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pirouperou · 5 years
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Vendredi 28 juin 2019
Bien sûr, nous sommes rentrés, presque à l'heure.
Victor attendait sa comptable à l'aéroport pour lui porter son sac, une aubaine...Puis, dimanche, nous avons déjeuné chez J&J, dans leur magnifique nouvel appartement où Victor a fait le singe, puis nous avons filé a Montpellier- où les enfants ont faits les singes- embrasser nos Mimis avant de les mettre à l'avion pour Préfailles.
Et nous avons pris la route pour le Rasinel...Tout y est vert, la température idéale, un très léger souffle d'air y agite les feuilles doucement, une jeune biche broutait dans le jardin, la trompette de Jéricho est en fleurs, le Viaur est calme et frais, nous y avons nagé plusieurs fois, demain je vais faire du pain avec notre ami boulanger....
Heureux qui comme Ulysse....
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pirouperou · 5 years
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Jeudi 27 juin 2019
Nous sommes dans la Belle Province. Nous avons un terminal rien que pour vous.
Vous rentrez en France ?, m'a dit le douanier
Faut enlever vot' pull, fait ben chaud là bas..
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pirouperou · 5 years
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Mercredi 26 juin 2019
Pour notre dernière journée à Lima, nous choisimes de faire une balade de 15 km dans Callao- paraît il un des pires coupe-gorge du Pérou, d'ailleurs plusieurs personnes nous ont fait signe de bien tenir notre appareil photo, de fermer nos poches -, jusqu'au port où Éric espérait- espoir déçu-voir le Syrius, bateau du Capitaine Haddock.
Mais en chemin nous vimes qqs scènes bien péruviennes. Par exemple les " restaurants" installés n'importe où, avec parasol et menu du jour, sur les terrains vagues où passent les minibus. Bien sûr les marchés, avec les éternels poulets, et leur lot de petits métiers, couturières, rémouleurs. Et également les transports, les étalages en vélo, de quoi rendre Louise, la reine du vélo-cargo jalouse. Les péruviens sont des vendeurs nés, dans les embouteillages ils surgissent de nulle part vous proposer des glaces et des bonbons, au petit matin ils trimballent des thermos de café et des beignets, en plus bien sûr des commerces installés à demeure sur les trottoirs.
Enfin les hordes d'enfants en uniforme d' écoliers. Sur la photo, ils ont mis le jogging pour la visite du bateau de guerre, mais je sais qu' ils ont un ensemble bien plus chic, jupe plissée pour les filles, cravate pour les garçons. Même dans les villages les plus reculés, les enfants, généralement dans une école catho, étaient tirés à 4 épingles, chignon pour les filles et uniforme nickel.
Nous goutames un dernier ceviche a La Punta, rentrames en bus- on a plus peur de rien-!
La voiture est rendue, sans mauvaise surprise, reste le plus drôle, porter nos énormes sacs à l' aéroport, attendre 3 h du matin le départ de l' avion pour Montréal, et la correspondance pour Nice, et pour nos dernières heures à Lima, nous eûmes un rayon de soleil.... incroyable!!!
Et tout le monde a vu la dernière photo? J' aurai bu le calice jusqu'à la lie!!!
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pirouperou · 5 years
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Mardi 25 juin 2019
He Bien!, ça y est, nous quittames Huacho ce matin, traversâmes d' horribles banlieues de Lima, effroyablement pauvres, sous un ciel gris, dans une atmosphère sinistre à souhait, fîmes une pause pour bichonner notre voiture, et arrivâmes en début d'après midi à Lima, sous un ciel toujours gris, une ambiance plutôt tristounette...
Après avoir trouvé l'hôtel, règle les problèmes de garage, nous allâmes visiter le " beau" Lima.
Nous vimes tout d'abord la Plaza San Martin, avec la statue du libérateur du Pérou qui donna son nom à cette place, au pied duquel la sculpture de la Madre Patria porte sur la tête un lama au lieu d'une couronne de flammes, car les deux se disent Llama en espagnol.
Puis plusieurs eglises- Sans Agustin, Iglesias de la Merced-,aux façades churrigueresques, ce qui veut à peu près dire baroque très moche.
Puis l'église et le couvent Santo Domingo, la Plaza de Arma, avec le Palais Arzobispal aux magnifiques balcons d'esprit mauresque, la Cathédrale et le Palais Présidentiel, ensuite le Parque de la Murailla avec ses anciennes murailles, la statue de Pizarro qui a été baladée dans tout Lima au gré de sa popularité avant de se retrouver là, le Monastère de San Francisco, le musée du chocolat...et j'en oublie surement certains...
Les murs de notre chambre ont l'air en papier, on entend les voitures qui roulent et klaxonnent dans la rue, la porte de l'hôtel qui s'ouvre et se ferme, et le chien de nos voisins qui aboie sans arrêt....
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pirouperou · 5 years
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Lundi 24 juin 2019
Après un excellent petit déjeuner sur la magnifique terrasse de l'hôtel Maimara- regardez bien, on voit le Huascaran, 6800m, plus haut sommet du Pérou au loin-, nous nous mîmes en route vers Lima.
Nous eûmes bien du mal à quitter nos chers glaciers, que nous admirames jusqu'en haut du col Conococha, mais de l'autre côté, le paysage changea, pour une vallée aride, sauf là où elle est irriguée.
Les cultures dont variées, les gens travaillent dans un champ d' ' artichauts, et qui devinne ce qui sèche sur ces terrains?
En chemin, nous primes un café. Le café n'est pas du tout une habitude péruvienne, mais quand on le demande et qu' ils en ont, les restaurateurs s' exécutent avec une bonne grâce étonnée, aujourd'hui la dame nous offrit un bon kilo d' avocats... Nous n' avons rencontré que des péruviens amicaux et gentiment curieux, qui veulent savoir d'où nous venons, ce que nous faisons, si c' est notre voiture.. Le tourisme individuel est peu développé, et quand nous annonçons venir de France celà déclanche souvent un " Ah, Bonita! "
Puis nous arrivâmes à Huacho, où, après les dernières courses nous tentames de tout ranger dans nos sacs, ça laisse Éric perplexe.
Puis nous fîmes un tour en ville, qui comme beaucoup de villes péruviennes est un bazar-marché permanent, (et encore, le son nous manque)- je suis sûre que mes filles adorent certaines photos-, nous nous laissames tenter par un ceviche sur le coin d' un comptoir....quand on voit les dits comptoirs, la prudente hygiène des premiers jours est bien oubliée.
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pirouperou · 5 years
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Dimanche 23 juin 2019
Depuis l' hôtel Bellavista que nous venons de quitter, on avait une belle vue sur le Huascaran 6800m, le plus haut sommet du Pérou..., enfin de devant la porte. Car les chambres cheap que nous avons louées n' avaient pas en général de fenêtres, mais des paroies vitrées, parfois recouvertes de grands rideaux, entre la chambre et le couloir, et entre la chambre et la douche. Ce qui fait que nous avions les inconvénients des fenêtres, bruit, lumière, sans avoir les bénéfices d' une éventuelle aération.
Après qqs courses à Huaraz, nous allâmes visiter les ruines des chulpas de Willcahuan. Ce sont des monuments funéraires, tout en pierre, y compris la charpente datant d'il y a environ 15 siècles, des constructions à 2, 3 étages, destinées à recevoir les momies des défunts, avec une aération étudiée pour leur conservation.
Comme souvent au Pérou, tout en un, il y avait à cet endroit une manifestation folklorique et musicale avec gens en costumes, partout des marchands s'installaient et dans un immense pré à côté, une scène était dressée, autour d'elle des tas de stands, et des familles venues pique- niquer.
Puis nous allâmes déjeuner de plats péruviens, dans un restaurant péruvien, avec musique péruvienne et clients péruviens, et vue sur nos chers glaciers - péruviens-. Demain retour vers Lima...
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pirouperou · 5 years
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Samedi 22 juin 2019
Tout d'abord une photo de notre petit déjeuner. Vous voyez dans les plans successifs, notre table, notre voiture, et dans le fond à gauche, la cuisine.... Tout en un, au Pérou...
Ensuite d' une rencontre matinale, une dame avec sa petite fille sur leur âne, en ce moment, les dames ont toutes un tissu sur leur chapeau..et elle ont toujours ce tissu- sac sur le dos, même quand il est vide...
Aujourd'hui nous grimpames au Lago Chirup, avec au-dessus le Nevado du même nom. Le lac est assez joli, mais le glacier est franchement riquiqui...
Après quoi nous montames au dessus de Huaraz, et vous pouvez voir, d'une part comme la ville est grande, et d' autre part le nombre incroyable de glaciers que nous pouvons encore aller découvrir..Pour ma part, cependant, je ne suis pas fâchée de passer à autre chose..
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pirouperou · 5 years
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Vendredi 21 juin 2019
Lorsque l'on réserve une chambre par Booking, le site vous envoie 2 renseignements pour trouver l'établissement. D'une part un repère sur une carte, et par ailleurs une adresse, dans notre cas, km 21, route 13 A. Et hier soir il y avait 6 km entre ces 2 adresses, 6 km où nous errames une grande partie de la soirée avant de trouver l'hôtel.
Arrivés a l'hôtel notre yourte était devenue une tente- pourquoi pas.. L' hôtelière nous informa qu'elle disposait aussi de chambre- on s'en doutait, c'était un hotel.. Devant notre obstination à vouloir camper, elle nous demanda si on avait une tente, et si on allait s'en servir !?!?!
Finalement, elle se résigna à monter la tente, puis vint la discussion sur le petit déjeuner, compris dans notre réservation, ce qu'elle eût du mal à accepter. Finalement nous allâmes nous coucher.
Au petit déjeuner nous eûmes des sandwichs à la pomme de terre- si, si -, puis bien sûr il fallut s'entendre sur le prix, 21 soles sur la réservation, elle en voulait 30. Elle accepta nos arguments mais n'avait pas de monnaie, Éric du prendre la voiture pour en chercher...Pas une affaire, au final cette yourte.
Le temps était glacial et le vent tempétueux, nous renoncames a notre col à 5000 m, et allâmes faire un petit tour( 20 km), dans la très jolie vallée du Quillcanhuacan.
Nous y croisames des vaches, occupées à se faire des câlins, des chevaux cavalant à ttes jambes, des taureaux en train de s'affronter, des quantités d'oiseaux , rapaces, colibris, oies, pics des rochers, des cascades, des falaises, et bien sûr, tout au fond, les glaciers ..What else??
Et puis parceque le camping par très grand froid on s'en lasse nous avons réservé un hôtel a Huaraz qui vaut aussi son pesant de chewing-gum..regardez l'échelle qui y conduit...
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pirouperou · 5 years
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Jeudi 20 juin 2019
La ville de Yungay, où nous sejournames 2 nuits fut entièrement détruite dans les années 1970 par un éboulement consécutif à un tremblement de terre. Il en reste un tertre, sous lequel reposent 25000 victimes ensevelies et une ville assez moderne, voyez la place centrale.
Nous eûmes déjà l'occasion de remarquer qu'au Pérou, les attractions touristiques- sites archéologiques, randonnées, sources thermales-, sont de 2 sortes. Il y a celles populaires, parceque ( ou donc), bien entretenues, indiquées, desservies, et les autres, laissées à l'abandon.
Clairement le lac Auquiscocha est dans la deuxième catégorie. Arrivés tard au parking à cause des travaux sur la route, nous y fûmes les seuls et ne rencontrâmes que les femmes gardant leurs troupeaux.
Nous nous perdimes rapidement et dûmes monter droit dans la pente pour récupérer le sentier. Plus haut le torrent avait envahi le sentier, ou inversement, et nous barbotames un bon moment. Enfin regardez nous franchir dignement notre dernier pont.
Mais surtout, ce fut une journée extrêmement venteuse. Tandis que nous marchions au bord du canal d'irrigation, une branche s'abattit entre nous qui effleura Éric. Mais nous continuâmes, car là-haut nous attendaient la cascade, le lac et le glacier.
Arrivés en haut cependant, soufflait un vent à décorner des bœufs, le lac était agité comme la Méditerranée un jour de mistral, nous ne pumes que nous coucher par terre avant qu'une bourrasque ne le fasse, prendre 5/6 photos, et déguerpir à toutes jambes.
A ce moment nous allons vers notre yourte, au milieu des arbres abattus, mais nous allons devoir adapter nos prétentions a la réalité météorologique. Monter a 5000 m avec ce vent est inconscient.
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pirouperou · 5 years
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Mercredi 19 juin 2019
Nous partimes ce matin vers 7h avec le " Collectivo" réservé la veille par notre logeuse, Collectivo qui nous déposa une heure plus tard à 4000 m d' altitude au départ de la très populaire randonnée du " Lago 69" .
Alors là, vous pouvez être fiers de vos 2 petits vieux, parce qu'on a expédié ces 700 m de dénivelé d'un seul trait, comme à la parade, en laissant au bord du chemin la quasi totalité des autres randonneurs, qui n'avaient pourtant pas même la moitié de notre âge. La foule se lève et applaudit.
Là haut, il y avait le célèbre Chacraraju, le glacier, un lac bleu de chez bleu, une magnifique cascade, des lupins en fleurs, d' autres glaciers en veux tu en voilà, un petit oiseau qui s' amusait à se cacher, et une vache qui aurait bien voulu être invitée au pique-nique.
Tout ça a quand même du fatiguer Éric, qui nous a réservé une nuit dans une yourte demain soir.!?!?! Rien ne me sera épargné !!
Au fait le cochon d'Inde est, paraît il une viande entre le poulet et le lapin..C'était bien la peine...
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pirouperou · 5 years
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Mardi 18 juin 2019
A partir de 6 h, toutes les voitures qui passaient sur la route à côté de nous, klaxonnaient d'enthousiasme, et nous fûmes donc vite levé
C'est l'occasion de dire que les Péruviens conduisent comme des fous, doublent à droite, à gauche, prennent des raccourcis sur les trottoirs avant de vous faire une queue de poisson, doublent sans rien y voir puis klaxonnent et font des appels de phares à ceux qui viennent en face pour qu'ils se poussent vite. Ils klaxonnent derriere vous, ce qui veut dire, pousse toi j'arrive. Plus ils sont gros, plus les klaxonnent fort..Les bus sont les pires....C'est un vrai miracle qu'on soit encore en vie...
Donc comme d'hab, nous montames d'un côté un col à 4700m , dans une gorge plutôt étroite, nuageuse, avec une mine au sommet,- un peu piste, route défoncée, puis bonne route -,pas top, je vous montre plutôt l'autre côté où nous trouvâmes le soleil, des lacs, et de belles montagnes près desquelles nous randonnerons demain.
Après qqs courses à Huaraz, nous dormons à Yungay. L' hôtelière très gentille préparé du cochon d'Inde pour Eric...Demain balade à la Laguna 69, vers 4850 m...
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pirouperou · 5 years
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Lundi 17 juin 2019
C'est pas ts les jours dimanche.
Nous passâmes donc la nuit à Cerro de Pasco, grande ville minière située à 4300m d'altitude. On y extrait du zinc et du plomb. Il y fait un froid glacial, on est essoufflé au moindre effort..
La ville est construite autour d' un trou dans lequel elle s'effondre, d' après les guides, la pollution y est maximale, l'eau utilisée par la mine manque aux familles et contient 9 fois trop de plomb, en tout cas, la ville est grise, triste, sale, poussiéreuse et puante. Les habitants sont exploités par la mine et d' une pauvreté extrême. Nous mîmes une bonne heure à trouver du pain. En comparaison, Kiruna ville minière du nord de la Suède a des airs de station balnéaire.
On n'imagine pas la chance qu' on a de vivre en France.
Nous la quittames sans regret pour Huancayo. Nous traversâmes une région agricole où les maisons sont peintes de couleurs vives et les femmes mettent des fleurs sur leurs chapeaux.
Mais dès que nous nous engageames sur la piste menant à Huaraz, nous sentimes que ça tournait mal. La circulation était intense, les conducteurs visiblement ennerves, les camions roulaient à fond de train. Très rapidement une employée casquée de jaune nous fit signe de nous ranger sur le côté, derrière les autres voitures. Il était 13 h. Au bout d'un assez long moment je lui demandai combien de temps il faudrait attendre.. Jusqu'à 17 h , me dit- elle. A cause des travaux, la circulation est interdite de 7 h à 12h et de 13 h à 17 h. Mon tricot avance bien, merci.
Nous attendimes donc. Lorsque nous pûmes partir il faisait nuit, le brouillard se leva, nous roulames 2 bonnes heures sur une piste défoncée par les camions, détrempée par les ruisseaux, entre les engins de chantier et les automobilistes impatients, un vrai cauchemar.... Après qqs passages goudronnés la piste repris de plus belle, et nous voici installes sur un bas côté pour la nuit dans notre voiture immonde, saturée de la poussière des pistes, après une journée sans repas!!
J ai pris qqs engins de chantier pour Milou. Et sur la dernière photo, ce dont des bouquets de maïs, accrochés sous le toit.
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pirouperou · 5 years
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Dimanche 16 juin 2019
Finalement ce fut un dimanche tranquille. Nous traversâmes d' abord des régions agricoles, beaucoup plus " gemutlich" qu' hier, de nombreux villages, et Huancayo- où on trouve une œuvre d' art moderne, comme dans de nombreuses villes, ici une coiffure Péruvienne-, une grosse ville bien agitée. Puis comme nous approchions de Cerro de Pasco, grande ville minière, le terrain se fit plus plat, mais déjà au loin pointent de nouvelles montagnes.
Ah si un évènement, tout de même, il a plu, la première fois depuis notre arrivée, pendant 10 bonnes minutes..
C' est l' occasion de vous montrer que les Péruviens sont des gens engagés, ils n'hésitent pas à peindre leur maison aux couleurs de leur candidat préféré. Dans certains villages, toutes les maisons sont peintes.
Ils n' hésitent pas non plus à faire du bruit. Ils klaxonnent sans raison et à tout propos et de nombreux vendeurs sillonnent les rues des villes en braillant. Et regardez, le marchand d'oeuf a rajouté un haut parleur, qui joue de la musique, pendant que lui s' egosille.
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pirouperou · 5 years
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Samedi 15 juin 2019
Nous reprimes la route où nous l' avions laissée, en plein désert. Après une petite centaine de km nous atteignimes Ica, puis Pisco où nous quittâmes le bord de mer pour aller vers la montagne. Car il existe un chemin assez direct, 600 km de Pisco à Huaraz, en passant par Lima, en bord de mer, mais c' est trop simple pour nous, nous choisissons un itinéraire touristique, 1300 km uniquement sur pistes et routes défoncées.
C' est alors qu' eut lieu l' incident du jour. À la sortie de Pisco, nous vimes un contrôle de police, où, contrairement à d' habitude, on nous fit signe de nous arrêter.
Le policier demanda nos papiers, puis très vite parla de nos phares, Éric pensait les avoir allumés comme il est de règle au Perou, on se comprenait difficilement par traducteur automatique interposé, " Vous allez payer" revenait souvent dans le discours extrêmement confus du policier.
Les choses s'eclaircirent quand, résignée, je demandais à voir le " bolleto " pour payer l' amende. Il n' y aurait pas de ticket. L' agent P.M. Cabana, de la brigade de Pisco était tout simplement en train de nous extorquer 50 dollars...
On s'en tira a 10 euros. Mais quand qqs km plus loin un autre policier demanda à nouveau nos papiers nous comprimes que la brigade de Pisco est bien corrompue..
Le reste de la journée fut habituel. Nous roulames 8 h cette après midi pour parcourir 150 km sur des routes effondrées en balcon le long de pentes très raides, ou sur des pistes pleines de nids de poules escaladant des montagnes abruptes ou zigzaguant entre les lacs, dans un décor indescriptible.
Nous arrivâmes vers 21 h à Huancavelica, la chambre d' hôtel est glaciale, humide et nauséabonde, la douche à peine tiède, la voiture enfermée au garage avec nos provisions.
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pirouperou · 5 years
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Vendredi 14 juin 2019
Ce matin nous allâmes au marché, faire des provisions, car nous partons pour 2000 km de route jusqu'à Huaraz. Je suis contente d' avoir apporté du tricot, " Number Three" sera habillé jusqu' à sa majorité...
Nous avons découvert comment s'effectue le ramassage des ordures: l'immense camion poubelle se poste à un carrefour, braille en boucle les premières mesures de " La lettre à Élise", et tout le monde sort des 🏠 avec son seau à ordures...Toujours de l' ambiance.
Dès la sortie d'Arequipa, après un dernier salut au volcan d' Éric, nous fûmes dans le désert, une province toute entière abandonnée des dieux, totalement lunaire, avec juste qqs oasis irriguées et qqs lucarnes sur la mer. La route est défoncée, les camions foncent à toute berzingue, les vautours tournoient dans le ciel, un vrai cauchemar.
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pirouperou · 5 years
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Jeudi 13 juin 2019
Aujourd'hui s'est produit un miracle.
On a réussi à remonter de l'Oasis Sangalle à Patanacombe?, Non ce n'est pas un miracle, on y arrive tjs, on y était à 10 H30.
On a mangé au restaurant? Presque, mais qd même pas.
Éric s'est baigné à 3800 m d'altitude ? Facile s'était de l'eau thermale bien chaude.
Le volcan préféré d' Éric a encore craché ? Apparament, il le fait souvent...
Hé, non, un vrai miracle, vous dis- je...El Condor passa...
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pirouperou · 5 years
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Mercredi 12 juin 2019
Ce matin, notre sentier, suivant un canal d'irrigation, montait à flanc de la vallée très étroite et très raide d'un affluent du Colca.
Nous pasames le village de Llactica, puis poursuivimes jusqu' au village très perdu de Fure. Il se situe au fond de la vallée, près d'une belle cascade. Il faut une heure de marche depuis la route la plus proche pour atteindre ce village.
Arrivés à midi, nous prîmes le temps d'une pause au restaurant du lieu. Il y a deux photos de l'installation, d'une part la cuisine, et puis la viande qui sèche sur un fil. On a préféré un café.
Après quoi, nous fîmes demi tour, en balcon sur l'autre flanc de la vallée, en suivant sur 10 km le plus long serpent bleu du monde.
Il ne restait plus qu'une poignée de km sur la route, puis 700 m de descente vers l'oasis Sangalle où nous bivouquames encore.
Deux miracles se sont produits ce jour : on a retrouvé Berlioz et Titou est devenu restaurateur.
Et pour finir une devinette : Quel est et arbre ?
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