsabilité que vous vous devez de prendre.
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SÉANCE 10 : Une image vaut mille mots
Lorsqu’il est question d’expression sur le web, les possibilités sont infinies. Une façon de le faire est par le biais de mèmes.
Par souci d’équité entre tous les lecteurs qui seraient de passage, quel que soit leur âge :
MÈME n.m. - « Concept (texte, image, vidéo) massivement repris, décliné et détourné sur Internet de manière souvent parodique, qui se répand très vite, créant ainsi le buzz » (Larousse, 2020).
Les opinions concernant l’usage du mème sont divisées. Alors que certains dénoncent le caractère polarisant de ceux-ci, d’autres apprécient particulièrement leur légèreté et leur caractère humoristique. Aujourd’hui, je vais me positionner du côté de ceux qui voient du positif dans la culture du mème, comme les wholesome (communauté créatrice de mèmes positifs) et voici pourquoi :
Premièrement, la pandémie en a témoigné, les mèmes réussissent à ajouter un soupçon de légèreté sur notre quotidien alourdi par une telle situation. Plusieurs tournent à la blague des faits qui autrement ne seraient que déprimants (Radio-Canada, 2020).
Deuxièmement, ces images et ces textes laisseront des traces dans l’histoire. Après les hiéroglyphes égyptiens sur les murs, les mèmes sur la toile. Ils témoigneront d’évènements marquants de notre histoire, et en les consultant il sera possible de connaître l’opinion des gens sur ceux-ci (Radio-Canada, 2019).
Pour finir, l’utilisation de mèmes vient enrichir notre folklore collectif. Ce que je veux dire par là et je cite la linguiste Gretchen McCulloch : « l’utilisation de mèmes dans notre langage signale également nos appartenances à des communautés distinctes, avec leurs propres blagues et références culturelles ». En d’autres mots, il est fort probable que la majorité des mèmes m’échappent s’ils proviennent d’ailleurs dans le monde ou s’ils représentent une réalité qui n’est pas mienne, mais je trouve magnifique que de simples images ou brides de texte donnent à certain un sentiment d’appartenance fort et à d’autres, le sentiment de se rapprocher un tant soit peu d’une autre réalité en en apprenant à son sujet.
Je ne veux plus que les mèmes soient jugés aussi durement et que leur étiquette ne les désigne que comme des blagues ou des niaiseries destinées uniquement aux geeks de ce monde. Les mèmes sont des éléments importants de notre histoire culturelle qu’il faut respecter.
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SÉANCE #09 : Hackers, mettez un chapeau blanc!
Je sais précisément ce que vous faites à l’instant sur votre ordinateur. Bon, je sais simplement que vous êtes en train de lire mon article et cela ne vous empêchera probablement pas de dormir ce soir. Cependant, si je vous disais que je sais que vous avez fait vos paiements de factures hier, ou encore que vous partez en voyage dans 18 jours avec votre famille sur le vol A-137 et que votre maison sera inhabitée pendant 7 jours?
Bon, il est vrai que je n’ai aucune idée de ce que vous avez fait hier sur votre ordinateur, mais quelqu’un de plus habile que moi avec ces appareils, la barre n’étant pas très haute, pourrait aisément connaître tous ces détails (Radio-Canada). Ne partez pas en peur! Je ne suis pas ici pour vous mettre en garde contre les hackers de ce monde, au contraire.
Je suis complètement d’accord pour que tous se protègent sur internet, car il pourrait nous arriver des trucs plus ou moins souhaitables. Ce sur quoi je ne suis pas d’accord, c’est de mettre tout le monde dans le même bateau. Ce n’est pas parce qu’il y a des hackers qui sont malveillants qu’ils le sont tous. Laissez-moi vous parler des chapeaux blancs.
Dans la grande famille des hackers, il y a trois groupes : les chapeaux noirs, qui pratiquent illégalement, les chapeaux gris, souvent activistes, agissent à la limite de la légalité et les chapeaux blancs, dont les pratiques sont complètement légales (Radio-Canada).
Les chapeaux blancs « sont des spécialistes de la cybersécurité qui testent la sécurité des systèmes ». La différence majeure entre les chapeaux blancs et noirs réside dans l’intention. Les chapeaux blancs sont majoritairement engagés par des entreprises qui désirent tester la sécurité de leur système. L’hacker engagé devra donc tenter d’infiltrer le système et y trouver des failles dans le but de conseiller l’entreprise sur ce qu’elle devrait améliorer avant qu’un chapeau noir s’infiltre à son tour pour voler des données.
Et oui! Ce sont des hackers qui protègent une grande partie de nos données stockées chez des entreprises contre d’autres hackers. Il est important de regarder les deux côtés de la médaille, mais il est également important de regarder toutes les couleurs de chapeaux.
Pour les hackers qui passeraient par ici, laissez mes données bancaires tranquilles et mettez dont un chapeau blanc.
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SÉANCE #07 : Prière de ne pas perdre la face
Depuis 2013, la Colombie-Britannique octroie une identité numérique à ses citoyens. En effet, environ 90% des Britanno-Colombiens en possèdent une et « ont le choix d’une carte à puce et d’être identifié avec leur photo sur leur téléphone » (La Presse). Désormais plus soucieux que jamais suite à l’incident liant la coopérative Desjardins au vol de données personnelles, le gouvernement québécois veut protéger ses citoyens (Radio-Canada). La solution : l’identité numérique.
Moi, je suis une « [Canadienne québécoise, une Américaine du Nord française, une francophone québécoise canadienne, une Canadienne américaine francophone d’Amérique du Nord, une franco-québécoise] » et bientôt, cette identité pourrait être numérique.
Personnellement, je perds largement plus souvent mon cellulaire que mon portefeuille. Ce n’est pas pour rien que je n’ai jamais lié mes cartes bancaires à mon portable. C’est déjà suffisamment stressant de perdre mon compte Instagram dont on sait tous que j’ai oublié mon mot de passe depuis 2015, je ne m’imagine pas perdre en plus mon permis de conduire, mes informations sur mes assurances et à peu près tout ce qui est important aux yeux d’un adulte responsable. Angoisse assurée !
Comment réagirait ma grand-mère? Elle est capable de m’appeler via Facetime, mais nous sommes loin de Mark Zuckerberg. Je suis à peu près certaine que lui ne colle pas son oreille sur la caméra de son cellulaire lorsqu’il fait un appel vidéo. Plusieurs aînés se sentent dépassés par la technologie et sont très réticents à l’utiliser. Je crois que plusieurs seraient très inquiets de ne pas être totalement en contrôle et à l’aise en ce qui concerne la gestion de leur identité et leurs données personnelles.
Je peux comprendre le désir du gouvernement de protéger ces citoyens et d’offrir un nouveau système de gestion des programmes gouvernementaux. Cependant je crois que c’est un projet qui mérite qu’on y consacre du temps, beaucoup de temps. Je veux que ceux qui ne sont pas confortables avec le numérique aient une alternative, je veux que celui qui perd un œil n’ait pas en plus à vivre la peur de perdre accès à ses informations et je veux une assurance que les données qui se retrouveront dans le système du gouvernement soient protégées par un système de sécurité sans faille (Avenue.ca).
En attendant, il ne me reste qu’à souhaiter à ceux qui feront le choix d’utiliser la biométrie de ne pas perdre la face.
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SÉANCE #06 : La plus grande communauté du monde
John Lennon faisait lui-même le souhait d’un monde sans pays, sans religion et où tous se partagent le monde. Définitivement, il n’était pas qu’un rêveur, car on connaît ce monde aujourd’hui. Bien que le chanteur sous-entendait probablement la planète entière dans sa chanson, nous pouvons tout de même nous réjouir de ce que nous avons. Dommage qu’il n’ait pas assisté à la naissance de ce monde.
Nous sommes choyés de pouvoir faire partie d’une communauté où le seul jugement auquel on doit faire face est le nôtre et où aucune frontière physique ne nous gênent. Je peux parler à des gens de n’importe quelle nationalité, de n’importe quelle culture ou origine. Que je sois blanche, noire, beige, ou même rouge, je peux être amie avec quelqu’un aux yeux bleus, bridés ou même noirs. Je peux prendre parole sur n’importe quels sujets, qu’ils soient tabous ou marginaux. Je peux prendre part à des mouvements qui proviennent de n’importe où dans le monde et je peux m’informer sur pratiquement tout. Mes richesses, ma classe sociale ou mon emploi n’affectent guère l’image que je projette (Gozlan). Je suis pratiquement libre !
Bien évidemment, il y a des règles comme dans n’importe quelle communauté, mais elles sont pour mon bien et celui des gens qui m’entourent. Je peux facilement sortir de ma vie quelqu’un qui me gênerait ou me causerait préjudice. Certes, nos rapports entre individus se voient modifiés au sein de cette communauté, certaines normes sociales sont différentes et les limites que chacun décide de s’imposer peuvent parfois créer certains conflits (Gozlan).
Peut-être que John Lennon ne s’attendait pas à ce que ce soit une communauté virtuelle qui nous ouvrirait la porte sur un monde comme il l’avait souhaité, mais je suis convaincue qu’il aurait été fasciné par ce monde aux mille possibilités. Ce monde où il y a peu de frontières et où chacun est maître des rapports qu’il entretient avec les autres.
Aujourd’hui, sur les 7,8 milliards d’humains peuplant la Terre, plus de 2,8 milliards font partie de cette communauté, une des plus grandes communautés au monde : Facebook.
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SÉANCE #05 : L'intimidation : de la cour de récréation aux applications
Salope, grosse, laide, conne, agace. Taper ces lettres n’a pas été compliqué, je les ai enchaînées comme je le fais pour écrire à peu près n’importe quoi sur mon portable, les unes après les autres. C’est tout un problème! Pas étonnant que l’intimidation soit passée de la cour de récréation aux applications.
De plus en plus de jeunes utilisent les médias numériques tous les jours et encore plus avec la pandémie, qui les a cloués aux bancs de salle à manger plutôt qu’aux bancs d’école. Maintenant, on fait face à de la cyberintimidation, « on utilise des outils technologiques, comme un téléphone intelligent ou les réseaux sociaux, pour intimider ou harceler une personne » (Tel-Jeunes).
Déjà en 2018, environ un jeune montréalais sur deux entre 11 et 12 ans déclarait avoir subi de la cyberintimidation ou de la violence dans la dernière année scolaire (Radio-Canada). Plusieurs de leurs parents témoignent s’être sentis très impuissants devant la situation (Radio-Canada). Pourtant, il existe plus d’une option pour tenter de freiner ce phénomène. Puisqu’en aval, le parent dont l’enfant est victime de harcèlement sur le web se sent démuni, peut-être que le travail à effectuer se trouve en amont d’une telle situation. Vaut mieux prévenir que guérir !
Voici, trois pistes de solutions qui, selon moi, pourraient contribuer à enrayer le phénomène :
Premièrement, un parent se doit d’être éduqué sur le sujet, il doit savoir ce qui se passe réellement sur les réseaux et pour ce faire, il existe des formations (Radio-Canada). Un parent averti en vaut deux!
Deuxièmement, une bonne séance informative avec les enfants sur comment bien se protéger est de mise. Ne pas confondre avec l’autre discussion concernant la protection que vous aurez également avec eux tôt ou tard. Ici, on parle de se protéger sur le web (Gouvernement du Canada).
Troisièmement, il faut penser que oui, il y a des victimes, mais il y a également des harceleurs. Il faut donc prendre le temps de s’asseoir avec les enfants pour les éduquer à ce sujet, ils doivent savoir ce qui se fait sur internent et ce qui ne se fait pas. Il faut des règles (Gouvernement du Canada).
Les parents tout comme les jeunes font partie de la solution. L’essor du monde numérique n’est pas près de s’arrêter, mais à quel moment les avantages des médias numériques ne compenseront plus pour les inconvénients comme la cybercriminalité, la cyberintimidation, le cyberterrorisme et la cyberdépendance?
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SÉANCE #4 : Promesses et vertus du numérique
Représentant l’avenir, l’innovation et l’entrée dans une nouvelle ère, les médias numériques ont eu un impact sur pratiquement toutes les sphères de nos vies. Ma presse mesure maintenant à peu près 6 pouces de long, 3 pouces de large et tien dans ma poche et des blogues comme Narcity s’occupent soigneusement de me résumer les conférences de presse de mon premier ministre. Ces médias ont changé nos quotidiens dans nos maisons, mais ils ont aussi une immense influence sur le monde du travail, sur ce qui se passe dans les bureaux.
Avec les années, le développement d’une intelligence collective au sein des entreprises est devenu la clé de la prospérité. « […] La performance repose moins sur la qualité et le coût des diverses ressources que sur l'intelligence de leur combinaison, autrement dit l'efficacité de l'organisation et du tissu relationnel » (Veltz, 2018). Ce concept, les experts-comptables de chez Ballatore et Chabert l’ont compris depuis déjà plus d’une quinzaine d’années et les preuves sont faites.
Pour arriver à cet idéal organisationnel, il est essentiel qu’une organisation fournisse des zones d’échange entre les individus où la communication peut être fluide et constante (Lehmann, 2019). Ces éléments trouvent tous place dans le monde des médias numériques grâce aux plateformes de travail collaboratif, aux agendas partagés, aux applications de vidéoconférences et aux applications de partages d’informations (M’SIEUR).
Avec l’expansion majeure qu’a connue le télétravail dans la dernière année, certaines entreprises ont dû revoir leur plan d’attaque pour y intégrer davantage de pluridisciplinarité et de solidarité. En effet, environ un quart des entreprises québécoises s’attendent à laisser une part significative de leurs effectifs en télétravail (Carabin, 2020). Pour la majorité, ils peuvent remercier les médias numériques de leur simplifier la tâche. Bien que cette dernière année a aussi fait naître certaines vagues de haine envers les médias numériques comme certains réseaux sociaux, il ne faut pas oublier le bon qu’ils apportent. Avant de les critiquer, il est important de prendre un instant pour se demander : à quoi aurait ressemblé la dernière année s’ils n’avaient pas été au rendez-vous ?
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