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Possibilités infinies

Je me suis énormément creusé la tête afin de trouver le premier sujet sur lequel je voulais écrire. L’enjeu était de taille, je devais trouver une idée qui allait mettre la table aux prochains sujets que j’allais traiter. J’ai donc choisi d’écrire sur ce qui me motive présentement : les possibilités infinies de ce monde.

Premièrement, il est important de prendre conscience de ce qu’est l’infini, puisque ça fait réellement beaucoup de possibilités. L’infini des possibilités en tant qu’individu, en tant que société, en tant qu’espèce. Quand je parle de possibilités, je parle de défis à relever, de projets à réaliser, d’objectifs à atteindre.

Lorsqu’on fait cet exercice créatif, d’imaginer un nouveau nous, une nouvelle société, on réalise rapidement que notre esprit y est très peu entraîné. En vieillissant, il semble difficile de se projeter dans un monde réagit par ses possibilités et non pas par ses limites, alors que dans un passé pas si lointain notre esprit était beaucoup plus libre. L’essence même de l’intelligence de l’Être humain est de créer, alors pourquoi est-il si difficile d’imaginer une vie meilleure, une vie où nos défis, projets et objectifs sont devenus réalités? Selon moi, deux éléments briment fondamentalement la créativité nécessaire pour y arriver, notre réflexe de voir petit et les limites que nous nous imposons. En effet, habituellement nous essayons de résoudre les petits problèmes du quotidien plutôt que d’imaginer des solutions qui changeront les paradigmes qui ont créé ces petits enjeux. Notre société nous a formaté à aimer mettre des plasters plutôt que de changer la source de notre mal-être. Nous sommes tellement étourdis par notre quotidien que nous ne prenons pas le temps de nous asseoir pour réfléchir, voir les possibilités, identifier ce qui nous limites et de s’inscrire dans une logique de changement, le plaster est donc la solution préconiser. Qui plus est, notre conception de l’espace-temps dans lequel nous évoluons est profondément liée à ce désir de trouver des solutions rapides. Je reviendrai sur ce concept dans un autre texte. Ensuite, notre imagination est limitée par les barrières que nous nous sommes imposées, celles-ci construites à partir de nos peurs, de nos croyances limitantes et de tout ce que notre petite voix négative nous répète lorsqu’on tente de se sortir la tête de l’eau pour observer l’horizon.

Mais quelles sont ses possibilités ? Elles sont infinies, est-ce que je l’ai dit? En tant qu’individus, nous pouvons devenir riche, connaissant, globetrotteur, bien entouré, avoir un emploi qui nous fait croître, nous pouvons accumuler, construire ou exceller dans des savoir-faire ou encore dans des savoir-être, tout cela est à notre portée. En tant que société, nous pouvons construire une société plus juste, égalitaire qui répond mieux aux aspirations de tout un chacun tout en agissant en accord avec l’environnement. L’homo sapien-sapien peut regarder dans ce ciel étoilé et chercher de nouveaux endroits où s’y installer sans s’inquiéter d’une possible extinction qui semble - si on écoute certaines personnes - déjà être écrite. Nous pouvons réellement faire tout ce que nous désirons, il faut briser les barrières qui ont colonisé notre cerveau et arrêter de croire que ce sont les plasters qui vont résoudre comme par magie nos problèmes. Pour bâtir LA société de demain il faut rêver, arrêter de vouloir résoudre un problème en changeant certains paramètres par manque de vision globale.

Pourquoi écrire ce premier texte? Parce que trop souvent, je trouve que cette petite lumière qui illuminait nos pensées lorsque nous étions plus jeunes n’éclaire plus notre chemin. Cette lumière si motivante qui nous fait croire en nous et qui nous pousse à rêver et à être fonceurs, mais surtout c’est cette petite lumière d’optimisme qu’il vous faudra pour apprécier mon emballement pour certaines découvertes ou encore pour ces idées qui me font rêver.