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LA VRAIE BONNE QUESTION : DOIT-ON RESTER DORMIR CHEZ UN MEC APRES L’AMOUR ?

Ok d’accord. A première vue, cette question parait stupide. En théorie, à part quelques phobiques du “dodo à deux” du genre à filer en pleine nuit (oui, aussi malheureux que ça puisse paraître, ça arrive aux meilleures d’entre nous), la grande majorité des filles aurait tendance à répondre “oui”. Si vous avez envie de partir, partez, vous êtes des femmes libres, et si vous voulez rester, et que ce monsieur vous a gentiment proposé de rester, spontanément, vous ne voyez pas pourquoi vous refuseriez. Oui mais en pratique, le problème est plus difficile à résoudre qu’on le croit.
Afin d’éviter toutes redondances et de clore dès à present quelques exceptions susceptibles de parasiter notre raisonnement, nous vous proposons quelques exemples de cas où (normalement) il n’y a pas vraiment d’ambiguïtés. Si Bob est votre officiel depuis quelques temps, qu’avec lui “c’est du sérieux” comme dirait l’autre, on espère évidemment bien que vous restez dormir chez lui (et qu’il vous apporte le petit-dej au lit en prime) quand il le propose. Si à l’inverse, Bob ne vous a pas dit frontalement qu’il souhaitait que vous décampiez fissa, il l’aura fait comprendre par mille et une manières plus ou moins délicates. Morceaux choisis. Il part se laver 22 secondes exactement après avoir retirer le préservatif (même un meurtrier resterait plus longtemps sur les lieux du crime), il vous aide à rassembler vos affaires (est-il serviable ou veut-il que vous déguerpissiez au plus vite ? A méditer) ou, un grand classique dans le genre je-te-met-une-douille-monumentale-mais-avec-le-sourire, dans sa grande bonté, il se propose de vous appeler un taxi (un peu comme la sodomie, ça passe toujours mieux avec un « je t’aime »).
Rentrons maintenant dans le cœur du sujet. Entre vous et Bob ce n’est pas si clair que ça, et le bougre a un statut un peu indéterminé (c’est votre futur mec sauf qu’il ne le sait pas encore / votre plan cul / votre conquête du soir). Tout s’est bien passé, le sexe était cool, sauf qu’il ne s’est pas vraiment manifesté sur le sujet ou alors vous a-t-il simplement asséné un « tu veux rester dormir » que vous croyez plus relever de la politesse que d’une envie sincère de partager sa couche avec vous. La solution de facilité (et donc celle que nous appliquons généralement toutes) serait de rester. C’est vrai que vous habitez vraiment loin de chez lui, que Paris la nuit, c’est la cour des miracles, que les taxis sont rares et chers, et qu’en plus, vous êtes crevée. Et vous vous dites que ça vous donnera une occasion de refaire l’amour, de dormir tendrement enlacée et quelque part, ça vous donne un peu l’illusion d’être sa copine en titre le temps d’une nuit. Dans ce genre de cas, c’est souvent quitte ou double. Vous pensez probablement que si Bob tient à vous et qu’il envisage la possibilité de reconsidérer plus sérieusement votre relation, un départ façon « merci, aurevoir » ne peut que renvoyer l’image d’une fille volatile et pas prête à se caser. Dans le même temps, s’il ne vous a proposé de rester dormir que par pure formalité, vous allez très vite vous rendre compte que ça le fait clairement chier. Ce ne sera que retarder la sentence qui tombera de toutes façons le lendemain matin, et là bonjour le walk of shame de l’enfer.
Sans même se focaliser sur Bob et ses états d’âme(rique), nous avions évoqué tous les avantages d’une nuit chez lui, parlons maintenant des inconvénients. Si Bob a moins de trente ans, il y a de fortes chances pour qu’il ne vive pas dans un penthouse de 150m2 mais dans un studio (et là bon courage pour faire rentrer vos grosses fesses dans le lit une place), en coloc (« Alors, c’était toi qu’on a entendu crier hier soir ? », ça fait toujours son petit effet en plein petit-déjeuner) ou pire, chez ses parents (tomber nez à nez avec belle maman dans la salle de bain doit sans doute être le MUST). On préfère ainsi insister sur cette dure réalité : on ne dort bien que dans son propre chez soi. Et oui, quid de tous vos petits rituels beauté avant d’aller bosser (les plus téméraires se référeront à notre kit de survie spécial lendemain de soirée)... On pense également au syndrome dit du « Songe d’une nuit d’été ». Dans cette pièce populaire, une charmante niaise sous l’effet d’un mauvais sort tombe folle amoureuse d’un paysan à tête d’âne, persuadée d’être face à un véritable apollon. Dans votre cas, le mauvais sort c’est l’alcool, et il serait bien dommage de s’apercevoir que ce bellâtre au regard ténébreux à la Javier Bardem a en fait la gueule de Cyril Hanouna au réveil.
Vous l’aurez sans doute deviné, mais, face à ce dilemme de poids, nous pensons qu’il est toujours plus judicieux de partir « telle une reine » quand on n’est pas sûre à 200% de la sincérité de Bob. A la rédac on est d’avis que si vous lui plaisez vraiment, il n’y aucune raison pour qu’il ne vous rappelle pas. Une fille jolie, drôle et cultivée, ne reste pas moins jolie, drôle et cultivée, post-coïtum. Et pour celles qui sont vraiment focalisées sur les détails techniques (cf : les avantages matériels), ramenez Bob chez vous, cela vous en coûtera moins.
Allez courage !
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LES GENS ANTI-DROGUE : SENSÉS OU JUSTE RELOUS ?

Dès votre plus tendre enfance, on vous rabâchait déjà à longueur de journée qu'il ne fallait jamais accepter de bonbons de la part d'un inconnu. Au collège/lycée, vous avez certainement eu droit au séminaire de sensibilisation contre les dangers du cannabis dispensé par un officier des stup qui d'ailleurs devait, à l'occasion, s'en fumer un petit au frais du dealer qui croupit dans sa cellule. Depuis, vous subissez régulièrement les campagnes de lutte anti-drogue aux scénarios on-ne-peut-plus macabres : "Cette fille a pris du Crystal Meth, elle a été violée"/"Ce mec fume des pétards, il est en échec scolaire".
Si vous réussissez à vous en foutre sans trop de culpabilité, c'est parce que la drogue est devenue relativement mainstream. Il est vrai que fut un temps, l'image du drogué s'apparentait essentiellement à celle du "camé" se piquant dans une cave de Château-Rouge avec une seringue probablement infectée par le VIH. Si ce cas de figure existe malheureusement encore, aujourd'hui, tout votre entourage est concerné de près ou de loin, par la question de la drogue. Les très drogués Jim Morrison et Kurt Cobain sont plus considérés comme des icônes générationnelles que comme des délinquants notoires, demander où trouver de la cocaïne en boîte est devenu aussi commun que de demander où se trouve la première station de taxis et même votre mère avoue se rouler un petit pétard de temps en temps. Que vous en consommiez souvent ou que vous ayez testé une fois à l'improviste, ça ne vous choque plus outre-mesure de l'assumer en public.
Par contre, cela choquerait certainement quelques derniers irréductibles, probablement vos grands-parents (et encore, Mamie zinzin a toujours une anecdote soixante-huitarde à vous raconter) et cette copine, antidrogue, qui lutte telle une Frigide Barjot contre ce fléau venu de l'Enfer. Attention, il serait malvenu de faire l'apologie de la drogue, et si vous ne pouvez pas passer une soirée amusante sans vous droguer, que votre cloison nasale commence sérieusement à dévier ou que vous vendez vos bijoux pour acheter du crack, cette copine a toutes ses raisons de s'alarmer. Auquel cas, si vous ne faites partie d'aucune de ces catégories (ce que nous espérons amplement), on comprend toute à fait qu'elle vous saoule. Tout le monde n'est bien évidemment pas drogue-friendly et 100% ouvert d'esprit sur le sujet, mais elle, en plus de vous désapprouver et de vous critiquer, a viré carrément extrémiste. Plus virulente qu'une mamie versaillaise à la Manif pour tous, elle mène des actions pour le moins radicales. Aussi l'a-t-on déjà vu balancer au WC le petit pochon de C que vous aviez acheté avec vos amis pour la soirée ou insulter une personne en plein bad de MD en jurant "qu'il/elle n'a que ce qu'il mérite".
Généralement, il y a deux types de personne antidrogue. La première étant cette copine, grande coincée devant l'éternel, qui est probablement la petite fille d'une des mamies versaillaises précitées (cliché, quand tu nous tiens). Traumatisée par le glauque des affiches de prévention et une éducation quelque peu vindicative à l'égard des "beatniks" qui consomment des substances illicites, elle n'a jamais rien essayé. Dans le fond, elle a sans doute peur de faire une attaque ou d'aimer ça et de devenir acro. Ce n'est pourtant pas la plus incorruptible, combien en a-t-on vu renier toutes leurs anciennes convictions après un parachute de MD… La seconde, et sans doute la pire, est cette amie, autrefois droguée jusqu'à la moelle, qui a subitement tout arrêté à la suite d'une expérience désagréable. Comme les gens qui ont arrêté la clope et ceux qui se sont mis au sport, elle a adopté la logique sectaire de la tolérance zéro envers tous les mortels qui continuent à suivre le chemin de la perdition. Contrairement à la précédente, elle sait de quoi elle parle et tente dès lors, de vous décourager à coup d'anecdotes flippantes. Vous entendrez l'histoire de son pote Gus qui est resté bloqué après une prise de LSD et qui a fini en HP, de sa copine Tatiana, qui est devenue escort-girl pour se payer son gramme de C quotidien, et on en passe les meilleures. En soi, même si elle ne changerait pas son mode de vie, on sent bien qu'elle a le seum en soirée quand elle croise son ex Bob, dealer de son état, et qu'il se propose de lui offrir gracieusement un gramme "parce que ça fait longtemps". Si vous n'arriverez jamais à la convaincre du bien fondé de la chose (sans doute êtes-vous vous-même lucide quant à vos conneries), vous pouvez tout de même essayer de lui faire réaliser que vous êtes loin d'être une addict et que vous n'envisagez pas à terme de vous poudrer le nez toute votre vie.
Force est de constater que même si ces meufs antidrogue sont relous, vous ne pouvez pas vraiment leur en vouloir, vous savez bien que quelque part, elles ont raison. La drogue c'est mal, ça peut potentiellement vous faire perdre tous vos neurones, toute votre dignité et tout votre argent. Sans tomber dans le pathos et invoquer la colère divine, vous finirez bien par vous rendre compte, à force de mâchoires qui grincent, d'insomnies et d'humeur morose les lendemains de redescente, que ce n'est pas viable sur le long terme. Si vous n'êtes toujours pas convaincue, regardez votre téléphone, le mec relou que vous avez chopé en étant "higher" samedi dernier, vient de vous envoyer un énième texto de la mort.
Allez courage !
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FESTIVAL DE CANNES : SES "ACTEURS" INCONTOURNABLES (OU PAS)

S’il y a bien une destination où le monde entier rêve de buller au mois de mai, c’est bien Cannes. Et oui, Cannes c’est les paillettes, le glamour, la dolce vita, tout ça, tout ça… Bon, ça c’est le discours de Michel Denisot. En réalité, Cannes est une ville plutôt moche. Croyez bien que ça nous écorche les doigts d’écrire ça, mais même Marseille et Nice ont potentiellement plus de charme que cette ville de province dont le seul mérite est d’être chaque printemps le théâtre d’un festival de branquignoles à la couverture médiatique impressionnante. Bon, remercions tout de même le Festival de Cannes pour avoir inventé ce qui restera sans doute comme le détail le plus ubuesque de l’Histoire du cinéma : la montée des marches. Symbole de la Hype par excellence, véritable sentier de la gloire, il faudrait pourtant un jour se rendre à l’évidence : ça n’a rien de prestigieux en soi. Marcher sur la Lune, ok, mais monter un escalier (quoi que s’il avait été en colimaçon, ça aurait eu son potentiel LOL), wtf ?! Sinon, chaque année, c’est le même rituel et chacun y va de son petit commentaire : Qui viendra ? Qui viendra pas ? Si vous avez la chance d’assister au Festival de Cannes et que vous vous posez cette question existentielle, on peut d’ores et déjà vous dire que vous croiserez assurément les spécimens suivants.

Le people en mal de notoriété
Alors celui là, il est venu à Cannes pour se faire des contacts. Aspirant(e) comédien(ne), idole déchue des années 80-90 ou ex-candidat(e) de télé-réalité, quelqu’un lui a sûrement dit dans l’oreillette qu’au mois de mai, y’avait un gros rassemblement de pontes du milieu artistique et qu’il serait judicieux d’y aller se faire voir (si il pouvait aller se faire voir tout court d’ailleurs). Après avoir harcelé tout son répertoire téléphonique, ça y est, il a enfin réussi à obtenir le précieux sésame : une accréditation pour aller voir le documentaire biélorusse dont tout le monde se fout. Mais c’est pas grave, le people va enfin pouvoir monter les marches. Il a sorti sa plus belle tenue pour l’occasion, enfin la plus improbable, histoire que malgré son manque de notoriété évident, on le photographie quand même pour la rubrique « des peoples les plus mal habillés » du Closer de la semaine prochaine. Où peut-on le trouver ? Sur la terrasse du Majestic (soit l’équivalent des Champs Elysées pour le star system. Impensable quand on est une vraie personne connue, passage obligé pour le has been de base) ou dans les toilettes d’une quelconque soirée mondaine en train de faire on-ne-vous-dit-pas-quoi pour avoir le rôle dans le prochain film de Fabien Onteniente.

Les badauds
Ca y est, Laurent Weil a donné le top départ et toute la famille Bidochon est dans les starting block. Débarquée du fin fond de son Lubéron natal, la petite tribu a fait 200 km dans l’espoir de voir si les Brangelina sont aussi beaux « en vrai » qu’à la télé et si Michel Denisot se teint les cheveux ou pas. Ça fera des anecdotes marrantes à raconter au petit dernier (« tiens on a croisé Kev Adams, en fait, il est pas sympa »). On ne va pas trop se moquer parce qu’on a un peu pitié en fait : il y a un côté touchant dans le fait de vouloir voir sa star préférée (rappelez vous vos jeunes années Britney Spears, ndlr) ne serait-ce que pour un quart de seconde en bravant moult dangers présents. Parce que pour eux, la vie est difficile. Affrontant les pluies diluviennes comme la canicule (le climat cannois n’est pas vraiment conciliant), rabaissés comme des vieilles chaussettes par les vigiles pas sympas qui surveillent les barrières et bousculés par leurs semblables dans une véritable marée humaine, elle doit être dure à prendre la photo Instagram. En général, la famille Michu accède à ses quinze minutes de gloire quand elle est sélectionnée pour faire partie du public du Grand Journal, Saint-Graal de tout badaud qui se respecte.

Isabelle Huppert
Un Festival de Cannes sans Isabelle Huppert, c’est un peu comme une fille qui a pas de cheveux, quoi. Tous les ans, elle est présente à l’appel sous un quelconque prétexte cinématographique. Jurée pour une des sections de la compétition (il y en a tellement), actrice principale du nouveau film underground taïwanais ou simplement là pour un énième hommage de ses (hu)pairs (houhou blague nulle), c’est bien simple, vous ne pouvez pas la rater. Dans la catégorie des indéboulonnables du Festival, les autres postulant au titre sont : Sharon Stone (qui n’a pas joué dans un seul bon film depuis 20 ans mais a trouvé le bon filon pour trainer dans le coin, le gala de l’Amfar), Alain Resnais (alias « l’increvable ») et les frères Dardenne (pas là cette année pour cause de films trop primés).

Le branché parisien
Pour échapper à la grisaille de son quotidien, le branché parisien est venu se déconnecter à Cannes. Archétype de la personne qui n’a strictement rien à y faire, il est graphiste, journaliste pour un site de hipsters, chanteur dans un groupe underground ou communiquant d’une marque de t-shirts über-trendy uniquement disponible chez Colette. Evidemment, il a toujours un pote qui bosse dans le cinéma qui peut le dépanner d’un pass mais va s’inventer un prétexte professionnel (du genre « je suis là pour faire des vidéos pour mon blog ») parce que venir comme un pique-assiette, c’est un peu trop la honte quand même. Et puis, le Baron ouvre son pop-up à Cannes chaque année, ce serait tellement dommage de rater ça. Son but ultime ? On vous le donne en mille : voir la Villa Schweppes et mourir. Attends, si t’es un branché et que t’es jamais allé à la Villa Schweppes, c’est un peu comme si je te dis, t’as quarante ans et t’as pas de Rolex, et ça c’est juste pas possible. Sinon à part ça, le branché se comporte comme d’habitude. Persuadé d’être quelqu’un qui compte, il va être sympa avec vous cinq minutes juste avant de se rendre compte que vous n’êtes pas dir. de com du Palais de Tokyo ou facilement motocultable, mais que vous êtes juste là pour les films et les cocktails. Il s’en ira alors taper la bise à son « grand pote » Gesaffelstein qu’il « connaît depuis Calvi » (NDLR, Le Routard du branché : Miami Art Basel, Cannes, Calvi, Fashion week, bientôt disponible chez votre marchand de journeaux).

La cagole des environs
Plus vodka-pomme (de préférence offerte par un vieux barbon plein de fric) que Villa Schweppes, la cagole est clairement là pour le bling-bling. Comprise dans le package cannois au même titre que la pissaladière et le Martinez, elle se distingue de ses homologues de Barbès et de la Cannebière de par son « ambition » (comprendre : sa vénalité à toute épreuve). Née dans un univers avec pour antipodes Saint Tropez et Monaco, elle caresse depuis sa tendre enfance le doux rêve de se maquer avec un mec riche et pratique (qui a un yacht et peut la faire rentrer au VIP room) et le Festival de Cannes est une opportunité idéale pour trouver le parfait pigeon. Le cinéma ? Elle s’en fout. Ah si, « elle est trop dégoutée que Pirates des Caraïbes n’ait pas remporté la Palme d’or l’année dernière ». Elle préfère prendre des photos sur la croisette ou au Palm Beach qu’elle va s’empresser de mettre sur Facebook pour faire rager ses copines. En général, elle chope le nabab saoudien de passage en espérant se faire payer un sac Vuitton puis reprend sa vie quotidienne une fois que celui-ci a mis le cap sur Ibiza.
Moralité, s'il y en a une, faites comme Brigitte Bardot ou Terrence Malick (des gens biens, on vous dit), désertez le Festival de Cannes. Et si comme nous, vous pensez que la sélection rattrape le tout, armez vous de patience et de placidité.
Allez courage !
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CES PETITES MARQUES PARISIENNES QUI NOUS ENTUBENT

Cela fait maintenant une décennie que l’on voit surgir sur la scène mode un bon nombre de petites marques parisiennes à la frontière entre le prêt-à-porter de masse et le luxe. Ces marques vous les connaissez : ce sont les « Sandro », « Claudie Pierlot », « Maje », « Bel Air », « The Kooples » ou « Les petites ». Adoubées par la presse féminine comme étant le « renouveau de la mode à la française » (magazines très certainement payés pour écrire des articles vantant la success-story des marques en question), on a toutes bien failli croire au sacre de la collection printemps/été 2005. Telles des moutons de Panurge, nous avons toutes bien évidemment succombé à la pression populaire et acheté ces low-boots qui nous faisaient tant envie sur la fille du blog (qui a probablement reçu un généreux bon d’achat elle-aussi). Très rapidement, nous avons eu la douce impression de nous être fait prendre pour des billes, comme on dit chez nous. Parce qu’il faut bien le reconnaître, pour des marques portées aux nues, on est encore bien loin de la Haute-couture.
Le rapport qualité/prix est nul.
Vendre un manteau 600 euros, en soi, c’est déjà abusif. Rappelons le, même si c’est le manteau de vos rêves, ça reste quand même la moitié d’un Smic. Pour des marques ciblant principalement des étudiantes et des jeunes actives (autrement dit Madame-tout-le-monde), c’est un peu fort de café. Ok, ok, vous allez nous dire que le prix, quelque part, ce n’est pas franchement un argument massue. On connaît toutes dans notre entourage une copine qui s’est affamée un an pour pouvoir s’offrir un matelassé Chanel. Oui mais là où le bât blesse, c’est que si chez les Maisons de luxe, il y a un véritable savoir faire qui peut éventuellement justifier le prix (regardez n’importe quel documentaire de Loïc Prigent et vous comprendrez), chez ces marques la qualité suit de très loin le nombre d’euros indiqués sur l’étiquette. Peut-être que vous êtes une grande chanceuse ou que vous emmenez tous vos vêtements au pressing, mais à la rédac, nous avons remarqué quelques petits désagréments notoires. Doublures qui se font la belle, coutures qui craquent, cuir qui jaunit sont monnaie courante pour les fringues de Bel Air & co. Quitte à avoir des chaussures ou une veste inutilisables au bout de trois mois, autant les acheter chez Zara, non ? A coup sûr, vous les paierez bien 100 euros de moins. D’autant plus que ces vêtements sont pour la plupart fabriqués dans les mêmes usines et par la même main d’œuvre que les vêtements Kookaï ou Naf-Naf.
L’innovation mode est inexistante
Maje et Bel Air sont régulièrement comparées à des marques plus installées comme Chloé ou Céline par certaines éminences grises de la mode (il y a décidément trop de coke dans ce milieu…). Vaste blague. Tout comme Zara et H&M, la majorité du temps, ces designers, pour créer leurs collections, établissent ce que l’on appelle des « catalogues de tendances » où sont répertoriées toutes les bonnes idées mode des défilés susceptibles de plaire au grand public. Et c’est un contresens complet que de les comparer à des maisons qui innovent alors que justement c’est de celles là qu’elles tirent leur inspiration. L’absurdité du coût des fringues se ressent d’autant plus face à d’autres créateurs situés dans les mêmes gammes de prix, qui eux, sont de véritables trendsetters. On pense notamment à Isabel Marant, Vanessa Bruno ou Gérard Darel (et oui, malgré leur monstruosité apparente, les basquettes compensées, le cabas à sequin et le 24H sont des its).
C’est l’uniforme du peuple
Ce qui nous amène très justement au point suivant. On est désolée mais il n’y a rien de plus chiant qu’une petite robe de chez Claudie Pierlot. Prenez leur collection automne/hiver sur trois ans, la plupart des pièces sont les mêmes si on exclut la différence de matière/couleur. Et elles sont loin de ce que l’on pourrait appeler des intemporels, cela traduit juste un cruel manque d’originalité et de renouvellement. Si bien que non contente d’avoir largué une somme indécente dans une robe en soie de mauvaise qualité, vous vous surprenez à retrouver sa copie conforme de chez Mango sur la fille dans le métro, la nana de l’accueil et la meilleure amie de votre mère. Si au collège vous étiez le genre de meuf à faire tout un scandale parce que votre copine de classe avait acheté le même t-shirt que vous, imaginez le calvaire quand tout Paris s’est damné pour un même modèle.
Ces marques véhiculent une image snob
La goutte d’eau qui fait vraiment déborder le vase, c’est bien le snobisme ambiant que l’on retrouve chez ce genre de marque. Loin de nous l’idée de stigmatiser toute la profession, mais dans beaucoup de magasins, les vendeurs sont tout simplement exécrables. Si l’on conçoit que la vendeuse de chez Dior puisse piquer du nez à la vue de votre short en jean et de vos Doc Martens (et oui, la pauvre, elle ne doit sûrement pas avoir l’habitude entre deux passages de Cecilia Attias et de Liliane Bettencourt), chez Ba&sh ou Les Petites, marques qui se veulent à « clientèle plus large », on reste plutôt sceptique. Sans pour autant se balader en total look Sergio Tacchini, cuissardes de cagoles et casquette imitation Vuitton, il n’est pas rare de se voir toiser par la vendeuse quand on rentre dans la boutique. Osez déplacer un vêtement du portant et elle épiera tous vos moindre faits et gestes comme si vous êtiez prête à braquer le magasin. Selon une source ayant travaillé au sein de l’une de ces enseignes, ce snobisme affiché est voulu, et les vendeurs reçoivent implicitement des directives. Sorte de marketing sournois, ne vous étonnez plus si la vendeuse est plus sympa avec votre amie BCBG de l’institut Catho qu’avec votre copine un peu ronde qui porte un anneau nasal. A tout cela s’ajoutent des campagnes de pubs pseudo élitistes et ringardes, qui ne font désormais rêver que la minette de 14 ans.
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VOTRE RELATION A DISTANCE A-T-ELLE UNE CHANCE ?

Il y a encore quelques mois, vous ne croyiez pas une seconde aux relations à distance. Vous vous moquiez copieusement de vos amis assez naïfs pour tenter le coup, et faisiez des paris dans leur dos sur la longévité de leur couple. Oui mais voilà, aujourd'hui vous êtes concernée. Alors vous avez envie de penser que pour vous, ce sera différent, et c'est bien naturel. Avez-vous complètement tort ? Voici une liste non exhaustive de facteurs à considérer.
1) Celui qui part, celui qui reste
Du point de vue de celui ou de celle qui reste, cela ne coûte pas grand-chose de donner une chance à votre idylle. Après tout, vous n'avez rien à perdre en dehors du risque (très élevé, il est vrai) de vous faire larguer ou cocufier. Votre quotidien va rester inchangé, et comme le temps passe vite - hé oui, ma bonne dame -, votre Bob sera de retour avant que vous n'ayez le temps dire ouf. Entretemps, peut-être aurez-vous l'occasion de vous faire des vacances logée et blanchie dans sa ville d'adoption. Et puisqu'à Paris on ne rencontre personne, la tentation d'aller voir ailleurs ne sera pas insurmontable.
Si vous êtes la chanceuse sur le départ, c'est une toute autre histoire. Nombreux sont les exemples de potes restés sérieux les cinq ou six premiers mois, avant d'opérer soudainement un virage à 180° et de se mettre à sauter sur tout ce qui bouge, dans une tentative désespérée de rattraper le temps perdu. De fait, qu'on veuille bien l'admettre ou non, choper local fait partie intégrante de l'expérience étranger. Et vous pourriez bien regretter de ne pas avoir "made the most of it" en gâchant plusieurs mois à rester fidèle à votre Bob et à vous morfondre dans la mélancolie du manque.
2) La loi de l'offre et de la demande
A force de voir des personnes de notre entourage passer un an ou deux au-delà du périphérique, nous avons notre petite banque de statistiques, à la rédaction. Et nous avons pu constater un phénomène intéressant : toutes nos copines parties à Londres, à Sydney ou à New York ont largé ou trompé leur Bob dans les deux mois, là où une vaste majorité de celles parties en Inde ou en Afrique sont restées avec.
Coincidence ? Certainement pas, et cela montre une chose : plus que la distance géographique, ce qui compte c'est le nouvel environnement dans lequel baignera votre Bob ou vous-même. Plus la ville d'adoption est accueillante en termes de vie nocturne, moeurs et potentiel chope, moins nous donnons cher de la peau de votre couple.
3) L'état actuel de votre relation
S'il y a aujourd'hui ne serait-ce qu'un petit nuage dans le ciel bleu de votre amour, inutile de vous lancer. Bob vous trompe déjà avec tout ce qui bouge ? Vous croyez vraiment que cela va s'arranger quand vous ne pourrez plus le surveiller, et que vous ne coucherez ensemble que par Skype ?
Cela peut paraître évident, mais ce ne serait pas la première fois, loin de là, que l'on voit un couple battant de l'aile en flagrant délit de voilage de face. Vous savez, c'est par exemple cette copine qui vous assure que "grâce à la distance, ils vont se retrouver", que ça leur permettra "de repartir sur des bases saines", bla bla bla. C'est cette même pote qui se retrouvera probablement dans quelques années à faire un gamin à son Bob "pour retrouver leur complicité perdue". Eh bien non, cela ne marche pas. Vraiment.
4) Votre opinion sur les relations libres
Une solution assez commune pour résister à la distance est de mettre en place temporairement une relation libre. Chacun couche avec qui il veut, mais garde cela pour lui (il existe une variante consistant au contraire à en parler ouvertement, mais c'est un peu pervers, si vous voulez notre humble avis). Ce système permet d'éviter la frustration, sans pour autant mettre fin aux sentiments qui vous unissent à Bob et qui devraient (espérez-vous) rester intacts jusqu'à vos retrouvailles. C'est à vous de voir, mais à la rédaction nous aurions tendance à vous le déconseiller. Intrinsèquement, le problème de la relation libre c'est qu'il y en a toujours un qui se retrouve plus libre que l'autre. Papillonner renforce aussi sensiblement l'effet "loin des yeux loin du coeur", surtout pour la gent féminine. Car même si cela nous déplaît fortement de l'admettre, nous qui nous revendiquons féministes, il faut bien avouer que les filles ont tendance à s'amouracher assez facilement de leur supposés plans cul.
Allez, courage !
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SERIAL CONNARD : CE VIEUX BEAU* QUI NE SORT QU'AVEC DES JEUNETTES

Celui là, vous l'avez rencontré en soirée. C'est bien connu, tout comme les rongeurs, les vampires et autres créatures malfaisantes, les serial connards évoluent principalement en milieu nocturne. Sa conversation était intéressante, son humour fin, puis sa barbe de trois jours et ses sourcils froncés lui donnaient l'air plus viril et posé que votre ex de 26 ans qui porte encore des dunks colorées et des casquettes grimées du sigle des New York Yankees. Sans doute à cause du peu de luminosité de l'endroit et de votre taux d'alcoolémie, vous avez omis de remarquer ses tempes grisonnantes et ses quelques ridules naissantes. Et sans trop de problèmes, vous avez accepté d'aller prendre un dernier verre chez lui. Rapidement vous avez flairé l'entourloupe. En arrivant chez lui (son "chez lui" étant au passage une maison de ville à Montmartre ou à Bagnolet, et pas une chambre de bonne miteuse à Bonne Nouvelle), vous n'avez pas pu ne pas repérer les plaques à induction dans la cuisine, le cadre photo numérique dans le salon (alors ça, qu'importe l'âge, on vous conseille de fuir) et la bibliothèque dans... la bibliothèque. Vous lui auriez donné trente-cinq ans maximum mais il faut se rendre à l'évidence, ce mec (appelons le Robert, tiens) en a clairement dix de plus. On ne peut pas vraiment vous en vouloir, c'est arrivé aux meilleures d'entre nous. Au mieux, vous en ferez un potentiel plan cul. Au pire, vous aurez au moins passé un bon moment, les hommes au lit, c'est comme le le vin, ça se bonifie avec l'âge (quoi que, après une certaine date…). Et lendemain, ça deviendra une private joke entre copines. Oui mais voilà que passé l'effet de surprise et l'étourdissement, le Monsieur tient à vous revoir et vous propose, grand prince, d'aller dîner au Mama Shelter. Après tout, vous vous dîtes que même s'il est plus proche en âge de votre mère que de vous, ça vaut quand même le coup de tenter quelque chose. Généralement c'est la phase où vous commencez à faire dans l'autopersuasion et à nous sortir moult excuses bidons pour justifier votre choix. Comme nous sommes de bonnes copines, nous vous proposons une petite liste de vos plus grands aveux de mauvaise foi à ce sujet.
"Non mais il est mature, tu comprends"
Que ce soit bien clair une fois pour toutes, NON, il n'est pas mature. A ce qu'on sache, vous ne l'avez ni rencontré aux Galeries Lafayette Maison, ni à une lecture au Musée Rodin. Vous l'avez dégoté en soirée à 3h du matin dans un endroit habituellement fréquenté par une population jeune (enfin, allant de 15 à 35 ans). Il vous a offert de la coke et l'a tapé nonchalemment sur le comptoir du bar. Au passage, ne niez pas, vous l'avez vu claquer la bise à la meuf du vestiaire en partant, vous pouvez donc en conclure que : 1) Il se l'est probablement tapé 2) Il y a de fortes chances pour que ce soit un habitué des lieux. Certes, vous pouvez toujours nous rétorquer qu'il bosse dans la musique/la production/le milieu artistique et que ça fait en quelque sorte parti de son job de fréquenter ce type de lieux, sauf que soyons honnêtes, tout le monde sait ce qu'il en est de ce genre de domaines. Si vous n'avez vraiment aucune idée, pensez à Quincy Jones ou à Frédéric Beigbeder, modèles de sagesse et de vertu, c'est bien connu.
"Au moins il est sérieux, je pourrais enfin me poser"
Le sérieux, ça va de paire avec la maturité. Ce mec a certainement connu deux divorces et cache bien souvent un ou plusieurs gamins en bas âge dans ses fonds de tiroirs (ou son congélateur, joke). Tout d'abord, vous aurez probablement à composer avec les humeurs de son ex (avec qui il couche potentiellement encore) pour qui vous n'êtes qu'une petite grue de passage et on peut difficilement lui donner tort, imaginez que votre père fasse la même chose à votre mère. Ensuite, il y a la gestion d'un mouflet qui n'est pas le vôtre, être belle-mère quand on a la vingtaine, ce n'est pas franchement la vie idéale. Et même si au delà de ça, vous vous sentez prête à faire les concessions les plus farfelues, gardez en tête que ce mec a eu une vie avant vous et que non, on est désolée de le dire, mais sa priorité ce n'est pas de vous faire un gosse et de vous octroyer une pension alimentaire, mais bien de s'amuser. Il y a d'ailleurs fort à parier que celle qui passera derrière vos traces sera encore plus jeune que vous, tout comme l'était la précédente.
"Il est jeune dans sa tête, c'est pas pareil avec lui"
D'un jeune, il n'a que les mauvais côtés, c'est à dire l'inconstance et le manque d'engagement. Sur tous les autres points, il fait son âge. Vous lui trouvez une certaine intelligence et on ne peut pas vous blâmer, il a vécu et ses réflexions sont beaucoup plus pointues que celles de certains de vos ex qui avaient des opinions très "café du commerce". C'est justement là où le bat blesse, vous ne pouvez décemment pas l'emmener à un apéro avec vos potes. Pour lui, toutes vos copines (i.e. toutes les filles de votre âge avec qui il n'a pas couché) sont des petites oies superficielles et il n'arrive franchement pas à comprendre pourquoi vous les fréquentez. À l'inverse, il ne se gênera pas pour vous imposer ses amis bobos quadragénaires à tendance légèrement sectaire, et vous vous délecterez de fabuleuses conversations au sujet des Airnadettes ("Franchement trop cool, ce qu'ils font"), du dernier bar lounge rue des Batignolles ("Non mais c'est Eric qui l'a ouvert, les cocktails sont pas exquis") et autres sujets prétendument hype auxquels vous ne voyez strictement aucun intérêt. Ca tombe bien parce que nous non plus.
"Il a un vrai métier lui au moins, en plus il connait tout le monde"
C'est peut-être l'argument le plus lucide et intéressé. En tout cas, c'est celui qui se voile le moins la face. Nous ne citerons pas le nom de cette copine, comédienne à ses heures perdues, qui déclare regretter son ex de 50 ans pour la coke gratuite et le petit chèque de 800 euros hebdomadaire. Mais bon, on suppose quand même que vous avez de bonnes intentions. Il est vrai qu'en apparence, vivre chez son mec sans payer de loyer, partir à Shanghai au frais de la princesse et avoir ses entrées à la Villa Schweppes et au Montana, ça a l'air très très cool. Et inconsciemment, c'est ce mode de vie qui fait que beaucoup de filles restent. Ces mecs le savent, ils sont vieux, n'ont plus forcément un physique attirant, donc ils en jouent. Si on sait que la vénalité ne gène pas beaucoup certaines, il faut admettre que là, ça penche carrément plus vers la prostitution.
"La différence d'âge, ça ne compte pas"
On a fini par reconnaître que l'amour était aveugle, mais pour la question de l'âge, on n'est pas hyper convaincu. Vous avez vu le film "Amour" de Michael Haneke ? Vous avez trouvé ça triste hein, la déchéance physique et la torpeur dans laquelle on se retrouve face à la maladie d'un proche ? Et bien imaginez-vous avec votre mec dans quinze ans.
Allez courage !
* Par "vieux beau" nous entendons les hommes d'un âge compris entre 40 et 55 ans. Au delà, c'est de la gérontophilie.
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INSTRUCTIF : COMMENT FAIRE DE SON PLAN A TROIS UNE REUSSITE

Bien que le plan à trois soit devenu relativement mainstream, nous sommes encore nombreux et nombreuses à fantasmer sans passer à l'acte. En effet, il s'agit d'un sujet difficile à amener dans une conversation lambda, doublé d'une opération risquée au fort potentiel foutage de merde. C.H.I.C.K.S vous offre ici quelques conseils pour que votre threesome rime avec awesome, plutôt que plan à trois avec effroi.
Avant de commencer à réfléchir aux détails matériels, la première question à vous poser est : en ai-je vraiment envie ? Ne pas passer pour la pucelle de service auprès de vos copines ou bien faire plaisir à votre Bob qui tente de vous forcer la main ne sont pas des raisons valables de se lancer. A méditer, donc.
Ceci étant dit, le choix des protagonistes est évidemment la clef d'un bon moment. Un naïf néophyte pourrait croire qu'un mâle aspire à s'accoupler avec deux femelles, et inversement. C'est très largement faux. La configuration deux filles / un mec est en fait la plus populaire tous genres confondus, et c'est aussi celle que nous vous conseillerions. En effet, deux cas de figure déplaisants sont potentiellement à imaginer avec deux mecs : soit ils sont tous deux très pressants et les choses prennent une désagréable tournure de tournante ; soit au contraire ils ont choisi l'excuse du plan à trois pour pouvoir assouvir un fantasme homo refoulé et vous vous retrouvez plantée là comme une idiote.
Mettons que vous écoutez nos conseils et choisissez l'option un mec - une fille : reste à les trouver. Si vous êtes célibataire, vous n'avez rien à perdre dans le cas où les choses se passeraient mal ; ce sera juste pour vous une expérience fun à raconter à vos petits-enfants. Libre à vous donc de vous incruster dans le premier couple venu, ou bien de mettre vous-même en relation deux personnes désireuses de tenter l'aventure. En théorie rien de plus facile - mais en pratique on est d'accord, cela n'est pas si simple à moins de traîner sur Internet (ce qui est quand même dangereux et hautement creepy).
Si vous êtes en couple ou assimilé*, la situation est encore autrement plus épineuse. A priori Bob sera mille fois partant (et encore, il peut vous réserver des surprises), mais comment choisir la tierce personne ? Nous vous déconseillons une copine à vous, ou à lui, sous peine de mettre potentiellement à mal cette amitié et de favoriser la dispersion de ragots. En ce qui concerne l'apparence physique de la demoiselle, un savant équilibre est à respecter. Si elle est dégueulasse, vous n'aurez aucune envie de coucher avec, mais si elle est vraiment plus belle que vous, vous prenez un risque énorme en donnant à Bob - tout amoureux qu'il soit - l'occasion de baiser en toute impunité cette appétissante créature. De fait, nous connaissons au moins un cas dans lequel Monsieur largua sa copine après avoir eu un coup de foudre pour leur co-partenaire d'un soir.
Si toutes ces astuces doivent vous aider à faire un choix éclairé, nous ne pouvons rien vous garantir, à la rédaction. Car au fond il faut bien l'admettre, il est difficile de prévoir la façon dont on réagira face à une telle situation. Voir votre chéri banger une autre fille, dans l'idée, cela vous excite, mais qui sait si vous n'allez pas devenir hystérique ou fondre en larmes lorsque cela arrivera vraiment ? C'est toute la différence entre le fantasme et la réalité, et vous devriez le garder en tête.
En ce qui concerne le lieu et le timing, quelques éléments de bon sens élémentaires : être bourré rendra les choses beaucoup moins gênantes, mais faites attention à ce que Bob puisse assurer doublement malgré tout. Evidemment, il est préférable dans la mesure du possible de ne pas passer la nuit à trois, sous peine d'un réveil particulièrement awkward - c'est même impératif s'il y a un couple impliqué dans l'histoire.
Allez, courage !
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TÉLÉ-RÉALITÉ : LES CINQ MEUFS À ABATTRE
Ah la télé-réalité ! Quintessence du divertissement-poubelle ou véritable expérience sociologique des temps modernes, elle ne laisse personne indifferent. Que vous soyez une amatrice du genre depuis le lancement du Loft (oui, oui, on connait toutes une copine pas trop stupide capable de nous citer du Rabelais - mais aussi le nom de tous les candidats de “Nice people” – dans la même phrase) ou une spectatrice de hasard, tombée un dimanche pluvieux sur une rediffusion des Ch’tis à Mykonos (Allez, on ne nous la fait pas celle là…), vous prenez un plaisir coupable et cathartique à regarder ce type d’émissions. C’est bien simple, il y en a pour tous les goûts : dating (Bachelor) , aventures (Koh Lanta – d’ailleurs, on en est à combien de saisons déjà ?!), cuisine (Top Chef) ou télé-crochets (Star Ac). Si vous regardez encore la TV, impossible d’y échapper. Et chaque été, le mastodonte du genre, Secret Story, fait son grand retour, et avec lui, bon nombre d’expressions qui font mal à la langue française (Oui, même votre mère raconte “qu’on la lui a fait l’envers”) et une flopée de candida)s plus exubérants les uns que les autres. Si la plupart d’entre eux ont le bon goût de se faire oublier après quelques bookings dans des boites de province, certains trustent sans relâche l’espace médiatique, pourvu que durent leurs quinze minutes de gloire warholiennes. Retour sur cinq “vendeuses de vide” qui ont le don de nous hérisser les poils.

Loana (Loft Story, Les Anges de la télé-réalité 2)
On ne présente plus Loana, dont le haut fait de gloire, faut-il le rappeler, est d’avoir relancé la mode du sexe en milieu aquatique auprès de toute une generation. Archétype de la bimbo cathodique par excellence, elle a indirectement imposé les normes physiques à suivre à toutes les dindes qui lui ont succédé. Partie de Nice (c-à-d de nulle part) où elle était gogo-danseuse, la blonde a su toucher le coeur du public par sa personnalité attachante et peu ordinaire. Forte de ses 250.000 euros de gain, Loana a tenté de faire fructifier sa notoriété comme tout candidat de télé-réalité qui se respecte le fait aujourd’hui, c’est-à-dire en s’éparpillant dans une multitude d’activités. Après s’être attelée à la lourde tâche de redorer le blason de la chanson française, elle s’est improvisée animatrice de télévision et créatrice de mode pour La Halle (chassez le naturel…). L’histoire aurait pu en rester en là et Loana de songer à une reconversion honorable pour quelqu’un de son statut : partir à Miami ou se faire engrosser par un footballeur. Mais voilà, Loana est une femme sensible. Plus Lolo Ferrari que Marilyn Monroe, la belle partage en tout cas le même goût pour les paradis artificiels que ses deux illustres prédécesseures. Deux ou trois fois par an, elle se rappelle ainsi à notre souvenir dans les colonnes des magazines people à coup d’articles plus sordides les uns que les autres : “Loana, son combat contre la graisse”, “Loana à Sainte-Anne pour les vacances” ou encore “Des malfrats cambriolent son appartement alors qu’elle est sous l’influence de la drogue”. Dans ces conditions, il faut quand même se l’avouer, il est difficile de détester Loana. Contrairement à beaucoup de ses ersatz, elle n’a pas vraiment eu une vie facile. Elle nous fait penser un peu à cette copine qui donne l’impression de porter tous les malheurs du monde sur ses épaules, adore se plaindre de son sort auprès de vous et paradoxalement rejette tous les conseils que vous lui donnez, quitte à rester dans la galère permanente. Et ça, c’est ultra-énervant. Oui, Loana, c’est bien beau de pointer du doigt le star-system et d’appeler les paparazzi de son propre chef ensuite. Alors, qu’elle s’achète une ferme dans le Lubéron et qu’on en parle plus.

Nabilla (L'amour est aveugle, Les anges de la télé-réalité 4 et 5)
C'est bien simple, on n'en peut plus. Après le Gangnam style et le Harlem Shake, c'est au tour de sa désormais célèbre tirade de devenir virale et par la même occasion, de nous pomper l'air. Tout le monde s'y met, les pseudos comiques de l'Internet, Audrey Pulvar et même cette copine super respectable que vous n'auriez jamais imaginé tomber sous le joug de cette mode insensée. Il y a des jours comme ça où l'on rêverait de vivre dans les plaines arides de l'Ouzbékistan. Non mais à l'huile quoi : ce n'est même pas marrant. Avant de faire de la prévention capillaire auprès de ses copines, Nabilla a participé à "L'Amour est aveugle", une énième émission de dating sexiste, qui pour le plus grand bien de l'humanité, est relativement passée inaperçue. Pensant que le public n'avait sans doute pas eu le temps d'apprécier les mérites de la drôlesse, "La grosse production" a eu la bonne idée de nous l'infliger une nouvelle fois dans "Les Anges de la télé-réalité". Programme dans lequel elle s'est distinguée grâce à son talent (comprendre : ses seins) et ses qualités intellectuelles. Oui, Nabilla ne sait pas qui sont Margaret Thatcher et Jean Valjean (même Benoit de Secret Story savait, c'est dire...), pense que la première guerre mondiale a eu lieu en 78 et si un jour, elle entre dans un musée, il y a fort à parier que ce sera le Musée Grévin (et on ne fait pas référence à sa renommée). En effet, Nabilla possède un physique plutôt hors-norme. Pas de jalousies entre nous, si sa vulgarité n'a d'égale que sa bêtise, il serait pourtant difficile de dire qu'elle est laide (il faut l'imaginer au naturel, sans ses faux sourcils au crayon de Cruella d'Enfer et sans sa couche de fond de teint). Avec ses bouées de sauvetage à faire pâlir le casting d'Alerte à Malibu et son boule qui valait de l'or, elle caresse la noble et digne ambition de devenir modèle de charme international. Nous, on aimerait bien qu'elle retourne à Saint-Ouen, mais les miracles n'existent pas. On se contentera alors d'espérer qu'elle ne relance pas la mode des cuissardes de cagole médiévale.

Marie (Secret Story 5, Les Anges de la télé-réalité 4)
Pour celles et ceux qui ne se souviennent pas, Marie c'est cette blonde aux glandes lacrymales inépuisables, qui a marqué l'histoire de la télé-réalité grâce à son beau roman d'amour avec Geoffrey, sosie grandeur nature d'une poupée Matel. Le couple était entré dans la Maison des secrets avec un autre binôme, Geof et Aurélie, et la production de décider d'interchanger les partenaires, vous nous suivez ? Geof s'était fait passé pour le mec de Marie et Aurélie pour la meuf de Geoffrey. Qu'on ne vienne pas nous dire après que Secret Story est une émission familiale... Après du sang, des larmes, de la sueur et des péripéties aussi incroyables et palpitantes que celles d'un épisode des Feux de l'Amour, Marie a remporté la cinquième édition du jeu, au grand dam de tous ses petits camarades, qui ne se sont pas gênés pour la huer dans la minute qui a suivi. On les comprend. Incapable d'ouvrir les yeux quant à la façon dont son mec la traite, Marie défend son Geoffrey envers et contre tous telle une Angélique, Marquise des Anges. Qu'il l'ignore, l'insulte ou batifole avec d'autres candidates, impossible de la raisonner. Pour elle tout va bien, c'est l'amour de sa vie, il va forcément lui revenir un beau jour. Alors oui, se voiler la face à ce point, cela ne peut que nous gonfler, mais bon, comme Loana, quelque part, elle nous fait un peu pitié. Tout le monde a déjà vécu ce genre de situation au moins une fois (en moins hystérique, on l'espère), à se retrouver obnubilée par un pervers narcissique et à ramper à ses pieds à chaque coup-bas de sa part. Donc, magnanimes, nous lui laissons un répit. Enfin, jusqu'à la prochaine fois. On nous dit dans l'oreillette qu'elle rejoindrait bientôt le casting des Anges de la télé-réalité 5, on n'est pas au bout de nos peines...

Ayem (Secret Story 5)
Faut-il abattre Ayem ? La question ne devrait même pas se poser : plutôt deux fois qu'une, on ne sait jamais. Stéréotype de la michto et meilleure ennemie de Nabilla (cela ne s'invente pas), Ayem a les dents qui rayent le parquet. Passée comme beaucoup par la Maison des secrets, elle a effectué un parcours en dents de scie ponctué d'une romance bidon et de quelques événements glauques, pour finir par se faire évincer avec le titre de candidate la plus détestée toutes saisons confondues. Hautaine et prétentieuse, elle se permet depuis de dénigrer tous les nouveaux arrivants et même ses pairs dans le milieu des médias. Car attention, quoi, Ayem est une grande, elle anime "Le Mag" sur NRJ12 et tourne dans des clips pour Colonel Reyel. On ne mélange pas les torchons et les serviettes ! Et si elle en est là aujourd'hui, c'est parce que c'est une bosseuse. C'est sûr que lire un prompteur et interviewer Léa Castel ou des ex-candidats de "L'île des vérités" demande un travail journalistique hors du commun. Pour un peu, on n'oserait pas lui demander de réaliser un entretien avec le Président de la République, tant elle est déjà overbookée. Comme si ça ne suffisait pas, elle est également actrice dans... Hollywood Girls. Sorte de "The Hills" à la française, dans lequel on aurait troqué la classe et le style de Lauren Conrad et Olivia Palermo contre le cheap et la vulgarité de Ayem et Caroline. On retrouve au casting de cette drôlerie un pot-pourri de quelques ex-candidats de télé-réalité déchus, deux ou trois bogoss, pour la forme, Nabilla (tiens encore elle), une Shauna Sand plus cryogénisée que jamais et des acteurs débutants plus-nuls-tu-meurs. A côté de cette bande de joyeux lurons, le casting de "Plus belle la vie" mériterait dix nominations aux Oscars. En parallèle de ses activités professionnelles ultra-prenantes, Ayem, cette stakhanoviste dans l'âme, trouve le moyen de fréquenter des rappeurs et de faire quelques fausses interviews dans la foulées. Le travail, c'est la santé, comme dirait l'autre.

Amélie (Secret Story 4, Les Anges de la télé-réalité 1, 2, 4, 5... Quoi d'autre ?!)
De toutes les candidates de télé-réalité, Amélie est probablement la plus malsaine. Révélée dans Secret Story 5, elle a fait couler beaucoup d'encre lors de son passage dans l'émission. Sa relation passive-agressive avec son Senna, le bogoss de l'édition, est passée à la postérité grâce à une interjection culte et un mariage grandiloquent. Depuis, Amélie est partout. Un peu comme une Loana en moins torturée, elle semble avoir du mal à accepter de devoir laisser sa place sous le feux des projecteurs (officiellement, "c'est pour son enfant qu'elle fait tout ça"). Passée maîtresse dans l'art de la fausse paparazzade (elle a été coaché par Elfassi, c'est dire), elle fait les gorges chaudes de quelques tabloïds véreux à coup d'articles plus pathétiques les uns que les autres. "Amélie avorte à cause de Senna qui l'a quittée pour Julie", "Le bébé d'Amélie menacé de mort", "Amélie, après une fausse couche, elle se fait refaire les seins".,Si elle ramasse un paquet d'argent à l'arrivée, nous, on hésite entre le rire et les larmes. Il faut croire en tout cas que l'exploitation macabre de sa vie privée plaît, puisqu'elle est à présent la caution audience des Anges, où elle est aussi devenue la nouvelle meilleure amie de Nabilla (décidément). Contrairement aux apparences, Amélie est très professionnelle dans son domaine et synthétise tout ce que la production attend d'une candidate de télé-réalité. Grande gueule, hystérique et belliqueuse, avec elle, on n'est jamais à l'abris d'un coup de sang, pour la plus grande joie des téléspectateurs.
Allez, courage !
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QU'EST-CE QUI CLOCHE AVEC LES BOITES EN FRANCE ?

Nous avons déjà eu maintes fois l'occasion, dans des articles précédents, d'évoquer le caractère mortifère de la vie nocturne parisienne (et à plus forte raison, donc, française). Il est à présent temps d'essayer de percer ce mystère. On pourrait croire que tout simplement que nos compatriotes sont des grincheux sous Prozac qui ne savent pas s'amuser, ce ne serait évidemment pas tout à fait faux. Il suffit de dresser la liste de vos potes relous qui, au choix : n'aiment pas danser, n'aiment pas la foule, n'aiment pas la musique forte. Sauf que bien souvent ces mêmes potes, qu'on ne traînerait jamais nulle part à Paris, s'éclatent dans des endroits similaires à l'étranger. Elémentaire, mon cher Watson : ce sont donc bien les boîtes françaises qui, intrinsèquement, posent problème. En quoi ?
1) "Les boîtes, c'est pour les beaufs"
Hormis quelques rares exceptions parisiennes qui donnent dans l'effet inverse (syndrome dit du "trop de snobisme tue le snobisme"), la majorité des boîtes françaises sont beaufs. Y compris celles qui peuvent avoir une programmation décente, qui se considèrent comme hyper select ou qui attirent une clientèle de jeunes héritiers et CSP+ (amis du VIP Room, du Matignon, de l'Arc, du Madam, si vous nous lisez...) Cette réputation de beauferie est probablement la principale raison de la désaffection du clubbing en France. Mais nous voici face à l'éternel problème de l'oeuf et de la poule. En effet, plus les Parisiens bon ton cessent de sortir, plus les établissements (qui cherchent avant tout à faire de l'argent, ne l'oublions pas) sont incités à se tourner vers une clientèle plus rentable : les banlieusards en quête de strass et de paillettes, les fins de race dégénérés et bling bling, les financiers ou les footballers accompagnés de putes russes/mineures. La beauferie est alors en quelque sorte une prophétie auto-réalisatrice.
2) Le Parisien considère qu'il est infamant de payer pour faire la fête
De même que faire ami-ami avec des gens qu'on ne connaît pas est vite suspect, il n'est pas socialement justifiable de devoir dépenser pour s'amuser en France. Le vrai Parisien stylé est celui qui a assez de potes riches pour que tous les week-ends, l'un d'eux "paye son appart". Dès lors, notre Parisien n'a plus qu'à ramener sa royale personne, une bouteille de mauvais vin à 2 euros à la main, au lieu de poireauter pendant des heures à la queue-leu-leu avant de payer son entrée et ses consos. Il peut se targuer d'être un invité de marque, un invité qui compte, un intime de l'organisateur de la soirée. Et pas un pigeon anonyme, dans lequel un videur arrogant voit une simple pompe à fric.
3) La Française en a assez d'être harcelée
Contrairement à beaucoup de pays civilisés, il est impossible en France pour un groupe de filles de sortir danser entre copines sans se faire emmerder. Si ce n'est pas un gros lourd qui vient se coller contre vous dans la boîte elle-même, ce sera un quelconque zonard sur le chemin, dans le métro ou dans la rue. Une solution peut consister à venir accompagnée de potes mecs, mais alors bon courage pour faire entrer la petite équipe où que ce soit d'un minimum décent. Et comme personne n'aurait l'idée d'aller en boîte en tête à tête avec son Bob, ça ne laisse pas énormément de possibilités.
3) Les clubbers ne sont pas hyper amicaux
Vous êtes en boîte à Berlin, Stockholm, Hong Kong ou San Francisco. Tout le monde danse en mode bon esprit. Vous vous faites brancher par un hipster bisounours qui vous offre un verre et part en vous laissant un petit sachet de poudre blanche, sans même avoir essayé de vous choper. Tout à coup vous vous sentez mal, vous vous précipitez vers les toilettes. Là vous croisez deux inconnues qui vous tiennent les cheveux pendant que vous vomissez, puis vous donnent un verre d'eau pour que vous vous rinciez la bouche, le tout en vous complimentant sur votre tenue.
Vous êtes en boîte à Paris. Personne ne danse, les gens s'épient depuis leurs banquettes ; ceux qui ont une table toisent les autres d'un air méprisant. Vous vous faites brancher par un zicos de 40 ans puant le vice qui vous propose d'aller taper avec lui dans les toilettes des hommes (ben voyons). Vous refusez, il devient agressif et vous traite de moche. Tout à coup vous vous sentez mal, vous vous précipitez vers les toilettes. Là vous croisez deux inconnues qui se moquent de vous d'un air dégoûté, volent votre Iphone pendant que vous êtes occupée à vomir vos tripes et vous balancent au videur au passage, - le tout après avoir ragé en constatant que vous aviez des chaussures canons.
4) Les détails matériels viennent à bout des derniers motivés
Histoire de ne pas parachever notre réputation de snobs blasées, à la rédaction, nous reconnaîtrons du bout des lèvres qu'il existe bel et bien quelques opportunités de virées sympa à Paris, si l'on sait les choisir. Sauf que vous vous heurtez toujours à ces petits détails qui gâchent une soirée : l'insécurité, la pluie 300 jours par an, l'absence de métros entre 1h30 et 5h30 / la rareté et le prix prohibitif des taxis, la difficulté de trouver de la drogue de bonne qualité. Rien que d'y penser, vous n'avez plus le courage de retourner pour la nième fois aux sempiternels Wanderlust / Bus Palladium / Concrete / Flash Cocotte. Alors la before chez vos potes s'éternise, et chacun finit par rentrer chez soi avec le dernier métro.
Allez, courage !
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SALUTAIRE : SE DEBARRASSER DE SES VRAIS-FAUX POTES

Ca y est, c'est (presque) la fin de l'hiver : les fleurs éclosent, les petits oiseaux chantent, les Bobs sont en rut. Il est temps selon votre Maman de vous préparer au rituel grand nettoyage de printemps. Et si cette année, vous faisiez plutôt le tri dans vos potes ?
Car c'est une chose à banale à laquelle on ne pense pas forcément, mais nous nous trimballons toutes notre lot d'amitiés toxiques qui plombent le quotidien. De gens que l'on se force à voir par habitude, pour ne pas les vexer, ou tout simplement parce qu'on ne s'est toujours pas rendu compte qu'ils nous font chier, en fait. C'est un peu le même sentiment que lorsqu'on rend visite à sa grand-mère : accomplir une obligation sociale doublée d'un devoir moral.
Trois types d'amis donnent lieu à ce genre de situation, inextricable s'il en est.
Tout d'abord, cette pote de longue date qui a évolué à vos antipodes. Il y a dix ans, vous étiez inséparables mais peu à peu, vous êtes devenues si différentes qu'aujourd'hui vous n'avez plus rien à vous dire. Cas d'école : votre copine étant hyper coincée (comment en est-elle arrivée là?), vous ne vous sentez pas à l'aise pour lui raconter vos histoires de cul et de drogue et vous vous ennuyez donc à mourir avec elle. Comme "différents mais égaux", ça n'a jamais trop bien marché, en général l'une de vous deux est devenue beaucoup plus stylée et successful que l'autre, ce qui ne manque pas de créer des jalousies. Le terrain est alors propice à la remontée de vieilles rancoeurs accumulées au fil des ans ("Je ne t'ai jamais pardonné de m'avoir dit que j'étais grosse / d'avoir chopé mon ex en 4e / d'avoir choisi Camille la violoncelliste pour le TPE "). Bonne ambiance.
Deuxième cas de figure : cette pote que vous ne connaissez que depuis quelques mois ou semaines, et qui commence à révéler son vrai visage. Par beaucoup d'aspects, les relations amicales ressemblent aux histoires d'amour. Il y a d'abord la phase de lune de miel, pendant laquelle l'autre est paré de toutes les qualités. Normal, c'est aussi la phase où l'on fait des efforts : toujours pomponnée et bien épilée pour Bob, on se montrera auprès de nouvelles copines d'une humeur charmante. L'on s'efforcera notamment de gommer syndrome de la Tourette, égoisme ravageur, tendances lepénistes, avarice monstre et autres petits défauts.
Mais un jour vient le temps de la dure réalité. Celle-ci peut vous apparaître progressivement (à force de tenter des débats d'actualité, vous finissez par réaliser le nombre de conneries qu'elle débite à la minute) ou bien suite à un événement catalyseur (typiquement : vous partez ensemble en vacances et elle s'avère invivable au quotidien). Vous vous rendez compte alors que dans cette histoire, vous avez été trompée sur la marchandise. Aussi triste que cela puisse paraître, vous devez bien le reconnaître : cette pote est une erreur de casting.
Enfin, il y a cette amie avec laquelle vous entretenez une relation... tumultueuse. Possessive, paranoïaque, perverse ou agressive, elle cherche en général soit à vous dominer, soit à vivre votre vie par procuration. Vous considérez que c'est une hystérique, mais peut-être avez vous une petite part de responsabilité là-dedans ? Quoi qu'il en soit s'est installé un rapport malsain. Telles Blair et Serena dans Gossip Girl, vous passez de l'amour à la haine en quelques jours, à grand renfort de disputes mélodramatiques et de réconciliations larmoyantes. Et ça, c'est épuisant. Passait encore lorsque vous étiez une adolescente fougueuse, mais aujourd'hui vous êtes une adulte responsable (oui oui), c'est-à-dire une vieille en quête de stabilité. Vous ne pouvez plus vous permettre de consacrer autant de temps et d'énergie à cette relation. Vous avez d'autres préoccupations autrement plus sérieuses comme le boulot, votre chat, vous caser avant qu'il ne soit trop tard ou attendre la mort.
Alors, que faire ? A la rédaction nous aimerions introduire un nouveau concept : la rupture d'amitié. Cela consisterait à dire avec franchise ce que l'on a sur le coeur à son ami(e), et ainsi couper tout contact. Cette pratique étant malheureusement peu usuelle, on parie que vous opterez pour la solution lâche : tirer parti d'une dispute anodine pour lui faire la gueule pendant six mois, vous éloigner progressivement, ou encore continuer de supporter votre pote boulet.
Allez, courage !
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FAUSSE BONNE IDEE : PARTIR AU SKI AVEC SON MEC

Les vacances avec Bob sont toujours une étape risquée. Entre la tourista en Thaïlande, l'épreuve du bikini à la plage, l'ennui profond à combler à la campagne ou encore les problèmes d'argent, les occasions de s'engueuler ou de se décevoir mutuellement ne manquent pas. Mais si l'on devait vous déconseiller une destination en particulier, à la rédac, ce serait sans conteste le ski.
1) Au ski, on est moche
Cela fait des semaines, des mois ou des années que vous essayez avec plus ou moins de succès de rester présentable aux yeux de votre Bob. A quoi bon tous ces efforts, si c'est pour vous montrer en combi Michelin pendant une semaine ? Les yeux rougis par le froid, un gros bonnet vissé sur la tête, le nez coulant, la peau qui pèle, un bronzage dégueulasse, sans compter les trois kilos pris à cause de la fondue/ tartiflette ? Parallèlement, avez-vous vraiment envie de prendre le risque de voir Bob sous son vrai visage ?
2) Le ski, c'est sportif
Faire du sport avec un représentant du chromosome Y est rarement une occupation agréable. De fait, la testostérone rend vite ultra-compétitif et imblairable (c'est un peu comme la coke). Si vous skiez mieux que Bob, il en sera profondément vexé dans son orgueil de mâle. Et vous vous retrouverez à passer votre semaine avec un petit garçon boudeur et plein de mauvaise foi ("C'est parce que je me suis pété le genou" / "je suis trop grand pour avoir de l'équilibre" / "mes chaussures me font mal aux pieds" / "j'ai tellement l'habitude du snow que j'ai oublié comment faire du ski").
Si au contraire vous êtes à la traîne, il ne pourra s'empêcher de faire son macho. Par exemple, en soulignant à quel point vous êtes un boulet qui l'empêchez de battre des records de vitesse. Ou en se moquant de vous devant tout le monde lorsque vous vous viandez sur la remontée mécanique. Si au bout de trois jours à ce rythme-là, vous ne lui avez pas encore balancé que vous simulez neuf fois sur dix, que vous détestez sa mère ou que vous avez couché avec son meilleur ami, bravo, vous êtes d'un stoïcisme à toute épreuve.
3) L'enfer, c'est les autres
Il est rare d'aller au ski seulement en amoureux. En général, vous partez avec une bande de potes, voire de la famille. Et là, c'est presque toujours le drame. En effet, à moins que votre Bob ne possède un chalet à Courchevel, il y a fort à parier pour que tout ce petit monde doive se serrer dans un appartement minuscule et déprimant, sans intimité aucune. D'où l'apparition de tensions qui se répercutent par effet boule de neige : votre couple de potes / vos parents / les siens se disputent, l'ambiance dans la maison est électrique, vous êtes prise d'une envie irrépressible de vous servir de Bob comme d'un punching ball.
Allez, courage !
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RIDICULE : CES MEUFS COLD-PROOF

Traditionnellement, les meufs cold-proof apparaissent à deux reprises chaque année : la fin septembre et le début mars. Les spécimens les plus atteints sont cependant repérables durant toute la saison froide, en particulier à la sortie des bars.
Vous-mêmes en connaissez probablement une, il s’agit de cette fille qui préfère crever – de froid – plutôt que d’enfiler le moindre vêtement chaud qui risquerait de la faire paraître plus épaisse. C’est un peu le phénomène Fashion Week – même lorsqu’il fait -20 sur les défilés de New York, vous ne verrez jamais Emmanuelle Alt en Northface. Cependant, les vraies modeuses chics ne passent en réalité que peu de temps dehors : taxi, quelques minutes pour les photos, défilé, taxi, restau, taxi, hôtel, taxi, …C’est qu’il faut aussi prendre soin de ses Louboutins.
Le phénomène Fashion Week devient en revanche plus embêtant lorsque les filles l’adoptent pour aller de chez elle à la fac – en métro - et de la fac au snack – en trébuchant. Ainsi les voit-on, toutes de sandalettes vêtues, sans écharpe, le décolleté criblé de chair de poule, se dandiner en tirant maladivement sur leur clope, d’une main gelée et tremblante.
En général, elles préfèrent se référer au calendrier plutôt qu’à la météo et à la moindre remarque elles vous rétorqueront qu’après tout, septembre, c’est l´été, et mars, le printemps. Avant d’ajouter que franchement, il ne fait pas si froid. Peu importe donc les premières brises glacées et les giboulées, le ciel peut bien leur tomber sur la tête, elles semblent habituées à rajouter un Dolirhume à leur Guronsan du matin.
Nous avions cru ce phénomène dépassé avec le retour en force, il y a de cela quelques saisons, du gros pull en laine tressée que les marques ont su réhabiliter, quitte à déterrer Marylin une enième fois. Il n’en fut rien, car les fashionistas se sont aussitôt empressées de jeter manteaux et écharpes pour ne plus porter que ce pull, ce qui ne résolvait donc pas le problème.
Mentionnons ici la fourberie habituelle des magazines de mode qui chaque année pondent un édito « Prête pour le grand froid » auquel correspond un shooting sur les rooftops déserts et enneigés de Brooklyn, où le mannequin déambule… chaussée de talons aiguilles et d’une combinaison en soie noire – parce que bon, c’est quand même l’hiver. Elle porte éventuellement sur le dos une fourrure à faire vomir Brigitte Bardot, mais surtout votre portefeuille. Quant aux écharpes, gants et pulls, ils sont relégués à la rubrique « Idées petits prix », sous-entendant qu’il n’y a bien que les pauvres pour vouloir se couvrir.
En réponse à cet inquiétant phénomène, et sans pour autant encourager le port des Uggs, la rédaction de Chicks souhaitent apporter son soutien à celles qui, comme nous, préfèrent glisser un collant sous leur jean et enfiler l'écharpe que leur a tricoté Mamie-Zinzin plutôt que de crever ridiculement de froid pendant trois mois.
Allez, courage !
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POURQUOI LA CLOPE EST-ELLE ENCORE TENDANCE EN FRANCE ?

Ringardisée dans de nombreux pays d'Europe, mauvais genre aux Etats-Unis, la clope fait pourtant toujours autant fureur en France. Et ce, malgré l'augmentation exponentielle du prix du paquet. L'amour de la cigarette transcende genre, âge, région, classe sociale. De plus en plus souvent d'ailleurs, nous assistons médusées à la conversion tardive de potes jusque-là irréductibles, qui s'y mettent et crapotent la vingtaine passée comme d'authentiques gros débiles. Alors, pourquoi ?
1) Le Français n'aime pas la vie
Effectivement, il y a de quoi se sentir stressé et oppressé lorsqu'on habite cette capitale de l'angoisse qu'est Paris. Plus largement, pourquoi même craindre la mort lorsqu'on vit dans un pays aussi déprimant ?
2) Le Français refuse les diktats
Par nature, le Français est sanguin et vindicatif (nous sommes un pays du Sud, que vous le vouliez ou non). Collectivement comme individuellement, nous tendons à être pour ce qui est contre, et contre ce qui est pour ; l'important c'est de revendiquer. Volontiers ancré dans ses petites habitudes, le Français s'accroche ainsi comme une ventouse à la moindre parcelle de ce qu'il considère - souvent à tort - comme ses droits. L'idée que l'Etat puisse vouloir le priver de cloper, c'est un peu comme la fin des privilèges fiscaux pour les Corses ou de la paye à rien foutre pour les cheminots : insoutenable. Les campagnes anti-tabac sont donc mal vues et rejetées en bloc par les fumeurs. Pire, la théorie du complot fait rage selon certains, qui accusent le gouvernement de faire augmenter les prix uniquement pour remplir les caisses.
3) La Française tient à rester maigre
L'effet pervers d'un pays dans lequel peu de personnes se droguent, c'est qu'à moins de gober un ver solitaire, on se prive d'une méthode bien pratique de booster son métabolisme. Il faut alors chercher un moyen de compenser.
4) Le Français aime à se prétendre rebelle
En France, depuis la Révolution, nous n'avons jamais réussi à être vraiment rock'n'roll. Aujourd'hui nous faisons pâle figure à côté de nos voisins : nos rappeurs singent pitoyablement leus homologues américains dealers de crack et membres de gangs, nos indépendantistes sont une poignée de pauvres types basques faisant de loin en loin une grève de la faim, nos rockeurs sont les BB Brunes. Bref, nous menons tous une petite vie tranquille et ennuyeuse. La clope, c'est un moyen de dire fuck au système, quoi, putain. L'illusion de faire partie d'un groupe un peu plus destroy et un peu plus stylé que la moyenne (et qui en réalité comprend aussi votre Grand-Mère, Johnny Hallyday, vos potes néo-cathos).
5) Le Français a des problèmes de socialisation
Si certaines cultures encouragent à aller vers l'autre, ce n'est certainement pas le cas en France. A partir du lycée, il n'est plus socialement acceptable de "gratter l'amitié" auprès de gens que l'on ne connaît pas, sous peine d'être taxé de "sans amis" ("Mais qu'est-ce qu'elle me veut, elle, à être gentille comme ça ?"). En soirée, on reste entre soi et l'on fait bien comprendre aux gêneurs bourrés et aux touristes qu'ils ne font même pas partie de notre paysage mental. Toute Parisienne normalement constituée enverra systématiquement promener un Bob qui l'aborde dans la rue ou le métro, même si elle le trouve par ailleurs beau comme un dieu, simplement parce que s'il lui adresse la parole, c'est qu'il doit y avoir un problème quelque part. Bref, notre belle patrie n'est pas propice aux belles rencontres.
A vrai dire, le seul moment de socialisation, que ce soit au bureau, à la fac ou dans un bar, c'est la pause clope. Véritable institution, elle fait tomber les barrières et les inhibitions comme par magie ; c'est là que notre Parisien montre le pan humain de sa personnalité. Se priver de l'accès à ses quelques mots : "Tu aurais du feu ?", c'est donc passer à côté du sésame du lien social à la française. D'où d'ailleurs l'importance de cette catégorie particulièrement insupportable dite du "j'fume qu'en soirée".
Conclusion : on n'en a pas fini avec les fausses terrasses de café aquarium, ni avec les relous qui insistent pour ouvrir grand les fenêtres en plein hiver.
Allez, courage !
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BON A SAVOIR : QUAND FAUT-IL MENTIR A VOTRE AMIE ?

A la rédaction, nous avons déjà largement débattu de problématiques de couple/ flirt. Mais n'allez pas croire que nous sommes obsédées par les Bobs, loin de là. Bien souvent les mâles passent et se ressemblent - ou pas, selon votre degré de fixette -, là où les amies restent. Plutôt que de vous prendre la tête à propos de cette nouvelle target, vous feriez donc peut-être bien de consacrer plus de temps à votre bande de potes (les relations, ça s'entretient ; souvenez-vous des Sims). Dans cette optique, il n'est pas inutile de passer en revue les vérités bonnes à dire et à cacher à votre bestah.
1) Son poids
La question la plus classiquement embarrassante que peut vous poser une copine est, bien sûr : "est-ce tu trouves que j'ai grossi ?". Il s'agit d'un terrain d'autant plus glissant qu'en général, votre pote va vous demander "d'être honnête, hein, surtout". Et en effet, vous aussi vous préféreriez qu'on vous le dise, si vous étiez à sa place. Cela étant dit, est-ce une bonne raison pour céder aux sirènes de la franchise ?
A la rédaction, nous pensons que non. Si votre amie vous pose la question, c'est qu'elle sait très bien, au fond, qu'elle a bel et bien pris du poids. Que vous le remarquiez ou non ne change rien au coeur du problème, et va simplement la faire se sentir mal, surtout s'il s'agit de cette copine un peu anorexique qui s'alarme pour un ou deux petits kilos. Inconsciemment, elle cherche à être rassurée et il en va de votre rôle d'amie de lui dire ce qu'elle a envie d'entendre.
Une exception cependant. Parfois, on se trouve dans le cas d'une prise de poids rapide et importante, dont votre amie ne semble pas se rendre compte. Elle n'en parle pas du tout, elle qui a l'habitude de s'épancher sur ce genre de problèmes. Elle continue de s'habiller de la même façon, sans apparemment avoir conscience que le rendu est un peu limite, avec dix kilos de plus. Dans cette configuration, et si personne d'autre ne s'en est chargé dans son entourage, ce serait sympathique d'intervenir (bon courage!). Certes il est agréable d'avoir une copine faire-valoir à côté de laquelle vous ressemblez à Gisele Bundchen, mais ce n'est pas une raison valable pour la laisser s'encroûter.
2) Son mec
Trois problèmes bien distincts peuvent se poser avec le Bob de votre copine.
Première option : vous ne l'aimez pas, ou vous le méprisez, et vous pensez qu'elle mérite beaucoup mieux. Moche, beauf, pas drôle, trop vieux, trop immature, stupide, collant : de multiples facteurs peuvent expliquer votre aversion, sans oublier potentiellement un petit fond de jalousie si votre amie tend à vous reléguer au second plan. Dans tous les cas, si la réciproque n'est pas vraie (ie ledit Bob n'a rien contre vous et ne vous a rien fait de spécial), il n'y a malheureusement pas grand chose à faire. Tant que votre bestah sera en phase énamourée, le critiquer ne servira qu'à la vexer. Et si votre amie a déjà tendance à jouer la fille de l'air avec vous, elle risque bien de vous envoyer pour de bon aux oubliettes. En revanche, tenez-vous prête à le débiner à la première turbulence, vous arriverez peut-être, avec un peu de chance, à l'en dégoûter une fois pour toutes. Attention, tout de même à ne pas précipiter les choses. Combien d'entre nous ont cru bon de trasher Bob en sentant poindre la rupture, pour au final, se retrouver consternée devant la réconciliation mièvre qui a eu lieu le jour suivant ?
Deuxième option : vous estimez que ce nouveau Bob exerce une mauvaise influence sur votre amie. Non pas que vous ayez quoi que ce soit contre le bonhomme en tant que tel, c'est plutôt leur mode de vie à tous les deux qui vous chagrine. Depuis qu'elle est avec Bob, vous ne la reconnaissez plus. Votre copine est entrée dans la case de ces couples hyper plan-plan, ou au contraire s'est mise à négliger totalement son boulot / ses études pour partir en rave tous les week end ou suivre des retraites pseudo-hippie dans les bois. Dans cette hypothèse, il est plus facile d'aborder le sujet car la critique n'est pas directement dirigée contre son mec ; si vous ne vous y prenez pas comme un manche, vous avez de bonnes chances de lui ouvrir les yeux.
Troisième option : vous avez des informations compromettantes sur le Bob de votre copine et n'osez pas lui en faire part de peur de la blesser. Cas d'école : tout le monde dans votre bande sait depuis bien longtemps qu'elle est cocue, sauf elle. Hé bien, ne cherchez plus : c'est à vous de prendre l'initiative. Elle finira forcément par le savoir, alors autant ne pas se retrouver dans la situation de lui avouer que vous étiez au courant depuis le début. Sauf si c'est avec vous que son Bob a couché, auquel cas vous feriez mieux de reconsidérer votre "amitié".
3) Sa réputation
De Madame de Sévigné à Blair Waldorf, en passant par Georges Brassens, depuis la nuit des temps, les problèmes de réputation ne laissent personne indifférent. Bien évidemment, si votre copine ne fait pas de vagues, nul besoin de jouer les tartuffes. Oui mais voilà, dans le cas présent, elle a une mauvaise réputation et ça vous chagrine de constater que jusqu'en province, on entend parler de ses hauts faits de gloire. Elle a quelques petits défauts (exhibo, mytho, mégalo, alcoolo...) ou une manière différente de voir les choses de la vie (i.e. elle se tape beaucoup de mecs / elle s'en met plein le pif) qu'avec le temps vous avez fini par accepter (ou qui sait, vous êtes probablement pareille). Sauf que vous commencez à en avoir marre de jouer les attachées de presse auprès de toutes vos connaissances en commun en assurant que "non elle n'est pas comme ça" alors qu'eux ne se gênent pas pour vous dire tout le bien qu'ils pensent d'elle.
Première option : Elle sait pertinemment ce qui se dit sur elle et bonne nouvelle, elle s'en fout. Si elle a effectivement un panel de défauts qui ne font pas bon ménage avec un public standard, les bonne fées lui ont au moins donné assez de confiance en elle pour assumer ses actes et faire un pied de nez à tous les médisants. On vous conseille de faire de même ("Ben oui, elle a fait un plan à trois avec son mec et sa belle-mère, et alors ?") et si ça vous dérange tant que ça, changez d'amie. Ou tout du moins posez-vous la question : pourquoi cela vous met-il mal à l'aise ? Peut-être qu'inconsciemment vous en voulez à votre amie de sa liberté d'esprit, vous qui êtes paralysée par le regard des autres et cherchez à tout prix à rester dans le rang, avec à la clef une petite vie tristoune et insipide.
Deuxième option : Elle sait pertinemment ce qui se dit sur elle et mauvaise nouvelle, elle en souffre. Elle aimerait "changer", arrêter d'avoir "un tel comportement" mais c'est "plus fort qu'elle" et toutes les deux semaines, vous vous transformez en psychologue pendant qu'elle vous débite tous ses malheurs. Dans ce cas de figure, il ne sert à rien de tout lui raconter, elle risquerait de se faire encore plus de mouron. Si vous sentez que cette période est passagère, le problème se règlera tout seul, puisqu'elle s'en rend compte. Si c'est permanent, hé bien, ce n'est pas grave non plus ; vous l'acceptez comme elle est, faites en sorte qu'elle fasse de même. Une mauvaise réputation, ça part très vite en l'assumant.
Troisième option : Vous vivez dans un univers où tout le monde critique tout le monde (matrice dite de "Gossip Girl", ndlr). Vos amis qui sont également ses amis cassent copieusement du sucre son dos, répètent ses confidences à qui veut bien les entendre, - ce qui ne les empêche pas de feindre l'affection sincère une fois qu'elle est présente. Ce petit monde fonctionne particulièrement bien et pour cause, c'est l'hypocrisie qui le fait tourner. Prenez garde à ne rien lui dévoiler, malheureuse, il risquerait fort d'y avoir du rififi au paradis. Hé oui, il y a des cas comme ça où même si l'on détient un très grand pouvoir, il vaut mieux ne pas l'utiliser sous peine de créer des tensions inutiles. Et puis, dites vous qu'il y a de fortes chances pour qu'elle parle également dans votre dos avec le reste de "vos" amis. LOL.
Allez, courage !
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MYSTERE : LA PRESSE MASCULINE

Il est révolu, le temps où les hommes lisaient les nouvelles économiques dans le journal, l'air grave et sérieux, confortablement installés dans leur fauteuil club avec un cigare à la bouche et un verre de brandy apporté par Bobonne. Aujourd'hui, même les Bobs hétéros ont droit à leur chick lit : une presse divertissante et indolore, qui ne demande pas une activité cérébrale trop intense. A la rédaction, intriguées par le contenu de ces magazines, nous avons décidé d'enquêter.
Sans surprise, une bonne partie de la "presse" masculine reste à base de voitures qui font vroum vroum et de faux seins nus qui font pouet pouet. Totalement affligeants, ces torchons ciblent les vieux dégueulasses et les prépubères fans de tuning (en matière d'automobile comme de chirurgie esthétique), désespérés au point de payer pour des images qu'ils pourraient avoir gratuitement sur Internet. Comme nous n'imaginons pas que votre mec, votre père ou vos potes puissent lire Playboy ou Entrevue, nous passons notre chemin.
Viennent ensuite les magazines prétendument généralistes de type Maxim, GQ et toute la clique. Ils se veulent un condensé de ce qui préoccupe les hommes : un peu de sport, un peu d'actu et de culture, un peu de mode et des filles, bien sûr, mais moins vulgaires et légèrement plus couvertes.
Alors, verdict ? Peut-on comparer ce segment de la presse masculine à nos Elle, Marie-Claire ou Glamour ? A vrai dire, presque. Comme nos magazines fétiches, les rédacteurs se posent des questions existentielles : "Puis-je porter un cardigan avec une chemise?", "Et si le cinéma n'était composé que de hipsters?", "Que vaut le dernier spectacle de Florence Foresti", "Qui sont les starlettes du moment?", "Comment pimenter ma vie sexuelle?". Faites le test : promenez-vous sur le site de FHM, vous ne vous sentirez pas spécialement dépaysée.
Sauf que voilà, au bout d'un petit moment quelque chose, confusément, semble manquer. Vous parvenez finalement à mettre le doigt dessus : il n'est JAMAIS, ô grand jamais, fait mention du couple dans la presse pour hommes, tandis que les problématiques amoureuses représentent au bas mot 50% des pages d'un magazine féminin.
Comment expliquer une telle incohérence ? Tout simplement, apparemment, le couple ne fait pas vendre dans le petit monde du chromosome Y. A croire que Bob est tellement attaché à son image de séducteur viril qu'il aime à s'évader dans une bulle où sa copine n'existe plus. Il lit son magazine comme on se remet un pschit de déodorant Axe sous les aisselles : avec l'illusion d'être un James Bond, paré de filles sexy pas très farouches et de gadgets high tech. Avec l'illusion que cet acteur hyper cool dont il lit l'interview pourrait être son pote, qu'ils pourraient aller vivre la grande vie ensemble à Las Vegas. C'est un peu pathétique, mais ça ne fait de mal à personne, alors nous vous conseillons de ne pas castrer votre chéri davantage et de le laisser rêver à son existence merveilleuse sans vous.
Allez, courage !
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CAS STRATEGIQUE : BELLE-MAMAN

Soit que la rencontre fût inévitable et imprévue – quelle idée aussi d’aller traîner aux Galeries Lafayette Maison – soit qu’elle fût le prolongement d’une relation solide avec Bob, toujours est-il que vous avez bien dû un jour faire face à cette dame qui jadis enfanta de votre mec.
Tout ne s’est pas exactement passé comme prévu, mais après vous être déjà efforcée d’analyser le fils depuis des mois, vous n’avez pas la force d’étudier sa génitrice. Nous l’avons fait pour vous.
1) La bestah
Coincée depuis 25 ans entre son mari et ses trois fils, Belle-Maman se noie dans l’excès de testostérone et elle a tout de suite cru voir en vous une alliée objective. Au premier dîner, elle s’est fait une joie de vous refiler ses recettes de cuisine, au second de vous refourguer ce « petit top un peu trop juste pour elle », et jusqu’à ce collier que vous vous sentez désormais obligée de porter, ne sachant trop qui de Bob ou de sa mère serait le plus vexé sinon. Sagement, vous avez préféré remettre à plus tard le moment de lui dire que la cuisine ce n’était pas votre truc et que ce petit top fleuri des années 2000 ne vous enchantait guère. Et voilà Belle Maman plus entichée de vous que son fils ne l'est. Elle ne cesse désormais de vous faire des clins d’œil dès qu’il est question de « trucs de filles » et ne tardera pas à vous proposer une virée shopping « entre nous ». Avantages : Au moins, elle vous met à l’aise et Bob est ravi de cette entente qu’il croit plus que cordiale. Pour peu qu’elle ait un peu de goût, elle vous refilera un jour la veste Isabel Marant de la collection 2009 que avez renoncé à trouver ailleurs. Inconvénients : Vous êtes en permanence sur vos gardes car il en faudrait peu pour que, dans un élan d’amitié sincère, bestah-Belle-Maman ne s’épanche auprès de vous de ses déboires conjugaux et de sa vie sexuelle en berne. Ce qui serait pour le moins awkward.
2) La chienne de garde
Celle-là, elle vous a vue arriver de loin. Avec votre dégaine de pétroleuse et votre air hautain, elle trouve que vous n’êtes pas très franche du collier. Vous lui avez souri ? Vous êtes une petite hypocrite. Vous êtes restée neutre ? Vous êtes une pimbêche méprisante. En tous les cas, il est évident que Bob se fourvoie et il est grand temps qu’il mette fin à votre histoire. Maman l’aura prévenu. A table c’est à peine si elle vous adresse la parole et lorsqu’un mot lui échappe, il s’agit toujours d’une fourberie destinée à vous mettre mal à l’aise. Après des mois de tentatives d’apprivoisement avortées, c’est finalement d’un accord tacite mais commun que vous décidez de ne plus prendre place aux déjeuners de famille. Avantages : Vous pouvez dormir jusqu’au dimanche midi et, la situation étant visiblement sans appel, vous êtes, pour ainsi dire, libérée de la problématique Belle-Maman. Inconvénients : Bob a beau vous assurer que « Ce n’est pas grave » et que sa mère a toujours été « un peu excessive », vous n’êtes pas à l’abri d’un retournement de situation. A l'entendre répéter qu’il vaut mieux que vous, il se pourrait bien qu’il vous largue pour Camille la violoncelliste – « ah, hé bien elle au moins, elle n’est pas vulgaire !"
3) L’indifférente
Des « copines » de son fils, elle en a vu passer tellement qu’elle est tentée de vous coller un numéro. Du reste, si ça peut l’empêcher de vous appeler « Vanessa » encore une fois, ce n’est peut-être pas une mauvaise idée. Bob a beau lui assurer que « vous êtes la bonne », elle s’attend tout de même à ce que vous disparaissiez comme vous êtes venue, soit pile au moment où enfin elle avait retenu votre prénom. Par économie de mémoire, elle ne vous pose pas trop de questions : c'est qu'après, elle ne se souvient jamais laquelle des ex de son fils travaillait chez Axa et laquelle était encore étudiante – et n’allez pas lui demander où. En attendant, elle est toute disposée à vous recevoir chez elle, et lorsque Bob lui annonce que vous venez dîner ensemble, elle lâche un « Oh ben, quand y en a pour cinq, y en a pour six ! » plus prosaïque qu’enthousiaste. Avantages : Elle n’est ni avec ni contre vous. Elle est là, vous aussi, et ma foi, ça ne se passe pas plus mal que ça. Par ailleurs, tout n’est pas perdu et il est fort possible que la situation évolue le jour où vous lui annoncerez une décision-preuve du sérieux de votre relation (emménagement, pacs, fiançailles etc.) Inconvénients : Vous qui ne vous entendiez déjà pas très bien avec votre mère, ce n’est pas en elle que vous allez trouver une seconde famille. En tous les cas pas de si tôt.
4) L'incestueuse
Croire sincèrement que son fils est le plus beau, parfois contre toute évidence, est une illusion plus que répandue. Si vous pouvez regretter l'impact de cette admiration maternelle sur l'ego sur-dimensionné de votre Bob, difficile donc d'en vouloir à Belle-Maman. Sauf que dans certains cas, elle devient excessive jusqu'à l'étrange, et au point que vous commencez à vous demander si elle ne voudrait pas secrètement le corps de son fils. Elle vous jalouse sans raison et semble terrorisée à l'idée de perdre son Bob adoré "qui lui rappelle tant son père jeune", ambiance Qui Veut Epouser Mon Fils sur TF1. S'il a été élevé dans une telle ambiance, il se peut que le fiston ne voie pas du tout le problème et s'adonne devant vous à des pratiques familiales pour le moins embarrassantes, comme entrer dans la salle de bain sans frapper alors que sa mère est à poil dans son bain ou encore embrasser ses parents sur la bouche. Avantages : si Belle-Maman est encore belle et bien conservée, les plus déviantes y verront peut-être l'occasion d'un plan à trois particulièrement original. Inconvénients : comment voulez-vous que Bob puisse être sain d'esprit avec une mère pareille ?
Allez, courage !
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DOIT-ON (VRAIMENT) AIMER SA FAMILLE ?

Soyons bien claires : il ne s'agit pas dans cet article de la famille nucléaire traditionnelle père-mère-frère-soeur, si chère à nos amis néo-cathos. A la rédaction nous avons dépassé depuis longtemps la crise d'adolescence, heureusement, et avec elle la phase du "mes vieux sont des cons". Vos géniteurs, votre fratrie, ces gens-là vous avez été élevée avec, donc vous êtes condamnée à les aimer sous peine d'être un vrai monstre doublé d'une ingrate. Evidemment des dérogations seront accordées dans certains cas extrêmes de type "Papa s'est barré quand j'avais deux ans et n'a jamais payé la pension alimentaire", ou bien "Maman a empoisonné Papa". Mais revenons à nos moutons.
Nous allons donc traiter ici de ces personnes un peu random que vous vous frappez depuis toujours "parce que c'est la famille", alors que vous n'avez strictement jamais rien eu à leur dire. Selon votre propre histoire familiale, cette catégorie peut inclure : le nouveau conjoint de votre père ou votre mère et ses insupportables rejetons issus d'un premier mariage, un vieil oncle un peu pédophile sur les bords, vos cousins au troisième degré, une tante par alliance qui habite en Nouvelle-Zélande, Mamie Facho (ou son pendant sous neuroleptiques, Granny Zinzin). Il y a aussi cette branche beauf et dégénérée de votre famille que tous les autres membres méprisent copieusement, mais que personne n'oserait critiquer de vive voix.
Alors, faut-il se forcer à s'entendre avec ces personnes ? A la rédaction nous pensons que non, et nous allons vous dire pourquoi.
Premièrement, les liens du sang, c'est bidon. Ce n'est pas parce que vous partagez avec ces gens une même tare génétique que cela leur donne un quelconque droit sur vous. D'ailleurs selon les statistiques, environ 10% des enfants naissent des oeuvres d'un géniteur qui n'est pas leur père officiel. Par conséquent, à cette grande tablée de 30 cousins réunis pour le baptême du petit dernier, il y en a potentiellement 3 qui n'ont en fait aucune filiation avec vous. En sont-ils pour autant plus étrangers que les autres ? CQFD.
Deuxièmement, il est évident que la famille est une institution profondément dysfonctionnelle. "Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon" : personnellement on constate surtout des situations plutôt chaotiques autour de nous. Lorsque les choses se passent bien, une famille soudée est une chose très précieuse, mais c'est assez rarement le cas. Donc, vous devez déjà faire face au divorce de vos parents, aux rivalités entre frères et soeurs ou encore à votre propre Oedipe. Et dans ces conditions, franchement, vous n'avez pas que ça à faire de vous taper des relations toxiques avec la famille éloignée.
Car parlons-en, de ces relations. En général vous ne vous voyez qu'une fois ou deux par an, sous la contrainte et pour des occasions particulièrement glauques (Noel, l'anniversaire de la mort de Mamie, la bataille pour l'héritage, etc). Chaque année, c'est la même guéguerre ente les adultes pour déterminer qui a passé les vacances les plus chères, et qui a les enfants les plus doués à l'école. Chaque année, vous brassez du vide autour des mêmes sujets ; vous avez l'impression de connaître ces gens alors que vous ne savez rien de leur vie ou de leur personnalité. Ceux qui vous ont vu naître ne se sont jamais aperçus que vous aviez grandi, et continuent de vous traiter comme une parfaite débile, la vingtaine passée. Il faut alors prendre une petite voix de sainte-nitouche mielleuse pour leur rappeler que votre bac, ça fait longtemps que vous l'avez. Et puis un beau jour, vos 27 ans sonnent comme le glas et vous passez d'un coup du statut de gamine à celui de bonne à marier (et au plus vite, si possible).
Conclusion, chères lectrices : si l'on appelle cela la famille "éloignée", c'est bien pour qu'elle le reste.
Allez, courage !
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