saba-laidi - Tumblr blog

[saba-laidi]

Dessins autour du Goète

Mon goût pour la BD est né grâce aux mangas, je passais mes journées à lire et à relire One Piece. Avec le temps, j’ai élargi les mangas à la BD franco-belge (Tintin, Astérix, Corto Maltèse) et aux comics (Sandman, Watchmen, Fables...)

J’écris une trilogie fantastique intitulée “Le Goète” où il est question d’un monde inventé mais réaliste (et non médiéval), le personnage principal est un grand dadais innocent qui se révèle être l’allié de puissances démoniaques. L’histoire mélange aussi bien tranche de vie, romances et horreur. Mais les planches de BD que je présente sont des scènes de coulisse, qui reprennent juste les personnages. Je visais surtout à m’entrainer un peu à faire de la BD, c'est un travail qui demande des heures d’investissement pour un scénario écrit à l’arrache (et c'est qu’une fois le résultat est visible que je me rends que le script n’était pas terrible).

J’ajoute aussi les portraits des personnages, ils ne sont pas tous présents de la BD. Cela me permet d’avoir une image plus précise. Le style est très inspiré de la série d’animation américaine “Daria”.

Personnage principal

Lucian Santanas, 18 ans (au début de l’histoire) est un guitariste de talent mais sous-doué de la vie, maladroit, puéril, imprudent. Son rêve est de devenir un grand musicien et d’épouser une certaine Anna Caedes. C’est un personnage remarquable par son optimisme au début du récit, mais plus il rencontrera de malheurs, plus ses démons l’entraineront vers l’obscurité...

Andreas Getanha : meilleur ami du héros et secrètement amoureux de lui. Il est le batteur de le groupe de musique, mais Andreas pense plutôt se diriger vers des études de médecine. Malgré tout l’amour qu’il a pour Lucian, il trouve sa présence trop envahissante, rester avec lui signifie l’impasse.

Anna Caedes : hormis le fait qu’elle subisse une cour assidue du héros, c'est une jeune femme impulsive, affectueuse, timide, et pleine de rêves romantiques. Elle partage aussi une relation filiale très forte avec son frère, Marshall, mais ce dernier la prive souvent de l’affection dont elle a besoin. 

Marshall Caedes, 22 ans au début de l’histoire, est le (demi) frère d’Anna et un militaire qui cherche à assouvir une vengeance. C’est un personnage qui ne s’intéresse pas beaucoup aux humains, d’un naturel solitaire et taciturne. Aussi il s’entend très mal avec le héros et a été le principal obstacle entre lui et Anna. Par son caractère froid et sa beauté singulière, il a tendance à se montrer trop inaccessible pour tout type de relation... 

Aymerich Barca, 26 ans, est le benjamin de la fratrie royale. Il s’intéresse très peu au pouvoir et beaucoup aux jolis garçons. Sa rencontre avec Marshall a donné lieu à un coup de foudre, depuis, il tente tous les moyens pour le mettre dans son lit, comme l’engager en tant que garde du corps.

Hendrich Barca, dès le début du récit, on sait que ce personnage est mort il y a moins d’une vingtaine d’année. Il était destiné au trône, mais sa mort mystérieuse jette des soupçons sur le roi actuel, Alarich. Il a un lien secret avec le héros.

[saba-laidi]

Mes dessins de mode

Certains design cherchent la simplicité, d’autres sont plus recherchés au niveau des références (Galliano, J-P Gaultier, ou encore Klimt). Je ne m’attache pas qu’au vêtement en soi, car il s’agit de créer une allure, une ambiance autour d’une personne, ce qui engage une coiffure particulière, un maquillage, des accessoires. 

Voici le modèle d’inspiration klimtienne (il y a aussi cette simplicité formelle et élégante que j’ai pu trouvé chez les modèles d’Armani, un autre styliste qui m’influence beaucoup dans le “menswear”): 

Pour ce modèle, j’avais en tête de créer une fleur personnifié, avec toutefois une veste en cuir bleu et un sac rougae qui casse toute sa légèreté.

Modèle d’une veste style militaire 19e siècle :

La veste avec le reste de la tenue, mélange de féminin et de masculin :

Un modèle qui mélange Orient et Occident, à la J-P Gaultier :

Ici un modèle où j’imagine un tissu blanc aux reflets irisé, rehaussé par l’or de bijoux imposants d’inspiration ethnique :

Style classique avec un tweed qui s’apparente à celui de Chanel :

Un modèle peut-être plus moderne (oui, j’ai conscience que mon style est assez daté, peu “tendance”, mais avec le temps et une meilleure technique, je pourrais envisager des idées plus novatrices. Je me concentre avant tout sur qui me plaît personnellement)

Simplicité à la Armani :

Un modèle légèrement dérivé des créations de Gaultier :

Tenue de mariage pour homme, avec broderies et allure décontractée:

Et je m’arrête ici !

Pour en voir davantage, je précise que je possède un compte instagram uniquement dédié à design de mode. Si vous souhaitez en voir d’autres, n’hésitez pas !

https://www.instagram.com/i.laidi_sketching/?hl=fr

[saba-laidi]

Référence 9 : Jean-Paul Gaultier - collection 1994

Il s’agit bien d’une collection en particulier qui m’obsède encore depuis ma découverte, même si j’apprécie ce qu’il a pu créer avant et après.

La collection se nomme les “Tatouages” et offre un sublime mélange d’orientalisme, de culture punk de l’occident. Sont mis à l’honneur les imprimés de tatouages, les toiles en jeans, les piercings et... des parties d’armures (inspirés de la figure de Jeanne d’Arc), il y a d’autres petites références au Moyen-âge tels que les corsets (mais il s’agit de toute manière de la marque de fabrique de ce créateur).

J’ai été si marqué par cette collection que j’ai par la suite esquissé des modèles qui y été directement inspirés.

J’ajoute ici un petit sketch de mon cru :

[saba-laidi]

Référence 8 : John Galliano

J’ai longtemps été fascinée par les oeuvres de John Galliano. Il n’hésite pas à donner libre cours à son imagination en récupérant des matériaux inspirés de différentes cultures, de références historiques, littéraires, qu’il synthétise dans ses créations. Il a travaillé à son nom, mais aussi pour de grandes maisons comme Christian Dior et Givenchy (et aujourd'hui chez Margiela)

La collection qui m’a le plus marquée pourrait être celle du printemps-été 1993 : inspiration de l’aristocratie en déperdition durant la Révolution française, mélangée à des références asiatiques (coiffures à la Marie-Antoinette assez proches de celles des Geishas, voiles transparents, vestes à épaulettes, des accessoires d’époque telles que des rapières, des ombrelles, chapeau tricorne...)

  Sa collection de 1994 connaît également des inspirations historiques, toutes aussi érotisées et romancées. Ses défilés sont de véritables spectacles où les mannequins deviennent des sortes de pantomimes :

Je citerais également le défilé 1997, où les tenues sont très inspirées de la culture chinoise par les coiffures sculpturales, le rouge et l’or, maquillage de poupée de porcelaine.

[saba-laidi]

Les Supermodels des années 90

Ici je m’éloigne de plusieurs pas de mes références artistiques oniriques ou horrifiques pour entamer le terrain de la beauté plus “glamour”. 

Les Supermodels ont été les muses de grands couturiers il y a de cela de 20-30 ans. Je les ai vues rayonner dans les podiums, observé l’évolution de leur beauté à travers les années, admiré les vêtements sublimes qu’elle mettaient en valeurs par leur grâce inégalée et contribuées à augmenter les ventes des produits. 

Chacun possède sa personnalité, un corps et manière de mouvoir reconnaissable entre toutes.

 Linda Evangelista, Naomi Campbell, Christy Turlington, Nadja Auermann, Brandi Quinones, Helena Christensen, Shalom Harlow, Claudia Schiffer, et je peux en citer des dizaines d’autres, ont marqué leur époque par leur charisme et leur classe féminine. 

Mais la muse de mes muses est sans conteste Yasmeen Ghauri, issue d’un heureux mélange germano-pakistanais. Je m’inspire beaucoup de son allure pour dessiner la plupart de mes modèles.

C’est donc en grand partie grâce à leur beauté, à la fascination qu’elles exercent sur moi et beaucoup d’autres que je passe des heures à regarder des défilés des années 90, ouvrant par la même occasion un regain de passion pour le stylisme (même si je m’amusais à créer des modèles depuis l’enfance).

[saba-laidi]

Référence 1 : Dave McKean

Onirique, c'est l’adjectif qui qualifierait le mieux ses oeuvres. Dave McKean a travaillé en collaboration avec de grands maîtres du comics anglais, tels que Neil Gaiman (Sandman, Coraline) et Grant Morrison (Arkham Asylum), il a aussi créé des designs pour le film Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban d’Alfonso Cuaron. Il use de matériaux divers pour sublimer ses planches, toutes des chefs-d’oeuvre : peintures, photographies, sculptures, fusain, objets hétéroclites. Son univers est macabre, mystérieux, fantastique, entre le cauchemar et le délire hypnotique. Ses illustrations sont si inspirantes qu’elles peuvent me travailler pendant des jours, car elles entrent en résonance avec mon propre univers intérieur, suivant les mêmes thèmes.

Un Détraqueur, design pour le film Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, mêlant plusieurs matériaux.

Reprise d’une scène marquante du film expressionniste de Murnau, Faust.

Une planche du comics scénarisé par Grant Morrison, où Batman est en prise avec ses vieux démons, dans l’Asile d’Arkham. Ce Joker est de loin le plus terrifiant qui m’ait été donné de voir...

D’autres illustrations...

...J’ai eu beaucoup de mal à faire des choix restreints tant je les aime toutes, alors je donne le lien vers son portfolio : 

https://www.davemckean.com/

[saba-laidi]

Référence 3 : L’influence viennoise

Au crépuscule du XIXe siècle s’est formé un courant artistique important en Autriche : La Sécession viennoise. Il se rattache à l’Art nouveau. Sa figure de proue, Gustav Klimt, a eu une influence considérable sur l’artisanat contemporain. Ses figures aux visages archaïques, mythiques, hiératiques, fascinent nos regards par les ors dont elles sont recouvertes. Elles sont pour la plupart féminines, certaines androgynes. Pallas Athéna n’a jamais eu les yeux aussi perçants. Le Baiser insuffle la douceur et l’exaltations amoureuses. Mais surtout, Klimt n’hésite pas à orner outrageusement les scènes de symboles mystérieux, sensuels, je dirais même, organiques -- cela lui valut un succès et une continuité dans l’art décoratif. Pour ma part, j’ai gardé avant tout la beauté envoûtante de ses figures humaine-ornement, l’oeil clair d’Athéna, et les joueuses de lyre. Je récupère en hommage le motif à bâtons de la figure masculine du Baiser (à voir plus loin) pour une chemise pour homme luxueuse.

Ci-dessous, la fresque Beethoven, où les figures humaines-ornements évoque une spiritualité éthérée.

La vision esthétique de la Sécession viennoise me parle sur tous les plans possibles : leur typographie, le style de leurs illustrations, les dorures de leurs sculptures, leur architecture. Le bâtiment est lui-même l’oeuvre d’un de leur représentant : Joseph Maria Olbrich. J’ai aussi longtemps sauvegarder les illustrations et design textiles de Koloman Moser, qui devraient (ou le sont déjà) au goût du jour. 

Ci-dessous quelques illustrations (pour des timbres, des affiches, etc.) confectionnés par les artistes de la Sécession :

Les designs textiles de Koloman Moser, précurseurs de l’esthétique “psychédélique” dont je suis particulièrement attachée :

[saba-laidi]

Référence 4 : Le symbolisme

Ce mouvement regroupe aussi bien des artistes plasticiens que les poètes, tels que Baudelaire le précurseur (dont je relis religieusement les poèmes), Rimbaud, Verlaine, Louÿs ou encore Mallarmé. Le symbolisme mêle à la fois une Idée abstraite exprimée par une image au rendu onirique. 

L’onirisme, couplé à l’ésotérisme, étant l’un des maîtres mots de mon univers créatif, je voudrais partager les peintres appartenant à ce courant qui m’inspirent le plus.

Ce billet comporte plusieurs références visuelles importantes, que j’ai préféré regrouper autour de ce thème.

Odilon Redon 

Ses peintures sont des explosions de couleurs, qui reflètent l’enthousiasme d’une âme poétique, évoquant une réminiscence d’un doux rêve fabuleux (qui serait l’envers des peintures cauchemardesques de Beksinski). 

Lorsque mes yeux retombent dans ses peintures, je suis toujours prise d’ébahissement et saisie d’une grande émotion. 

Gustave Moreau

Il a revisité les mythes bibliques et homériques avec des couleurs plus violentes, plus saturées. J’ai eu la chance de voir ses oeuvres dans le musée qui lui est consacré. J’y trouve quelques ressemblance avec Gustav Klimt, notamment l’extrême richesse des ornements, dans l’habillement ou les décors, et les sujets antiques. Il émane des personnages une lumière immanente qui aspire à la transcendance, que ce soit Phaéton, Prométhée enchaîné ou Salomé, les couleurs se saturent autour des figures. Dans d’autres toiles, c’est le contraire, le décor a plus de consistance, et les personnages sont des silhouettes quasi spectrales. Ces oeuvres m’évoquent une vision qui aurait frappé le peintre au réveil, et qu’il se serait précipité vers ses carnets et ses palettes pour en restituer le souvenir avant qu’il ne s’évapore de son esprit.

Parmi les symbolistes que j’admire particulièrement, je n’oublierai pas de citer Fernand Khnopff et ses étranges beautés hybrides.

Caspar David Friedrich

Plutôt orienté vers les romantiques, mais dont les paysages sont également des peintures reflétant un état d’âme. Le thème des ruines revient souvent, il s’agit des tableaux auxquels je suis le plus attachée, car c’est aussi un topos de mon imaginaire.

[saba-laidi]

Référence 5 : Felix Colgrave

J’ai une grande admiration pour l’inventivité délirante de ses courts-métrages, que je revisionne religieusement. C’est une dynamite psychédélique, qui semble sortie d’un esprit sous l’influence d’opiacés. The Elephant’s Garden offre différents tableaux d’une nature à la fois onirique et cruelle, ponctués d’une bande-son aux airs hindouistes. Double King contient aussi son lot de visions saisissantes, de musiques et d’effets sonores en parfaite harmonie avec les images. Son univers m’inspire profondément, car j’y retrouve les thèmes surréalistes dont je suis si friande : de la bizarrerie, de l’absurde, de la drôlerie… Je mets en lien sa chaîne youtube que je suis depuis quelques années. 

https://www.youtube.com/channel/UCO7fujFV_MuxTM0TuZrnE6Q

  Quelques gifs tirés d’Elephant’s Garden et Double King :

[saba-laidi]

Référence 6 : Francis Bacon

Ses toiles ont un potentiel immense d’inspiration horrifique. Les figures défigurées qui y sont peintes hantent mon imaginaire comme elles ont hanté celui de Giger (qui a designé le xénomorphe du film Alien de Ridley Scott). 

J’en profite aussi pour fournir cette citation du philosophe Gille Deleuze, qui résume brillamment l’art de F. Bacon : « Pitié pour la viande ! Il n'y a pas de doute, la viande est l'objet le plus haut de la pitié de Bacon, son seul objet de pitié, sa pitié d'Anglo-Irlandais. (…) La viande n'est pas une chair morte, elle a gardé toutes les souffrances et pris sur soi toutes les couleurs de la chair vive. Tant de douleur convulsive et de vulnérabilité, mais aussi d'invention charmante, de couleur et d'acrobatie. Bacon ne dit pas «pitié pour les bêtes» mais plutôt tout homme qui souffre est de la viande. La viande est la zone commune de l'homme et de la bête, leur zone d'indiscernabilité, elle est ce «fait», cet état même où le peintre s'identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion. Le peintre est boucher certes, mais il est dans cette boucherie comme dans une église, avec la viande pour Crucifié («peinture» de 1946). C'est seulement dans les boucheries que Bacon est un peintre religieux. » (tiré de l’ouvrage Logique de la sensation)

[saba-laidi]

Référence 7 : L’Archaïsme

L’abstraction des époques les plus lointaines à un attrait certain pour moi, que ce soit le futur (d’où mes lectures SF) ou le passé lointain (cette fois, des lectures nourries des premiers livres de l’humanité et d’essais d’anthropologie). C’était des époques où l’homme se cherchait dans des représentations qui le dépassaient, comme des dieux, des puissances invisibles qu’il matérialisait par des icônes, des symboles aux sens profonds. Beaucoup de grands designers ont emprunté à l’Antiquité, par exemple Gianni Versace, qui était lui-même collectionneur d’objets antiques. 

Logo de Versace

J’ai déjà cité des peintres très inspirés par l’antiquité, tels que Klimt ou Moreau. Ici je souhaite parler de ma découverte d’un grand cinéaste italien, découverte qui tient de l’épiphanie. Ce sont les adaptations de textes antiques par Pier Paolo Pasolini : Oedipe Roi, Médée et L’Évangile selon Saint-Matthieu. Les costumes sont époustouflants, à la primitifs et extrêmement détaillés qui subliment les personnages ; le script reprend bien sûr le texte antique et spirituels de Sophocle, Euripide ou du Nouveau Testament. Les bandes-originales aussi jouent beaucoup dans l’immersion d’un univers spirituellement archaïque.

Images tirés des films de Pasolini

[saba-laidi]

Référence 8 : Quelques pages d’un dictionnaire

Depuis toute petite j’aimais me perdre dans de gros volumes d’encyclopédie. Je ne lisais pas toujours les entrées des mots, cependant mon attention se portait surtout sur les illustrations. Je me passionnais pour les illustrations du monde animal et pour l’astronomie notamment. Mais il existe quelques pages d’une édition assez datée du Larousse (en piteux état maintenant) qui m’a fascinée pendant des années : les pages consacrées aux mythologies à travers le monde. Fées, sorcières, démons, dieux, sirènes, géants, vampires… tout un univers de contes s’ouvrait à moi, illustrés par les plus grands artistes du genre : Gustave Doré, Arthur Rackham, John Bauer, Edmond Dulac, Harry Clarke... Ces pages ont aussi nourri mon goût pour les enluminures médiévales, les gravures, les estampes asiatiques, les couvertures pulp, la littérature de l’imaginaire et le cinéma de genre.

[saba-laidi]

L’aventure du cinématographe

Cette passion est née au lycée, alors que je devais préparer un exposé (TPE pour le bac en fait) sur la figure de Cléopâtre au cinéma. Après les 4 heures du film pompeux de Mankiewicz, j’ai enchaîné avec les 3 heures de Le Bon, la brute et le Truand. Dès les premiers plans, j’ai eu l’intuition que ce film allait me marquer à jamais, et je ne me suis pas trompée. Bien que j’aie vu des centaines d’autres films depuis ce jour, je crois n’avoir jamais eu autant de frissons de jubilation devant ce chef-d’oeuvre.

Mais aux côtés de Sergio Leone, d’autres réalisateurs sont entrés dans mon panthéon : Stanley Kubrick, Francis Ford Coppola, Frank Capra, Akira Kurosawa, Ernst Lubitsch, Gaspar Noé, Lars von Trier, etc. Ce sont bien sûr de grands classiques, même si j’ai plus de prédilections pour certains thèmes et la patte d’un réalisateur plutôt qu’un autre. 

Les films polyphoniques, pleins d’humour, de plans et B. O. marquants et de préférences ingénieusement violents (comme certaines scènes chez Tarantino) en général dans mes préférences. Je peux aimer de tout, depuis la comédie romantique (The Shop Around the Corner, 1939) à la Science-fiction horrifique (Alien, le huitième passager), tant que c’est intelligemment réalisé et qu’il y a une identité, un style propre au réalisateur et un bonne histoire.

Pour ce billet, j’ai réalisé un top 50 de mes films préférés sur Senscritique : 

 https://www.senscritique.com/liste/Mon_Top_50_Films/2998492

Et quelques images de films que j’apprécie...

Clint Eastwood, dans le rôle de Blondin, dans Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone

Barry Lyndon, réalisé par Stanley Kubrick, et ses compositions dignes de tableaux du XVIIIe siècle.

2001 : l’Odyssée de l’espace, chef-d’oeuvre de la SF de Kubrick.

Snatch, tu braques ou tu raques, superbe comédie chorale de Guy Ritchie

Melancholia, de Lars von Trier (que j’apprécie surtout pour son esthétique)

L’évangile selon Saint-Matthieu, de Pier Paolo Pasolini (ici, la vierge Marie)

[saba-laidi]

Quelques travaux personnels

Mes travaux réalisés jusque-là sont essentiellement des sketchs au rayon sur carnet, des illustrations digitales, du chara-design, beaucoup de designs de mode. J’ai dessiné récemment quelques planches de BD aussi (c’est encore rudimentaire, mais c’est qu’un début…)

(Pourquoi ne pas faire des études qui nous plaisent au lieu de pratiquer sur les tables et sur les marges pendant un cours de langue ancienne ennuyeux ?!)

Inspirations antiques et klimtiennes (le premier était destiné à mon artbook tenu sur Wattpad, où je publiais un roman que j’aimerais transformer en BD)

Sketch digital d’un personnage de mon histoire inspiré de la Pallas Athéna de Klimt :

Illustration d’une créature fantastique lovée au coeur d’une rose.

Petit portrait digital, pour tester des outils

Un couloir de sang, sorti d’un cauchemar (ou d’un jeu vidéo d’horreur) :

Couverture de mon livre, photomontage aux couleurs saturés et gribouillis, titre calligraphié (inspiration de Dave McKean visible)

Deuxième couverture, que j’ai voulu beaucoup plus minimaliste mais toujours orientée vers l’horreur.

Illustration digitale réalisée tout récemment, c'était pour tester nouvelle une tablette graphique munie d’un écran :