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ptitchoristee · 5 months
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Séance #14 — Trouver l’équilibre dans un monde connecté
C’est une évidence, la technologie est omniprésente dans nos vies. Devenir une personne consciente de l’impact de notre connexion constante est devenu crucial. Il est possible de constater que les frontières entre la vie personnelle et la vie professionnelle semblent de plus en plus floues. De fait, la pression de rester connecté même en dehors des heures de travail est en pleine croissance. Dans certains cas, la déconnexion volontaire peut émerger comme une réponse à la saturation numérique. 
Présentement, je n’ai pas un emploi qui implique de rester constamment connectée. En effet, à la fin de ma journée de travail, je ne reçois pas de courriels ou de messages professionnels. Néanmoins, je suis consciente que ce n’est pas le cas pour tout le monde. Par exemple, mon père est fonctionnaire et reçoit régulièrement des courriels et des messages sur son téléphone en dehors de ses heures de travail. En promenant le chien, en lavant sa voiture ou en écoutant Soleil tout inclus à la télévision, il lui arrive de répondre à ses messages. Après tout, c’est peut-être ce qu’il faut faire pour se mériter une semaine dans le plus beau des hôtels tout inclus découvert sur Canal Évasion. Cette pression pour rester connecté est quelque chose que beaucoup de travailleurs ressentent aujourd’hui. Un article de La Presse paru en juin dernier souligne cette difficulté pour certains employés de se déconnecter. 
Cet article montre la réalité de plusieurs travailleurs qui se sentent dans l’obligation de rester toujours disponible, que ce soit pour répondre à des courriels urgents ou tout simplement afin de montrer leur engagement envers leur travail. Julie Tremblay-Potvin, stratège en culture organisationnelle, souligne que cette pression peut avoir des effets néfastes sur notre bien-être mental et émotionnel. En étant toujours bombardé de communications, notre cerveau ne peut jamais trouver de repos. Cela peut entraîner une perte de concentration et une diminution de la productivité. 
Heureusement, des initiatives voient le jour afin de promouvoir une culture de déconnexion saine. À titre d’exemple, la plateforme De Saison outille les employeurs et les employés pour rendre leur milieu de travail plus sain, notamment en publiant des articles. Certains employeurs commencent même à reconnaître l’importance de délimiter clairement les heures de travail et à encourager leurs employés à se déconnecter en dehors de ces périodes. Ces efforts marquent un pas important vers la création d’un équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. 
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ptitchoristee · 5 months
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Séance #13 — #MeToo: quand le numérique révolutionne l'activisme
Bien que certains croient que le mouvement #MeToo soit allé trop loin, on apprend dans une chronique de La Presse que la fondatrice du mouvement croit au contraire que celui-ci n’est pas allé assez loin. De fait, Tarana Burke, une travailleuse sociale afro-américaine, a lancé #MeToo en 2006 afin d’apporter soutien et solidarité aux survivants de violences sexuelles, particulièrement les jeunes filles noires. À la suite de l’affaire Harvey Weinstein en 2017, son initiative communautaire a pris de l’ampleur.
Tarana Burke critique fortement ceux qui s’opposent au mouvement en dénonçant une réticence collective à affronter cette réalité. Dans la chronique, la fondatrice affirme que si le mouvement avait dépassé les limites, les violences sexuelles ne seraient pas aussi rependues qu’elles le sont encore. 
Je trouve très intéressante la réflexion de Tarana Burke. Je crois que le numérique a joué un rôle indispensable dans l’amplification des voix des survivants. Le pouvoir des médias sociaux ainsi que d’Internet a permis de briser le silence entourant les violences sexuelles et de créer un espace où les victimes se sentent réellement entendues, soutenues et comprises. Néanmoins, selon moi, il y a encore beaucoup de chemin à faire. Est-ce que le mouvement n’est effectivement pas allé assez loin? 
À mon avis, il est possible de considérer le mouvement #MeToo comme du « slacktivisme ». Il s’agit d’ « activités de militantisme en ligne, à petite échelle et à échelle personnelle, entreprises par des jeunes au profit d’une communauté » (Dabbabi et al., 2022, paragr.2). Certains critiques affirment que le simple fait de publier un hashtag ou de partager des histoires sur les réseaux sociaux ne constitue pas un véritable activisme, car cela ne nécessite pas d'efforts concrets pour provoquer un changement social significatif. Néanmoins, il a été prouvé que le « slacktivisme » peut favoriser le changement social et politique (Dabbabi et al., 2022, paragr.46). 
Doit-on dire alors que le mouvement #MeToo n’est pas allé assez loin, ou bien que le « slacktivisme » a certaines limites?
Bref, le numérique a été un allié pour le mouvement #MeToo. Cependant, il est important de se rappeler qu’il peut aussi être une arme. Le documentaire Je vous salue salope illustre de manière poignante comment les médias sociaux peuvent être utilisés pour harceler et humilier les femmes, soulignant ainsi la nécessité d'une utilisation éthique et responsable de la technologie dans la lutte contre les violences sexuelles.
Dabbadi, C., Lalancette, M. et Trespeuch, L. (2022). Le slacktivisme. Communication, 39(2), https://journals.openedition.org/communication/15973
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ptitchoristee · 6 months
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Séance #10 — L’IA : un outil fascinant ou préoccupant?
« Je pense qu’on va faire face à une extinction totale de toutes les espèces biologiques, si ce n’est pas contrôlé ». Ce sont les propos qu’a entretenus Mati Roy, un Québécois responsable du programme technique chez la firme OpenAI. Dans un article de TVA Nouvelles, l’expert exprime sa vision alarmiste quant aux conséquences potentielles de l’autonomie de l’intelligence artificielle. 
Mati Roy compare l’IA à une arme à double tranchant. De fait, cette technologie est capable d’avantages prodigieux comme elle est capable de dangers dévastateurs. Son avertissement concerne, entre autres, son autonomie en pleine croissance. Les expérimentations actuelles visent à rendre l’intelligence artificielle, comme ChatGPT, capable de naviguer sur le web et de gérer ses propres finances.
L’employé d’OpenAI propose une perspective assez alarmiste en évoquant la possibilité d’une extinction totale de toutes les espèces biologiques dans le cas où l’IA ne serait pas contrôlée. Il met aussi en parallèle les conséquences potentielles de l’autonomie de l’IA avec des moments dans l’histoire où des espèces se sont éteintes en raison de forces plus puissantes qu’eux. 
En tant qu’utilisatrice des technologies numériques, je suis confrontée à un dilemme plutôt complexe. En effet, d’un côté, je suis fascinée par les avancées de l’IA et les multiples possibilités que celle-ci offre. Que ferais-je aujourd’hui sans ChatGPT? Sans son existence, qui me ferait des résumés de mes textes à lire à l’université? De l’autre côté, les avertissements des experts comme Mati Roy me poussent à réfléchir sérieusement aux conséquences potentiellement dévastatrices de l’IA. La notion de « boîte noire » me rappelle que, en tant que simple utilisatrice de l’intelligence artificielle, je suis confrontée à des systèmes dont les décisions sont difficiles à comprendre, mais surtout à contrôler. 
Selon moi, nous devons aborder les enjeux sociaux de l’IA avec une approche équilibrée. Il faut reconnaître ses potentiels bienfaits, mais aussi ses risques. Je crois aussi qu’il est impératif que cette technologie soit rapidement encadrée. C’est aussi ce que propose le rapport Prêt pour l’IA du Conseil de l’innovation du Québec. Il suggère fortement au gouvernement du Québec d’entamer éminemment les travaux d’une nouvelle loi encadrant le développement ainsi que le déploiement responsable de l’IA dans la société. 
L’alarmisme de Mati Roy nous rappelle donc l’importance de considérer les enjeux sociaux de l’IA avec sérieux. Il semble primordial de travailler ensemble afin de bâtir un avenir où l’IA bénéficie vraiment à toute l’humanité. 
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ptitchoristee · 6 months
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Séance #9 — La campagne À la Source, entre l’absurde et le plausible
En décembre dernier, Le Devoir a publié un article sur la campagne À la source, lancée par une douzaine de médias francophones indépendants au Québec et au Nouveau-Brunswick. Cette campagne vise à sensibiliser les utilisateurs à l’importance de soutenir les médias locaux face à la censure de Meta.
La décision prise par Meta de cesser la diffusion de contenus journalistiques après l’adoption de la Loi sur les nouvelles en ligne a eu un impact financier important sur plusieurs médias. De fait, le blocage des nouvelles a contribué à fragiliser la situation économique de ceux-ci, dont les revenus publicitaires provenaient majoritairement de Facebook et d’Instagram. 
La campagne À la source utilise une approche qualifiée de subversive afin d’attirer l’attention sur les différentes conséquences de cette censure. En publiant de fausses nouvelles sur Facebook et sur Instagram, les médias participants veulent mettre en évidence le risque de diffusion de désinformation en l’absence de contenu journalistique vérifié. Cette approche assez ludique vise, entre autres, à encourager les utilisateurs à consulter directement les sites des médias participant pour obtenir une information vérifiée et crédible. 
Selon moi, la campagne est bien réalisée, car elle utilise l’humour pour illustrer l’effervescence de contenus douteux qui prolifèrent sur les médias sociaux depuis le blocage. Le concept mise sur le voyeurisme et la curiosité des utilisateurs. Grâce à la collaboration de personnalités québécoises, la campagne a publié diverses fausses nouvelles insolites sur celles-ci. La campagne a créé des titres comme « Lysandre Nadeau lance ''HIM '', une nouvelle entreprise de boyfriends virtuels » et « L’histoire d’Hélène Boudreau portée au grand écran : découvrez qui jouera son rôle ». Il est intéressant de voir que la campagne a créé de fausses nouvelles susceptibles de rejoindre les jeunes, car ils sont les plus affectés par le blocage de nouvelles. Effectivement, 45% des 18-34 ans sont dérangés par ce blocage des nouvelles (Centre d’étude sur les médias, 2023, p.10). Néanmoins, il m’apparaît assez ironique d’avoir découvert cette campagne grâce à un article du journal Le Devoir, et non en voyant une publication trompeuse sur mes réseaux sociaux. 
La campagne À la source illustre donc l’importance de la liberté d’information dans un contexte numérique. Elle démontre aussi l’importance de soutenir les médias locaux et de lutter contre la censure en ligne pour garantir un accès à une information de qualité. 
Centre d’études sur les médias. (2023). Attitude des Québécois à l’égard de la loi C-18. https://www.cem.ulaval.ca/wp-content/uploads/2023/09/cem-crop_attitudes-c18.pdf
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ptitchoristee · 7 months
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SÉANCE #6 — Entre pression sociale et motivation personnelle
Même si ma mère dirait qu’ils ne pratiquent pas un vrai métier et qu’ils sont inutiles, les influenceurs nous permettent tout de même d’explorer les concepts de présentation de soi, de dévoilement, d’authenticité et de travestissement sur les médias sociaux. 
Un article du Journal de Québec intitulé Influenceurs : les réseaux sociaux les aident à s’accepter physiquement est paru il y a quelques mois. La journaliste, une femme occupant un vrai métier selon ma mère, partagent les témoignages de quatre influenceurs concernant l’impact que la présence en ligne peut avoir sur l’acceptation de soi. 
Le témoignage qui a retenu mon attention est celui de Jérémie Latreille, aussi connu sous le nom du Fit Cook. Cet influenceur prône la cuisine santé. Le Fit Cook affirme devoir continuer à s’entraîner pour être cohérent avec ce dont il fait la promotion. Certains diront que la santé, c’est plus que la shape (ce qui n’est pas faux), mais il affirme ressentir une certaine pression à garder son corps musclé. Jérémie Latreille souhaite montrer une présentation de soi particulière à son public pour continuer à vendre ses sauces santé et ses livres santé. 
Je trouve très intéressant le témoignage du Fit Cook parce qu’il me fait réfléchir à un aspect positif de la présentation de soi dans les mondes numériques. Le fait de vouloir avoir l’air d’un cook qui est fit fait en sorte que l’influenceur ressent une certaine pression, mais cela lui permet aussi de se motiver à rester en forme. Je vois cette situation comme un engagement envers les internautes qui le suivent. 
Bien que je ne sois pas une influenceuse dans le domaine de la cuisine ou de la santé (ma mère ne serait pas fière), je peux quand même identifier des similitudes avec le témoignage du Fit Cook dans mon utilisation des médias sociaux. Comme étudiante en Communication publique, je suis consciente de l’importance de présenter une image d’une personne informée de l’actualité sur mes profils de médias sociaux. Comme le Fit Cook, cette situation me pousse à rester informée et à vérifier ce que je partage en ligne. 
Notre présence sur le web peut donc engendrer une certaine pression sociale quant à notre propre présentation de soi, mais elle peut aussi dans certains cas nous pousser à être la meilleure version de nous-mêmes (ma mère vous dirait que la meilleure version de vous-même, ce n’est certainement pas d’être influenceur).
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