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[soleil-fleuri]

"All you country boys saying you know how to treat a woman right, well only a woman knows how to treat a woman right!" CHAPPELL ROAN on Saturday Night Live

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Welcome to the royalty of Rupaul’s Drag Race:

SYMONE!

[soleil-fleuri]

J'ai laissé passer les mois,

Le cœur criant à demi-mot

Depuis cet automne où j'ai effleuré tes doigts

Pensant que je le ferais à nouveau.

Dis-moi comment guérir

Quand les saisons n'ont pas effacé

Tes mots, tes rires

Et tout ce qui nous a blessé.

Une seconde ou bien mille ans

Je ne vois plus la différence.

Nos cœurs savent comme on se ment

Mais la raison préfère le silence.

Je te veux encore.

Je ne te veux plus.

J'échappe aux remords

Du coin de ta rue.

Et j'ai ancré assez de larmes pour savoir

Qu'il vaut mieux fuir ton amour.

Mais je ne peux espérer croire

Qu'il me laissera partir un jour.

Alors, je laisse les mois défiler,

Le temps effleurant mes doigts,

Attendant de te reconquérir ou de t'oublier,

Cela n'a plus d'importance pour moi.

[soleil-fleuri]

J'ai usé mes mots

De sentiments éphémères

Sans savoir qu'à nouveau

Ils perdraient de leur lumi��re.

Je me suis forcée à écrire

Un été pluvieux sans parole.

Et sous l'encre, il s'est vu mourir

Avant de prendre son envol.

J'ai vécu mille émotions,

Encré tant de moments.

Des poèmes à chaque saison

Attendant leur jugement.

Le papier a connu mes regrets

Et l'amour qui s'en est échappé.

Et moi, comment je fais

Pour vivre sans l'exprimer ?

J'ai décris les larmes qui se sont abattues

Face aux flammes qui dévorent le monde

Et l'espoir qui a disparu

Des gens dont l'âme vagabonde.

Sous les flots de violence

J'ai aperçu les ressentiments de chacun

Et à force de leur donner un sens

Ils sont devenus miens.

Et j'aurais pu

Raconter encore tant de souffrance,

M'inspirer de regards perdus

Et partager mon impuissance.

Mais plus rien, pas une phrase, une rime

Ne sort de ma manche.

Je suis devenue la victime

Des pages qui restent blanches.

Mais j'ai encore tant à vous écrire

Et tant de maux à guérir.

Pourtant rien ne glisse sous mes doigts.

Les mots ne me sauveront pas cette fois.

[soleil-fleuri]

Le chemin de l'école

Porte encore les stigmates des bombes de la veille.

Des chaussures jonchent le sol

Et Hasina a peur qu'un jour ce soient les siennes.

Que ce soit à son tour d'être punie

Pour avoir voulu étudier.

Car dans son pays

Les talibans tuent celles qui apprennent à rêver.

Le 8 mai, les hirondelles de Kaboul ont cessé de chanter.

Ou peut-être était-ce avant,

Lorsque que les femmes étaient lapidées

Sous les yeux des habitants.

Peut-être était-ce lorsque dans la ville

Un douloureux sifflement

Retentissait avant que les missiles

Ne s'abattent sur les passants.

Ou lorsque, bafouées de leur identité,

Les femmes existaient à peine.

Interdites de chanter, de travailler, de se dévoiler,

Elles se faisaient tuer pour avoir refusé cette haine.

Le chemin de l'école

Porte encore les blessures de celles qui étaient là avant

Et qui ont pris leur envol

Pour qu'Hasina n'ait pas à verser son sang.

Mais lorsque le 8 mai, ces vies ont été prises,

Ce n'était qu'une fois de plus, la provocation

De ces groupes qui méprisent

Les filles et leur éducation.

Ce n'est pas facile de choisir entre vivre et étudier.

Mais aucun de leur culte sanglant

Ne viendra à bout de l'avidité

Qu'elles ont à reconstruire l'Afghanistan.

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08/05/2021

Source : Le Monde

Afghanistan : au moins 50 morts dans des explosions devant une école à Kaboul

Les attentats à la bombe perpétrés, samedi, devant une école pour filles de Kaboul ont fait au moins cinquante morts et une centaine de blessés, dont beaucoup d’étudiantes, a annoncé le ministère de l’intérieur afghan, dimanche 9 mai. Cette attaque intervient au moment où le ramadan touche à sa fin et alors que les forces étrangères accélèrent leur retrait, laissant derrière elles un pays déchiré par vingt années de guerre.

[soleil-fleuri]

"Deux êtres à moitié effacés"

- l'amour nous complète.

- mais où suis-je à tes côtés ?

Ignorons-nous.

Lorsque l'on s'aime,

Je m'oublie en toi

Et je me sème.

Au bord de nous,

Sans jamais me retrouver.

J'étais un tout

Avant de te trouver.

On nous avait dit

Que l'amour était le plus important,

Comme une lumière dans la nuit.

Je me suis perdue pourtant.

On nous avait dit

Que nous serions nos propres repères.

On nous a vendu le Paradis

Mais on a seulement vu l'Enfer.

Effaçons-nous

Et ne formons qu'un.

Nos débris tombent à mes genoux,

Je n'en ramasse aucun.

Mais l'Amour, ne devrait-il pas me faire sentir

Qu'au plus profond de ma chair je suis moi ?

C'est est si futile de mentir.

C'est si doux d'être avec toi.

- mais où sommes-nous ?

- ignorons-nous.

[soleil-fleuri]

J'appartiens à l'espace qui sépare les autres,

À la croisée des chemins, bien loin du vôtre.

Je suis au bord de route,

Cherchant encore comment exister

En travers des doutes

Qui me transpercent lorsque vous me regardez.

J'appartiens à l'espace qui sépare les autres.

J'appartiens au vide.

À un entre-deux.

Et comment ne pas me rejeter la faute ?

Lancez-moi des bouts de vos vies

J'essayerai d'exister entre eux.

Qu'ai-je à offrir à votre monde ?

Moi qui passe, si futile,

Comme un nuage entre l'orage qui gronde

Aussi insignifiant que la gaieté qui m'anime.

J'appartiens au vide. À un entre-deux.

Ma place n'est pas avec les gens heureux.

Alors où est-elle ? Où est mon étiquette ?

Entre vous je ne suis pas complète.

J'appartiens à l'espace qui sépare les autres.

Et je ne comble personne

Pas même moi.

Quand vos cris résonnent

Ils l'emportent sur ma voix.

Et je ne l'entends plus

Comme moi elle s'est perdue.

Mais ce n'est pas de votre faute,

J'appartiens à l'espace qui sépare les autres.

[soleil-fleuri]

Les printemps qui s'enchaînent,

Et les fleurs qui renaissent.

Dis-moi comment était la peine

Avant que je naisse.

Avant que je découvre les joies éphémères

Et les verres brisés

Qui sous vos caractères

N'ont jamais su être réparés.

Avant les noms effacés,

Et tous les non-dits.

Ai-je déjà existé

Entre les bouts de vos vies ?

Avant les paysages d'ailleurs

Et les sourires d'une fois

Lorsque je sentais les odeurs

Du souk de Djerba.

Avant le cœur arc-en-ciel

Et les amours dans le vide

Qui m'ont appris que c'est en elles

Que mon âme réside.

Avant de vous rencontrer

Et de me sentir moi-même.

De trouver une voix inespérée

À travers mes poèmes.

Avant de voir la face cachée du monde

Et les bombes tuer des innocents,

D'entendre la colère des rues qui grondent

Et qui laissent couler le sang.

Avant de me sentir invisible

Et pas assez forte

Pour crier que tant que mes mots seront lisibles

Je ne serais jamais morte.

Le temps qui s'enfuit,

Et le printemps renaissant,

Dis-moi comment était la vie

Avant mes dix-huit ans.

[soleil-fleuri]

La rue porte ton nom

Pour toutes les fois où tu y as crié.

Elle porte les noms

De tous les corps qui y sont tombés.

De Kaboul à Minneapolis,

Les rues souffrent encore

De toutes les injustices

Qui ont mené à la mort.

Quand les bombes et les tirs se mêlent,

C'est la rage d'innocents qui se démêle.

Et parcours les rues

De sanglots étouffés,

Mise à nu

De systèmes bafoués.

La rue porte ton nom

Pour toutes les fois où tu y as pleuré,

Pour toutes les fois où la honte

Était du mauvais côté.

Si elle porte tous ces noms

C'est parce qu'elle appartient

À ceux qui ont bâti des ponts

Entre l'espoir et le chagrin.

Et entre la paix et la haine,

Entre la peur et les chaînes

Auxquelles on vous a condamné,

La rue a toujours été de votre côté.

La rue porte vos noms

Et elle en est fière

Car grâce à votre union

Elle a gagné les plus belles guerres.

[soleil-fleuri]

Illusoire est le temps, futiles sont les heures

Qu’on accorde aux instants qui défilent un à un.

Il n’est rien en ce monde de si grand que la peur

D’arriver au jour dépourvu de matin.

Et si le vent te rappelle à quel point le temps passe,

Écoute non loin d'eux, le rire des enfants

Qui dans le souffle d'un instant s'efface,

Laissant se heurter des maux bien plus grands :

Lorsque file une lueur, mille autres s'effacent.

Prospèrent ainsi, ces souvenirs qui s'ancrent

Et s'inscrivent alors de manière fugace

Comme l'on verrait une mine offrir son encre.

Sans jamais pouvoir les rattraper,

Les minutes filent entre les failles

Des amours qui se sont échoués

Sur le rivage de nos entrailles.

Et même si l'éternel, s'évade de la vie,

L'éphémère lui succède sans le moindre retour

Et laisse place pour nos êtres, ce jardin fleuri

Dans lequel la seule loi serait "cueille le jour".

[soleil-fleuri]

"Pourquoi dormir revient à avoir vécu une journée de plus sans toi ?

Pourquoi ne pas s'être embrassées une dernière fois ?

Est-ce que c'est de te retenir dans ma peau qui me blesse tant ?

Est-ce que c'est de te laisser partir trop tôt qui m'effraie autant ?"

@soleil.fleuri

26/12/2020

[soleil-fleuri]

"Tu laisses autant de souvenirs que de peine.

Mais regarde, ta vie n'a pas été vaine.

Car même si maintenant tu es aux cieux,

On continuera de danser avec des larmes dans les yeux."

@soleil.fleuri

16/02/2021

[soleil-fleuri]

"Dans les ruelles sombres des cœurs,

On se cogne à coup de baisers interdits.

Et on vit dans la peur

De choses que l'on n'a pas choisies."

@soleil.fleuri

08/01/2021

[soleil-fleuri]

"Au coin des rues,

Sur les toits des maisons,

Dans les bras d'inconnus,

Nos baisers se retrouveront."

@soleil.fleuri

06/11/2020

[soleil-fleuri]

"Les amours

C'est comme des chats de rue,

Qui disparaissent dans l'ombre.

Mon amour,

Quand tu tombes des nues

Il n'y a personne pour te répondre."

@soleil.fleuri

24/07/2020

[soleil-fleuri]

"Explosion de couleurs.

Tu as porté un dernier coup.

Maintenant il n'y a plus que des fleurs

Qui tombent à mes genoux."

@soleil.fleuri

21/04/2020

[soleil-fleuri]

"On me casse comme de la porcelaine.

Et on m'a fait tomber trop de fois.

Mes failles ne font passer que la haine

Que j'ai envers moi."

@soleil.fleuri

17/03/2020