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ChiliRV - Street Artiste Nantais - Expert du pixel art

Vidéo réalisée par Simon DAGNEAUX et Maxime QUILLÉVÉRÉ.

ChiliRV est un Street Artiste qui pose des mosaïques de sa confection un peu partout dans les rues de Nantes depuis 5 ans maintenant. Nous l’avons contacté afin d’en apprendre un peu plus sur lui et son travail ainsi que dans l’espoir d’en faire notre sujet de documentaire sur le street art, dans le cadre de notre cours d’Histoire de l’Art à l’école de Design Nantes Atlantique.

Après avoir accepté notre proposition avec enthousiasme il a rapidement émis une condition, il ne devra pas être reconnaissable. C’est pourquoi je continuerais à l’appeler par son nom d’artiste tout au long de l’article et les photos ou vidéos ou il apparait seront floutés.

Nous avons dans un premier temps discuté via Facebook et convenu d’un rendez vous pour se rencontrer et réaliser l’interview. Quelques jours plus tard nous nous sommes retrouvés en haut de la tour Bretagne, au “Nid”, où il nous a d’abord parlé de son travail, de son inspiration, de son mode de fonctionnement et de son positionnement par rapport au Street Art en “off” puis nous avons commencé l’interview. 

Plus tard dans la soirée ChiliRV nous a montré ses œuvres posées dans les rues environnantes. Nous en avons profité pour réaliser quelques séquences supplémentaires.

Après quelques jours ChiliRV nous a recontacté pour nous proposer de l’accompagner lors d’une sortie nocturne pour poser une de ses nouvelles mosaïques. Nous avons fait la connaissance d’un de ces collègue avec qui il a l’habitude de sortir poser.

Nous avons finalement décidé d’y retourner une fois le jour levé pour filmer d’autres de ces œuvres.

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KIDULT LA HAINE DU LUXE.

Voilà un artiste de street-art très étonnant et anti-conformiste : c’est Kidult.

Il s'est fait connaître grâce, ou à cause du monde du luxe. Il s'attaque directement aux marques qui intègrent les codes du street art dans leur produits, il se revendique comme le défenseur de l'art urbain.

La démarche de Kidult est basée sur la provocation et la vengeance contre le luxe. L'exemple le plus flagrant est Christian Louboutin, qui insère des graffitis au coeur de ses campagnes, alors que ses chaussures copulent au minimum la moitié d'un SMIC.

Kidult se base sur la simplicité et la rapidité de son l'action, tout en gardant un côté choquant. En effet, la prise de risque est phénoménale, il sévit dans les quartiers chic, muni d'un extincteur Kidult s'attaque aux façades des magasins de grandes marques de luxe comme Louis Vuitton. Cette manière de peindre permet de répandre une grosse quantité de couleur sur des surfaces énormes en très peu de temps.

Kidult est un artiste très secret, du fait de sa démarche assez violente. Dans sa démarche artistique, il aspire à garder la créativité, l'honnêteté et l'impertinence du street artiste, selon lui les artistes qui s'associent aux grandes marques sont "des vendus". Le graffiti viens de la rue, et c'est en y restant qu'il est pur.

L'efficacité étant la caractéristique principale d'un street artiste, il traduit une revendication très précise en trouvant le meilleur endroit pour être le plus efficace. Il repeint les boutiques, mais ré-interprète des campagnes publicitaires et édite des habits de grandes marques pour les détourner.

"Toutes ces boutiques ont utilisé la culture du graffiti comme image commerciale. Ces marques aiment le graffiti. Je ne fais que leur donner ce qu'elles veulent." KIDULT.

Écrit par Simon DAGNEAUX

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BANKSY - Better Out Than In - Part 2

Part 1 de ce post : http://s-art-ire.tumblr.com/post/63913881081/banksy-better-out-than-in-cest-un-jeu-de

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Petit montage sur les différentes oeuvres exposées à Scopitone. 

(Pour découvrir l'oeuvre CYCLOÏD-E exposée à Scopitone, aller à l'article: 

http://s-art-ire.tumblr.com/post/61942722815/cycloid-e-cod-act-ch-cycloid-e-est-un

)

Filmé par Simon DAGNEAUX

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IN BED WITH INVADER

Tourné début 2011, ce film vous invite à passer une nuit à Paris avec le street artiste Invader. 

Sur la planète terre, ce mystérieux street artist a posé à ses risques et péris plus de 3000 oeuvres pixélisées en carreaux de céramique, dont plus de 1000 à Paris.

Invader, artiste anonyme qui apparaît toujours le visage caché par un masque ou des pixels, se fait connaître depuis la fin des années '90 en transposant les envahisseurs du jeu Space Invaders dans le monde réel. Ces personnages étant très pixélisés à l'origine, il les a traduits en utilisant des carreaux de faïence, pour en sortir des mosaïques. Parisien d'origine, il sévit aujourd'hui dans le monde entier, de Los Angeles à Hong Kong en passant par Bangkok, Il appelle son oeuvre 'l'Invasion'. C'est ainsi qu'Invader se considère proche des hackers, en ce sens qu'il propage un virus au coeur de la ville qui se propage sur les grande places, autant que dans les petites ruelles.

Son travail ne se limite pas à la création et à la pose de mosaïques, toute une rechercher est mise en place avant de pouvoir placer un invader. Que l'endroit choisi soit conceptuel, ou bien tout simplement esthétique il peut aussi être stratégique. L'artiste doit planifier l'invasion avant d'agir. Il adapte ses créations, depuis les débuts de l'artiste, les supports et les sujets se sont diversifiés. La mosaïque et le Space Invader restant ses oeuvres de prédilection, des stickers et des personnages d'autres jeux vidéos comme Mario & Luigi ou Zelda sont apparus. 

La réalisation elle-même n'est pas chose simple. Chaque Space Invader est composé de 100 à 1000 carreaux de céramique. Souvent placé en hauteur pour être protégé des vandales ou de la police, il requiert une grande adresse lors de la pose sur un mur.

Ses actions les plus impressionnantes sont selon lui d'avoir posé des Invaders dans le musée du Louvre (qui ont aujourd'hui disparu) "Je voulais être le plus jeune artiste exposé dans ce musée" s'amusais-t-il, d'avoir envahi toutes les lettres du panneau HOLLYWOOD à Los Angeles, ou encore d'avoir réussi à poser un sticker Space Invader sur Jacques Chirac lorsqu'il était président.

Extrait d'une de ses interviews sur le plus gros Invader qu'il ai jamais posé:

"Los Angeles, Melrose Street, 2004. Sa superficie est de 6 mètres par 4. Chaque pixel a le format d'un mètre carré. Il est sur un mur, en hauteur, adapté à l'échelle américaine. J'ai mis une nuit entière pour le réaliser, à l'aide de deux Mexicains carreleurs professionnels. On n'utilisait pas des sceaux mais des brouettes de ciment. On a travaillé du coucher au lever du soleil, heure à laquelle j'ai pris un taxi pour l'aéroport, direction la France. En trois semaines à Los Angeles, j'en ai posé 171."

Écrit par Simon DAGNEAUX

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Kehinde Wiley “The World Stage: Jamaica”

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VERDICT est un fanzine bimestriel dédié au graffiti de l’agglomération nantaise. Créé par des passionnés de graffiti fin 2012, le premier numéro est sorti en janvier 2013 et réuni de plus en plus d'adeptes. A travers ce fanzine et ses nombreuses rubriques, variant selon les numéros, nous voulons faire en sorte de véhiculer certaines valeurs du graffiti et pouvoir partager notre vision au plus grand nombre. Le rejet et les amalgames fait sur cette culture viennent, la plupart du temps, d’une incompréhension et d’un manque d’information sur ses codes. Si notre travail permet d’éclaircir la vision des gens ou même de les conforter dans leur mépris nous aurons rempli notre objectif, un peu à la manière d’un graffiti : tant mieux si ça plait, tant pis si ça ne plaît pas. Le but c’est d’être vu. Quelques interviews viennent diversifier le contenu et présenter la culture sous plusieurs formes en essayant le plus souvent d’être en rapport, de près ou de loin, avec la culture hip-hop. Bonne lecture.

http://calameo.com/accounts/1967943

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Tour Paris 13

La Tour Paris 13, c’est 4500 m² d ’espaces à l’abandon en plein Paris, une mine d’or pour les artistes du monde entier et la plus grande expo collective de street art jamais organisée. Réparties sur 10 étages , les 36 appartements (locaux de fonction de la SNCF) se métamorphosent en galerie d’art ou tout semble possible. Ici, pas de cadre, pas de limite, le tableau sort de la fenêtre pour mieux continuer à l’extérieur. Ici ça vie. Une vie d’espaces et d’objets retrouvés, remis en scène pour en saisir l’étrange beauté.

Un projet unique à découvrir du 1er au 31 Octobre organisé par la galerie  Itinérance

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THOM THOM’S BILLBOARD STREET ART

Cela fait plus de 10 ans que Thom Thom s'attaque dans la rue aux panneaux publicitaires. Il y découpe, sculpte, cisèle les affiches. Une couche, deux couches, dix couches : tout son travail joue sur l'épaisseur. Il est encore plus éphémère que ses congénères du street art, soumis aux contrats publicitaires sans cesse renouvelés. Véritable archéologue de l'affiche, Thom Thom a inventé un nouveau langage. 

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LE STREET ART

Petite exposition célébrant les artistes du street art qui ont contribué à l'aménagement de la ville de Los Angeles aux Etats-Unis.

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NYC ART BREAK OUT

Il n'est plus très fréquent de retrouver du street art dans les rues de nos villes - la plus grande partie des artistes de ce mouvement ont soudainement décidés de se reconvertir en artistes légaux et s'installent dans des galeries. 

C'est de la que viens l'idée du " Street Museum of Art (SMoA)", qui permet aux amoureux d'art de se promener dans une visite guidée autour de la ville, désignant des oeuvres d'art qui parfois passent inaperçues. Des panneaux ont étés installés à côté des oeuvres, comme dans un véritable musée, donnant des informations sur l'artiste, les motivations, le sens, etc. 

A découvrir plus en détails sur http://streetmuseumofart.org

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BANKSY - Better Out Than In - Part 1

C'est un jeu de piste, dans lequel la ville devient musée. Pendant tout le mois d'octobre, Banksy fait de New York à la fois son atelier et sa galerie d'exposition. Chaque jour, le plus célèbre des street-artists peint un pochoir à l'abri des regards, avant que les New-Yorkais ne le découvrent au détour d'un mur, d'un rideau de fer ou d'un vieux camion déjà tagué. Effervescence assurée.

Cette performance itinérante s'intitule "Better Out Than In" (mieux vaut dehors que dedans). L'artiste britannique, dont on ne connaît toujours pas la véritable identité, rappelle ainsi à ceux qui s'arrachent ses œuvres pour des centaines de milliers de dollars, que son travail appartient à la rue et son caractère éphémère en est une partie intrinsèque.

"Toutes les peintures peintes à l'intérieur, dans l'atelier, ne seront jamais aussi bonnes que celles faites à l'extérieur." - Paul Cézanne

A voir plus en détails sur http://www.banksy.co.uk

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ATLAS

L'Atlas commence à taguer très jeune. Graffiti-artiste fasciné par l'histoire de l'écriture, il étudie la calligraphie et dessine sa propre typographie.

Son travail sur le logo et la calligraphie le mène vers d'autres formes d'intervention dans la rue après avoir été convoqué par les services (grande enquête anti-graffiti des années 2000). Il devient, avec Zevs un animateurs du courant post-graffiti évoqué par Olivier Stak. Il conçoit une série d'interventions urbaines comme le tracé de boussoles urbaines dont une face au centre Georges Pompidou. Un de ses outils de prédilection est le gaffer. Une autre de ses techniques consiste à prendre des empreintes des plaques d'égout par contact. Le projet "Toiles Errantes" consiste à prendre en photo les sept premières toiles qu'il a réalisé, en les mettant en situation sur cinq continents.

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Shepard FAIREY

  Frank Shepard Fairey est un artiste américain, sérigraphe, fresquiste et illustrateur.

Issu de la scène du skateboard, il s'est d'abord fait connaître par les autocollants André the Giant Has a Posse, qui a donné la campagne Obey Giant. Son travail est devenu mondialement célèbre lors de lacampagne présidentielle américaine de 2008, avec la création du poster HOPE de Barack Obama qui deviendra une image-icône de la campagne. L'Institut d'art contemporain de Boston le considère comme un des plus connus, des meilleurs et des plus influents artistes de Street art du moment.

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RETNA

L’artiste américain Marquis Lewis, plus connu sous le nom de Retna, est un artiste incontournable dans le milieu du graffiti. Son art se constitue d’éléments calligraphiques inspirés des alphabets hébreux, arabes et asiatiques que Retna apose à des fresques monumentales qui mixent art contemporain et peintures traditionnelles mexicaines. La visée de ses oeuvres est d’interpeller le passant dans sa façon de dépeindre la pauvreté, l’espoir, la révolte et les identitées déracinées-métissées dans Los Angeles.

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KOBRA

Eduardo Kobra est un artiste qui a débuté sa carrière en 1987 dans la banlieue Sao Paulo. Grâce au développement rapide du street-art au Brésil, ses oeuvres se sont rapidement propagées hors de la ville, il a alors décidé de créer le studio Kobra. Un studio qui présente des œuvres qui sont riches en trace, ombre et lumière, des séries de peintures murales en trois dimensions qui permettent au public d’interagir avec son travail.

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YARNING / YARN BOMBING

Le yarn bombing investit la rue en utilisant et en recouvrant le mobilier urbain de tricot : bancs, escaliers, ponts, mais aussi des éléments de paysage naturel comme les troncs d'arbre, ainsi que les sculptures dans les places ou les jardins.

L'un des objectifs est d'habiller les lieux publics en les rendant moins impersonnels, en les humanisant et en suscitant la réaction des passants.

Toujours illegal, a part si c’est commandé par des pouvoirs publics.