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romanbarthe · 9 months ago
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Quand Clairefontaine se transforme en "fashion week"
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L’arrivée des joueurs de l’équipe de France foot à Clairefontaine provoque à chaque fois le même cirque. La voiture s’arrête, le joueur descend et affiche ostensiblement sa tenue vestimentaire devant les caméras et photographes. Leurs choix, toujours plus excentriques à mesure de rassemblements, font ainsi les choux gras de la presse qui profite de cette mini « fashion week » pour alimenter ses contenus. Certains médias nationaux, comme le journal L’Équipe pour ne pas le citer, diffuse même désormais des diaporamas de ces « défilés ». Ce qui interroge tout de même sur la ligne éditoriale de sa rubrique foot…
Les footballeurs (parmi les personnes les plus riches du pays) ont évidemment le droit d’aimer la mode mais ne sont-ils pas pour autant les représentants (garants ?) d’une certaine image de l’équipe de France et de leur fédération ? Dans le football amateur, les joueurs ont coutume d’arriver avec le survêtement et la tenue de leur club. Ce qui est le cas aussi des autres nations européennes comme l’Angleterre. L’EDF ne devrait-t-elle pas s’en inspirer ? Ce n’est manifestement pas le chemin qu’elle prend puisque la cellule communication de la FFF semble même friand de ce genre de scènes, au regard du nombre de posts qu’elle y consacre sur ses réseaux sociaux.
Ce sujet est d’autant plus indigeste pour les supporters qu’il répond à une question d’argent, comme toujours. Les marques profitent en effet de la visibilité (éphémère mais très large) des joueurs pour les payer et leur faire porter leurs nouvelles collections. Le chroniqueur de l’émission Quotidien et spécialiste de la mode, Marc Beaugé, en fait d’ailleurs régulièrement l’écho à la télévision. Outre cet aspect pécuniaire, il renvoie également le message (surtout auprès du grand public) que les joueurs se dispersent et ne se concentrent pas assez sur le football. D’autant plus quand les résultats ne sont pas au rendez-vous… Alors, la fédération aura-t-elle le cran de stopper cette dérive du showbiz sur l’un des sites les plus prestigieux du sport français ? Rien n’est moins sûr.
RB
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romanbarthe · 7 years ago
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Dans les Para(i)ges de Saint-Louis
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Au cœur de l'une des places importantes de Metz, le bar à bières Les Paraiges anime la vie nocturne de nombreux habitants. Un succès basé sur sa carte mais aussi son esprit. Reportage.
21 heures. La cloche sonne. C'est bientôt la fin du "Happy Hour" aux Paraiges. Les derniers amateurs de bière se ruent au comptoir avant la fin du tarif préférentiel. Car s'il propose des planches de charcuterie et quelques salades composées, Les Paraiges reste avant tout un bar à bières. L'aventure a débuté il y a dix ans lorsque qu'Hervé Lay et « deux copains » ont repris l'établissement qui ne faisait « plus venir grand monde » selon eux. Après quelques coups de peinture et la finalisation des travaux, le bar a ouvert à l'automne 2008. « Les Paraiges » vient en fait du nom de l’oligarchie urbaine formée dans la ville de Metz au Moyen Âge jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
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En terrasse, les groupes d'amis se retrouvent régulièrement autour d'une bière.
Une vingtaine de bières différentes
Situé entre l'ancien salon de thé La Migaine et le tabac-presse, l'établissement compte parmi les endroits les plus fréquentés de la place Saint-Louis. Celle-ci étant devenue le fief de la vie nocturne messine. Sous les arcades, le bar forme un "U" à l'intérieur et occupe une bonne partie de l'extrémité de la place avec sa terrasse. Un endroit prisé par les clients en journée lorsque le soleil pointe son nez mais surtout à partir du début de soirée. C'est le cas de Virginie qui est venue avec sa bande d'amis : « On hésitait avec le Windsor (ndlr : bar voisin) mais la bière ici est très bonne aussi ». La jeune femme ne s'y trompe pas : la bière, ici, est presque une religion. Il n'y a qu'à observer les murs de l'établissement qui comportent de nombreuses plaques d'anciennes ou actuelles marques de bière.
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Campus, Chouffe, Guillotine... font partie des bières les plus consommées aux Paraiges.
Un peu plus loin, les futs vides cachés dans un recoin témoignent des litres écoulés. "Je n'ai aucune idée de combien de litres on descend par semaine mais ça doit être quelque chose" sourit Valentin, barmen dans l'équipe qui compte cinq CDD. Ces derniers sont au four et au moulin derrière le comptoir. La pinte la moins chère est à 6 € hors happy hour. « On possède une vingtaine de variétés différentes mais parmi celles qu'on vend le plus, il y a la "Chouffe", la "Barbu", la "Campus" et la "Guillotine" » énumère Valentin. La queue s'étire jusqu'à dehors, ce qui a le don d'agacer Marion qui avec son plateau en main a du mal à passer. La jeune femme travaille ici un soir sur deux en même temps qu'elle étudie à la fac de droit de Metz. « J'avais besoin de gagner un peu d'argent et au final, j'ai trouvé une ambiance sympa ainsi qu'une équipe super accueillante » se réjouit l'étudiante de 23 ans.
Bientôt des concerts
L'ambiance,  décrite comme "bon enfant",  correspond davantage à une clientèle "jeune et étudiante" admettent les gérants. Toutefois, il n'est pas rare de voir quelques "cadres travaillant au en centre-ville" venir se détendre en terrasse. Bien que les gérants souhaitent rester discrets sur le montant du chiffre d'affaires annuel, ils ont déjà racheté le bar d'en face, inactif depuis quelques années. Auparavant, Hervé Lay possédait déjà trois autres établissements messins : Le Troubadour, Le Délirum café et Le Corner Bar. Cette nouvelle acquisition va permettre d’accueillir des concerts "toute l'année", ce qui n'était pas possible aux Paraiges, faute de place. Une opportunité pour recevoir encore plus de monde et diversifier la clientèle. Les amateurs de bière sont de toute façon partout. Ils ont intérêt d'être à l'heure : la cloche va retentir.
Román Barthe
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romanbarthe · 7 years ago
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Nolan au cœur de la guerre
Le réalisateur britanno-américain plonge le spectateur dans l’enfer du deuxième conflit mondial à travers son nouveau film Dunkerque. Si le résultat est en grande partie réussi, Nolan a fait des choix très personnels dans le récit de l’évènement.
Le cinéma porte une constante : dans un film de guerre, le spectateur attend de vivre ce qu’ont vécu les soldats et les différents acteurs d’un conflit. Et de ce point de vue, c’est une réussite. A travers trois angles différents – les soldats sur la plage, les aviateurs ainsi que le marin sur son bateau de plaisance, le spectateur se retrouve totalement immergé dans l’ambiance (ou plutôt l’enfer) du deuxième conflit mondial.
Le choix des plans de cadrage et l’alternance entre le jour et la nuit plongent totalement le spectateur dans la peau des soldats. Livrés à eux-mêmes sur la plage, ces derniers se retrouvent à chaque instant exposés aux bombes des avions allemands. Le bruit des obus, les explosions dans l’eau et sur le sable sont très réalistes et renforcent ainsi la crainte permanente vécue par l’infanterie. La tension est palpable. Christopher Nolan a également fait un choix majeur pour ses deux personnages principaux : il s’agit de deux soldats très jeunes qui amènent forcément le spectateur à avoir de l’empathie pour eux. Une identification se produit alors : le spectateur va vibrer tout au long du film et espérer que les deux soldats survivent.
Une prouesse… mais un oubli
L’autre point fort du film est sa bande originale. Nolan a décidé à nouveau de travailler avec le compositeur Hans Zimmer, déjà remarqué dans la trilogie de Batman. On y retrouve d’ailleurs sa « patte » avec une solennité marquée dans les différents morceaux. Le compositeur oscille entre rythmes lents et rapides lorsque la guerre reprend. Un jonglage parfaitement huilé qui pousse le suspense et les émotions à leur paroxysme.
Seul bémol, l’absence quasi-totale de l’armée française qui est complètement sous représentée dans le film alors qu’elle a pris part elle aussi de façon importante à l’évacuation de Dunkerque. Un regret d’autant plus criant lorsque le film porte le nom d’une ville... française. La dernière scène avec l’arrivée des soldats acclamés par la foule et salués par la presse illustre ce patriotisme britannique que Nolan a voulu retranscrire dans le film.
En somme, Nolan réalise une très belle prouesse en faisant revivre l’enfer de la seconde guerre mondiale sur un seul évènement, quasiment à un seul endroit tout en y imposant sa marque. Pas étonnant que le film soit devenu en l’espace de quelques semaines le plus grand succès mondial de tous les temps, en termes de recettes, d'un long-métrage traitant du conflit de 39-45.
Román Barthe
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romanbarthe · 7 years ago
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Il possédait 680g de cannabis sur lui !
« Je ne connaissais pas mon fournisseur, répète le prévenu. Arrêté en possession de cannabis le 19 juin dernier, un jeune homme de ?? ans passait hier devant le tribunal correctionnel de Marseille. Face aux questions, il a nié connaître l’identité de celui-ci qui l’avait chargé de vendre des stupéfiants. « Il m’a proposé de vendre, je n’ai pas hésité. C’était l’occasion de faire de l’argent facile. C’est la première fois que je le faisais » insiste le prévenu. « Je regrette vraiment » tente-t-il de convaincre le président du tribunal.  
Le président l’interroge : Combien avez-vous vendu ? «  Je ne sais pas… ». Réplique du magistrat : « 680g ! Environ 4000-4400€ ». « Donc il vous donne l’équivalent de cette somme contre 50 € et vous ne le connaissez pas ? » « On ne vous croit pas une seconde » profère le président du tribunal. Alors que le prévenu continue de nier, le président mime un geste avec sa main : « mon œil ! ».
« Le monde des stups est basé sur la confiance » poursuit le président et expose point par point le système des trafiquants. Il ajoute que 1000 € en liquide ont été retrouvé dans la chambre du prévenu. Avant de finalement conclure : « Si vous tombez, personne de nous rattrapera ».
Devant cette « tentative de sauvetage », le procureur requiert 1 an d’emprisonnement dont 6 mois ferme, 6 mois avec sursis ainsi que la confiscation des biens saisis (et détruits) et de la somme. L’avocat a lui plaidé le caractère  « vierge » du casier judiciaire de son client ainsi que sa situation sociale précaire pour demander une sanction « encadrée » et non « enfermée ».
Le jeune homme sera finalement déclaré coupable avec 12 mois d’emprisonnement, dont 6 mois de sursis, assorti d’une mise à l’épreuve à l’emploi pendant 18 mois. « C’est la dernière fois que vous sortez d’un tribunal correctionnel en sortant libre » a averti le président du tribunal en guise de conclusion. « La balle est dans votre camp ».
R.B
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romanbarthe · 7 years ago
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Vichy, le label pour surmonter l’Histoire
La municipalité va proposer son parc thermal au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une distinction qui viendrait redorer l’image de la ville encore emprise par le souvenir du régime collaborationniste.
À Vichy (Allier). Inutile de chercher des traces de l’époque sombre qu’a traversée la cité thermale. Vous n’en trouverez pas ou presque. La ville semble encore meurtrie par ce passé qui lui colle à la peau. A tel point qu’aucun mémorial ni musée ne sont là pour rappeler qu’elle a abrité le régime collaborationniste entre 1940 et 1944. Seules deux simples plaques commémoratives ont été installées : une sur la façade du palais des Congrès qui relate que c’est ici qu’a été voté les pleins-pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940 et une autre, un peu plus loin, en face du bâtiment qui abritait jadis les bureaux du dirigeant français. Son appartement est aujourd'hui la propriété de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, basée « sur Paris » nous indique t-on à l’office de tourisme. Il n'est pas ouvert au public et seuls des membres de l'association peuvent le visiter.
C’est dans ce contexte encore pesant, même trois quart de siècle après, que la municipalité s’est lancée dans un nouveau défi : décrocher le label du patrimoine mondial de l’UNESCO. La sous-préfecture possède en effet l’un des parcs thermaux les plus importants en France hérité de l’époque Napoléon III où l’empereur avait ses habitudes. Chaque été marque l’arrivée de centaine de personnes venues des quatre coins de la France pour venir faire une cure ou simplement profiter des joies des spas. Au milieu de tous ces grands hôtels, Vichy prend les airs d’une station balnéaire sur la Côte d’Azur.
La candidature déposée en janvier 2019
Surnommée la « Reine des villes d’eaux », Vichy s’est alliée à onze autres stations thermales européennes pour déposer sa candidature au classement de l’instance onusienne. « D’après nos concertations, il y a plus de chance d’être labélisé en étant groupés » explique Yves-Jean Bignon, adjoint au thermalisme. « Si tout se passe bien, nous déposerons notre dossier en janvier 2019 » prévoit l’élu. Il a d’ailleurs prévu de faire venir Emmanuel Macron dans la cité thermale afin de porter le projet. Si la municipalité veille à tout bien faire dans l’ordre, elle se veut prudente : « Nos camarades qui géraient le dossier de la chaîne des Puys ont dû s’y reprendre par trois fois pour être labélisé » rappelle Bernard Kajdan, en charge du tourisme et des relations internationales. Avant finalement de triompher en juillet dernier.
Les habitants de la cité thermale espèrent la même issue. La présentation du projet lors des vœux du Maire a suscité un réel enthousiasme : « Je suis optimiste. Dès qu’on parle de Vichy, c’est "Pétain". Il y en assez », peste Jacqueline, habitante depuis 40 ans. « Il faut passer à autre chose » ajoute Philippe entre deux salves d’applaudissement. Réunis pour l’occasion à l’Opéra juste à côté du palais des Congrès, tous ici espèrent tourner la page d’une histoire qu’ils n’ont finalement pas écrite.
Román Barthe
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