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Societas Criticus, revue de critique sociale et politique
45 posts
            @page { margin: 2cm } p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120% } Vous trouverez ici des éditos, essais, reportages et "Nos brèves" de la revue Societas Criticus (www.societascriticus.com). L'avantage de Tumblr par rapport à nos anciennes pages est que nous pouvons les travailler tant de l’ordinateur, tablette que du téléphone intelligent; même faire du direct !     
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societascriticus2 · 9 hours ago
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J'ai souvenir encore (1)
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-04 : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-06-24)
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Alors, était-ce parce qu'un ou des professeurs la demandaient? La question m'est venue en lisant un dossier sur «Comment Poutine veut attaquer l’Europe » dans L’Express dernièrement (no 3857, 5-11 juin 2025).
Étant en contact avec un de mes anciens professeurs, Jean-Marc Bisaillon, qui fut aussi directeur adjoint de l’école plus tard, je lui ai donc posé la question. Il m’a répondu que « c'était une demande du département d'histoire et qu’il en était de même pour La Presse. » Je tiens alors à remercier ces professeurs, car c’était une vision qui nous élargissait l’esprit.
Personnellement, je continue à jeter un œil sur l’Express et d’autres revues du genre. C’est qu’un autre de mes professeurs, Normand Cloutier (2), au Collège Marie-Victorin (cégep privé à l’époque), nous conseillait de ne pas lire un livre ou une revue en entier pour nous informer d’un sujet, mais bien de lire sur le sujet qui nous intéresse en puisant à plusieurs sources à la fois : un chapitre ou un passage de plusieurs livres; des articles de journaux et de revues; et, j’ajouterais maintenant, des archives audiovisuelles et des baladodiffusions de sources fiables de façon à se faire une bonne idée sur une question.
Avec les coupes en éducation, a-t-on encore de tels abonnements dans les écoles publiques? Si ce n’est pas déjà passé à la trappe sous les ciseaux du PQ ou du PLQ, est-ce du gras à couper maintenant sous la CAQ? La question se pose et le décès de Victor-Lévy Beaulieu nous rappelle qu’il disait ceci :
« Le problème au Québec (…) c’est qu’on a confondu instruction et culture. «On a créé en série des gens instruits mais incultes.» » (3)
La CAQ de M. Legault le sait. Ce n'est pas pour rien que Québec a décidé « de ne pas accorder de funérailles nationales à l'auteur Victor-Lévy Beaulieu » (4).  Cela serait un rappel de la façon dont on maltraite parfois l’éducation et la culture tout en disant le contraire la main sur le cœur.
Notes
1. J'ai souvenir encore, titre d’une chanson de Claude Dubois, 1992.
2. Frère mariste, professeur d’Histoire et musicien décédé en 2013. Sa notice funéraire nous en apprend sur lui, comme le fait qu’avec la chorale Les Petits Chanteurs de Granby il a donné « des prestations à la télévision avec de célèbres artistes, dont Jean-Pierre Ferland, Ginette Reno, Gilles Vigneault – pour ne nommer que ceux-là. » https://champagnat.org/irmaos-falecidos/normand-cloutier/
3. Jean-François Nadeau, Pour saluer VLB, Le Devoir, 11 juin 2025 :
4. Maxime Catellier, Romancier, essayiste et poète québécois, Funérailles nationales refusées à VLB. Adieu à l'écrivain « indomptable », La Presse, 14 juin 2025 :
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societascriticus2 · 28 days ago
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Souverainiste et royaliste, voilà ce que je suis !
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-04, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-05-28)
Quand j’ai écouté le discours du trône prononcé par notre roi, Charles III (2025-05-27), je n’étais pas offusqué. En fait, j’étais même heureux. Pourtant, je suis loin de m’intéresser à la monarchie pour le faste et l’apparat. Le « glamour » princier ne m’intéresse pas.
Mais, politiquement, je vois des avantages à notre régime royal d’origine britannique et à ce partage du roi.
D’abord, n’étant pas impliqué dans la politique, mais représentant l’institution constitutionnelle, cela en fait un arbitre intéressant, d’autant plus qu’il est partagé entre plusieurs pays, ce qui limite le désir d’autocratie de sa part !
Ensuite, si ça empêche qu’un individu ne puisse se saisir de tous les pouvoirs par décrets, comme on voit Donald Trump l’essayer aux États-Unis, cela constitue un rempart de sécurité pour le Peuple contre les tentatives autoritaires de leurs dirigeants.
Naturellement, un dictateur peut s’essayer. Mais, comme le régime britannique implique aussi le Commonwealth, il y a donc une fraternité qui pourrait s’entraider en cas de dérive autoritaire d’un de ses membres.
Là aussi rien n’est parfait, mais, si les membres du Commonwealth travaillent en commun vers un renforcement et un élargissement de la démocratie, des réformes sont possibles. C’est probablement plus facile à faire que dans le cadre de l’ONU, par exemple. Bref, le régime monarchique que nous avons a aussi des points forts qu’on ne peut ignorer.
Mes amis souverainistes me diront que, si c’est valable pour le Canada, ce ne l’est pas pour le Québec et que ce le serait encore moins dans le cadre d’un Québec indépendant.
Mais, c’est là qu’ils se trompent royalement !
D’abord, un pays qui devient indépendant doit renégocier des ententes de partenariat. En conservant la monarchie, nous conserverions aussi notre appartenance au Commonwealth. Ce serait déjà cela de pris.
Ensuite, cela faciliterait certainement nos négociations avec le Canada en cas de séparation, ayant le même souverain. Difficile de nous envoyer paitre si nous avons le même chef d’État ! Il en irait de même à la fin pour ce qui est de nos ententes nord-américaines, comme l’Accord Canada–États-Unis–Mexique puisque nous conserverions le même chef d’État que le Canada, signataire de l’entente. Je ne dis pas qu’il n’y aurait pas quelques tiraillements de bon aloi, mais qu’on pourrait certainement régler entre « gentlemans » étant dans un même régime constitutionnel monarchique.
Puis, rien ne nous empêcherait de conclure ensuite d’autres ententes avec l’Europe, vu notre passé français; ni de vouloir développer certaines alliances avec des pays d’Amérique du Sud, certains étant d'origine latine ou faisant partie du Commonwealth, tout comme nous ! Bref, notre double passé franco-britannique pourrait s'avérer positif dans bien des cas. Alors, pourquoi le renier?
Avant de rejeter du revers de la main les partenariats que nous avons déjà, il faut d’abord en voir les bons aspects. L’indépendance c’est beau, mais veut-on être seul ou avoir quelques partenaires en soutien dans cette démarche? Si l’on veut des partenaires, on ne commence pas nos nouvelles relations au plan international en rejetant ceux que nous avons déjà, comme le fait Donald Trump. Soyons plus « fair-play » et stratégiques !
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societascriticus2 · 28 days ago
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Sovereignists and royalists, that's who I am !
A translation assisted by Google translation and Antidote of our french text Souverainiste et royaliste, voilà ce que je suis!
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-04, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociology (2025-05-28)
When I listened to the throne speech delivered by our King, Charles III (2025-05-27), I wasn't offended. In fact, I was even pleased. Yet, I'm far from interested in the monarchy for its pomp and pageantry. Princely "glamour" doesn't interest me.
But politically, I see advantages to our British-origin royal regime and to this sharing of the king.
First, not being involved in politics, but representing the constitutional institution, this makes him an interesting arbiter, especially since he is shared between several countries, which limits the desire for autocracy on his part !
Then, if it prevents an individual from seizing all powers by decree, as we see Donald Trump trying to do in the United States, it constitutes a bulwark of security for the people against the authoritarian attempts of their leaders.
Naturally, a dictator might try. But since the British system also involves the Commonwealth, there is a fraternity that could help each other in the event of one of its members becoming authoritarian.
Here too, nothing is perfect, but if Commonwealth members work together to strengthen and expand democracy, reforms are possible. This is probably easier to achieve than within the framework of the UN, for example. In short, the monarchy has strengths that cannot be ignored.
My sovereignist friends will tell me that, if this is good for Canada, it is not for Quebec and that it would be even less so in the context of an independent Quebec.
But that's where they are seriously wrong !
First, a country that becomes independent must renegotiate partnership agreements. By retaining the monarchy, we would also retain our membership in the Commonwealth. That would be something.
Then, it would certainly facilitate our negotiations with Canada in the event of separation, having the same sovereign. It’s hard to tell us to go to hell if we have the same head of state ! The same would ultimately apply to our North American agreements, such as the Canada-United States-Mexico Agreement, since we would retain the same head of state as Canada, a signatory to the agreement. I’m not saying there wouldn’t be some genuine disagreements, but they could certainly be resolved between “gentlemen” who are in the same constitutional monarchist regime.
Then, nothing would prevent us from concluding other agreements with Europe, given our French past; nor from wanting to develop certain alliances with South American countries, some of which are of Latin origin or part of the Commonwealth, just like us ! In short, our dual Franco-British past could prove positive in many cases. So, why deny it?
Before dismissing, out of hand, the partnerships we already have, we must first look at their positive aspects. Independence is great, but do we want to be alone or do we want to have a few partners to support us in this process? If we want partners, we don't start our new international relationships by rejecting the ones we already have, as Donald Trump is doing. Let's be more "fair play" and strategic !
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societascriticus2 · 1 month ago
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Nos brèves Facebook regroupées, en version corrigée et, parfois, augmentée
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02 : www.societascriticus.com
Suite au blocage des nouvelles sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook que j’utilisais pour amasser mes réflexions et commentaires sur quelques nouvelles que j’aie lu, je ne partage maintenant que mes réflexions sur ce que je trouve essentiel. Cela fait donc moins de brèves, mais me donne plus de temps pour d’autres textes. En conséquence, nos brèves sont toutes regroupées sous cette rubrique.
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2025-05-19)
Lu quelque part !
- Le génie des tripotages payants…
Affaires internationales et mondiales
- Où est-elle cette « libarté » si chère aux trumpistes ?
- Sur les boutons d’électroménagers en français...
- Je n’approuve pas le terrorisme, que ce soit celui du Hamas ou d’Israël
Questions multiculturelles, socioreligieuses, idéologiques, complotistes et des meilleures !
- C'est ça la laïcité !
- Qu'en pensent tous ceux qui criaient « libarté » ?
Lu quelque part !
Le génie des tripotages payants… (Michel Handfield, Facebook, 2025-03-31, Societas Criticus, Vol. 27-02)
« L'Empire allait mettre en vue cette nullité avide, ce cerveau étroit qui avait le génie des tripotages industriels. Il vendit le premier son nom à une compagnie véreuse, à une de ces sociétés qui poussèrent comme des champignons empoisonnés sur le fumier des spéculations impériales. »
Emile Zola, Œuvres complètes, Les Rougon-Macquart, La curée, Chapitre II, Kobo (format électronique)
Affaires internationales et mondiales
Où est-elle cette « libarté » si chère aux trumpistes? (Michel Handfield, Facebook, 2025-03-28, Societas Criticus, Vol. 27-02)
Pour ceux qui associaient « Liberté » et Trump, mauvais réveil aujourd’hui. C'est plutôt la censure !
C’était mon mot au sujet des textes suivants que je trouve important de partager :
- Léa Carrier, Voyages aux États-Unis : L’Université de Montréal appelle ses chercheurs à la prudence, La Presse, 28 mars 2025 :
- Laura-Julie Perreault, Censure dans le milieu universitaire américain: D’abord ils sont venus pour les universitaires, La Presse, 28 mars 2025 :
- Joanne Liu, L’autrice est pédiatre, professeure et ex-présidente internationale de Médecins sans frontières, Ma présentation a été annulée par l’Université de New York, Le Devoir, 27 mars 2025 :
Sur les boutons d’électroménagers en français, pourquoi ne pas utiliser des logos ? (Michel Handfield, Facebook, 2025-04-03, Societas Criticus, Vol. 27-02)
On ne me dira pas qu’on ne peut pas remplacer « High », « Low », « Broil » et d’autres termes en anglais sur les cuisinières, les fours et les microondes par des pictogrammes faciles à comprendre. Si ça n’existe pas, nous pourrions alors les créer au Québec. Ce serait une occasion d'affaire pour nos graphistes !
Ce pourrait être aussi simple que cela pour « broil » :
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Et ceci pour les ronds :
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J’ai d’ailleurs déjà écrit sur ce sujet : Pourquoi pas un Système international pour les appareils ménagers?, Michel Handfield, 2024-03-11, Societas Criticus, Vol. 26-02.
Pour voir nos anciens numéros :
https://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/pdf/index.html
Je n’approuve pas le terrorisme, que ce soitcelui du Hamas ou d’Israël (Michel Handfield, Facebook, 2025-04-05, Societas Criticus, Vol. 27-02)
Si je n'approuve pas le terrorisme, je n'approuve ni celui du Hamas ni celui qui vient de l'état hébreu (Israël). Pour la paix, il est temps de sortir la religion de la politique et de la remettre à sa place avec les croyances, sans lui accorder davantage de pouvoir qu'on n’en accorde aux autres croyances, incluant l'horoscope ou la numérologie.
C’était mon mot au sujet du texte de l’Agence France-Presse, Bande de Gaza. Une vidéo montre les dernières minutes des 15 secouristes tués, La Presse, 2025-04-05 :
Questions multiculturelles, socioreligieuses, idéologiques, complotistes et des meilleures !
C'est ça la laïcité ! (Michel Handfield, Facebook, 2025-04-26, Societas Criticus, Vol. 27-02)
Dans un État laïque, on ne mêle plus le religieux avec l'État, comme le fait encore le gouvernement du Québec, voulant conserver les fêtes chrétiennes tout en disant aux autres d'oublier leurs coutumes religieuses dans l'espace public.
Quand on est laïque, on doit l'être pour tous. Alors, bravo Montréal.
C’était mon mot au sujet du texte de Louis-Philippe Messier, Montréal abolit sa tradition de la croix du mont Royal pourpre lors d’une mort de pape après l’avoir respectée par accident la nuit suivant le décès de François, Le Journal de Montréal, 24 avril 2025 :
https://www.journaldemontreal.com/2025/04/24/montreal-abolit-sa-tradition-de-la-croix-du-mont-royal-pourpre-lors-dune-mort-de-pape-apres-lavoir-respectee-par-accident-la-nuit-suivant-le-deces-de-francois
Par contre, ayant eu quelques commentaires sur le sujet, voici deux précisions que j’ai ajoutées en réponses :
- Même dans les évangiles, Jésus a séparé politique et religion : Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est a Dieu. Suffit de regarder le nombre de conflits politicoreligieux pour comprendre cette sagesse. Donc, si l’État est laïque, on n’illumine pas la croix du Mont-Royal en fonction de la mort d’un pape ou de l’élection de son successeur, car on ne le ferait pas non plus pour d’autres religions. On ne l'enlève pas non plus, car elle est un rappel historique. Il faut tracer la ligne entre histoire et religion et c’est ce que la ville a fait :
« « La Ville de Montréal suit la recommandation du Conseil du patrimoine de Montréal selon laquelle l’éclairage de la croix du Mont-Royal doit demeurer blanc en tout temps », m’explique par courriel Camille Bégin, relationniste des Affaires publiques et du Protocole. » (Louis-Philippe Messier, Op. Cit.)
Bizarre tout de même de tant vouloir la laïcité pour ensuite se plaindre qu'on ne met pas la couleur pourpre à la mort du pape ! Il me semble que le gros bon sens est que la laïcité soit séculière et non religieuse.
Qu'en pensent tous ceux qui criaient « libarté » ? (Michel Handfield, Facebook, 2025-04-26, Societas Criticus, Vol. 27-02)
Où est-elle passée cette liberté espérée par les trumpistes? Le trumpisme met plutôt fin à la multiplicité des choix, des possibles et de la dissidence pour imposer un modèle de pensée unique qui fait fi de la séparation des pouvoirs aux États-Unis. C'est un coup d'État par détournement des lois et de l'esprit de la constitution. Rien de moins. On le voit dans la justice, la science, les arts et la culture.
C'est mon mot suite à la lecture de ce texte de Mario Girard, Climat de peur dans le milieu culturel américain. « Tout ce qui manque, c’est une définition de l’art dégénéré », La Presse, 2025-04-26 :
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societascriticus2 · 2 months ago
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Un petit mot pour Trump et le 51e État
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie
2025-04-28 (Édito écrit en écoutant la soirée électorale)
Moi, je n'ai pas de problème avec ça, car on risquerait de changer la face politique des États-Unis. Trois scénarios sont donc possibles: D'abord, le 51e État ne passerait pas en négociation. Il faudrait au moins 1 État pour les maritimes, 1 pour le Québec, 1 pour l'Ontario, 1 pour les 3 provinces de l'ouest et 1 pour la Colombie-Britannique. Ça changerait complètement le jeu politique des États-Unis. Intégrer un nouveau pays pourrait également offrir aux démocrates, surtout s’ils remportent la majorité aux élections de mi-mandat, l’opportunité d’apporter des modifications constitutionnelles aux États-Unis. En effet, l’intégration d’un pays par négociation pourrait entrainer des changements constitutionnels américains pour établir de nouveaux liens, à moins que ce pays ne nous impose sa volonté par la force militaire. Ensuite, on pourrait s'opposer à Trump en se basant sur nos alliances historiques avec l'Europe, dont la France, mais, surtout, il ne faut pas oublier qu'on a un roi britannique. Que ferait alors l'Angleterre? On pourrait donc choisir l'Europe. Enfin, les États du nord des États-Unis pourraient-ils s'allier au Canada pour sortir du trumpisme qui ne fait pas leur affaire? Cela ouvre tout un nouveau scénario, redéfinissant l'Amérique du Nord avec de nouvelles frontières plus au sud pour le Canada. Bref, la politique fiction ouvre sur beaucoup plus de scénarios que ce que croit Donald Trump. Il ne le comprend peut-être pas, mais son idée du 51e État est une boite de Pandore pour les États-Unis.
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societascriticus2 · 2 months ago
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A quick word for Trump and the 51st State
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. Sociology
2025-04-28 (Édito written while listening to election night)
I have no problem with that, because it would risk changing the political face of the United States. Three scenarios are therefore possible:
First, the 51st state would not be negotiated. At least one state would be required for the Maritimes, one for Quebec, one for Ontario, one for the three western provinces, and one for British Columbia. This would completely change the political landscape in the United States. Integrating a new country could also offer Democrats, especially if they win a majority in the midterm elections, the opportunity to make constitutional changes in the United States. Indeed, integrating a country through negotiation could lead to constitutional changes in the United States to establish new ties unless that country imposes its will on us through military force.
Then, we could oppose Trump based on our historical alliances with Europe, including France, but, above all, we must not forget that we have a British king. What would England do then? We could therefore choose Europe.
Finally, could the northern states of the United States join forces with Canada to escape Trumpism, which doesn't suit them? This opens up a whole new scenario, redefining North America with new borders further south of Canada.
In short, political fiction opens up many more scenarios than Donald Trump believes. He may not understand it, but his idea of ​​the 51st state is a Pandora's box for the United States.
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societascriticus2 · 2 months ago
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La crise des accords commerciaux en deux textes
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Trump : l’inefficacité montée en système mondial
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-04-15)
En plus de remettre en question des accords internationaux (comme l’accord sur le climat) et ses contributions à l’ONU et à l’OTAN (1), Donald Trump veut négocier à la pièce des accords commerciaux avec différents pays pour remplacer ce qui se fait déjà. « Trump impose [donc] des droits de douane à 185 pays » (2) afin de renégocier individuellement avec chacun d’eux, plutôt que de reconnaitre les règles déjà établies par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
On ne peut tout négocier ainsi à la pièce entre pays pour tout et pour rien.
Imaginez les ressources que cela nécessiterait. Et on ne parle même pas des renégociations en cas de désaccord sur la moindre virgule entre quelques pays. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a l’ONU; des organismes internationaux spécifiques à certains sujets, comme l’OMC, le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat, l’Organisation Mondiale de la Santé et plusieurs autres. C’est que ces organismes responsables d’accords internationaux simplifient les échanges entre les pays en les normalisant. Mais la droite, qui se dit pourtant contre l’inefficacité bureaucratique, n’en voit pas les avantages par aveuglement volontaire.
Pourtant, il est facile d’imaginer que, si l’on met ainsi à terre l’OMC et tous ces accords internationaux, tous ces pays devront renégocier individuellement chacun de ces accords. Un travail colossal. On ne sera plus dans la bureaucratie, mais bien dans une véritable tour de Babel.
Donald Trump c'est l'inefficacité et le chaos érigé en système mondial.
Ceci ne veut pas dire que des améliorations et des changements ne sont pas nécessaires, comme de donner davantage de place à l’économie sociale et solidaire, par exemple. Mais, ces changements peuvent se faire dans le système actuel; dans l’ordre et en coopération sous l’égide des organisations existantes. Au niveau économique cela pourrait continuer à se faire à travers l’OMC, par exemple, ce qui est toujours mieux que de reprendre ce qui existait déjà dans des négociations bilatérales et multilatérales entre plus d’une centaine de pays. Et il en va de même pour les négociations sur le climat ou la santé. Sinon, ce serait le chaos.
Ceci étant dit, ça nous renvoie à notre second texte.
Notes
1. Matthew Lee et Farnoush Amiri, Associated Press, ONU et OTAN : La Maison-Blanche propose de couper les contributions, La Presse, 14 avril 2025 :
2. Couverture en direct, Trump impose des droits de douane à 185 pays : les faits saillants, https://ici.radio-canada.ca/info/en-direct/1012535/trump-nouveaux-tarifs-douaniers-americains (Vu le 2025-04-14)
La Chine versus l’occident : absence de droits ou des droits différents ?
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-04-15)
« Le développement est une quête commune de l’humanité et un droit fondamental reconnu par la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme. » (1)
Voilà que la Chine donne des leçons aux États-Unis, qui se croient une grande démocratie. Et, pourtant, les spécialistes sont loin de décrire la Chine comme un modèle démocratique.
Mais, si les droits étaient aussi une question de philosophie et de culture?
Alors, cela pourrait expliquer cette différence entre la Chine et l’Occident. Ainsi, en Chine, tu as des droits économiques, mais pas de la personne, car la personne est un rouage du pays et du système. En Occident, au contraire, la personne a des droits, mais la collectivité n’en a pas. Elle peut même aller contre les droits des autres au nom de son individualité. C’est le système judiciaire qui tranchera à la fin ! Dans ce système les entreprises sont donc considérées comme des personnes morales, car les droits sont personnels et non collectifs.
Maintenant, essayez de faire entrer ces différences dans des accords individuels entre 185 pays et plus (2) et une personne normale comprendra pourquoi des organismes et des accords internationaux existent pour gérer tout cela. Les déchirer ne peut conduire qu'au chaos, car ces accords sont les fruits de décennies de travail. Mais, Donald Trump ne le comprend pas et plonge le monde dans une crise qui n’était pas nécessaire. Voilà la réalité.
Notes
1. Le passage original traduit avec Google Traduction :
« Development is a common pursuit of humanity and a fundamental right recognized by the United Nations Charter and the Universal Declaration of Human Rights. » Source : Global Times editorial, ‘America First’ cannot deprive other nations of development rights, GLOBAL TIMES, Apr 9, 2025 :
2. Couverture en direct, Trump impose des droits de douane à 185 pays : les faits saillants, https://ici.radio-canada.ca/info/en-direct/1012535/trump-nouveaux-tarifs-douaniers-americains (Vu le 2025-04-14)
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societascriticus2 · 2 months ago
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The trade agreement crisis in two texts
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
A translation assisted by Google translation and Antidote of our French text La crise des accords commerciaux en deux textes
Trump: Inefficiency mounts in global system
> A translation of Trump : l’inefficacité montée en système mondial
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociology (2025-04-15)
In addition to challenging international agreements (such as the climate agreement) and his contributions to the UN and NATO (1), Donald Trump wants to negotiate piecemeal trade agreements with different countries to replace what is already being done. "Trump is therefore imposing customs duties on 185 countries" (2) in order to renegotiate individually with each of them, rather than recognizing the rules already established by the World Trade Organization (WTO).
We cannot negotiate everything piecemeal between countries for everything and nothing.
Imagine what resources that would take. And we're not even talking about renegotiations in the event of disagreement over the slightest comma between a few countries. That's why we have the UN; international organizations specific to certain subjects, such as the WTO, the Intergovernmental Panel on Climate Change, the World Health Organization, and several others. These organizations, responsible for international agreements, simplify trade between countries by standardizing it. But the right, which claims to be against bureaucratic inefficiency, does not see the benefits through willful blindness.
Yet, it's easy to imagine that if the WTO and all these international agreements are torn down, all these countries will have to renegotiate each of these agreements individually. A colossal task. We will no longer be in a bureaucracy, but in a veritable Tower of Babel.
Donald Trump is inefficiency and chaos erected as a global system.
This does not mean that improvements and changes are not necessary, such as giving more space to the social and solidarity economy, for example. But these changes can be made within the current system; in an orderly and cooperative manner under the aegis of existing organizations. On an economic level, this could continue through the WTO, for example, which is preferable to renegotiating what has already been agreed on by more than one hundred countries. And the same goes for negotiations on climate or health. Otherwise, it would be chaos.
That being said, this brings us back to our second text.
Notes
1. Matthew Lee et Farnoush Amiri, Associated Press, ONU et OTAN : La Maison-Blanche propose de couper les contributions, La Presse, 14 avril 2025 :
2. Couverture en direct, Trump impose des droits de douane à 185 pays : les faits saillants, https://ici.radio-canada.ca/info/en-direct/1012535/trump-nouveaux-tarifs-douaniers-americains (Vu le 2025-04-14)
China and the West: Absence of Rights or Different Rights?
> A translation of La Chine versus l’occident : absence de droits ou des droits différents ?
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociology (2025-04-15)
« Development is a common pursuit of humanity and a fundamental right recognized by the United Nations Charter and the Universal Declaration of Human Rights. » (1)
Now China is giving lessons to the United States, which considers itself a great democracy. And yet, experts are far from describing China as a democratic model.
Could it be that the concept of rights is influenced by philosophical ideas and cultural norms?
So, this could explain this difference between China and the West. Thus, in China, you have economic rights, but not personal rights, because the person is a cog in the country and the system. In the West, on the contrary, the individual has rights, but the community does not. They can even go against the rights of others in the name of their individuality. It is the judicial system that will decide in the end! In this system, companies are considered legal entities, since rights belong to individuals, not collectives.
Now try to fit these differences into individual agreements between 185+ countries (2) and a normal person will understand why international bodies and agreements exist to manage all this. Tearing them up will only lead to chaos, as these agreements represent decades of work. But Donald Trump doesn't understand this and is plunging the world into a crisis that was not necessary. That's the reality.
Notes
1. Global Times editorial, ‘America First’ cannot deprive other nations of development rights, GLOBAL TIMES, Apr 9, 2025 :
2. Couverture en direct, Trump impose des droits de douane à 185 pays : les faits saillants, https://ici.radio-canada.ca/info/en-direct/1012535/trump-nouveaux-tarifs-douaniers-americains (Vu le 2025-04-14)
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societascriticus2 · 3 months ago
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Secularism…
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
A translation assisted by Google translation and Antidote of our french text La laïcité…
Michel Handfield, MSc. Sociology (2024-03-23 in French, 2024-03-24 for the translation)
If we pursue secularism, we must do it not just for others, but for everyone. This is as important for the CAQ, the Parti Québécois, and all other parties, both provincial and federal, in my opinion.
So, if we practise secularism in the strict sense, there must be no special treatment. Even Christian holidays must be discarded. We don't have the excuse of saying that, for us, it's not religious, but cultural, as some politicians say to maintain their more religious right.
Christmas then becomes the celebration of the winter solstice on December 25. A new celebration is added to the spring equinox and Good Friday and Easter Monday are removed. Thanksgiving is replaced by the autumn equinox, but the Quebec Day, which corresponds to the summer solstice on June 24, is retained. If we wish each other a happy Saint-Jean, it is because we are going or have gone to Saint-Jean mass (1). Otherwise, it is a happy Quebec Day or happy summer because we do not mix religion with politics in secularism.
On the other hand, if we keep religious holidays, it must be good for everyone, and we are then in open secularism. This could be the occasion to review the calendar of these holidays to make some space for others who are also part of us, especially if we are talking about integration!
We must therefore keep Christmas and Saint-Jean-Baptiste Day (Quebec's holiday), but we must review some other holidays, such as Good Friday, Easter Monday and Thanksgiving, and replace them with an Indigenous, Jewish and Muslim holiday in the calendar of public holidays. This is a sign of openness and peace.
It is also a way of telling others that intercultural/multicultural dialogue is better than war, especially for humans, who too often fight in the name of divergent beliefs towards a god that they often say is unique, even if this is not the case in all religions (2) and the different spiritualities that exist (3). If I may say so, we can then think of the god of Spinoza and Einstein, where God is found « dans l'harmonie de tout ce qui existe » ("in the harmony of all that exists") as in nature or the universe, for example :
"As historian Simon Veille points out in an article written for Le Monde des religions, when asked if he believed in God, Einstein replied: "I believe in Spinoza's God, who reveals himself in the harmony of all that exists, but not in a God who would be concerned with the destiny and actions of human beings." (See footnote 4 for French text and reference.)
Still an interesting concept, where there is no reason to fight in the name of God, since he is harmony and neutrality.
But, regardless of our divine and spiritual conceptions, we cannot force secularism on others if it does not touch us, and ask them to understand us. If there is an effort to be made, whether towards closed or open secularism, we must do it collectively. In essence, the government could take ownership of historic churches and transform them into regional hubs that cater to diverse cultural and spiritual needs. These spaces could host interfaith religious services, as well as scientific and cultural events, conferences, exhibitions, a community radio station, and a public library in the absence of one. In short, make it the meeting centre of the community, which is too often lost with the disappearance of churches and businesses on the main street (5), both in the regions and in the neighbourhoods of large cities that are visibly devitalizing.
Notes
1. A very beautiful mass, by the way, because I once went to the Saint-Jean Baptiste church in Montreal. It was in 2019 and I talked about it in my text of July 17, 2019: « Vous avez bien dit laïque? », Societas Criticus, Vol. 21 no 03, Essais :
À BAnQ :
À BAC :
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritualité
4. The original version : « Comme le souligne l’historien Simon Veille dans un article écrit pour Le Monde des religions, lorsqu’on lui demande si il croit en Dieu, Einstein répond : "Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'harmonie de tout ce qui existe mais non en un Dieu qui se préoccuperait du destin et des actes des êtres humains." » Source : Audrey Dumain, "The God Letter" : la lettre exceptionnelle d'Albert Einstein sur Dieu et la religion juive, France Culture, Religions – Spiritualité, 4 décembre 2018 :
5. Clin d’œil à La Rue Principale, chanson des Colocs, 1993. Le lien :
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societascriticus2 · 3 months ago
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La laïcité…
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2025-03-23)
Si l'on fait la laïcité, on ne doit pas la faire que pour les autres, mais pour tous. Cela compte autant pour la CAQ, le Parti Québécois et tous les autres partis, tant au provincial qu’au fédéral, selon moi.
Alors, si l’on fait la laïcité stricto sensu, il ne doit pas y avoir de passe-droits. Même les fêtes chrétiennes doivent passer à la trappe. On n’a pas l’excuse de dire que, pour nous, ce n’est pas religieux, mais culturel, comme certains politiciens le disent pour conserver leur droite plus religieuse.
Noël devient alors la fête du solstice d'hiver le 25 décembre. On met une nouvelle fête à l'équinoxe de printemps et l’on enlève le vendredi saint et le lundi de Pâques. On remplace l'Action de grâce par l'équinoxe d’automne, mais on conserve la fête du Québec, qui correspond au solstice d'été, le 24 juin. Si l’on se souhaite bonne Saint-Jean, c’est que l'on va ou que l’on est allé à la messe de la Saint-Jean (1). Sinon, c’est bonne fête du Québec ou bon été, car on ne mêle pas le religieux avec la politique dans la laïcité.
Par contre, si l’on conserve les fêtes religieuses, ce doit être bon pour tous et l’on se situe alors dans la laïcité ouverte. Ce pourrait être l’occasion de revoir le calendrier de ces fêtes pour faire quelques places aux autres qui font aussi partie de nous, surtout si l’on parle d’intégration !
On doit alors conserver Noël et la Saint-Jean-Baptiste (fête du Québec), mais on doit revoir quelques autres fêtes, comme le vendredi saint, le lundi de Pâques et l’Action de grâce pour les remplacer par une fête autochtone, juive et musulmane à la place dans le calendrier des jours fériés. C’est un signe d’ouverture et de paix.
C’est aussi une façon de dire aux autres que le dialogue interculturel/multiculturel est mieux que la guerre, surtout pour des humains qui se battent trop souvent au nom de croyances divergentes envers un dieu qu’ils disent souvent unique, même si ce n’est pas le cas dans toutes les religions (2) et les différentes spiritualités qui existent (3). Si je puis dire, on peut alors penser au Dieu de Spinoza et d’Einstein, où Dieu se retrouve « dans l'harmonie de tout ce qui existe »  comme dans la nature ou l’univers, par exemple :
« Comme le souligne l’historien Simon Veille dans un article écrit pour Le Monde des religions, lorsqu’on lui demande si il croit en Dieu, Einstein répond : "Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'harmonie de tout ce qui existe mais non en un Dieu qui se préoccuperait du destin et des actes des êtres humains." » (4)
Tout de même une conception intéressante, où il n’y a pas de raisons de se battre au nom de Dieu, puisqu’il est harmonie et neutralité.
Mais, peu importe nos conceptions divines et spirituelles, on ne peut forcer une laïcité pour les autres, si elle ne nous touche pas, et leur demander de nous comprendre. S’il y a un effort à faire, que ce soit envers la laïcité fermée ou ouverte, on doit le faire collectivement. En ce sens, l’État pourrait prendre à sa charge les églises qui ont une valeur patrimoniale et en faire des espaces interculturels régionaux où il pourrait y avoir des services religieux de différentes religions et spiritualités; mais aussi des activités et conférences scientifiques et culturelles; des expositions; une radio communautaire; une bibliothèque publique, là où il n’y en a pas; etc. Bref, en faire le centre de rencontre du milieu, ce qui se perd trop souvent avec la disparition des églises et des commerces de la rue principale (5), ce tant en région que dans les quartiers des grandes villes qui se dévitalisent à vue d’œil.
Notes
1. Très belle messe d’ailleurs, car j’ai été une fois à l'église Saint-Jean Baptiste à Montréal. C’était en 2019 et j’en parle dans mon texte du 17 juillet 2019 : « Vous avez bien dit laïque? », Societas Criticus, Vol. 21 no 03, Essais :
À BAnQ :
À BAC :
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritualité
4. Audrey Dumain, "The God Letter" : la lettre exceptionnelle d'Albert Einstein sur Dieu et la religion juive, France Culture, Religions – Spiritualité, 4 décembre 2018 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/the-god-letter-la-lettre-exceptionnelle-d-albert-einstein-sur-dieu-et-la-religion-juive-2364166
5. Clin d’œil à La Rue Principale, chanson des Colocs, 1993. Le lien :
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societascriticus2 · 3 months ago
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Un tournant : DI Societas
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-03-17)
On est fatigué des tweets politiques de Donald Trump, où les propos sont rétractés ou renversés au gré de ses humeurs. Il remet en question des principes, des conventions et des accords établis depuis longtemps, tels que les frontières et les traités internationaux, en ne s’appuyant que sur ses convictions, ce qui met en danger les fondements sociaux, économiques et politiques du 20e siècle. Si nous continuons à analyser ses sautes d’humeur quotidiennes, nous risquons de perdre de vue les enjeux à long terme. Les décrets de Trump nous cachent la vue de ce qui se passe vraiment. Alors, dans un mouvement de lucidité, même si je suis les informations, j'ai décidé de ne pas commenter au jour le jour pour conserver une certaine lucidité.
Loin de ne plus écrire sur le sociopolitique, je vais plutôt prendre une nouvelle posture qui fait une part plus grande à la culture; un outil qui nous permet d'aller à un autre niveau d'analyse et de compréhension du monde. Nos angles d'analyse sociopolitique (Societas Criticus) et culturelle (DI) se retrouveront ainsi ensemble dans un genre de « DI Societas » à partir de ce numéro. Ça ne change pas notre nom (1), mais ça définit mieux notre approche pour ces temps incertains, car on retrouve souvent notre ancrage dans la culture.
Note
1. Autrefois nous utilisions Portail D.I. Societas ou Groupe D.I. Societas sur nos pages internet, par exemple, mais Societas Criticus, revue de critique sociale et politique et D.I. revue d’actualité et de culture dans notre version pour bibliothèques. Selon qu’un numéro était davantage politique ou culturel, nous pouvions faire une variation avec ces noms. À partir de notre no 26-03, premier changement : sous notre photo de Montréal, nous avons écrit DI Societas, revue en ligne, version archive pour bibliothèques, car la revue Societas Criticus comprend deux volets, soit  Societas Criticus, revue de critique sociale et politique et D.I., Délinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture. Il fallait donc le refléter. En entête, nous avions cependant conservé le nom de Societas Criticus comme nom générique, mais, Societas Criticus et DI Societas étant synonymes pour représenter l’ensemble pour nous, il devenait normal de faire place à ces deux noms. Ce tournant vers un angle plus culturel dans nos analyses nous permet donc de le faire. Nous accolons désormais Societas Criticus / DI Societas sur toutes nos pages. Nous en avons aussi profité pour mettre sur notre première page ce mot que nous trouvons sur notre site internet : « Un éclairage différent depuis 1999 », car ça nous situe dans le temps.
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societascriticus2 · 3 months ago
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A turning point : DI Societas
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-02, Éditos : www.societascriticus.com
A translation assisted by Google translation and Antidote of our french text Un tournant : DI Societas.
Michel Handfield, M.Sc. sociology (2025-03-17)
We're tired of Donald Trump's political tweets, where statements are retracted or reversed according to his moods. He challenges long-established principles, conventions, and agreements, such as borders and international treaties, based solely on his beliefs, endangering the social, economic, and political foundations of the 20th century. If we continue to analyze his daily mood swings, we risk losing sight of the long-term stakes. Trump's executive orders blind us to what's really going on. So, in a move of lucidity, even though I follow the news, I've decided not to comment on the day-to-day in order to maintain a degree of lucidity.
Far from no longer writing about sociopolitics, I will instead adopt a new stance that gives greater importance to culture; a tool that allows us to go to another level of analysis and understanding of the world. Our angles of sociopolitical (Societas Criticus) and cultural (DI) analysis will thus come together in a kind of « DI Societas » starting with this issue. This does not change our name (1), but it better defines our approach for these uncertain times, because we often find our roots in culture.
Note 1. Previously, we used to use Portail D.I. Societas (D.I. Societas Portal) or Groupe D.I. Societas (D.I. Societas Group) on our web pages, for example, but we used Societas Criticus, revue de critique sociale et politique (Societas Criticus, journal of social and political criticism), and D.I. revue d’actualité et de culture (D.I. journal of current affairs and culture) in our library version. Depending on whether an issue was more political or cultural, we could vary these names. Starting with issue 26-03, the first change: under our Montreal photo, we wrote DI Societas, online journal, archive version for libraries, because the Societas Criticus journal has two sections: Societas Criticus, revue de critique sociale et politique et D.I., Délinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture. This therefore needed to be reflected. In the header, however, we had kept the name Societas Criticus as a generic name, but since Societas Criticus and DI Societas are synonymous to represent the whole for us, it became normal to use these two names. This shift toward a more cultural angle in our analyses allows us to do just that. We now use the words Societas Criticus / DI Societas on all our pages. We also took the opportunity to include on our front page the words found on our website: « A different perspective since 1999 », because they situate us in time.
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societascriticus2 · 4 months ago
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Nos brèves Facebook regroupées, en version corrigée et, parfois, augmentée
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-01/26-05 : www.societascriticus.com
Suite au blocage des nouvelles sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook que j’utilisais pour amasser mes réflexions et commentaires sur quelques nouvelles que j’aie lu, je ne partage maintenant que mes réflexions sur ce que je trouve essentiel. Cela fait donc moins de brèves, mais me donne plus de temps pour d’autres textes. En conséquence, nos brèves sont toutes regroupées sous cette rubrique.
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2025-03-09)
2025
Affaires internationales et mondiales
- Un mot à M. Trump. En français et in english !
- Il y a des politiciens - ou du courage - qui nous manquent aujourd'hui
- Où veut aller Trump ?
Questions multiculturelles et socioreligieuses
- Les déviances politicocatholiques de Legault
Santé et médecine
- Pour ceux qui croient que la COVID n'était qu'une fiction
Sauver l’avenir ! Science, environnement et biodiversité
- C'est comme ça que ça a débuté...
Savoir et éducation
- Pas surpris
Sciences et technos
- Et si Darwin avait plus que raison ?
Socioéconomie, capitalisme, socialisme et mondialisme
- Une réflexion en marchant !
Transports
- Fact check, not fake news
- Vu dans le J de M. Mais, alors…
2025
(Michel Handfield, Facebook, 2025-01-01, Societas Criticus, Vol. 27-01)
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Bonne année 2025, paix, amour, entraide....
Comme ces écureuils que j'ai photographiés il y a plusieurs années (2015) à ma mangeoire antiécureuil. Comme quoi l'entraide permet de surmonter tous les défis.
Affaires internationales et mondiales
Un mot à M. Trump. En français et in english! (Michel Handfield, Facebook, 2025-01-29 et 30, Societas Criticus, Vol. 26-05)
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M Trump, je crois que vous devriez faire traduire ce texte de La Presse (Montréal, QC, Canada) et le lire. Il vous apprendra certaines choses intéressantes concernant nos liens économiques et l'importance de les préserver, car la concurrence ne vient pas tant du Canada que de pays hors de notre continent. Nous ne sommes pas le même pays, mais, comme les États-Unis, nous faisons partie de la grande Amérique continentale. Je vous recommande donc la lecture de cet article de La Presse dont il y a moyen de le traduire avec l'IA.
C’était mon mot au sujet du texte de Francis Vailles, Que voulez-vous au juste, Monsieur Trump?, La Presse, 2025-01-29 :
Mr. Trump, I think you should have this text from La Presse (Montreal, QC, Canada) translated and read it. It will teach you some interesting things about our economic ties and the importance of preserving them because competition does not come so much from Canada as from countries outside our continent. We are not the same country, but like the United States, we are part of the greater continental America. I therefore recommend that you read this article from La Presse that there is certainly a way to translate with AI.
Il y a des politiciens -ou du courage- qui nous manquent aujourd'hui (Michel Handfield, Facebook, 2025-01-11, Societas Criticus, Vol. 26-05)
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Même Poilievre n'a pas su tenir ce genre de propos avant cette sortie de Jean Chrétien. Alors, oui, Chrétien nous manque. Comme Parizeau aussi.
Imaginez ces deux-là, dans leurs belles années, contre Trump. Je pense que ça aurait rué un peu plus dans les brancards que ça n'a été le cas jusqu'à maintenant.
Une lettre à lire :
Jean chrétien, premier ministre du Canada de 1993 à 2003, Trump a unifié les Canadiens plus que jamais, La Presse, 11 janvier 2025 :
Où veut aller Trump? (Michel Handfield, Facebook, 2024-11-29, Societas Criticus, Vol. 26-05)
Je regarde aller Donald Trump, avec ses faits alternatifs, ses attaques envers les médias et les journalistes, la remise en cause des faits scientifiques qui ne font pas son affaire, la construction de murs aux frontières du Mexique et peut-être du Canada, et ça me fait drôlement penser à l'ex-URSS et aux dictatures. C’est qu'un mur, si on le justifie d’abord pour empêcher du monde d'entrer, ça peut surtout empêcher du monde de sortir !
Questions multiculturelles et socioreligieuses
Les déviances politicocatholiques de Legault (Michel Handfield, Facebook, 2024-12-08, Societas Criticus, Vol. 26-05)
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C’est que laïque doit rimer davantage avec les fêtes laïques que religieuses.
Si tu veux continuer dans le religieux, alors cesse de faire croire que tu es laïque et assume. Remets les curés à l'école comme au temps de Duplessis. Ta droite va être contente et les électeurs verront bien où tu loges.
#CAQ #FrançoisLegault #laïcité
C’était mon mot au sujet du texte de Christian Rioux, Il faut être fiers de «notre tradition catholique», dit François Legault, Le Devoir, 7 décembre 2024 :
Santé et médecine
Pour ceux qui croient que la COVID n'était qu'une fiction(Michel Handfield, Facebook, 2024-12-05, Societas Criticus, Vol. 27-01)
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« And it’s not over : Figures from October 2024 showed at least 1000 people died from COVID-19 each week, 75% of them in the United States, and that’s relying only on data from the 34 countries that still report deaths to the World Health Organization (WHO). » Jon Cohen, COVID 5 years later: Learning from a pandemic many are forgetting, Science, Vol 387, Issue 6729 : https://www.science.org/content/article/covid-5-years-later-learning-pandemic-many-are-forgetting
Sauver l’avenir ! Science, environnement et biodiversité
C'est comme ça que ça a débuté... (Michel Handfield, Facebook, 2024-11-30, Societas Criticus, Vol. 26-05)
Voici une ancienne publicité de Ford vantant la banlieue et la nécessité de la seconde voiture :
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On en voit maintenant les conséquences environnementales. Et, s'en sevrer est aussi dur que de se défaire des dépendances à la boisson, à la cigarette ou aux drogues.
Savoir et éducation
Pas surpris (Michel Handfield, Facebook, 2024-11-25, Societas Criticus, Vol. 26-05)
Dans ma jeunesse, au tournant des années 1960, on était des adultes en devenir. Parfois, il y avait peut-être trop de sévérité, comme les écoles de réforme.
Aujourd'hui, ce sont des enfants jusqu'à 18 ans. Il ne faut pas les encadrer ni les brimer, car ils vont apprendre tout seuls croit-on. Mais, à 12-13 ans, ils sont parfois pris en main par un gang de rue, car ils cherchent justement cet encadrement qu'ils n'ont pas à la maison.
De mémoire, dans mon temps (cours de psychologie au cégep entre 1976-79), on apprenait que le caractère se formait entre 0-3 ans alors que, maintenant, à ce que je vois, on est davantage dans la théorie du laisser-faire (les laisser découvrir) sans les brimer. Comme les grandes entreprises, ils vont s’autodiscipliner tout seuls ! Je pense que ça ne fonctionne pas très bien, ni pour les entreprises ni pour les enfants.
Après, on est surpris qu'ils croient que tout leur soit permis. Pas moi. Le balancier est maintenant allé trop loin de l'autre côté. Vivement un retour au centre.
C’était mon mot au sujet du dossier de Gabrielle Duchaine et d’Ariane Lacoursière de l’Équipe d’enquête de La Presse, « Peux-tu le faire à ma place ? », La Presse, 25 novembre 2024 :
Sciences et technos
Et si Darwin avait plus que raison ? (Michel Handfield, Facebook, 2024-11-21, Societas Criticus, Vol. 26-05)
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« For Robert Hazen, a mineralogist at the Carnegie Institution for Science, Charles Darwin didn’t think big enough. Look at the window, he says. “You see the flowers. You see the trees. You see all the buildings, all the things we’ve constructed, the language we’ve constructed.” What can explain why over time, everything on Earth—not just living things—seems to get ever more rich and complex? » (Paul Voosen, Life evolves. So do minerals. How about everything else?, Science, Vol 386, Issue 6722,1 Nov 2024 : https://www.science.org/content/article/life-evolves-so-do-minerals-how-about-everything-else)
Socioéconomie, capitalisme, socialisme et mondialisme
Une réflexion en marchant! (Michel Handfield, Facebook, 2024-11-30, Societas Criticus, Vol. 26-05)
La procédure, le dédale de l'immobilisme.
Transports
Fact check, not fake news (Michel Handfield, Facebook, 2025-01-05, Societas Criticus, Vol. 27-01)
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« Building more roads doesn’t reduce congestion, decades of research shows. The only way to do that is to give people options that don’t require driving. Transit is far more efficient at moving people than personal automobiles. But first it has to get built, and people have to have enough confidence that will happen to be willing to support the disruption and cost of construction. »
Oliver Moore and Jeff Gray, Dud on the tracks, The Globe and Mail, January 5, 2025 :
Vu dans le J de M. Mais, alors…(Michel Handfield, Facebook, 2024-11-23, Societas Criticus, Vol. 26-05)
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Il faudrait poursuivre les automobilistes pour la pollution qui a nui à la santé et imposer une taxe pour en compenser les couts médicaux et la diminution de l'espérance de vie que ça a entrainés dans le passé et que ça entrainera dans l'avenir si l’on continue, car on en connait les effets nuisibles maintenant.
Ce serait ma contre réponse à ce type de poursuite…
C’était mon mot au sujet du texte d’Olivier Faucher, Des citoyens écoeurés des pistes cyclables préparent une poursuite contre la Ville de Montréal, Le Journal de Montréal, lundi, 18 novembre 2024 :
https://www.journaldemontreal.com/2024/11/18/des-citoyens-ecoeures-des-pistes-cyclables-preparent-une-poursuite-contre-la-ville-de-montreal
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societascriticus2 · 4 months ago
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Trump : Que dire?
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-01/26-05, Éditos : www.societascriticus.com
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-03-06)
Je voulais faire un autre texte sur les États-Unis et le trumpisme, puis je l’ai mis sur « pause indéterminée ». À la place, ce mot.
D’abord, il ne semble pas y avoir de lignes claires, sauf de dire que les États-Unis sont les États-Unis et feront ce qu’ils veulent sans considérer leur environnement, c’est-à-dire ce qui existe déjà à l’intérieur de ces « états unis » et à l’extérieur. Trump pense quelque chose et fait un décret sans même penser aux conséquences. Il est comme un enfant qui veut tout ce qui lui passe par la tête tout de suite. Mais, cela a des conséquences intérieures aux États-Unis et sur le système mondial qu’il ne comprend pas.
Ensuite, tout ce qu’il fait est commenté continuellement. Comme un enfant qui cherche l’attention, il doit donc être satisfait, ce qui le pousse certainement à continuer. Bref, loin de le ramener à la raison, cela semble plutôt l’alimenter. Alors j’ai décidé de ne pas en mettre une couche de plus.
Tout ce que je peux me demander est pourquoi les états-uniens ont-ils voté pour ce grand enfant comme président? Peut-être que ses frasques les faisaient rire, mais, quatre ans de ce régime, bonne chance les amis.
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societascriticus2 · 4 months ago
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Trump: What to say?
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-01/26-05, Éditos : www.societascriticus.com
A translation assisted by Google translation and Antidote of our french text Trump: Que dire?
Comments by Michel Handfield, M.Sc. Sociology (2025-03-06)
I wanted to do another text on the United States and Trumpism, then I put it on « indefinite pause ». Instead, this word.
First, there don’t seem to be any clear lines, except to say that the United States is the United States and will do what they want without considering their environment, which is what already exists inside these « united states » and outside. Trump thinks something and makes a decree without even thinking about the consequences. He is like a child who wants everything that comes to mind right away. But this has internal consequences in the United States and on the world system that he does not understand.
Then, everything he does is continually commented on. Like a child seeking attention, he must therefore be satisfied, which certainly pushes him to continue. In short, far from bringing him back to reason, it seems to rather fuel him. So I decided not to add another layer.
All I can ask myself is why did Americans vote for this big kid as president? Maybe his antics made them laugh, but, four years of this regime, good luck, friends.
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societascriticus2 · 4 months ago
Text
The American withdrawal into itself and its possible effects on the global system!
A translation assisted by Google translation and Antidote of our text in French « Le repli sur soi états-unien et ses effets possibles sur le système mondial! »
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-01/26-05, Essai : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2025-02-11)
Since Donald Trump's return to the presidency of the United States, we have been treated to a series of shocking statements and decrees, and not the least, such as withdrawing the United States from the World Health Organization; withdrawing the United States from the Paris Agreement; accelerating the exploitation of energy resources; reviving the oil and mining industry (1); withdrawing the United States from several UN bodies (2); withdrawing the United States from the Human Rights Council (3); "launching sanctions against the International Criminal Court" (4) and several others.
Trump is very prolific in destabilizing his neighbours and partners, such as Canada and Mexico, which he threatens with tariffs on their products despite the existing free-trade agreement between these three countries. And the world is not paying anything to wait, with threats regarding international trade (5) and his new proposal of “a takeover of the Gaza Strip by the United States to develop it economically, in concert with the “permanent” displacement of all the Palestinians who live there” (6).
An isolationist, he rejects everything that was done before him as if he had the innate truth. He does not recognize the world we are in and which requires clear rules of surveillance and international cooperation to respond to the current and future problems that threaten us. Just think of pollution, climate change and the risks of future pandemics. Their effects will not stop at the borders of lax countries, but will impact all countries, regardless of their responsibilities in these problems. This is why we need not only agreements like the Paris agreement, but the involvement of international bodies, such as the UN, the World Health Organization, and the International Criminal Court, all threatened by Donald Trump, to anticipate and monitor these threats and coordinate actions to resolve them. (7) Here, Trumpist isolationism does not bode well and Donald Trump is leading the United States to join the dictators who do as they please without regard to their neighbours and the international community. He is moving towards a denial of international law.
Speaking of dictators, we see that they often have expansionist aims and control of the areas that border them.
Xi Jinping has designs on Taiwan; Putin, as we have known for a long time, wants Ukraine and perhaps to take back some former socialist republics; then Trump, finally, has designs on Greenland, the Panama Canal, Canada (8) and now the Palestinian territory to extend the influence of the United States on America and certain parts of the world so as not to see its influence diminish in the face of the designs of China and Russia as new dominant actors on the international scene.
It is no coincidence that Donald Trump recently targeted the BRICS+ (9) with the threat of imposing “ “100%” customs duties ” on them (10). This is because the BRICS+ allows for rapprochements between China and Russia with Asia, Africa and South America to compete with the G7.
If we are told about multilateralism to make things happen better (the United States, the European Community, Russia, China and India to name only the main current players), we can nevertheless see the emergence of a new bilateralism between the BRICS+ and the European Community/NATO.
In this new world that is being reshaped, the United States seems, however, to be turning in on itself and saying "there is us and the others" in a surge of authoritarianism and narcissism (11) that goes beyond anything we have seen so far. We are therefore moving away from my dream of a Parliament of America like that of the European Parliament (see my text in Appendix 1).
As it will be increasingly difficult to rely on the United States, unless they have a particular interest in doing so, doing business with them will become negotiable on a piecemeal basis. This will therefore change a lot of things and countries like Canada and Mexico will have to look towards new alliances. As we will not be the only ones to do so, this will necessarily upset the current alignments: particularly the European Community and NATO, but also the BRICS+, which brings together countries wanting to compete with the neo-American economic system (12) which has been dominant until now (13).
With the Trumpian revolution, which is also spreading to Europe (14), all this risks changing profoundly, despite the fact that Marine Le Pen said that "France cannot be subject to the United States" (15). This is because, for several right-wing parties, Trumpism is first and foremost a pure and hard nationalism: political-economic nationalism; tight control of immigration and even more so of refugees; reduced interest in what is happening abroad if they do not find a particular interest in it; rationalization of the financing of international organizations and foreign aid, etc. As Valentin Bontemps writes:
"(…) meeting in Madrid, the leaders of the far-right parliamentary group Patriots for Europe, led by Viktor Orbán and Marine Le Pen, called on Saturday for a "180 degree turn" in European policy, in the wake of the Trumpist wave." (16)
The European Union will have some work to do to find a balance between left and right to remain functional. Will it even be able to maintain the unity of its component countries or will some prefer to leave? The question arises.
If Russia had not returned to authoritarianism, BRICS+ could have become an alternative for some countries seeking new alliances, leaving Donald Trump’s United States isolated. But Putin’s more belligerent behaviour certainly puts off many, even if China is trying to calm things down a bit for obvious economic reasons: it needs the global market.
Even though Marine Le Pen said that “France cannot be subjugated to the United States” (already quoted above), some leaders of European, South American and African countries who align themselves with Trumpism could also align themselves with the United States and become its vassal in a new group of right-wing countries. This could notably be the case of Argentina, Javier Milei, having “often been compared to Donald Trump, of whom he is one of the admirers.” (17) It could also be that of Brazil if Jair Bolsonaro were to regain power. (18) In Europe, could Marine Le Pen, Viktor Orbán, Giorgia Meloni and a few others come to prefer a new economic union built around a Trumpist United States if that became possible? (19) To be continued.
It is difficult to make any predictions, however, since the real unknown is Donald Trump’s behaviour. One day he invites the President of China, Xi Jinping, to his inauguration (20), a few days later he imposed 10% tariffs on Chinese exports to the United States (21). One day, he suspends tariffs for a month on Mexico and Canada, a few days later, he imposes a 25% tariff on steel and aluminum. In short, how can you sign an agreement if you are not sure that he will not change his mind some time later? Everything seems possible, even a coup d’état, on his part. The United States could become a right-wing dictatorship under Donald Trump, which is not desired, but is within the realm of possibility.
It is in this changing world, with nationalist, totalitarian and extremist movements (left and right) stronger than ever, that we are looking for new points of balance. With actors who are leaving existing agreements (like the United States) and others who would like to enter them (like Ukraine, which would like to become a member of NATO). With a liberal centre, often stable, but which seems boring to voters. They therefore vote less and less, leaving more and more extremists to decide governments.
Thus, predictions are becoming less and less possible at the international level. But we can still put forward some ideas, which are as follows.
First, since Canada is already in NATO, it could also try to conclude an entry agreement into the European Union, as Andrew Coyne suggested in the Globe and Mail, where he concluded a text by saying, “All of which leaves me with just one question: Can we join Europe?” (22) Then, a few weeks later, The Economist made the same diagnosis: “Why Canada should join the EU. Europe needs space and resources, Canada needs people. Let’s deal.” (23) Moreover, since we already have a Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) with Europe (24) and some shared history, it should be possible, I suppose.
Secondly, since we share the same head of state as England and have already "begun negotiations with a view to concluding a free trade agreement (FTA)" with the United Kingdom (25), would it be possible to do the same thing on the Commonwealth side? The question arises because if we keep and maintain this structure, it should allow us certain opportunities and it would seem to be a win-win in the event of a closure, even partial, of the US market.
Thirdly, how will the European Community evolve with the shift to the rights of some countries? Would some be tempted to leave the European Community and make new alliances, for example, with the more right-wing United States? This is certainly not impossible if we think of England, which left it with BREXIT. So, will the European Community still be a European Community?
Fourth, could a new alliance of liberal democratic countries (26) replace the European Community if it is becoming less and less European? It could then include countries like Canada, but also other continents. Why not, also, certain states of the United States that could choose to become independent or form a new union? With Donald Trump's impulsive behaviour, if we don't know where the United States is going tomorrow, we know even less where it will be in four years. So everything is on the table.
In conclusion…
Will we have the United States withdrawn from itself or a new alliance of right-wing countries around the United States? Will some democratic states still be in the United States or will they have declared their independence? Will we have a dysfunctional European Community or a new alliance of liberal countries? Will the BRICS+ have new members, particularly in South America? These questions arise because the behaviour of the Trump administration risks bringing about many political, social and economic rearrangements to find a new global balance in the coming years. We are therefore entering a period of uncertainty, but also new possibilities because Donald Trump is forcing a new shuffle of the deck. For those who like politics and strategy, there will be plenty to observe. It will take strong leaders to make reasonable decisions without any headbutting either. It will be better to think than to be impulsive. Being in more than one alliance than putting all your eggs in one basket. The politician had let the economy go outside its zone of influence and paid the price. We must make alliances in more than one network, as companies have done, so as not to be dependent and at the mercy of a single country/market in the future if we know how to learn the lessons of History.
Notes (in French)
1. J’ai tiré ces décrets du texte de Laurianne Croteau, Voici tous les décrets signés par Donald Trump, 22 janvier 2025, mis à jour le 4 février 2025, qui en fait la mise à jour sur le site de Radio-Canada :
2. Agence France-Presse, Nouveau décret pour retirer les États-Unis de plusieurs instances de l’ONU, La Presse, 4 février 2025 :
3. AFP, Donald Trump signe un décret pour retirer les États-Unis du Conseil des droits de l’Homme, Le Journal de Québec, 4 février 2025 :
4. Agence France-Presse, Donald Trump lance des sanctions contre la Cour pénale internationale, Radio-Canada, 7 février 2025 :
5. Agence France-Presse, Les États-Unis suspendent «jusqu’à nouvel ordre» la livraison des colis chinois, Radio-Canada, 2025-02-05:
6. Sophie-Hélène Lebeuf, Trump veut faire de la bande de Gaza la «riviera du Proche-Orient», Radio-Canada, 4 février 2025 :
7. Ce, même si ces instances manquent de pouvoirs de coercitions envers les États qui font preuve de négligence et d’irresponsabilités envers les autres États.
8. De ce qu’on croyait d’abord être une farce, on s’aperçoit maintenant que Trump est de plus en plus sérieux dans son idée de faire du Canada le 51e État des États-Unis, ne serait-ce que pour mettre la main sur nos ressources naturelles et de minéraux critiques. Pensons à l’eau, au pétrole et aux terres rares.
Plusieurs textes en ont parlé. Je n’en cite qu’un : Mylène Crête, 51e État des États-Unis. Trump est sérieux, dit Trudeau, La Presse, 7 février 2025 :
9. https://fr.wikipedia.org/wiki/BRICS%2B
10. Agence France-Presse, Trump menace d’imposer aux BRICS des droits de douane « à 100 % », La Presse, 31 janvier 2025 :
11. Je pense ici au livre de Marie-France Hirigoyen, 2019, Les Narcisse, Ils ont pris le pouvoir, Paris : La Découverte.
12. Albert, Michel, 1991, Capitalisme contre capitalisme, Paris : Seuil, L’Histoire immédiate. Seuil (réédition numérique FeniXX).
13. Dans l’article sur les BRICS+ on parle plutôt « de rivaliser avec le Groupe des sept (le G7) » (https://fr.wikipedia.org/wiki/BRICS%2B). Mais, je pense que c’est plus que cela : c’était d’abord de rivaliser avec les États-Unis qui avaient une mainmise sur le système économique international.
14. Valentin Bontemps - Agence France-Presse à Madrid, «Make Europe Great Again»: l’extrême droite européenne veut suivre la «tornade Trump», Le Devoir, 9 février 2025 :
15. Ibid.
16. Ibid.
17. Gilles Biassette, Présidentielle en Argentine : Javier Milei, un Donald Trump sud-américain?, La Croix, 20/11/2023 :
18. Jean-Mathieu Albertin, « On compte beaucoup sur la victoire de Trump »: au Brésil, les partisans de Jair Bolsonaro reprennent espoir, Radio France, franceinfo, 18/11/2024 :
19. J’ai pris ces noms dans l’article de Valentin Bontemps - Agence France-Presse à Madrid, Op. Cit.
20. Aurélie Loek, Extrême droite française, patrons de la tech… les invités de la cérémonie d'investiture de Donald Trump, TF1/info, 2025-01-20 :
21. Myriam LEMETAYER avec Isabel KUA à Pékin pour l’Agence France-Presse, La Chine réplique à Trump après l’application des taxes américaines, La Presse, 4 février 2025 :
22. Andrew Coyne, Canada is far from ready for the chaos coming our way, The Globe and Mail, November 13, 2024 :
23. Europe/Charlemagne, Why Canada should join the EU. Europe needs space and resources, Canada needs people. Let’s deal, Jan 2nd 2025, in The Economist (North America, 4 jan 2025) p. 37 :
24. Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE) :
- https://www.international.gc.ca/trade-commerce/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/ceta-aecg/index.aspx?lang=fra
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_économique_et_commercial_global
25. Accord de libre-échange entre le Canada et le Royaume-Uni :
26. Quand je pose cette question, je pense ici au texte de Karel Mayrand, Administration Trump II : le divorce du capitalisme et de la démocratie libérale, L’actualité, 23 janvier 2025 :
Annexe 1
This text can be found in Societas Criticus, Vol 14 no 8. 2012-08-26 – 2012-09-25: https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2226464
For a Parliament of America (translation of Pour un Parlement de l’Amérique)
Michel Handfield, M.Sc. Sociology
After searching, because memory sometimes forgets, this text does not seem to have been published anywhere other than on the political blog of Societas Criticus, "Délinkan Politique", which has since become our political archive page: "Criticus Politikos". [Editor's note: These pages no longer exist now.]
Friday, December 3, 1999
The end of 1999 was marked by debates and questions concerning the referendum rules in Quebec and the World Trade Organization (WTO) negotiations. These events, seemingly far away, were nevertheless significant of a malaise and showed a need for reform. On the one hand, Jean Chrétien said he was acting to avoid the fragmentation of Canada and, on the other hand, the WTO negotiations seemed to mean the fragmentation of the power and sovereignty of existing states. This had the merit of raising the need for reform in America.
We must set up an American parliament (in the continental sense of the term) as there is a European parliament because the trend that is emerging is that of regionalism and continental blocks. In these conditions, America will not be able to afford to be divided for much longer. It will even have to establish continental standards in many areas, such as the environment and social protections. We must also establish common minimum standards to protect citizens throughout America and think of new social measures to ensure the proper functioning of the economic system - because if we need fewer people to produce, we do need consumers to keep the economy going!
At the same time, we must not crush regional dynamics, which are a guarantee of creativity. We must therefore think of new structures similar to those that Europe has equipped itself with continental, national and regional responsibilities. We must realize that we are Americans (in the same way that the French, Italians or Belgians are Europeans) and stop identifying only Americans as Americans of the United States. In short, we must reappropriate America for the good of all of us!
Conclusion
Now that you have read my past opinions, are they still relevant in your opinion? Should I run for the leadership of the Liberal Party of Canada? Would you support me in such an adventure? Naturally, I say this with a touch of humour, because I do not have the necessary connections or experience in active politics, but I admit that political experience would sometimes please me. Imagine doing for America what was done in Europe. Making our American neighbours understand that they are not the only ones on this continent and that we are neither their servants nor their stooges, much less servile. We are partners and equals! What a dream!
Annexe 2 : certains textes de Societas Criticus autour de ce sujet
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, États-Unis : Tout est dans tout !, Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 26-04, Éditos :
Michel Handfield, M.Sc. Scociologie, Édito Facebook: Retour de la bipolarité? On est rendu ailleurs, Societas Criticus, Vol. 25-02 :
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, Le retour des fantômes de l’ex-U.R.S.S., Societas Criticus, Vol. 24-02, Éditos :
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, Faut-il créer un nouvel ordre mondial?, Societas Criticus, Vol. 24-06, Essai :
Michel Handfield, Ce virage de Québec Solidaire me pose problème – J’y parle aussi de mon idée d’un Parlement d'Amérique, Un Édito Facebook, Societas Criticus, Vol. 21-05 :
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, Le piège de l'autocratie, Le Devoir, 13 janvier 2024 : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/805277/idees-piege-autocratie
Tous les numéros de Societas Criticus sont aussi disponibles à Bibliothèque et Archives Canada :
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societascriticus2 · 4 months ago
Text
Le repli sur soi états-unien et ses effets possibles sur le système mondial !
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 27-01/26-05, Essai : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2025-02-11)
Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, on a eu droit à une série de déclarations et de décrets choc et non des moindres, comme de retirer les États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé; retirer les États-Unis de l'Accord de Paris; accélérer l’exploitation des ressources énergétiques; relancer l’industrie pétrolière et minière (1); retirer les États-Unis de plusieurs instances de l’ONU (2); retirer les États-Unis du Conseil des droits de l’Homme (3); «  lance[r] des sanctions contre la Cour pénale internationale » (4) et plusieurs autres.
Trump est très prolifique pour déstabiliser ses voisins et partenaires, comme le Canada et le Mexique, qu’il menace de tarifs sur leurs produits malgré l’accord de libre-échange déjà existant entre ces trois pays. Et, le monde ne paie rien pour attendre, avec des menaces concernant le commerce international (5) et sa nouvelle proposition « [d’]une prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis pour la développer économiquement, de concert avec le déplacement « permanent » de tous les Palestiniens qui y habitent » (6).
Isolationniste, il rejette tout ce qui fut fait avant lui comme s’il avait la vérité infuse. Il ne reconnait pas le monde dans lequel nous sommes et qui nécessite des règles de surveillance et de coopération internationale claires pour répondre aux problèmes actuels et futurs qui nous menacent. Pensons seulement à la pollution, aux changements climatiques et aux risques de pandémies à venir. Leurs effets ne s’arrêteront pas aux frontières des pays laxistes, mais impacteront tous les pays, peu importe leurs responsabilités dans ces problèmes. C’est pour cela qu’il faut non seulement des accords comme celui de Paris, mais l’implication d’instances internationales, comme l’ONU, l'Organisation mondiale de la santé, et la Cour pénale internationale, toutes menacées par Donald Trump, pour anticiper et surveiller ces menaces et coordonner des actions pour les résoudre. (7) Ici, l’isolationnisme trumpiste n’augure rien de bon et Donald Trump amène les États-Unis à rejoindre les dictateurs qui n’en font qu’à leur tête sans égard à leurs voisins et à la communauté internationale. Il s’en va vers un déni du droit international.
Parlant des dictateurs, on voit qu’ils ont souvent des visées expansionnistes et de contrôle des zones qui leur sont limitrophes.
Xi Jinping a des vues sur Taïwan; Poutine, on le sait depuis longtemps, veut l’Ukraine et peut-être reprendre ensuite quelques anciennes Républiques socialistes; puis Trump, enfin, a des visées sur le Groenland, le canal de Panama, le Canada (8) et maintenant le territoire palestinien pour étendre l’emprise des États-Unis sur l’Amérique et certaines parties du monde pour ne pas voir son influence diminuer face aux visées de la Chine et de la Russie comme nouveaux acteurs dominants de la scène internationale.
Ce n’est pas un hasard si Donald Trump a visé les BRICS+ (9) dernièrement avec la menace de leur imposer « des droits de douane «à 100 %»» (10). C’est que les BRICS+ permettent des rapprochements entre la Chine et la Russie avec l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud pour concurrencer le G7.
Si on nous parle de multilatéralisme pour mieux faire passer les choses (États-Unis, Communauté européenne, Russie, Chine, Inde pour ne nommer que les principaux acteurs actuels), on voit cependant poindre un nouveau bilatéralisme entre les BRICS+ et la Communauté européenne/OTAN.
Dans ce Nouveau monde qui se redessine, les États-Unis semblent cependant se replier sur eux-mêmes et dire « il y a nous et les autres » dans un élan d’autoritarisme et de narcissisme (11) qui dépasse tout ce qu’on avait vu jusqu’à présent. On s'éloigne donc de mon rêve d’un Parlement de l'Amérique comme celui du Parlement européen (voir mon texte en annexe 1).
Comme il sera de plus en plus difficile de compter sur les États-Unis, à moins qu’ils n’y trouvent un intérêt particulier, faire affaire avec eux deviendra négociable à la pièce. Cela changera donc beaucoup de choses et des pays comme le Canada et le Mexique devront regarder vers de nouvelles alliances. Comme nous ne serons pas les seuls à le faire, cela bouleversera nécessairement les alignements actuels : particulièrement la Communauté européenne et l’OTAN, mais aussi les BRICS+, qui regroupent des pays voulant rivaliser avec le système économique néo-américain (12) qui était dominant jusqu’à présent (13).
Avec la révolution trumpienne, qui s’étend aussi à l’Europe (14), tout cela risque de changer profondément, malgré le fait que Marine Le Pen a dit que « La France ne peut pas être assujettie aux États-Unis » (15). C’est que, pour plusieurs partis de droite, le trumpisme est d’abord un nationalisme pur et dur : nationalisme politicoéconomique; contrôle serré de l’immigration et encore plus des réfugiés; baisse d’intérêt pour ce qui se passe à l’étranger s’ils n’y trouvent pas un intérêt particulier; rationalisation du financement des organismes internationaux et de l’aide à l’étranger, etc. Comme l’écrit Valentin Bontemps :
« (…) réunis à Madrid, les leaders du groupe parlementaire d’extrême droite Patriotes pour l’Europe, Viktor Orbán et Marine Le Pen en tête, ont réclamé samedi un « virage à 180 degrés » de la politique européenne, dans le sillage de la vague trumpiste. » (16) 
L’Union européenne aura du travail à faire pour trouver un équilibre entre gauche et droite pour demeurer fonctionnelle. Pourra-t-elle même conserver l’unité des pays la composant ou certains préfèreront-ils en sortir? La question se pose.
Si la Russie n’était pas retournée vers l’autoritarisme, les BRICS+ auraient pu devenir une alternative pour certains pays cherchant de nouvelles alliances, laissant les États-Unis de Donald Trump s'isoler. Mais, le comportement plus guerrier de Poutine en rebute certainement plusieurs, même si la Chine tente d’apaiser un peu le jeu pour des raisons économiques évidentes : elle a besoin du marché mondial.
Même si Marine Le Pen a dit que « La France ne peut pas être assujettie aux États-Unis » (déjà cité plus haut), certains leadeurs de pays européens, sud-américains et africains qui s’alignent sur le trumpisme pourront aussi s’enligner sur les États-Unis et en devenir leur vassal dans un nouveau groupe de pays de droite. Ce pourrait notamment être le cas de l’Argentine, Javier Milei, ayant « souvent été comparé à Donald Trump, dont il est l’un des admirateurs. » (17) Ce pourrait aussi être celui du Brésil si Jair Bolsonaro reprenait le Pouvoir. (18) En Europe, Marine Le Pen, Viktor Orbán, Giorgia Meloni et quelques autres pourraient-ils en venir à préférer une nouvelle union économique faite autour d’États-Unis trumpistes si cela devenait possible? (19) C’est à suivre.
Difficile de faire quelque pronostic que ce soit, cependant, la véritable inconnue étant le comportement de Donald Trump. Un jour il invite le président de la Chine, Xi Jinping, à son intronisation (20), quelques jours après il impose des tarifs de 10 % sur les exportations chinoises vers les États-Unis (21). Un jour, il suspend les tarifs pour un mois envers le Mexique et le Canada, quelques jours plus tard, il met un tarif de 25% sur l’acier et l’aluminium. Bref, comment signer un accord si l’on n’est pas sûr qu’il ne changera pas d’idée quelque temps plus tard? Tout semble possible, même un coup d’État, de sa part. Les États-Unis peuvent devenir une dictature de droite sous Donald Trump, ce qu’on ne souhaite pas, mais qui est dans l’ordre du possible.
C’est dans ce monde en changement, avec des mouvements nationalistes, totalitaire et extrémiste (de gauche comme de droite) plus fort que jamais qu’on cherche de nouveaux points d’équilibres. Avec des acteurs qui sortent d’accords existants (comme les États-Unis) et d’autres qui voudraient y entrer (comme l’Ukraine, qui voudrait devenir membre de l’OTAN). Avec un centre libéral, souvent stable, mais qui semble ennuyeux aux électeurs. Ceux-ci votent donc de moins en moins, laissant de plus en plus les extrémistes décider des gouvernements.
Ainsi, les prédictions deviennent de moins en moins possibles au plan international. Mais, on peut toujours émettre quelques pistes que voici.
Premièrement, le Canada étant déjà dans l’OTAN, il pourrait aussi essayer de conclure une entente d’entrée dans l’Union européenne, comme l’a suggéré Andrew Coyne dans le Globe and Mail, où il concluait un texte en disant « All of which leaves me with just one question : Can we join Europe ? » (22) Ensuite, quelques semaines plus tard, The economist a posé le même diagnostic : « Why Canada should join the EU.  Europe needs space and resources, Canada needs people. Let’s deal.» (23) De plus, comme nous avons déjà un Accord économique et commercial global (AECG) avec l’Europe (24) et une partie d’histoire commune, ce devrait être possible, j’imagine.
Deuxièmement, comme nous partageons le même chef d’État que l’Angleterre et que nous avons déjà « entamé des négociations en vue de conclure un accord de libre-échange (ALE) » avec le Royaume-Uni (25) serait-il possible de faire la même chose du côté du Commonwealth? La question se pose, car, si l’on conserve et entretient cette structure, elle devrait nous permettre certaines opportunités et cela semblerait gagnant-gagnant dans le cas d’une fermeture, même partielle, du marché états-unien.
Troisièmement, comment évoluera la communauté européenne avec le virage à droite de certains pays? Certains seraient-ils tentés de sortir de la communauté européenne et de faire de nouvelles alliances, par exemple avec les États-Unis plus à droite? Ce n’est certes pas impossible si l’on pense à l’Angleterre qui en est sortie avec le BREXIT. Alors, la communauté européenne sera-t-elle encore une communauté européenne?
Quatrièmement, une nouvelle alliance des pays de démocratie libérale (26) pourrait-elle remplacer la communauté européenne si celle-ci est de moins en moins européenne? Elle pourrait alors inclure des pays comme le Canada, mais aussi d’autres continents. Pourquoi pas, aussi, certains États des États-Unis qui pourraient choisir de faire leur indépendance ou de former une nouvelle union? C’est qu’avec le comportement impulsif de Donald Trump, si on ne sait pas où s’en vont les États-Unis demain, on sait encore moins où ils en seront dans quatre ans. Tout est donc sur la table.
En conclusion...
Aura-t-on les États-Unis repliés sur eux-mêmes ou une nouvelle alliance des pays de droite autour des États-Unis? Certains États démocrates seront-ils encore aux États-Unis ou auront-ils déclaré leur indépendance? Aura-t-on une Communauté européenne dysfonctionnelle ou une nouvelle alliance des pays libéraux? Les BRICS+ auront-ils de nouveaux membres, notamment en Amérique du Sud? Ces questions se posent, car les comportements de l’administration Trump risquent d’amener beaucoup de réaménagements politiques, sociaux et économiques pour retrouver un nouvel équilibre mondial au cours des prochaines années. On entre donc dans une période d’incertitude, mais aussi de nouvelles possibilités, car Donald Trump oblige un nouveau brassage du jeu. Pour ceux qui aiment la politique et la stratégie, il y aura matière à observer. Il faudra des dirigeants solides pour prendre des décisions raisonnables sans coups de tête non plus. Vaudra mieux réfléchir que d’être impulsif. Être dans plus d’une alliance que de mettre tous ses œufs dans le même panier. Le politique avait laissé aller l’économie hors de sa zone d’influence et en a payé le prix. On doit faire des alliances dans plus d’un réseau, comme l’ont fait les entreprises, pour ne pas être dépendante et à la merci d’un seul pays/marché à l’avenir si l’on sait tirer les leçons de l’Histoire.
Notes
1. J’ai tiré ces décrets du texte de Laurianne Croteau, Voici tous les décrets signés par Donald Trump, 22 janvier 2025, mis à jour le 4 février 2025, qui en fait la mise à jour sur le site de Radio-Canada :
2. Agence France-Presse, Nouveau décret pour retirer les États-Unis de plusieurs instances de l’ONU, La Presse, 4 février 2025 :
3. AFP, Donald Trump signe un décret pour retirer les États-Unis du Conseil des droits de l’Homme, Le Journal de Québec, 4 février 2025 :
4. Agence France-Presse, Donald Trump lance des sanctions contre la Cour pénale internationale, Radio-Canada, 7 février 2025 :
5. Agence France-Presse, Les États-Unis suspendent «jusqu’à nouvel ordre» la livraison des colis chinois, Radio-Canada, 2025-02-05:
6. Sophie-Hélène Lebeuf, Trump veut faire de la bande de Gaza la «riviera du Proche-Orient», Radio-Canada, 4 février 2025 :
7. Ce, même si ces instances manquent de pouvoirs de coercitions envers les États qui font preuve de négligence et d’irresponsabilités envers les autres États.
8. De ce qu’on croyait d’abord être une farce, on s’aperçoit maintenant que Trump est de plus en plus sérieux dans son idée de faire du Canada le 51e État des États-Unis, ne serait-ce que pour mettre la main sur nos ressources naturelles et de minéraux critiques. Pensons à l’eau, au pétrole et aux terres rares.
Plusieurs textes en ont parlé. Je n’en cite qu’un : Mylène Crête, 51e État des États-Unis. Trump est sérieux, dit Trudeau, La Presse, 7 février 2025 :
9. https://fr.wikipedia.org/wiki/BRICS%2B
10. Agence France-Presse, Trump menace d’imposer aux BRICS des droits de douane « à 100 % », La Presse, 31 janvier 2025 :
11. Je pense ici au livre de Marie-France Hirigoyen, 2019, Les Narcisse, Ils ont pris le pouvoir, Paris : La Découverte.
12. Albert, Michel, 1991, Capitalisme contre capitalisme, Paris : Seuil, L’Histoire immédiate. Seuil (réédition numérique FeniXX).
13. Dans l’article sur les BRICS+ on parle plutôt « de rivaliser avec le Groupe des sept (le G7) » (https://fr.wikipedia.org/wiki/BRICS%2B). Mais, je pense que c’est plus que cela : c’était d’abord de rivaliser avec les États-Unis qui avaient une mainmise sur le système économique international.
14. Valentin Bontemps - Agence France-Presse à Madrid, «Make Europe Great Again»: l’extrême droite européenne veut suivre la «tornade Trump», Le Devoir, 9 février 2025 :
15. Ibid.
16. Ibid.
17. Gilles Biassette, Présidentielle en Argentine : Javier Milei, un Donald Trump sud-américain?, La Croix, 20/11/2023 :
18. Jean-Mathieu Albertin, « On compte beaucoup sur la victoire de Trump »: au Brésil, les partisans de Jair Bolsonaro reprennent espoir, Radio France, franceinfo, 18/11/2024 :
19. J’ai pris ces noms dans l’article de Valentin Bontemps - Agence France-Presse à Madrid, Op. Cit.
20. Aurélie Loek, Extrême droite française, patrons de la tech… les invités de la cérémonie d'investiture de Donald Trump, TF1/info, 2025-01-20 :
21. Myriam LEMETAYER avec Isabel KUA à Pékin pour l’Agence France-Presse, La Chine réplique à Trump après l’application des taxes américaines, La Presse, 4 février 2025 :
22. Andrew Coyne, Canada is far from ready for the chaos coming our way, The Globe and Mail, November 13, 2024 :
23. Europe/Charlemagne, Why Canada should join the EU. Europe needs space and resources, Canada needs people. Let’s deal, Jan 2nd 2025, in The Economist (North America, 4 jan 2025) p. 37 :
24. Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE) :
- https://www.international.gc.ca/trade-commerce/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/ceta-aecg/index.aspx?lang=fra
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_économique_et_commercial_global
25. Accord de libre-échange entre le Canada et le Royaume-Uni :
26. Quand je pose cette question, je pense ici au texte de Karel Mayrand, Administration Trump II : le divorce du capitalisme et de la démocratie libérale, L’actualité, 23 janvier 2025 :
Annexe 1
On trouve ce texte dans Societas Criticus, Vol 14 no 8. 2012-08-26 – 2012-09-25 : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2226464
Pour un Parlement de l’Amérique
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie
Après recherche, car la mémoire oublie parfois, ce texte ne semble pas avoir été publié ailleurs que sur le blogue politique de Societas Criticus, « Délinkan Politique », qui est devenu depuis notre page d’archives politiques : « Criticus Politikos ». [NDLR. Ces pages n'existent plus maintenant.]
Vendredi 3 décembre 1999
La fin de l'année 1999 est marquée par les débats et questionnements concernant les règles référendaires au Québec et les négociations de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Ces évènements, loin en apparence, sont cependant significatifs d'un malaise et montrent un besoin de réforme. D’un côté Jean Chrétien dit agir pour éviter le morcèlement du Canada et, de l’autre côté, les négociations de l’OMC semblent signifier le morcèlement du pouvoir et de la souveraineté des États existants. Ceci a le mérite de soulever le besoin de réforme en Amérique.
On se doit de mettre sur pied un parlement américain (au sens continental du terme) comme il y a un parlement européen, car la tendance qui se dessine est celle des régionalismes et des blocs continentaux. Dans ces conditions l’Amérique ne pourra se permettre d’être divisée encore longtemps. Elle se devra même d'établir des standards continentaux dans bien des domaines, tels l'environnement et les protections sociales. Il faut aussi établir des normes minimales communes pour protéger les citoyens de toute l’Amérique et penser de nouvelles mesures sociales pour assurer le bon fonctionnement du système économique - car si on a besoin de moins de gens pour produire, on a par contre besoin de consommateurs pour faire rouler l’économie!
En même temps on ne doit pas écraser les dynamiques régionales, qui sont un gage de créativité. Il faut donc penser de nouvelles structures semblables à celles dont s’est dotée l’Europe, avec des responsabilités continentales, nationales et régionales. Il nous faut réaliser que nous sommes des Américains (au même titre que les Français, les Italiens ou les Belges sont des Européens) et cesser d’identifier les seuls états-uniens comme étant des Américains. Bref il faut se réapproprier l’Amérique pour notre bien à tous!
Conclusion
Maintenant que vous avez lu mes opinions passées, sont-elles encore d’actualités selon vous? Devrais-je me présenter à la course à la chefferie du Parti Libéral du Canada? Me supporteriez-vous dans une telle aventure? Naturellement, je dis ça avec un brin d’humour, car je n’ai pas les entrées nécessaires ni l’expérience de la politique active, mais j’avoue que l’expérience politique me plairait parfois. Imaginez, faire de l’Amérique ce qui fut fait en Europe. Faire comprendre à nos voisins états-uniens qu’ils ne sont pas les seuls sur ce continent et que l’on n’est ni leurs serviteurs, ni leurs faire-valoir, encore moins serviles. On est partenaire et égaux! Le rêve, quoi!
Annexe 2 : certains textes de Societas Criticus autour de ce sujet
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, États-Unis : Tout est dans tout !, Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 26-04, Éditos :
Michel Handfield, M.Sc. Scociologie, Édito Facebook: Retour de la bipolarité? On est rendu ailleurs, Societas Criticus, Vol. 25-02 :
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, Le retour des fantômes de l’ex-U.R.S.S., Societas Criticus, Vol. 24-02, Éditos :
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, Faut-il créer un nouvel ordre mondial?, Societas Criticus, Vol. 24-06, Essai :
Michel Handfield, Ce virage de Québec Solidaire me pose problème – J’y parle aussi de mon idée d’un Parlement d'Amérique, Un Édito Facebook, Societas Criticus, Vol. 21-05 :
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, Le piège de l'autocratie, Le Devoir, 13 janvier 2024 : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/805277/idees-piege-autocratie
Tous les numéros de Societas Criticus sont aussi disponibles à Bibliothèque et Archives Canada :
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