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You & Me - Disclosure
POV : Sacha
Depuis que je t'ai rencontrée, j'ai du mal à me concentrer tellement l'effet que tu me fais est surréaliste ; bouleversant ; saisissant ; c'est comme être porté par des vagues tout en étant sous une pluie chaude d'orage, le ciel pourpre. Toute cette poésie entre nous, dans tes gestes, tes commissures, me coupe le souffle.
Tu me fais encore cet effet après notre 5ème date ; est-ce que c'est bizarre de les avoir compté ? Je sais pas, j'aime bien les chiffres, des fois je regarde leur signification ; ça m'amuse et me rassure, selon mon humeur.
Me voilà un dimanche soir dans ton bar préféré. Je te regarde pendant que tu règles la note, penchée, les pieds croisés, et que tu rigoles avec la barmaid. Je souris, attendri et ému. J'ai des crépitements dans le ventre, ils illuminent mes poumons et réchauffent mon cœur. Je demeure dans un total état de contemplation pendant que tu reviens vers moi et esquisses un sourire en rougissant. Tu mets ta veste, attaches tes cheveux, et ta voix rauque vient me recueillir et m'envelopper :
« On y va ? »
Je reprends mes esprits en secouant légèrement ma tête pour tenter de voir plus clair, et me prépare à mon tour ; je crois qu'il va falloir que je calme. Mais bon, les étoiles dans mes pupilles sont probablement visibles à des kilomètres. Pourtant, elles ne semblent pas te faire fuir. Au contraire ? Tu mets les mains dans tes poches et me souris, proposant ton coude. Je passe ma main autour de celui-ci et enclenche le pas.
On marche silencieusement pendant quelque minutes. Je suis plongé un tourbillon d'émotions. J'ai peur de parler, de déborder, de trébucher. Tout vibre en moi. J'ai un frisson et décide de m'arrêter d'un coup, mettant fin à notre étreinte si agréable. Tu te tournes vers moi et me regardes d'un air interrogateur.
« Ça va ? »
Qu'est-ce que je dis, là ? Non ? Je sais pas ? Peut-être ? Je crois que je panique un peu. Il y a quelque chose que je rêve de faire depuis notre 4ème date. Mais je reçois une goutte sur mon crâne, puis deux, puis trois... Et bam : une forte averse nous tombe dessus, lourde et mordante. Tu te mets aussitôt à courir à la recherche d'un refuge ; je te suis beaucoup plus doucement car cette pluie me soulage et me revigore en même temps ; En fait, je me mens : c'est toi qui me soulages et me revigores. Est-ce que c'est le moment de m'inquiéter ou de me laisser aller à mes doux et intenses sentiments ? Je te retrouve à l'abri sous le parvis d'une église, abasourdi comme toi par cette drache fortuite. On se met à rire tout en se frottant mutuellement les bras pour se réchauffer. Je suis si proche de toi. Et quand je finis par le remarquer au bout de quelque secondes, je prends feu ; aucune eau ne peut m'éteindre. Je me sens attisé par ta simple présence. Par la flamme dans tes iris. Par la goutte qui glisse sur ton nez en arrivant jusqu'à ta magnifique lèvre supérieure. Par tes cheveux trempés et ton air éberlué. Par le pli que fait tes dents sur ta lèvre inférieure. Puis tu baisses la tête en souriant, et te tournes pour contempler la pluie tomber. Je t'imite, tranquillement, alors que partout dans mon corps on a sonné l'alerte « Rapprochement niveau 9 » Mon cœur se saisit d'un tambour et fait un solo de rapidité. Est-ce que je vais sortir vivant de cette expérience hors du temps et tout en dedans du corps ? Tout grésille, et semble résonner comme le cours d'une rivière. Je ne sais pas si ce calme m'angoisse ou m'apaise ?
Je suis là, à côté de toi, tout aussi trempé qu'essoufflé. Je me rapproche, la jouant cool en agitant mes cheveux avec ma main. Je trouve ton regard et tu esquisses un sourire malicieux, auquel je réponds avec beaucoup de timidité. J'ai envie d'être les gouttelettes sur ta peau. Je m'efforce d'inspirer pour initier un le « Rapprochement niveau 10 » dirigeant lentement mon petit doigt vers le tien. Très vite, le tien répond en s'enroulant autour du mien. Premier contact peau à peau. JE RÉPÈTE : PREMIER CONTACT D'ÉPIDERME NUE. J'expire, je sens la chaleur remonter, tu me demandes si ça va dans un sourire et un murmure, je sors un onomatopée de ma gorge serrée, médusé. Il y a une telle exaltation en moi que l'air ne passe plus ; c'est bouleversant cette proximité. Tu sembles comprendre mon état puisque tu t'avances et tends ta main vers ma joue en demandant :
« Je peux ? »
J'acquiesce et tu poses ton front contre le mien. Rapprochement niveau 1000. Je sens alors ton souffle sur mon visage humide, et plus particulièrement, dans ma bouche entrouverte. Ma respiration est saccadée et ça s'entend c'est sûr. Je sens la frontière de l'air disparaître. Je sens la chaleur irradier toutes mes cellules, je sens tes lèvres tendres s'éprendre des miennes, je sens la terre palpiter dans mes genoux. J'entoure ton visage de mes mains tremblantes pour rajouter de la force et de l'intensité à notre premier baiser ; tu y réponds avec encore plus ferveur. Wow. Rapprochement niveau infini.
Ta langue s'attarde ensuite sur ma lèvre inférieure, comme demandant la permission de rejoindre la mienne ; immédiatement ma langue vient caresser la tienne dans un mélange de gourmandise et d'émoi ; c'est à ce moment-là qu'un gémissement impossible à réprimer sort de ma gorge. J'ai l'impression d'être un putain de volcan en éruption, j'ai du mal à tenir debout et tu dois le sentir puisque tes bras viennent m'enlacer. Une fois notre équilibre sécurisé, tu pars à l'aventure de mon cou.
Tout est torrentiel.
Dans une élan entreprenant impossible à maîtriser parce que je suis habité par un désir qui semble follement réciproque, je te dirige contre une porte en bois. J'attrape tes mains pour enlacer nos doigts et les mettre au-dessus de ta tête. Ainsi, nos corps se pressent davantage l'un contre l'autre ; nos lèvre se rejoignent avec passion ; l'énergie sensuelle de notre étreinte ne fait qu'augmenter. Tu me glisses à ton tour un petit cri de plaisir qui fait écho à mes dents et provoque le même effet chez moi. C'est grandiose. Tout mon corps danse, j'ai l'impression d'être en oscillation.
Soudain, une autre porte s'ouvre non loin de nous ; on s'interrompt et sursaute en même temps, nos bras redescendus. On rit, les joues rosies, un peu gêné.es. Nos corps trempés sont toutefois encore collés ; ainsi que nos souffles chauds et nos yeux enflammés. Je blottis mon visage dans ton cou, pour la première fois. Je me perds dans ton musc, encore plus rassurant, mon nez au contact de ta peau nue ; tu caresses mes cheveux, déviant sur ma nuque. Tu me confies alors que tu aimerais beaucoup dormir contre moi ce soir. Cette phrase me fait l'effet d'un vertige frémissant, une sorte de stupeur ravie. Je susurre, pantelant, ivre de ton odeur :
« Ici ou chez moi ou chez toi ? »
Je prends la confiance d'un coup et viens mordiller ton lobe. Tu te cambres immédiatement et je perds la tête. Je suis complètement foutu. Tu rétorques en attrapant mon visage pour m'embrasser fougueusement, retournant chavirer avec ma langue et mon souffle. Je gémis plus fort et je sens ton sourire sur mes lèvres. Tu recules et inspires profondément. Avec une grande délicatesse, tu viens déposer des bisous sur mes tempes, mon front, mes joues, finissant par mon menton. Tu chuchotes :
« Chez moi si ça te dit »
J'acquiesce, bouleversé, les larmes aux yeux en pensant *OMG je vais aller chez elle, WTF is happening ??????*
___
Nous marchons silencieusement, les doigts enlacés, au ralenti ; je sens la tension dans l'air, aussi électrique que l'arrivée d'un orage. Je suis en pleine galère pour respirer correctement, le désir qui m'habite, me dépasse, souhaitant déborder, s'exprimer, se relâcher.
Je tente d'inspirer tranquillement, un peu retourné. Pourtant, un sentiment de sérénité irradie au niveau de mon plexus.
« Ça va ? » tu me demandes, ralentissant le pas.
Je serre ta main et j'hoche la tête, les émotions flamboient sans doute plein feux dans mes iris.
« En fait, je suis complètement bouleversé »
Tu esquisses un sourire et m'embrasses tendrement.
« Moi aussi, tu sais. Est-ce que c'est un bouleversement agréable ? »
Le grain dans ta voix me fait chavirer. Tes mots enroués sont une onde de prudence et bienveillance. Comment c'est possible d'être aussi sécurisante et sexy ?
« Très agréable, et toi ? »
« C'est magique »
Je retrouve aussitôt ta bouche, mordillant ta lèvre inférieure et lâchant un gémissement beaucoup plus affirmé et clairement moins discret que les précédents. Nos souffles sont une fusion brûlante ; Ton corps se presse vivement contre le mien, comme dans un mouvement d'urgence ; c'est si suave, si humide, si chaud.
Je commence à trembler, nous nous arrêtons lentement :
« Tu crois qu'on va réussir à arriver jusque chez moi ? »
Ton sourire est mutin. Je vais péter un câble, j'essaie de contrôler mon avidité, cette ardeur qui pulse partout en moi.
« Il reste combien de temps de marche ? »
« 10 minutes »
« Y a moyen de le faire en 5-7 minutes ? »
Tu exerces une pression contre mes doigts qui me parait comme fiévreuse ; nous augmentons considérablement le rythme de marche. Pas le temps de niaiser. L'heure est grave, nous sommes mouillé.es, dans tous les sens du terme. Il faut absolument qu'on se retrouve dans un cocon pour s'enflammer ensemble. Je parle de feu, mais je nous sens potentiellement devenir des bûches de bois qui, ensuite, se transforment en charbon et gardent la chaleur. Ou un volcan. Ou alors se transformer en eau, en rivière, en cascade. Does that makes sense ou bien je suis juste dans l'ivresse de toutes les sensations intenses que je suis en train de vivre ? Only time will tell.
Nous arrivons devant une grande porte en bois, puis dans une cour intérieure habitée par un grand chêne, majestueux, feuillu, beau gosse. Tu m'attires vers les escaliers, puis un couloir avec de la moquette violette, puis voilà, ton entrée, la dernière étape. Ton paillasson est une sorte de montage de chatons qu'on fait sur skyblog en 2003 (???)
Tu avoues, essoufflée :
« C'est un peu le bordel, je pensais vraiment pas que... notre date allait tournait comme ça... En même temps je pense que j'étais dans le déni en fait »
Tu termines cette phrase par un petit rire, remettant tes cheveux derrière tes oreilles super mignonnes. J'adore quand tu fais ça, bordel.
Je fais un sourire jusqu'au ciel et au-delà.
« Je suis dans le même état. Après, c'est totalement ok si tu veux que je rentre, à n'importe quel moment je peux me commander un Uber »
J'ai à peine le temps de finir ma phrase que tu ouvres la porte et m'emportes à l'intérieur en agrippant ma veste ; tu me plaques d'emblée contre l'autre côté de ladite porte. Tu prends régulièrement le temps de me demander si tel ou tel geste est ok ; Comme là : passer tes mains sous mon pull, saisir mes hanches et faire ensuite courir tes empreintes sur mon dos. Je frissonne. Damn. Mon corps réagit évidemment comme un aimant, me courbant le plus possible pour qu'aucun centimètre ne nous sépare l'un.e de l'autre. Je suis plongé dans un océan de frissons drôlement chauds.
Dire qu'on s'embrase est, bien sûr, un euphémisme.
Nos vestes se retrouvent très rapidement au sol, ainsi que nos pulls ; tu te retournes pour caler ton dos contre mon torse, mettant tes cheveux d'un côté pour m'inviter à me perdre dans ton cou. Je suis fou de ton odeur, je la déguste, j'aimerais qu'elle s'imprime dans ma langue ; Celle-ci se dévoue d'ailleurs à lécher ta nuque, mais aussi à varier les plaisirs comme mordiller ton lobe, gémir dans ton oreille et embrasser chaque endroit de peau accessible.
Je t'enlace avec une force très affectueuse, mes bras entourant le dessous de ta poitrine, et tes mains les rejoignant pour les caresser. Je frémis violemment et te serre encore plus fort.
« Maxine »
« Mmh ? »
« J'ai extrêmement envie de toi »
Ces cinq mots te font esquisser un immense sourire. Je le sens sur ma joue et je souris à mon tour.
Tu te retournes, entourant ma nuque de tes mains pour y caresser la base de mes cheveux. Tu es légèrement plus grande que moi. Je t'embrasse entre les sourcils. Tu me souffles, haletante :
« C'est réciproque, j'ai envie de te dévorer... »
Je suis tout chamboulé par l'osmose de ce moment.
Puis je pose très doucement mes dix doigts sur ton visage, et j'ai les larmes aux yeux. Mes lèvres se mettent à trembloter, dû au torrent émotionnel qui gronde et se déverse partout en moi. Je me tends, comme pour le retenir. Je ne sais pas trop ce qui m'arrive là.
Tu dois le sentir puisque tu murmures :
« Est-ce que tu as envie qu'on ralentisse et qu'on discute ? »
J'acquiesce timidement. Tu me fais un bisou sur le haut de ma pommette gauche. Puis tu m'amènes jusqu'à la lampe la plus proche et ton appartement se dévoile soudainement sous mes yeux émerveillés. L'ambiance est chaleureuse, tamisée, apaisante Toutes les couleurs qui nous entourent me réchauffent ; ces nombreuses teintes d'orange, de jaune et de rouge différentes, toute cette palette que tu m'inspires depuis notre premier rendez-vous.
Tu reflètes pour moi le lever et le coucher du soleil.
Je m'installe sur le canapé, et je contemple ta décoration en stabilisant ma respiration. C'est pour moi un moment tellement spécial et privilégié. Je suis super ému d'être là et très reconnaissant de ta confiance. J'ai du mal à parler, alors tu prends le relais, posant ta main délicatement sur mon genou après m'avoir demandé la permission (ta prudence me bouleverse vraiment) :
« Tu m'avais dit une fois lors d'un de nos rendez-vous, que c'était important pour toi de parfois essayer de communiquer à certains moments de grandes émotions. Pour mieux les accueillir. Est-ce que tu as envie de me dire comment tu te sens là ? »
Intimidé et un peu choqué que tu t'en souviennes, je réponds de façon très rapide, comme pressé de tout sortir :
« Je suis tout perturbé et en même temps émerveillé par cette passion naissante entre nous et c'est agréable mais aussi c'est beaucoup, et j'ai pas fait l'amour depuis longtemps, et il y a certainement des choses qui ont changé »
« Avant qu'il se passe quoi que ce soit d'ordre 'sexuel' entre nous est-ce qu'il y a des besoins, des envies, des limites que tu voudrais éventuellement me partager ? Et quand je dis 'sexuel' c'est aussi une notion qu'on peut définir ensemble, genre à partir de quel moment c'est considéré comme 'sexuel' pour moi, pour toi... ? »
Tu me parais un paniquée aussi. Je crois que ça me rassure quelque part, en fait. Je rajoute ma main sur la tienne. Tu relèves les yeux, on échange un sourire et un regard complices. L'échange est si sécurisant.
J'inspire et expire plein poumons.
« Je crois que j'aimerais attendre un peu. J'ai envie d'aller plus loin, mais j'ai besoin d'aller plus lentement. Je voudrais me diriger dans l'intimité avec toi en prenant le temps »
Je marque une pause et grogne.
« Mais, aussi, c'est vraiment hardcore de devoir ralentir parce que, je te désire tellement fort »
Je pousse un grand soupir frustré, puis un rire, teinté d'une pointe de désespoir, pendant que tu souris et rougis en même temps. Les doigts de ton autre main viennent tendrement caresser le dos de la mienne.
Je tressaille et chuchote :
« Mais c'est aussi pour cette raison que c'est important. Qu'est-ce que tu en penses ? »
« J'en pense qu'on a tout le temps devant nous, et que ça me plaît bien comme programme. Est-ce que ça te dirait qu'on aille se blottir l'un.e contre l'autre dans mon lit ? »
Je me sens tellement soulagé. Tu prends ma main et tu m'emmènes dans ta chambre. Je suis très fatigué, cette fois je ne fais pas trop attention à la décoration ; je le ferai demain matin, ça va être un réveil merveilleux.
J'enlève machinalement mon pantalon ; je croise ton regard, tu enlèves le tien et traverses le lit pour te rapprocher. Rien que ça, ça m'excite. Tout un courant chaud s'infiltre en moi ; Qu'est-ce que c'est vertigineux et complexe de trouver un équilibre entre l'émotionnel et le rationnel. Tu te relèves pour m'embrasser. Je rétorque sans réussir à être timide, j'ai comme envie de t'absorber, c'est abusé. Puis on sépare doucement nos lèvres et on partage un long regard et sourire ; Tu poses ta main sur ma joue, et tu la caresses avec lenteur.
Tu me murmures, en nous emportant sur ton lit :
« C'est un sacré challenge ce qui se passe, là »
Je secoue la tête positivement et rapidement, fermant les yeux. C'est presque lancinant. Tu rajoutes :
« J'avoue je galère à me calmer, je suis désolée »
« Ne sois pas désolée, en vrai je suis hyper flatté que ce soit aussi dur de me résister »
Je rouvre les yeux et lâche un rire mi-gêné mi-fier par le nez. Je me cambre et enroule mes bras autour de ton cou, caressant doucement tes cheveux. Je confie :
« C'est extrêmement difficile pour moi aussi, j'ai super envie de toi, j'ai l'impression que je vais exploser »
On échange un sourire complice en se regardant et on inspire profondément en même temps.
« Ok, vas-y on se calme pour de vrai »
Puis on se pose l'un.e en face de l'autre, allongé.es sur le côté, nos yeux restent mutuellement accrochés, tantôt timides, tantôt intenses ; je sens mille émotions en même temps, je me perds dans le plaisir de ressentir ta main sur ma nuque. Je colle mon front contre le tien, on s'embrasse du bout des lèvres et je chuchote, en restant plongé dans ton regard, avec cette sensation dingues d'être porté par les vagues puissantes et envoûtantes de l'océan :
« Maxine, je... bon, voilà » Je déglutis nerveusement. « Sache que je tombe amoureux, là. De toi »
Tu ne clignes pas des yeux ou dévies le regard. Ton visage ne change pas d'ambiance non plus. Pourtant, le silence entre mes mots et les tiens me paraît éternel. En réalité, il n'est pas long du tout :
« Sacha, sache que, moi aussi »
Pfiou, ok. Ici un Sacha rassuré apparaît. Nous restons blotti.es, ému.es, dans la grandeur d'un amour naissant et réciproque. Je suis apaisé, mes paupières se ferment et nous nous endormons.
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