Mélangez 200g de vent de l’Atlas avec 500g de Sel de l’Atlantique et saupoudrer de Flamenco Andalou. Incorporer 1 litre de gris parisien avec 10 cl de gastronomie du Sud-Ouest. Faire dorer au four jusqu’à obtention d’une fille à forme plus ou moins humaine. Décorer avec des morceau de Tango Marplatense, puis napper de musique Guarani. A consomer sans modération !
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La Quadrature du Cercle a 3 ans aujourd'hui !
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250 coups de cœur !
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Boat People tune pour un voyage en paquebot :)
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Voyage Jour 63- 67 - Nunukan & Pelni boat - Sulawesi (Indonesia) - 03/19- 03/23 2013
Entrer en Indonésie est tout un poème. Une demi-journée pour faire les démarche de visa, raisonnable direz-vous, certes.
Quitter la Malaysie, civilisée, ordonnée et air-conditionnée, par l'océan, reste un défi. Une fois le visa d'une page et demi soigneusement gravé sur leurs passeports, ils attendent patiemment au port l'arrivée de leur embarcation sensée les emmener sur la petite île de Nunukan - etat de Kalimantan - Bornéo, port vers la grande majestueuse Sulawesi qui donne son nom à la mer des Célèbes.
L'embarcation en question arrive avec deux heures de retard, passées dans une chaleur inommable, debouts - elle fini par céder à l'appel d'un siège crasseux, certes, mais moins que le sol - au milieu d'une foule de visages souriants et curieux, où ils détonnent par leur taille et couleur de peau. Et cheveux. Et vêtements. Et Langue. Et Bagages. TOUT quoi.
L'entrée dans le port se fait dans le chaos total, on leur désigne un bateau amarré à un autre et ils comprennent qu'il faut donc sauter de bateau en bateau avec armes et bagages si ils souhaitent arriver un jour à Nunukan, et que personne ne pense les aider, étant donné le potentiel comique du spectacle.
Installés tant bien que mal, ils finissent pas comprendre que le voyage durera peut-être 2 heure. Il en durera 3 et demi.
Ils arrivent dans le port de Nunukan, où une marée humaine les attends, ravie de l'opportunité de voir des touristes et les noie d'exclamations et questions diverses "Hey Mister, How are you? Where you from?"
Les regards insistants des hommes, lui font prendre une note mentale, de ne pas mentionner le Maroc et d'éviter autant que possible de dire son prénom aussi musulman que la moquée des Qaraouyines. Quand à lui, suite à l'annonce de sa nationalité, il se transforme en Lionel Messi lui même, la foule est en délire, il passe au milieu d'une haie d'honneur à faire des High Five à toute la population de l'île.
Ils se réfugient hors d'haleine et abasourdis dans l'hôtel le plus luxueux de la ville - qui reste abordable finalement - soulagés d'échapper à l'attention de la population locale pour quelques heures.
La faim les pousse dehors et ils profitent de l'obscurité pour rejoindre en incognito un petit restaurant baptisé du doux nom de Nunukan Fried Chicken.
Et là ils réalisent que la carte n'est pas traduite en anglais. Ils savent identifier, Poulet, et Frit en Bahasa, ainsi que riz. Il choisit avec sagesse de manger du poulet frit et du riz blanc donc, Ayam Goren & Nasi Putih. Mais elle n'en peux plus de la friture et elle se décide donc avec logique pour le seul Ayam du menu qui n'est pas Goreng.
C'est une petite révolution dans la cuisine à l'annonce que la touriste a choisi l'Ayam Kukus, ils s'y mettent à 3, dans une euphorie qui la rend nerveuse. Mais bon du poulet pas frit... quels sont les risques...
Avec pompe et trompette on lui apporte donc son plat, qui s'avère être une soupe grisâtre et huileuse, où flottent divers morceaux de poulets que personne à sa connaissance ne mangerai hors d'un programme de télérealité avec la promesse d'un gros chèque à la clé. La tête grise du poulet boulli la regarde avec résignation, les pattes et le cou flottent également passivement dans leur bouillon qui commence à coaguler.
Pour ne pas vexer, ils se sacrifiera héroiquement pour quelques morceaux, elle mangera un reste de poulet frit sans trop regarder son plat.
Ce premier contact avec l'Indonésie, leur fait réaliser qu'ils s'apprêtent à passer 3 jours sur un bateau sans issues, seuls touristes, avec 3000 indonésiens curieux et peu sensibles à la notion de bulle personnelle européenne.
La décision de prendre une cabine privée découle de ce constat, et ils y passent les 2 ou 3 jours en question quasi-enfermés, ne sortant que pour les repas ou ils servent de programme de téléralité à la foule amassée derrière la fenêtre du restaurant de première classe.
Quelques tentatives de sorties photos se soldent par un retrait rapide, suite à la commotion masculine qu'elle provoque malgré ses tentatives de modestie vestimentaire, manche longues, pantalon indien, lunettes de soleils et sac a dos devant, rien n'y fait.
Mais ces quelques sorties, sont magiques, la mer des Célèbes leur fait fête avec son festival de nuages, la côte de Sulawesi, verte et sauvage semble pleine de promesse d'aventures, et ils y arrivent sur ce bateau au proportions anti-déluviennes, un des derniers services de transport de passagers, qui relie toutes les îles de l'archipel Indonésien, parfois sur des trajets de 2 ou 3 semaines.
Une autre foule chaotique les attends au Port de Palu, il ne leur reste plus qu'à trouver comment, rejoindre Ampana à 800 km de là, ou un bateau les attends pour les îles Toggean, la perle cachée de Sulawesi.
Ils croisent un couple suisse-allemand aussi blond que les blés, sur le départ pour la même destination, et se disent que finalement ils doivent quand même passer un peu plus inaperçus ...
Micah Iberina
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Merci ppaperplane pour ce petit cadeau!
Bien entendu, on ne touche pas la vie marine, mais cela donne un bel aperçu de l'expérience sub-aquatique...
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Voyage Jour 58- 62 - Samporna & Mabul Island - Bornéo (Sabah Malaysia) - 03/15- 03/18 2013
Samporna, antichambre de la mer des Célèbes, petite ville qui ne paye pas de mine, mais complètement amphibie, l'urbanisation sur piloti, le water village ne discontinue pas, et l'on peut marcher à pied, quelques centaines de mètres sur l'eau.
Scuba Junkie les accueille avec un professionalisme efficace mais pas chaleureux, une véritable usine à plongeurs, mais leurs chambres sont incroyables pour le prix, sur la côte, et raisonnables sur Mabul Island.
Ils récupèrent leurs combinaisons, palmes et masques, et s'embarquent pour l'île, sur cette eau incroyablement bleue qui laisse présager de ce qui les attends en Indonésie. Petit voyage d'une heure au cours duquel quelques maisons apparaissent au milieu des vagues, telles des fermes dans les collines d'un campagne bucolique.
Elle se suprends à s'imaginer cette vie totalement aquatique, à parfois plusieurs kilomètres de la côtes avec la mer sous le plancher, et une barque à moteur pour tout lien avec le monde...
Arrivée à Mabul Island, l'île carte postale, tellement parfaite qu'ils n'en reviennent pas, avec sa jetée sur l'eau turquoise, divisant soigneusement un bidonville où jouent des enfants nus et caramélisés par le soleil, et le dive resort, similaire à ces hotêls à paillotes qu'on voit sur les brochures des agences de tourisme.
Mais la réalité s'estompe bientôt pour le monde subaquatique qui les attends. Une fois équipés, la descente se fait tranquillement, il n'y a aucun courant, la température est de 28 degrés, et la visibilité de 15 mètre. Traduction: Ils flottent littéralement dans un aquarium géant, à la température de liquide amniotique.
Le fond marin de sable blanc brille doucement sous les rayons qui traversent la surface, des poissons multicolorent dont ils commencent à apprendre le nom passent et repassent entre différents cordages chargés de crustacés, et là somnolant telle une reine sur un hamac de corail, la tortue marine se laisse admirer avec indifférence.
Elle est parfaite.
Juste comme dans ses rêves, verte, et lisse, ronde et tranquille. Ils en croisent d'autres nageant avec évidence entre les rayons, et elle souhaite soudainement passer le reste de sa vie en apesanteur, seule avec le bruit de son exhalation dans le respirateur.
Les trois plongées de la journée se passent dans cette paix totale, sous une ancienne plateforme pétrolière la vie aquatique se joue de cette épave industrielle, et enfin le long d'un massif coralier, un doux courant les pousse sans effort, comme devant une lanterne magique animée d'énergie propre.
Ils n'ont qu'un regret, ne pas être restés plus longtemps.
Mais en face d'eux, invisible derrière l'horizon, les attends la sauvage et inaccessible île de Sulawesi.
Ils ont décidé de ne pas voler, et d'y aller par la mer.
Micah Ibérina
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Pour se mettre dans l'ambiance et s'imaginer qu'il fait chaud et que l'air bruisse de milles insectes...
PS: oui il fait froid ici, dans l'hémisphère sud...
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Voyage Jour 54- 58 - Kinambatang River - Bornéo (Sabah Malaysia) - 03/12- 03/15 2013
En plein hiver Argentin, avec ciel blanc et silencieux, une belle grippe pour companie, revenir le temps d'un billet dans la jungle bruissant d'insectes...
...Et pourtant la pensée d'insectes ne leur traverse pas une fois l'esprit dans le bus - glacial comme toujours - qui les mène à toute vitesse vers Sepilok où se trouve "l'Ops Base" d'Uncle Tan pour une "aventure" (ahem) de 3 jours dans la "jungle" (re ahem) de Bornéo.
Par la fenêtre, ils regardent défiler les palmiers à l'infini, elle culpabilisant en silence des litres d'huiles Johnson Baby achetés aveugle à leur composition en huile de palme, lui en se grattant mécaniquement la peau encore rosie.
A l'opération base les attends un autre lit magnifique - la literie est définitivement au top dans l'état de Sabah - des photos d'animaux sauvages qu'il verront peut-être, et une mante religieuse bien vivante et réelle sur leur rideaux. Elle en profite pour laver à la main tous leurs vêtements qui auront la gentillesse de sécher à temps pour le départ le lendemain.
Après un détour par le Sépilok Orang Utan* Rehabilitation Center - autrement dit Orphelinat pour bébés Orang Utan et non pas centre de détoxication pour Orang Utan Anonymes, entendons nous bien - où ils pourront observer les magnifiques singes roux, manger des kilos de fruits, poser à en faire pâlir un Yogi du Tamil Nadu, entre autres macaques en train de copuler ou voler des fruits... justifiant leur surnom de "Jungle Mafia". Ils repèrent également des fourmis géantes d'un cm de long en train de faire leurs provisions sur un tronc à moitié pourri.
Oui, un centimètre...
L'après-midi se passe en route vers le camping, camionette, puis bateau sur une rivière brune, ou la jungle se fait désirer toujours dévorée par les plantations de palme...
Et enfin sur une frange de jungle de 2km2 à tout casser, perché à 5 m de haut au desus du fleuve, l'escalier qui mène au campement... elle a du mal à s'imaginer comment le campement passe 3 mois de l'année inondé...
L'ambiance est bonne enfant, cabanes sur pilotis, éco-gestion, on sent que l'offre est rodée, le chef de camp aborde nos expectatives avec réalisme, il reste peu de jungle, les Orang Utan sont en quasi extinction - merci Johnson B - mais il promet de la vie sauvage, même à petite échelle.
Leçon de cuisine Malay, concert improvisé, les animateurs savent tout faire, mais ils sont surtout expert dans le dénichage d'animaux sur les berges en pleine nuit, tout en conduisant une barque à moteur pleine de touristes en gilets de sauvetages fluos.
On découvre émerveillés, car oui l'effet jungle fini par prendre, les yeux rouges des crocodiles qui s'escamotent sur la surface, et les Martin-pêcheurs pétrifiés par la lumière de la torche.
Mais c'est la randonée du matin - 6 heure svp, c'est du sérieux ici, c'est pas le club med - qui révèle les véritables trésors de ce qui reste encore à sauver à Bornéo, les gibbons avec leur hululement atemporel, les familles de nasique dorant leurs pelage roux dans le feulliage d'un vert intense, agiles et rapides malgré leurs dégaines de cinquantenaires bedonnants.
Le plaisir est renouvelé à chaque sortie, pour elle la fille des villes de minimum 3 millions d'habitants - c'est pas une petite joueuse du bitume - c'est juste jouissif de voir autant de bestioles autrement qu'en photos. Lui qui a grandi pieds nu dans le nord subtropical de l'argentine, à l'époque ou le "Monte"* grouillait encore de jaguaretes* et Yacarés* est nettement moins impressionné, par la jungle gruyère qui laisse entrevoir les plantations de palme entre les lianes.
Il ne daigne pas faire les excursions à pieds, et passe les heures les plus chaudes sous la moustiquaire à récupérer... sage décision après avoir revu les photos, l'eau stagnante est partout, et seule leur inconsciance de touristes obstinés les à amenés dans ce nid à moustiques après l'épisode de la dengue.
Mais elle est ravie, par l'ambiance colonie de vacance, et cette sensation d'engloutissement face au ciel étoilé à quatre heure du matin, en récompense de sa lutte contre une tarentule de la taille de sa main - oui, sa main n'est pas bien grande mais quand même! - avec la toilette des cuvettes en jeu.
Ils resignent pour une nuit à l'Ops Base, avec l'argument de la literie et d'un Wi-fi qui fonctionne, une petite nuit de normalité entre deux aventures.
Scuba Junkie - tout est dans le nom...- vient de leur confirmer une chambre à Samporna pour le lendemain...
Micah Iberina
* Orang Utan = Homme de la forêt en Bahasa Indonésia
** Monte = Forêt primaire
*** Jaguarete = Petit jaguar de la région de misiones en guarani
**** Yacaré = Petit crocodile ou Aligator de la région de misiones en guarani
#Sepilok#Orang Utan#Macaques#Jungle#Jungle Mafia#Gibbon#Nasique#Crocodile#Mante Reglieuse#Bornéo#Sabah#Kinambatang River#Camping#tarentule dans les toilettes
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A déguster con un Maté y Facturas
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Tel un drapeau Argentin improvisé...
Par des écharpes de nuages blancs sur un ciel d'un bleu impossible, bleu argentine, sublimé par la dorure des quelques feuilles que l'automne caresse du bout des doigts.
Revenir en hiver et recevoir ce ciel en cadeau, l'accent chuintant des commerçants de quartier, toujours trop curieux, et qu'on appelle par leur prénoms dès qu'on les re-croise.
Et la ville, tellement vivante, qui attends à chaque coin de rue pour surprendre, par sa créativité bohème qui se veut européenne mais finalement tellement Porteña de Palermo...
Par sa latino-vibe de Balvanera ou dès Corrientes, Los Pibes à peine pubères se serrent des Minitas nipées à la dernière simili-mode, Corrientes ou un défèrlement de marchandise chinoise made-in-plastique sur fond de cumbia vous hurle aux oreilles: Bienvenidos en America Latina.
Et elle superpose dans sa tête et dans son coeur les différentes peaux qu'elle aime à vestir, pour se couler dans celle de la porteña mais pas trop, à l'aise dans le métro devenu sale, et les rues de Belgrano bondée de vielles bourges qui font semblant d'avoir toujours les derniers sacs à la mode malgré l'inflation.
Chez eux, dans leur nouveau quartier de Palermo qui leur va désormais comme un gant, des relents d'Asie: le Budha de pierre ramené sur un coup d'audace de Bali, veille sur cette sérénité qu'elle défend de toute ses dents. La parenthèse Parisienne se fait discrète sur une étagère bricolée avec des cageots, deux tasses à leurs initiales ramenées de Disney.
De toutes ces peaux, la marocaine - quelques patisseries se déssèchent lentement sur le frigo - la porteña - le jean trop serré et délavé - mais aussi la grande soeur et la baroudeuse, la pote et la backpackeuse, l'executive women et la plongeuse, la solitaire et la moitié d'un couple...
Qui est-ce?
Celle qui écrit encore l'Asie en décalage et n'ose pas encore rêver d'Australie?
Celle qui écrit, répondrait le moine, celle qui est devant son clavier.... et qui inspire... et qui expire... en ce moment... Bud..dho...Bud..dho
Micah Iberina
#Buenos Aires#Retour#Palermo#Belgrano#Micro centro#Pibes#Porteños#Ciel bleu#Cumbia#Corrientes#Minitas#Latino America#Bohème#Méditation
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Voyage Jour 51- 54 - Manille - Brunei Darussalam - Kota Kinabalu, Bornéo - 03/08- 03/12 2013
L'épuisement à l'arrivée à Manille est nuancé par l'aide qu'il vont recevoir de D, ancienne collègue de sa Multinationale-américaine-basée à Paris-qui sous traite à Manille.
Petit bout de femme en T-shirt rose, qu'elle a du mal à imaginer en directrice des opérations supervisant une centaine de personnes, D a pourtant réglé tout les problèmes sur leur chemin, allant du chargement de crédit à distance sur son portable philippin, à la voiture avec chauffeur et GPS qui les attends à Minuit, malgré les 3 heures de retard de l'avion, pour les reconduire dans leur famille Philippine.
Elles papotent dans la voiture, s'échangent les potins de la boite, lui de son côté n'essaie même pas d'être aimable, ses dernières forces sont concentrée dans l'effort de se gratter, les plaques sous la peau sont extrêment irritantes.
N et sa mère les recueillent comme des réfugiés, le repas est prêt, la seule chambre avec climatisation est à leur disposition. Ami parfait, N a compris sa fatigue à lui et son cri de cocotte minute intérieur à elle. Après l'avoir installé dans son lit, il la traîne dans une soirée d'anniversaire dans un garage, bon enfant, ou le karaoké de rigueur lui permettra de se ridiculiser sainement quelques heures, sans avoir à se préoccuper pour lui.
Tous les philippins ont des histoires apocalyptique liée à la Dengue, qu'ils ont tous eue, ou vécue avec un proche. Elle se rend compte qu'ils n'ont pas vu ni les prémices de l'épreuve d'une Dengue hémorragique.
Mais c'est fini et bien fini. Le second test sanguin dans l'hôpital de Makati, quartier moderne surréaliste pour Manille, confirme que son taux de plaquette est dans la norme, enfin, il ne reste plus qu'à attendre la résorption des plaques, désagréables, mais sans danger.
N signe son ultime geste de super héros du couch surfing, confirmant la réputation internationale qu'elle ne manquera pas de constater, en croisant de fidèles admirateurs, à Bangkok ou encore dans le nord de la Thailande, en les emenant en voiture à 4h du matin prendre l'avion pour Bornéo via Brunei Darussalam.
C'est un cousin, un ami pour la vie, aussi ridicule que soit la formule, qu'ils laissent derrière eux, et l'émotion est grande. Farwell les philippines... we'll be back...
Elle a tout préparé pour un séjour de 8 heures à l'aéroport de Bandar Seri Begawan, provisions, sac de couchage, oreillés volé à Brunei Airlines. Ils repèrent des sièges stratégiquement camouflés dans l'aéroport et s'y fabriquent littéralement un nid, où dormir le plus possible en attendant le second vol.
Au bout de quelques heures, il se sent suffisament en forme pour tenter de visiter la ville, avec un visa de quelques heures. L'expérience est surréaliste, ils sont embarqués dans un mini-van avec un couple de britaniques d'origine asiatique non précisée - ils n'oseront pas demander - pour une tournée de la ville, mosquée la plus cher au monde, et 3 musées dédiés au Sultan.
Leurs compagnons de route regardent avec inquiétude sa couleur cramoisie et finissent par demander timidement s'il a prit un coup de soleil. Elle se mords les lèvres pour ne pas rire quand elle l'entend répondre le plus naturellement du monde: " Nan, je suis convalescent j'ai eu la Dengue, ce sont des plaques de sang coagulées sous la peau"... elle rajoute dans sa tête le "et je vous em..." qu'il pense très fort.
La ville semble endormie dans une torpeur de richesse nonchalante, ils longent ce qui s'avère être le "Water Village" le plus grand du monde, véritable ville sur piloti sur eau douce, stagnante...
Ils ne peuvent s'empêcher de penser moustique et maladies, avec raison apparament, puisque la Malaria a eu raison de la seule tentative de colonie Espagnole... Les anglais, pas fous, ont "convaincu" la famille royale de bien vouloir s'installer sur des terre plus salubres afin, de pouvoir les coloniser tranquilement, merci bien, cheers.
Ils se remettent une couche d'anti-moustique pour la route, elle commence même à se dire que la Burka pourrai avoir un intérêt du type moustiquaire portatif.
Le guide est enthousiaste, son petit pays de 400 000 habitant est un paradis , et la nationalité Brunoise est une panacée à laquelle il est difficile de prétendre, à moins de parler couramment la langue, et savoir réciter les 347 noms du Sultan dans l'ordre chronologique de son arbre généalogique.
Mais avec ce précieux sésame, à vous l'essence à 1 dollars le litre, prix figé depuis 1991, l'exonération d'impôts, la santé gratuite - oui vraiment gratuite, il n'y a même pas besoin de sécurité sociale vu que rien n'est à rembourser, il n'y a pas de pourcentage, c'est juste GRATUIT - l'éducation est gratuite voir même rémunérée à 2500 € par mois si vous avez une bourse pour étudier à l'étranger. Il est bien sur obligatoire de revenir sur place, la fuite des cerveau admettons, mais pas financée par l'état...
C'est donc un espèce de système communiste basé sur la richesse du pétrole, dont le système de loi est entièrement islamique, mais ou la liberté de culte est respectée, le tout contrôlé par un sultanna surpuissant, il n'y a AUCUNE élection, tout le monde est riche et content, surtout le Sultan avec ses 200 Rolls Royces.
Ils reviennent médusés à l'aéroport, repassent la frontière et reprennent l'avion pour le vol le plus court de leur vie, 20 minute top chrono entre l'embarquement et le débarquement à Kota Kinabalu, capitale de l'état de Sabah, Bornéo, Malaysie... Again.
De Kota Kinabalu, ils ne verront rien, enfermés dans une chambre d'hôtel, avec climatisation et duvet de plumes, de laquelle ils ne sortent que pour manger.
Elle déguste avec soulagement cette parenthèse, avec un simili retour à la normalité, si on oublie les valises éventrées, la couleur étrange de son compagnon, et la mer qui scintille comme une promesse entre les rideaux mal fermés.
Mais pour l'instant, ils se redécouvrent sur un pieds d'égalité - et non plus malade et assistante médicale/administrative/maman/râleuse, et elle book depuis leur couette les six heures de bus qui les amènera vers leur seconde aventure dans la jungle, à la rencontre des "hommes de la forêt..."
Micah Iberina
PS: Wikipédia "le sultan est le chef religieux et joue par sa fonction monarchique le rôle de chef d’État et de chef du gouvernement, cumulant les statuts de Premier ministre, ministre de la Défense, ministre des Finances, recteur de l'université, chef de la police, chef suprême des forces armées et commandeur des croyants, depuis l'abolition de la Constitution en 1962. La dernière élection législative, en 1962, avait provoqué une rébellion, poussant l'ancien sultan, Omar Ali Salfuddin III, à déclarer l'état d'urgence, toujours en vigueur." http://fr.wikipedia.org/wiki/Brunei
* Orang Utan en Bahasa Malaysia
#convalescent#dengue fever#Manilla#couch surfing#Brunei Darussalam#bandar seri begawan#Sultan#Visa demi-journée#Mosquée#Kota Kinabalu#Couette#Glandouille#200 Rolls Royces#Jungle treck
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Voyage Jour 42 - 50 - Philippines - Puerto Princesa Adventis Hospital 02/30- 03/07 2013
Dengue Fever...
Le grand mot est lâché... les voilà confrontés pour la première fois à la maladie, avec un grand M, à la différence des quelques dizaines de rhumes, intoxications alimentaires, cystites et autres joyeusetés qu'ils ont affronté en 7 ans de quotidien.
Ils sont arrivés la veille del Nido après une journée de Moto éreintante, mais très satisfaisante, elle aime ces long moment ou elle s'appuie contre son dos, sa main à lui qui vient par intermittence sur la sienne posée sur son ventre, le vent, le paysage, le silence complice.
Mais elle est protégée par lui, du vent, des insecte, du soleil. Et à l'issue de leur voyage sa teinte rouge brique est des plus seyantes, mais ils s'installent à Color Mansion à nouveau, dans une chambre climatisée et se promettent de ne plus en sortir jusqu'au prochain vol pour Manila. Bornéo les attends et ils ont hâte de repartir.
Dans la nuit, elle est réveillée par la chaleur qui émane de son corps. Il a 39°C de fièvre selon le thermomètre de sa trousse de secours. Il est monté à 40° à la mi-journée, et n'a même plus la force de protester lorsqu'elle va chercher un trycicle pour l'amener d'autorité à l'hôpital recommandé par l'assurance - elle a passé sa matinée à la recherche d'un endroit ou passer un coup de fil international et commence à bien connaître la ville...
Les urgences sont sommaires mais propres, ils font un test pour la Dengue et la Malaria, qui reviennent négatifs, ils en déduisent qu'il souffre d'une laryngite, et écartent l'insolation.
Ils reviennent sceptique à Color Mansion, ou ils maintiennent la température de la clim' à 17°, et ou elle l'oblige à s'enrouler dans des serviettes humides.
Rien n'y fait durant trois jours, il tremble de froid, avec des pics de fièvre à 41° que rien ne fait baisser, mais refuse obstinément de retourner à l'hôpital. Elle se réveille en sursaut la nuit, pour vérifier qu'il respire, terrifiée à l'idée qu'il commence à convulser pendant son sommeil.
Le personnel de la guest house est adorable, leur fournissant eau chaude pour le thé, et les noodles lyophilisés qu'il fini par vomir le troisième soir. Elle a un sursaut d'autorité, et décide de le ramener à l'hôpital de gré ou de force. Il se laisse faire avec une docilité d'enfant qui serre le coeur.
A ce stade, elle est persuadée qu'il a le typhus ou le choléra, étant donné que la Malaria et la Dengue ont déjà été écartés. C'est pourquoi le diagnostique de Dengue Fever, la mets littéralement KO, un véritable coup à l'uppercut.
Elle se retrouve seule à 1 heure du matin à organiser son hospitalisation avec le bureau des admissions, avec un torrent de larmes silencieuses, à se répéter comme un mantra, "c'est pas la Malaria, au moins c'est pas la Malaria..." ou encore " c'est pas ma faute, la Dengue existe aussi en Argentine après tout..."
Quand elle le retrouve, il est sous perfusion, avec un air perdu, et s'évanouit à moitié sur son épaule. Elle éclate en véritables sanglots, terrifiée de le voir lâcher prise.
Elle n'est pas sûre de ce que couvre l'assurance et prend donc la chambre la moins chère, partagée et sans clim', de propreté douteuse. Elle n'ose pas le laisser et repartir, mais il n'y a rien pour elle, l'infirmère les as laissés dans la lumière jaunâtre de la chambre silencieuse, il est 2 heures du matin, et la chambre est prise par un autre malade et sa famille endormie sur toutes les surfaces disponibles.
Elle fini par s'endormir en boule à ses pieds, en essayant de lui laisser tout le confort possible. La lumière ne s'éteint jamais, le ventilateur leur souffle un air chaud par intermittence, ils se réveillent régulièrement pour échanger des sourires qui se veulent rassurants...
Il auront au matin la surprise d'avoir la visite des propriétaires de Color Mansion, inquiets de ne les avoir jamais vu revenir de l'hopital, avec un kilo de pommes qui feront leur bonheur. Elle est boulversée de trouver un peu de soutien du monde extérieur dans cette ville inconnue.
Le lendemain, le docteur, un petit bout de femme souriant et rassurant - petite digression, il est intéressant de noter que tout les médecins sont des femmes, et tout les infirmiers des hommes...- leur annonce que l'assurance à appelé, qu'ils prennent tout en charge et qu'il peuvent être transférés à une chambre de semi-luxe.
Les voilà soudain dans la chambre avec un lit et un divan, salle de bain privée, et télévision câblée, ou ils vont passer les 5 prochains jours en huit-clos, vivant au rythme des analyses de sang, des changements de sérum, visites du médecins, plateau repas, ménage et autres "hello sir!!" qui ne les laissent pas dormir plus de 40 minutes d'affilée.
Son niveau de plaquettes à 101 le soir de son hospitalisation descendra régulièrement toutes les 6 heures, 92, 78... on lui recommande de ne plus se brosser les dents pour ne pas saigner des gencives et de ne pas bouger pour ne par risquer de se faire de bleus et donc d'hémorragie...61, 57 on lui interdit de manger des aliments foncés afin de pouvoir identifier une hémoragie dans les selles, 48,43... on lui dit qu'il faut juste attendre voir et prévenir si il a la moindre douleur abdominale, ou saignement de nez.
Ils maintiennent le contact avec M et V, pour apprendre que V également est malade, ce qui leur fait soupçonner très fortement la plage isolée de leur escpade comme lieu de contamination... M et elle sont indemnes pour on ne sait quelle caprice du destin, elle a près de 200 piqures de moustiques, Lui aucune...
Le huit clos devient pesant, elle fait quelques escapades au centre commercial voisin afin de manger - les repas sont pour lui uniquement - et se connecter afin de transmettre sa frustration et sa peur à sa famille, vu que lui n'a pas souhaité prévenir la sienne. Son associé, le seul au courant, sera également un des seuls appels de l'extérieur.
Seul N, leur ami de Manille écrit tous les jours, assurant avoir eu la Dengue aussi dans sa jeunesse, donnant à un air de normalité à la situation surréaliste.
Lui est tout à sa frustration - sa peur?- son ennui, la sensation de perte de contrôle de ce corps qui s'affaiblit et perds du poids. Enfin le 6 ème jour, le taux de plaquette commence à remonter, laissant présager de la possibilité de partir.
Elle fait la tournée des compagnie aériennes et négocie un rebooking gratuit et totalement open pour sortir de l'île à coup de larmes et chantage affectif, qui ne marchera absolument pas avec la prolongation de visa, ils paieront 60 € chacun, sans espoir de remboursement par l'assurance - encore moins le sien à elle vu qu'elle n'est pas malade, en effet il serait logique qu'elle reparte seule en le laissant à l'hôpital, ben voyons...
Il fini par sortir de l'hôpital, amaigrit et cramoisi par les plaques de sang coagulé sous la peau, d'une humeur de roquet dûe au démangaiseons et à la fatigue. Elle a déjà organisé le vol pour le soir même, une demi-journée pour dormir la sieste sous la clim' à Color Mansion.
Son ancienne collègue basée à Manille les attend à l'aéroport dans une voiture avec chauffeur, et N leur a promis de leur laisser sa propre chambre que lui et sa mère les attendent avec impatience.
Elle a l'impression de rentrer à la maison, lui n'a pas encore la force de rien apprécier, elle est donc heureuse de retrouver des gens connus et aimés, avec qui parler, enfin...
Micah Iberina
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Voyage Jour 31 - 41 - Philippines - El Nido 02/19-28 2013
Ils passent leur première soirée à chercher une école de plongée sous-marine afin de l'initier. C'est étrange comme elle n'y avait jamais réellement pensé avant, et soudain, elle sais que demain, elle va commencer à respirer sous l'eau avec un matériel compliqué, elle la moins sportive de la famille, soudainement entrainée à un sport supposé être dangereux.
Ils jettent leur dévolu sur une agence sur Corong-Corong beach, à la sortie de la "ville" à proprement parler.
Elle est au rendez-vous, livre d'initiation en main le lendemain à 8h00, et un petit bout de femme pétillant à la chevelure blanchie par le sel, l'installe pour regarder d'insipides vidéos PADI pour commencer la partie théorique. M est finlandaise et son partenaire V, Espagnol, sera son Dive Instructor. Elles passent la matinée à commenter avec ironie le film, et elle a le coup de foudre pour ce lutin débarqué tout droit de Finlande.
La matinée se passe dans cette ambiance "studieuse" puis on lui soumet un jeu de tubes connectés à un gilet technologique et une bouteille d'oxygène, le tout digne de la Nasa avec pour mission de monter et démonter l'équipement deux fois, sous l'oeil inquisiteur de V son instructeur en version espagnole. Elle s'amuse comme une gamine avec ses premiers légos.
Pendant que lui fait la tournée de la plage pour leur trouver une chambre un peu moins malodorante que celle de la veille, elle suit l'instructeur en direction de la plage, pour ses premiers exercices en "confined" water. A son retour, il l'attend avec la clé d'une petite chambre avec vue sur la plage et les cocotier, à prix d'ami et à quelques centaines de mètres de l'école de plongée.
C'est la révélation, elle se sent totalement à l'aise dans l'eau, et le contraste est douloureux avec sa co-équipière qui panique à l'idée de respirer sous l'eau. Cette dernière finit par abandonner, et elle se retrouve en tête à tête avec V.
A la surface, c'est une grande silhouette dégingandée, un peu rigide et moins pétillant que sa compagne M - dont elle est totalement sous le charme. Sous l'eau par contre il est cette présence féerique et rassurante, aux gestes doux et sûrs, à laquelle elle s'accroche pour descendre quelques mètres de profondeur, et qui l'aide à respirer profondément lorsqu'elle panique à l'idée d'enlever son masque sous l'eau.
Ils passent deux jours en tête à tête dans cet élément inquiétant et silencieux, ou il accompagne chaque effort et chaque réussite avec un geste d'encouragement ou de félicitation. Petit à petit, le fond devient l'élément le plus sûr et la surface le lieu de tous les dangers, méduses, vagues, courant...
Quelques mètres plus bas, le silence règne marqué par le bruit de sa respiration dans le régulateur, lumière tamisée et torpeur quasi-amniotique.
Lors du dernier exercice - le redouté retire ton masque et remets le sans inspirer d'eau ni paniquer - son coeur bat dans ses tempes, elle elle morte de peur, ce qui est assez rare chez elle, cette peur physique, mais elle sait que c'est la dernière fois. Elle fini par y arriver, après avoir consommé au moins 20 litres d'oxygène. V écrit sur son ardoise, CA Y EST! Elle déborde littéralement de reconnaissance, et lui écrit en retour, GRACE A TOI.
C'est un petit moment qu'ils chérirons tous les deux, car une fois à la surface il lui confiera avoir été aussi ému qu'elle.
Ce soir là, M prends la relève pour lui apprendre à résoudre les équations de l'absorption de Nitrogène versus profondeur/durée de la plongée, le tout truffé d'anecdotes croustillantes sur sa propre expérience, puis la laisse passer l'examen de 50 questions. Elle s'en sort avec un orgueil de première de la classe, et se voit délivrer son diplôme d'entrée dans le monde relativement exclusif des plongeurs certifiés.
Ils partent tous les quatre en moto fêter son nouveau savoir au centre ville, avant de planifier une ballade vers une plage isolée. C'est une véritable romance à quatre, ils parlent tous espagnol, ont le même âge et la même situation de nomade de ceux qui n'ont pas d'autre chez soi que leurs malles chez leurs parents en Finlande en Espagne, en Argentine ou à Paris - et au Maroc... enfin, bon si quelqu'un à un bon plan pour mettre un piano dans une valise, n'hésitez pas…
La journée se passe à jouer dans les vagues, se faire dévorer par les moustiques et parier sur qui tentera grimper sur un cocotier.
Ils entrent dans une sorte de torpeur hors du temps, avec l'impression de ne plus pouvoir imaginer le reste du monde, hors de El Nido, comme si l'idée même de repartir était insupportable. Ils ont leur rythme, virées en moto, journées de plongée, Island Hopping, dîners avec M et V.
Son Anniversaire à lui se passe avec eux et quelques amis ramassés sur la route, sur la plage de leur hôtel à chanter faux dans un Karaoké improvisé, puis dans un bar sur la plage ou ils arrivent, à 3 sur chaque Moto après avoir embobiné le seul et unique contrôle de Marines vu en 15 jours de moto… Enfin le mérite reviens à M qui réponds avec un sourire enjôleur au Marine qui demande si nous avons bu " No, no, we were in a Karaoké, do you like KAraoké… Sir?… battements de cils". Touché au coeur - autant par la mention de Karaoké, infaillible aux philippines, que par la déférence, il les laisse passer.
Installés sur des chaises dans le sable, quelques cocktails, un groupe en live, des amis qui semblent déjà de longue date, le temps s'arrête et se teinte de Sépia, comme un souvenir à demi oublié mais non moins vivement regretté. On aimerai ne jamais partir…
Et pourtant déjà, la route les attends, et les revoilà armés de leurs casques pourris et de leur indestructible moto, parés pour 300 km dans la journée. Ils dévorent la route stoïquement sur l'asphalte détruit, avec une pause tous les 50 km, pour marcher, faire le plein, manger à Roxas et haïr les touristes qui ont prit place dans la paillote sur piloti ou ils s'imaginaient faire une sieste méritée... faire une sieste sur le bord de la route, le tartiner lui de crème, car sa couleur à prit une teinte cramoisie.
Ils rendent la moto à Puerto Princesa, et partent en courant avant que le propriétaire ne découvre quelque problème dû à leurs aventures…
Il a l'air complètement abattu par la route et une potentielle insolation, ils se paient le luxe d'une chambre avec air conditionné, afin qu'il récupère et qu'il puissent continuer la route.
Mais la vie sous les tropiques est pleine de plus au moins bonnes surprises comme ils le découvrirons dans les jours qui viennent.
Micah Iberina
#El nido#Paradis#Plongée sous-marine#Ne jamais partir#Island Hoping#Cocotier#Sable blanc#Mer turquoise#road movie#Moto#Palawan Island
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Voyage Jour 29-31 Philippines - Puerto Princesa-San Vicente 02/17-19 2013
L'avion atterri au crépuscule, sans leur laisser aucune chance d’apercevoir un peu d'océan turquoise, ou de sable blanc…
Ils se résignent à prendre un tricycle - simili carcasse de voiture dans laquelle est incrustée une moto, donc beaucoup plus grands qu'à Manille - pour une guest house indiquée sur un le flyer trouvé à l'aéroport. Il s'agit d'une grande maison peinte de toutes les couleurs, d'où le nom, où le vent fait tinter les centaines de pendants de nacres qui ornent la grande salle des fêtes attenante.
Ils s’y installent pour la nuit, bercés par les impressionnants décollages de la piste de l'aéroport à quelques centaines de mètres. Au petit matin - traduire vers midi - ils sont réveillés par des chants religieux, d'une église adventiste qui officie tout les dimanche dans la salle des fêtes gracieusement prêtée ou louée par leur hôtes.
La ville est un petit bourg de province organisé autour d'un carrefour, où semble se concentrer toute la vie commerçante et administrative - ils seront détrompés par la suite des événements - et leur matinée se passe à la recherche d'un distributeur de billet compatible avec leurs cartes - tout un poème les cartes de crédit en voyage - car il parait qu'il n'y a plus de distributeurs dans tout le reste de l'île, il faut donc se pourvoir pour les dix prochains jours…
Puis ils évaluent l'option, moto versus mini-van, la moto fini par gagner, les grosses valises sont restées chez N, ils sont donc libres comme l'air avec leurs 6 kilos de bagages à eux deux, 3 de change et le reste, ordoi appareil photo, microphone et tripode, et bien sur maillots de bains. Ils louent une moto à un particulier via une agence, et ont à faire à 4 ou 5 types différents pour signer le contrat, la main d’oeuvre abonde aux Philippines apparament...
Il y laisse son passeport argentin, celui dont il peut se passer au cas ou ils n’arrive jamais à rendre la moto - et dieu sait qu'ils ont bien failli la laisser sur le bord de la route à plusieurs reprises - bref, la location fumeuse, ça tombe bien, ils comptent de toute facons "cagarla a palos" comme disent les portenos, c'est à dire, ne rien lui éviter…
Note de l'auteur: si vous pensez louer ou acheter une moto… ne lésinez pas sur les casques, se cogner les casques à chaque coup de frein, ou bien chopper un torticolis parce que le casque de devant à un design à la Thunder Cats* ça peux vous gacher le plaisir…
Et les voilà partis sur la route de Roxas, seconde ville de l'île, pour plus de 130 Km de route en bon état, à croiser des buffles en pleine session de spa dans la boue, et à saluer chaque - CHAQUE - enfant croisé sur la route. Petite information démographique, 60% des 100 Millions de philippins ont moins de 20 ans… Autre point, si vous prenez la route aux philippines ou même à Manille, vous verrez une femme avec un bébé dans les bras tous les km, sans faute. C'est l'image la plus caractéristique qu'il lui reste.
Son postérieur peu entraîné déclare forfait au bout de 2h et quelques, et ils échouent comme des épaves à Roxas, ville de 2 rues exactement, absolument sans aucun intérêt si ce n'est une paillote sur l'eau dans le restaurant ou nous allons manger mais elle est déjà prise… Ils se promettent d'y revenir sur la route du retour, avant d'aller dormir chez Dona Liria, gigantesque mansion de 30 chambres - absolument toutes vides - au lourd mobilier espagnol en bois sombre, où un crucifix veille sur leur sommeil… L'ancien testament est fourni, bien en évidence sur le chevet.
Ils y dorment du sommeil du juste, avant de se lever à l'aube pour reprendre la route. Ils mangent en silence leur petit déjeuner commandé la veille, seuls dans l'immense salle à manger qui occupe tout le rez-de-chaussée et où la lumière du matin filtre à peine… Dans le jardin le soleil est déjà haut et les voilà partis, tous joyeux avec leurs postérieurs frais et dispos. Ils font 4 kilomètres avant de faire sauter la chaîne de la moto…
Retour au point de départ pour changer le truc rond à dents - les spécialistes comprendront, les autres peuvent dormir tranquilles et ignorants comme elle - ce qui leur prends un temps fou, vu qu'ils se mettent à dix pour le faire, pendant que dix autres toisent son short et son débardeur - elle avais prévu d'aller à 60 km/h sur une route, pas d'être exposée dans un garage - et reprennent la route vers 11h du matin, autant pour le sacrifice de la grasse matinée…
Arrivés à un embranchement, ils décident lede tente rle ch emin dévoilé par notre dieu à tous, google earth, dans lequel ils ont toujours une foi aveugle malgré l'épisode de Langkawi Island ou la route étais barré par un resort... et tenter de visiter le paradis secret promis par San Vicente.
Les propriétaires du kiosque en face de l'embranchement leur recommandent de faire attention avec un air entendu, l'oeil sur leur moto… Ils haussent les épaules avec insouciance, ô grands aventuriers qu’ils sont!
Et les voilà embarqués pour 60 km de route plus qu'hasardeuse, qui finit par disparaître pour laisser place à des pierres, puis à une piste, puis finalement juste à 1 m de poussière et chantier. Si leurs postérieurs pouvaient parler il faudrait les bâillonner… chaque centaine de mètre leurs expectatives sur la plage promise augmentent exponentiellement.
Ils arrivent au bout de 3 heures de lutte, tous les 3 - la moto est devenue leur meilleure amie - épuisés et blancs de poussière, dans une petite ville où le dernier touriste date d'il y a 4 mois et demi. Il n'y a cette fois qu'une rue, qui donne sur l'océan émeraude ou flottent paresseusement trois canots à flotteurs typique des philippines.
Le temps de trouver une petite chambre au font d'un jardin gardé par un Mainate, de laver et mettre à sécher leur 3 fringues et demi, et de trouver ou manger, les revoici sur la route, à la recherche de Long Beach. Ils passent par un village de pêcheurs, "hello! hello! What's your name? hello!" avant d'abandonner la moto sur un chemin de traverse et couper au travers des champs - comment appeler autrement ces milliers d'arbres - de cocotiers.
Petite pensée pour la frangine et sa théorie de noix de coco tueuses en série, mais ils prennent le risque sans trop regarder vers le haut.
Ils ne croisent personne sauf deux gamins, qui étalent tout leur savoir anglophone " Money?" avant de déboucher, sur la plus belle, longue, déserte, blanche, isolée, paradisiaque…. des plages jamais vues. Ils marchent des kilomètres entre les cocotiers et la mer sans croiser une seule âme, les vagues sont pour eux seuls.
En fin d'après-midi quelques écolières apparaissent seules ou par petit groupes dans leur uniformes, sur le chemin du retour. Ils retournent chercher la moto et refont toute la plage avec - au point ou ils en sont - avant de s'arrêter admirer le coucher de soleil.
Un homme avec une petite fille dans les bras, sort de l'ombre des cocotiers, avant de leur demander si ils ne cherchent pas à acheter un terrain, qu'il a déjà vendu 200 m de front de plage à un Australien, et qu'il reste pas mal de terrains. Conclusion, si vous voulez profiter de long beach, vous avez intérêt à y aller avant les promoteurs immobiliers…
Ils retournent à San Vicente et après une bonne nuit de sommeil, se préparent à reprendre la route au plus tôt pour leur destination finale, El Nido.
Au bout de 15 bornes, le moteur s'éteint brusquement. Au milieu de la zone de travaux - cailloux, poussière, sans oublier que c'est une montée. Elle leur refera le coup sur chaque montée un tant soit peu escarpée, qu’elle finit par se coltiner à pieds, ça lui apprendra à être le poids mort sur le porte bagage, elle n’avait qu'à apprendre à conduire…
Ils arrivent à Satay, assez fourbus, convaincus d'avoir un problème de filtre - encore une fois motards aguerris excusez son ignorance assumée - qui se révèle une fuite d'huile - whatever - qu'un type et 3 spectateurs mettent 1h à régler, pendant qu’elle dessine des fleurs et des cocotiers avec les filles et la femme de ce dernier - tout sauf faire la potiche dans le garage encore une fois.
Ils repartent soulagés et plein d'entrain pour ce qu’ils pensent être les derniers kilomètres vers leur objectif. Ces derniers s'avèrent être 60, sans bitume, que du cailloux en dent de scie, c'est comme rouler sur une table à frotter le linge - ferraka pour les initiés.
Elle en pleurerai presque, et ils arrivons à nuit tombée, presques décidés à ne plus quitter El Nido jusqu'à ce que la route soit terminée dans quelques années...
Selon la loi mathématique bien connue: plus la route est pourrie, plus la plage est belle... ils viennent donc d'arriver au Paradis.
Micah Iberina
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Voyage Jour 25-28 Philippines - Manila 02/12-17 2013
Le vol entre Singapore et Manila se passe dans un flou joyeux, à prendre des photos des îles, des jolies hôtesses de l'air, à lire le guide des philippines qui la fait totalement fantasmer, elle se demande si les 21 jours alloués par le visa seront suffisants…
ils atterrissent à Clark à 80 km au nord de la ville, après avoir survolé une vaste plaine qui semble dévastée par la sécheresse, survolant un fleuve gris et asséché comme une cicatrice. Le minuscule aéroport, les accueille avec toute la chaleur de ses 33°C. Elle regarde à la ronde espérant vaguement voir quelqu'un lui faire un geste de la main, en effet les ex-collègues du bureau de Manille avaient proposé de venir la chercher.
Personne en vue… ils se résignent à prendre le bus très précisément décrit par N leur couch host de dernière minute qui les as invités à la vue de leur profil. Si ils avaient su, l'immense, la gigantesque et adorable personne qu'ils allaient rencontrer…
Le trajet s'éternise, quelques buffles blancs et maigres, machônent des herbes desséchées le long de la route. Ils traversent de nouveau la cicatrice grise lorsqu’elle réalise que la silhouette d'un volcan se détache sur l'horizon, et cela lui revient, et lui serre le coeur, l'éruption du Pinatubo au début des années 90, époque ou elle commence à peine à prendre conscience du monde, de l'actualité et à avoir un sens de l'histoire.
Et la route s'étire... et ils entrent enfin dans la ville… comment décrire cet enfer urbain, en quelques mots? Sinon pour dire que c'est l'urbanisme dans toute son agressivité, visuelle, sonore. Le flux de véhicule en tout genre est sans fin, les yeux sont agressés de toute part par des affiches de plus ou moins bonnes qualité, certaines franchement esthétiquement inexcusables en plus de paraître délavées par 20 ans de pluie. Et la cacophonie, et la chaleur, et l'absence absolue de trottoirs, de passages piétons, la chaleur encore, elle a envie de se terrer dans une chambre et ne plus en sortir jamais.
Les instructions de N sont très claires et ils arrivent rapidement après avoir pris un tricycle, une espèce de side-car-oeuf-en-aluminium qui vous entraîne à toute vitesse au ras du sol, où elle se voit morte de rire dans le rétroviseur.
La maison de N est un havre absolu de paix, avec sa mère, bonne fée silencieuse et souriante, qui émets de petits sons aigus pour parler à sa chienne Rosie. Ils leurs ouvrent leur porte en souriant, et ils dépassent le gorille en peluche menaçant de l'entrée, pour entrer une petite chambre, un repas tout prêt et un nouvel ami les attends.
Ils s'écroulent pour dormir 18 heures... elle fini par émerger vers 20h pour trouver N et sa mère attablés en train de les attendre avec des crevettes, des mangues et son incroyable Adobo de porc au sucre. Une longue conversation commence, qu’ils n'ont pas encore terminé depuis un mois…
Le lendemain, ils passent la journée à Intra-Muros le seul vestige historique de cette ville tentaculaire, d'ou on ne voit jamais vraiment la mer... le comble pour une île.
L'endroit est calme, comme un cimetière fleuri, c'est une ville morte qui n'a jamais ressurgi des cendres de la seconde guerre mondiale et de l'occupation Japonaise. Après quelques semaines en Asie, le traumatisme de la présence japonaise se fait sentir par petites touches dans toute l'Asie du Sud-Est, mais à Manille Intra-Muros cela brise le coeur, devant les murs noircis et le silence. Un ancien fort à été transformé en golf, inexplicable ironie…
Mais sortis du fort, la ville certe non-habitée, est le repère des étudiants, partout, on entends des chanson, on voit répéter des chorégraphie, on croise des adolescents en uniformes par petits groupes dans la ville historique. ils profitent d'être interrogés pour une enquête étudiante, pour demander la pareille à ce groupe de jeune filles. Les voilà alignées sous la statue de leur héros national, à répondre à leurs questions devant la caméra en pouffant et se donnant des coups de coude. La carte mémoire les trahi, ce qui est dommage, elle étaient juste adorables…
Ce soir là, N les attends avec une soirée Karaoké improvisée sur son Ipod. Il lui enseigne apprends l'humilité, qu’elle aurait eu à apprendre à plus grande échelle le lendemain: avis aux populations, TOUS LES PHILIPPINOS SAVENT CHANTER, et accessoirement connaissent tout le répertoire des chansons américaines depuis les années 50.
Après une opération Tagine aux pruneaux à peu près réussie, N lui'apprends qu’elle est la première à réussir à supplanter sa mère dans la cuisine...
Le lendemain est dédié à l'odyssée vers les bureau de son ancienne boite parisienne, à Manila, soit 2h de transport. Il lui semble entrer dans un bunker, tant la sécurité y est élevée, mais sur un malentendu ou on la croit encore employée de l'entreprise elle finit par accéder aux bureaux et est acceuillie avec émotion par ses anciens collègues virtuels.
Elle vient avec des cadeaux de thailande, mais ils l'ont devancée et m'offrent un Jeepney en terre cuite. Ils ont déjà observé avec gourmandise ces Jeep US de la seconde guerre mondiale que les philippinos ont transformés en mini-bus chamarrés et tagués de la manière la plus colorée qui soit. Ils passons un agréable moment dans le lounge de l'entreprise, avant de faire un canular à son ancienne Boss parisienne en prétendant une urgence sur un dossier basé à Manille… elle s'esclaffe en souhaitant qu’elle soit la seule urgence de la journée, et lui passe l'ancienne équipe.
Elle est un peu émue de voir les bureaux décorés pour la Saint Valentin - date de première importance au pays du gnangnan - en personne... il y a un an elle en avais reçu les photos entre deux e-mail… le temps passe vite, et elle est déjà là de l'autre côté du miroir…
N les embarque dans un club à la mode pour une soirée de Saint Valentin organisée par CS Manila entre célibataires, et ils se prêtent au jeu, avec une légère concurrence pour voir lequel des deux aura le plus de succès… elle monte sur scène se ridiculiser sainement sur une chanson de M. Jackson, sauvée par N, incollable… avant de se faire draguer par un Couch Surfer Francais, qui pense la séduire en méprisant sa semaine passée à Phuket, “c'est du temps perdu, c'est beauf c'est nul...”
Elle est inébranlable Phuket est son pêché mignon chéri, et elle le rabroue. Lui de son côté en est à sa deuxième invitation à terminer la soirée chez une demoiselle, mais apparament elle est finaliste du concours de Karaoké… allez disons qu'il y a match nul…
Leur séjour à Manille approche de sa fin, ils sont fin prêts, les bagages bouclés et sur le départ. N leur imprime les billets et remarque... qu’ils ont un jour d'avance!
ET ce n’'est le début d'une longue série de malchances qui vont émailler leur séjour à Palawan…
Les voici donc coincés chez lui, mais sa réaction est tellement enthousiaste qu'elle est irrésistible, ils pourront donc assister à un concert dans un bar avec quelques amis de la veille!
ils hésitent à partir quand même pour ne pas être lourdingues… après tout 4 jours à être logés nourris et faire le coup de la nuit en plus… Mais il est tellement content, et le concert tellement prometteur qu'on cède avec plaisir…
Le Paradis pourra attendre une nuit de plus…
Micah Iberina
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Voyage Jour 23-25 Singapore 02/09-12 2013
Le voyage est long et fastidieux depuis Kuala Lumpur ou Ils ont atteri la veille, Ils doivent passer par Johor, le bus a 3 heures de retard, et elle est la seule femme dans le bus, sans parler d'être la seule “blanche”. Certains ne se gêne pas pour les dévisager ouvertement, mais curieusement elle ne me sens pas agressée.
LA frontière est un moment étrange comme toujours, somptueuse et luxueuse du côté Malaysie,pas si technologique que cela du côté Singapore. Si, on voit très rapidement l’entrée dans un pays où la poigne de l'état se fait sentir. Ils sommes pris à part, et après lui avoir demandé si elle n’est pas enceinte, on l'enfourne dans un espèce de scanner qui l'arrose d'un gaz transparent, avant de lui annoncer tout sourire que tout va bien et ou est ce qu'ils vont se loger, ah très bien , où exactement, et chez qui...
Ils renoncent à expliquer la notion de couchsufing*, Ils vont chez des amis.
En effet c'est ce qu’ils ressentent, à leur arrivée chez E et R, la petite de S de 3 ans, superbe exemple de métissage Chinoy - Chinois Philipino - lui saute dans les bras et l'amène d'autorité voir Rio - le dessin animé - en compagnie d'une autre couch surfer Lithuanienne, biologiste. pendant que R leur cuisine un super diner à base de saumon mi-cuit. Un plaisir qu’elle pense reproduire très souvent une fois que elle aura un chez soi…
Ils passent la soirée à jouer avec S et rire des blagues - volontairement - maladroites de R, qui semble très investi dans leur découverte de Singapore ou il s'est installé lui même il y a 3 mois à peine comme en témoigne la maison vide, dans le quartier militaire.
Ils passent la nuit sur deux canapés de taille inégales mis ensemble chacun dans la chrysalide de leur sac de couchage en toile, inaugurés pour l'occasion. La grande maison coloniale semble respirer paisiblement, et Ils oublient presque qu’ils sont dans le quartier militaire de la marine US, pour se rêver au bord de l’eau.
De l'autre côté du canal, on entends les feux d'artifice de la Malaysie fêter le nouvel an chinois qu’ils ont raté de quelques heures…
Le lendemain, la joyeuse troupe est en route en MRT - Mass Rapid Transport - sur la trace des restes de la fête du nouvel an. La ville est absolument déserte et leurs photos sont fantasmagoriques, c'est une expérience unique de Singapore, désertée et silencieuse.
Un peu de vie dans un temple chinois qui fête religieusement le changement d'année, où ils entrent, elle après avoir été gentiment sommée de se couvrir les épaules.
Puis Ils marchent au hasard comme à leur habitude, avant d'arriver sur S'pore river et Marina Bay. La journée alterne éclaircies et ondées, Ils se résignent donc à acheter le seul parapluie - rose - disponible dans le Seven/Eleven du coin. Ils ont pour but Marina Bay Sands, l'hôtel d'ultra luxe avec l'espèce de bateau (banane dirait-elle) au dessus, dans lequel ils pensent s’introduire en douce.
Les distances sont difficiles à évaluer avec les dimensions des grattes-ciels, et la ville n'est vraiment pas faite pour les piétons et ce qui les oblige à faire des détours qui les retardent de 45 minutes sur le rendez-vous pris avec les autres couch surfers qu’ils ne recroiseront pas.
Une fois dans l'hôtel Ils prétendent vouloir prendre un verre à 25 USD au lounge du KU DÉ TA pour monter gratuitement au 57 ème étage, celui de la piscine de l'hôtel. La vue sur le port est incroyable au Sud, et sur la ville au Nord… Le ciel soit couvert mais ils attendent malgré tout le coucher du soleil, auquel la grisaille confère une beauté mélancolique sur la ville quasi-déserte.
Le lendemain, Ils partent tôt, décidés à visiter un parc, ces innocents, mais la chaleur humide les décourage très rapidement et ils échouent lamentablement sur Orchard Road, à faire des sauts de puces de shopping climatisé en shopping climatisé, admirant les vitrines pleines de choses ultra-mode et ultra-chères, et parfois ultra-laides, et regardent d’autres shopper avec une curiosité anthropologique.
Ils se risquent à sortir de nouveau, pour entrevoir les superbes jardins présidentiels avant qu'une averse tropicale ne les refoule à nouveau dans un shopping. Le ciel finit par se découvrir et ils retentent l'aventure Marina Bay, où la vue à couper le souffle leur fait oublier l'idée de remonter au Ku dé ta.
Ils restent assis avec des milliers d'autres badeaux à regarder le ciel s'éteindre et les tours s'allumer, puis vont prendre quelques photos nocturnes.
L'heure tourne et il faut retourner chez leurs couch hosts, mais ils découvrent enfin à la dernière minute la plateforme flottante sur laquelle sont organisées les festivités du nouvel an chinois et décident de dédier quelques instant à l’empire du kitsh avant de rentrer en faisant un détour par le Fullerton hôtel.
Ils passent la soirée avec leurs hôtes, qui se prêtent au Jeu de leurs interviews documentaire, ils sont les premiers depuis l'achat du microphone à Phuket. La conversation philosophique dérive, et ils ne dorment pas avant 2h du matin, leur vol pour Manila est à 7h...
Micah Iberina
* www.couchsurfing.org
#Singapore#Marina Bay Sands#Ku Dé Ta#Grattes ciels#Fullerton#Orchard Road#MRT#Couch Surfing#Frontière#Douane#Pluie tropicale#Nouvel an Chinois
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