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The truth is, there is nothing good about life

Rei Asaka, Oniisama e...

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Plus que quatre jours... 

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J’ai envie de porter des talons... 

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Il est désopilant de voir à quel point j’ai été immédiatement fascinée par le personnage, quand j’ai vu l’anime il y a quelques mois de cela. Elle dégageait une telle aura, une telle prestance lors de sa première apparition que j’en ai eu le coup de foudre. Ses cheveux flavescents sublimes, ses yeux céruléens emplis d’une tristesse insondable, son attitude à la fois taciturne et mystérieuse, son charisme ténébreux, sa fragilité à fleur de peau, tout cela a contribué à ma fascination envers elle. J’ai pleuré quand j’ai vu à quel point sa sœur Fukiko, qu’elle aimait par-dessus au détriment de sa propre santé mentale, la maltraitait et abusait de ses faiblesses, la soumettant à son contrôle. Jamais je n’ai autant abhorré de mes entrailles un personnage comme Fukiko.  Contrairement à Rei, Fukiko n’est rien d’autre qu’un parasite qui se repaît de la fragilité de ses admirateurs afin de valoriser son orgueil hideusement boursouflé, mais, hormis son apparence majestueuse, elle n’est rien d’autre qu’une coquille vide, insipide et médiocre ; elle n’a ni l’attitude sauvage de Rei, ni son charisme hors-normes. Je la soupçonne, au fond d’elle-même, de nourrir une jalousie ardente envers sa sœur cadette, qui n’a après tout pas grand’chose à lui envier. L’ennui, c’est que Rei est fragile, terriblement fragile, et, asservie par un poison comme Fukiko, elle a fini par sombrer dans une dépendance qui lui a coûté la vie.  J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps lors de sa mort dans l’anime (elle meurt dans un accident de train alors qu’elle recommençait à reprendre goût à la vie) ; j’ai pleuré plus encore lorsque, meurtrie par les mots assassins de son adorable sœur, elle a avalé toute une myriade de médicaments jusqu’à en faire une overdose fatale. 

Fukiko, je te hais. Rei, jamais je ne cesserai t’aimer. Même si tu n’existes que dans un univers chimérique, ta présence a eu un tel impact en moi que tu existeras pour toujours dans mes innombrables remembrances. 

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Je repense mélancoliquement à Rei Asaka et à sa fin tragique, que ce soit dans le manga ou l’anime, et j’ai tant envie de la des gouffres de son désespoir pour qu’elle puisse resplendir de mille feux telle la fleur sublime qu’elle est.  Il y a tant de lumière dans ses ténèbres obsédantes... 

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Je m’ennuie. :/ 

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Autant j’affectionne les vers, autant je me sens bridée par ces derniers. Je crois que la liberté absolue se trouve dans la poésie en prose, là où mes visions fantasmagoriques peuvent arborer n’importe quelle forme... 

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Femme Fatale

Tes yeux virides scintillent d’un éclat malicieux  Ta bouche rougeâtre éclate d’un rire narquois  Tandis que ta splendeur nitide laisse sans voix ; Ta chevelure d’un noir de jais qui enivre les sens  Est une danse sensuelle où jaillit violemment ta beauté  Poison capiteux qui annihile sans pitié toute velléité  Et me plonge dans l’éternité dans les gouffres du temps  Ô yeux d’émeraude, les larmes verdâtres qui s’écoulent  Lentement, lentement, de ton visage à la froideur lunaire  Sont un vin ardent à la fragrance terriblement délétère  Je me rappelle tristement, ô démone perverse,  Du temps perdu où les volutes fumées de mon obsession  Arboraient ta forme déchue et faisaient de moi ta passion  Esclave damnée d’une reine isolée dans sa tundra déserte

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Sénescence

Mon esprit est un château baroque où je vois gémir,  Sous une brume épaisse, les vestiges de ma jeunesse Je m’enivre avec un fol orgueil de cette si belle hardiesse Que même toi, ô majestueux Temps, n’a pas su faire frémir  Le Temps n’est rien d’autre qu’une vaine coquecigrue   Où défile lentement, à la manière d’un kaléidoscope, Le visage ravagé et boursouflé du vieillard misanthrope Que la Mort, sorcier infâme, condamne à pourrir dans ses remous Il contemple, à genoux, impuissant, la métamorphose  D’un visage jeune, naguère beau, devenir laid  Et, tel une feuille d’automne moribonde, son corps élancé Arborer ses flétrissures hideuses dans une disgracieuse pose.   La vieillesse abhorrée est un poison immonde et cruel  Qui ravage la jeunesse et ses élans chevaleresques Transforme en laideur ses magnifiques arabesques  Seul le remède de la Mort fait office de dernier réveil...