Je m'appelle Khalid EL Morabethi, et je crée
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le traversié
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This sound design is a dive into the mud of the soul!
Not a man, poor fool, who I am, who you are, who we are. Through, go through everything.
I made this sound design to show skin tearing, every breath a mask melting.
Here, the disguise is not a choice: it is flesh, it is earth, it is metamorphosis.
I made this sound to feel my own skin melt, my soul get dirty, and be reborn somewhere else, more real.
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where is Remy ?
je ne suis pas dangereux, juste nerveux, tellement nerveux que j’ai été finaliste de la coupe du monde des cris insupportables. Parfois, les vitres s’étirent pour fuir le cadre, jusqu’à ce que le soleil ressemble à une batterie mordue, coincée dans une lampe de bureau. J’écris debout. Mon kidnappeur dit que les menottes, c’est pour la sécurité de l’histoire, sa propre sécurité, mental, en mauvais état, surtout quand je parle du bonheur et du futur. Il affirme que le scénariste raté n’aime pas ma voix. Et qu’il faut causer beaucoup de guerres, pas pour pour voler de l’or, mais pour que je me taise de l’ouest au nord. Il faut attendre que tous les personnages principaux meurent dans leur sommeil, pour que le public puisse enfin être payé et partir. Je vous en supplie.
Khalid EL Morabethi
( en cours d'écriture )
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Remy is a beautiful creature

je veux adopter une petite créature qui ne reçoit que des regards de travers, même les saints la qualifient comme la plus grande menace de la terre.
Je lui laisserais le temps de choisir son prénom.
Remy, par exemple.

Rémy témoin, silencieuse, qui regarde le monde pendant qu’il se défait. Un peu bête ou un peu courageuse. Assez étrange pour recevoir tous les mauvais regards. Assez fragile pour qu’on ait envie de le protéger.

Cher journal, "J’ai appris un nouveau mot '''exister'"'

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Avec Spei.a, on a voulu créer quelque chose qui nous appartienne vraiment. Pas un personnage parfait, pas un héros déjà vu, mais notre créature. On l’a dessiné presque par accident, comme une cicatrice qui prend forme sur une feuille. Et quand on l’a vu, on a compris qu’il ne savait pas vraiment s’il voulait vivre ou disparaître.
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Khalid EL Morabethi & spie.a
#art#drawing#artwork#painting#colorful#brutart#characterdesign#creepyart#pendrawing#traditionalart#remy#illustration#creature
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stage + manuel de survie

Il me regarde comme s’il voulait que je rêve de lui. Tout le temps. Même quand je fais semblant de dormir. Je crois que mon kidnappeur a le même regard que les taches qui se dessinent sur le front du four, quand je mets le feu. Quand je vais mettre le feu ? Les pensées qui s’échappent m’empêchent de fuir. Je veux glisser sur un arc-en-ciel, et quand j’arriverai de l’autre côté, la tristesse me tendra la main pour me proposer un sourire. Parfois, je me trouve sans volonté. Juste des tentacules qui sortent de ma bouche. Et la faim me prie.
J’aime le placard. Enferme moi, je t’en supplie. Et quand je serai vide de mon odeur, je prendrai une douche de sueur. Le cuir rend ma mémoire étrange. J’avais l’habitude d’écrire mon mémoire mieux que je ne sais porter mon propre corps. Comment le conserver ? Tous les lieux sont des bons endroits pour les autres, c’est l’enfer.
Parfois, je me dis que je suis mort la veille de mon enlèvement. Que c’est ma dépouille qu’il promène, qu’il coiffe, qu’il nourrit avec les restes de sa chair. Rien ne se mange. Tout est vivant. Même le deuil.
Il me fait pitié. Je veux être son fils. Je veux que mon kidnappeur supprime les dates de mes disparitions successives. Il ne faut surtout pas dire au revoir. Juste rester calme. Et faire mes devoirs.
( en cours d'écriture )
Khalid EL Morabethi
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I'AM AWAKE

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Khalid EL Morabethi
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carton gris, dedans y'a toute les couleurs, sans doute
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Objet à trier.
Ce n’est pas que tu es sale, c’est que tu es trop vrai. C’est lui qui parle.
Je me suis mis dans un carton. Je voulais qu’il me range avec ses belles collections, de boutons, d’aiguilles, de faux ongles, et de carnets vides. Il a l’habitude d’écrire une phrase sur la première page, puis de laisser le reste. Je crois qu’il a peur de finir. On aime tous les deux le commencement.
J’espère qu’il ne va pas me poser près des poubelles. Il y a trop de lumière, il y a trop de bouteilles cassées qui espèrent, il y a trop de photos déchirées et des poèmes aux odeurs amères.
Je l’aime. Je veux l’épouser. Et adopter une petite créature qui ne reçoit que des regards de travers, même les saints la qualifient comme la plus grande menace de la terre. Je lui laisserais le temps de choisir son prénom. Rémy, par exemple.
Khalid EL Morabethi
( en cours d'écriture )
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It named me, first
Khalid EL Morabethi
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PS : mon kidnappeur m’avait appelé Rémy!!!
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Il m’appelle Rémy.
Rémy, viens voir les fourmis se battre pour tes morceaux de pain. C’est doux.
Rémy, viens voir les fourmis mordre mes veines.
Rémy, viens voir les fourmis découvrir ton cercueil avant de l’habiter. Ça me vexe. Rémy, regarde-les libres, dans ta bouteille d’eau. Rémy, elles prient pour que tu restes encore un peu. Ça me réchauffe le cœur.
Rémy, viens voir les fourmis courir, courageuses, au coin du collier. Elles grimpent, se collent à ton cou comme si c’était leur promesse. Comme si c’était une chambre de suicide permanent avant le paradis promotionnel, sponsorisé, avec réductions.
Peut-être que je suis un Rémy raté.
Peut-être un Rémy pas encore rémunéré, mais je continue de travailler, parce que le plus important, c’est d’être aimé de son patron.
Peut-être que je suis un Rémy révolu, un récit en certitude renversée, un Rémy qui s’accroche à toutes les offres de machines à recoudre les cordes, les plafonds ne tiennent pas sous le poids Rémyen.
Peut-être que je suis un Rémy qui ne rime plus avec rentrer, en guerre contre des tonalités supérieures, sifflant sur les arbitres libres, je n’ai pas peur de mon esclavage, catégorie, association des incapables de compter leurs doigts, et qui croient qu’ils n’en ont que trois.
Peut-être que je suis un Rémy far, far away.
( en cours d'écriture )
Khalid EL Morabethi
notes
-parler de l'oppression comme une volonté, et de la soumission comme une motivation.
-Rémy qui doute, la certitude qui est contre.
-les fourmis comme société ! secrète?
-prêter la conscience et oublier.
-le kidnappeur n'a pas de journal intime
-dessiner Remy
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day 3 ! of wanting to see if there's any truth
















I took an egg tray, I shook it, and while the shapes were changing, I took some pictures. It’s blur, movement, a break, and it’s what doesn’t hold anymore.
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Khalid EL Morabethi
#art#brut#déformation#artdeformer#photopoesie#réalitétordue#artdéformé#poésiedelàdéformation#poésie#poetry#photography#experimental#35mm#35mm film#35mm photography
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cursed


Khalid EL Morabethi
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Et puis, il y a cette phrase '''Trois papillons font trois papillons'''


Khalid EL Morabethi
notes :
-le projet Tentacule n’est pas innocent. Mais il joue à l’être. Genre, il m’a fallu du temps pour comprendre que cette innocence était sa manière à lui de gifler le réel, de montrer ce que je ne voulais pas voir. Il a le courage d’exister et il l’a payé, avec ses doigts, et avec ses punitions. Et c’est là que j’ai compris. Trop tard, que l’écriture même de ce projet était une punition. Alors oui, Tentacule est une punition. Mais genre une punition qui sourit. Un sourire plein de sang. Comme une blessure qui applaudit. Qui m’applaudit.
-Tentacule, avant même que son malheur ne soit prescrit, il avait déjà griffonné son bonheur sur des feuilles normalement blanches. Je ne me souviens plus de notre première rencontre. Juste de ses mains, froides au point d’éteindre les volcans. Et il avait prévu ma chute bien avant que je commence à marcher.
-Tentacule ne comprenait pas les rituels. Il me disait toujours qu’ils étaient insuffisants, tout le temps, ridicules. Il me disait qu’il faudrait poser mon cerveau sur une balance, le peser, et puis le vendre pour acheter un micro ondes. des, plusieurs, micro ondes, genre une collection.
-Et puis, la langue française. Pourquoi c’est en français qu’il parle ?Pourquoi c’est par elle qu’il saigne ?
-Je pense, sans doute, que Tentacule a un message. Et que ce message est mauvais. Pas méchant. Pas violent. Mais mauvais. Genre, comme un rêve qui ne veut pas finir. Ou un miroir qui ment exprès. Et mauvais.
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a prescription to have one age

ok actually, I’m just a kid struggling, not really an adult yet, not yet, please not yet. Not fully grown, but somehow very well behaved. So well behaved that it feels like my education isn’t over. Not blessed. Strictly raised, in ways that still make me feel like I was raised wrong. I think maybe that’s why I always sit first in the lecture hall. Maybe that’s why I show up an hour early to work, and I don’t care about the salary as long as the boss smiles at me. I hope i think maybe that’s why, when I walk into my room, I act like a patient in a waiting room for about ten minutes. Half built, half broken. I even say sorry when someone says bless you.
And I’m not proud of it. There’s no medal for this. It’s not a choice, it’s survival. I even think Death is starting to feel embarrassed for me.
I never understood logic. Never heard it properly. I think it’s twisted.
Maybe that’s why lying gives me peace. Reality is like a crooked painting, always about to fall off the wall.
I can’t eat and stay calm at the table at the same time. It’s either I feed myself, or I behave. Both is too much. I can’t stay serious for five minutes, not even to please someone, and most of all, I can’t answer questions.
And when she asks me '''But how old are you?''' It’s the but that makes me crack up. I always say I’m nine years old three times a day.
No medicine. I know a therapist who used to be a butcher. All therapists, they don’t care, they’ll end up burning in their waiting rooms, or starving to death, with nothing to eat but the old magazines on their tables.
Khalid EL Morabethi
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the crow and puppet


Does he always walk bent over? And the arm, like a broken puppet. So who’s the puppet?
It’s not an ordinary crow. It’s his hand. The one that writes the truth. And all lies start with the tongue, are heard by the lips, end in the air, and replace the oxygen.
The crow leads, and the man obeys. The skull is a whisper of feathers.
"Did I give you my body?" the man asks."No. You fed me once. And I accepted your sacrifice," the crow replies.
They dance at night. It’s a reversed theatre. The crow pulls the strings. And the blood.
The man is not the master of his own movements.
Khalid EL Morabethi
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dos ailé !
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le fait que je me griffe tout le temps pour faire sortir les plumes de mon dos.
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le traversié

pas un homme , pauvre con, que je suis, qui je suis, à travers, travers si tu es, traverse tellement tout, le déguisement

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Khalid EL Morabethi
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De quelle guerre je dois parler ?

Les boutons tombent au sol. Toutes les guerres sont simples et vulgaires. Mon souffre sent. C’est la fée qui lance. Des pierres sont avalées par mes blagues déplacées et enfantines. Je creuse des tombes pour respirer l’odeur de l’essence et proposer ma chair à la cantine. Mes confessions oublient le goût du lait, avant même le sourire d’une porteuse en colère. Les ongles ne font pas que caresser le crâne, c’est pour cela que ma langue, timide, ne raconte pas tous les détails. J’ai peur que les cordes qui m’entourent encore cessent de murmurer leurs instructions et deviennent des tentatives échouées de chute. Je me promets que si je tombe, je vole.
Khalid EL Morabethi
wip
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