__ ANAIS COMBREAU __ illustrations bandes dessinées et fanzines
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RÉSIDENCE AVALANCHE 4 _ FRAC Picardie _ 2023
Pied – marche – déplacement – lien – limite – perturbation – brouillon – perte – absence – remplir/laisser - respirer Durant Avalanche 4, je me suis intéressée à la notion de Passage. Concentrée plus précisément sur la place du marché, je questionne les marchands et marcheurs, les chemins que nous prenons et les différentes voies qui se tracent et se chevauchent.
L'affiche sérigraphiée doit perturber le déplacement. Elle est un arrêt sur le chemin, elle l'entrave doucement. Les dessins présents dessus sont des routes, chemins de fer, allées dans Tergnier.
Les lettres sont adressées à un lieu. Je n'ai jamais eu de nouvelle de celle que j'ai envoyée au marché de Tergnier par la poste. J'ai donc refait une autre lettre.
Le dessin compose les limites floues de cette place.
Le fanzine est présent pour laisser une trace, un ensemble de recherches, la lecture n'est pas linéaire, comme mes réflexions.
Mode d'emploi d'activation : Seule l'affiche doit être accrochée au mur, les autres pièces se posent sur une table. Le mode d'accrochage au mur reste libre. Pour la table, il n'y a pas d'obligation pour qu'ils soient présentés les uns à côté des autres.
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L'ÉCOLE DE NATATION À TOURCOING _2023
édité par La Boucle du Dessin
https://laboucledudessin.com/produit/n15-lille-mysterieuse-lecole-de-natation-de-tourcoing/
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J'ESPERE DIRE DES CHOSES QUI RESTENT _2023

Cette pièce était à l’origine une performance avec pour support le livre, questionnant la lecture et sa transmission orale.
C’est une introspection que j’ai menée afin d’éclaircir ma place d’artiste. Elle est composée de quatre étapes :
Le foyer natal, lieu de découvertes et d’histoires collectives.
Ensuite, le rapport aux autres, une confrontation où je dois me mettre en avant et comprendre qui je suis en dehors d’un cercle familial ; qui je suis face à l’inconnu.
Puis, l’envie de partager et de transmettre ma pratique, un art pédagogique et une prise de conscience de mes propres capacités.
Pour finir, la redécouverte, l’identité qui me compose par mon art et en tant que personne, ainsi que mon évolution depuis mon premier foyer.
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ESQUISSE D'UNE CRITIQUE SUR L'ENSEIGNEMENT EN ART _ 2022 45 x 64 cmJ’ai l’impression que l’enseignant·e est dans un tiraillement constant : déborder sans trop s’impliquer. Il y a cette limite à garder auprès des élèves. Nous ne pouvons pas avoir un désintérêt de cette composante principale du métier (les élèves) en dehors de l’établissement. Nous restons humains et pourtant il faut du recul, sinon nous coulons. Quelle est cette limite ? Comment doit-être un·e professeur·e ? Où est le mode d’emploi pour enseigner ? Ce sont ces premières questions auxquelles je fais face quand j'appréhende l’enseignement et la pédagogie en tant que possible future professeure. Je ne veux pas être une psychologue, une maman ou bien une enseignante abandonnant son rôle au moindre son de cloche, indifférent des classes et des élèves. Je veux me positionner.
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LETTRES A LIRE A VOIX HAUTE _2022



Je ne veux pas parler, autant que les autres le fassent à ma place. Dans ces enveloppes se trouvent un de mes textes. J'ai écrit sur la place que peut prendre le silence, sur la pression qu'il nous met dans une discussion, dans une famille.
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ALBUM PHOTO _2022



"On te voit peu sur les photos mais tu es très présente dans l’album avec tes mots. Tes commentaires. Je me demande pour qui tu les écrivais. Pour toi, pour nous ? Je crois que si je te le demandais tu ne le saurais pas. C’est devenu un moyen de te parler. Même si je sais que le dialogue est ouvert. J’ai envie de t’atteindre sans que tu en es conscience. Je ne veux surtout pas que tu lises ces mots qui te sont adressés."
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BRUGES, ARRÊT GEERAERT, LE BON COIN _ 2021-2022
Lors de mon séjour à Bruges en 2019, j’ai découvert ces photos oubliées dans un coin. J’ai trouvé ça drôle et les ai prises en photo. Trois ans plus tard, je m’en suis souvenue et j’ai écrit.
J’ai ensuite trouvé deux autres photographies à un arrêt de bus, puis j’en ai acheté d’autres sur le bon coin.
J’ai décidé naturellement de continuer cette série. Cela me permet de discuter avec ces images abandonnées. Je crée une histoire autour d’elles à partir de notre rencontre. Je me questionne aussi sur la connotation qu’elles peuvent avoir.
Maintenant, je collectionne ce genre de photo afin d’écrire. Comme une pulsion qui me permet de créer un lien avec elles, afin peut-être d’atteindre aussi ces personnes représentées.
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JE N'AI JAMAIS VRAIMENT CONNU MON GRAND-PERE _ 2018
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