solene-odette - Tumblr blog

[solene-odette]

Retour sur un évènement au collège

Mon premier jour au collège Jeanne d'Arc DECINES

Cela fait déjà plusieurs fois que je déménage en cours d'année... J'ai l'habitude d'être "la nouvelle" partout et pour tous le monde, mais cette fois on m'a promis que tout était définitif.

Si le déménagement est définitif, il faut que j'essaie de m'intégrer, mais pour une nouvelle c'est difficile car tout le monde se connait déjà. On est mit d'office dans un groupe jugé "marginal". Je suis en 4eme et je sympathise vite avec Laurie, une fille de ma classe et de nombreux sixième avec qui je m'entends mieux qu'avec les jeune "de mon âge" que je fuis comme la peste.

Dans mon collège il y a un garçon, il s'appelle Loris VOISIN. Les autres ne lui parle pas trop, car il est "différent". Je ne sais pas ce qu'il a mais il semble un peu retarder par rapport aux autres, mais il semble gentil.

Je n'étais pas là depuis longtemps, et on est devant les toilettes des filles, contre le mur qui sépare la cour du collège de la cours de l'école élémentaire. Comme je suis nouvelle il me propose de me faire visiter ce que j'accepte.

Il me montre les bâtiments, l'accès au pôle administratif,...

Après un petit tour ou nous discutions bien, il me propose de me montrer comment on accède à la salle d'étude.

Il est midi et à midi on a pas le droit d'y aller car il n'y a personne, et pourtant j'accepte sans trop savoir pourquoi.

Loris m'avoue qu'il veux devenir policier pendant que nous marchons. Comme la salle d'étude se trouve entre le pôle administratif et la cours du collège, il n'y a personne a cette heure là.

La porte d'entrée de la salle d'étude se trouve en haut d'un vielle escalier en bois, nous décidons de montrer afin de voir si cette dernière est ouverte.

Arrivé devant la porte, on se rend compte que la salle est fermé, nous nous apprêtons à redescendre lorsqu'il me propose de me montrer ce qu'il appelle être "policier".

A peine eu le temps de donner ma réponse, je me retrouve face au mur, les mains dans le dos, et Loris sort un lasser rose a ruban blanc de sa poche et commencé à m'attacher les mains dans le dos.

Ses mains "dérape" contre mes fesses, ma jupe se soulève légèrement, lorsque quelqu'un commence à monter les escaliers. Il me lâche rapidement, je me retourne et voit un jeune de sixième en train de monter, je m'empresse de le rejoindre et de lui indiquer que la porte est fermée et je descends avec lui. Une fois en bas, je traverse la cours de récréation en courant a la recherche de mon ami.

Je la vois, elle remarque que quelques chose ne va pas... Je lui explique tout.

On fait de notre mieux pour éviter Loris et accéder au pôle administratif, arrivé a l'accueil, je réexplique tout à la secrétaire qui convoque en urgence l'homme qui occupe le bureau d'a côté. Je réexplique tout encore une fois.

Il me demande comment je pourrais prouvé mon histoire, je lui dis qu'il devrait trouver le lacet dans sa poche .

Loris est convoqué, le lacet est trouver et moi je suis renvoyer chez moi pour quelques jours.

A mon retour, je suis convoquée à l'accueil, où l'on me dit " Loris n'est plus élève dans notre établissement, mais ce n'est pas de ta faute,ne t'inquiètes pas".... Sur le coup je suis choquée, m'inquiéter ?!? Mais pourquoi... Je ne vais pas le regretter..

Quelques jours plus tard, j'apprends que ce genre de comportement déplacer avait déjà eu lieu avant mon admission.

L'école n'avait rien fait... Il attendait peut être que ce soit trop tard... Et c'était à moi de me sentir coupable ????

[solene-odette]

L'entrée au lycée 2

Mon lycée était un lycée général et professionnel, mais les deux structures étaient distinct et les deux "groupes" ne se croisait jamais.

Malheureusement, un jour, nous avons du faire réfectoire commun. Je faisais la queue pour aller manger, et je regardais les autres sans aucune arrière pensée quand je le vois... Je croise son regard. Je sais qu'il ma vue...

Peut être ne se rappel t il pas de moi. Ma poitrine se sert. Mon coeur bat fort... Je tombe sous le choc et l'émotion... Tous le monde se retourne vers moi, au sol dans la file ...je jette un coup d'oeil autour de moi... Il est toujours là... Je n'ai pas rêvé.

Je pars en courant.. je ne sais pas quoi faire ni à qui parler.

Je cours voir l'infirmière... Je ne veux rien lui dire mais je ne peux pas retourner dehors .. j'ai trop peur.

Elle refuse sans explication...

Je ne veux pas en parler... Mais je préfère mourir que de retourner au lycée... alors je parle.

Je lui explique que j'ai croisé dans la fil ... L'un de mes agresseur et que je ne veux ( sous aucun prétexte) le recroiser. Que je ne connais ni son nom, ni sa classe ni son âge, et que je veux rentrer chez moi et que personne ne soit au courant.

Elle me dit que je pourrais rentrer chez moi, mais que je dois l'identifier sur les photos des étudiants du lycée... On me montrer des centaines de photos... Je le vois .. en première dans le lycée professionnel. Il est la.

Ce que je ne dis pas, c'est que je n'ai pas vu 1 de mes agresseur sur les photos... Mais presque tous ... Mais je ne veux pas être une victime. Alors je ne dis rien pour les autres.

Je rentre chez moi, on m'offre plusieurs jours pour me remettre.

A force d'être agressée j'ai maintenant de quoi me défendre dans ma poche. Ma mère doit se douter de quelques chose car elle me les as offerts mais elle ne dis rien... Elle doit vouloir que je fasse le premier pas... Moi je fais l'autruche et fais comme si tout allait bien.

Quand je rentre le soir, j'ai un taser sans la poche , ma main est serrer dessus. Dans on autre mains, il y a une bombe au poivre. Et je marche... Et je sursaute au moindre bruit et au moindre passant.

Un soir , je marche le long de cette dune qui le rappel d'horribles souvenir, pour rentrer chez moi, lorsque quelqu'un m'attrape le bras. Un garçon, a peine plus âgée que moi, commence à me déshabiller. Je le connais bien, c'est le cousin d'une copine de classe. Alan... Je sors ma bombe lacrymogène et tente de l'utiliser. Je ne sais pas si il est touché, mais moi oui, mes yeux me brûle et je pleure, je ne vois rien et pourtant je pars en courant jusqu'à chez moi. Il ne me suis pas et Pourtant je continue de courir. Arrivé chez moi, je monte à l'étage pour me rincé les yeux. Ma mère me vois.

Je ne sais plus comment mais elle comprend.

Elle veut inspecter mon corps, vérifiée si je vais bien.. cette fois ci ce n'est pas aller trop loins, je n'ai pas de marque..

Elle veut que je porte plainte. Je commence par refuser. J'ai honte de porter plainte pour si peu, mais elle ne sait pas alors j'accepte.

Elle m'emmène au commissariat. Je suis reçu par un homme. Il est vieux.. en fin de carrière je pense. Il me demande ce qui c'est passé, je lui raconte le problème avec Alan...

En 15minute d'entretien, il en conclut que je suis coupable car je portais une "tenu sexy" et que j'étais "aguicheuse"... Je ne comprend pas quel est le rapport...

Il accepte tout de même de prendre ma plainte injustifiée, mais "aucune chance qu'elle aboutisse, c'est ma parole contre la sienne".

Il me dit qu'il fait que je parle avec un service "spéciale " mineur, au centre de Lyon. Et que je ne reverrai plus jamais ce garçon.

Ma mère prend rendez vous et m'y emmene quelques temps après.

Arrivé dans le centre spécialisé je vous une femme, plus jeune... Elle m'explique ce qui va se passer... Une confrontation. Je refuse et retiré la plainte, elle devient une main courante dont je n'ai plus jamais entendu parler...

Je rentre chez moi, ma mère accepte ma décision mais je vous bien qu'elle ne l'approuve pas .. mais peu importe.

Nous somme le 16decembre.

Je suis déscolarisés pour passer au CNED. Je ne suis jamais retourner au lycée.

[solene-odette]

L'entrée au lycée

15ans,j'entre au lycée. Nouveau départ, nouveau amis. Il est loin de chez moi, je ne connais personne. Je me dis que c'est le moment de me reconstruire.

J'ai déjà été agressée plusieurs fois, je ne réalise pas encore là gravité de cette situation et je pense ne pas avoir besoin d'aide. Pour éviter de revivre de tes situation, je le met a mentir. Sur tout et n'importe quoi.

Je me teint les cheveux, je travail, je mange. Je passe des journée classique et je pris chaque matin pour que personne ne le voit.

Avant je mettais des couleurs, des jupes ... J'ai arrêté ! Je met des pulls et des jeans pour cacher les formes que je n'aime pas. Je sais que je suis grosse, moche, et que je ne mérite ni le respect ni l'amitié des autres.

Pour apprendre a mentir, j'investis la section théâtre de mon lycée.

A la première séance, je rencontre des gens géniaux... Dont une fille merveilleuse, Marjolaine. Elle est belle et intelligente, elles est drôle et souriante, ... On devient amies en octobre.

Pendant la pause déjeuner, un jour, je me rend a l'infirmerie, car j'ai très mal au ventre... Quand j'arrive devant la porte de l'infirmerie, des pompiers entre en courant... Je ne sais pas ce qui se passe mais le temps semble suspendu... Plus personne ne parle et l'atmosphère est très .. lourde...

Arrivé a l'infirmerie, elle me demande de patienter, une urgence... Je ne comprend toujours rien. Je prend mon téléphone et envoie un message à mon ami... Pour la première fois elle ne répond pas....

Je commence à m'inquiéter ... Demande a savoir ce qui se passe.

.

.

.

.

.

Au bout de 5 minutes, on l'explique qu'une jeune fille a fait un arrêt cardiaque... Personne n'a rien plus faire. Tout est trop tard.

Marjolaine était morte... Trop jeune ... Trop tôt....

[solene-odette]

Retour sur un évènement particulier du collège

Voyage scolaire en 4eme

J'avais 14ans, un voyage scolaire était organisée, direction l'Angleterre. Étant donné la manière dont je percevais ma vie a cette époque, je n'étais pas très emballé par ce voyage même si j'étais heureuse de pouvoir partir avec ma grande soeur pour ce voyage.

Tout commence par un très long voyage en car. Un voyage qui n'avait rien de particulier, des jeunes qui parlent, mangent, écoutent de la musique, jouent ...

En somme plein de chose très classique.

Une visite avait été organisée dans une sorte de grotte et tous les élèves avait du s'y rendre.

Dans un espace un peu large, on était 100%dans le noir et on avançaient a l'aveugle quand soudain je sens quelque chose frotter mon bassin, puis mon ventre .. puis mes seins... Puis mes fesses ...

Puis une voix, un garçon de mon école, romain ( je crois) "pour 50€tu me suce?". Je répond non et je m'en vais outrée et choquer.

En sortant j'en parle à mon professeur d'anglais et a mon professeur de mathématiques qui accompagnaient ce voyage.

Rien ne c'est passé à part une très légère et calme réprimande... Et on m'a demandé de ne pas prendre cela trop a coeur.

Et tous le monde c'est moquer de moi tout le voyage car " j'aurais du accepter vu ma tête, car aucun mec ne voudra de moi", " je suis une balance" ...

[solene-odette]

Dernière année de collège

Suite à cet horrible moment, j'ai développé une peur étrange et "irrationnel" (selon certains) des ponts. A chaque fois que je mettais un pied sur l'un d'entre eux je faisais une énorme crise d'angoisse.. mon coeur se mettait à battre beaucoup plus fort, la poitrine se serait, mon souffle semblait se couper, la tête me tournait et parfois même je finissais par m'évanouir. Si bien que je ne pouvais plus rentrer seul.

J'ai donc décidé de me faire mal, pas assez pour que personne ne se doute de rien, mais assez pour que je ne puisse plus marcher et donc que l'on me dépose à l'école chaque matin et que l'on me récupère chaque soir, et que je n'ai plus a être seul dehors.

J'ai enfiler ma plus jolie paire de chaussures à talon, pour que l'on croit que ma blessure soit de leurs fautes, et suis partie à l'école comme chaque matin. Arrivé à l'heure du déjeuner, je me suis cachée dans un coin de la court, et j'ai frapper ma cheville contre un mur, avec mon sac, avec une branche... Avec tous ce qui me tombait sous la main, puis j'ai avancé au milieu de la cours et ai fait exprès de tomber, prétextant un lacet défait auprès de la surveillante. Ma cheville était gonflée, la CPE ma conduite au urgence ou ma mère nous a rejoint. J'ai été plâtrer et j'étais contente.

Pendant 2mois, le temps que je guérisse, j'étais libre et tout allait mieux.

Après ce laps de temps, j'ai été guéri et il a fallut que la vie reprennent son court, mais par chance ma mère venait me chercher presque tous les soirs car ma soeur handicapé était dans la même école que moi, mais ne pouvait pas rentrer à pied. J'allais déjà mieux et je me sentais prête à revivre.

Un garçon qui me plaisait avant toutes ces histoires est venu me parler... Je me suis dit que pour que personne ne sache jamais rien, il fallait que j'entame une discussion avec lui a mon tour, et j'ai décidé d'accepter sa proposition de sécher l'une de mes competition sportive pour aller faire une ballade au stade.

Pendant notre rendez vous qui se passe merveilleusement bien, la secrétaire de mon établissement nous voit ( et je ne sais pour qu'elles raisons décidé d'en parler à ma mère alors que nous somme en dehors des horaires de cours) , qui se met en colère, mais grâce à de petits mensonges, finit par dire qu'elle me croit quand j'affirme que la secrétaire s'est tromper.

Grâce à se rendez vous, je me dis que tous les grains ne sont peut être pas horrible, et je commence à retrouver espoir.

Devant mon club d'aviron, un soir d'entraînement, je le vois passé, il me fait signe et je file discrètement le rejoindre, on marche quelques minutes le long du canal avant de se cacher derrière quelques arbre pour discuter a l'ombre de la chaleur.

Il me demande de le sucer, je dis non, il insiste en le disant que c'est "normal" et que si je ne le fais pas c'est sûrement que quelques chose ne va pas.. je ne veux toujours pas.

Il dit que ce n'est pas grave et il m'invite à m'asseoir, on s'assoit ensemble dans l'herbe et on discute encore... 30sexonde avant qu'il ne se relève et mette sa bite par surprise dans ma bouche. Il fait quelques aller et retour avant de se retourner et de hurlé " tu as tout".

Je ne comprend pas, je m'interroge. Et je vous arrivé 3 des garçons du pont... Avec des téléphones en mains... Caméra pointé sur moi.

Le temps que je comprenne ce qui venait de se passé il était trop tard.. il planait déjà sur moi la menace de la publication de cette video... Je n'avais plus aucun moyen de revenir en arrière.

Je les entendaient rire, "elle a pas été dur a convaincre", "elle est pathétique, croire que quelqu'un peut vouloir d'elle avec sa tête "...

Je suis blessée, humiliée, et je ne sais pas ce qu'il vont faire de cette vidéo.

Je me relève et commencé à partir.

Ils me rattrape, " n'oublie pas que maintenant tu es à nous et si tu parles on met la vidéo en ligne...". Je marque un arrêt, un l'arme coule sur ma joue mais je ne veux rien laisser paraître, je lève la mains et reste de dos pour que l'on ne voit pas mon visage et rentre calmement chez moi.

Je passe une soirée normal, comme si de rien était et essaie de ne pas y penser. Je prend mon téléphone, j'ai été ajouté à un groupe Messenger. Ces mêmes garçons ont créé un groupe pour m'insulter et se sont sentis obligé de m'y ajouté pour que je sois au courant...

Je passe la nuit a lire.. je comprends de quoi il s'agit. Il s'agit de leurs "revendications".

J'envoie un message... Ils l'explique que si je fais tous ce qu'il me demande jusqu'à la fin du collège, la vidéo sera supprimée.. j'accepte.

Chaque matin, ils avait une exigence au niveau de la tenue " met un string", " met un t-shirt blanc, tu le mouillera a la pause de 10h" " attend nous a la sortie"....

Je m'exécute sans rien dire.. je suis en troisième.. plus que quelques mois à tenir.

Toutes l'école se moquer de mes "tenus de pute" et de mon comportement "inadéquat". L'humiliation continue, jusqu'au dernier jour où la vidéo est en effet supprimer.

J'ai eu des rapports sexuels non consenti mais tous cela est dû passé !

Je suis à deux doigts de partir en vrille, au moindre incident je sens que je pourrais en finir mais je repars à zéro, c'est le plus important !

[solene-odette]

Le pont que je dois emprunter pour rentrer chez moi

Cela fait déjà quelques moi que tout cela c'est passé, j'ai commencé à reprendre ma vie en main, ja vais mieux et ai enfin trouvé une amie. Ma mère me promet que l'on ne déménagera plus et je suis enfin prête à revivre.

Je marche le long du canal de Décines chaque soir pour rentrer chez moi, et avec mes yeux d'enfants ( car même si je ne l'admet pas a l'époque, je suis une enfant) je ne me rend pas compte que mon corp a changé, et que les hommes commencé à me regarder différemment. Ce n'est pas de ma faute si mon corp est ce qu'il est ?! J'ai 14ans et oui je commence à avoir des formes d'adultes, peut être trop pour mon âge ?

Je devrais sûrement les cachés mais c'est impossible et malheureusement je ne trouve pas cela nécessaire ( j'ai sûrement tort).

Quand je marche le long de cette longue rue qui précède la passerelle, des voitures le klaxon et je ne comprend pas tout de suite, puis je comprend de travers ce message et trouve cela flatteur... Puis je réalise ce qui se passe et je trouve cela offensant.. mais je ne peux pas l'arrêter. En hiver pas trop de problème car je porte des pantalons, et en mars cela se complique déjà. Aux pauvre homme, une fille en jupe et leurs instinct animal se réveil, et je n'ai pas le courage de me réveiller contre ces comportements bestiaux, je souris et continue de marcher comme si de rien était... Mais cela ne suffit pas toujours.

L'été arrivé et la c'est pire que tout. Au centre de la passerelle s'installe une bande de jeune, entre 14 et 20ans. Il saute dans l'eau pour se rafraîchir, il joue , ils parlent... Ils emmerdent les filles qui passe en jupe malgré 40 degré dehors.

Je dois toujours traverser le pont pour rentrer mais cela devient une marche punitive. J'ai peur avant même de faire un pas, mon coeur se sert chaque soir ou je dois rentrer seul mais je n'ose rien dire à ma mère qui a déjà tant de problème.

Je prend sur moi, un jour, deux , puis trois.

Un jour, je voulais aller à mon club de sport en vélo et le miens est a plat, je prend celui de mon beau père , avec un cadenas. Je l'accroche a un grand panneau enterrer dans la terre et commencé ma séance d'aviron. Quand je fini , en rentrant le matériel, je vois certain de ces jeunes qui me font signes, ils veulent parler. J'étais sûrement trop naïve car j'ai accepté, même si je ne sais toujours pas si j'en avais envi ou si j'avais juste peur de refuser. On s'éloigne le long du chemin de terre et je commence à avoir peur des regard que je perçois sur un corp que je n'aime pas et qui est pourtant le miens.

Je décide de partir et je prend mon courage a deux mains, et retourne chercher mon vélo.

Une fois de retour mon vélo n'est plus la.. mon beau père est violant pour moins que cela j'ai peur de lui annoncer. Les jeunes hommes avec qui je parlais arrive derrière moi... " Nous on sait qui a ton vélo, et contre un service on le récupère pour toi " . Qui a mon vélo je demande, et quel service ? Je commence à comprendre que je me suis faite avoir. Je suis partie 5minute et le club est complètement fermer , mon téléphone n'a pas de batterie et personne ne va venir me chercher. Un silence s'installe et là ils m'expliquent " on sait qui tu es, ce que tu fais, on a entendu parler de toi, mon frère est dans le même collège que toi. Si tu nous suce tous peut être que tu le récupéreras".

Je refuse, je veux partir , et cette dizaine de garçon me suit, je marche plus vite j'ai peur, seul je ne peux rien faire.. je trotte , je cours presque et on attrape mon bras, je ferme les yeux jai peur de ce qui se passera...

Je suis au bord de cette "coline", le long du canal, qui a l'époque est recouverte de gros galets blancs, et je ressens de la terreur, j'ouvre les yeux et je les voient. L'un d'entre eux dis s'appeler Yanis, il insiste, il dit que si je ne le fais pas je ne récupèrerai jamais mon vélo. Je veux refuser mais aucun mot ne sors de ma bouche et mon corp est complètement paralysé. L'un d'entre eux me touche les fesses, je me retourne pour voir de qui il s'agit et Yanis pense que je tente de me faire alors il le lance dans cette dune de pierre pour m'en empêcher. Je suis sonner, ma jambe et mon poignet me fond souffrir... Je ne peux plus m'enfuir j'ai peur et je pleurs.

Un homme passé, puis deux, puis trois... Je hurle et il ne me regarde pas... J'ai l'impression d'être invisible et abandonner.. les garçons me hurle de le terre sous peine de représailles mais je n'arrête pas car je souhaite que quelqu'un m'aide.

Une barrière métallique était posée en haut de la dune, les garçons s'en empare et me l'a lance dessus pour me faire taire. Ils visent bien et elle me tape la tête et le bras qui tentait de me protéger.

Sur le coup je ne comprend pas ce qui se passe je suis sonner, je ne crois plus et je tente de reprendre mes esprits.

Une fois mes esprits retrouver je le vois devant moi. Yanis est la, je suis à terre et je ne peux presque plus bouger car mon corp entier me faut mal. Il se déshabille et me montre son pénis "suce allez!" Dit il, je tourne la tête, car c'est le seul geste que mon corps m'autorise, il attrape mes cheveux et le fait rentrer de force "aller au début ça fait pas envi mais t'inquiètes pas tu vas aimer après " je le sens s'enfoncer, c'est une sensation horrible et indescriptible... Je suis écoeurée, j'ai mal partout et je vais si mal que je ne peux même plus pleurer, mon corp me l'interdit.

Une voiture arrivé et s'arrête, celle de mon voisin, il ne sait pas ce qui se passe car de tout la haut il ne peut pas me voir, et pourtant sans le savoir il me sauve la vie. Yannis se rhabiller par peur d'être découvert et me lâche pour se retourner et répondre à l'automobiliste qui le connait bien. J'en profite pour partir discrètement. Je suis presque de retour sur la route quand la voiture redémarre et en moins d'une seconde, ils se rendent compte que je m'enfuis.

Il me mettre des pierres mais ne me courent pas après, car je m'enfonce dans le parc que presque personne ne connait et dans lequel je sais me cacher. Quelques pierres l'ont atteint mais je ne fais même pas attention et continue de marcher sans faire attention à la douleur.

Au milieu du parc je m'arrête et décide de reprendre mon souffle, de me recoiffer pour que ma mère ne se doute de rien.

Un coup sur la tête.

Trou noir.

Je me réveille à moitié dans l'eau du petit ruisseau qui passe dans ce parc, je n'ai plus de culotte je ne sais même pas ce qui c'est passé, et lorsque je regarde m'a montré il est 19h passé, il c'est écoulé 2heures dont je ne sais absolument rien, et je suis en retard .. mon couvre feu est a 18h.

Je me lève sans me rappeler des coup reçu plutôt, et chaque muscle de mon corp se rappel de ces coup.

Je me dépêche de rentrer, et j'ai peur de ce que dira ma mère.. j'ai honte, tout est de ma faute et je voudrais disparaître.

Ma mère m'attend devant le portail de la maison, l'ouvre pour moi et me met une immense claque.

J'ai perdu le vélo elle pense que je ne l'ai pas attaché car elle a trouvé la clé du cadenas, je suis en retard, bref rien ne va. Je lui montre que j'ai aussi une clefs elle s'excuse, mais elle m'envoie quand même dans ma chambre pour mon retard, sans même se douter de ce qui vient de m'arriver. Je monte en courant et file à la douche, j'y rentre toute habiller , le bruit de l'eau me sert à couvrir le bruit de mes pleurs.

Dans ma tête que des pensées noir je veux mourir, je veux oublié.. j'entends ma mère monter et je me tais.

Je pris pour qu'elle ne le demande rien.

Elle veut que je descende manger je dis que j'ai manger dehors, et m'enferme encore une fois dans ma chambre, mais cette fois je ne veux plus jamais en sortir ...

[solene-odette]

Ma première fois

J'ai souvent honte de l'admettre, car il s'agit certainement de la pire décision de toute ma vie, celle qui a fait basculer toutes les décisions prises à la suite.

J'étais au collège,en 4eme, j'avais 13ans.

J'étais mal dans ma peau, car mes camarades se moquaient de moi, et que je ne connaissais personne dans mon établissement ( je venais de déménager pour la nième fois en cours d'année scolaire).

A cet âge ou les enfants sont cruels, il est très dure d'évoluer...

Je ne sais pourquoi, un groupe d'élèves de la classe a commencé à faire circuler des rumeurs a mon sujet, toutes fausse mais j'étais là seul a le savoir et a le croire.

Ils disaient de moi que je fumais, que je me droguais, que j'avais des rapports sexuels, que j'étais une pute, ...

Au début cela ne m'a rien fait... Mais petit à petit, ils ont commencé à être de plus en plus violent, physiquement et verbalement.

On t'irait sur mes habits pour voir mes sous-vêtements, avant de les commenter, on essayait de m'espionner dans les vestiaires... La situation devenait intenable ! Je n'en pouvais plus de vivre ainsi.

La seule solution que j'eus trouvé a l'époque ( je n'avais sûrement pas les idées claires) était de rendre vrai toutes ces allégations a mon sujet. Je me suis dis que si tout était vrai, cela ne me ferait plus de mal.. et que peut être ils arrêtaient.

Un soir en rentrant chez moi, un homme m'arrêta. Il s'appelait Dylan a ce qu'il m'a dit. Il avait 24ans, et travaillait sur un chantier à quelques mètres de mon collège. Il m'a demandé mon âge, je lui ai répondu que j'avais 13ans, il m'a dit que j'étais belle, que je lui plaisait,...

Je suis monter dans le bâtiment en construction avec lui pour "discuter" mais je savais ce qui se passerait peut de temps après.

Il a commencé à être entreprenant, et j'avais peur... Avant ce jour je n'avais même jamais embrassé un garçon.

Il m'embrassait, me déshabillait... Je n'osais plus rien dire, je réalisait mon erreur, et il était trop tard. Il commença à me pénétrer partiellement... Une douleur horrible m'envahit... Je ne pu le supporter et je me mis a hurler de douleur.

Des personnes de ma classe était en bas et ont entendu... Ils ont reconnu ma voix et se sont mit à m'insulter. Je me suis relever, me suis excusée et suis repartie en courant en m'habillant le plus vite possible. Arrivé dans la rue je les ait vu... et ils ont commencé à rire.

J'ai continué à courir le plus vite possible a travers la ville, pleine de sang lié à cette pénétration rater, rempli de honte et en colère.

A cet époque il y avait dernière chez moi un parc dans lequel il n'y avait jamais personne et par lequel je passais chaque jour pour rentrer chez moi.

Pour la première fois de la vie, j'y ait croiser quelqu'un, un jeune homme qui ne m'a pas dit son nom. Il a vu que j'allais mal et il m'a demander pourquoi, je lui ait expliquer ce qui venait de ce passé, il m'a dit qu'il savait comment faire passé la douleur et que pour cela je devais m'allonger sur une table de picnic pour qu'il puisse m'examiner. Il me faisait peur, je lui ait dit non. Il c'est montrer insistant, et je ne voulais pas qu'il sache où j'habite alors je me suis exécuter en fermant les yeux. Il a a son tour essayer de me pénétrer mais j'avais mal... Alors il a voulu "passer par derrière" ... La douleur était mille fois pire... Il m'a demandé de choisir l'un des deux, par dépit et pour moins souffrir j'ai "choisi" une pénétration vaginale.

Une fois son "affaire" terminé il est parti, je suis restée là sans bouger assez longtemps, je ne sais plus exactement... Puis je suis rentrée à la maison.

Ils n'avaient pas utiliser de préservatif, ni l'un ni l'autre et a l'époque je ne savais pas quels étaient les risques...

Ma mère ne savait pas ce qui c'était passé et je ne voulais pas en parler. J'ai été puni pour mon retard, et suis monter dans ma chambre que je n'ai pas quitter pendant une semaine prétextant une grippe.

Puis je suis retournée à l'école comme si de rien était. Cela n'a pas été dur car rien avait changé, tous le monde continuait d'avoir le même comportement envers moi, cela était peut être même pire mais je me sentais détruite à l'intérieur alors leurs remarques ne me blaissaient plus.

Quelques jours après, j'ai appris que j'étais enceinte. Je me suis renseignée sur internet et suis allée avorter au planning familial de la ville d'a côté

Cela me hante encore et m'empêche de dormir parfois ... Je revois leurs visage et je regrette .. tout aurais pu être différent... Tout aurait dû être différent !

A l'heure actuelle je n'en ait jamais parlé à personne... Ma mère ne sait rien. Je ne sais pas si l'on peut appeler ça un viol car je n'avais pas vraiment dis non mais je ne sais pas quel autre mot utiliser.

[solene-odette]

Je me rappelle d'un jour, je devais avoir 6 ou 7ans... Ce jour est pour moi particuliers car il me semble qu'il s'agit du dernier jour où je me suis senti vraiment heureuse, heureuse sans astérisques et sans condition.

A l'époque, j'étais jeune, idéaliste et pleine de rêve. J'étais une petite fille, semblable à toutes les petites filles du même âge, et dans un groupe rien ne me distinguais des autres. A l'école j'étais sage , sérieuse, j'avais de très bonne note... Je n'avais que très peu d'amis mais je n'avais pas besoin d'en avoir plus car la joie que me procurait la vie me suffisait pour me sentir bien.

Ce fameux jour, je discutais avec celle que je considérais à l'époque comme ma meilleure amie, elle était pour moi la personne la plus belle, la plus gentille, la plus intelligente.... C'était la personne que je souhaitais devenir.

Elle me donnais tant d'amour que je ne savais plus quoi en faire. Elle le donnais tant de joie que je n'étais pas capable d'arrêter de sourire.

J'étais stressée, car j'avais pris la veille une grande décision, et l'approbation de cette personne était pour moi nécessaire pour concrétiser mon projet. J'avais besoin de voir l'amour dans son regard pour être sûr que j'étais capable de réaliser mes rêves.

Je me suis lancée... Je me suis dressée devant elle , j'ai baissé mes yeux, par peur de croiser son regard et de ne plus voir l'amour que j'avais toujours vu en eux. Mon coeur battait si vite et si fort, qu'il aurait pu sortir de ma poitrine.

J'entends sa voix :" n'ai pas peur ma doudou préféré, tu peux tous le dire".

Le simple fait d'entendre cette voix fait se lever tout mes doutes.

Je relève la tête, je vois la lumière et l'amour qu'elle m'envoie et je lui explique que je souhaite chanter, mais pas devant elle comme je le fais chaque semaine.. que je veux écrire des chansons et devenir chanteuse, devant mon école, devant mes voisins, devant des inconnus.

Sans un mot, elle se lève et pars quelques secondes, qui semble pour moi durer des heures.

Elle revient, avec un cahier en main, elle me le tend. Je l'attrape.

Elle me regarde jusqu'à ce que mon regard croisé le sien. Elle dit : " ma doudou préféré, je sais depuis que tu es née que tu feras de grandes choses, prend ce cahier pour écrire tes chansons, et offre au monde le plaisir de pouvoir entendre ta magnifique voix. Partage ton amour a tous ceux qui peuvent entendre. Tu auras quoi qu'il arrive tout mon soutien. Et surtout n'ai jamais peur de faire quelque chose qui te tiens a coeur car je sais que tu peux tout réussir."

A l'heure actuelle j'ai rempli de nombreux journaux, je les aient tous conserver. Il y a de tout a l'intérieur, comme de grand journaux intimes qui représente toute ma vie. Je les relis régulièrement... Même si tout n'est pas rose dedans, et cela m'aide à me rappeler qui je suis et comment je suis devenu celle que je suis.

Cette personne c'est ma grand mère et je l'aime ! Je passe à l'heure actuelle moins de temps avec elle mais elle restera à jamais ma première amie, et la personne qui représente tous à mes yeux.

[solene-odette]

On me dit de parler et je ne sais pas a qui, j'ai donc créé ce compte, qui fera office de "journal de bord" réunissant le contenu de mes pensées a un instant t, sans ordre ni but précis.