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Réalisation affiche / La Princesse au petit pois - Cie La vie est ailleurs
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« La java sous la pudeur »
Fin septembre 2016 Hildebrandt sortait son album « Les Animals ». Intense tant dans les mots que dans la composition, cet album apparaît certainement comme l’une des grosses claque de l’année.
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Pleins de pas.
Né dans une maison où il n’y avait pas forcément trop de place pour la musique, Hildebrandt commence la guitare à l’âge de 18 ans. Prenant conscience qu’il peut se raconter, exister aux yeux des autres par le biais de la musique, il ressent très vite le besoin de faire des chansons. Une adolescence bercée par les Beatles , Neil Young ou encore Léonard Cohen, un voyage en Angleterre et la rencontre avec sa femme font pencher la balance côté chanson, qu’il considérait pourtant être pour les vieux. Au retour de son voyage, presque initiatique, Hildebrandt semble s’être repositionné dans sa langue, dans sa culture et forme alors son premier groupe : Coup d’marron.
Une histoire qui va durer 13 ans, qui donnera naissance à 4 albums. Le troisième, intitulé « Pour les chiens » retiendra l’attention de l’Académie Charles Cros qui lui offrira le prix coup de cœur. Un album qui donnera lieu à une bande déssinée : « Dawson ». Un bagage qui se remplit bien et pourtant, les années passent et les envies nouvelles se manifestent. Soleil d’un système aux planètes fidèles Hildebrandt se lance en solo et ce n’est pas sans compter sur l’aide précieuse de ses vieux copains.
Coup d’caillou.
Une composition très solitaire et qui prend du temps, un besoin de tester des mélodies, de chanter au volant de sa voiture ou encore sous la douche. Un besoin de se retrouver face à son ordinateur, sa guitare, son piano et de fabriquer, de modeler des choses. Depuis 4 – 5 ans il aborde l’écriture avec plus de détachement, moins de pression et écrit uniquement parce qu’il a besoin de chanter. En juin 2016 il participe à un atelier d’écriture au Québec avec Xavier Lacouture pendant le festival de Tadoussac. Là-bas, il travaille les jeux, les contraintes héritées de l’OULIPO : jeux de contraintes de mots, de temps, de sémantique, un tout qui amène à balayer une auto-censure et qui suscite l’imagination.
« En 50 minutes tu es capable d’écrire une chanson qui se tient et qui est proche de ce que tu es. C’était passionnant. Là où je m’amuse le plus, où je prends le plus de plaisir, c’est vraiment à sentir une mélodie et de voir qu’à travers cette mélodie sortie en 5 secondes je peux imaginer toute une chanson. Je peux imaginer l’univers, l’énergie, les arrangements musicaux, le son des instruments, et souvent ce que je vais raconter dans le texte vient en dernier. »
En chanson française on parle souvent du texte d’un côté, de la musique de l’autre. Bien conscient du lien évident, Hildebrandt n’est certainement pas compositeur, ni auteur et préfère s’identifier aux songwriters anglos-saxons : ceux qui font en sorte que tout s’imbrique à la perfection.
À quoi tu France ?
Super Papa de deux supers petites filles grâce auxquelles il se sent beaucoup plus fort, presque immortel, ses chansons en sont parfois le reflet. Une des fiertés de cet album, c’est cette chanson : « A quoi tu France » notamment quand il dit «Moi j’ai l’amarre immortelle / Mes enfants seront mon ciel / Et la mort prend ça nuance / À quoi tu danses ? »
Ses filles il en parle aussi dans une autre chanson : «  L’essentiel à t’apprendre » une chanson calibrée très « chanson française », tout le monde pensait qu’elle n’avait pas sa place dans l’album mais vraiment attaché à ce texte dans lequel il parle également de Brassens, il s’y est tenu. Arrivé à un moment de sa vie où il se posait la question de comment transmettre toutes les valeurs essentielles à ses filles, il se rend vite compte que l’humilité, la poésie, la rébellion, l’humour, la force humaniste et politique sont dans les chansons de ce grand monsieur.
Aujourd’hui, son album, Hildebrandt en est fier. Mieux qu’il l’imaginait , plus intense, plus rock que ce qu’il aurait cru, cet album c’est comme une nouvelle porte qui s’ouvre.
Pour lui, la musique c’est :
« C’est un art essentiel qui peut s’approcher d’une forme de spiritualité parfois. C’est ma manière de voyager sans bouger de ma chambre. C’est une manière d’exister à 100%, d’oublier qu’un jour je vais mourir, de laisser une trace. Mais à côté de ça je commence à évoluer un peu autour de projets de danse et je me rends compte que la danse est pour moi une forme artistique presque plus forte que la musique. »
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Réalisation de Flyers pour Walden Prod
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Réalisation Logo Walden Prod
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Classe de mer.
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Amnesia - Jerzy Sladkowski
Lors de son voyage aux Etats-Unis, Piotr se rend au Washington Holocaust Museum où il est interpellé par une affaire de pogrom qui à eu lieu en 1946, à Kielce dans sa ville natale. De retour en Pologne Piotr décide de mener son enquête, affronter le silence sur cette époque que tous le monde veut oublier.
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Le film s'ouvre sur des assiettes en porcelaine où figures des photos, volontairement brisée, comme pour effacer toutes preuves de cette année noire et sordide. Autour de la table familiale, verre de téquilla à la main, Piotr raconte son voyage à sa mère Ewa, et à son père. Il se pose des questions sur son grand-père paternel, le rôle qu'il à joué durant ce pogrom, mais comme à son habitude, Ewa reste distante sur le sujet. Piotr décide de partir à la quête de témoignages, témoignages qu'il peine à avoir, souvent on lui claque la porte au nez, on lui dit qu'il ne s'est rien passé… Le pogrom de Kielce est un sujet tabou, une souffrance du passé dont on ne veut pas parler. Heureusement quelques personnes souhaite partager leurs blessures , c'est le cas de ce vieil homme juif à la grosse barbe blanche : en 1946 il était âgé de 14 ans et demi, il raconte… Piotr obtient quelques réponses à ses questions mais celle qui l'intrigue le plus est celle de sa mère. Ewa est une bonne vivante au fort caractère, on sent parfaitement qu'elle mène la dans à la maison. Un fils engagé face à une mère silencieuse. Piotr remue le passer jusqu’à en toucher l'affect de sa mère. Difficile de ne pas être pris par l'émotion devant cet intime moment et je laisserai d'ailleurs s'échapper quelques larmes de mes yeux tout en retenant cette citation «  Tu vois maman, entre nous ça a toujours été compliqué, tu as toujours était une femme forte et rancunière, mais depuis que je mène cette enquête j'arrive à mieux te comprendre » , Ewa fixe son fils, s'assoit au bout d'une table. Faire parler le silence, telle était la quête de Piotr, bien qu'il n'ait pas reçu les témoignages escompté il à reçu celui de sa mère et c'est certainement le plus important.
Entre image d'archives et images d'aujourd'hui Sladkowski réalise un documentaire qui soulève pleins d'émotions. On se sent à la fois triste, à la fois émus, à la fois intrigués. Les images d'archives sont parfois choquante mais entraîne une vrai prise de conscience de ce qu'a vraiment pu être le monde à une certaine époque.  Le choix de s'attaquer à cet évènement peu connu du grand public donne un vent nouveau à ces reportages de la seconde guerre mondiale sur lesquels on à l'habitude de s'attarder. Oscillant entre un traitement d'image magnifique dans le cadrage et la colorimétrie et un traitement un peu plus « cheep » en caméra à l'épaule il est difficile de ne pas se laisser captiver par ce magnifique film. Inscrit au Prix international des Escales Documentaires , ce film à toute ses chances et nous espérons qu'il sera récompensé à la hauteur de la belle leçon de vie qu'il délivre.
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Escales Documentaires
Nouvelle période, nouveau sujet pour le journal Licencieux, ce pourquoi nous vous emmenons cette fois-ci vers un tout autre registre.
Evénement annuel inscrit au patrimoine culturel rochelais depuis maintenant 16 ans, les Escales Documentaires – Festival International du documentaire de création – est devenu un incontournable. Présent dans plusieurs salles du centre-ville, les Festival ouvre ses portes aux grands mais aussi aux plus petits avec des ateliers de sensibilisation aux métiers de l’image. A l’honneur cette année, Virginie Linhart, qui ouvrira la Festival avec son film  »Sarajevo, des enfants dans la guerre ».
Du 8 au 13 novembre, vous pourrez découvrir des documentaires issus des quatre coins du monde avec pour thématique commune l’engagement. Une semaine forte en émotion à laquelle nous vous invitons à participer et que nous aurons plaisir à vous retranscrire ici, sur Le Journal Licencieux. Alors chers lecteurs, soyez curieux ! 
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Étudiante et bipolaire
Individus que nous sommes, la variation d’humeur est quelque chose qui nous constitue tous. Chez un individu normal, la variation d’humeur est proportionnelle à l’événement qui la cause, chez un individu atteint de maladie bipolaire, la variation d’humeur est, au contraire, complètement disproportionnée. Alors comment faire face aux études ? Pour nous répondre, nous avons rencontré une étudiante atteinte par la maladie.
Tout commence à l’âge de 16 ans, suite à une déception amoureuse, la jeune fille entre dans une première phase de dépression, une dépression intense qu’elle cachera du mieux qu’elle peut à sa famille durant quelques mois, jusqu’au burn-out. Dépression à tendance suicidaire, les sombres pensées envahissent son esprit, elle n’a plus le choix, elle doit parler. . Elle est diagnostiquée à 18 ans et après consultation avec un psychiatre elle entame un traitement lourd : la dépamide.
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Par miracle et soutient du corps enseignant, comme elle nous le dit, elle obtient son bac et entre à l’Université. La première année d’études ne sera pas de tout repos. La dépamide est un traitement qui fatigue beaucoup et qui demande du repos. Mais, difficile de ne pas suivre le mouvement de peur d’être rejetée, d’être mal intégrée. Alors c’est soirées à gogo, abus d’alcool, drogue, impasse sur le traitement, provocation, agressivité…Petit à petit elle plonge. La deuxième année de licence, elle touche le fond. Une promotion essentiellement composée de filles mais surtout « d’histoires de filles ». Seule fille d’une grande fratrie elle a du mal à les comprendre. Histoire de clans, harcèlement, on s’insulte sur les réseaux sociaux, on se regarde de travers dans les couloirs, dans les salles… Elle devient paranoïaque, comme si elle en était la cible principale et pour elle c’en est trop. Nouvelle phase de dépression. Elle voit un nouveau psychiatre qui n’en a pas grand-chose à faire. Mauvaise alimentation, de nouvelles pensées resurgissent, elle veut disparaître. Elle signale sa détresse à ses parents. C’est avec beaucoup d’émotion qu’elle nous parle de ce moment et laisse s’échapper quelques larmes. Nouvelle hospitalisation, pour apprendre à gérer sa maladie, on lui propose de faire de la psychoéducation mais n’étant pas en phase pour accepter cette maladie, cette première tentative sera un échec. Après deux mois et demi, elle décide de retourner à la fac, fait les démarches auprès de la médecine préventive qui lui propose de passer son année en deux ans. Elle choisit deux matières à valider, ce qui lui permet du repos, demande un tiers temps car son traitement lourd ainsi que les insomnies à répétition font faille à sa concentration.
La deuxième année de L2 ne part pas sur de bonnes bases. Elle ne veut plus s’attacher de peur d’être trompée, trahie, de peur qu’on se serve d’elle. Il faut savoir que lorsqu’on est bipolaire et qu’on est en phase maniaque, on se sent puissant on a peur de rien, on se sent le roi du monde et c’est le genre de choses qui font parfois beaucoup rire les gens. Alors elle se renferme pour ne plus avoir mal. Puis elle rencontre un garçon qui va beaucoup l’aider dans l’acceptation de sa maladie, dans l’acceptation d’elle-même. Et puis comme tout, les bonnes choses ont parfois une fin. Hospitalisation, mais de courte durée cette fois-ci, elle est prête pour la psychoéducation. Retour à la fac, elle adapte alors son emploi du temps et obtient sa deuxième année de licence.
Troisième année de Licence. Elle va beaucoup mieux, se ré-ouvre, essaie de faire de nouveau confiance aux personnes qui l’entourent. Elle apprend à gérer ses fréquentations, à exclure les personnes qui ne la prennent pas au sérieux pour s’entourer de manière saine. Pari réussi, elle se fait de nouvelles amies, n’a plus peur de parler de sa maladie, l’accepte et s’accepte enfin. Ses parents la soutiennent beaucoup. De sa maladie, elle ne tire pas de faiblesses mais plutôt des forces car comme elle le dit « vouloir guérir c’est une force. ».
De retour dans le droit chemin, un événement la bouleverse. 13 Novembre 2015 : le Bataclan, son frère était venu assister au concert. Compte tenu de sa maladie, on s’inquiète de son état. Couvée par ses parents, beaucoup croyaient qu’elle ne se sortirait pas de tout ça, et pourtant. Elle devient une véritable force et porte beaucoup la famille. La morgue, les hommages nationaux, elle soutient son père, sa belle-sœur survivante de l’attentat, ses neveux. Le choc lui permet de se rouvrir encore plus. Les enseignants de l’Université ainsi que la secrétaire de département l’ont beaucoup soutenue et elle leur en est extrêmement reconnaissante. Cette maladie, dont on pensait qu’elle la plongerait au fond s’est finalement révélée être une force, sans laquelle elle n’aurait pas pu surmonter le drame. Elle appréhende le 13 Novembre prochain mais de tout ça elle tire la chose suivante : malade ou pas, la vie ne tient qu’à un fil et il faut en profiter. Plus jamais le suicide fera partie de son vocabulaire ni de ses idées, elle continue de se battre contre sa maladie, celle grâce à qui elle mûrit un peu plus chaque jour, et pour son frère, elle continuera de se battre jusqu’au bout.
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L'oeil de l'Aîon. Vagabondages nocturnes.
Je n'ai jamais trop aimé fréquenter les bars, finalement j'ai toujours fait partie de ces gens qui préfèrent les soirées casanières. Peut-être est-ce dû à ce manque de lumière, à cette ambiance sombre que tout le monde préfère appeler tamisée ? Je fais donc aussi partie de ces gens qui passent leur temps à rentrer, sortir, fumer des clopes, convaincus du fait que ce qui se passe dehors est beaucoup plus intéressant.
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Ce soir-là, nous étions à l'Aîon, un bar convivial devenu le quartier général des artistes rochelais. Il s'y passe quelque chose tous les soirs : concerts, théâtre, projections, vernissages ,débats, etc. Mais il faut croire que le fait de rentrer et sortir est devenu une vieille habitude sûrement due au plaisir que je prends à observer chaque fait et geste de ceux qui m'entourent. Je descends l'escalier en colimaçon. Je tire la porte, je m'assois sur un petit banc de palette, et j'attends. Non loin de là, Quentin, un des serveurs du bar, fait sa pause quand soudain, surgissant de nulle part,un homme vient l'aborder, un papier à la main. Il porte une barbe de plusieurs mois, il a l'air sale, son blouson noir ne paraît pas épais et, aux pieds, il porte une vieille paire de sabots en plastique. Les deux hommes entament une conversation que la distance m'empêche de comprendre. Je suis en tee-shirt, ma clope est finie,le froid me fait abandonner toute idée de laisser mon oreille traîner et je décide de remonter rejoindre mes amis. Au bout d'une demi-heure je ne peux m'empêcher d'enfiler mon manteau,et je redescends. Dehors, il n'y a personne quand, d'un autre nulle part, le même homme surgit. Ce n'est plus un papier qu'il tient entre ses mains mais un dossier. Je ne distingue pas ce qu'il y a d'écrit. Cependant, à force d'insister, mon regard finit par croiser celui de l'homme qui me dit « Tu veux voir ? ». Il vient s’asseoir près de moi et commence à tourner les pages, tout en me contant son histoire.
F. est un homme qui n'a pas d'âge, un vieux loup de mer dont le visage est marqué par la vie. F. s'est retrouvé à la rue il y a une trentaine d'année après que le bateau sur lequel il vivait fut vandalisé. N'ayant ni les armes, ni les moyens, la rue semble s'être présentée à lui comme une fatalité. Le dossier qu'il me présente comporte des plans de bateaux mais aussi de nombreux comptes rendus financiers, chose qui m'impressionne. Sous ses grands airs de vieux crado dépressif, F. est resté un vrai gamin avec des rêves plein la tête et les yeux. Son tour du monde en bateau, F. y croira longtemps .Ses paroles sortent de façon saccadée et tout son corps tremble face au froid nocturne. Je lui propose de monter boire un café, il refuse. Nous continuons notre discussion sur notre banc de palette. Mes amis, cependant, commencent à perdre patience, je suis contrainte de regagner le haut et de laisser F. là où nous nous sommes  rencontrés. Arrivée dans la salle, les questions fusent mais les réponses n'intéressent guère. C'est l'heure de rentrer, et nous repartons comme nous sommes venus.
Cette nuit-là, je n'ai pas beaucoup dormi, j'ai pensé à F., au bout de carton sur lequel il essayait certainement de s'endormir, au chien qu'il n'avait pas. Je pensais à tous ces  courants d'air qui devaient venir figer son visage Je me demandais s’il était seul, s'il n'était pas en train de siffler une bouteille de piquette à deux balles pour se réchauffer. Je me demandais ce que ça faisait de voir tous ces gens ivres rire aux éclats en sortant de soirée,ce que l'on pouvait ressentir fasse à l'ignorance quotidienne de ces mêmes gens. Je me demandais si  F. pouvait être heureux, s'il passerait la nuit...
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Récits de femmes.
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Live Lp au festival “Muzic’ à la Motte d’été”
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Intervention Eveil musical en crèche.
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“Psychozik” avec Lp et Shadja.
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Sortie de résidence Lp - chantiers des francos 
http://www.lplegroupe.com/
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