"La croissance de la personnalité se fait à partir de l'inconscient." Carl Gustav Jung
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EDITO
Mon entrée récente dans le monde des adultes me laisse nostalgique. Depuis mes plus jeunes jours, j’ai construit progressivement une réserve de souvenirs agréables. Inconsciemment, un musée imaginaire s’est bâtit en moi, composé des œuvres culturelles qui m’ont interpellée et laissée une empreinte indélébile dans l’esprit.
Avant de m’intéresser à ce projet, je n’avais pas conscience de l’importance de ces souvenirs. Leurs couleurs, leurs compositions, leurs écritures, leurs bruits ou même leurs messages m’ont permis de mener mes choix pour donner vie à ce musée.
Ne sachant pas réellement par où commencer, j’ai décidé de me concentrer quelques instants pour mobiliser tous mes souvenirs depuis ma naissance. On pourrait apparenter cette expérience à un secouement névrotique de la mémoire pour y dénicher de précieux éléments. Je partais du principe que les premiers souvenirs qui allaient remonter à la surface seraient ceux qui auraient le plus d’importance.
Aujourd’hui, j’ai 18 ans, bientôt 19. Il est plutôt passionnant de réaliser une rétrospective de ses souvenirs culturels. Avec la maturité nécessaire et un certain recul grâce aux recherches que j’effectuerai vis-à-vis de ces œuvres, je pourrai mieux comprendre ces préférences et même les interpréter avec ce que je suis devenue. Je suis convaincue que nos préférences du passé ne nous quittent jamais. Elles demeurent et se répercutent à travers les âges. Cette partie de nous n’est pas à négliger mais plutôt à entretenir et à faire prospérer, de manière à ne jamais oublier. De plus, cet exercice est enrichissant sur le plan purement personnel. Face à ces ressources, se demander simplement « pourquoi et comment ? » nous transporte directement dans le passé, telle une machine à remonter le temps.
Ce musée imaginaire a été réalisé de mars jusque mai.
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L’EAU, UN MONSTRE

The Dreamers, Bill Viola, 2013, installation vidéo sonore : 7 écrans plasma verticaux, 4 canaux stéréo, en continu
Ma rencontre avec cette œuvre : exposition du 5 mars au 21 juillet 2014 au Grand Palais
Actuellement : Bill Viola : The Vast, Leila Heller Gallery, Dubai
Bill Viola est un artiste américain vidéaste originaire de New York. Il est considéré comme le plus célèbre représentant de l’art vidéo dans le monde entier. Pour ses dispositifs, l’artiste mêle le mouvement et l’inerte mais aussi l’occupation de l’espace intérieur et extérieur.
« I was born at the same time as video »
Les vidéos de Bill Viola sont des poèmes visuels. Pour contempler ses dispositifs, il faut être plongé dans l’obscurité totale. Selon l’auteur lui-même, il s’agit de la mise en condition spirituelle et psychique du spectateur. Il y a là volonté de nous obliger à quitter le monde réel vers un lieu incertain, sombre et inquiétant. Les repères du temps et de l’espace ont disparu. Bill Viola a ce désir d’emmener le spectateur dans sa quête où il y exprime son parcours émotionnel et spirituel sur des problématiques métaphysiques qui nous affectent tous : la vie, la mort et la transfiguration.
Lien vers la performance de Viola à Blain Southern, Londres
L’eau est son obsession. Elle est pour lui une épreuve de purification. C’est un élément déterminant pour Viola à cause d’une expérience vécue lors de son enfance. En effet, à l’âge de 6 ans, Bill Viola a vu la mort de justesse à la suite d’une noyade dans un lac. Cet épisode tragique ne lui a pourtant pas provoqué un sentiment de « peur » ni de traumatisme, mais plutôt un moment d’extase et de pure « beauté ». De cette expérience, il en ressort un souvenir, « le plus beau de sa vie » selon lui. A 29 ans, il part au Japon pour un échange culturel. Il y rencontre son maître zen et peintre Daien Tanaka qui deviendra pour lui son disciple. Il voyagera ensuite dans l’Himalaya pour s’imprégner de l’art religieux et des rituels bouddhistes. On comprend mieux alors pourquoi ces corps flottent entre la vie et la mort, comme s’ils étaient dans un profond sommeil ou en pleine méditation. La passion pour le ralenti définit parfaitement les travaux de Viola. La dualité « vie/mort » est une quête pour l’artiste et enrichit son art de pensée orientale et de conception bouddhiste.
Lorsque j’ai vu cette œuvre en classe de terminale, je l’ai tout de suite aimée, bien plus que les autres. Étrangement, je ressens cette même peur vis-à-vis de l’eau à la suite d’une mauvaise expérience lorsque j’étais toute petite. S’il y a bien une fin qui me fait réellement peur, il s’agit de la noyade. Rien que le fait d’imaginer les sensations d’étouffement m’horrifient. Dans ce titre, je personnifie l’eau et lui attribue un caractère humain. C’est comme si nous lui appartenons et qu’elle seule puisse déterminer le sort de notre destin : nous épargner ou ne plus jamais nous rendre à la vie.
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« REVE CAUSE PAR LE VOL D’UNE ABEILLE AUTOUR D’UNE POMME-GRENADE UNE SECONDE AVANT L’EVEIL »

Dream caused by the flight of a bee around a pomegranate a second before awakening, Salvador Dali, 1944, huile sur bois, 51x41 cm, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid, Espagne
A l’issue de la Seconde Guerre Mondiale, un art proprement américain émerge lorsque plusieurs artistes européens immigrent dans ce pays. Dali arrive aux Etats-Unis en 1940. Voulant devenir célèbre, il peaufine solidement son personnage en participant à divers projets culturels et en rencontrant des personnes riches et célèbres lui attribuant un certain rang social.
Le paysage marin où se déroule la scène est une inspiration de Port Lligat. La muse présente ici n’est autre que la femme de l’artiste peintre, Gala. Celle-ci est allongée et lévite au-dessus de la mer, dans un profond sommeil. Sa nudité est exposée aux yeux du spectateur, comme si elle était inconsciente. Se met en place ici l’analyse du rêve fait par la femme de Dali. Seule la partie inférieure du tableau représente « le réel », à savoir la grenade et l’abeille.
Un bourdonnement d’abeille s’approche des oreilles de Gala. De ce bruit étrange, l’image qu’elle construit dans son rêve se dessine dans le ciel. Dans l’imaginaire de l’épouse de Dali, la grenade s’apparente à une baïonnette voulant la blesser. Cette baïonnette provient d’un tigre qui lui-même, sort de la bouche d’un autre tigre, renchérit par sa propre sortie de la bouche d’un poisson. Cette chaîne étonnante se termine par la sortie du poisson d’une grenade géante. Ce sont des images purement oniriques. En effet, celles-ci respectent la théorie de Freud qui est « l’amplification inconsciente des éléments extérieurs au rêve ».
Le rêve est en quelque sorte le gardien du sommeil, permettant de transformer les éléments perturbateurs de l’extérieur en objets oniriques afin de ne pas perturber le dormeur dans son sommeil. Ainsi, la guêpe volant à côté de Gala est un danger minime comparé à ce qu’il se déroule dans son imaginaire. De ce rêve amplifié, le pic de la baïonnette pourrait représenter le dard de la guêpe et les pelages des tigres s’assimilent au corps de la guêpe. De plus, le rêve est souvent représenté par le flottement au-dessus des nuages et l’élément marin signifie l’isolement.
Avant cette tournure cauchemardesque, Gala rêvait d’un éléphant aux pattes arachnéennes, animal que l’on retrouve fréquemment dans les œuvres de Dali. Cet éléphant aussi étrange soit-il, est le seul élément qui nous invoque une certaine douceur et un apaisement propices au rêve de Gala.
En 1962, Dali expliqua qu'il voulut :
« mettre en image pour la première fois les découvertes de Freud d'un rêve typique avec un long sujet, conséquence de l'instantanéité d'un accident que provoque l'éveil. Ainsi, comme la chute d'une barre sur le cou d'une personne endormie provoque simultanément son éveil, et la fin d'un long rêve qui prend fin avec la chute sur elle du couperet d'une guillotine, le bruit d'une abeille provoque ici la sensation de la piqûre qui réveille Gala »
J’ai apprécié cette œuvre grâce à une amie qui vouait une passion pour les ouvrages de Dali. Lors d’un projet d’art-plastique basé sur la reproduction d’une peinture, je me suis souvenue du dessin de Jessica. Elle avait reproduit à l’identique cette huile sur bois, en y incorporant les sujets en papier d’aluminium. Je considère Dali comme un artiste remarquable ayant marqué toute une époque dans le monde entier. Je trouvais que le travail de mon amie était un très bel hommage. De plus, grâce à cette explication, en regardant le tableau sous un œil nouveau, nous avons presque l’impression de trouver tous ces éléments à “leurs bonnes places”. L’histoire se déroule dans notre esprit et tout nous semble parfaitement normal. Ce qui est assez drôle sachant qu’au premier abord, les œuvres de Dali sont pour le moins particulières.
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FINALEMENT, C’EST QUOI “L’HOMME” ?
Arrivée devant ma bibliothèque, j’ai simplement parcouru les tranches des livres et à la simple évocation des titres, je décidais de sélectionner ceux dont l’histoire était clairement inscrite dans ma mémoire. J’ai lu énormément de livres. Sélectionner quelques ouvrages me semblait impossible au départ. En restant focaliser sur la portée de mon musée imaginaire, à savoir l’inscription inconsciente dans la mémoire, j’ai pu trouver deux ouvrages. Le deuxième sera abordé prochainement.

Les Animaux Dénaturés, Vercors, publication originale en 1952, Le Livre de Poche en 1975, collection Littérature et Documents
Définir l’homme, voilà le cœur de cette fiction. Publié en 1952 après la Seconde Guerre Mondiale, le monde littéraire est foudroyé d’une profonde remise en question suite aux atrocités du passé. L’homme est capable de réaliser des actes de barbarie sans réel fondement. Ainsi, ces nouvelles interrogations imprègnent la littérature de l’époque. Lors du plaidoyer final, scène de l’ouvrage constituant tout l’intérêt du livre, Vercors montre implicitement les différentes définitions de l’homme établies par les philosophes à travers les âges.
Une équipe d’expédition composée d’anthropologues, de scientifiques et du journaliste Douglas Templemore découvrent en Nouvelle Guinée une tribu, qu’ils nommeront les « tropis ». Leur existence pourrait changer le cours de l’histoire car en effet, les « tropis » seraient susceptibles d’être le fameux « chaînon manquant » entre les singes et les hommes. Plusieurs aspects de leur vie le prouvent : ils sont troglodytes et une fois leur confiance gagnée, ils se montrent très affectifs et les explorateurs réussissent même à nouer des liens avec eux.
Cependant, un riche homme d’affaires australien, Vancruysen, voit en cette espèce une main d’œuvre bon marché voire gratuite puisqu’ils considèrent les tropis comme des « animaux ». Aidé par la Société Fermière de Takoma, il parvient à obtenir les droits d’exploitation exclusifs du territoire des tropis.
Douglas Templemore, journaliste de l’expédition et profondément attaché aux tropis, décide de provoquer un procès qui permettrait d’aboutir à une reconnaissance « humaine » des tropis. Par insémination artificielle, il implante son propre sperme dans une femme tropi. Une fois l’enfant né, Douglas le baptise et l’inscrit à l’Etat-Civil avant de le tuer. Il se dénonce de son plein gré à la police. Le problème se met alors en place. Si le procès considère que l’enfant était un homme, Vancruysen ne pourra pas exploiter les tropis pour son industrie mais Douglas sera pendu pour homicide volontaire. Les experts se confrontent pour argumenter leurs hypothèses mais n’aboutissent pas à une réelle solution.
Lors du très célèbre plaidoyer au Parlement britannique, les jurés décideront que les tropis intégreront la famille humaine car les tropis ont des rythes, notamment, ils enterrent leurs morts. La problématique centrifuge du roman émerge alors. Qu’est-ce qu’un être humain ? Existe-il une limite entre l’homme et l’animal ? Vercors établit un problème philosophique de longue date : les sociétés ont créé les « droits de l’homme » sans savoir ce qu’était l’homme. Les tropis fabriquent des outils, possèdent le langage et cuisent leur nourriture. Selon Aristote, l’homme a une main parce qu’il pense. L’homme comme le tropi, est un être de culture car il s’est détaché de la nature pour devenir « un animal dénaturé ».
Les tropis seront alors placés sous le contrôle de l’ONU. Templemore quant à lui, est finalement acquitté car la loi n’avait pas encore de disposition précise à l’égard de la nature humaine des tropis lors du meurtre de l’enfant.
Dans le cadre scolaire, j’ai dû lire ce livre. Jamais emballée par les lectures imposées, je ne m’attendais pas à une réelle découverte. Concernant cet ouvrage en particulier, je l’ai dévoré en une journée tant l’histoire a éveillé ma curiosité et le message m’a vraisemblablement touché. Auparavant, je n’avais jamais lu ce type d’ouvrage où il est question de s’interroger sur la nature humaine. Certainement parce que je pensais que cela n’allait pas m’intéresser. Néanmoins, l’approche narrative menée par Vercors m’a littéralement transportée. Il fait partie des livres que je ne pourrai jamais oublier.
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SELENE

Selene, Albert Aublet, 1880, huile sur toile, 144.1x115.5 cm, localisation inconnue
Tout au long de sa carrière, Albert Aublet fut adoré pour sa diversité et son intégration dans presque tous les genres populaires de la fin du XIXème siècle. Influencé par son maître Claudius Jacquand, Aublet se concentre rapidement sur la ville française de Tréport avec un sens du détail remarqué pour peindre sa mer agitée.
L’artiste réalise plusieurs voyages en Espagne, en Turquie, en Afrique du Nord et en Tunisie. De plus, il fut profondément influencé par les milieux littéraires d’Alexandre Dumas et a illustré les histoires de Guy de Maupassant mélangeant le réalisme littéraire et les éléments du surnaturel.
Ce bref historique sur l’artiste nous permet de mieux cerner sa brillante capacité à s’appuyer sur un large éventail de sources pour nourrir ses compositions.
Dans « Selene », Albert Aublet mêle le réalisme et le fantastique, la puissance du trait et la douceur de l’imaginaire. Un modèle d’une couleur de peau extrêmement pâle flotte dans un ciel nuancé par de nombreuses étoiles décolorées culminant un paysage de montagnes pourpres et bleues. La beauté de cette œuvre réside dans sa mystériosité. Aucune origine exacte n’a encore été découverte. Il y a seulement une inscription sur l’inverse du cadre. Celle-ci suggère que la jeune femme est la personnification de la déesse de la lune Selene. En effet, dans l’Antiquité, Selene était représentée avec un visage d’une pâleur extrême, portant la lune comme couronne et voyageant sur un chariot tiré par deux chevaux.
L'hymne homérique en son honneur la décrit comme «un rayonnement du ciel [qui] embrasse la terre, et c'est la beauté qui vient de sa lumière brillante. L'air sombre grandit ... et ses rayons complètent le ciel, quand sa belle peau est fraîche des eaux de l'Océan, et la Selene divine ... [est] au milieu du mois, quand sa grande orbite est pleine et sa lumière est plus brillante "(cité dans Jenny March, Dictionnaire de la mythologie classique, 1998, p. 353).
La Selene d’Aublet semble terminer son voyage nocturne vu sa position, légèrement enroulée autour de la lune comme pour s’assoupir, le ciel s’illuminant à l’arrière-plan avec les teintes rosées de l’aube prochaine. Toutefois, l’artiste décide de ne faire aucune référence aux relations amoureuses de Selene dans la mythologie. Il s’agit plutôt d’un conte purement narratif, permettant au spectateur d’inspirer son imagination et rester songeur face à la beauté de cet être mystérieux.
J’ai rencontré par hasard cette œuvre dans mon fil d’actualité Twitter il y a 3 ou 4 ans. Je me souviens l’avoir enregistrée instantanément dans mes photos tant le moment de poésie que dégageait la toile me faisait rêver. Une jeune femme d’une beauté irrationnelle collée à la lune, élément céleste que nous pensons connaître mais qui est en réalité un ovni. La relation nous laisse songeur et envoûte notre imaginaire. Depuis toute petite, lorsque je pouvais apercevoir la lune le soir avant d’aller me coucher, je me sentais apaisée et pouvais la regarder fixement pendant plusieurs minutes. Je ne m’étais jamais davantage renseignée sur l’histoire de Selene. Je m’en veux aujourd’hui, car au-delà de l’aspect purement esthétique qui ne me laissait pas indifférente, en saisir l’intrigue m’apporte une intimité plus évidente.
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LEON

Sortie le 14 septembre 1994, 1h43 min, film français, policier/drame/thriller/action
Un film de Luc Besson
Avec: Jean Reno, Gary Oldman, Natalie Portman
Léon est un tueur à gage professionnel ne sachant ni lire ni écrire. Inadapté à la vie sociale, ce grand clown triste se renferme dans sa vie solitaire à New-York et se consacre entièrement à ses « éliminations ». Mathilda, 12 ans, vit sur le même palier avec sa famille. Son père, trafiquant de drogues, vit dans la peur des représailles d’un flic ripou. Ce père violent tabasse régulièrement la petite Mathilda habituée à cette vie si dure. Un matin, Mathilda est envoyée aux courses par ses parents. Lorsqu’elle revient dans le long hall d’immeuble, elle découvre le massacre de toute sa famille et surtout de son petit frère. Les meurtriers sont encore dans l’appartement et l’un d’eux est posté à la porte. Horrifiée, elle passe devant son propre appartement avec un sang-froid sans équivoque et continue son chemin jusque chez Léon, au bout du couloir. Éclatant en sanglot, elle sonne en espérant que celui-ci ouvrira pour qu’elle y trouve refuge. Miraculée par le destin, Mathilda partagera sa solitude avec Léon, mais découvrira en lui une affection qu’elle n’a jamais pu avoir.
La gamine insiste pour devenir « nettoyeuse » comme Léon et l’accompagner dans ses différentes missions. Elle se transformera pour venger son petit frère adoré.
L’énergie du film réside dans cette relation improbable. Cet homme décalé apprenant à une petite fille de 12 ans à tuer offre des images malsaines. Mathilda est très mature pour son âge. Elle va offrir à Léon une autre vision du monde pour le rendre plus humain. Cette ado rebelle le considérera comme son mentor, jusqu’à en éprouver de l’amour.

Dans Léon, Luc Besson maîtrise un parfait équilibre entre le scénario et l’émotion. Du début du film, il en assume toutes les composantes en les rendant ainsi émotionnellement fortes. Il prouve que les répliques présentent un art à part entière et constituent l’esprit d’une œuvre. Ce qui fait l’intérêt de cet ouvrage sont les idées, les déroulements et surtout les rencontres légèrement « borderlines » entre les deux acteurs principaux. Ainsi, la véritable force de Luc Besson réside dans sa capacité à magnifier les valeurs humaines, amicales et amoureuses. A l’image de Léon et Mathilda, il suggère des idées dérangeantes à travers les mises en scène, les cadrages, les musiques et les dialogues. Il effleure la limite à ne pas franchir et entraîne le spectateur dans ce petit jeu risqué. Au final, cette relation « diabolique » passe et attendrit même le spectateur qui la trouve presque normale.
Lien vers la scène que je préfère
J’ai vu ce film pour la toute première fois avec mon père. La scène où Mathilda découvre le massacre de toute sa famille m’a particulièrement marquée. Lorsqu’elle entrevoit les cadavres par la porte d’entrée, Mathilda montre une force de caractère redoutable pour une petite fille de son âge. Elle garde son sang-froid et continue de marcher machinalement jusqu’à la porte de Léon, comme si le destin avait présenté cette entrée devant elle pour l’aider à échapper à la mort. De nombreuses controverses ont fusé suite à la diffusion de ce film, notamment sur la relation ambigüe et dérangeante entre Mathilda et Léon. Mathilda considère-t-elle Léon comme un ami, un père ou un amant ? Les dialogues sont certes provocateurs, mais la mécanique de l’histoire s’adapte parfaitement à ce procédé. La petite Mathilda surtout, jeune et égarée, voyait en Léon l’unique personne dans sa vie qui s’était réellement intéressé à elle. Elle lui était simplement reconnaissante. Cette relation touchante peut nous faire envier ne serait-ce qu’un instant. De plus, Nathalie Portman s’est complètement appropriée le personnage et s’est révélée éblouissante aux yeux du monde.
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UN ARTISTE NOSTALGIQUE

Morning Sun, Edward Hopper, 1952, huile sur toile, 71.5x101.98 cm, Colombus Museum of Art
Pour mieux comprendre Hopper, il est nécessaire de savoir que son art exprime avant tout une nostalgie d’une Amérique passée qui ne connaissait pas le conflit entre la nature et le monde moderne. L’artiste s’inscrit en effet dans les mouvements du réalisme et de la scène américaine. Ainsi, nous observons dans ses œuvres des personnages esseulés et mélancoliques.
Dans l’œuvre Morning Sun, une femme assise sur son lit, regarde droit devant elle le paysage à travers des fenêtres grandes ouvertes. Le soleil lui fait face et les premiers rayons de la journée rentrent dans la pièce pour se poser sur les murs de la chambre. Visiblement, nous pouvons penser que cette femme n’est plus toute jeune. De plus, elle semble seule. Peut-être attend-elle quelqu’un ou quelque chose. Cette œuvre présente un moment simple de la vie quotidienne. Son personnage principal est cruellement mystérieux et attise la curiosité du spectateur de manière assez envoûtante.
La force des couleurs attribue à cette scène banale une singularité déconcertante. L’éclat de la lumière aveugle la femme mais aussi le spectateur voyant la puissance des teintes décuplée.
La solitude et la nostalgie sont représentées fréquemment dans les œuvres de Hopper. La gestuelle des protagonistes, les regards, les rêveries nous emmènent dans nos propres songes. Nous ne sommes pas si loin en réalité de ces âmes égarées.
Finalement, on ne sait pas pourquoi cette femme est si seule. A quoi pense-t-elle ? Edward Hopper laissait planer le doute sur le sens à accorder à son œuvre, mais ses toiles parlent pour lui. Il répondait à cette question en disant souvent : "Si vous pouviez le dire avec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre".
En règle générale, les œuvres de Hopper me fascinent par la beauté des couleurs et les choix opérés pour les magnifier. Ainsi, malgré les scènes banales exposées, la transmission des sentiments et des états d’âme des personnages est directe. Justement, ce qui fait la particularité de ce tableau est le fait que nous arrivions assez facilement à imaginer ce que peut penser cette femme jusqu’à en faire les suppositions les plus folles. J’apprécie la liberté que laisse l’artiste au spectateur. Finalement, nous nous sentons vivants face à cette œuvre.
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UNE REPONSE SUR MON CHOIX D’ORIENTATION

No Logo de Naomi Klein, paru en France en 2001, Actes Sud, Babel
" Au début de ma vie, mon regretté grand-père, Philip Klein, jadis animateur chez Walt Disney, m'a donné une leçon inestimable : cherche toujours l'ombre derrière l'éclat. " (p.11)
L’ouvrage s’inscrit dans le mouvement altermondialiste. Naomi Klein y porte son analyse sur la société de consommation des années 1990-2000 associée au processus de mondialisation, permettant ainsi l’essor du pouvoir des grandes multinationales. L’altermondialisme cherche alors à combattre les images bien trop idylliques des publicités et les activités des multinationales portant atteinte à la dignité de l’homme et à son environnement.
En effet, ce nouvel ordre économique œuvre à la dépossession des consommateurs de leurs choix. La marque s’introduit partout, et détruit le peu d’espace public disponible grâce à la prolifération d’une stratégie abusive qu’est le branding. Cette méthode cherche absolument à imposer un logo sur l’espace vierge, au dépend du bien-être des populations, bouleversées dans leurs repères. Pour espérer devenir un mythe capable de modifier les mentalités et les modes de vie, ces géants investissent massivement dans leur image de marque, au dépend des populations surexploitées du Tiers-Monde. En Occident, ces sociétés renforcent la précarité de l’emploi.
Dans ce contexte de la « tyrannie des marques », le mouvement altermondialiste va prendre de l’ampleur à l’échelle mondiale. La découverte de la politique défavorable menée dans les zones franches va susciter une profonde rébellion. La haine envers les marques va se traduire par la réclamation de conditions de travail décentes et d’un partage plus équitable de leurs bénéfices.
Cependant, les marques et la situation politique actuelle, sont intimement liées, car rien dans les règles de commerce international empêchent les grandes multinationales d’établir leurs accords avec d’inhumaines dictatures.
Il s’agit du genre d’ouvrage qui arrive à « me mettre une claque » tout en me rappelant à quel point nous restons impuissants face à ce qu’il peut se passer aux quatre coins de la planète. La lecture de cet ouvrage fut un véritable éclairement sur l’émergence des marques. Etant née à la fin des années 90, il était difficile de se rendre compte auparavant de cette progressive omniprésence des marques, et notamment l’apparition de la publicité dans notre quotidien. Je me suis ainsi rendue compte que dans nos mentalités, l’idée d’un monde dépourvu de publicité semblait impossible. L’engouement est tel que nous ne nous apercevons même plus de cette « intrusion ». Toutefois, cela m’a amené à réfléchir sur notre monde actuel, mais aussi à celui de demain. L’utopie n’existe pas certes, mais les moyens pour s’en approcher pourraient être accessibles. C’est pour cette raison que ce domaine à l’avenir complexe m’attire et que j’ai décidé d’entreprendre des études liées à la publicité !
De plus, ce livre m’a touché au point qu’il m’a semblé évident de m’en inspirer quant à l’élaboration de mon mémoire. Les recherches associées m’ont passionné et je pense maîtriser davantage le sujet.
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SHOOTING INTO THE CORNER

Shooting into the Corner, Anish Kapoor, 2008-2009, installation
Ma rencontre avec cette oeuvre: 2014, salle du jeu de Paume à Versailles
Actuellement à: Gagosian Gallery, Central, Hong Kong
Anish Kapoor refuse toutes les suppositions concernant son identité, toutes ses explications cherchant à comprendre ce qu’il est. Il ne supporte pas l’idée d’être « classé » ou de rentrer dans une certaine catégorie d’artistes en raison de ses origines multiples. Artiste anglais contemporain originaire de l’Inde, Kapoor trouve que les analystes surestiment l’importance de ces facteurs dans ses œuvres. Il se considère comme athée malgré des parents très croyants. Anish Kapoor semble alors être un outsider des conventions et des normes habituelles et cette caractéristique se fait ressentir dans son travail.
En tant que sculpteur, il est nécessaire de se pencher sur les références au symbolisme sexuel, notamment sur l’importance accordée à la représentation de la cavité interne du corps féminin. Selon Kapoor, il s’agit d’envisager une autre notion de l’espace. Cette composante serait alors essentielle et nécessite le passage à une forme de modernité plus esthétique. Plus encore, il s’agirait d’une caractéristique de l’évolution plus fondamentale de notre société, notamment sur le rapport homme femme. Toutefois, l’artiste estime qu’il ne réalise pas de réelle opposition entre un art féminin et celui masculin, que ce serait bien trop naïf de sa part.
Lors de son exposition au Château de Versailles, ses installations avaient suscité de nombreuses controverses notamment sur le fameux « vagin géant de la Reine ». Ces œuvres abstraites étaient cependant inscrites dans les enjeux identitaires relatifs à ce lieu symbolique du pouvoir « à la française ». La volonté de l’artiste était de bouleverser le château et d’y faire régner un désarroi tout en y « préservant l’intégrité de ce lieu historique ».
“Je me suis permis une incursion à l’intérieur, dans la salle du Jeu de Paume, là d’où est partie la Révolution française, où ont été prononcé les mots “liberté, égalité, fraternité”, un symbole du pouvoir encore imprégné d’une formidable tension. Face au tableau de David, j’ai placé un canon qui tire 5 kg de cire, une matière évoquant des corps en bouillie, dans un coin de la pièce. Un symbole phallique évident pour une installation controversée qui interroge sur la violence de notre société contemporaine”
Chacun est libre d’interpréter la connotation qu’il souhaite entendre. Anish Kapoor estime faire de multiples références à l’organisme mais pas uniquement d’un point de vue purement sexuel. Notamment, dans « Shooting into the Corner », les organes connotent ceux des intestins ou de l’intérieur du corps de manière générale. L’interprétation ne peut être à sens unique et l’inconscient doit être libre de se projeter.
J’ai vu l’exposition entière et je dois admettre que dans certaines sculptures, on pouvait estimer qu’il s’agissait d’une référence complète aux cavités de la femme. De plus, avec la sur-médiatisation vis-à-vis du sujet, mon esprit était déjà d’une certaine manière orienté. Néanmoins, lorsque j’ai vu « Shooting into the Corner », ma réaction fut tout autre. Ce lieu extrêmement symbolique d’où s’est fondée la Révolution Française permet de saisir instantanément le message. De plus, le canon explicite clairement la guerre. Ce jour-là, j’étais avec quelques amis qui ont tout de suite avoué que cela leur faisait penser aux menstruations. Au-delà de cette anecdote qui me fait toujours sourire, le prolongement de cette exposition dans les médias a laissé apparaître des articles poussant l’indignation à l’extrême et faisant même parfois rire.
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MISS ELLEN...
Miss Ellen, versez-moi le thé Dans la belle tasse chinoise, Où des poissons d'or cherchent noise Au monstre rose épouvanté. J'aime la folle cruauté Des chimères qu'on apprivoise : Miss Ellen, versez-moi le Thé Dans la belle tasse chinoise. Là, sous un ciel rouge irrité, Une dame fière et sournoise Montre en ses longs yeux de turquoise L'extase et la naïveté : Miss Ellen, versez-moi le Thé.
Le Thé, Théodore de Banville, Le Parnasse Contemporain, Recueil de vers nouveaux, Slatkins Reprints, 1971, III. 1876 (p.24)
Théodore de Banville fut surnommé le « poète du bonheur ». Il se dévoue à un travail acharné et une volonté d’accéder à la perfection stylistique de ses œuvres. Ainsi, cela fait de lui un des auteurs à l’origine du mouvement parnassien. « Les Odes funambulesques » déterminent enfin l’apogée de son art, que Baudelaire et Mallarmé salueront. Toutefois, cet auteur ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté des poètes. Barbey d’Aurevilly dira : « sa poésie n’est qu’une décoction fade dans un verre vide ».
La destinée de ce poème est dans un premier temps assez académique. En effet, tout l’intérêt réside dans sa construction contraignante car il s’agit d’un rondel. Un rondel n’a que deux rimes et ses 7ème et 8ème vers doivent être identiques aux deux premiers. De plus, le dernier vers doit être le même que le premier. Autant dire que le défi est conséquent et que les possibilités sont limitées !
L’attention est alors focalisée sur cette tasse de thé. Pourtant d’une grande simplicité dans cette description, Théodore de Banville y énonce les éléments marquants de la fascinante culture orientale. La sérénité de la consommation du thé va en opposition avec l’agitation du voyage au sein de la tasse. Deux mondes s’opposent alors produisant un charme bien particulier à ce poème qui demeure dans les esprits de génération en génération. Ce poème rend possible le sentiment d’évasion tout en restant assis devant cette tasse.
De toutes les poésies que j’ai pu apprendre lors de la primaire, « Miss Ellen, versez-moi le thé » est restée gravée. Récemment, j’ai entendu ma petite sœur réciter cette poésie à ma mère. L’électrochoc fut spontané et j’ai tout de suite noté sur un bout de papier sa présence obligatoire dans mon musée imaginaire. Quand je ne consommais pas encore de thé, ce poème m’en a donné une image complètement déformée. La naïveté de l’enfance, à l’image de Miss Ellen, nous fait penser qu’il se passait des choses horribles dans cette tasse. Avec le recul, en se concentrant sur les mots et la construction des vers, il est assez risible d’en saisir la subtilité et de comprendre l’existence de « cette dame fière et sournoise »…
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L’ART PSYCHEDELIQUE
Ce mouvement a tendance à aller à l’encontre d’une société saturée de conventions sociales et politiques. Pour cela, il est donc nécessaire de se détacher de ce conformisme au profit d’une révolution intellectuelle, artistique et spirituelle. Pour ces artistes en quête d’un idéal spirituel, les substances hallucinogènes permettent de sublimer leurs âmes. Les moyens là aussi sont loin d’être conventionnels. Toutefois, cette démarche fait naître une contre-culture riche et éphémère.
Le psychédélisme signifiant « révélateur de l’âme » naquit suite à une exposition d’affiches Art Nouveau dans les années 60. Il valorise les perceptions sensorielles provoquées par les divers substances hallucinogènes. Ce mouvement prend tout son sens dans un contexte socio-politique oppressant. Ces partisans sont contre la censure, la guerre du Vietnam et la rigidité des conventions sociales et sexuelles. Davantage connu, le slogan « Peace and love » émerge et des institutions, de nouvelles expériences musicales, graphiques et spirituelles se développent. Enfin, le psychédélisme aboutit à une révolution culturelle complète à contre-courant de tout ce qui préexistait à l’époque.
Néanmoins, parmi les représentations de la liberté, de l’amour, du renouveau spirituel et intellectuel, les artistes n’oublient pas d’en dénoncer les perversités de l’addiction.
L’art psychédélique s’est particulièrement manifesté dans la création des affiches de concert ou encore des pochettes de disque. Images déformées et couleurs affriolantes sont de mise. Les formes multipliées à l’infini semblent nous transporter elles-aussi. Bill Graham est à l’origine de cette prolifération du genre dans la promotion des concerts et pour ne citer quelques exemples : Grateful Dead, Jefferson Airplane, Big Brother and The Holding Company.
Les artistes ayant été marqués par cette période graphique sont notamment Alton Kelley, Wes Wilson, Victor Moscoso, Rick Griffin et Stanley « Mouse » Miller.
Ainsi, tous les papiers relatifs aux concerts (prospectus, affiches, tickets…) deviennent de véritables œuvres d’art. Ces images aux couleurs vives et contrastées de formes confuses peuvent paraître agressives. Elles font référence à la nature, la religion, le cosmos ou encore l’amour.
Le psychédélisme a permis de nourrir de nombreuses âmes et a créé un élan d’espoir de changer le monde qui ne semblait pas idyllique.
Il est difficile d’effectuer un choix parmi tous les artistes psychédéliques que j’apprécie. J’ai décidé d’exposer ici une oeuvre de Jessica Perlstein. Son travail contribue le plus souvent à l’art des festivals. Pour réaliser ses projets riches en couleurs, Jessica s’inspire de ses voyages en Amazonie péruvienne.

Cosmic Nectar de Jessica Perlstein, 2009, 20x24 cm, peinture à l’eau, gouache, acrylique
Je connais cet art depuis un bon bout de temps déjà. Ma grand-mère maternelle possède une véritable collection de pochettes et d’affiches de concert au fin fond d’un placard. Il m’arrivait souvent de passer des après-midis entiers à regarder ces dessins et écouter les vinyles sur un ancien tourne disque. Je dirai que mon attirance résultait uniquement d’une dimension esthétique, c’est-à-dire la composition des œuvres, les couleurs, les scènes et les personnages plus ou moins étranges. J’aime me concentrer sur ce genre de dessin, les observer pour en relever tous les détails. Chaque œuvre donne l’impression de réaliser un voyage haut en couleur au sein d’un rêve éveillé. Bien sûr, lorsque j’étais plus jeune, je n’avais nullement connaissance que cet art étrange était le fruit de la consommation de drogue. Cependant, même en ayant découvert cet aspect non négligeable, ce n’est pas pour autant que je « dévaloriserai » cette culture.
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TERMINAISON DE CE PROJET
Au fur et à mesure de mes recherches, j’ai réalisé progressivement que j’étais en train d’en apprendre un peu plus sur moi-même. Grâce à l’élaboration de ce musée imaginaire, j’ai mesuré à quel point chaque élément culturel que je côtoyais étant plus jeune demeurera en moi pour toujours. Même si un ouvrage a été simplement aperçu dans un tiroir ou visionné sur une page internet, l’esprit effectue un arrêt sur image sur cette chose pour l’encrer à jamais dans ce bazar psychique qui nous fait tant de bien.
En regardant les œuvres sélectionnées et en les comparant avec l’édito que j’avais rédigé en amont de mes recherches, je me suis rendue compte qu’étrangement, beaucoup de ces œuvres, si ce n’est toutes, avaient un rapport étroit avec le rêve, l’imaginaire et l’évasion. Et dire que je pensais avoir varié les sujets… Néanmoins, de nature nostalgique et souvent dans mes pensées, cette caractéristique de mon musée imaginaire devait obligatoirement ressortir, d’une manière ou d’une autre.
Avec l’âge, j’ai eu tendance à voir rapidement les choses en noir et être facilement pessimiste pour un rien. Dans les livres choisis, je retiens un sujet commun : l’espoir d’un monde meilleur. Sur ce coup là, je n'avais jamais réalisé auparavant cette tendance « utopiste ». Inconsciemment, j’aspire à un idéal de manière assez naïve. Quoiqu’il en soit, c’est tout de même rassurant pour mon moral à l’avenir !
Enfin, pour couronner le tout et établir le lien ultime, l’art psychédélique ! En dépit de mon pessimisme, je ne me drogue pas et pourtant, j’apprécie ce mouvement pour sa capacité à « faire planer » et d’une certaine manière, rêver.
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SOURCES
L’EAU, UN MONSTRE
Cours d’arts-plastiques de première et terminale
http://next.liberation.fr/arts/2014/02/25/bill-viola-the-dreamers-en-avant-premiere_982845
“REVE CAUSE PAR LE VOL D’UNE ABEILLE AUTOUR D’UNE POMME-GRENADE UNE SECONDE AVANT L’EVEIL”
http://m.grabarczyk.over-blog.fr/2015/02/un-reve-qui-vire-au-cachemar.html
Page wikipedia de l’oeuvre
http://tpe-representation-onirique.e-monsite.com/pages/approche-artistique/analyse-d-oeuvres-de-s dali.html
https://surrealismestvincent.wikispaces.com/R%C3%AAve+caus%C3%A9+par+le+vol+d%27une+abeille+responseToken=20738689f4047e550eb6d97e710642fa
“FINALEMENT, C’EST QUOI L’HOMME ?”
http://www.implications-philosophiques.org/litterature/les-animaux-denatures-vercors/
http://www.neoprofs.org/t50783-exploiter-une-oeuvre-litteraire-en-cours-de-philo-les-animaux-denatures-de-vercors
SELENE
http://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2007/19th-century-european-artn08303/lot.108.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9l%C3%A9n%C3%A9
LEON
http://www.objectif-cinema.com/analyses/024.php
http://jill.sumac.over-blog.com/article-analyse-critique-film-leon-87602994.html
http://www.filmosphere.com/film-critique/critique-leon-1994/
http://faireducinema.com/leon/
http://www.ecran-miroir.fr/article-23444308.html
UN ARTISTE NOSTALGIQUE
http://kartavoir.blogspot.fr/2014/11/n089-soleil-du-matin-1952-edward-hopper.html
https://jebeurrematartine.com/2015/06/20/morning-sun/
UNE REPONSE SUR MON CHOIX D’ORIENTATION
Résumé réalisé pour le dossier de candidature à l’IUT Paris-Descartes
Page wikipedia du livre
SHOOTING INTO THE CORNER
Cours d’arts-plastiques de première et terminale
https://www.franceinter.fr/culture/sexe-et-revolution-au-chateau-de-versailles-avec-anish-kapoor
http://culturebox.francetvinfo.fr/arts/sculpture/anish-kapoor-met-versailles-a-l-envers-221271
MISS ELLEN
http://www.maitrepo.com/article-1339240.html
http://shortedition.com/classique/theodore-de-banville
L’ART PSYCHEDELIQUE
http://www.wonderful-art.fr/le-saviez-vous-psychedelisme-l-ame-et-l-art-de-la-contre-culture/
https://azarius.fr/news/670/Lart_psych_d_lique_qui__merveille/
http://dreamstreamart.com/
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