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seedofjennifertilly · 7 years
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Toutes folles de lui (1988) | Bud S. Smith
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seedofjennifertilly · 9 years
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Les Experts (2010) | Martha Coolidge
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seedofjennifertilly · 9 years
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High Spirits (1988) | Neil Jordan
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seedofjennifertilly · 9 years
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Pris sur le vif (1984) | Jerry Schatzberg 
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seedofjennifertilly · 9 years
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Voici une charmante interview de Jennifer, façon questionnaire de Proust, réalisée en 2102 pour le site PokerListings.
″Et si tu étais une autre personnalité célèbre, homme ou femme ?
Quelqu'un à qui je m'identifie... Peut-être Jack Nicholson. J'ai l'impression qu'il a eu une vie un peu folle, mais il assume complètement. Et puis il a toujours l'air de s'amuser, quoi qu'il se passe. Il est comme Édith Piaf, il ne regrette rien (en français dans le texte, NDLR). (rires)
Et si tu étais un film ?
Si j'étais un film... Je serais sûrement... Mon film préféré, “Autant en emporte le vent”. C'est un film très impétueux, où il y a beaucoup de douceur, mais aussi beaucoup de passion. Et puis il y a beaucoup de chapitres. C'est super long ! Je veux une vie comme ça, longue et passionnante !″
Découvrez la suite en cliquant sur le titre de l’article !
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seedofjennifertilly · 9 years
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L’équipe de TMZ s’est approchée de Jennifer Tilly pour lui parler de l’histoire tordue d’un Floridien, Geoff Gaylord, qui s’est rendu à la police en pleurs en avouant le meurtre d’un certain monsieur Happy. Après plusieurs recherches, il s’est avéré que ce fameux M. Happy n’était que l’ami imaginaire de Geoff. Ouin ouin ouin ouiiiin...
En ce qui la concerne, Jennifer n’a pas eu à tuer son ami imaginaire. Il s’est tout simplement volatilisé quand elle a grandi. Comme tout le monde, en fait. Mais certaines séparations s’avèrent plus dramatiques pour d’autres.
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seedofjennifertilly · 9 years
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[REVIEW] STUART LITTLE
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Aujourd’hui est un grand jour pour George Little (Jonathan Lipnicki) ! Il va avoir un petit frère ! Ses parents, Eleanor (Geena Davis) et Frederick (Hugh Laurie), se rendent à l’orphelinat pour chercher leur deuxième enfant. Une fois sur place, ils ne savent vraiment pas comment s’y prendre, comment choisir parmi tous les moutards qui s’agitent devant eux. Quand ils font la rencontre de Stuart, une souris blanche qui a la voix de Michael J. Fox, le couple tombe sous le charme et décide de le ramener dans leur charmante maison new-yorkaise coincée entre deux buildings. À son retour de l’école, George est plutôt déçu lorsqu’il découvre le petit frère. “Ce n’est pas un petit frère ça, c’est rien d’autre qu’une souris !” Stuart va tenter de tout faire pour être apprécié auprès de George, et aussi du chat Snowbell (voix de Nathan Lane). Snowbell qui passe d’ailleurs pour la risée des chats du quartier puisque le voilà animal de compagnie d’une souris. Mais avec l’aide de la maffia des matous de gouttière, il va peut-être avoir le moyen de se débarrasser de Stuart et de retrouver sa place au sein du foyer. Alors que George finit par adopter Stuart comme son petit frère après que tous les deux aient remporté une course de bateaux téléguidés, Camille Stout (voix de Jennifer Tilly) et Reginald Stout (voix de Bruno Kirby), les parents biologiques du rongeur, sonnent à la porte. 
Même si Hugh Laurie est loin d’être ma cup of tea, le couple qu’il forme avec Geena Davis est assez craquant. Toujours le sourire aux lèvres, toujours la solution à tous les problèmes. Colorés de la tête aux pieds, avec un petit côté fifties chatoyant, l’un connaît toujours la fin de la phrase que l’autre a commencée. En fait, tout ce petit manège doit sûrement cacher un profond mal-être, celui d’une vie prévisible, réglée comme du papier à musique. C’est sans doute pour cela qu’il n’hésite pas à adopter une souris qui s’habille et qui parle pour leur pimenter un peu le quotidien. Ou alors, ils sont tout simplement shootés à la pilule du bonheur. J’aimerais bien avoir l’adresse du dealer parce je n’ai pas trouvé ce Stuart très mignon, ni attachant. Et avec la voix d’Antoine de Caunes dans la version française, qu’est-ce que ça doit donner ? Brrrr...
Je n’ai rien contre les films pour enfants. Je suis assez tolérant avec ce genre pendant, par exemple, les fêtes de fin d’année à la télévision. Mais Stuart Little manque tellement de magie et de tendresse qu’il n’est même pas digne d’être regardé en étant bien douillet sous la couette avec une tasse de chocolat chaud en attendant le père Noël. À force de vouloir éviter à tout prix d’être une guimauve toute mielleuse cul-cul la praline, le film finit par devenir assez âpre et indigent. Je m’attendais à plus d’émotion de la part de Rob Minkoff qui a su en 1994 fondre tant de cœurs à travers le monde avec Le Roi Lion. Son premier long métrage avec des êtres humains est bâclé, d’un rythme pas assez aventureux (excepté peut-être lors de la course de bateaux), aux bonnes idées sous-exploitées à l’image des décors, et trop rempli de musique. Il se contente d’être juste un DVD familial que vos nièces et neveux voudront visionner à chaque fois qu’ils viendront vous rendre visite. Voyez-vous le genre ? Moi, par exemple, avec mon frère on demandait toujours à notre oncle de nous passer la VHS du dessin animé Astérix et Cléopâtre quand on allait chez lui. Au bout du compte, on le connaissait par cœur ! Sauf qu’Astérix et Cléopâtre, c’était vraiment excellent ça !
Où est Jennifer Tilly pour nous sauver de cette souricière ? Nous ne la voyons pas, mais nous l’entendons. Elle double Camille Stout, la maman souris de Stuart. C’est l’heure de l’anecdote ! En 1984, Jennifer avait damé le pion à Geena Davis pour le personnage féminin principal dans Moving Violations, de Neal Israel. Une victoire pour Jennifer de se dire : “J’ai réussi à battre Geena Davis une fois dans ma carrière !” Dans Stuart Little, Jennifer et Geena se retrouvent pour se disputer cette fois, plus un rôle dans un clone de Police Academy, mais l’amour d’une souris en image de synthèse. 
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Stuart Little, de Rob Minkoff (1999)
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seedofjennifertilly · 9 years
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Le Fils de Chucky (2004) | Don Mancini
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seedofjennifertilly · 9 years
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Attention ! À partir de 0:20, définition d’une actrice qui s’éclate !
Comme dit Jean-Luc Godard : “Tout ce dont vous avez besoin pour faire un film, c'est d'une fille et d'un flingue.”
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seedofjennifertilly · 9 years
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[REVIEW] EMBRACE OF THE VAMPIRE
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Britney Spears et son baiser avec Madonna, Miley Cyrus qui frotte son postérieur contre l’entrecuisse de ce gros beauf de Robin Thicke en tirant la langue à outrance, Zac Efron en danger de la route rempli de cocaïne, les sœurs Olsen sur les traces des frères Bogdanov, mais avec plus de côtes apparentes et plus de joints... Les stars ayant connu la gloire enfant, et désireuses plus que tout d’être considérées comme des adultes, font en général tout ce qu’elles peuvent pour casser les images toutes propres et lisses qui les ont fait connaître auprès du grand public. Beaucoup ont pensé que la meilleure façon de sortir de cette galère composée de séries familiales et de chansons à l’eau de rose était de jouer la carte de la provocation en faisant appel à ce bon vieux sex, drugs & rock’n’roll. De son côté, afin d’éviter d’avoir son sarcophage dans le musée des enfants de la télé, et de rompre radicalement avec son personnage de Samantha Micelli dans Madame est servie, Alyssa Milano a tourné, au milieu des années 90, une poignée de thrillers érotiques.
Les thrillers érotiques... On va plus s’intéresser aux thrillers érotiques à petit budget tournés pour la télévision ou le marché de la vidéo. Si vous êtes un pur produit des années 90 comme moi, vous avez sûrement le souvenir de la saga Poison Ivy, ces histoires où des baby-sitters bombasses prenaient un malin plaisir à bousiller l’équilibre de gentilles familles en remuant des miches autour du papa, et aussi du créneau Hollywood Night tous les samedis en deuxième partie de soirée sur TF1, spécialiste dans la programmation de thrillers érotiques, de films d’action et policiers de série B avec d’anciennes playmates comme Pamela Anderson, Anna Nicole Smith et Shannon Tweed. J’imaginais que Embrace of the Vampire avait été diffusé en France dans la case Hollywood Night, hors c’est sur Canal+ en 1999 dans l'émission Quartier interdit de Jean-Pierre Dionnet, et sous la traduction L’Étreinte du vampire, que le premier film olé olé de la chère Alyssa a trouvé ses premiers spectateurs français. 
Embrace of the Vampire marque la rencontre entre Charlotte (Alyssa Milano), une jeune étudiante prude et pieuse qui s’apprête à fêter ses 18 printemps dans trois jours, et un vampire (sans nom) qui voit en Charlotte la réincarnation de son amour de jeunesse. Le vampire n’a que trois jours pour séduire Charlotte et la posséder. Si la petite chrétienne ne se donne pas à lui, il s’endormira pour toujours. L’obstacle sur la route du vampire, c’est le beau Chris (Harold Pruett), l’amoureux très compréhensif de Charlotte. Dans des rêves de plus en plus chauds, le vampire courtise sa proie qui, elle, petit à petit, se dévergonde à base d’alcool et de tabac, une robe sexy sur les fesses et du noir aux lèvres, et en se liant d’amitié (et un peu plus) avec Sarah (Charlotte Lewis), la marie-couche-toi-là du campus. Charlotte va devoir faire un choix entre son petit ami et son prince de la nuit, entre la douce romance et l’incontrôlable luxure, entre les forces de la lumière et le pouvoir des ténèbres... Bref, j’suis en train de traduire et de recopier le dos de la jaquette là !
Devinez qui se cache derrière Embrace of the Vampire ? Une française, Anne Goursaud, connue aussi sous le nom de “la monteuse de Francis Ford Coppola”. Anne a monté pour le père Coppola Coup de cœur, Outsiders et surtout Dracula. On pourrait se dire “comme elle a monté cette pure merveille qu’est “Dracula”, son film de vampires devrait être pas mal”... Mouais...
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(Non mais quelle décadence ! Tony Danza va donner la fessée !)
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Intrigue : linéaire, sans remous ni secousses, très contemplative (sur les seins d’Alyssa Milano), et ce ne sont pas les attaques toutes mollassonnes du vampire qui vont nous faire sursauter. Peut-être le son des cloches alors, retentissant de manière assez ponctuelle pour nous annoncer que le moment fatidique du choix de Charlotte se rapproche et que l’étau se resserre. Et dire qu’ils se sont mis à trois pour écrire ce scénario ! Visuel : très pauvre sur l’ensemble, malgré quelques tableaux plutôt intéressants à commencer par l’introduction assez kitsch avec ses trois naïades au bord du petit ruisseau d’une forêt reconstituée en studio. Ensuite, la morsure à travers le filet qui donne l’impression d’un insecte piégé dans la toile d’une araignée. Un effet qui fonctionne bien à l’instar du rêve du triolisme où l’on retrouve Charlotte complètement nue étendue sur un matelas, entourée de ses trois tentateurs du moment que sont le vampire, Chris et Sarah. Plus tard, l’image du vampire qui lèche une trace de sang (la seule de tout le film) sur une porte derrière laquelle se cache une Charlotte troublée apportera aussi un peu de consistance à une mise en scène autrement bien plate.
Vous avez soif de folklore et d’imagerie vampiriques ? Et bien désolé, vous n’aurez pas grand festin à votre mettre sous les canines avec ce film. La thématique du vampire n’est ici qu’un prétexte pour apporter son lot d’érotisme et de loches. Car nous le savons, vampire et sexe sont deux choses indubitablement liées. Pour ce qui est de l’érotisme justement, pas de quoi fouetter une chatte, les pervers ! Les “scènes de cul” sont très brèves et pas si scandaleuses que ça. Les bisous ne vont pas plus bas que la ceinture. Vous n’aurez que du frottement ! La tension érotique est à l’image de tout le reste : très faible, sauf dans un court instant où les corps de Charlotte et du vampire sont semblables à deux aimants qui se repoussent. La première résiste de toutes ses forces pour ne pas succomber au charme du vampire, le second, qui ne peut rien faire si son élue ne se laisse pas aller, semble avoir comme une corde attachée dans le dos qui le tire en arrière en dépit de ses profonds désirs.
En l’absence d’une mise en scène digne de ce nom et d’une histoire réellement captivante à raconter, Embrace of the Vampire tourne du coup uniquement autour de la personne d’Alyssa Milano (ou plutôt de ses fesses). L’actrice porte le film sur ses épaules (... sur ses nichons, plutôt). En tout cas, ne soyez pas dupes, c’est le seul et unique objet de cette production : déshabiller la Milano toutes les dix minutes pour montrer au commun des mortels qu’elle est une grande fille. Je ne suis pas vraiment un admirateur d’Alyssa Milano. Je la trouve assez tête à claques, pas très sympathique de prime abord. Sûrement son jeu irritant dans Charmed qui m’a laissé cette sensation à chaque fois que je la vois. Sans parler du rôle qu’elle jouait dans Melrose Place. Mais de toute façon, tous les protagonistes de Melrose Place étaient antipathiques ! Aucun pour rattraper l’autre, tous aussi faux culs les uns que les autres ! Martin Kemp qui joue le vampire n’est vraiment pas terrible non plus. Un vampire qui n’excite pas : c’est mort ! À la limite, j’aurais préféré le défunt Harold Pruett à sa place. Qu’il est beau gosse, cet Harold ! Si Ryan Phillippe et Skeet Ulrich faisaient un fils ensemble (et si l’un d’eux avait un vagin), ça donnerait un magnifique Harold Pruett ! Les seconds couteaux féminins ne sont pas risibles non plus : Rachel True (l’une des quatre sorcières de The Craft), Jordan Ladd (la première contaminée de Cabin Fever) et Jennifer Tilly qui nous dégaine une réplique de vampire que j’adore. Quand on lui demande d’où elle vient, elle répond avec classe “Je viens de partout.” Je kiffe !
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(Jennifer joue Marika, missionnée par le vampire pour séduire Chris.)
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Malgré tous ses défauts, j’ai passé une petite heure et demie agréable devant Embrace of the Vampire (je crois même que c’est un cran au-dessus d’Only Lovers Left Alive). C’est-à-dire... La musique, les looks des acteurs, les lieux communs propres à ce genre de teen-bluette érotico-fantastique...  Ce film est tellement nineties ! Je peux même parler de bonheur ! Le regarder m'a ramené à l’époque où je veillais tard le samedi soir devant Au delà du réel : L’aventure continue. Si j’avais vu ce film à 10 ans, il m’aurait sûrement remué un peu le tambour !
Embrace of the Vampire n’est jamais sorti en VHS ou en DVD en France, même quand il s’est offert une seconde jeunesse en Blu-ray en 2013 aux États-Unis au même moment que sortait un remake du film (vraisemblablement plus centré sur l’horreur et les effets sanglants). J’ai trouvé Embrace... en DVD all zone (audio et sous-titres uniquement in english) dans un magasin Cash au milieu d’autres DVD de films avec Alyssa Milano. Apparemment, un fan d’Alyssa a voulu se débarrasser de sa collection.  
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Embrace of the Vampire, de Anne Goursaud (1995)
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seedofjennifertilly · 9 years
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Dancing at the Blue Iguana (2000) | Michael Radford
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seedofjennifertilly · 9 years
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[BILLET DOUX] J’AIME JENNIFER TILLY !
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J’ai toujours été beaucoup plus passionné et inspiré par les comédiennes que par les comédiens. Je pense tout simplement que le métier d’acteur est plus une affaire de femmes qu’une affaire d’hommes. Elles ont davantage le sens du courage, du travail, de la dualité, de l’immersion. Une actrice peut tout jouer, tout montrer. Un mec... C’est moins sûr. “Quel est mon acteur préféré ?” Cela risque de prendre un certain temps avant de vous en citer un qui me plaît vraiment. En revanche, demandez-moi des noms d’actrices que j’admire, vous serez encore là demain à m’écouter proclamer toutes les figures féminines de mon panthéon personnel. J’ai des actrices que j’aime bien, qui ont toutes ma plus profonde estime, des visages et des caractères que j’ai plaisir à retrouver au cinéma ou à la télé (Kate Mara, Melanie Griffith, Amy Steel, Winona Ryder, Julianne Moore, Gina Gershon, Daryl Hannah et bien d’autres), et j’ai des actrices… Comment vous dire… Je ne rêve pas de leur donner la réplique dans un film, mais je rêve carrément d’être elles (et cela même si je ne suis qu’un homme). Quand je les vois sur un écran, je me mets tout de suite à leur place. Ce sont des artistes dans lesquelles on plonge littéralement. Elles vous saisissent par le bras et vous entraînent dans d’insondables océans d’émotions et d’énergies. Dans cette catégorie, j’aimerais vous nommer Isabelle Huppert, Béatrice Dalle, Asia Argento, Bette Davis, Danielle Harris, et surtout, surtout, ma queen : Jennifer Tilly !
Je suis le roi de la précision (et accessoirement le prince de l’emphase, mais quand j’aime c’est en entier), vous allez voir ! J’ai découvert Jennifer Tilly en octobre 2004, pendant les vacances de la Toussaint, en achetant pour trois euros le DVD de La Fiancée de Chucky, excellente série B horrifique que j’avais déjà vue quelques années auparavant. Avant de me mâter le DVD, j’étais tombé sur un film de Dick Maas à la télé, Issue de secours, mettant en vedette William Hurt et… Jennifer Tilly. Cette fameuse soirée, j’ai enchaîné sans le faire exprès deux longs métrages avec celle qui allait devenir quelques jours après l’unique objet de mes connexions Internet.
Dans Issue de secours, Jennifer incarne une mère de famille peinée que son mari n’accorde pas plus de temps à leur unique fille muette. Un rôle plutôt dramatique où l’actrice était parvenue à me saisir d’émotion grâce à la petite larme qui brille dans son regard à la fois tendre et tragique. Il faut bien le dire, Issue de secours est un film d’action un peu bordélique plutôt bas-de-plafond, et Jennifer, grâce à son talent, apporte un peu d’oxygène et de subtilité au milieu de tout ça. C’est en fait elle l’issue de secours d’Issue de secours !
La Fiancée de Chucky révèle une Jennifer plus insolente et séductrice, qui n’a peur de rien, joue la dominatrice avec un guignol gothique maigrichon, enchaîne les cigarettes dans des poses de femme fatale aux yeux revolver, parle de mariage et de famille à une poupée habitée par l’esprit de son petit ami, et se lime les ongles avec le couteau ensanglanté qui lui a servi à égorger un policier trop curieux. Jennifer est excellente dans La Fiancée de Chucky. Elle crève l’écran, maîtrise tout l’espace et arriverait même à voler la vedette à la légendaire poupée de sang Chucky. Même si son rôle en chair et en os ne dure à peu près qu’une demi-heure, puisque par la suite elle est assassinée par Chucky et transposer à son tour dans le corps d’une poupée qui ne gardera que sa voix, Jennifer retient toute notre attention et demeure irrésistiblement attachante. Il y a ce visage juvénile qui sait exprimer tant de choses (l’innocence, la séduction, la lassitude, la malice, la tristesse, la vengeance...), puis cette voix ! Cette voix, au début, surprenante, déroutante, quelque peu surréaliste disons-le. Cette voix de petite fille tout droit sortie d’un cartoon qui chatouille, amuse et fascine par son unicité et sa malléabilité. Un véritable don du ciel ! Sûrement l’une des raisons pour laquelle elle a été choisie pour donner vie à la fiancée de Chucky. 
Au début, en voyant sa sculpturale silhouette et ses décolletés très plongeants, j’ai pensé que Jennifer Tilly était comme la plupart des actrices d’Hollywood : un mannequin raté qui s’est ensuite tourné vers le cinéma pour jouer les bimbos et les vectrices de sexualité dans les films. Mais bonne actrice malgré tout ! C’est une bombasse qui se débrouille pas mal et joue bien avec la caméra qu’elle commande comme un p’tit chien ! Après, en pianotant Jennifer Tilly sur ce cher maître Google, je me suis rendu compte qu'elle n’avait absolument rien à voir avec mes suppositions. Non, absolument rien à voir. Jennifer Tilly est bien une actrice. Une vraie actrice qui n’a pas volé sa place avec un parcours tout à fait exemplaire commencé au théâtre, allant du drame à la comédie, et parsemé de prestigieuses récompenses de la scène américaine et d’une nomination aux Oscars pour une performance chez Woody Allen.
Lorsque l’on analyse la filmographie de Jennifer Tilly, on constate qu’elle est d’une immense richesse et que l’actrice est à l’aise dans tous les styles et dans tous les rôles. La comédienne est protéiforme et éclectique, passe d’un film à l’autre, d’un personnage à un autre avec une facilité déconcertante. Qu’importe l’époque ou l’énergie, elle s’adapte à tout. Je ne sais pas de quelle manière elle travaille, ni comment elle prépare ses rôles, mais rien n’est forcé ou académique dans son jeu. C’est à la fois souple et brut, complètement spontané, ça passe comme une lettre à La Poste ! Dans la mesure où elle ne fait jamais deux fois la même chose, suivre sa filmographie est pour le spectateur aussi jubilatoire qu’un parcours de montagnes russes ! Jennifer est un boute-en-train ! Quand elle joue, je suis persuadé que tout le monde autour d’elle doit se poser et l’écouter religieusement, pétri d’admiration, savourant chacun de ses gestes et de ses mots.
En femme fatale ou en femme-enfant, en bad girl ou en fille bien sous tous rapports, en maman poule ou en mère indigne, en prude ou en bimbo, en parfaite petite américaine de salon ou en marginale givrée, en créature venant d’un autre monde ou en traditionnelle fille d’à côté, en grande bourgeoise ou en nana complètement rock’n’roll, que ce soit dans des films d’auteur ou des séries B, des blockbusters ou des créations provenant de circuits alternatifs, au cœur d’un cinéma de genre ou grand public, Jennifer Tilly, tel un caméléon, est partout, se métamorphose et se réinvente à l’infini avec brio. Je reprends le terme qu’a choisi un autre fan sur un autre site pour évoquer Jennifer : elle transcende. On peut noter aussi beaucoup de candeur chez elle et je crois que pour rester frais dans ce métier, il vaut mieux savoir garder une âme d’enfant, un plaisir de la curiosité.
En fan absolu, j’ai traqué le nom de Jennifer Tilly sur les étagères de DVD dans les magasins jusqu’aux grilles de programmes télé à la recherche de ses films. Jennifer a joué dans énormément d’œuvres, mais toutes ne sont pas sorties en France malheureusement. Malheureusement ? Pas complètement ! Cela rend la recherche beaucoup plus attrayante ! Et comme on ne pourra jamais tout voir, on peut se dire que cela ne fera qu’entretenir une part de mystère dans la filmo de cette actrice décidément pas comme les autres. Ce n’est pas comme avec Meryl Streep ou Scarlett Johansson par exemple, des actrices dites bankables dont vous êtes sûr que tous leurs films sortiront au cinéma et en DVD dans nos contrées. Ajoutons à cela que Jennifer a rarement le rôle principal dans ses films. Elle représente ce qu’on appelle, dans le jargon cinématographique, un second couteau. Pointu, le second couteau ! On le cherche, on l’attend, et une fois qu’il arrive, le reflet de sa lame nous éblouit de bonheur et son tranchant nous place dans un double état d’excitation et de grande attention (celle qui nous donne un sourire niais et des lueurs plein les yeux).
J’ai réussi à trouver Guet-apens et Man with a Gun, deux films d’action dans lesquelles Jennifer forme un couple avec Michael Madsen, Jericho Mansions et bien sûr les indispensables Susie et les Baker Boys, Dancing at the Blue Iguana, Menteur, menteur et bien sûr Bound (je vous présenterai avec un peu plus de détails dans un prochain article ma collection de DVD avec Jennifer Tilly). Dans la petite boîte magique du salon, j’ai assisté à Jeu mortel, le dessin animé Monstres et Cie où Jennifer prête sa voix au personnage de Celia, La Muse, Les Doors, Agaguk, Les Adversaires… Au cinéma, je suis heureux d’avoir pu savourer Ralph, Tideland (que j’ai très longuement attendu comme tous les fans de Terry Gilliam) et Le Fils de Chucky avec une Jennifer jouant son propre rôle en maniant l’humour noir et l’autodérision sans aucune limite. Une prestation délirante qui nous rend la star encore plus invincible !
Je parle beaucoup de Jennifer Tilly au cinéma, je n’oublie cependant pas qu’elle excelle de la même manière sur le petit écran et sait brûler les planches au théâtre comme il se doit. Une actrice complète, en somme ! C’est aussi ça Jennifer Tilly, elle ne fait pas les choses à moitié, comme se prêter au jeu de la célébrité et mener une vie de strass et de paillettes. Elle adore ça et en profite à fond.
En résumé, Jennifer Tilly réunit tout ce que j’attends d’une actrice : c’est une planète à elle toute seule, une rock-star shakespearienne, une illustration parfaite du rêve américain (partir de rien, gravir les échelons et se retrouver au sommet parmi les plus grands), une travailleuse illimitée présente sur tous les fronts (théâtre, télé, cinéma, doublage et... Poker !). Elle possède un univers authentique, un charisme stupéfiant, un dynamisme en fer forgé… Oui, j’aime vraiment Jennifer Tilly ! À défaut de pouvoir dire que je me marierai avec elle quand je serai grand, je peux en tout cas la remercier chaleureusement pour tout ce rêve qu’elle m’a offert durant toutes ces années.
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seedofjennifertilly · 9 years
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JENNIFER TILLY - FILMOGRAPHIE COMPLÈTE
Voici la filmographie complète de Jennifer Tilly. Elle sera arrangée et mise à jour au fur et à mesure.
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Années 80
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(“Meurtres en VHS”)
1983
Oh Madeline (Saison 1 ep. 7), de J.D. Lobue
Boone (Saison 1 ep. 10), de Barbara Peeters
1984
Shaping Up (Saison 1 - rôle récurrent), de Michael Lessac 
Pris sur le vif, de Jerry Schatzberg
Capitaine Furillo (Saison 5 - rôle récurrent)
1985
Moving Violations, de Neal Israel
Les Enquêtes de Remington Steele (Saison 4 ep. 9), de Christopher Hibler
1986
Stir Crazy (Saison 1 ep. 9), de Christian I. Nyby II
Cheers (Saison 4 ep. 17), de Thomas Lofaro
Inside Out, de Robert Taicher
1987
He's My Girl, de Gabrielle Beaumont
It’s Garry Shandling’s Show. (Saison 2 ep. 6/7), de Alan Rafkin
1988
Meurtres en VHS, de Jeff Lieberman
Toutes folles de lui, de Bud S. Smith
Rented Lips, de Robert Downey Sr.
High Spirits, de Neil Jordan
1989
Clair de lune (Saison 5 ep. 4), de Allan Arkush
Mauvaises rencontres, de Meiert Avis
2 dollars sur 1 tocard, de Joe Pytka 
Susie et les Baker Boys, de Steven Kloves
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Années 90
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(“Guet-apens”)
1991
Les Doors, de Oliver Stone
Scorchers, de David Beaird
1992
Dream On (Saison 3 ep. 12), de Bethany Rooney
Agaguk, de Jacques Dorfmann & Pierre Magny
1993
The Webbers, de Brad Marlowe 
Key West (Saison 1 - rôle récurrent)
Made in America, de Richard Benjamin
1994
Heads, de Paul Shapiro
Guet-apens, de Roger Donaldson
Trahisons, de Michael Keusch
Coups de feu sur Broadway, de Woody Allen
1995
L'Étreinte du vampire, de Anne Goursaud
La Loi du talion, de Temístocles López 
The Pompatus of Love, de Richard Schenkman
Man with a Gun, de David Wyles
1996
Edie & Pen, de Matthew Irmas
Kid...napping !, de Harry Winer
Bound, de Andy Wachowski & Lana Wachowski
American Strays, de Michael Covert
1997
Menteur, menteur, de Tom Shadyac
Gun (ep. Les Femmes du président), de Robert Altman
The Wrong Guy, de David Steinberg
Les Charmes de la vengeance, de David Greene
1998
Sin City Spectacular (Saison 1 ep. 11) 
Coups de foudre, de Charlie Peters
Relax... It's just sex!, de P.J. Castellaneta
Parrain malgré lui, de Mark Malone
La Fiancée de Chucky, de Ronny Yu
1999
Les Griffin (Saison 1 - voix récurrente)
La Muse, de Albert Brooks
Goosed, de Aleta Chappelle
Issue de secours, de Dick Maas
Bartok le Magnifique (voix), de Don Bluth & Gary Goldman
Stuart Little (voix), de Rob Minkoff
Les Adversaires, de Ron Shelton
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Années 2000
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(“Happy End”)
2000
Pigs Next Door (voix)
Jeu mortel, de Sidney J. Furie
Les Griffin (Saison 2 - voix récurrente)
Bruno, de Shirley MacLaine
Hé Arnold ! (voix) (Saison 5 ep. 8)
The Crew, de Michael Dinner
Dancing at the Blue Iguana, de Michael Radford
2001
Dirt, de Michael Covert & Tracy Fraim
Et Dieu créa Sœur Mary, de Marshall Brickman
Fast Sofa, de Salomé Breziner
The Chris Isaak Show (Saison 1 ep. 17), de Jorge Montesi
Les Griffin (Saison 3 - voix récurrente)
Un parfum de meurtre, de Peter Bogdanovich
Ball in the House, de Tanya Wexler
Monstres & Cie (voix), de Peter Docter, David Silverman & Lee Unkrich
The Kid (voix), de Larry Jacobs
2002  
La Splendeur des Amberson, de Alfonso Arau
2003
Hollywood North, de Peter O'Brian
Jericho Mansions, de Alberto Sciamma
Le Manoir hanté et les 999 fantômes, de Rob Minkoff
Happy End, de Amos Kollek
2004
Second Best, de Eric Weber
Perfect Opposites, de Matt Cooper
La Ferme se rebelle (voix), de Will Finn & John Sanford
Frasier (Saison 11 ep. 19), de Scott Ellis
El Padrino, de Damian Chapa
Ralph, de Michael McGowan
A Dairy Tale (voix), de Will Finn & John Sanford
Love on the Side, de Vic Sarin
Le Fils de Chucky, de Don Mancini
2005
Lil' Pimp (voix), de Mark Brooks & Peter Gilstrap
Les Griffin (Saison 4 - voix récurrente)
The Civilization of Maxwell Bright, de David Beaird
Oscar, le chien qui vaut des milliards, de David Devine
Tideland, de Terry Gilliam
Out of Practice (Saison 1 - rôle récurrent)
2006
The Poker Movie, de Jessica Landaw
L'Initiation de Sarah, de Stuart Gillard
2007
Intervention, de Mary McGuckian
Les Griffin (Saison 6 - voix récurrente)
2008
Deal, de Gil Cates Jr.
The Caretaker, de Bryce Olson
Bart Got a Room, de Brian Hecker
Inconceivable, de Mary McGuckian
2009
Pass the Sugar, de Gil Cates Jr.
Les Malheurs de Chrissa, de Martha Coolidge 
Imps*, de Scott Mansfield
Empire of Silver, de Christina Yao
Les Griffin (Saison 7 - voix récurrente)
Official Rejection, de Paul Osborne
The Cleveland Show (voix) (Saison 1 ep. 1), de Anthony Lioi
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Années 2010
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(“Drop Dead Diva”)
2010
Made in Romania, de Guy J. Louthan
The Making of Plus One, de Mary McGuckian
Les Griffin (Saison 8 - voix récurrente)
Les Experts (Saison 10 ep. 20), de Martha Coolidge
Les Griffin (Saison 9 - voix récurrente) 
2011
Drop Dead Diva (Saison 3 ep. 3), de Martha Coolidge
Les Griffin (Saison 10 - voix récurrente)
Modern Family (Saison 3 ep. 7), de Jason Winer
2012
30 beats, de Alexis Lloyd
D.L. Hughley: The Endangered List
Les Griffin (Saison 11 - voix récurrente)
Les Simpson (voix) (Saison 24 ep. 4), de Matthew Nastuk
2013
Amelia’s 25th, de Martín Yernazian
La Malédiction de Chucky, de Don Mancini
Return to Babylon, de Alex Monty Canawati
The Secret Lives of Dorks, de Salomé Breziner
Randy Cunningham: 9th Grade Ninja (voix) (Saison 1 ep. 43/48)
2014
Post Oak Bluff: The Politics of Poker, de Steve Sobel
Modern Family (Saison 5 ep. 13), de Steven Levitan
Les Griffin (Saison 12/13 - voix récurrente)
2015
Les Griffin (Saison 13 - voix récurrente)
Spun Out (Saison 2 ep. 2), de Brian K. Roberts
Unity (voix), de Shaun Monson
Les Griffin (Saison 14 - voix récurrente)
2016
Les Griffin (Saison 14 - voix récurrente)
Crazy About Tiffany’s, de Matthew Miele
A Wig and a Prayer: The Peaches Christ Story, de Jeff Schlags
Comme Cendrillon 4 : Trouver chaussure à son pied, de Michelle Johnston
Les Griffin (Saison 15 - voix récurrente)
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seedofjennifertilly · 9 years
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[PORTRAIT] Il ÉTAIT UNE FOIS... JENNIFER TILLY !
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Jennifer E. Chan découvre la lumière du jour le 16 septembre 1958 à Harbor City, un quartier de la zone portuaire de Los Angeles. La nouveau-née est le deuxième enfant et la première fille d’Harry Chan, un Américain d’origine chinoise qui vend des voitures d’occasion, et de Patricia Tilly, une maîtresse d’école qui rêvait autrefois d’être chanteuse d’opéra. Jennifer a six ans quand ses parents divorcent. Sa mère se remarie avec John Ward (un hippie qui possède de drôles d’idées sur l’éducation des enfants) et part s’installer avec son nouveau mari, ses deux filles, Jennifer et Meg, et son fils Steve en Colombie-Britannique au Canada. De l’union entre Patricia et John naît Rebecca.
Au fin fond de sa campagne canadienne sans voisins, la famille n’a pas beaucoup d’argent, en tout cas pas assez pour s’offrir une télévision. Rien de mieux pour faire travailler son imagination ! La petite Jennifer, qui veut devenir actrice depuis l’âge de 4 ans et manifeste déjà des envies de dominer le monde (à l’instar d’une Madonna Louise Ciccone dans son trou paumé du Michigan), développe très tôt une fibre artistique. Le salon familial devient le théâtre de nombreux spectacles que Jennifer écrit et supervise. C’est la star de la famille ! Ses sœurs et son frère se chamaillent pour partager sa chambre car elle invente les meilleurs jeux qui existent. 
Après le lycée, Jennifer n’a toujours pas laissé filer cette envie de devenir comédienne qu’elle a depuis toute petite. Elle n’a aucune envie de ressembler à cette vision qu’elle eût à 7 ou 8 ans : une quarantenaire au foyer avec des bigoudis sur la tête en train de pleurer ses rêves brisés de jeunesse devant la télé. Bien sûr, comme tout adolescent qui déclare vouloir devenir acteur, Jennifer se confronte à des rabat-joies qui lui déconseillent fortement cette voie que l’on dit trop aléatoire pour en faire un métier. Peu importe, la jeune femme sait ce qu’elle veut. Elle a 17 ans et son diplôme en poche quand elle s’envole destination la ville de Colombia dans le Missouri pour apprendre l’art dramatique au sein du Stephens College. Jennifer se fait remarquer pour son talent d’écriture, qui lui permet de remporter des prix littéraires, et surtout pour sa voix très particulière de petite fille. Son professeur de voix lui préconise d’ailleurs de ne rien faire pour la modifier, car elle pourrait être son passeport pour la célébrité. 
Les années passent, la fac aussi. Jennifer obtient son brevet, elle est prête à se lancer dans la vie active. Il faut juste maintenant qu’elle choisisse son champ de bataille : New York ou Los Angeles. Les rabat-joies reviennent à la charge. Ils lui disent que si elle veut être une vraie comédienne digne de ce nom, il faut aller à New York. En revanche, si elle veut se vendre, qu’elle se jette dans les griffes de Los Angeles. Jennifer préfère se vendre, et prend son baluchon pour la Cité des Anges. 
Là-bas, elle vit d’abord de petits boulots. Pour gagner sa croûte et remplir des chèques à la fin du mois, elle vend des sandwiches et écrit pour des magazines.
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(Classique...)
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Jennifer est d’une génération d’acteurs où le bon ordre des choses voulait qu’on commence premièrement son activité au théâtre avant d’accéder à l’image (aujourd’hui c’est complètement l’inverse, en tout cas en France).
Les premiers pas de Jennifer en actrice professionnelle sont sur les planches pour jouer Vanities, une de ses pièces préférées, écrite par Jack Heifner, sur trois pom-pom girls texanes qui voient leur amitié se dissoudre dans le New York des seventies. Les choses commencent très bien, notre jeune théâtreuse remporte un Dramalogue Award pour sa performance. Jennifer, qui a depuis le repris le nom de jeune fille de sa mère, Tilly, adore le théâtre pour le défi que cela représente : “vous êtes juste là sur scène, et c’est à vous de donner le meilleur de vous-même tous les soirs”. En même temps qu’elle continue à perfectionner son art de la scène coachée par d’éminentes personnalités du théâtre comme Stella Adler et Michael Shurtleff, elle apparaît dans plusieurs créations de l’Equity Waiver Theater, puis rejoint la troupe du Group Repertory Theater qui la met en scène dans des œuvres classiques (Les Bacchantes, d’Euripide) et contemporaines (Buried Child, de Sam Shepard, et The Summer House, de Jane Bowles).
Jennifer Tilly n’est pas une “fille de” et n’a aucune connexion avec l’élite du show-business. C’est donc seule que notre diamant brut escalade les collines d’Hollywood. Elle veut devenir une star. Afin d’être sûre de remplir au moins une partie de son contrat avec ses ambitions, la belle préfère viser les étoiles plutôt que d’avancer discrètement en s’excusant d’être là. Persuadée d’être une excellente actrice, ce caractère bien trempé n’hésite pas à faire preuve d’un ego surdimensionné. Mais de toute façon, c’est vrai, Jennifer Tilly est une excellente actrice.
Celle qui n’avait pas la télé étant enfant rattrape son retard en apparaissant pour la toute première fois à l’image dans un épisode de la sitcom Oh Madeline sur la chaîne ABC. Nous sommes en 1983. La même année, en zappant sur NBC, on retrouve la bouille juvénile de Jennifer dans la série dramatique Boone. Ces deux programmes ne feront pas long feu : une saison chacun. Rien de bien mémorable pour le moment, avant l’arrivée de la brunette dans un nouveau show diffusé sur ABC : Shaping Up (1984). Pas de bol, malgré la présence du comique Leslie Nielsen, la série est annulée après seulement cinq épisodes. Cette expérience permettra quand même à Jennifer de faire la connaissance du scénariste et producteur Sam Simon (futur co-créateur et co-scénariste du cultissime cartoon Les Simpson) qui deviendra très vite son mari.
9 novembre 1984, date d’une grande première : Jennifer se voit sur grand écran. Le film s’appelle Pris sur le vif, est réalisé par Jerry Schatzberg et raconte l’idylle entre un jeune photographe et une chanteuse de rock interprétée par Demi Moore.
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(Mona dans “Pris sur le vif”, premier personnage de Jennifer au cinéma.)
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Jennifer Tilly est une très bonne actrice, mais elle n’est pas assez sexy. Afin d’obtenir plus de rôles, son agent la persuade d’adopter un style plus... Court et serré ! Elle mise sur une petite robe rouge en cuir. D’un coup, comme par magie, les contrats pleuvent. Que voulez-vous ? C’est ça le show-business !
À la télé, l’artiste est divisée entre les séries policières (Capitaine Furillo, Les Enquêtes de Remington Steele) et cocasses (la très populaire Cheers, It's Garry Shandling's Show. qui permet à Tilly d’être nominée en tant que meilleure actrice dans une série comique aux CableACE Awards). Au cinéma, c’est surtout aux génériques de comédies potaches (Moving Violations, He’s My Girl avec David Hallyday, Toutes folles de lui) et de séries B (Meurtres en VHS, Mauvaises rencontres avec Drew Barrymore) que le nom de Jennifer Tilly se lit.
Avant d’entrer dans les années 90, le succès commence à pointer le bout de son museau dans la carrière de Jennifer. Elle est vivement remarquée pour ses deux jolies scènes dans Susie et les Baker Boys (1989), beau succès de Steve Kloves (scénariste des Harry Potter). Le trio en tête d’affiche composé de Michelle Pfeiffer, Jeff Bridges et Beau Bridges séduit grandement le public et la critique. Jennifer y interprète une apprentie chanteuse pleine de candeur qui massacre The Candy Man (le titre de Charlie et la Chocolaterie) devant des frères Bridges médusés. Une autre épopée musicale (beaucoup plus rock’n’roll cette fois-ci), Les Doors, l’invite à passer des auditions pour incarner Patricia Kennealy, la célèbre critique de rock ayant eu une liaison avec Jim Morisson. Hélas, Oliver Stone choisit Kathleen Quinlan, mais ne laisse pas pour autant Jennifer repartir bredouille en lui confiant les répliques d’une groupie de Morisson. Deuxième coup dur dans cette aventure : la groupie est coupée au montage. Ce sont des choses qui arrivent quand on fait du cinéma. La même année, 1991, Jennifer et Sam divorcent. Les deux anciens amoureux restent néanmoins d’excellents amis.
Jennifer repart dans le Canada de son enfance tourner Agaguk (1992) sous la houlette du français Jacques Dorfman (le producteur de La Guerre du feu) et de Pierre Magny. Cantonnée jusqu’ici aux répertoires de la femme-enfant, de l’épouse-modèle typiquement américaine et de la petite petite pin-up de magazine, Jennifer Tilly, aidée par son physique typé et ses grandes capacités à se métamorphoser, se retrouve dans les habits en peaux de bêtes de l’esquimaude Igiyook. Son compagnon dans le film, Lou Diamond Phillips, deviendra également son compagnon à la ville pendant quelque temps. De retour au théâtre, la comédienne fait sensation à New York dans One Shoe Off, de Tina Howe (Carole Rothman, 1993), et récolte un prestigieux Theater World Award. Toujours en pleine lancée sur la route du succès, Jennifer fait la roue à oilpé dans Made in America (Richard Benjamin, 1993), un triomphe au box-office américain réunissant Ted Danson, Whoopi Goldberg, Nia Long et Will Smith.
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(Jennifer affronte le grand froid dans “Agaguk”.)
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L’année 1994 réserve son plus beau sourire à notre étoile montante. Jennifer fait définitivement son entrée dans la cour des grands soutenue par deux longs métrages de grande importance.
Roger Donaldson met en chantier un remake de The Getaway de Sam Peckinpah. Alec Baldwin et Kim Basinger reprennent les rôles que tenaient respectivement Steve McQueen et Ali MacGraw dans l’original, Michael Madsen et Jennifer se réapproprient Rudy et Fran initialement tenus par Al Lettieri et Sally Struthers. Cette romance sous fond d’explosions, de courses-poursuites et d’attaques à main armée produit le buzz à cause de la scène de sexe entre les époux Basinger et Baldwin qui, d’après la légende, n’aurait pas été simulée. Hot !
Jennifer ajoute de son côté un nouveau nom prestigieux à son CV, celui de Woody Allen. Sam Simon qui voulait tellement voir Jennifer dans un film du très aimé réalisateur d’Annie Hall et d’Hannah et ses sœurs trouve son compte devant Coups de feu sur Broadway. Jennifer s’éclate comme une folle en composant Olive Neal, la petite amie d’un gangster engagée sur une pièce de théâtre à l’issue d’un marché entre ce dernier et le metteur en scène dans le Broadway des années folles. Le film est bien entendu chaleureusement applaudi, Jennifer aussi. Quelques mois plus tard, les nominations pour les Oscars tombent. Jennifer Tilly est en lice pour l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle concourt face à sa partenaire Dianne Wiest, Uma Thurman (Pulp Fiction), Helen Mirren (La Folie du roi George) et Rosemary Harris (Tom & Viv). Le soir de la cérémonie le 27 mars 1995, l’Academy Awards lui préférera sa partenaire Dianne Wiest. Sur le podium, la lauréate n’oubliera pas d’adresser un petit mot à sa collègue dans ses remerciements. Cependant, Jennifer ne compte pas en rester là, et annonce clairement son intention de revenir prochainement gagner son Oscar.
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(Woody Allen dirige Jennifer sur le tournage de “Coups de feu sur Broadway”.)
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Il n’y aura pas de nouvelle course à la statuette d’or pour Jennifer, mais des choses bien plus intéressantes que l’obtention d’un ramasse-poussière à mettre sur la cheminée. Ce grand rôle chez Woody Allen et cette nomination aux Oscars lui apportent une visibilité très conséquente.
Elle signe en 96 pour ce qui saura son rôle le plus important : Violet dans le film noir Bound des frères Wachowski (les créateurs de Matrix). Après Coups de feu sur Broadway, Jennifer retrouve l’univers de la mafia. Violet est l’amante d’un truand spécialisé dans le blanchiment d’argent. Un jour, il ramène la somme de deux millions de dollars à leur appartement. Cet argent fait vaciller Violet qui rêve de prendre une nouvelle vie. Elle décide d’établir un plan pour récupérer le fric en compagnie de Corky, une ex-taularde avec qui elle partage une relation très passionnelle. Depuis 1992 et le célèbre croisé/décroisé de Sharon Stone dans Basic Instinct, le thriller s’érotise. Chacun à Hollywood tente de reproduire le phénomène. Bound affole les foules aux festivals de Sundance, Deauville et Stockholm, et lors de sa sortie en salles, grâce au corps-à-corps très torride entre Jennifer et Gina Gershon. Le polar devient culte. Jennifer, sex-symbol confirmé, s’inscrit au panthéon des femmes fatales les plus redoutables du septième art, et remporte toute l’affection de la communauté homosexuelle. La petite binoclarde mal fagotée de Pris sur le vif en a fait du chemin ! Elle s’est transformée en une implacable tigresse au regard ténébreux arborant des décolletés très sulfureux.
Son nouveau statut d’icône gay aidant, elle obtient le rôle principal d’une “fille à pédés” dans la comédie romantique Relax... It’s just sex! (P.J. Castellaneta, 1998), prix du public au renommé festival de Sundance.
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(Gina et Jennifer, mémorable duo chic et choc du succès “Bound”.)
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Le contrat est largement rempli. Jennifer Tilly est une star. En 1997, elle fait tout pour garder son sérieux à côté de Jim Carrey dans le hit du box-office Menteur, menteur (Tom Shadyac). Vêtue d’un tailleur très décolleté (un signe désormais incontournable de ses panoplies de vamp dans les films comme sur les tapis rouges des soirées people), Jennifer ne se laisse pas impressionner par l’énergie du maître de la comédie américaine. Les caprices et les vénalités de Samantha Cole, son personnage de méchante, lui valent une nomination pour le Blockbuster Entertainment Award du meilleur second rôle féminin. Miss Tilly n’abandonne pas pour autant la téloche. Les grandes sagas télévisuelles se l’arrachent. Elle compte parmi Les Femmes du président de la série Gun, superproduction de Robert Altman, puis forme un quatuor de vengeresses en compagnie de Vanessa Redgrave, Illeana Douglas et Nastassja Kinski dans Les Charmes de la vengeance (David Greene).
Une nouvelle gloire se profile à l’horizon pour notre Jenny internationale. La fin des années 90 voit éclore une multitude de films d’horreur dont les ados raffolent. Wes Craven réinvente le slasher avec la trilogie Scream, Le Projet Blair Witch fait le plein d’adeptes de sensations fortes, et les scénarios de Kevin Williamson, auteur de Souviens-toi... l’été dernier et The Faculty, se vendent comme des p’tits pains. Le second degré constitue un ingrédient indispensable à cette nouvelle génération de films d’épouvante. C’est le timing parfait pour ramener à la vie la poupée tueuse Chucky, grande figure de l’horreur depuis 1988 avec Jeu d’enfant, dans un quatrième épisode beaucoup plus disjoncté. Don Mancini, scénariste attitré de la franchise, décide de donner une petite amie à Chucky. Et qui est la meilleure dans les parages pour lui prêter ses traits ? La délicieuse Jennifer Tilly, bien sûr ! D’abord en chair et en os, ensuite à l’intérieur d’une poupée, Jennifer est Tiffany, La Fiancée de Chucky (Ronny Yu, 1998). Comme Linda Blair avec L’Exorciste ou Jamie Lee Curtis dans Halloween, Jennifer accède au titre de Scream Queen grâce à Chucky et est très vite adoptée par les fans de la mythique poupée de sang et de cinéma fantastique.
La Fiancée de Chucky marque la première incursion de Jennifer dans le circuit très fermé du doublage. Son professeur de voix à l’université avait raison, la voix de Jennifer vaut de l’or. Elle réitérera l’expérience en faisant don de ses précieuses cordes vocales à la maman souris de Stuart Little (Rob Minkoff, 1999) et à la serpente rose Piloff amoureuse de Bartok le magnifique (Don Bluth & Gary Goldman, 1999). Jennifer est également une voix récurrente du très regardé cartoon Les Griffin (depuis 1999). Elle y double Bonnie Swanson, la voisine des Griffin. 
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(Nouvelle grande rencontre pour Jennifer : Chucky !)
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Jennifer Tilly veut une carrière bien remplie, et posséder plus d’une corde à son arc de jeu en interprétant une large gamme de personnages très différents. Par la suite, elle se dirigera beaucoup plus vers le cinéma indépendant.
Ses dons pour l’improvisation la conduiront sur le nouveau projet de Michael Radford (réalisateur acclamé pour 1984 et Le Facteur) : écrire un film à base d’ateliers d’impro. Jennifer, Daryl Hannah, Sheilla Kelley, Sandra Oh et Charlotte Ayanna décident de raconter les coulisses d’une boîte de strip-tease. Pour construire leur personnage, les filles s’immergent dans de véritables strip clubs et côtoient les danseuses en backstage. Jennifer crée Jo, une stripteaseuse junkie et agressive qui tombe enceinte. Elle joue enfin le rôle de ses rêves qu’on ne lui a jamais proposé : un explosif garçon manqué. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Cette création collective s’intitule Dancing at the Blue Iguana (2000) et fait le tour des festivals.
Avant de faire son grand comeback à Broadway pour 77 représentations de la pièce The Women, de Clare Boothe Luce (Scott Elliott, 2001 à 2002), Jennifer est à Berlin où elle tourne pour A&E une nouvelle version (Alfonso Arau, 2002) du chef-d’œuvre d’Orson Welles, La Splendeur des Amberson. La sachant en Europe, Peter Bogdanovich (son collègue dans Les Charmes de la vengeance et réalisateur virtuose de La Dernière séance) contacte aussitôt Jennifer et l’invite à venir en Grèce où il prépare Un parfum de meurtre (2001). Bogdanovich veut Jennifer Tilly pour camper Louella Parsons, la célèbre commère d’Hollywood, dans une reconstitution de la mystérieuse affaire Thomas H. Ince (l’inventeur du western) qui avait comme témoins Charlie Chaplin et Marion Davies. 
Derrière le micro, Disney fait les yeux doux à la voix de Jennifer. Celia, la standardiste à la chevelure de serpents dans Monstres & Cie (Pete Docter, David Silverman & Lee Unkrich, 2001), et la vache Grace de La Ferme se rebelle (Will Finn & John Sanford, 2004) ont le même timbre craquant que la fiancée de Chucky. Plus qu’une simple voix, Jennifer est aussi une tête à l’intérieur de la boule de cristal de Madame Leota que consulte Eddie Murphy et sa famille dans Le Manoir hanté et les 999 fantômes (Rob Minkoff, 2003), la deuxième tentative de la part de Disney d’adapter à l’écran une attraction phare de ses parcs après le phénomène Pirates des Caraïbes.
Ce n’est pas le moment de choper une extinction de voix, puisque Don Mancini concocte un cinquième volet des sanglantes tribulations de Chucky. Désormais, Chucky et Tiffany ont un fils, Glen, et sèment la zizanie sur le tournage d’un film d’horreur reprenant la légende des deux poupées tueuses avec en vedette... Jennifer Tilly ! En plus de faire la voix de Tiffany une seconde fois, Jennifer joue donc son propre rôle en usant de la caricature et de l’autodérision. Durant les 90 minutes de ce pur délire baptisé Le Fils de Chucky (2004), elle se moque de sa carrière qui dégringole, sa façon de s’habiller, son image de bimbo et ses kilos superflus. Autant dire que ça dépote ! 
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(Jennifer Tilly avec Tiffany. Sa voix est sa voix !)
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Depuis le milieu des années 2000, initiée par son ex-mari Sam Simon et son nouveau mec Phil Laak, Jennifer embrasse une carrière de joueuse de poker. Elle commence à se faire remarquer en participant à des tournois. Le 27 juin 2005, elle gagne la compétition féminine des World Series of Poker qui réunit 600 joueuses. Elle est la première célébrité Hollywoodienne à décrocher le très convoité bracelet des WSOP. Coup de chance ou coup de maître ? Coup de maître ! En septembre, Jennifer confirme son talent pour les cartes en écrasant ses adversaires (réputées redoutables) lors du troisième World Poker Tour Ladies Invitational Tournament. Surnommé The Unabombshell par la profession, Jennifer est invitée aux émissions Poker Royale sur Game Show Network, Poker Superstars Invitational sur Fox Sports News, et Celebrity Poker Showdown sur Bravo.
L’héroïne de Bound et des derniers Chucky déserte peu à peu les tournages pour les tables de poker du monde entier. Elle sera quand même à l’affiche en 2005 du drame fantastique Tideland réalisé par le trop rare Terry Gilliam. En couple borderline avec Jeff Bridges (déjà son camarade dans Susie et les Baker Boys), Jennifer scotche le spectateur en mère indigne, goulue, dépressive et droguée. Le travail de Jennifer sur Tideland suscite toute l’admiration de Gilliam. Le réal de Brazil et Las Vegas Parano aime mettre en scène des acteurs qui ne se préoccupent pas de leur façade de star et se donnent à fond dans leur personnage. En effet, Jennifer arbore des cheveux de paille, un gros ventre et un maquillage outrancier presque semblable à celui de Bette Davis dans Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?
Elle nous revient avec un look beaucoup plus sobre dans Intervention (Mary McGuckian, 2007). Toujours pas d’Oscar en vue, mais le prix d’interprétation féminine au San Diego Film Festival pour Jennifer. Son ascendance chinoise lui permet ensuite d’intégrer le casting d’Empire of Silver (Christina Yao, 2009), une épique production chinoise présentée à la 59e Berlinale. Rentrée aux États-Unis, Jennifer Tilly joue dans la dixième saison du célèbre feuilleton Les Experts (2010).
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(Jennifer, grande dame de cœur, as au poker !)
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Rompant de temps à autre avec le monde du poker et des casinos, Jennifer l’actrice continue d’exister au théâtre sur les scènes new-yorkaises et londoniennes avec Pyjama pour six, de Marc Camoletti (John Tillinger, 2012), et Grasses of a Thousand Colors, de Wallace Shaw (André Gregory, 2013), à la TV en guest de luxe dans les séries Drop Dead Diva (2011) et Modern Family (2011 & 2014) et au cinéma à la fin de La Malédiction de Chucky (Don Mancini, 2013). Côté doublage, elle continue de lire sur les lèvres de Bonnie Swanson et se fait entendre dans Les Simpson ! Il était temps ! Jennifer Tilly est née pour faire résonner sa voix unique dans la ville de Springfield ! “Special guest voice” au générique de l’épisode Gone Papi Gone (2012), Jennifer se double elle-même dans un DVD d’initiation au poker visionné par Lisa Simpson. Chucky fait même une petite apparition à ses côtés !
À l’ère des célébrités sur les réseaux sociaux, Jennifer ouvre ses comptes Instagram et Twitter. L’occasion de lui faire un petit coucou et de se tenir au courant de son actualité. 
Le 8 mars 2015, Sam Simon décède à 59 ans des suites d’un cancer du côlon. Jennifer Tilly rend hommage à son ami et aux nombreux combats qu’il a menés courageusement tout au long de sa vie pour défendre les animaux. 
To be continued...
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Filmographie complète de Jennifer Tilly
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seedofjennifertilly · 9 years
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JENNIFER TILLY SUR WIKIPÉDIA ! 
Chacun sur la toile est, j’en suis sûr, la plume secrète d’une page Wikipédia !
J’ai créé celle de Jennifer Tilly en 2005. Toutefois, le choix de la photo, la partie “Filmographie” (très complète et bien fichue) et la partie “Poker” ne sont pas de mon ressort, même si j’ai apporté au fil du temps quelques mises à jour et modifications à la filmo de Jennifer. 
Du coup, mes chevilles sont assez heureuses de constater que c’est la fiche Wiki de Jennifer Tilly qui arrive en première position des résultats quand on “googlise” le nom de l’actrice, devant AlloCiné et IMDb !
2 notes · View notes
seedofjennifertilly · 9 years
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WILLKOMMEN, BIENVENUE, WELCOME!
Bonjour à tous et bienvenue sur mon blog dédié à mon actrice préférée : Jennifer Tilly. J’ai assez longuement réfléchi au titre que j’allais donner à ce Tumblr, puis je me suis arrêté sur Seed of Jennifer Tilly, référence au titre original du film Le Fils de Chucky, Seed of Chucky, dans lequel Jennifer tient la vedette. Pour l’instant, ça me plaît !
Vous retrouverez ici des news, des articles, des photos, des vidéos et quelques petites surprises concernant le parcours et l’actualité de Jennifer. J’espère que ce Tumblr saura vous communiquer au mieux la passion que j’ai pour cette actrice depuis maintenant onze ans. 
Je possédais déjà un blog sur Jennifer Tilly sur une autre plateforme, mais qui n’existe plus aujourd’hui. Donc ici, je repars à zéro.
On se retrouve très vite pour la suite !
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