Tumgik
sexologika · 2 years
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Orgasme féminin : peut-on l’atteindre autrement qu’en se masturbant ?
De nos jours, la mécanique de l’orgasme féminin est de mieux en mieux connue, et de nombreuses femmes parviennent à atteindre l’orgasme grâce à la stimulation clitoridienne. Mais existe-t-il d’autres manières d’y parvenir ?
Une mécanique lente et progressive
L’orgasme féminin est une mécanique fragile, lente et potentiellement instable. Si vous connaissez votre corps et que vous avez confiance en votre partenaire, cette mécanique peut même vous emmener très loin !
À l’inverse, des expériences amoureuses limitées ou des relations trop courtes ne laissent généralement pas la place à une découverte sereine et enrichissante du plaisir partagé. Difficile, par exemple, de s’abandonner totalement après seulement deux semaines de relation.
Cette confiance (en soi et en l’autre) demande un minimum de temps et d’expérimentation à deux. Avec le temps, il devient plus simple de lâcher prise en présence de votre partenaire et de lui faire comprendre comment fonctionne votre corps.
L’expérimentation par la masturbation
Quand on parle d’orgasme féminin au sens large, on regroupe en fait trois catégories de situations :
Les femmes qui n’atteignent jamais l’orgasme, quel que soit le moyen
Les femmes qui ont des orgasmes uniquement grâce à la masturbation
Les femmes qui obtiennent des orgasmes lors d’un rapport de couple
En réalité, toutes ces femmes ne sont pas tellement différentes. Le critère de distinction le plus importante est d’abord l’expérience qu’elles ont de leur corps.
Bien qu’elle soit encore partiellement tabou pour de nombreuses femmes, la recherche du plaisir individuel reste le moyen le plus accessible d’expérimenter et de mieux se connaître. Beaucoup de femmes atteignent d’ailleurs l’orgasme pour la première fois grâce à la masturbation.
C’est aussi une manière de dire, s’il est encore besoin de le dire, que votre corps vous appartient. Vous seule êtes en capacité de savoir ce que vous voulez essayer ou non.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Cela étant dit, la sexualité reste encore le domaine privilégié d’injonctions de toute sorte. Par exemple, il faudrait absolument avoir fait ceci, ou s’y prendre de telle ou telle manière.
Comme on l’a vu, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert pourtant du temps, de l’expérimentation, de la confiance et de la complicité.
Si vous pensez avoir des troubles de la sexualité ou que vous souhaitez simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de téléconsultation. Une solution simple et rapide pour discuter avec des sexologues qualifiés qui pourront répondre à vos questions.
Libérez-vous de la pression sociale
Chacune a une façon personnelle d’atteindre l’orgasme. Ce peut être une position particulière, un mode de stimulation, des caresses, … Ce qui est sûr, c’est que dans un climat de confiance et d’écoute réciproque on y parvient plus facilement.
Rassurez-vous : on a le droit d’essayer et de ne pas y arriver ! La sexualité, comme bien d’autres domaines, est encore écrasée par le dogme de la performance. Dans la majorité des cas, les représentations véhiculées par les sites pornographiques tentent d’imposer une pratique sexuelle normée. Des a priori qu’il faut, au contraire, s’attacher à déconstruire pour vivre pleinement sa sexualité. D’ailleurs, l’apogée sexuelle de la femme viendrait plutôt vers 35 ans quand celle de l’homme serait aux environs de 20 ans.
Simuler : une fausse bonne idée !
La simulation répond au besoin de donner à son partenaire des preuves de sa « compétence sexuelle ». La simulation légère suppose une exagération modérée des manifestations du plaisir, et peut également agir comme un stimulant érotique.
En revanche, lorsqu’elle est chronique, la simulation revient à envoyer vers l’autre un message totalement erroné. Elle peut-être le signe de non-dits, d’un manque d’intimité et d’un rapport de domination-soumission trop important au sein du couple.
À noter que certains hommes simulent également l’intensité de leur orgasme. Beaucoup confondent d’ailleurs éjaculation et orgasme. Peut-être parce qu’ils ne connaissent pas très bien ce dernier. Là encore, cela vient d’une volonté de rassurer mais, au final, l’enseignement est trompeur.
Le regard de l’autre n’a pas pour but de vous brimer (ou alors il faut partir en courant !). En se conformant uniquement aux envies de votre partenaire, vous êtes amenée à mettre de côté vos propres désirs. Dans ces circonstances, la lassitude sexuelle peut arriver rapidement…
source https://www.sexologika.com/orgasme-feminin-peut-on-latteindre-autrement-quen-se-masturbant/
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sexologika · 2 years
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Pourquoi les femmes parlent-elles davantage de leurs fantasmes ?
De plus en plus de femmes assument leur sexualité et donnent libre cours à leurs fantasmes. Connaître son corps et l’expérimenter, se réaccaparer ses désirs, évoquer librement ces sujets : ces diverses avancées prouvent que la parole de certaines femmes a franchement tendance à se libérer.
Une libération de la parole
Aujourd’hui, il devient plus simple de parler de sexualité et de fantasmes. Si des différences, parfois importantes, subsistent en fonction de l’âge et du contexte social, beaucoup de sexologues notent que la parole des femmes s’est largement libérée.
Les fantasmes correspondent à une forme de sexualité dénuée de sentiments. Il y a encore quelques années, peu de femmes disaient savoir ce qu’étaient leurs fantasmes, et se trouvaient très gênées à l’idée d’en parler. Aujourd’hui, cette parole se libère et les progrès en ce domaine sont notables.
Alors on s’imagine avec George Clooney ou avec le dernier personnage hot d’une série américaine, dans une alcôve confortable ou dans un parking souterrain, baigné dans une atmosphère lascive ou pour une partie de jambes en l’air endiablée… évidemment chaque femme a ses fantasmes propres, sa manière de les aborder pour leur donner suite ou non.
Combattre les normes sociales
Pour autant, la pudeur subsiste. Et si le voile se lève doucement sur ces questions, beaucoup de femmes appréhendent encore leur propre sexualité. À leur décharge, la culture judéo-chrétienne a diabolisé la sexualité féminine pendant des siècles. Une domination culturelle qui influence encore la société, bien au-delà de la sphère strictement religieuse.
Inévitablement, la force de ces interdits pèsent encore sur elles de nos jours. La preuve, pour certaines femmes évoquer leurs envies revient quasiment à les réaliser, comme si le fait d’avoir des fantasmes était la première phase de l’infidélité (il n’en est rien !).
L’époque est aussi synonyme d’ambiguïtés. On retrouve des slogans qui se veulent performatifs sur les couvertures des magazines féminins (« Libérez-vous »), alors que les pages intérieures laissent entendre que les hommes ont des pulsions et que les femmes « fonctionnent aux sentiments ». Ainsi, on ne s’exonère pas facilement de normes sociales véhiculées depuis des siècles.
Échanger avec son partenaire
En moyenne, les femmes hétérosexuelles en couple parle davantage de leurs fantasmes avec leurs compagnons qu’auparavant. Certains de ces hommes se plaignent même que leurs compagnes ont des fantasmes assumés et exprimés de manière trop crue.
Avant de décider si tel ou tel fantasme de votre partenaire vous convient, pourquoi ne pas en parler ensemble et établir une réflexion commune sur la question ? Parler de ses fantasmes n’a rien à voir, par exemple, avec l’application studieuse d’une recette de cuisine, on touche encore à l’intimité propre à chacun. Ainsi, quand on devient trop autoritaire ou dirigiste, l’accès à l’intimité de l’autre disparaît.
Parler ouvertement de ses fantasmes en couple est un dialogue fait d’écoute et d’attention réciproques. Passer à l’acte dans la réalité, c’est un mouvement qui ne se fait pas sans risque (ex : frustration de l’un, jalousie de l’autre, etc.). Les membres du couple doivent donc être sur la même longueur d’onde pour aller au bout de leur démarche.
Toutes les femmes ont-elles des fantasmes ?
L’écrasante majorité d’entre elles disent en avoir. D’après une enquête Ipsos réalisée auprès de 1500 femmes en 2007, 96 % d’entre elles déclarent avoir des fantasmes et 80 % se disent prêtes à les réaliser.
Ainsi, en matière de sexualité, le fantasme peut être perçu comme un facilitateur, dans la mesure où il permet de se connaître davantage et de se questionner sur le plaisir.
Pour autant, il n’y a pas de règles en ce qui concerne les fantasmes et rien ne vous oblige à en avoir. Il n’existe pas d’injonction à parler de ses fantasmes et cet article n’a certainement pas pour but de vous y inciter si vous n’en avez pas envie.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste néanmoins un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte. Or, on le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de téléconsultation pour parler avec un sexologue en visio. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
source https://www.sexologika.com/pourquoi-les-femmes-parlent-elles-davantage-de-leurs-fantasmes/
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sexologika · 2 years
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Tout savoir sur la première fois
Une première fois est l’occasion de connaître le plaisir à deux. Il est essentiel de prendre son temps, sans cherchez la performance ! Soyez à l’écoute de votre partenaire, c’est le meilleur moyen de s’initier aux relations sexuelles épanouissantes.
La « première fois » : qu’est-ce que ça veut dire ?
Parler de « première fois », dans une version phallocentrée c’est surtout parler de la première pénétration. Une définition bien restrictive ! Et si la « première fois »s’entendait plus logiquement comme le fait d’avoir du plaisir à deux pour la première fois ?
Ce peut-être quand on se déshabille en face de l’autre ou que l’on va plus loin dans les caresses. D’ailleurs, la pénétration ne concerne pas forcément le sexe de votre partenaire. Ce peut être avec des doigts ou encore avec un sextoy.
L’émotion, la tendresse, la découverte physique et fantasmagorique de l’autre, voilà ce qui est vraiment intéressant ! Il est donc un peu inutile de se réfugier derrière une façon mécanique de faire l’amour.
S’il est question de pénétration, mettez un préservatif. Et allez-y doucement pour éviter les possibles douleurs. Celles-ci s’expliquent par le niveau de contraction du vagin, d’où l’utilité d’insister sur les préliminaires dans de nombreux cas.
Désacraliser la première relation sexuelle
Quand on pense à sa première fois, on se dit qu’elle viendra consacrer une relation particulière. Quelque part, c’est aussi un rite de passage qui permet de rendre compte du passage de l’enfance à l’âge adulte.
Pour passer ce cap, il faut donc se laisser porter par un imaginaire puissant. Cette manière de voir les choses va se retrouver confrontée au réel.
Une première fois n’est que le début de potentialités encore à venir, certainement pas un aboutissement en soi. Faire l’amour une première fois ne nous rend pas plus matures ou plus sereins. Les peurs enfantines et nos dépendances affectives sont encore bien présentes à ce stade.
La sexualité transforme notre vision du désir et du lien amoureux. La première fois n’est qu’une étape parmi d’autres. Et il faudra du temps avant d’atteindre une forme de maturité sexuelle.
Prenez le temps pour atteindre le plaisir
Tout d’abord, les deux partenaires doivent en avoir envie tous les deux. Il ne sert à rien de céder aux avances de votre partenaire si vous n’en avez pas envie.
Le premier rapport peut être une source d’anxiété et d’une difficulté à se mettre à nu. Considérer la première fois sous le prisme de la performance est donc assez absurde quand on sait que la sexualité ne s’enrichit qu’au fil des expériences. Et si la première fois n’est pas inoubliable, peu importe !
Certes, c’est un cap important pour tout le monde mais rien n’indique que c’est plus important que les fois qui vont suivre. Alors on relativise ! Il y en aura d’autres et ça ira de mieux en mieux.
D’ailleurs, lorsque un enfant fait ses premiers pas, ceux-ci ne sont pas très assurés. Faut-il le lui faire remarquer pour autant ? Sa démarche est un peu gauche mais cela lui a demandé du courage pour dépasser son appréhension de tomber.
« Vais-je donner du plaisir ? », « Je n’ai pas beaucoup d’expérience », ces exemples montrent que nous sommes inquiets d’être mauvais au lit. Pas besoin de compétences en matière sexuelle, il suffit surtout de se laisser aller et d’être à l’écoute de l’autre.
Dans ce cas, pourquoi ne pas commencer par des baisers et des caresses, pour laisser l’excitation monter tranquillement ? Après cela, la pénétration peut éventuellement se faire plus facilement et donner du plaisir (mais rien ne l’oblige non plus !).
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
Même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
En la matière, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Or, on le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme pour parler librement avec un sexologue professionnel. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
source https://www.sexologika.com/tout-savoir-sur-la-premiere-fois/
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sexologika · 2 years
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Le sexto : un outil stimulant et efficace ?
La pratique des sextos s’est largement répandue, à mesure que les smartphones se sont démultiplier et qu’ils centralisent aujourd’hui la majorité des échanges. Mais comment parvenir à exciter le destinataire du message, et existe-t-il des règles à respecter avant d’imaginer faire monter la température ?
D’où ça vient ?
Le mot « sextos » est un mot-valise issu de la contraction des termes « sexe » et « textos ».
Alors que vos journées de travail sont intenses, que vos enfants réclament quotidiennement de l’attention et que la dernière série Netflix vient de sortir, vous risquez de courir après le temps pour passer un moment intime avec votre partenaire.
La sexualité et le désir sont maintenant presque toujours liés au sentiment amoureux, alors même que les deux membres d’un couple se voient de moins en moins. Injonction paralysante n’est-ce pas ?
Dans ce cas, votre messagerie peut devenir un vecteur d’échanges suggestifs, et un bon sexto peut permettre d’entretenir un climat amoureux.
À quoi ressemble un bon sexto ?
Le sexto se veut suggestif : le but est d’être sexy sans jamais verser dans la vulgarité. Il n’est donc pas question de prendre des photos ou des vidéos pornographiques.
Évitez donc les plans serrés sur le sexe, les fesses ou les seins. Amusez-vous plutôt avec la lumière et les ombres pour vous dévoiler à peine, pour faire déborder l’imagination de l’autre. La sexualité a besoin d’imaginaire !
À l’inverse, les mots doux ne sont pas les meilleurs alliés des sextos. Soyez directs et dîtes ce que vous aimez franchement, là encore sans être inutilement vulgaire (préférez « ce soir, je veux que tu… »  à  « on pourrait peut-être… »). Grâce à quelques phrases évocatrices, le sexto érotise la relation et permet de faire naître le désir à un instant T.
Comme toutes les autres pratiques il ne sert à rien d’en abuser, cela doit rester un jeu. Mettez-vous également d’accord à l’avance : le sexto peut précéder des retrouvailles torrides mais il peut ne rien se passer du tout. Si la tendance est au coït permanent, il reste que ce n’est pas toujours faisable en pratique.
Quels sont les risques ?
On ne peut pas tout se permettre avec les sextos. Leur instantanéité et leur légèreté apparente n’autorise pas à faire n’importe quoi. C’est aussi pour cette raison qu’il est préférable de bien connaître le destinataire. Car le problème récurrent, c’est qu’ils peuvent être diffusés au-delà des personnes concernées.
Tout d’abord, assurez-vous d’avoir confiance en la personne avec laquelle vous échangez des messages. Vous voudriez pas qu’il ou elle publie des photos intimes de vous sur Internet en cas de rupture.
Si vous n’avez pas envie que quelqu’un tombe sur vos photos par inadvertance, effacez-les juste après les avoir envoyées. Ne montrez jamais votre visage et n’archivez pas ces photos sur votre espace cloud personnel, c’est un moyen de stockage particulièrement prisé des pirates informatiques !
Faites en fonction de la journée de votre partenaire. Recevoir un message suggestif en pleine réunion n’est pas toujours simple à gérer, surtout si votre téléphone est posé sur la table et s’allume toutes les 30 secondes.
Enfin, il faut que les deux partenaires soient d’accords pour s’échanger des sextos et à l’aise à l’idée d’en recevoir. Dans le cas contraire, on ne saurait imposer cette pratique à l’autre.
Les GIFs et les messages vocaux sont également des formats intéressants à explorer. Surtout, dans le 2e cas, si votre partenaire est particulièrement sensible à votre voix…
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
Même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
En la matière, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Or, on le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de téléconsultation avec un sexologue à distance en visio. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
source https://www.sexologika.com/le-sexto-un-outil-stimulant-et-efficace/
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sexologika · 2 years
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L’intérêt des odeurs corporelles dans la séduction
Les odeurs corporelles jouent un rôle important sur le plan des relations humaines. Un phénomène dû à la présence des phéromones. Ces molécules chimiques produites par l’organisme influent inconsciemment sur le comportement des autres. Découvrez comment votre odorat influence vos relations sociales et votre sexualité.
Le rôle central des phéromones
Le choix de votre partenaire ne s’appuie pas seulement sur sa plastique ou sur les affinités sociales que vous partagez avec lui/elle. Curieusement, c’est aussi une question d’odeur.
Chaque individu est différent. Il possède son propre répertoire olfactif et sélectionne inconsciemment ses partenaires en fonction de leur odeur, et donc, des phéromones qu’ils dégagent.
Les phéromones sont des substances chimiques sécrétées par les glandes exocrines. Elles déclenchent des réactions physiologiques ou comportementales entre individus de la même espèce et jouent un rôle actif dans la sexualité.
En réceptionnant les messages olfactifs, la zone limbique du cerveau s’active. Ensuite, le rhinencéphale (le centre du plaisir) et l’hypothalamus (la fonction reproductrice) sont immédiatement attisés.
Cette alchimie des senteurs ne ce décide pas. Sans que vous ne le compreniez, une certaine odeur peut vous déplaire quand une autre peut vous rendre totalement dingue. En matière de phéromones, la subjectivité est totale.
Constituant une carte d’identité olfactive, elles sont imperceptibles autant que puissantes. Tout le monde possède donc une signature propre qui attire ou repousse d’éventuels partenaires.
Les phéromones dans le quotidien du couple
Les phéromones ont aussi un rôle dans le quotidien d’un couple. L’odeur d’une femme après la douche est susceptible d’exciter son partenaire. Même chose lorsque une légère odeur de transpiration masculine devient un aphrodisiaque pour une femme, notamment en période d’ovulation.
Pour les couples hétérosexuels, la situation conjugale a un impact également : les phéromones dégagées par la femme abaissent le taux de testostérone de son partenaire. Plus le couple est stable, plus l’odeur du conjoint ou de la conjointe va dominer celles des autres prétendants.
La mémoire olfactive est extrêmement fidèle. Comme la madeleine de Proust, une simple respiration permet de retrouver une odeur agréable et de se remémorer les souvenirs qui y sont attachés. Les phéromones jouent donc un rôle central dans l’association de deux individus.
Attention, le pouvoir des phéromones ne dure pas éternellement ! 6 heures après une douche, celles-ci produisent beaucoup moins d’effets.
Quelques expériences
La séduction commence souvent avec l’apparence et l’attitude de votre partenaire. Mais la signature olfactive a un rôle crucial dans l’amorce d’une relation plus intime, notamment chez les femmes.
L’androstenol, parfum produit par la sueur fraiche, est attirant pour les femmes alors que l’androstérone, produite par la sueur masculine après exposition à l’oxygène – c’est-à-dire quand l’homme est moins «frais» – est extrêmement désagréable pour les femmes, à moins qu’elles ne soient en période d’ovulation.
Ce sont aussi les phéromones, lorsque des femmes vivent en groupe ou travaillent ensemble, qui les amènent à synchroniser inconsciemment leurs rythmes menstruels.
Enfin, la présence d’images érotiques ou pornographiques modifient la composition chimique de l’odeur d’un homme.
Dans une étude, des scientifiques ont prélevé des échantillons sur deux groupes différents : un groupe d’hommes excités par ce biais et un groupe d’ouvriers au travail. Ces odeurs ont été proposées à des femmes, et celles-ci ont réagi plus fortement avec le 1er groupe.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
Même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
En la matière, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Or, on le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de consultation d’un sexologue pour parler de ses problèmes. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
source https://www.sexologika.com/linteret-des-odeurs-corporelles-dans-la-seduction/
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sexologika · 2 years
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Coucher le premier soir : et pourquoi pas ?
« Évite de coucher le premier soir », « Attention, tu vas trop vite ! », ces injonctions pèsent sans cesse sur les femmes et nourrissent le préjugé selon lequel elles n’auraient pas le droit d’assouvir leurs besoins physiologiques comme les hommes.
Une norme sociale qui pèse d’abord sur les femmes
Un homme qui s’appliquerait une telle règle de conduite serait perçu comme bridé dans l’expression de sa virilité alors que, dans la même situation, une femme devrait maîtriser ses élans en attendant d’être sûre d’aimer son ou sa partenaire. Si l’on suit cette logique patriarcale, une femme devrait placer le sentiment amoureux au premier rang, avant d’imaginer une sexualité que celui-ci viendrait sublimer.
Sans nier l’implication du sentiment amoureux dans bon nombre de rapports sexuels, celles qui donnent libre cours à leur excitation sont taxées de filles légères alors que dans une relation conjugale leur comportement serait perçu comme normal.
On leur fait moins le procès d’une sexualité impulsive que celui d’une sexualité hors relation, sans encombre et sans grands enjeux relationnels et affectifs.
Ce genre d’a priori pèse encore sur de nombreuses femmes, comme si leur plaisir était lié à ce que pensent les autres. En intériorisant le regard d’autrui, ces femmes finissent par se déconnecter de leur corps et de ce qu’elles ressentent.
À l’inverse, le discours actuel promeut la spontanéité sexuelle et met de côté celles qui ne seraient pas dans une recherche égoïste du plaisir. Il faudrait prouver son aptitude à la sexualité et suivre ses pulsions.
Comment parvient-on à se détacher de ces injonctions contradictoires ?
Une peur de souffrir ou d’être utilisée
En réalité, prendre son temps ou donner libre cours à son excitation importe peu. Il n’existe pas de durée idéale avant un rapport sexuel. Ce qui est en jeu, finalement, c’est nous-mêmes. On a peur de souffrir de nos actes, d’être déçues, de ne plus avoir de nouvelles, etc.
Parfois, la qualité d’une relation s’établit sur la durée, avec une confiance réciproque qui s’étale sur le long terme. En refusant de coucher dès le premier soir, on éprouve le désir plus fortement (la frustration aide) et on laisse place à la découverte de l’autre.
Mais la sexualité n’est pas l’objet d’un nouvel examen : difficile d’y aller avec mesure quand on envie de lâcher les chevaux ! Et, de toute façon, il vaut mieux tabler sur plusieurs soirs successifs pour apprendre à connaître quelqu’un sur le plan sexuel.
Ainsi, imaginer que l’histoire relationnelle de deux individus ne se définit que sur le temps long, c’est une façon de nier ce qui fait l’intérêt et la beauté des élans intuitifs. Ce serait réduire ces personnes à des êtres tout à fait rationnels, capables de mettre de côté leurs émotions et leurs ressentis pour privilégier la relation. Mais cherche-t-on forcément cela ?
Peut-on faire l’amour sans aimer ?
Aimer une personne et faire l’amour avec elle est synonyme de désir. Faire l’amour sans aimer est plus un moyen de se débarrasser d’une tension. Un plaisir physique dénué d’amour, qui nous gêne et qui nous donne envie de fuir pour éviter tout sentiment d’attachement.
L’état amoureux naît d’abord du désir, du fantasme, du mystère et d’une curiosité de l’autre. D’un point de vue physiologique, si on ajoute l’étape sexuelle, alors ces liens d’attachement auront plus de chances de perdurer longtemps.
Car l’amour est aussi cette curieuse idée de connaître l’autre parfaitement au nom de ce sentiment et de se sentir en sécurité à la perspective du coït.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
La recherche du désir passe par une déconstruction des attendus sociaux qui pèsent inconsciemment sur nous. Car, même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Or, on le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel de la sexologie, Sexologika met à disposition sa plateforme de téléconsultation. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
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sexologika · 2 years
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La masturbation nuit-elle au couple ?
La pratique de la masturbation existe au sein de nombreux couples. Même si elle n’est pas toujours partagée, généralement elle n’empêche pas le bon fonctionnement d’un couple sur le plan sexuel. En fait, elle peut aussi permettre de s’épanouir à deux, comme une pratique qui permet de partir à la découverte de son corps.
De Onan à l’onanisme
Masturbation, onanisme, autoérotisme, etc, l’expérimentation du désir par soi-même est devenue une pratique courante de nos jours. D’après des données présentées dans l’Enquête sur la sexualité en France, elle concerne 90 % des hommes et 60 % des femmes.
Faisons donc un détour par l’Histoire : dans la Bible, le mot « onanisme » est tiré d’Onan, fils de Juda (aucun lien de parenté avec son homonyme). Ainsi, Onan fut puni par Dieu pour avoir refusé d’épouser sa belle-sœur et laissé sa semence se perdre dans la terre plutôt que d’avoir un enfant avec elle.
Cette condamnation ferme de l’autoérotisme et, par interprétation extensive, du plaisir dans la sexualité a grandement influé sur le rapport à la masturbation, et ce pendant des siècles. Aujourd’hui, l’influence des valeurs morales sur la sexualité des individus est encore prégnante.
Pourtant, si toutes les parties prenantes apportent un consentement clair en toute connaissance de cause, la culpabilité n’a rien à faire en matière de sexualité.
D’ailleurs, la masturbation ne se restreint pas aux seuls rapports sexuels dans le couple. Elle regroupe d’autres notions comme les fantasmes, les rêves érotiques ou encore la sensualité.
Faut-il se masturber en couple ?
Dans le cadre conjugal, la masturbation est-elle synonyme d’inhibition ou, au contraire, d’excitation ?
Doit-on la pratiquer à deux, ou, à l’inverse, vaut-il mieux préserver son pré-carré intime ?
Pour commencer, si vous vous sentez mis ou mise de côté lorsque votre partenaire se fait plaisir, cela interroge en creux le sens que vous donnez à votre couple.
Rassurez-vous : même si, dans un couple, la vie sexuelle n’est pas toujours très linéaire, la pratique de l’onanisme n’indique pas la fin des fantasmes et de la sexualité à deux. Elle offre simplement la possibilité de s’ajuster dans les moments moins favorables.
Cela ne signifie pas non plus qu’il faut se masturber ! Beaucoup de femmes qui ne se masturbent pas et ont une vie sexuelle satisfaisante. Au même titre que toutes les autres pratiques sexuelles, cela ne fonctionne que si on en a envie.
De même, il ne suffit pas d’être adepte de la masturbation pour améliorer sa vie sexuelle. Par exemple, certaines femmes ont un orgasme seules, sans pour autant jouir avec leur partenaire. La pratique solitaire n’est donc pas une garantie de jouissance à deux.
Enfin, l’injonction au partage de l’intimité n’a rien de bon non plus. Elle peut amener à l’oubli de soi dans le sens où il « faudrait faire » alors que ce n’est pas du tout le but recherché.
La seule règle à respecter : portez attention à vos désirs et allez là où ceux-ci vous mènent, en communiquant avec votre partenaire pour connaître ses propres désirs et tenter d’explorer le plaisir à deux.
Se masturber n’est pas tromper
Lorsqu’on est en couple et qu’on se masturbe de temps en temps, cela ne signifie pas que l’on trompe son partenaire. C’est seulement lorsque la masturbation devient exclusive, qu’elle prend le pas sur les relations sexuelles à deux, qu’il convient de s’interroger.
C’est une chose de se détendre de temps à autre, et une autre d’éprouver un besoin compulsif de se masturber. En fait, tout dépend du sens que l’on donne à cette pratique : cherche-t-on un plaisir occasionnel, ou est-ce une façon de combler un manque ?
Dans le deuxième cas, une forme de dépendance peut être la preuve d’une anxiété importante, qui dépasse la sexualité et la recherche de plaisir. Si la masturbation est vécue comme une compensation, c’est un signal important à prendre en compte.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Cela étant dit, si elle appartient à l’intime la sexualité reste néanmoins un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
Or, on le sait : une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de consultation d’un sexologue en ligne. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
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sexologika · 2 years
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Désir féminin : peut-il y avoir une sexualité sans amour ?
Depuis des siècles, les femmes apprennent à inhiber leurs désirs pour correspondre à des attendus comportementaux et esthétiques. Cette manière de se percevoir, socialement induite, entrave l’accès à leurs envies physiologiques. Comment peuvent-elles s’en libérer ?
Des normes patriarcales pesantes
Les clichés ont la vie dure ! Les femmes auraient besoin d’aimer pour faire l’amour, et les hommes de faire l’amour pour aimer. Ici, le désir féminin subit encore le poids d’un interdit patriarcal socialement construit dans lequel il est réduit à portion congrue : il faudrait être attentive à son partenaire et le satisfaire avant de penser à soi.
Ce serait donc par amour, plus que par désir et fantasme, qu’une femme aurait des rapports sexuels… Au nom de l’amour, certaines femmes « s’autorisent à désirer », refoulant ce qu’elles craignent de pulsionnel et d’animal en elles. Cette vision du désir est pourtant très réductrice, et profondément dépendante du désir de l’autre.
Curieusement, lorsqu’une femme (soi-disant sans ambition sexuelle) se montre infidèle, elle est considérée à la fois comme « désirante et amoureuse ». Pourtant, dans la même situation, son partenaire arguerait que « cette histoire ne compte pas » et serait compris plus facilement. Ici, les femmes sont injustement perçues comme plus fautives que leurs homologues masculins !
Distinguer les envies physiques de l’envie de reconnaissance
Beaucoup de femmes se préoccupent plus de leur apparence que de leur corps. Perdre du poids, se coiffer, se maquiller, bien s’habiller : toutes ces implications les éloignent de la recherche du désir. Comme si leur plaisir était lié à ce que pensent les autres. En intériorisant le regard d’autrui, ces femmes se déconnectent de leur corps et de ce qu’il ressent.
Cet objectif de perfection en amène certaines à consolider l’image narcissique de leur moi. Elles peuvent alors éprouver de la satisfaction si elles se montrent à la hauteur de cette ambition. Mais cela n’apporte aucun bénéfice d’un point de vue physiologique.
La part de l’amour dans la sexualité
Pourtant il n’existe pourtant aucune règle naturelle : aimer, c’est avoir envie de l’autre. Dans un sens neurobiologique, nous développons même des hormones d’attachement via le sexe.
Aimer une personne et faire l’amour avec elle est synonyme de désir. Faire l’amour sans aimer est plus un moyen de se débarrasser d’une tension. Un plaisir physique dénué d’amour qui, lorsqu’il survient, nous gêne et nous donne envie de fuir pour éviter tout sentiment d’attachement.
L’état amoureux naît d’abord du désir, du fantasme, du mystère et d’une curiosité de l’autre. Si on rajoute le sexe en plus, alors ces liens d’attachement perdureront au-delà de l’acte sexuel.
L’amour est aussi cette curieuse idée de connaître l’autre parfaitement au nom de ce sentiment, de se sentir en sécurité à la perspective du coït.
Stop à la culpabilité du désir féminin !
Qui a dit que le désir féminin devait se réduire à un objectif altruiste tourné vers l’autre ?
Des siècles de préceptes éducatifs d’inspiration patriarcale sont pourtant à déconstruire ! Dès leur plus jeune âge, les femmes ont appris à contrôler leur apparence et pensent pouvoir tirer une forme de reconnaissance de cette maîtrise. Leur quête de plaisir est dépendante du regard de l’autre et court-circuitée par cette envie de « bien faire ».
Mais le désir n’est pas quelque chose de coupable ! D’une certaine manière, les magazines féminins multiplient les conseils pour « se faire du bien » alors que ça n’a pas forcément de sens. C’est à chacune de s’interroger intimement sans attendre de voir ses réactions formatées par des injonctions sociales.
Cette conception du devoir-être bride le plein accès à leurs désirs alors que la plupart des hommes parviennent à s’en libérer plus facilement.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
La recherche du désir passe par une déconstruction des attendus sociaux qui pèsent inconsciemment sur nous. Car, même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Or, on le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de téléconsultation. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
source https://www.sexologika.com/desir-feminin-peut-il-y-avoir-une-sexualite-sans-amour/
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sexologika · 2 years
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Qu’est-ce que le sexe tantrique ?
Dérivée du tantrisme, une philosophie bouddhiste ancienne, la sexualité tantrique repose sur des mouvements lents et une pleine conscience spirituelle de l’instant pour aboutir à une intimité profonde. Un seul credo : prendre le temps d’admirer et de toucher son partenaire. Alors, prêts à ouvrir vos chakras ?
Une origine ancestrale
Le mot « tantrisme » apparaît au XIXe siècle en Occident. Né il y a 1500 ans en Inde et directement inspiré par la culture hindoue, il a pour objectif un éveil total à l’exploration des sens.
Dans le tantrisme, la sexualité est reliée à la spiritualité et repose sur la circulation de l’énergie sexuelle. Chaque rapport s’étale pendant plusieurs heures et fait appel à la méditation, aux caresses et aux exercices respiratoires.
La méthode tantrique consiste à entrer dans l’érotisme avec la seule énergie du corps, sans passer par des projections sexuelles mentales. Ici, l’excitation ne repose pas sur l’objet de jouissance que représente votre partenaire. Il s’agit plutôt d’une véritable découverte de l’unité spirituelle et physique à deux, d’une expérience de pleine conscience du moment qui se distingue du sexe mécanique plus classique.
Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de s’émanciper de la course effrénée aux orgasmes qui nous fait parfois négliger le désir de notre partenaire. Pour être clair, ici la finalité n’est pas l’orgasme. Laissez-vous porter par le moment et laissez vos préjugés derrière vous.
Une approche de la sexualité par la spiritualité et la pleine conscience
Le tantrisme n’est pas qu’une affaire de sexualité. Ce courant spirituel est un peu plus complexe. Il propose de prendre conscience de notre unité fondamentale, du corps et de l’esprit, en relation avec l’univers, en tout lieu et à tout instant. Une forme de spontanéité d’extase.
Quelque part, ce peut avoir l’air paradoxal mais il semble important d’oublier son enveloppe corporelle pour profiter pleinement de ces sensations. La sexualité se vit alors comme une forme de méditation, et chacun des partenaires ressent un sentiment d’unité profonde avec lui-même.
Une atmosphère apaisante pour découvrir sereinement
Existe-t-il un mode d’emploi pour découvrir le sexe tantrique ?
Tout d’abord, optez pour une atmosphère apaisante et sereine. Pour l’habillage sonore, préférez une sonorité rythmique, dénuée de musicalité, qui monte crescendo.
Musique douce , bougies et zénitude sont vos alliées pour vivre pleinement cette expérience. De même, prévoyez d’avoir du temps devant vous : entre 1h et 1h30.
Jambes écartées et légèrement infléchies, ondulez le bassin d’avant en arrière, tout en respirant profondément. Vous devez sentir monter l’énergie dans vos parties génitales.
Puis faites remonter cette énergie d’abord dans le ventre, puis dans la poitrine, dans la gorge et dans la tête. C’est dur, les muscles tirent. Comme pendant un vrai cours de gym.
Autre exercice : communiquer son énergie à son ou sa partenaire avec délicatesse. En position de lotus, paumes contre paumes, bercé par un mantra soufi. Recentrez-vous et ouvrez votre cœur, mais ne cherchez pas à séduire.
Essayez-vous au massage tantrique
Si vous le souhaitez, vous pouvez également vous laissez aller au plaisir d’un massage, en prenant le temps de titiller toutes les parties du corps.
Vos gestes lents font doucement monter la pression : chaque millimètre du corps est parcouru avec délicatesse. Un moyen de conscientiser l’acte sexuel en lui-même.
Entièrement détendus, vous repensez à ces après-midis d’été, allongé tranquillement dans une chambre retirée. Où l’on aime simplement ressentir les vibrations du corps. On voudrait juste que ça ne s’arrête jamais.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
L’épanouissement sexuel prodigué par certaines traditions orientales constitue une expérience à part dans nos rythmes d’occidentaux.
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Bien sûr, même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste néanmoins un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
Or, on le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
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sexologika · 2 years
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La masturbation : comment aborder cette pratique à deux ?
Plutôt acceptée, voire revendiquée, comme une pratique sexuelle répandue, la masturbation reste néanmoins taboue entre les deux membres d’un même couple. Alors qu’il s’agit d’une pratique sexuelle que l’on peut tout à fait partager, découvrez ce qu’il y a à savoir sur le sujet.
Un plaisir solitaire reconnu
Finies les condamnations morales et la suspicion de devenir fou ! Aujourd’hui la masturbation a gagné ses lettres de noblesse. 90 % des hommes et 60 % des femmes affirment s’être déjà masturbés.
Pourtant, bien que, par exemple, elle soit promue dans de nombreux magazines féminins, la masturbation est encore très taboue. Le poids de l’Histoire n’est pas anodin. On sait d’ailleurs que la masturbation a été fermement condamnée par l’Église, et notamment la sexualité féminine !
Heureusement, les sexologues y trouvent de nombreux avantages pour expérimenter, connaître son corps et se préparer à une sexualité épanouie.
Admises lorsqu’on est célibataire, ces caresses n’auraient plus lieu d’être en couple (si l’on en croit le mythe de la synchronisation parfaite des deux membres du couple) : l’autre devrait combler toutes nos attentes, et vice-versa.
Pourtant, on sait très bien que c’est impossible ! D’une certaine manière, il faut plutôt apprendre à accepter l’autonomie psychique et physique de son ou sa partenaire.
Se masturber n’est pas tromper
A priori, en se masturbant dans le cadre d’une relation sexuelle, les partenaires peuvent se sentir mis à l’écart, voire facilement remplacés.
Certaines personnes s’interrogent sur ce qui se passe dans la tête de leur partenaire au moment où ceux-ci se masturbent. Il arrive d’avoir une forme de réticence vis à vis de cette pratique, mais c’est davantage par méconnaissance du corps et des envies de l’autre.
Prenons le cas d’un couple hétérosexuel dans lequel l’homme aime recourir à cette pratique. Il est possible qu’il ressente des difficultés à jouir uniquement grâce à la pénétration. La masturbation lui ouvre alors une autre voie.
Ce peut aussi être les femmes qui s‘inquiètent de ce qui passe par la tête de leur conjoint, « il pense à quelqu’un d’autre que moi, c’est évident », mais aussi un problème pour les hommes qui se sentent blessés et remis en question dans leur virilité. « Elle aime se caresser le clitoris pour jouir pendant la pénétration et j’ai parfois du mal avec ça ». Pourtant, beaucoup de femmes sont clitoridiennes et il n’y a aucun problème à imaginer qu’elles stimulent cette zone pendant l’acte sexuel.
Cela signifie qu’elles sont attentives à leur plaisir. Il ne s’agit, en aucun cas, d’un geste qui vient concurrencer ou remplacer la pénétration. Au contraire, ce peut être tout à fait complémentaire !
Cette appréhension repose sur une conception de la sexualité dans laquelle tout la femme n’a de plaisir que grâce à la pénétration exercée par l’homme. Cette vision réductrice des choses est largement battue en brèche aujourd’hui, notamment depuis qu’on connaît mieux le plaisir féminin.
La masturbation à deux : un jeu potentiellement excitant
Surprendre la personne dont vous partagez la vie en train de se masturber n’est pas toujours réjouissant. Cela renvoie parfois au fait de ne pas suffire à son partenaire, comme s’il était possible de combler tous ces désirs par vous-même.
Pour intégrer cette pratique d’origine individuelle à vos ébats, il y a peut y avoir un travail de lâcher-prise et d’expérimentation. Dit autrement : testez, et voyez ce qui se passe.
La masturbation, ce plaisir a priori solitaire, constitue l’une des multiples possibilités d’accéder au plaisir à deux. Celui ou celle qui ose ce geste devant un une partenaire révèle à l’autre une part importante de son intimité.
Tant que ça reste du domaine du jeu, que cela se partage, n’hésitez pas !
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Bien sûr, même si elle est intime, la sexualité reste néanmoins un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
On le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour dépasser certains préjugés.
Si vous pensez avoir des troubles de la sexualité ou que vous souhaitez simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de téléconsultation. Une solution simple et rapide pour parler à des sexologues qualifiés qui pourront vous apporter des éléments de réponse.
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sexologika · 2 years
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Fantasme : faut-il demander à sa femme d’avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes ?
Vous adorez votre femme et vous ne la tromperez pour rien au monde, mais vous rêvez de la regarder pendant qu’elle a des rapports sexuels avec d’autres hommes ? Rassurez-vous : il n’est pas interdit de penser cela !
Quelle est la part d’un fantasme ?
Un fantasme sexuel (ou érotique) est une représentation imaginaire ou un scénario qui déclenche une émotion sexuelle. Provenant de l’imagination ou de la mémoire d’une personne, le fantasme est une image mentale qui peut créer ou renforcer l’excitation sexuelle de manière autonome ou par le biais d’une stimulation externe (objets, lecture, vidéos, attraction sexuelle).
En sexologie, une immense majorité de professionnels soulignent la place centrale qu’occupent les fantasmes. Synonyme d’érotisme, stimulant notre libido et participant à notre équilibre psychique, en ce qu’ils contribuent à évacuer nos frustrations, nos fantasmes nous permettent de rêver librement au désir.
Que révèlent nos fantasmes ?
Les fantasmes révèlent notre part cachée et expriment nos désirs inconscients. Ces représentations sont le fruit de notre passé, de nos émotions et de nos peurs infantiles. Voilà pourquoi ils sont, le plus souvent, inavouables.
Quels enseignements pouvez-vous tirer de votre enfance ? À quelle scène troublante avez-vous assisté ? Quels émois et réminiscences enfouis dans votre inconscient tentez-vous peut-être de réactiver ?
Ce sont des représentations communes à l’ensemble de l’humanité. Même si différentes contraintes sociales, économiques, culturelles, morales et/ou religieuses s’opposent à leur reconnaissance et contribuent à les invisibiliser, il n’en reste pas moins qu’elles sont des stimulants efficaces pour un individu. D’ailleurs, elles n’ont pas vocation à nuire à son épanouissement social tant qu’elles ne deviennent pas obsessionnelles.
Le candaulisme, c’est quoi ?
Certains hommes aiment pleinement leur femme et fantasment de la voir faire l’amour avec d’autres hommes. Cette pratique porte un nom : le candaulisme (eng : cuckolding).
Ici, l’individu ressent une excitation sexuelle lorsque son ou sa partenaire fait l’amour avec une tierce personne. Une pratique qui se distingue du voyeurisme car elle ne suppose de se cacher pour observer ces ébats (elle repose sur la « compersion », soit l’exact inverse de la jalousie). Toute la question est alors de savoir si c’est une forme d’infidélité consentie ou s’il s’agit d’une pratique à visée échangiste. Car jusqu’ici le candaulisme semble justement se situer à la lisière entre le voyeurisme et l’échangisme.
Par ailleurs, le candaulisme se distingue d’une pratique sexuelle : celle par laquelle un homme « confie » sa femme à un amant connu de manière assumée, sans pour autant assister à leurs ébats. Cette pratique est connue sous le nom de principe du sigisbée (ou sigisbéisme).
Faut-il réaliser un fantasme candaulistique ?
Il n’y a pas de réponse évidente à cette question. Le passage à l’acte comportent des conséquences imprévisibles et il est fréquent que l’excitation fantasmée ne se réalise pas. Dans l’imaginaire tout est possible. Mais en réalité si cette pratique vous attire, il faut surtout en discuter et questionner le consentement de votre partenaire, avant de vous mettre d’accord sur des règles communes et (bien) choisir une tierce personne.
Pourquoi ? Parce qu’il y a un écart très important entre imaginer sa compagne faire une fellation à un autre homme et la voir faire réellement. Puis cela pose certaines interrogations.
Ainsi, si vous parvenez à convaincre votre femme d’avoir une relation sexuelle avec un autre homme, le fait-elle parce qu’elle en a envie ou parce qu’elle veut vous faire plaisir ?
Enfin, adressons-nous à ces femmes : avant de vous lancer dans une relation candauliste, avez-vous établi si la volonté de tester cette pratique libertine vient de vous ou de votre compagnon ?
Si l’idée vous a été soumise par votre moitié, interrogez-vous sur votre envie propre : faire l’amour avec une tierce personne sous le regard de votre compagnon vous fait-il fantasmer ?
Avant de se lancer, il est donc important de faire le point sur vos envies personnelles, afin de ne surtout pas agir contre votre gré.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Pourtant, même si elle appartient à l’intime, la sexualité reste un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte. Libérez-en vous ! On le sait, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert de la confiance, de la complicité, et du temps pour déconstruire certains préjugés.
Si vous souhaitez évoquer ces questions ou simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme pour parler à un sexologue/psychologue en ligne. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui vous apporteront des éléments de réponse pertinents.
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sexologika · 2 years
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Comment atteindre l’orgasme quand on est une femme ?
Parfois instable et difficile à prévoir, l’orgasme féminin est plus complexe à saisir que la jouissance masculine. Paramètres physiques, émotionnels, estime de soi, confiance en l’autre, invitation au lâcher-prise. Que sait-on aujourd’hui sur l’orgasme féminin et la manière dont il s’atteint ?
L’estime de soi et la désacralisation du corps des femmes
L’orgasme féminin est relativement imprévisible, son rythme n’est pas fixe et il peut disparaître au moment même où on pensait l’atteindre. Côté masculin, les hommes ont tendance à se reposer sur leur désir, et peut-être un peu moins sur leur plaisir.
L’estime de soi est centrale en ce qui concerne l’accès à l’orgasme féminin. En matière de sexualité, cela passe par la confiance en son corps et en l’image qu’il renvoie.
Ce n’est pas une question de corps parfait. D’ailleurs, cette obsession récurrente créée plus de soucis qu’autre chose (conflit intérieur, dépendance au regard de l’autre, contrôle de son image, difficulté de se montrer nue).
Affirmons-le haut et fort : la forme du corps, des seins ou encore des cuisses n’a rien à voir avec la faculté de recevoir ou de donner du plaisir.
La confiance en soi, c’est s’éloigner de la vision culpabilisante qui a pesé sur le corps et la sexualité des femmes pendant des siècles, autant que du diktat de la jouissance qui prédomine de nos jours.
Cette impression de sérénité pour soi amène à penser l’orgasme en-dehors de la notion trompeuse de performance. C’est d’abord une question de rythme personnel, de comprendre que le plaisir du partenaire n’est pas forcément dépendant du vôtre. Et l’orgasme est l’expression naturelle d’une jouissance qui n’appartient qu’à vous.
Rien n’oblige à faire « comme les autres », surtout si cela ne vous convient pas ! À dire vrai, c’est même tout à fait inutile si cela vous empêche d’explorer votre plaisir par vous-même.
Comment aborder la notion de plaisir ?
Le plaisir, chez de nombreuses femmes, peut susciter des inquiétudes. D’un point de vue psychique, par exemple, la pénétration n’est pas anodine du tout. Envie ou peur du pénis, beaucoup alternent entre ces deux sentiments.
Le plaisir est certes attendu, et parfois revendiqué, mais il peut être inquiétant car certaines femmes peuvent avoir peur de l’envahissement et de leur capacité à accueillir le sexe de l’homme.
De même, une certaine appréhension peut entourer la « petite mort », ce moment où l’on est submergée par l’orgasme. En fait, il s’agit de suivre cette petite voix qui vous guide vers l’orgasme, y compris si elle vous amène à dire des choses qui vous surprennent. Oubliez « ce que devrait être une femme » ou comment elle « devrait » jouir, et laissez-vous aller à vos envies.
Cela ne signifie pas forcément que l’orgasme n’est qu’un question psychique. Sur ce point précis, la théorie formulée par les sexologues américains Masters et Johnson dans les années 70 (selon laquelle 90 % des orgasmes féminins sont d’origine psychique) est aujourd’hui tout à fait relativisée. On ne peut pas plus mettre sur le compte de la psychologie.
La confiance et la communication, les deux alliés d’une sexualité décomplexée
Une condition importante pour atteindre un orgasme, c’est la confiance. En matière de sexualité, votre partenaire a le pouvoir extraordinaire de vous inhiber ou de vous libérer. En fait, le bon partenaire est celui qui ne vous met pas en danger. Connecté à son désir et au vôtre, il n’a pas de vision préconçue et laisse libre cours à l’expérimentation commune. Dans cette relation, rien n’est dégradant, ridicule ou répétitif. Tout n’est que découverte.
La confiance en l’autre c’est aussi un moyen de s’extraire des normes imposées (« tous les hommes adorent la fellation »). Le plaisir n’est jamais là où les lieux communs l’attendent.
Qu’est-ce que j’aime ? De quoi ai-je envie ? Comment l’aborder simplement avec l’autre ? Ce sont les seules et uniques questions pertinentes.
Quelle place pour les fantasmes ?
Les fantasmes alimentent le désir. Les plus fréquents sont ceux qui s’inscrivent dans des rapports de domination/soumission. Loin du masochisme, ces fantasmes permettent surtout de se dire « je ne suis responsable en rien du plaisir que je prends, je subis le désir de l’autre ». Des fantasmes à la forme « archaïque » qui entretiendraient des liens déformés avec la sexualité infantile, quand le désir de l’enfant se dirigeait vers son père ou sa mère, personnages dont il dépend et à qui il doit obéir.
Nos fantasmes les plus intimes ne révèlent pas toujours une bonne image de nous. À l’inverse des individus pervers qui ont besoin de le mettre en acte pour jouir, les gens « normaux » se contentent de leurs rêveries érotiques solitaires ou partagées.
L’orgasme est inattendu et, rassurez-vous, et il faut parfois accepter de ne pas l’atteindre. Le sexe est un jeu ludique, fait de découvertes, de hauts et de bas. Il est donc préférable de ne pas se fixer de but, afin de laisser s’exprimer cette part de nous qui nous échappe.
L’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal
Ces deux formes d’orgasmes font écho à des situations fantasmatiques différentes. S’ils sont bien différents, il ne faut pas croire non plus que l’un est plus adulte que l’autre.
L’orgasme vaginal se distingue en ce qu’il demande un consentement au don de soi et l’expérimentation d’une « passivité active ». Seulement un tiers des femmes accéderait à l’orgasme vaginal.
L’orgasme clitoridien renvoie à une perception phallique et active (symboliquement, le clitoris équivaut au pénis). Un orgasme rapide, libérateur, qui s’inscrit dans un registre pulsionnel. Toutes les femmes parviennent à obtenir un orgasme clitoridien, ne serait-ce qu’en se masturbant. Par ailleurs, le clitoris peut également être stimulé simultanément à la pénétration vaginale.
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Cela étant dit, même si elle est profondément intime, la sexualité reste encore un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
Comme on l’a vu, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert pourtant du temps, un peu de recul vis à vis des normes sociales, de la confiance et de la complicité.
Si vous pensez avoir des troubles de la sexualité ou que vous souhaitez simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de téléconsultation avec un sexologue. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui pourront vous apporter des éléments de réponse.
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sexologika · 2 years
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Comment atteindre l’orgasme prostatique ?
Chez les hommes, l’orgasme provoqué par la stimulation prostatique est encore très tabou. Beaucoup estiment qu’il s’agit avant tout d’une pratique homosexuelle, alors qu’il n’en est rien. La stimulation de la prostate provoque des orgasmes d’un autre genre que cet article a pour but de désacraliser en apportant des éléments d’explication pertinents.
Comment survient un orgasme prostatique ?
À l’inverse de ce auquel les hommes hétérosexuels sont habitués, l’orgasme prostatique est différent de la jouissance pouvant être tirée d’une pénétration. Il s’agit d’une sensation orgasmique qui se diffuse à l’intérieur du corps, et non pas vers l’extérieur (éjaculation). Cette sensation touche l’ensemble du corps.
Plus puissant et plus subtil, cet orgasme s’accompagne parfois d’une éjaculation, mais ce n’est pas toujours le cas.
Comment parvenir à un orgasme prostatique ?
La prostate se situe sous la vessie, à l’avant du rectum. On parle parfois de « Point P » pour les hommes, comme on parle de « Point G » pour les femmes.
L’orgasme prostatique s’apprend et s’apprivoise. Ainsi, pour accéder à la prostate, il faut effectuer un toucher rectal avec un doigt ou grâce à un sex-toy. Il est clair que le facteur relaxation est important pour atteindre cet orgasme. Cela s’apprend et nécessite un minimum d’expérimentation.
L’accès à la zone prostatique est plus simple dans certaines positions.
En chien de fusil : allongé sur le côté, ramenez les genoux vers vous et gardez les deux mains disponibles
Sur le dos, les fesses relevées sur un coussin, les genoux pliés ou ramenés vers vous
Au préalable, assurez-vous d’avoir une hygiène irréprochable de la zone anale comme de vos doigts. Pensez à couper vos ongles, vous éviterez de vous blesser inutilement. Prévoyez aussi un lubrifiant au cas où.
Privilégiez une approche par palier, comme pour des préliminaires. Pour commencer, pratiquez un massage externe sur la zone située entre le sexe et l’anus. Puis massez l’anus pour qu’il s’ouvre, par de petits mouvements circulaires sans heurter les muqueuses, très sensibles à cet endroit.
Puis, procédez au massage de la prostate. Cette zone très vascularisée réagit à la chaleur et au mouvement de va-et-vient. Vous pourriez aussi avoir envie d’uriner car cette elle est proche de la vessie.
Déculpabiliser et prendre du plaisir
Pour beaucoup d’hommes hétérosexuels, la zone prostatique est taboue, tout comme peut l’être la pénétration anale. Certains ont même peur de découvrir qu’ils sont homosexuels s’ils prennent du plaisir. Un argument absurde car cela n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. Évidemment, celle-ci ne changera pas si vous avez un orgasme prostatique.
En 2019, selon une étude de l’IFOP, 22 % des femmes en couple hétérosexuel indiquaient avoir inséré un doigt dans l’anus de leur partenaire. Une pratique régulière pour une très petite minorité, à savoir 2% d’entre elles.
Être attentif à ses ressentis
La principale clé du plaisir est d’abord de s’autoriser à investir cette zone. Concentrez-vous sur votre respiration et inspirez amplement afin de laisser l’énergie envahir votre corps. C’est un excellent moyen de relâcher la pression et de se concentrer sur ses ressentis.
D’habitude, le plaisir masculin est externe, avec une sensation d’excitation grandissante. Avec l’orgasme prostatique, il s’agit de sensations nouvelles : des contractions rectales, des micro-sensations auxquelles vous prêtez habituellement peut attention.
La vague orgasmique se présente petit à petit, et il n’y a pas d’explosion immédiate. S’ils sont peu expérimentés en la matière, les hommes doivent donc s’attendre et découvrir un plaisir très différent de l’éjaculation, beaucoup plus progressif. Cela demande la patience et une forme évidente d’apprentissage. L’écoute intérieure, cela s’apprend et ce n’est pas toujours simple !
Apprendre à se connaître et avoir confiance en soi
En matière sexuelle, l’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir. Cela étant dit, même si elle est intime, la sexualité reste néanmoins un domaine privilégié pour les injonctions de toute sorte.
Comme on l’a vu, une sexualité épanouissante sur le long terme requiert du temps, un peu de remise en cause de ses préjugés, de la confiance et de la complicité.
Si vous pensez avoir des troubles de la sexualité ou que vous souhaitez simplement interroger un professionnel, Sexologika met à disposition sa plateforme de consultation d’un sexologue en ligne. Une solution simple et rapide pour accéder à des sexologues qualifiés qui pourront vous apporter des éléments de réponse.
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sexologika · 2 years
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7 qualités communes aux personnes sexy
L’apparence physique est loin d’être un critère prédominant pour être considéré comme sexy. En pratique, c’est davantage une question de confiance en soi et de goût marqué pour les relations uniques.
On considère parfois qu’une personne est séduisante de par sa jeunesse, sa beauté et son attitude physique. Pourtant, la désirabilité est loin de se baser seulement sur ce critère.
Sans être forcément attirantes d’un point de vue purement physique, certaines personnes sont tout à fait capables de séduire plusieurs partenaires.
Quels enseignements peut-on tirer de leurs pratiques et de leur succès ?
Ces personnes partagent généralement des façons d’agir communes qui les rendent sexy . Elles les possèdent de manière innée ou elles les ont acquises avec l’expérience. Nous avons listé dans cet article certaines de ces qualités.
Ne pas avoir de plan en tête
Les personnes sexy sont sensibles aux relations humaines intenses et uniques. Elles sont prêtes à y accorder du temps et de l’énergie. Mais si, dans un sens ou dans l’autre, ce feeling n’est pas réciproque, elles ne chercheront pas à développer une connexion.
En séduction, on ne se fixe pas d’objectifs. C’est une danse mutuelle imprévisible au résultat incertain, autrement ça n’aurait que peu d’intérêt. Ce qui compte ici : c’est le processus en lui-même, et non le résultat.
Ainsi, la relation de séduction est organique : elle peut évoluer à tout moment.
Les deux partenaires ne se sentent pas obligés d’y participer mais la connexion qui les lie les incite à aller voir plus loin.
Se satisfaire de soi-même
La plupart du temps, ces personnes se satisfont d’elles-mêmes. Et même si elles apprécient de ressentir une connexion avec d’autres, elles n’en ont pas besoin pour être satisfaites. C’est pourquoi il est parfois délicat d’attirer leur attention.
Car le comportement d’une personne sexy n’a rien à voir avec de la manipulation. Elle peut être un peu plus difficile à attirer mais, en retour, elle n’abusera jamais d’un partenaire.
Parce qu’elles n’ont pas de plan précis en tête, ces personnes laissent le temps à leurs partenaires de les observer et d’apprendre à leur faire confiance. Cette distance n’empêche pas la relation d’être vivante et intense, mais cela se fait en-dehors de tout contrôle.
Inviter au lâcher prise
Les personnes sexy ont un sens inné du rythme interpersonnel. Elles peuvent être à la fois désirantes et désirables tout en étant capables de se déconnecter simplement lorsque l’attirance mutuelle diminue.
Et elles le font sans ressentir de gêne ou de détresse et ne cherchent pas à « s’accrocher ».
Lorsque l’attirance est mutuelle, ces personnes savent autant être séductrices que détachées. Cette manière d’inviter sans se montrer nécessiteux est un bon moyen  de se montrer disponible et tout en préservant une part de mystère.
Ce type de personnalité laisse le choix au partenaire potentiel de répondre ou non pour faire évoluer la situation. Cette pratique permet à ces partenaires de voir grandir leur désir sans ressentir de pression à l’exprimer.
Être pétillant et malicieux
L’aspect ludique d’une relation et les différentes possibilités de connexion constituent le vrai enjeu dans la phase de séduction. Les gens sexy aiment s’amuser avec ce processus jusqu’à ce qu’un partenaire les rejoignent dans la danse.
La formule latine « carpe diem » (profite aujourd’hui et ne pense pas à demain) est un peu leur phrase favorite.
Profiter de la vie
Les personnes sexy traitent leurs corps avec soin et aiment apparaître dans la meilleure santé possible. Au contact de ce qui les dynamise (et parfois les épuise), elles recherchent en permanence ce qui bouge et ce qui vit.
Le monde est un endroit attrayant pour elles et cela se ressent quand elles rencontrent de nouvelles personnes. Leurs partenaires potentiels sont séduits et entraînés par leur désir de profiter de chaque instant.
Leurs maîtres-mots : explorer, expérimenter, découvrir.
Sentir les envies de l’autre
Sans se sentir obligées de fournir tout ce qu’on leur demande, certaines personnalités sont attachées à comprendre émotionnellement et mentalement leur partenaire.
Ces personnes savent quoi faire pour que leurs partenaires se sentent à l’aise, désirés et respectés.
Se connaître mieux et avoir confiance en soi
Les relations humaines sont parfois complexes. L’essentiel est d’avoir confiance en vous, en vos principes de vie et de vous y tenir.
Vous pensez avoir des troubles de la sexualité ou vous souhaitez simplement poser des questions à un professionnel ? Sexologika a développé une plateforme de téléconsultation pour faciliter l’accès rapide à des sexologues. Une solution simple pour bénéficier d’une écoute et de conseils avisés de la part de sexologues compétents.
source https://www.sexologika.com/7-qualites-communes-aux-personnes-sexy/
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sexologika · 3 years
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Le couple et la psychologie : (re)devenir un couple
Le couple et la psychologie : comment (re)devenir un couple heureux ?
Le cabinet d’un sexologue est un peu comme le bureau des plaintes : on a peu de chances d’y trouver des gens satisfaits. Pour autant, on ne peut qu’être frappé de la constance avec laquelle nos patients se plaignent de leur vie de couple, quand bien même ils consultent apparemment pour un tout autre motif. Voici de façon regroupés les thèmes abordés, ne serait-ce que pour voir de quelle façon nous pourrions y répondre.
I. LE CONSTAT
1° Plus rien à se dire
Nous avons tous assisté à cette scène de la vie de couple : Une fois les sujets épuisés – pour la plupart conflictuels – que sont les soucis des enfants, les tâches ménagères ou les courses au supermarché, le silence se fait. Pourtant, lorsqu’on les écoute individuellement, cet homme et cette femme sont loin d’être inintéressants. Ils ont même beaucoup à dire. D’où vient donc qu’ensemble ils semblent s’anesthésier mutuellement ? C’est, à mon sens, l’effet de la « domestication ». Domestication dont les femmes sont d’ailleurs en grande partie responsables, faute d’être coupables. De leur revendication d’égalité, que personne ne songerait à leur reprocher, est née une sorte d’individu hybride que j’appellerai « l’homo domesticus » dont il est entendu que la vie doit tourner exclusivement autour des choses de la maison. Les magazines ne s’y trompent pas lorsqu’ils rédigent les tests dont leurs lectrices sont friandes. Sous le titre : « Quel partenaire êtes-vous ? » et qui paraît hypocritement s’adresser aux hommes, on trouve des questions telles que « Est-ce vous qui passez l’aspirateur ? » ou « Vous arrive-t-il de changer les couches du bébé ? ». Du coup, l’homme qui se sent en tant que partenaire inutile et incapable va passer ses soirées avec ses jeux video, comme le grand gamin qu’il regrette de ne plus être.
Les épreuve du couple
2°Ma femme, ma mère
Il n’est d’ailleurs pas loin du compte, sachant que son épouse –reproduisant le modèle maternel – le tient souvent comme un grand enfant, dont on ne peut attendre qu’il gère un foyer, voire qu’il se gère lui-même. Ce sont les mêmes expressions qui reviennent : « Il est totalement immature. C’est moi qui dois penser à tout. J’ai l’impression d’avoir un 3ème enfant … ». Un homme-enfant, comme on disait autrefois une femme-enfant, d’autant moins valorisé qu’il n’est pas certain, la précarité aidant, de pouvoir toujours assurer le rôle de pourvoyeur économique qui lui assurait un statut.
3° Et le sexe, dans tout cela ?
A la limite, on n’en parle pas tant il est clair que dans la vie du couple, il tend avec le temps à devenir un accessoire. « Après tout, dit Julien, pour se rassurer, je m’aperçois qu’autour de moi, tous les couples sont pareils. Au bout d’un moment, ils ne font même plus l’amour, et cela ne leur manque même pas. » Pas si sûr, dans la mesure où on les voit les uns et les autres chercher des compensations dans des rencontres furtives voire virtuelles, entretenues par la consultation frénétique d’Internet ou du téléphone portable – ce qui donne lieu à de curieuses scènes de jalousie où la surveillance des mails et des SMS joue le rôle essentiel : même si l’on ne « tient » pas à l’autre, on n’entend pas qu’il nous échappe. Pour autant, ces couples-là ne songent pas nécessairement à se séparer, du moins, pas tout de suite : les traites de la maison ne sont pas encore payées, et les enfants sont encore petits.
II. Que faire pour améliorer tout cela ?
Alors, que peuvent faire les psychologues pour aider ces couples-là, qui passent leur weekend à ranger la maison et qui dorment dans le même lit en se tournant le dos ?
1° Une thérapie de couple ?
Bien sûr, c’est la 1ère solution qui se présente : Puisqu’on ne peut plus se parler, on va trouver un médiateur qui va nous permettre de renouer le lien interrompu. Effectivement, cela peut fonctionner, surtout s’il s’agit d’un problème de communication, s’il s’agit de prendre le temps d’écouter l’autre, de comprendre comment il fonctionne, de choisir les mots qu’il faut à la place des mots qui fâchent. Par contre, aucune thérapie de couple ne pourra rétablir le désir, le plaisir d’être ensemble. Je pense à ce couple auquel un sexologue avait conseillé de se ménager chaque mois un weekend dans un hôtel, pour se retrouver en tête à tête. Tête à tête dont chacun n’avait qu’une hâte : y échapper au plus tôt – quitte à se retrouver le lundi, face à ses propres préoccupations.
2° Le chemin à l’envers
En fait, on se rend compte que ces couples-là ne se sont en fait jamais rencontrés. Ils se sont souvent formés presque par hasard, à l’issue d’une soirée où chacun se sentait un peu seul. L’objectif étant d’être « avec quelqu’un », pour se tenir au chaud face au regard des autres. Ensuite de quoi, ils sont restés ensemble, sans prendre le temps de se connaître, de découvrir l’autre dans sa différence, autrement dit – de ce qui aurait pu le rendre intéressant. On est régulièrement surpris de la pauvreté des descriptions que chacun peut faire de l’autre quand on le lui demande … comme si chacun n’existait qu’à travers cette sorte de magma composite qu’on appelle le couple. Pas étonnant qu’ils n’aient rien à se dire. Il n’est peut-être pas trop tard, moyennant parfois une séparation qui permette de retrouver la curiosité pour la personne de l’autre.
Redevenir un couple heureux
3° Un projet commun
Pour autant ce couple ressuscité n’aura de réelles chances de survie qu’à condition d’un projet commun qui vienne donner sens à son histoire. Ce projet ne sera ni la maison, ni la voiture, et surtout pas des enfants qui ne sont pas là pour couvrir les manques de leurs parents.
C’est ici qu’il va falloir faire preuve de créativité : Quels sont les centres d’intérêt, les activités, les aspirations, etc qui pourraient faire qu’on ait envie de construire ensemble ? Autre chose qu’un cocon derrière lequel chacun se vide de sa substance.
Réinventer le couple
En conclusion, il s’agit de réinventer le couple en sauvegardant la liberté de l’un et de l’autre et en se dégageant des pesanteurs traditionnelles du « mariage ». Aucun Psychologue ne pourra le faire à votre place, mais il peut vous y aider !
L’équipe de Sexologika
source https://www.sexologika.com/le-couple-et-la-psychologie/
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sexologika · 3 years
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La dépendance à la pornographie
La pornographie vous gâche le cerveau: se sortir du cauchemar
L’arrivée de l’internet haute-vitesse représente un progrès technologique majeur mais pour certains hommes, cela constitue plutôt un fléau.
Pourquoi ? L’omniprésence et la facilité d’accès associées à la pornographie.  Il y en a partout… et pour tous les goûts.
Des experts ont tenté de comparer les hommes qui ne consomment pas de pornographie à ceux qui en consomment. Ils n’ont pas réussi ! Les hommes qui ne s’exposent pas à la pornographie n’existent pas ! Il y avait impossibilité de former un groupe de contrôle. Nous devons quand même nuancer car il y a différents degrés d’exposition et certains ne sont pas problématiques.
Beaucoup de jeunes hommes développent une addiction à la pornographie qui les déconnecte pas à pas du monde réel. Leur sexualité représente des milliers de pixels qui s’associent pour former des images ou des vidéos de femmes nues s’adonnant à de diverses pratiques sexuelles. Leur sexualité représente un écran d’ordinateur où une multitude de pages sont ouvertes, où un énorme choix de femmes s’avère désormais disponible. Leur sexualité prend la forme de séances de masturbation répétées où le temps s’écoule sans qu’ils s’en rendent compte. Il y a consommation et aucun risque de rejet par l’autre.
La vraie sexualité, c’est toucher et être touché. C’est séduire et être séduit. C’est établir une connexion émotionnelle et sexuelle avec autrui. C’est apprendre à donner et recevoir. La vraie sexualité, c’est vivre sa sexualité et non être l’éternel spectateur de celle des autres.
Les gens ayant une dépendance à la pornographie sont inconsciemment attirés par des « récompenses naturelles ». Ils cherchent à se dépasser et à se dépasser encore dans les niveaux de dopamine enclenchés jusqu’à littéralement développer une tolérance au plaisir ! Ces gens n’arriveront plus à éprouver de la satisfaction et du plaisir dans les autres sphères de leur vie. Ils ont besoin de libérer une quantité excessive de dopamine pour pouvoir se sentir vivant et être habités par du plaisir. Par conséquent, ils se réfugieront encore davantage dans leur monde virtuel car le reste des plaisirs accessibles dans ce monde ne suffit plus.
Pour arriver à l’orgasme, ces hommes ont besoin de plus en plus que les scénarios deviennent excitants. Parfois, seuls des scénarios ultra spécifiques viendront les combler et les possibilités sont illimitées. Des préférences se créent. Il peut alors y avoir une rigidité excessive des scripts sexuels.
Quand le dépendant est devant son ordinateur, un véritable plein contact se créé. Le reste n’existe plus… Pendant que le temps s’écoule, la vie continue…L’individu néglige sa vie professionnelle, sa vie sociale et surtout sa vie affective. La dépendance à la pornographie est positivement associée à des niveaux de dépression et d’anxiété sociale plus élevés. De plus, il y a effritement de la force de volonté et le développement d’une forte tendance à procrastiner. Oui, l’abus de pornographie devient une excuse pour reporter les autres activités et responsabilités.
Par ailleurs, nous souhaitons vous parler de l’ouvrage de Florent Badou « Avant j’étais accro au porno » disponible sur Amazon. Il s’agit du témoignage d’un homme qui est sorti de son addiction à la pornographie et qui partage par quoi il est passé, ce qu’il a vécu et appris durant le processus. Il introduit son livre ainsi : “Je n’écris pas ces lignes pour m’exhiber ou confesser quoi que ce soit. J’ai rédigé le livre que j’aurais voulu lire alors que j’étais addict […]. Il est d’abord le fruit de mon expérience […]. Je ne suis ni sociologue, ni psychologue, ni addictologue, je suis simplement un homme qui est passé de plusieurs pornos et masturbations par jour à zéro. Je suis convaincu que la méthode qui a fonctionné pour moi peut fonctionner pour vous.”
L’histoire d’un homme accro à la pornographie
La pornographie s’est faite une place chez les Français : 7 % d’entre eux consomment quotidiennement des images pornographiques (étude IFOP janvier 2014).
Malheureusement, cette population consulte peu…enfin jusqu’à temps qu’ils trouvent une vraie partenaire et qu’ils réalisent avoir un problème de dysfonction érectile. La pornographie peut induire la dysfonction érectile car tel que décrit précédemment, dans ces conditions, le pénis de l’homme a besoin de conditions très spécifiques ou de niveaux de dopamine excessivement élevés pour pouvoir arriver à une érection ferme.
Finalement, une addiction à la pornographie pourra toucher sévèrement la fantasmatique de l’individu. Ils s’habitueront à être spectateurs et non acteurs. Ils s’habitueront à ce qu’une barrière existe entre eux et la femme. Le « voir » sera érotisé mais pas le « toucher », le « sentir » et encore moins le relationnel.
Si ce texte vous a particulièrement touché ou interpellé, il n’est jamais trop tard pour consulter. Des recherches montrent qu’une dysfonction érectile induite par la pornographie peut guérir après 4 ou 5 mois.
L’équipe Sexologika
source https://www.sexologika.com/la-dependance-a-la-pornographie/
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sexologika · 3 years
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Infidélité : pourquoi trompe-t-on son partenaire ?
Dans beaucoup de couples, la monogamie et la fidélité sont des valeurs sacrées, et la violation de l’exclusivité sexuelle est considérée comme un motif de rupture suffisant. Pourtant, au-delà des valeurs, il est difficile de ressentir de l’attirance pour un seul et unique partenaire.
La monogamie est-elle faite pour les humains ?
Le concept de monogamie fut longtemps imposé aux femmes par des hommes non monogames. L’objectif ? Contrôler la sexualité des femmes pour garantir leur paternité. C’est d’ailleurs encore le cas dans de nombreuses cultures.
Dans un couple hétérosexuel, l’identité masculine est fondée sur le rapport à la sexualité, le rapport à la possession et pouvoir et, dans le même temps, sur son corollaire inverse, à savoir la peur de perdre.
Une interprétation de la sexualité qui a tendance à favoriser les hommes au détriment des femmes. La monogamie est donc profondément culturelle, et pas naturelle en soi.
À travers l’histoire, 84 % des sociétés humaines ont permis aux hommes d’avoir plus d’une relation sexuelle en continu.
Peut-on définir l’infidélité ?
D’un point de vue étymologique, le terme « infidélité » est issu du vocable latin infidelitas, qui signifie « manque de foi, inconstance ».
Aujourd’hui, la variété des formes d’union a tendance à complexifier la définition de l’infidélité. La plupart du temps, on parle d’infidélité à l’occasion d’une relation sexuelle avec quelqu’un d’autre que le partenaire « officiel ».
Mais y-a-t-il une différence entre les relations purement sexuelles (en-dehors d’un mariage, d’un pacs ou d’un concubinage) et celles qui ont une véritable implication émotionnelle ?
De même, qu’en est-il des relations sexuelles avec des travailleurs du sexe ?
Des personnes hétérosexuelles qui ont des aventures gays et lesbiennes ?
D’ailleurs, la tromperie nécessite-t-elle forcément des rapports sexuels ? Est-ce tromper que de flirter ou d’embrasser quelqu’un d’autre ?
Peut-on quantifier l’infidélité ?
Rares sont les études qui quantifient précisément la part de personnes polygames. Tout va dépendre de la manière dont les chercheurs mènent l’enquête.
Difficile, par exemple, d’obtenir une réponse honnête lorsqu’on interroge le membre d’un couple en présence de son partenaire. Dans ce cas de figure, seuls 1 % des répondants admettent avoir des relations avec d’autres personnes.
Mais quand la question est posée via un questionnaire anonyme, cette proportion monte à 6 %.
À la fin des années 1940, l’universitaire américain Alfred Kinsey est l’un des premiers à vouloir réunir des éléments tangibles sur cette question. Les Rapports Kinsey constituent l’un des premiers apports à la recherche statistique et scientifique sur les comportements sexuels humains.
Il enquête sur l’infidélité auprès des personnes hétérosexuelles et obtient des résultats surprenants : d’après cette étude, 12 à 72 % des hommes, et 7 à 54 % des femmes sont infidèles. Une marge d’erreur importante mais considérablement éloignée des 1 à 6 % cités juste au-dessus.
Les recherches menées par Kinsey ont fait grand bruit à l’époque. Il était alors le premier a battre en brèche les valeurs puritaines profondément ancrées aux États-Unis.
Des travaux encore considérés comme essentiels aujourd’hui. Car la remise en cause de la vision hétérocentrée et masculiniste amorcée par Kinsey dans les années 1940 a permis d’ouvrir la voie à une série de travaux importants par la suite (notamment les gender studies).
Une base scientifique crédible sur laquelle se sont appuyés les sexologues William Masters et Virginia Johnson à partir des années 1950. Des travaux expérimentaux sur la sexualité popularisés par la série télévisée Masters of Sex sortie en 2013.
De l’infidélité au polyamour ?
Quand on parle d’exclusivité sexuelle, beaucoup exigent la perfection, et rapporte donc cette notion à la morale, à ce qui est acceptable ou répréhensible.
Aujourd’hui, on s’écarte progressivement de cette vision, en souhaitant donner aux deux membres du couples le choix de s’accorder entre eux sur ce qui est possible ou non de faire.
Les partisans de la monogamie estiment que le polyamour ou une vie sexuelle en-dehors du couple ne fonctionnent pas sur le long terme. Pourtant, de nombreux couples vivent heureux, et de manière constructive, tout en assumant d’avoir d’autres partenaires en plus de leur partenaire « officiel ».
Si vous pensez avoir des troubles de la sexualité et que cela vous gêne, vous pourriez gagner à les évoquer avec un professionnel de la sexologie sur une plateforme de téléconsultation en ligne. Une solution simple et accessible pour bénéficier du recul et des conseils avisés de professionnels à votre écoute.
source https://www.sexologika.com/infidelite-pourquoi-trompe-t-on-son-partenaire/
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