French label, specialized in vinyl re edition, Rhythm'n Blues, Soul, Exotica
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This sunny compilation will be available soon, FEB 2018.
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For the first time, here are the musical DALE ROCKA and The VOLCANOES debut,
The record session where it all started, 20 years ago in Paris!
A Deluxe gatefold issue,limited pressing edition, telling you the story of the all recording session that hapened at the end of the year 1998.
Is included, cut on this ten inch record, their 2 songs 45 debut, 5 unissued tracks and the alternet take of the song that brought their fame: “you get alone, i got the blues”, …shortly after Christmas!!!!!!
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heads up! LANOIRE Vol8 is about to be delvered, JAN 8th 2018.
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Behind the curtains, Graphic Art at his best by Marcel Bontempi!
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Available September 2017 Disponible Septembre 2017
Volume 7- La Noire
Pour les derniers incrédules mesurant encore mal la part prise par le Gospel et les musiques d’inspiration religieuse dans la construction du rhythm and blues et de la Soul, nous ne pouvons que conseiller l’écoute attentive de cet ultime volume de La Noire, nouvelle exploration en terre sacrée et mise en lumière plus que bienvenue de quelques trésors inévitablement oubliés. Le sujet ayant déjà été abordé à l’occasion du volume 4, nul mieux que le Reverend Cleophus Robinson, présent dans les deux cas, pour faire lien et trait d’union. Personnage central de la prêche enflammée et de la musique sacrée, il eut, plus de vingt ans durant, un show TV tout à la gloire de Dieu, Mort en 98 à St Louis, Missouri, il laisse une discographie particulièrement conséquente. Le privilège d’ouvrir cet album lui revenait de droit. C’est chose faite avec ‘Shout, Shout’, superbe face B de 1969 sur l’inévitable label texan Peacock, qui, du gospel, s’était fait une spécialité ! Avec ‘ Straight Road’ de Sister Josephine James, titre d’Octobre 1962, nous ne quittons ni label, Peacock encore et toujours, ni famille puisque Miss James n’est nulle autre que la sœur de Cleophus Robinson, tous deux ayant de qui tenir, puisque Lilly, leur propre mère, s’était aussi bâtie une belle réputation comme chanteuse au service du seigneur. Si l’on ne sait pas grand-chose des Singing Sons, on connait mieux l’histoire de Nashboro, maison fondé en 1951 par Ernie Lafayette Young, alors propriétaire d’un magasin de disques et spécialisé, de surcroit, dans les placements de juke-box autour de Nashville et sa région. L’année suivante, il s’associera au bien plus fameux label Excello et à l’ambigu producteur Louisianais JD Miller. Nashboro laisse à la postérité un remarquable catalogue de chansons gospel, pour la plupart enregistrées de rudimentaire façon dans les locaux même du magasin. L’envoutant ‘I Need Your Power’ paru en 1960 et face B de ‘Throw Your Arms Around Me’, n’en a que plus de force ! Auteurs du trépidant ‘ I Made It Over At Last’, édité par Federal en 1960, les Kelly Brothers se sont formés à la fin des années 40 à Chicago, trois frères (Andrew, Robert et Curtis) vite rejoint par Offee Reese, originaire, comme eux, du Mississippi. La dernière recrue sera Charles T.C. Lee, voix de tête sur beaucoup de leurs enregistrements, celui-ci en particulier. Devenu depuis ministre du culte dans l’Illinois. Conversion logique pour quelqu’un ayant également chanté les louanges du très-haut pour des labels comme Nashboro, King, Sims ou Vee-Jay ! Si, en terme de notoriété, Tat’s est loin d’avoir l’impact des marques précités, il en aurait fallu bien plus pour éteindre la ferveur qui anime ce magnifique ‘ Yes He Did’, datant probablement des années 60 et traversé de chœurs bouillants et de claquements de mains restituant au plus près l’élan passionnel des messes sudistes, titre signé et chanté par Sylvia Spurling, accompagné là de L. Thorson, deux artistes aussi mystérieux l’un que l’autre. On en sait heureusement davantage à propos d’Evelyn Gay and the Gay Sisters, famille installée à Chicago juste après la 1ere guerre mondiale mais originaire de Georgie. Fanny, la mère, dirige un chœur dans une église pentecôtiste et aura une influence déterminante sur la carrière de ses filles. Qui les conduira de New York jusqu’à Los Angeles, enregistrant pour Savoy ou Decca, mais également pour le compte de maisons plus modestes comme B and F, petite structure basée à Chicago et chargée, en 1961, de distribuer au mieux ‘ On My Way to Heaven’, cette très belle aspiration à gagner le paradis ! Si ‘Shadrack’, des Larks ��semblera familier à beaucoup d’auditeurs, c’est d’abord, et avant tout, parce que c’est un gospel devenu intemporel. Ecrit dans les années 30, et beaucoup repris depuis. Louis Armstrong, en particulier, s’y est essayé. Ajoutons que l’entrain de sa ligne mélodique en rappelle d’autres, le célèbre ‘Jericho’, par exemple. Ou, plus près de nous, ‘ Hit The Road, Jack’, cross over gagnant de Ray Charles, dont la structure rythmique semble lui devoir un petit peu. Truffé de références bibliques, c’est un véhicule idéal pour ces Larks au chant voluptueux. L’un d’eux, Allen Bunn, rebaptisé Tarheel Slim, sera plus tard responsable de quelques incendiaires rhythm and blues, à commencer par le fougueux ‘Train Number 9 ‘, indubitablement son fait d’armes le mieux reconnu. Mis en boite en 1950 pour le label Apollo, mais paru deux ans plus tard, ‘ Shadrack’ est l’un des dix-sept titres que ces princes du doo-wop enregistrèrent en une seule journée, le 5 octobre, pour quatre labels différents, changeant de patronyme à chaque nouvelle session. Un record du genre ! Pour débuter la face B, Doghouse n’a pas fait les choses à moitié en nous proposant ‘ Wake Me, Shake Me’, poignante imploration, datée de Novembre 62 et œuvre de Brother Joe May, là encore grand nom de la musique d’inspiration religieuse, né dans le Mississippi avant qu’à l’age adulte, il ne rejoigne East St Louis, dans l’Illinois. Où lui et sa femme travaillaient dans l’industrie pétrochimique. Chanteur à la renommée grandissante, suite à un concert donné à Los Angeles, Il obtiendra un contrat avec le label Specialty, qu’il quittera en 58 pour rejoindre le déjà mentionné Nashboro. On a souvent dit de lui qu’il était l’une des influences majeures de Little Richard, ce que ‘ Wake Me, Shake Me’ ne démentira pas.
Peacock a beau être une enseigne bien établie, on ne sait pas grand-chose pour autant des très oubliés Hardeman Singers, ensemble de Dallas, Texas, qui enregistra pourtant une demi-douzaine de simples pour le label, inclus ce remarquable ‘Living In a New World’, paru en cours d’été 64. Avec Prince Dixon et cet arrangement hardi du traditionnel ‘ Going Home’, on sent nettement - nous sommes en 1972 - l’influence du funk psychédélique, en particulier dans le son de guitare retravaillé à la wha-wha. Ce 45t est par ailleurs l’une des dernières productions du label Gospel Corner, petite entreprise bientôt absorbée par le plus important Kent Gospel Records. Gospel Corner avait été lancé en 64 par Brother Henderson, lui-même ancien chanteur de Rhythm & blues, et très actif entre 45 et 55 sous le nom de Duke Henderson. Avant qu’il n’abandonne le païen pour de plus louable gesticulations. Grande voix féminine du gospel, Bessie Griffin est née à la Nouvelle Orléans en 1922, transitant ensuite par Chicago avant de s’installer à Los Angeles où, dès 1956, elle sera signée par Specialty, délivrant au mois de novembre de cette même année le fervent ‘Whosoever Will’, qui souligne que les récurrentes comparaisons avec Mahalia Jackson ne devaient rien au hasard. Emportée par un cancer, Bessie Griffin est morte en 1989 et repose depuis au cimetière de Glendale, en Californie. Elle fut également membre, un temps, des Caravans, ensemble emblématique originaire de Chicago, dont la version du classique ‘Wade in the Water’ est le morceau suivant. Caravans dont la carrière démarre en 1947 et qui se produisaient encore en 2008. Usant pas loin d’une quarantaine de pensionnaires après être passés par une quinzaine de labels différents. Leur ‘ Wade in the Water’ diffusé aux bons soins de Gospel Records remonte à 1966, où le groupe, artistiquement parlant, est à son apogée. Malgré un timbre de voix remarquable et une dévotion jamais prise en défaut, Jean Austin n’a pas laissé grand-chose à la postérité, outre ce troublant ‘ Don’ t Have to Worry’ datant vraisemblablement de la fin des années 60, on lui connait seulement un autre simple, édité en 72, et un album, « The Soul of Jean Austin », toujours sur le label Song Bird, filiale de Peacock à Houston, actif une bonne décennie durant avant que de contractuelles raisons ne mettent fin à son activité majeure. Nous évoquons plus haut l’interaction possible entre ‘Shadrack’ et un titre de Ray Charles, là, c’est l’introduction de ‘Stand the Storm’ qui soulève semblable interrogation, renvoyant implicitement à ‘ I Believe To My Soul’ du même Genius, mais le titre de Ray Charles étant antérieur, il n’est pas interdit de penser que c’est lui ,ici, qui servit de modèle à ce morceau des Gospel Clefs, enregistré en 1962. Sur le label Savoy, en la circonstance. Au demeurant, excellent témoignage de la force de cet ensemble du New Jersey qui se produisit de la fin des années 50 jusqu’à 1967, toujours amené par l’immuable Leon Lumpkins. Point final plein d’éloquence à ce voyage en terre gospel. Où sceptiques et agnostiques sont aussi les bienvenus. 14 étapes et rien d’un chemin de croix !
Alain Feydri
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The new Rhum Runners Lp & Cd available NOW!!!!!
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Ep “HARBOUR FEVER”/ The Rhum Runners, release date, April 2017
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April 2017 will signs the return of the pirates!
The last time we heard from these French sailing troubadours they had drunk all their rations and had fouled anchor outside of Tonkin- Word has come in they have made haste and have washed in to the dry seas of Mesopotamia and are doing the only thing they can; creating that mash-up of rock and roll with a splash of the exotic!
The Rhum Runners are back with a double shot ep! Take a trip with these fantastic musicians as they have created a unique sound as fresh as the South Atlantic trade winds. Anchors away!
DOGHOUSE & Bone proudly presents :
“HARBOUR FEVER” by the Rhum Runners
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KATANGA Exotic Music From The Jungle 10 inch Lp
Doghouse & Bone Records DGR EX 01
Si l’on nous demandait d’avancer un seul bon motif à l’achat de ce disque, nous pourrions répondre qu’il n’y a pas une raison unique, mais dix, bien pesées.
Réparties sur deux faces, cinq de chaque côté. Quand le KATANGA, province Congolaise un temps indépendante avant de se dissoudre dans les méandres géopolitiques d’une Afrique postcoloniale agitée, rencontre l’autre KATANGA, pays de cocagne vu depuis le beat-dom. ça nous donne un hilarant fantasme musical peuplé de fauves, de tribus sauvages, de jungles moites et de savanes torrides.Le tout évoquant plus volontiers Akim ou Zambla que Moise Tshombé ou Patrice Lumumba.De l’Afro-Beat généreux et cocasse, avec quelques pics calorifères comme le formidable « Baïa » du guitariste Mickey Baker, daté d’Octobre 59 ou encore « Shimmy, shymmy, koko, bop » l’irrésistible locomotive de Little Anthony & The Imperials.Sans oublier « The Lion » du très déconnant Duke Mitchell, « Bongolia » de l’Incredible Bongo Band ou encore « Chaquita » qui voit le très en verve mais peu scrupuleux Dave Clark Five, décalquer « Téquila ». Quant à l’instrumental « The Fuzz » , must passionné, il est à mettre au crédit de Grady Martin, homérique guitariste à qui l’on doit l’invention de ce son saturé, ceci de longs mois avant que les groupes anglais n’en fassent un passeport pour l’éternité. KATANGA offre tout ça, et bien plus encore.Un bout d’Afrique et quelques lianes pour pendre dans le salon !
Alain Feydri
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Blues with a rhythm Vol 3 MY MAN IS COMING HOME
AVAILABLE AUGUST 2016 SORTIE AOUT 2016
Tout le monde ou presque connait ‘Red Hot’, mais bien peu se souviennent de son auteur, le pianiste Billy ‘The Kid’ Emerson, musicien originaire de Tarpon Springs en Floride, découvert par ce roublard d’Ike Turner qui en fit un membre de son orchestre, les désormais fameux Kings of Rhythm, avant de le présenter à Sam Phillips et lui faire franchir le seuil du studio Sun. IL y enregistra 5 singles, dont ‘Red Hot’ en Mai 55, qui faisait suite à ‘When it Rains it Pours’, blues plus collant que de la glaise et repris par Elvis en personne. S’expatriant ensuite à Chicago, c’est là-bas qu’il s’acquitta du trépident ‘ Every Woman i Know (is Crazy about an Automobile)’ qui, réarrangé par Al Vance, figure au menu du volume 1 de la série. Dont ce n’est pas le moindre des mérites que de remettre en lumière toute cette galerie de héros oubliés. Billy Emerson en étant l’idéal archétype. Que l’on retrouve là sur le label Mad en 1962, le temps de ‘ I Never Get Enough’ titre bouillonnant d’un swing ondulé. Trois ans avant qu’il ne fonde Tarpon records, son propre label. D’évidence, hommage appuyé à sa ville natale. Et pour clore le chapitre Emerson, rappelons qu’il ne fut pas le dernier - Do the Chicken, longtemps inédit de chez Vee Jay, en atteste - à honorer l’étrange culte du poulet. Pratique, fut un temps, très répandue et soulignée ici par ‘Chicken Hop’ du rondouillard Billy Bland sur le label Newyorkais Old Town. Portant assez nettement l’influence de Bo Diddley. Un enregistrement de 56. Il en fit quelques autres, sans impact notoire malgré cette honorable version de ‘Let the Little Girl dance’, traversée d’une pertinente rythmique rocksteady plutôt en avance sur son temps. L’histoire dit qu’ensuite, il s’en vint ouvrir un restaurant soul Food en plein cœur de Harlem. Quoi de mieux pour un homme ayant le physique de celui capable de goûter à tous les plats ! Mais la frénésie du gallinacé, c’était aussi l’affaire de Tony Harris qui clôt la première face sur ce mémorable ‘Chicken Baby Chicken’, délivré en 1957 par le label Ebb, modeste structure de Los Angeles montée par l’entreprenante Leonora Lee avec l’argent récupéré suite à son divorce d’avec Art Rupe, le boss des disques Specialty. Harris était originaire d’Austin, Texas, on lui doit également le furieux ‘ Try This Lil’ Ole Heart’, posé plus haut sur la même face, où il bénéficie du soutien de l’orchestre de JJ Jones, saxophoniste et arrangeur maison. Impeccable transition après l’onctueux ‘Teen Town Hop’ des Philarmonics, ensemble vocal du Missouri, publié début 58 sur Future, label aujourd’hui délaissé de l’Arkansas. Du côté de chez Excello, maison postée à Nashville, mais indissociable de la Louisiane, l’oubli est un risque moindre même si tous ses représentants n’eurent pas l’aura d’un Lightning Slim, Lazy Lester ou autre Slim Harpo. À preuve, que ce soit Guitar Gable, ici en compagnie du chanteur King Karl, ou bien encore Johnny Bragg, convoqués l’un derrière l’autre, impossible de prétendre qu’ils aient fait valser charts et dollars. N’enlevant rien à la valeur des deux titres proposés, que cela soit ‘Walking in the Park’, rhythm and blues salvateur ou le très parlant ‘Juke Box Rock ‘n’ Roll’, doo-woop du meilleur cru, millésime 56 où cet ancien taulard du Tennessee - c’est derrière les barreaux qu’il a commencé à chanter – est accompagné par les Marigolds, anciennement les Prisonaires, ayant tous la particularité d’être également passés par la prison d’Etat. D’ascendance créole, Guitar Gable, Gabriel Perrodin de son vrai nom, a un dossier bien moins chargé. Mais habile guitariste, il a accompagné en studio quelques artistes majeurs du label. Slim Harpo n’étant pas le dernier à bénéficier d’un doigté aussi économe que remarquable. Si la poisse avait un nom, celui de Lattimore Brown pourrait faire l’affaire. Dont l’entière existence, suite insensée de croche-pattes du destin, laisse bouche-bée. Tant de malheurs cumulés chez un seul homme confinent à l’impossible. C’est lui qui aurait dû écrire ‘ Born Under A Bad Sign’ ! Depuis une enfance misérable au fin fond du Mississippi jusqu’à sa mort brutale, en Floride en 2011, renversé par une voiture. Ceci peu après s’être fait poignardé et avoir vu sa maison de Biloxi dévastée au passage de l’ouragan Katrina. Sans compter les décès prématurés de la plupart de ses épouses et ce club florissant qu’il tint, un temps, à Dallas, Texas, avant que son peu discret associé, le trouble Jack Ruby, ne trouve pertinent, le 24 novembre 63, d’aller dessouder Lee Harvey Oswald, l’assassin de Kennedy. Geste vengeur retransmis par les télés du monde entier. C’est l’année précédente que Lattimore Brown a édité ‘What I Done Wrong’, sur Duchess, label du cru. Titre dont l’interrogation latente semble le parfait condensé de toute son existence. Et écrit sans se douter un seul instant, que pour lui, le pire restait à venir ! Natif de Starkville, Mississippi, au sud de Tupelo et mort en 2007 à l’âge de 78 ans, Buddy Lamp n’a pas eu, lui, une vie traversée de chats noirs, laissant même une enviable discographie. Commise pour l’essentiel dans la région de Detroit où il a émigré avec sa famille pour de classiques raisons économiques. Modeste carrière démarrée, comme souvent, par du gospel. Mais comment espérer s’enrichir quand on enregistre – et c’est le cas de ‘Have Mercy Baby’ daté de 61 – pour un label nommé Peanut ? Gloire et fortune ont également tourné le dos à Lester Williams qui nous abandonne pourtant un héritage discographique tout à fait digne d’intérêt. Emule de T-Bone Walker et Texan comme lui, il a surtout travaillé pour Specialty avant de se voir offrir, en 1956, une chance chez Imperial, maison bientôt réputée grâce aux réussites successives de Fats Domino et Ricky Nelson. Mais malgré d’indéniables qualités, ‘Mc Donald’s Daughter’ sera son chant du cygne. Loin d’être le cas pour ce roucouleur de Larry Birdsong – Birdsong était d’ailleurs son vrai nom, prénom Lawrence – dont ‘Every Night Of The Week’ était déjà le huitième single. Paru en 1958 sur Champion, maison de Nashville appartenant au producteur noir Ted Jarret, auteur présumé du morceau. Birdsong, lui-même enfant du Tennessee, enrichira sa discographie tout au long des années 60. Transitant par des labels aussi appréciés qu’Excello, Vee Jay, Ace ou Home of the Blues. C’est d’ailleurs à Nashville qu’il a quitté cette vallée de larmes, mort chez lui en 1990, des suites de problèmes cardiaques. Mais sa voix n’est pas prête de disparaitre ! Pas plus que celle de la solide Bonnie Bombshell Lee qui salue avec un certain brio le retour de son homme – ‘My Man’s Coming Home’ - swingin’ jazz blues, dit assez justement l’étiquette. Et titre devenu, par extension, celui du présent volume. Privilège amplement mérité pour cette dame mal connue du Chicago blues à la voix autoritaire, parcheminée par une existence trop rarement bordée de miel et de roses. Née en Louisiane et grandie au Texas, c’est dans l’Illinois qu’elle a laissé le plus de traces. Sous son nom, danseuse à l’occasion, mais également en travaillant avec des gens comme le pianiste Sunnyland Slim ou encore Magic Slim. Et si c’est la seule voix féminine de ce 25 cm, sa puissance en vaut dix. Parfait symbole de ce que ce nouveau volume de Blues with a Rhythm nous propose de découvrir ! On peut parler d’aubaine…
Alain Feydri.
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Chuck Willis
La Noire Vol. 6 : « Colored Entrance »- Doghouse & Bones
Avec le volume 6 de la série La Noire, le label Doghouse & Bones continue sa méticuleuse exploration de l’âge d’or de la musique populaire noire Américaine. Qu’il s’agisse de blues, gospel, rhythm & blues ou bien encore de soul music, sorte d’ultime convergence des styles précités. Dont quelques joyaux mal connus, 45 tours souvent oubliés, sont à l’affiche de ce nouvel opus. Qui fait aussi la part belle à une poignée de chanteurs comptant parmi les voix les plus marquantes de leur génération. De Chuck Willis à Bobby Bland, de Solomon Burke à Joe Tex. Sans oublier l’immense Wilson Pickett ou le mal connu Lou Rawls. Qui, comme aime à le rappeler James Ventrella dans ses toujours enrichissantes notes de pochettes, faisait les chœurs sur certains enregistrements de Sam Cooke. ‘Bring it On Home to Me’, étant l’exemple le mieux connu. Rawls passant, de la même façon, par la case gospel avant de connaitre un vrai succès commercial aux USA durant les années 70 qui n’aura toutefois que peu d’écho en Europe. Daté de juin 67, ‘ When Love Goes Wrong’ est la face B de son premier simple pour Capitol. Témoignage capital, osera-t-on dire ! Wilson Pickett, lui, n’a nul besoin d’introduction, personnage majeur de la soul-music, reprenant ici l’emblématique ‘Land of 1000 Dances’ de Chris Kenner. Il en fit un immense succès international qui lança définitivement sa carrière. Un simple de 1966, estampillé Atlantic. Maison qui, en ce temps-là, servait indiscutablement de référence. ET c’est aussi chez Atlantic qu’est parue cette étonnante version de ‘Maggie’s Farm’, revêche protest-song de Bob Dylan que Solomon Burke fait sienne avec toute la volupté dont il est capable. Morceau qu’il annexa dès 1965, preuve d’une belle réactivité et d’une oreille alors attentive au monde l’entourant. Autre solide légende de l’époque, Bobby Bland est un chanteur à tripes, dont régulièrement, la voix vous submerge. Nombre de ses admirateurs les plus dévoués privilégient ses enregistrements pour le label Duke, d’où provient justement le très funky ‘ Shoes’ proposé ici. Et écrit par un certain Deadric Malone, nom d’emprunt du producteur Don Robey. Propriétaire des disques Peacock, dont Duke n’était qu’une filiale. Refrain récurrent, s’agissant de quelques titres, la légitimité de sa signature a parfois été mise en doute. Mais les bonnes histoires aident aussi à faire les bonnes chansons. Et, comme au début de sa carrière, Bobby Bland servit de chauffeur et faire valoir au malchanceux Junior Parker, la transition est toute trouvée puisque figure également au générique le très léché ‘ I’m In Love’ que Parker enregistra pour le même label Duke. Co-signé, là encore, de l’incontournable Malone. L’un de ses derniers titres pour le dit-label avant que l’auteur de ‘Mystery Train’ ne disparaisse prématurément à Chicago en 1971 à l’âge de 39 ans. Et si l’on s’en tient à la sommaire tragédie de vies écourtées, Chuck Willis, l’élégance faite homme, fait mieux encore, disparu à trente ans des suites d’une vilaine péritonite. On conserve l’inestimable privilège de l’entendre ici en 1956 le temps du somptueux ‘Whatcha Gonna do When Your Baby leaves’ - entre doo-woop et early soul - enregistré pour Atlantic, peu avant ‘It’s Too Late’, son premier succès marquant. ‘ C.C. Rider’ et ‘ What Am I living For’ allaient suivre et ce natif d’Atlanta, portant le turban comme s’il avait vu le jour au Pendjab, méritait bien ce nouvel éclairage. Remarque parfaitement applicable à Joe Tex, trop rarement mis en valeur, que l’on retrouve funky en diable sur ‘Don’t Play’ petit joyau édité par Checker, label subsidiaire de Chess. Morceau taquinant le meilleur James Brown. Avec qui, l’espace de quelques simples, il partagea d’ailleurs semblable enseigne, le mythique label King à Cincinnati. Et c’est également via Checker que l’on découvre l’excellent ‘Sometimey’, baigné de généreux accents gospel et face B d’un simple de 65 du grand Little Milton. Musicien originaire du Mississippi - un de plus - découvert par Ike Turner, dont la prolifique carrière oscilla en permanence entre blues et soul jusqu’à un A.V.C. fatal en Août 2005. Autre enthousiasmante friandise, la version originale de ‘ Homework’, datée de 1962, et œuvre d’Otis Rush, guitariste inventif chez qui de jeunes et attentifs apprentis comme Eric Clapton, Mike Bloomfield ou Peter Green apprirent énormément. Simple Duke, une fois de plus, qui ira droit au cœur des fans du J. Geils Band qui l’avaient mis au menu de leur premier album. Mais un volume de La Noire ne serait pas tout à fait à la hauteur de sa tâche s’il n’y avait l’habituel lot de surprises, la petite revanche des sans grade, ceux dont l’histoire n’a retenu que les noms en pointillé. Ainsi l’étonnant Bobby Marchan dont le trépidant ‘ Get Down With It’ ouvre la compilation, single de 1964, sur Dial, repris par les anglais de Slade en 1971, qui en firent un hit particulièrement musclé. Complice de Huey Piano Smith au sein des Clowns, il est la voix de ‘Don’t You Just Know It’ et de plusieurs classiques New Orleans. Se travestir ou discuter maquillage avec Little Richard ne l’effrayaient pas plus que ça. Faut dire que ces Clowns, volontiers extravertis, abandonnaient sans honte leur supposée virilité au vestiaire, poussant, après coup, une de leur choriste à avouer qu’elle se sentait alors, à elle seule, plus masculine que tout le groupe réuni. Admiré de Dr John et de bien d‘autres, Bobby Marchan est mort d’un cancer du foie à la toute fin du 20 ème siècle. Il n’était sans doute pas fait pour le suivant. De Rudy Lambert, on ne sait pas grand-chose, malgré ce ‘Love’ tout à fait digne d’intérêt, impeccable Northern Soul paru à la fin des années 60 sur Club 7, modeste label Californien. Titre arrangé par le mieux connu Johnny Heartsman, musicien ayant travaillé avec des gens comme Sugar Pie de Santo ou Big Mama Thornton. Semblable problématique pourrait se poser avec Bob Kayli, artiste assez largement ignoré derrière lequel se camouflait pourtant Robert Gordy, le jeune frère du redoutable Berry, poutre maitresse de Tamla Motown. Morceau paru en 61 quand l’usine à rêves de Detroit n’était encore que balbutiements. Mais ‘Tie Me Tight’ raconte déjà beaucoup de ce que sera la route suivie. Et, petit bonheur supplémentaire, on dit même les Supremes impliquées dans les chœurs. Le mystère entourant National Souls est bien plus épais puisque leur pertinente version de ‘Bony Moronie’, le succès de Larry Williams, est parue vers 1969 sur Lanor, humble label Louisianais lancé depuis Church Point par le producteur Lee Lavergne et plus spécifiquement dédié aux musiques zydeco ou cajun. Mais capable de faire un peu de place au gospel et à la soul-music, utilisant à l’occasion les studios du fameux Cosimo Matassa à la Nouvelle Orléans. On n’en sait guère plus sur Win Menifee, chargé de clore les débats avec le très épicé ‘I’m Running Around’, complété de ponctuations rock-steady qui en font une réelle curiosité. Editée en 1966 sur Fraternity Records, maison de l’Ohio ayant accueilli aussi bien Lonnie Mack que le rock garage de Mouse & The Trap. Dernier titre d’une compilation exempte de temps mort ou baisse de régime, son implacable énoncé - colored entrance - soulignant sans complaisance les ultimes fourvoiements d’une société alors en pleine mutation où la soul-music pouvait aussi s’entendre comme une cinglante manière d’affirmer sa couleur de peau! Et la fierté allant avec. Long combat ayant laissé d’évidents stigmates au cœur même de l’Amérique contemporaine. C’est de tout ça que La Noire nous parle. Sans leçon, ni morale. En laissant simplement la musique dire l’essentiel !
Alain Feydri.
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25cm DISPONIBLE chez tous les bons disquaires depuis le 25 Juin 2016.
Depuis le 16 avril et jusqu’au 4 septembre 2016,
la Grande Halle de la Villette accueille James Bond 007, l'exposition, 50 ans de style Bond réunissant plus de 500 objets originaux de l'espion le plus célèbre du monde.
Mais le style BOND, ce sont aussi de somptueuses bandes originales qui inspirèrent de nombreux artistes et compositeurs et chefs d’orchestre à travers le monde. Nous vous proposons une digression légère et exotique autour de l’univers « Bondien » mais pas seulement, car il y eu de nombreux clones à notre agent bien aimé, OSS117, des Agents très spéciaux, Danger Man, et bien d’autres…
« The Man with a Licence » n’est autre que la bande originale improbable et fortement parodique d’un film d’agent secret qui ne sera jamais tourné !
Les thèmes musicaux chers à John Barry sont détournés à la sauce latin-soul par l’orchestre de Ray Barreto, dans un projet datant de 1963 pour la maison de disque UA « Ray Barretto Señor 007 ».
Ils sont foulés aux pieds par les bottes de Nancy Sinatra, fille du célèbre Franck et égérie du producteur de génie Lee Hazlewood . Son THE LAST OF THE SECRET AGENTs ? , titre fortement parodique s’inspire d’avantage de la série télévisée Get Smart, en français« Max la menace » que de l’univers d’ Ian Fleming.
La parodie devient moqueuse avec « L’AGENT SECRET » de Petula Clark, ponctué tout au long du titre par des bruitages grotesques dignes des meilleurs cartoons …
Le titre Underwater Chase extrait de l’album « Sounds for spies and private eyes » du guitariste
Al Caiola est un thème musical emprunté à la série télé « LE FUGITIF », mais qui en l’occurrence pourrait tout aussi bien illustrer le grandiose final sous-marin de THUNDERBALL.
Les français ne sont pas non plus en reste avec ce petit bijou de Samba sucrée et gorgé de soleil crée par Michel Magne pour notre espion français, thème de FURIA A BAHIA pour OSS117.
Vous n’entendrez Tokyo Butterfly de Jerry Smith et Magnifico de Misty Moore dans aucun film d’espion. Pourtant, leur pouvoir évocateur est tel qu’il est impossible de ne pas poser des images technicolor sur ces deux là.
Alors que vous choisissiez pour destination estivale les Bahamas ou la chaine des volcans d’Auvergne, jetez dans votre Samsonite vintage ce 25 cm indispensable qui fera le bonheur de vos invités à l’heure de l’apéritif, pardon du cocktail ! …mais souvenez-vous, le Dry-Martini : secoué, pas agité et avec une olive !
https://www.youtube.com/watch?v=OwrGR1_vdrA
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Ten inch Lp available from June 25th 2016
More than 50 years now that Mister BOND is haunting our screems, time enought to put out the ultimate Lounge Exotica vinyl made of SPIES inspired titles from a lot of artists and musicians around the world.
OSS! Spy vs. Spy! MI6! All operating in the shadows of darkness and danger…
listen...underneath that double-trouble of uncertainty lays the groove.
The exotic and the erotic sounds. 007! The music with a license to kill and thrill. When the clock strikes five and it is cocktail time, no man is a match for the soundtrack of the Femme fatals of the underworld.
Shake that thing baby-don't stir it....and the Martini too. The spy universe has been quite an inspiration for composers and orchestras. Lounge music, Exotica and symphonic, this record will have you spinning the globe hitting every longitude and latitude from Bangkok to Rio. So drop that needle and get on board as this jet is leaving the gate right on time.
Happy birthday James!
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ALEXIS EVAN, “girl bait” Sortie du CD en Fnac et chez les disquaires!
Quelques semaines après le Lp vinyl, c’est au tour cette fois du support Cd de voir le jour,
Bon accueil dans les FNAC ou on trouve l’album en écoute!
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Gatefold 12 inch Lp, available from June 25th 2016
1945 Chicago. October. Lives are lived and lost. Friends and loved ones scattered across the globe. Lovers and friends come in and out of our lives as the post-war feeling of change is in the air. Autumn turns the colors of the leaves from green to amber and scarlett. A slight chill is in the air, and pumpkins stand watch on our Chicago doorsteps; grinning at the passers by. They wait patiently as our beloved Cubs enter the World Series of baseball.
Change. Have we really changed so much? Segregation and racism. Urban crime and poverty surround us in the autumn of 2015. The United States is still at war across the globe,and with itself, just as it was in 1945. Amazingly, the Cubs are again on the precipice of entering the World Series for the first time since 1945, but we Chicagoans know that that won't last..just as the leaves are sure to tumble to the ground in glorious flame.
Although the Sun has never seemed to shine brighter this fall as it frames nature's color show, burning through the trees and scattering its rays from the ocean blue sky and clouds, Icannot help but feel a tremendous sadness. Change is our constant companion. The things we don't want to change always do, in spite of our hopes and desires. Grief. hopelessness. Loss of love and friendships. What of the injustice in the world? War...These things we all share with our fellow travelers of past generations and those we shall meet in the future.
What can we do? We sit. We hope. We wait and let the music heal us as it always has done. We can only hope that the entrance, not unlike the one on the cover of this record, is open to all of us.
James Ventrella. Lincoln Avenue, Chicago. October 2015.
This edition of the LaNoire record series is once again lovingly presented to you by our esteemed collector and Doghouse and Bone Records in France. Rare original 45 rpm records pressed to vinyl for your sonic long playing pleasure. This compilation is filled with soul goodness. Songs you can dance to, cry to, and love to as some of the titles suggest. Or perhaps lament to as Rudy Lambert sings on "Love." Lambert's fantastic back-up singers remain a mystery, but one voice could be Alice Jean who was cutting sides for Club records at about the same time.
This volume is a soul clap heavy record, so get out the talcum powder and spread it over the basement floor, don't worry Mom and Dad won't mind...We have many familiar friends here, starting it off with Bobby Marchan's dance instruction record on Dial based in Nashville. Otis Rush brings the fuzzy sax with him on, "Homework." Cool Hawaiian guitar on a Chuck Willis side directed by Jesse Stone and his orchestra. We have records here from Bob Kayli on Detroit's Tamla, and the formidable Wilson Pickett.
Lou Rawls first single on Capitol records is here. Rawls is famous in the States for his 1970's era hits, but he was a contemporary of Sam Cooke and replaced Sam in an early gospel quartet. On tour with The Pilgrim Travelers he was in a near fatal automobile accident while touring in a gospel music road show. Many people may not know but Rawls also sang backup vocals for Cooke on "Bring it on home to me," and other Cooke sides. There must be few greater voices in early American soul music. His first record for Capitol is here, "When love goes wrong."
I have spoken often about Bobby Bland and his Duke sides. The emotion I feel when this man sings is like few others in the great pantheon of American blues. "Shoes" is considered a Northern Soul rarity record, and it does get the people on the dance floor. Alas, this record is really about loss, and the feeling of longing which you can feel him sing on this early side. First hand accounts of Mr. Bland's early performances tell of the audience members standing stock still in front of the stage, raptured by Blands delivery. He was later criticized for not being as dynamic performer as some of his contemporaries. But as these early sides on Duke, with accompaniment by Ike Turner and band attest, they are as moving as any singers of the era.
Joe Tex gets serious on his Checker side, "Don't Play" originally recorded for Anna records in Detroit. This side has stellar horns from Eddie and Mac Williams.
Wilson Pickett had a smash hit with "Land of 1,000 dances," which in the United States has become a cliche' at thousands of high-school dances across our county. This is a record that holds up no matter how many times you get on the dance floor to try all sixteen dances it mentions. The title was cut out of the original number when put to wax for radio airplay, as 1,000 dances is never mentioned in the song, and Chris Kenner along with Fats Domino are credited with the original arrangement. First charted by Cannibal and the Headhunters in the early 60's it is said that Hannibal forgot the lyrics mid-recording hence the famous na, na-na-na-na section. Tape was expensive.... This record hit number 1 on the R and B charts in 1966, and established Pickett's career for years to come.
Junior Parker rounds things out with a plea to Heaven on his Duke records cut, "I'm in Love." Credit is due to the fantastic Bill Harvey Band with trumpet by Joe Scott, trombone by Pluma Davis, piano by Connie Mac Booker, bass by Hamp Simmons and Sonny Freeman on drums...a knockout crew.
Our thanks again to Doghouse and Bone for giving these amazing voices the ability to shout once again for you.
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