Tumgik
rosalinezolathings · 5 years
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Le temps passe et ça fait chier ...
Hello ! 
Ça fait un moment dis donc ? Comment vas-tu ? 
Moi ? Puisque tu demandes, ça va comme-ci, comme-ça. 
Je me suis rendu compte de quelque chose d’assez... Hum disons que je me suis prise une sacrée claque dans la gueule il y a peu. 
Je te recontextualise la chose, pour le soir de la Saint Valentin, j’étais seule (triste situation, quoi que je me dis que j’aurais du rester seule se soir là parès réflexion). Et là j’ai une pote que je n’ai pas vu depuis longtemps avec qui j’avais bien sympathisé lors d’un blablacar, qui m’envoie un message et qui me demande si elle peut débarquer avec deux potes. 
Moi dans ma solitude et avec l’alcool présent dans mes veines (ouais j’avais bu, on se réconforte comme on peu), je dis oui. 
Donc ils débarquent, on rigole, on parle de tout et de rien, et là conne comme je suis je demande à ma pote de me dire ce qu’elle vois en moi et dans mon avenir (elle est médium, enfin je sais plus si je dois le croire ou non), et elle commence à me dire des trucs sur ma vie, sur ce qui va m’arriver et la plupart des trucs chiants, des trucs cool, et là je lui demande si mes parents vont aller bien et elle m’annonce clairement que ma maman va partir avant mon papa et que je devait faire attention à elle parce que dans 20 ans c’est torché.
Et je te jure, des claques dans ma vie je m’en suis reçu des tonnes, mais celle-ci c’est surement la plus douloureuse et horrible que je me suis jamais prise dans la face. 
Mais tu vas me dire, c’est quoi le problème ? 
Et bien le problème c’est que je viens de me rendre compte que le temps passe, que je vais forcément voir mes parents partir un jour où l’autre (sauf si quelque chose m’arrive avant ça). Et ce rendre compte de ça fait énormément mal, parce que oui quand mon grandis on ne se rend pas forcément compte que le temps passe, que le temps change les autres, notre vie évolue, nous évoluons aussi, mais notre entourage aussi. 
C’est vraiment dur de ce dire qu’un jour où l’autre, les personnes que l’on aime le plus au monde (en l’occurence pendant longtemps j’ai eu une relation très conflictuelle avec mes deux parents et maintenant que je suis partie pour ma nouvelle vie, nous n’avons jamais été aussi proches), vont partir et ce sans que tu ne puisses intervenir contre ça. 
En y réfléchissant bien, je pense que c’est la peur de se retrouver seule et sans repères qui me fait peur. J’ai peur de ne pas savoir m’en sortir sans mes deux piliers, que sont mes parents, j’ai peur de partir en couille alors qu’eux font tout pour que je me maintienne la plus courageuse et vaillante possible. 
J’ai peur de vraiment finir seule parce que sans eux je ne serais, je ne suis et une serai clairement rien. Et c’est horrible de faire ce bilan seulement maintenant, parce que je pense avoir perdu beaucoup de temps à me prendre la tête avec eux, à faire ma rebelle débile et horrible. 
Mais maintenant que je me rends compte de ça, j’ai encore plus d’amour pour eux, je les aime tellement que je me dis que je veux passer le plus de moments heureux (comme les malheureux) avec eux, que je veux pouvoir m’imprégner de chacun des souvenirs et moments que nous partagerons ensemble, et je veux les ancrer dans ma peau, dans ma tête, dans mes yeux pour pouvoir toujours m’en rappeler et ne jamais les oublier. Comme ça en y repensant je pourrai me dire que je ne suis finalement pas seule, que j’ai toujours été et que je suis toujours entourée, que même le jour où ils partiront ils vivront toujours puisque je me rappellerai d’eux avec tellement de précisions et de ferveur qu’ils vivront toujours quoi qu’il arrive. 
Donc la moral de tout ça, c’est qu’il faut vraiment profiter des instants vécus avec ceux qu’ont aiment, que ça ne sert à rien de se prendre la tête pour un oui ou un non, parce que finalement ça ne va pas t’apporter grand chose mis à part de la tristesse. 
Le temps passe, et il passe vite, il à cette capacité de nous faire croire qu’on peux l’influencer, mais ce n’est absolument pas le cas. 
Donc aimer vous, rigoler, vivre les instants présents sans jamais penser au passé et au futur. Vis simplement ta vie, profite à fond de tout ce qu’elle peut t’offrir le bons comme mauvais moments, parce que c’est comme ça que la vie finira par devenir plus fun, quand tu apprends à vraiment la vivre, comme je commence à peine à le faire. 
Il suffit simplement de s’ouvrir et de la laisser tout mettre sur ton chemin, elle t’apportera des moments de détresse intense, mais aussi de bonheur inestimables, donc vis tout ça avec ferveur, volonté et essaie de toujours t’en rappeler. 
oublie pas “l’amour est le seul moyen de rester vivant” - Gaëtan Faucer
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rosalinezolathings · 5 years
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“Bah alors ? Qu’est ce que ça fait d’être mince maintenant ? “
Hello, je te reviens avec un autre sujet un peu compliqué à aborder pour moi actuellement. 
Oui suivant le titre tu peux te douter de quoi je vais te parler. D’être grosse et puis mince. 
J’vais pas te faire un résumé de ma vie archi détaillé mais juste quelques lignes pour que tu puisses comprendre. 
Petite j’étais dans la moyenne, mais arrivée vers les 6 ans j’ai commencé à beaucoup grandir et à prendre du poids (j’étais bouboule mais rien de choquant), mais déjà ont commençait à foutre la pression sur mes parents (les médecins et d’autres personnes soit-disant bien pensantes). J’ai donc fait mon premier régime à l’âge de 8 ans. 
Ouais tu te dis que ça fait archi tôt, et moi aussi maintenant je me le dis, mais à l’époque j’ai accepté de le faire parce que le médecin m’a dit de le faire, parce que mes parents et mon entourage me disaient de le faire, mais aussi et surtout parce que les moqueries à l’école se faisait de plus en plus régulières et pesantes. 
A partir de mes 8 ans, j’ai, pour ainsi dire, pas eu une année qui n’ai pas eu au moins un régime à son actif. 
Bizarre non ? Et pourtant je faisais la blinde de sport, d’activités extra-scolaire, et on va pas se mentir, mais j’étais une enfant plus qu’hyperactive ce qui fait que je ne tenais jamais bien en place. Donc les activités étaient obligatoire. 
Je vais te dire le type de sport que j’ai pratiqué. 
Le basket, le rugby, la danse (beaucoup de danse), la course à pied, le crossfit, le judo, la randonnée et la boxe française. (Bon et maintenant le sport en salle, le yoga et je continue à faire des séances type d’entrainement de boxe). 
Donc tu vas te dire “mais c’était quand même pas trop mal tout ça”. Et ouais c’était pas trop mal, sachant que je faisais au moins deux de ses activités par semaine combinées ensemble et je ne compte pas le fait d’aller à l’école à pied ou à vélo et de me déplacer comme ça pour n’importe lequel de mes trajets (je vivais dans un petit village). 
Mais ça n’a pas suffit, j’ai pris progressivement du poids, puis j’ai rencontré un acupuncteur qui m’a aider à perdre une quinzaine de kilos (j’étais en troisième) et je peux te dire que je me sentais trop fraîche de cette perte de poids, là à ce moment là je me suis mise à la boxe et j’en faisais 2 fois par semaine, j’étais dessinée mais pas trop, j’étais bien, à 70 kilos à l’époque pour 1m68. 
Mais les critiques continuaient de fuser, j’ai donc commencé à me plonger dans mes entraînements de manière archi intensive. 3 à 4 entraînements par semaine, plus les séances de renforcement musculaire à la maison, et les samedi je faisais que marcher, pour aller où ? Nul part je marchais juste pour me muscler, pour éliminer et pour m’évader. 
Puis j’ai commencé à prendre la pilule (j’avais 16 ans), ça allait bien puis 6 mois après bizarrement j’ai commencé à avoir des boutons sur le visage, des poils là où techniquement chez une fille il ne doit rien y avoir, puis j’ai commencé à grossir beaucoup. 
J’ai fait des examens, prises de sang, scanner, échographies pour au bout d’un an me dire “c’est le SOPK”. (je t’en parlerai un de ses jours je pense). 
J’me suis dis “merde, c’est quoi ça ?” 
Et puis là j’ai replongé à fond, j’ai eu une acné horrible, s’est simple ça me bouffait tout le visage, la poitrine et le dos, j’ai commencé à avoir une bosse du bison, le coup qui grossis, le visage bouffit, de la rétention d’eau et surtout les poils. C’était et c’est encore mon plus gros complexe. 
A tel point que j’ai commencé à avoir des idées noires (j’en avais déjà eu mais là j’en pouvais plus). Puis j’ai appris que je pourrais pas avoir d’enfants de manière “naturelle”, et ça je crois que c’est le truc le plus horrible là dedans, parce que déjà tu ne te sens plus “femme”, tu te sens limite comme un monstre et là on t’annonce que tu ne peux pas “faire” un enfant naturellement... 
Ce qui m’amène à il y a un an et demi. Je pesait 115 kilos, je stagnais à ce poids. Je me sentais tellement mal dans ma peau, je me trouvait laide, mais je ne me voyait pas grosse, jusqu’au jour où j’ai rencontré un gars qui m’a sorti “j’ai envie de réaliser mon fantasme, coucher avec une grosse”. Et là j’ai réalisé que je me voilais la face. Puis je suis tombée sur des photos de famille et là je me suis trouvée énorme, comment j’avais pu passer d’une fille qui fait attention à tout ce qu’elle mange, qui fait du sport de manière intensive. A ça ? 
J’ai donc pris rendez vous avec un chirurgien pour faire une sleeve, je savais pas dans quoi je m’embarquais mais je devais le faire. J’ai pris le rendez-vous, j’ai rencontré le chirurgien, j’ai commencé à faire les examens, mais j’ai flippé donc j’ai tout arrêté. 
Puis je suis montée jusqu’à 117 kilos, et là je me suis dis qu’il fallait vraiment que je réagisse, et j’ai réagis, j’ai repris rendez-vous avec le chirurgien, et voilà, 3 semaines plus tard je me faisais opérer. Et clairement, je n’aurais jamais imaginé que ce serait aussi dur de vivre cette expérience... 
Déjà tu passes d’un estomac d’une personne hyperphagique (ouais je faisais de l’hyperphagie, dur n’est ce pas ? Si tu sais pas ce que c’est, en gros c’est manger énormément de quantité d’un seul coup mais sans se faire vomir). A un estomac d’un enfant de 5 ans, c’est franchement dur, et je te parle pas de la frustration, de la difficulté psychologique qu’il y a derrière. Tu ne peux plus manger comme avant, tu ne peux plus boire comme avant. Tu as souvent mal au ventre, tu vomis, et surtout au début tu as l’impression de faire ça pour rien parce que tu ne te vois pas du tout maigrir. 
J’ai commencé à me “voir” seulement 3 mois après l’opération, j’étais à -20 kilos il me semble. Mais maintenant je dois à être à 72 ou 69 kilos, (je suis partie de 115 au mois d’avril et maintenant je dois faire se poids là en janvier, tu fais le calcul). Et je commence à peine à me sentir bien. 
Mais tu vas me dire, c’est quoi le problème ? 
Et bien le problème est le suivant, comment on fait pour avoir une image de soi un jour et après quelques temps en avoir une totalement différente ? 
Parce que oui, j’ai perdu quasi une cinquantaine de kilos en l’espace de 9 mois, ce qui fait beaucoup mais tu ne te rends pas compte de ce que ça fait sur le corps et sur l’esprit. 
Déjà les points positifs, je suis passer d’un taille 52 à un petit 40 (je suis sensée perdre encore un peu de poids), je suis passer du XL à du M-S en taille de haut, je suis passer d’un 115F à un 95 C en taille de soutiff (pas le meilleur bail mais j’ai moins mal au dos), je dors mieux, je respire mieux, j’ai l’impression de pouvoir faire des kilomètres, je m’enivre aussi très vite (ça peut en emmerder beaucoup mais moi je trouve ça cool, pas besoin de boire plus de deux verres pour être pompette). J’ai l’impression d’être plus sur de moi, je peux porter des fringues que j’ai toujours voulu porter. 
Maintenant les points négatifs, ma peau pend, forcément après plusieurs années à être grosse, ma peau est distendue, ça va être plus que galère pour retrouver un semblant de “normalité” à ce niveau là. Je dois refaire genre toute ma garde robe, tu imagines les tunes que je vais devoir débourser ? Entre les sous-vêtement, les pantalons, les t-shirts, les robes .... Je vais me ruiner. Mais ce qui me perturbe le plus c’est le fait que je me sente mis à nue en toutes circonstances, parce que je n’ai plus ma carapace de “grosse” qui vient m’envelopper quand je suis mal à l’aise ou quand je dois subir le regard des autres, parce que je sens que ce regard est très malsain et limite sale envers moi. Je ne suis vue que comme un objet de désir maintenant par certains hommes ce qui me dérange et me perturbe beaucoup. 
Donc oui c’est cool d’être mince, mais suivant le parcours de la personne (comme dans mon cas ya eu pas mal de traumatisme avant tout ça et qu’il a fallut que je passes par l’opération pour réussir à perdre mes kilos en trop), c’est quelque chose de perturbant, difficile et parfois on regrette, mais je ne regrette pas le parcours par lequel je suis passé pour en arriver là, c’est limite un combat au quotidien pour s’accepter, être heureuse avec cette nouvelle apparence et surtout y a cette grosse victoire face à tous ceux qui se sont foutus de toi, de moi, de lui ou d’elle. 
Je tiens surtout à dire là dedans, qu’être mince c’est sur que ça facilite pas mal de chose, mais il ne faut pas diaboliser les “gros” parce que tu ne sais pas quelle pathologie lui ou elle peut avoir derrière ses rondeurs, ses formes qui peuvent te répugner. Enormément de personnes grosses, en surpoids ou obèses ont des pathologie réelles. Ils / Elles ne sont pas juste de fainéants qui aiment manger, qui grignotent à longueur de journée, qui ne se bouge pas les fesses pour faire du sport, qui passent leur temps sur le canapé à se goinfrer et à regarder la télé. Ce sont des personnes qui ont une pathologie, une maladie, parce que je te ferais dire que l’obésité est une VRAIE maladie. Elle est physique et psychologique à la fois, elle peut être entrainée par un déséquilibre hormonal, une traumatisme au niveau psychologique, un prédisposition (donc une génétique) qui favorise le stockage des graisses. 
Donc s’il te plait fait passer le mot, ce n’est pas parce que quelqu’un est “gros” que tu dois t’amuser à lui faire remarquer, peut être qu’il ou elle en souffre énormément et qu’il ou elle ne sait pas comment s’y prendre pour améliorer la situation. 
Sincèrement d’un point de vue personnel, je ne conseille pas et ne souhaite à personne de devoir passer par la chirurgie bariatrique pour se sortir de cette situation. C’est une décision terriblement dure à prendre, te dire qu’on va devoir t’enlever un bout d’organe sain, juste pour que tu puisses maigrir, c’est pas simple. Mais le plus dur c’est la remise en question en permanence, face à ton régime alimentaire, aux quantités que tu ingères (parce qu’elles sont divisées au moins par dix les premières années), il faut que tu te fasses à une toute nouvelle image, parce que perdre du poids c’est bien mais pour que tu puisses assimiler comme il se doit cette perte il faut qu’elle soit lente, mais quand elle est très rapide tu ne te rends pas compte de ce qu’il se passe réellement ce qui fait que tu as du mal à te rendre compte et un jour tu ne te reconnais pas. Il faut aussi avoir un suivit psychologique béton, parce que je t’assure, parfois tu es tellement fatigué que tu en viens à souffrir physiquement mais surtout psychologiquement. 
Donc si jamais tu es dans cette situation, que tu connais quelqu’un qui souffre vraiment à cause de son surpoids, de sa maigreur, ou de quoi que se soit, conseille là, soit sympa avec elle, essaye de la diriger vers des personnes compétentes, ou même simplement en parler ça fait du bien. 
Je suis même prête à discuter avec qui veux, je suis assez ouverte et si mon expérience peut en aider certains ou certaines à s’en sortir j’en serais la plus heureuse.
Sur ce je te laisse très cher lecteur, savoir que je suis lu m’aide beaucoup et j’espère que ça te mets du baume au corps ^^
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rosalinezolathings · 5 years
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“À quand le petit copain ?”
Rien qu’au titre, tu te doutes de quoi je vais parler ? 
En passant ça ne te déranges pas si je te tutoie ? J’préfère, je trouve que ça apporte de la proximité, et qui sait un sentiment nouveau envers toi lecteur inconnu. 
Je ne sais pas si tu te souviens, mais j’ai 22 ans (bientôt 23), et depuis pas mal d’années à chaque repas de famille, la même rengaine reviens. 
“Alors Rosaline ? À quand le petit copain ? Ou la petite copine hein!”
Ouais, je restes toujours super évasive. 
“Bah écoute ça suit son cours”, 
“Oh j’ai quelqu’un en ce moment mais rien de bien sérieux.”, 
“Je suis célibataire et ça me va très bien pour le moment, je suis bien toute seule”. 
Ouais toi aussi tu dois connaître ça, si ça fait des années que tu es seul(e) et que ta famille te les brise pour savoir si tu as rencontré quelqu’un ou non ?
 Et bizarrement je ne sais pas pourquoi ils en viennent à se poser la question, mais il semblerait que ne leur présenter personne reviendrais au fait que je puisses être lesbienne. 
Étrange quand même, tu ne trouves pas ? 
Fin je veux dire, ce n’est pas parce que à 22 ans je n’ai toujours personne de sérieux dans ma vie, que ça annonce le fait que je sois folle, que je finisse vieille fille ou même que je sois lesbienne. 
Alors disclaimer, j’ai rien contre le fait qu’on puisse penser que je sois homosexuelle, au contraire, qu’ils pensent bien ce qu’ils veulent, et puis entre toi et moi, j’ai essayé les filles, c’était cool, même archi cool, mais simplement pour le côté sexuel, mais je me vois pas construire quelque chose de sérieux avec une fille. 
Fin’ bref, je ne suis pas là pour parler de mes goûts sexuels ou autre. 
Je veux juste pousser un coup de gueule face à cette pression qu’on te fou sur les épaules quand tu atteints un âge ou tu devrais déjà être “en train de construire”  quelque chose de “sérieux”. 
Tout ça parce que la plupart de mes petits cousins (j’insiste sur le petit) sont déjà tous en couple depuis déjà plus de deux ans.
Faudrait-il vraiment que je me foute la pression à trouver quelqu’un juste pour faire comme eux ou même pour suivre les pas de ma grande soeur qui a rencontrer son “mari” à 21 ans, celui avec qui elle va avoir un enfant ?
Et bien moi je dis NON. 
Pourquoi me diras-tu ? 
Tu penses que je devrais vraiment me remettre en question, et que je commence à rencontrer quelqu’un ? 
Je vais te dire pourquoi. 
Il est vrai que je ne serais pas contre de rencontrer le “grand amour”, celui avec un grand A, Trouver une personne avec qui je serais assez bien pour construire quelque chose et réfléchir à des projets ensemble. 
Mais le “problème” vois-tu, c’est que j’ai envie de vivre libre. De vivre ma propre vie sans avoir quelqu’un à qui rendre des comptes, parce que inévitablement tu dois rendre des comptes à ton “partenaire” quand tu es en couple. 
Je veux pouvoir essayer des tonnes de choses “toute” seule, m’éclater au lit avec différents partenaires, vivre des expériences que je veux vivre toute seule, le genre de truc que je me vois mal faire en couple. 
Genre, un soir je rentre du Taff avec une idée en tête, prendre mon sac à dos et partir n’importe où pour aller me balader et ce toute seule, sans avoir d’entraves. 
Juste prévenir mes proches que je pars quelques jours et aller parcourir le monde par moi-même sans avoir à être accompagnée. 
Je veux crapahuter dans le Grand Canyon un 31 décembre et juste me poser en haut des montagnes et regarder le soleil se lever. Être là bas toute seule avec mon casque sur les oreilles et vivre se moment toute seule sans à avoir à penser à ma moitié qui est chez nous à se demander se que je fais. 
Ça te semble paradoxale ? Parce que ça l’est. 
Tu te dis surement que même en couple je pourrais le faire, mais il y aurait quand même cette part de culpabilité de ne pas vivre se moment avec l’autre. 
Je veux pouvoir rentrer chez moi et me couper de tout sans à avoir à répondre aux SMS, snaps ou messages Wahtsapp que mon cher et tendre m’enverrai pour discuter, parce qu’il y a cette mini pression de se dire qu’il faut lui répondre parce que ça se fait pas de laisser l’autre poireauter. 
Tu te dis surement que je suis égoïste, et je penses que tu as raison, mais j’aime tellement mon mode de vie actuel, celui d’une meuf célibataire qui est libre et qui fait ce qu’elle veut. 
C’est le paradoxe même de ma vie, je veux être en couple mais je ne veux pas ses contraintes. Je ne veux pas d’un couple libre parce que j’ai peur d’être jalouse, parce que j’ai peur de ne pas savoir gérer. 
Ouais effectivement j’ai simplement peur de ça. 
Peur de ne pas savoir comment me comporter, de ne pas savoir être amoureuse. Parce que je l’ai été et je le suis tous les foutus jours de ma vie, mais j’ai peur d’avoir mal, de souffrir face à l’amour. 
C’est con n’est-ce pas ? 
Mais je me vois mal faire le premier pas. D’accepter d’être avec quelqu’un avec qui je vais vivre quelques jours, mois ou années de ma vie. 
Quelqu’un qui saura forcément tout de moi, parce que tu vois le couple je le conçois comme ça : de la transparence et de l’authenticité. 
Mais ce qui me fait le plus flipper c’est d’être avec quelqu’un avec qui je devrais forcément me mettre “à nu” et me dévoiler complètement, sentimentalement, psychologiquement, physiquement. 
Parce que vois-tu, je suis quelqu’un qui a été brisé par la vie, par les gens et par la société, et je me vois absolument pas accueillir quelqu’un comme ça dans ma vie et tout lui révéler de moi, se serait trop dur. 
J’ai essayé et finalement le gars est parti en ce rendant compte de combien j’étais abimée. 
Donc peut être que je pourrais rester célibataire toute ma foutue vie, mais être seule me fait moins peur que d’être amoureuse, que d’être avec quelqu’un avec qui je partagerais énormément de moi et de ma vie. 
Finalement en te parlant de tout ça j’en reviens à me demander si je ne devrais pas me remettre en question à propos de ça et peut être chercher à essayer quelque chose avec quelqu’un. 
Un peu de folie et de spontanéité dans ce monde de brutes devrais faire des miracles dans ma petite vie banale et compliquée à la fois. 
Dis-moi qu’est ce que tu en penses ? Parce que j’aimerai bien savoir si tu ressens les mêmes choses que moi. Simplement pour me dire que je ne débloque pas complètement. 
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rosalinezolathings · 5 years
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Bonjour ? Bonsoir ? Je me présente
Salut à tous, qu’elle galère...
C’est la première fois que je viens ici, je ne sais pas encore comment je vais orienter tout ça, mais je sais déjà de quoi je veux parler. 
Avant tout une présentation de moi s’impose. 
Je m’appelle Rosaline (pas mon vrai prénom), j’ai bientôt 23 ans (et ouais j’assume pas encore, comment ça se fait ? Je ne sais pas). 
Je sais pas comment me présenter physiquement sans démontrer qui je suis, j’veux garder une part d’intimité et d’anonymat en réalité, par peur ou par honte ? 
En tout cas je suis une fille de 22 ans, bientôt 23, qui se sent un peu paumée dans sa petite vie qui semble banale et normale, mais qui recherche un quelque chose qui pourrait la faire vibrer et pas juste la faire rêver. 
C’est sur se type de sujets que je voudrai discuter avec vous tous, je sais pas comment fonctionne se site en réalité, mais je pense que c’est un peu comme twitter ou Facebook ? Je sais pas, mais en tout cas je cherche simplement à faire connaître mes pensées et peut-être qui sait, permettre à différentes personnes de se reconnaître dans se que je dis et pouvoir leur transmettre des petits tips qui pourront les faire avancer. 
Je finirais simplement par un simple “Merci”. 
Merci d’avoir pris le temps de me lire, de m’avoir laisser m’expliquer et peut être me donner l’opportunité de trouver “le chemin” dans ce que je recherche en partageant avec “Toi” ce que je vis.
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