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Les rencontres de la photographie documentaire 2023 en images

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Retour sur la deuxième édition des rencontres de la photographie documentaire

Imaginées par le collectif Photoklatsch, Le Centre Le Lierre et son festival Le Réel en vue dans la continuité de leur engagement en faveur de l’éducation aux images, les Rencontres de la photographie documentaire se sont déployées pour cette deuxième édition sur cinq jours à Thionville. La manifestation s’efforce de proposer des expositions pour donner à voir et à décloisonner la photographie en particulier la photographie dite documentaire et permet des ateliers de pratiques accessibles à tous pour faire et expérimenter avec des photographes intervenants. Avec cette deuxième édition, nous avons abordé le thème de la ruralité et ses représentations à travers les deux expositions "Sol Agricole" d'Alexandre Parant et "A Tout Bout de Champs" une exposition collective du Photoklatsch, du Centre "Le Lierre" avec le Centre "Saint Michel" et le LAM de Manom. Le festival s'est tenu à l’Espace jeunesse et multimédia du Centre Le Lierre sur plusieurs soirées et tout au long du week-end. Des travaux photographiques d’une grande diversité ont pu être mis en avant croisant regards de photographes émergents, amateurs, et des enfants de structure socio-éducative partenaires.

C'était là cinq jours d'une grande intensité, cinq jours faits de rencontres formidables en compagnie de l'iconographe Marie Fantozzi, de Sébastien Cuvelier qui est venu donner une masterclass et un workshop, Alice Petit avec un atelier de photographie argentique et enfin Julien Pierre et Luc Dufrene pour une échange vivant autour de la photographie et le paysage avec la présentation de leur livre "Moselle terre d'histoire, terre d'avenir".

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Masterclass avec Sébastien Cuvelier

En 2023, nous avions l'immense joie d'accueillir le photographe Sebastien Cuvelier pour une masterclass exceptionnelle à l'occasion de nos Rencontres de la Photographie Documentaire.

Imaginées par le collectif Photoklatsch, Le Centre Le Lierre et son festival Le Réel en vue dans la continuité de leur engagement en faveur de l’éducation aux images, les Rencontres de la photographie documentaire entendent se faire l'écho de formes documentaires contemporaines de l'image qui nous donnent à penser des problématiques sociales, politiques et éthiques.

Sébastien Cuvelier est un photographe belge, né en 1975 et basé au Luxembourg. Sa recherche porte principalement sur l’exploration d’une projection de soi tendant vers un certain idéal. Sa dernière monographie, Paradise City, quête utopique d’un paradis perdu en Iran, a été publiée par GOST Books. Il est membre des plateformes d’artistes émergents .tiff et Futures. Son travail a été exposé à travers l’Europe, notamment aux Rencontres d’Arles, au Musée de la Photographie à Charleroi et au FOMU à Anvers.

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Résidence recherche "Photographie & Science"

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Quelles sont les tendances de la photographie de paysage aujourd'hui ? Quelles sont les sources historiques de la photo de paysage ? En 50 minutes, une introduction de la photographie documentaire de paysage. Présentation d'autrices et d'auteurs photographes. Présentation de travaux et d'éditions photographique en lien avec la photo paysagère.

Bibliographie : http://bit.ly/3ZekNm1

Liens vers les références citées : https://missionphotodatar.anct.gouv.f... https://www.editionsladecouverte.fr/l... https://www.actes-sud.fr/node/53400 http://www.francesterritoireliquide.fr/ https://www.lightmotiv.com/portfolio-... https://www.actes-sud.fr/catalogue/ar... https://www.poursuite-editions.org/pr... https://www.loc.gov/rr/print/coll/fsa...

Arnaud PAGNIER

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Retour sur la première édition des Rencontres de la photographie documentaire (partie 2)

En plus de l’exposition photographique proposée par le Photoklatsch, le Centre “Le Lierre” a accueilli durant ce week-end, une masterclass et un workshop avec Anne Paq. La possibilité était donnée aux participants de découvrir de nouveaux horizons photographiques en adoptant une approche de terrain tout en développant leur faculté à raconter des histoires en images avec une forme et une intention précise.

Née en France en 1976, Anne Paq est une photographe et vidéaste française primée, membre du collectif photo Activestills depuis 2006. Elle a passé plus d’une décennie à couvrir des sujets en Palestine, notamment dans la bande de Gaza. Elle a mené un travail à long terme sur les familles dévastées par l’offensive, qui a abouti au web-documentaire Obliterated Families récompensé du Prix du Public au Swiss Web Festival et du prix AFD 2016 de la meilleure œuvre multimédia. Le projet a été exposé dans une vingtaine de pays. Des séries photographiques tirées du projet Obliterated Families ont reçu une mention honorable au Moscow International Foto Awards (2016) et aux ND awards (2017, section editorial documentary). En 2016, elle a reçu le premier prix au concours International Photographer of the Year dans la section documentaire.

Au cours du workshop les participants se sont confrontés à la question de l’engagement et à son sens en photographie. L’ensemble des travaux commencés lors de ce week-end ont été présentés au Festival documentaire " Le réel en vue” en novembre 2022. 

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Retour sur la première édition des Rencontres de la photographie documentaire (partie 1)

Pour les 25 ans du Réel en vue, dans le cadre de son programme d’actions d’éducation à l’image “Ouverture du regard”, nous organisions fin du mois de septembre un week-end entièrement consacré à la photographie documentaire. C’était là une première pour le Photoklatsch et nous n’avons pas boudé notre plaisir. 

Au programme l’ouverture des expositions : Double Album de Jérôme Jacob, Aesthetica Regionis Vallis Angelorum de Arnaud Pagnier, et Dernier Domicile Connu de Julien Billerach.

Les 3 photographes présentaient pour la première fois leurs travaux réalisés en région Grand-Est. 

“L’industrie de l’acier a marqué la société et le paysage d’une aire géographique particulière de Lorraine dont l’existence n’est pas tout à fait étrangère à l’Histoire (et à une certaine “mythologie”) française. Au moment où la disparition des témoins humains et matériels de cette industrie est inéluctable, alors que son destin économique est définitivement scellé, il paraît d’importance de débuter l’indispensable travail de mémoire.

Initié par la fermeture des mines puis l’extinction définitive des hauts-fourneaux, la fin d’un temps s’accomplit. Et mutatis mutandis, l’âme des lieux disparaît. Ainsi, il est du devoir de l’Histoire, de la Géographie et de la Sociologie que de prendre le sujet à bras le corps. C’est dans une démarche artistique - l’Art ayant la faculté de soutenir, de contenir et de transcender - que nous avons choisi de faire œuvre d’historien, de géographe ou de sociologue. L’enjeu est de mettre l’inspiration au service d’une rigueur intellectuelle et d’une honnêteté du savoir.

C’est le médium photographique qui apporte la forme juste et nécessaire à ce travail qui débute aujourd’hui. Nous souhaitons qu’il s’étende au-delà d’une temporalité immédiate, souvent cruelle  quand  le patrimoine  de l’acier de la Fensch, de l’Orne et du Pays-Haut, vieux de plusieurs siècles, est détruit si soudainement.

Cette exposition rassemble trois photographes et donc trois séries photographiques s’attachant chacune à donner une “vision” du sujet qui, si elle n’est pas exempte d’une subjectivité et d’une interprétation, souhaite être la plus fidèle à témoigner des paysages, des femmes et hommes et de leurs faits qui sont l’âme de ces pays si singuliers”.  

Julien Billerach, Jérôme Jacob, Arnaud Pagnier

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Photoklatsch : sélection de photographes par Victoria Kieffer

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Un photographe et une triste fin

William Klein s’est éteint le 10 septembre à l’âge de 96 ans. Considéré comme l’un des pionniers de la streetphotographie, maitre du noir et blanc, cette figure iconique était tout à la fois peintre, graphiste, cinéaste, documentariste. Ses images ont profondément marqué et bousculé l’histoire de la photographie. Avec son « journal photographique » Life Is Good and Good For You in New York: Trance Witness Revels (1956), il a inventé un style coup de poing de reportage pulsé au grain et au contraste fort et flou, faisant sienne la devise de Capa « si votre photo n’est pas assez bonne, c’est que vous n’êtes pas assez près ». Au même titre que The Americans de Robert Frank, il fait parti de ces livres que j’ai pris à leur lecture en pleine figure, créant un choc, une rupture radicale avec l’idée même de photographie. Cette énergie incroyable, cette violence de la foule, cette brutalité insolente, allait libérer en moi un élan d’inspiration d’une force inouïe. Alors quelle tristesse de tomber dans le lot d’hagiographies de circonstance sur cette chronique de Benoit Baume, directeur de Fisheye dans laquelle, il rappelle que William Klein a déjà peloté plusieurs femmes qui passaient près de lui, sans leur consentement, ces dix dernières années. Il a lui même assisté à une de ces scènes lors d’un vernissage.

“Voilà ce que je sais de William Klein et des femmes. Rien de dramatique  ? Ce n’est pas à moi d’en juger, mais ce qui est sûr c’est que je connais peu de femmes heureuses de subir des attouchements non consentis, d’autant plus quand l’auteur à plus de 80 ans. William Klein reste un artiste capital de l’histoire de la photographie. Peut-être que durant quatre-vingts ans il a été irréprochable avec les femmes, et que le fait de devenir octogénaire lui a faire perdre ses repères. C’est peut-être le cas. Quoi qu’il en soit, je n’enverrai jamais une journaliste de la rédaction, une amie ou n’importe qui d’autre d’ailleurs passer du temps avec ce monsieur. Je ne juge pas une vie, mais son épilogue qui n’est pas acceptable. Et dans la mesure où je peux en parler, je le fais pour ne pas en devenir le complice.”

Ces lignes sont implacables, comme ses actes inacceptables et peu importe l’âge ou l’histoire idéologique qui veut nous faire croire que l’on ne peut séparer l’artiste de l’homme, je suis amer et je ne regarderai plus les photographies de William Klein de la même manière. 

Mickael STIBLING

Photographie : William Klein, photographe américain, à son domicile parisien, en 2011. © Jane Evelyn Atwood.

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ET COULE LA VIE COMME L’EAU

Alain Dodeler

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Installation et vernissage de l’exposition Histoires de Familles

Novembre 2021 en clôture du festival Le Réel en vue à Thionville. 

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Histoires de Familles

Ce livret a été réalisé dans le cadre d'une Masterclass photographie documentaire dirigée par Camille Carbonaro à l'occasion de la 24ème édition du festival "Le Réel en vue" et d'un projet d’édition du Lab'CEN un espace collaboratif imaginé pour accompagner les projets d'expression et de création de contenu numérique, permettant aux habitants d'explorer de nouvelles ressources pour être et agir ensemble.

Pour découvrir le livret : https://fr.calameo.com/read/005064268aaf2fd74199e

avec le soutien de la région Grand Est, la ville de Thionville et la CAF de la Moselle

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Workshop avec Camille Carbonaro

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Retour sur la masterclass de Camille Carbonaro, le podcast de la rencontre photographique. 

En septembre 2021, l’artiste, plasticienne et éditrice, Camille Carbonaro était l’invitée de la masterclass photographie documentaire du Festival “Le Réel en vue” de Thionville. Durant tout un week-end, les dix photographes participants ont eu l’occasion de découvrir de nouveaux horizons photographiques en adoptant une approche plastique et en développant leur faculté à raconter visuellement des histoires sur les thèmes de la mémoire et de la transmission. A partir de différents matériaux - photos de famille, archives, lettres, cartes - ils ont exploré, construit et pensé ensemble des récits liés à leurs histoires familiales et aux souvenirs dans une publication intitulée “Histoire de familles” et présentée lors d’une exposition en clôture du festival en novembre. 

Camille Carbonaro défini elle même son travail comme une archéologie visuelle. Ses recherches se situe sur la fine frontière entre fiction et réalité, passé et présent et questionnent la narration historique et l’image-document. Elle confronte ses propres photographies à des images vernaculaires jouant avec les archives et le «mentir-vrai» constitutif de la mémoire. Sa pratique est basée sur une approche d’investigation et de fouille : identité, mémoire, généalogie et immigration sont les thèmes qu’elle questionne depuis quelques années. Le mélange de médiums - photographie, écriture, altération d’archives, broderie, expérimentation d’impression - est essentiel au développement de ses projets qu’elle explore sous forme d’archéologies visuelles. Editrice chez Macaronibook, elle travaille actuellement sur la collection Baleine Blanche qui questionne la figure paternelle avec la publication de six projets photographiques d’artistes Belges et Français qui seront exposés à Bruxelles en 2022.

Le site de Camille Carbonaro : https://camillecarbonaro.com

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HISTOIRES D’ARCHIVES

Les archives sont tout à la fois le lieu et les documents eux-mêmes qui sont pris en charge et conservés. Qu'elles soient consignées sous forme papier ou donnée numérique, les archives sont bien plus que « le grenier de l'histoire » ou « l'arsenal de l'administration » pour reprendre les formules de Charles Braibant. Produit d'un travail rigoureusement scientifique, elles intéressent les chercheurs, les artistes ou encore les particuliers, comme matériaux de savoirs ou trace à interroger, une source incontournable pour la recherche historique. 

Nous sommes allés rencontrer Frédéric Gaudinet, historien et archiviste municipal de la ville de Thionville pour faire un inventaire non exhaustif des trésors de mémoire acquis en ces murs. 

Un film de Mickael Stibling dans le cadre du Lab'CEN, le laboratoire citoyen d'expression numérique du Centre "Le Lierre".

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Podcast : Photoklatsch avec Cyrielle Lévêque 

Rencontre organisée à l’occasion de la publication de La ceinture des vents travail photographique et collecte d’archive fruit d’une année de résidence, entrepris en octobre 2019 sur le territoire du Pays Haut Val d’Alzette. 

Ce projet a pu voir le jour grâce au soutien de la DRAC Grand Est, de la communauté de communes du Pays Haut Val d’Alzette, du Département de la Moselle et de La Conserverie.

Pour découvrir plus d’information sur le projet : http://cyrielleleveque.fr/la-ceinture-des-vents/