Tumgik
sgdelacruz-blog · 5 years
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Jacqueline m’a tuer...
Un numéro vert pour nous les hommes, ça n’existe pas, ça  n'existe pas, il me semble...Sauf peut-être "tabac écoute" ou "écoute alcool" à la limite, mais bon, tout ça est quand même très mixte finalement...
Cette constatation cheminait doucement en moi quand un matin, bercé par le tumulte "féminicide" qui nous a secoué nous autres (nous autres concitoyens) dernièrement, avec manifestations bien orchestrées et Femens ("à poil les femens !"), j'ai réfléchi ( en dilettante, rassurez-vous) et je m’suis dit: "Bon sang, mais que signifie ?"
Je ne connais bien évidemment pas les circonstances qui ont amené cette centaine de femmes a être trucidée, mais je n'ai pas pu m'empêcher de repenser aux deux dernières affaires de femmes tuées qui me sont restées en tête, les deux seules dont j'ai vraiment entendu causer dans le poste. Dans la première, en 2012, une dame tue son mari dans le dos, au fusil s’il vous plaît, mettant fin à “l'emprise” que son "mari violent" avait “sur elle”. J'imagine que tout le monde a encore l'histoire en tête: aucune trace ni de témoignage direct de violence de Monsieur, et une femme apparemment pas si "sous emprise" que ça, si les menaces de Madame contre la maîtresse du mari avec un fusil de chasse sont avérées. Il n'empêche, la dame assassine sera acquittée par le président de l'époque... La deuxième affaire a lieu en 2017. Plus classique, un homme est accusé d'avoir tué sa femme après avoir maquillé ça en disparition. L'affaire n'est pas définitivement jugée je crois, mais l'enquête semble avoir montré que madame, de son vivant, envoyait des SMS particulièrement désagréables, et, disons-le, un rien sexistes. Je cite Wikipédia ici :  « T'es impuissant, tu bandes pas, t'es une merde » ... Oh l’autre eh... Bref, je veux en venir à ça: la première affaire n'est pas un homicide sur femme, mais elle a permis à la France de voir ce que les femmes subissent de par chez nous , et le chemin qui restait à parcourir à la société pour leur donner la place qui leur échoit et, ouf,  les libérer de leur joug (ou un truc dans le genre...). La deuxième montre de son côté que si l'homme peut être violent physiquement , la femme peut l'être aussi, même si autrement... Dans le premier cas, des décisions du genre "plus jamais ça" et des prises de conscience avec lois protectrices de la femme ont été décidées. Du coup, je me dis que le deuxième cas cité ici pourrait, et c'est ce que j'aimerais bien, déboucher sur le même genre de réactions, mmmh ? Mais ça m'en a pas l'air... Dans le premier cas, les violences supposées justifient tout et mobilisent, dans l'autre non. Aussi je dis: ce n'est pas juste. Le minimum, à mon avis, ce serait que des Menens manifestent dans la rue à poil et s'enchaînent aux grilles des églises pour obtenir un numéro vert genre "écoute casse couille" ou “SOS brise bonbons”,  Numéro où nous les hommes pourrions parler à une oreille amie et professionnelle du calvaire de la harpie, mégère, casse burne et autre virago que nous avons fait l'erreur d'épouser, et qui nous le fait payer cher, même un peu trop... La voix amie nous dirait alors ce qu'il faut dire dans ces cas-là, des choses du genre: en avez-vous parlé avec elle? Montrez-lui que ces reproches sont injustifiés, valorisez vos réussites, surtout restez calme, avec les portables et l'ADN, la police gagne souvent et la prison c'est pas marrant... Alors, tous ensemble, tous ensemble, tous, tous, réclamons une cellule d'écoute pour les violences conjugales subies par les hommes... Sven Gunnar de la Cruz
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