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#«La vireuse»
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Nos laitues sauvages : laitue scariole et laitue vireuse
Aujourd’hui je vais vous présenter un peu plus dans le détail nos deux laitues sauvages, la laitue scariole et la laitue vireuse. Ces deux espèces, Lactuca serriola (laitue scariole) et Lactuca virosa (laitue vireuse) sont les deux laitues sauvages les plus répandues chez nous. Mais comment les reconnaître, les différencier et comment et à quel stade les manger ? Y a-t-il des risques ? C’est…
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ethnoplants · 2 years
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🌱La Laitue vireuse ou laitue sauvage est une plante annuelle qui contiens un latex blanc crémeux médicinal. Ce latex est sédatif et aide à l'endormissement, au repos et à la détente du corps. Il se cultive très facilement au jardin ou en pot. Sa croissance est rapide. Graines disponibles sur le site ethnoplants. #wildlettuce #lechugasalvaje #laituevireuse #opiumlettuce #laituesauvage #lactucavirosa #détente #dormir #repos #zenitude #jardin #jardinage #garden #pflanze #jardiner #jardinerie #kokopelli #sedatif #sedative #calmante #ethnoplants #graines #semis #semer #germination #plantation https://www.instagram.com/p/CnXRe8Go5Du/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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tradotronik · 5 years
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Pour quoi pas une petite vireuse en temps estival?  Voici l’Orchestre Perron, de l’Ïle-aux-Coudres, qui nous   «La vireuse», extraite de l’album Orchestre Perron - Folklore instrumental.  Paul Jones, reel, valse produit sur étiquette Amical AMI-1016 en 1980.
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irresolu · 4 years
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LE SHAMPOOING J’écris des choses vraies, pense Latirail. Ce pauvre Mahu est inconscient. Des choses vraies. Au fait, mes chercheurs de poux, ce n’est pas très vrai. Ça sonne faux. Je vais mettre clous. Ça ne fait rien changer. Ils cherchent des vieux clous pour les vendre. Ils ont les mêmes aventures, exactement. Il faut absolument que je place ma phrase sur les jeunes filles : « Les jeunes filles de quinze ans ont les cheveux gras. Elles se les lavent au vinaigre quand elles vont au bal. Leurs danseurs ont la nausée. Parce que le vinaigre sent mauvais. » Voilà qui est vrai. Mon roman sera truffé de ces remarques. Il faut utiliser le matériau de la vie. Voyons le Larousse au mot clou. Il y aura des descriptions, ça va me donner des tas d’idées. — Ninette !… Ninette !… Où as-tu mis les Larousse ? — Attends, j’arrive… Les Larousse ? Attends voir… Oh ! je les ai prêtés aux Machin. Mais il y a bien six mois. Je n’y pensais plus. Qu’est-ce que tu veux en faire ? Tu veux caler tes dossiers ? On peut mettre une bûche. Attends… — Non, j’en ai besoin. Un besoin urgent. Je ne peux plus rien faire. Comment veux-tu que j’écrive sans Larousse ? — Toi ? Tu t’en servais ? Mais qu’est-ce que tu fais depuis six mois alors ? — Depuis six mois justement je n’y pense pas. Depuis six mois je n’ai plus d’idées. Mon roman n’avance pas… Va tout de suite chez les Machin. — Maintenant ? Ils vont me croire folle ! Je ne peux pas leur dire que tu en as besoin pour des idées… — C’est vrai. Dis-leur… qu’on voudrait se renseigner par exemple… sur les champignons vénéneux ? parce que tu as acheté des champignons pour le dîner et que tu n’as pas confiance. Oui, c’est ça. — On peut se renseigner auprès des marchands… — Non, tu n’as pas confiance en les marchands. — Mais alors pourquoi aurais-je acheté des champignons ? — Parce que tu n’y as pensé qu’après et tous les magasins sont fermés à cette heure. — Mais je pourrais faire ces champignons demain… Ils vont me trouver complètement dingue de les déranger à neuf heures… — Eh bien, les champignons ne te semblent plus très frais et pour ne pas les jeter tu veux les cuire immédiatement. — Tu crois ? Tu crois que ça vaudrait une heure de déplacement aller et retour ? Tu ne crois pas qu’ils trouveront bizarre ? — Non, c’est plausible. — Oh et puis zut ! Tu m’embêtes avec ton Larousse. J’ai faim. Je veux manger. — Ninette, je t’en prie ! Je te jure, c’est urgent. Pense à moi, pense à nous, pense à mes chercheurs de clous… — De quoi ? — De clous. — C’est plus des poux maintenant ? Tu as changé ? — Oui, ça fait plus vrai. Je veux écrire un roman vrai. Il faut qu’il soit bourré de choses prises sur le vif. Par exemple écoute ça : « Les jeunes filles de quinze ans ont les cheveux gras. Elles se les lavent au vinaigre quand elles vont au bal. Leurs danseurs ont la nausée. Parce que le vinaigre sent mauvais. » Crois-tu que c’est vrai, hein ! crois-tu ! — Mon pauvre vieux, on ne se lave plus les cheveux au vinaigre ! On se lave au shampooing Dop. Tu ne sais pas encore ça, toi, un romancier ? — Tu crois ? Même les jeunes filles de quinze ans ? — Surtout elles. — Même à la campagne ? Je pourrais rajouter « de la campagne »… — Même elles. Et d’ailleurs elles n’ont plus les cheveux gras. Les permanentes dessèchent complètement les cheveux. — Tu crois ? — Comment, si je crois ? Qu’est-ce que tu regardes quand tu te promènes ? Et puis on ne dit pas « qui vont au bal », on dit danser, tout simplement… Oh je t’en prie ! Tu ne vas pas pleurer ! Arrange-toi pour être à la page, écoute parler les gens. Et puis, je te les corrigerai, tes phrases. — Ben, je vais mettre la tienne avec le shampooing Dop puisque c’est plus vrai. — Tu crois que ce sera intéressant ? Je me demande… Et puis le shampooing Dop, dans dix ans… tu sais… — Robert Pinget, Mahu ou le Matériau * CHAMPIGNON Il ne fait vraiment pas bon se tromper en matière de champignon. L’aventure peut coûter très cher à une maison d’édition. Où se trouve la plus belle et la plus ancienne planche de champignons ? Dans le Petit Larousse illustré, depuis le premier millésime, en 1905. Et tous les mycologues de France et de Navarre de la consulter avec délice, effroi, et attention. Qui n’est pas allé vérifier, du temps où Internet n’existait pas, si le champignon cueilli au pied du cerisier était comestible, en essayant de le retrouver sur cette planche ? Une planche qui d’ailleurs a été parfois arrachée dans les dictionnaires trouvés en brocante. Dès 1905, elle est en effet en couleurs : page 167. Heureusement cependant que les mycologues, les gastronomes, les promeneurs […] sont vigilants. Car, pour le millésime 1991, ce fut au moment de la naissance du nouveau-né de l’année, à la fin du mois d’août, une attaque sans précédent des champignons vénéneux au cœur du Petit Larousse illustré. En cause, on l’a déjà compris, la planche des champignons. Erronée ! […] Elle n’est pas énorme, la bavure, mais grave, mortelle en effet. Le Petit Larousse 1991, premier jus, devenait à son corps défendant un alibi de choix pour le crime parfait. « Trois champignons empoisonnent Larousse », en effet, c’est le titre précis de France Soir. Voilà de fait que l’amanite phalloïde, l’amanite vireuse et le cortinaire se retrouvaient parmi les champignons non vénéneux. Comment était-ce possible ? Des pastilles collées au mauvais endroit, peut-être le résultat d’une chute dans l’escalier et d’une réinstallation trop rapide, juste avant l’impression, fatale inversion entre pastilles de couleurs, noire ou rouge, et ce sont des champignons mortifères qui sont étiquetés « indifférents », personne alors pour vérifier une dernière fois, et voilà 180 000 exemplaires du Petit Larousse en couleurs à retirer d’urgence de la vente, trente millions de francs partis en fumée […]. […] C’est une certitude, quelques-uns de ces dictionnaires vénéneux dorment encore paisiblement sur quelque étagère, dans quelque armoire, attendant impitoyablement leur victime. Quand au dicopathe, il rêve de mettre la main sur un de ces exemplaires, avec la planche criminelle. Je dispose d’un dictionnaire pour lycéens du XIXe siècle, sans le mot fesse, considéré comme indélicat et indigne. Je l’appelle le « dictionnaire sans fesse ». Quand au « Larousse tueur », ce serait le dictionnaire du crime parfait. Belles-mères, tremblez ! — Jean Pruvost, Le Dico des dictionnaires : Histoires et anecdotes
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Merci à la Grande sauterelle verte de nous faire remarquer, car j'avais omis de le mentionner dans les épisodes précédents (24 et 26 juillet), que la nervure de la face dorsale des feuilles des laitues vireuse ou scariole, comme cette dernière ici, est munie d'épines que l'on voit très distinctement au-dessus de la tête de la Grande.
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hochgouez-nerzhus · 5 years
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La laitue vireuse
Actions détaillées :
Digestion :
Les principes amers stimulent la sécrétion de la bile, aident à l’élimination des toxines, et la digestion des lipides. Utilisée pour la nausée, l’indigestion, les coliques, douleur et les problèmes digestifs liés au stress.
Mental et émotionnel :
Les alcaloïdes ont un effet narcotique et euphorique similaire à l’opium en grande quantité, mais sans addiction. Il calme l’anxiété, les crises de panique, l’hyperactivité et l’agitation. Excellent sédatif pour induire le sommeil. Antispasmodique et analgésique, soulage la douleur et la tension des muscles contractés.
Système respiratoire :
Antispasmodique et sédatif pour le réflexe de la toux, calme la toux sèche irritante, particulièrement celle perturbant le sommeil. Utilisée pour la bronchite et la coqueluche.
En externe :
Lavage rafraîchissant pour les problèmes cutanés inflammatoires genre acné, tache, et urticaire dû au sumac vénéneux. Appliqué quotidiennement, le latex traite les verrues.
/!\ : Il peut causer une somnolence et le latex frais une irritation de l’œil.
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Cueillettes du nouvel an
Cueillettes du nouvel an
Je viens vous souhaiter une bonne nouvelle année avec un panier plein de plantes, cueillies au nouvel an. Mes cueillettes du nouvel an 2023 J’ai trouvé aujourd’hui de l’ortie qui doit toujours faire partie de la cueillette, du lamier tacheté qui est même en fleur ici, donc les deux ça va très bien dans une soupe par exemple. Ici j’ai du laiteron maraîcher et un peu de laitue vireuse toute jeune.…
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Les MirBen sur la Via Sancti Martini : le bilan
Interview donné à la Gazette des Gais Randonneurs (Gai avec un i)
La Gazette : Monsieur Mirben, c'est très aimable à vous d'avoir accepté de recevoir la Gazette des Gais Randonneurs (gai avec un i), trois ans après l'interview que vous aviez eu la gentillesse de nous accorder à l'issue de votre premier "tronçon", Szombathely - Ljubljana. — Je vous en prie, c'est bien naturel et c'est avec plaisir. Et puis appelez-moi Benoît.
La Gazette : Alors Benoît, vous qui êtes retraité, bien sûr... — Ah non ! Vous n'allez pas vous y mettre aussi ! Non, ce n'est pas parce qu'on marche et qu'on a une barbe blanche qu'on est retraité ! C'est agaçant ça ! Et le pire c'est ce "Bien sûr !". Combien de fois l'avons-nous entendu ! Ce n'est pas "Oh, les MirBen, vous faites vieux, vous êtes peut-être retraités" mais "Ohhhhhh, les MirBen, vous faites tellement vieux que vous êtes nécessairement retraités". Eh bien NON, nous ne sommes pas retraités et pas près de l'être ! On pourra même refaire deux Via Sancti Martini avant d'être à la retraite. Alors écrivez le bien gros dans votre Gazette, NON, les MirBen ne sont BIEN SÛR pas encore à la retraite ! Compris !
La Gazette : Oulala... Excusez-moi, Benoît ! On dirait que c'est un sujet sensible ? — Non mais c'est vrai, c'est un peu agaçant ! Et vous, à l'École de Journalisme, on ne vous a pas appris à poser des questions ouvertes ?... Ahhh, vous n'avez pas fait d'École de... Non, mais on peut aussi être un excellent journaliste sans avoir fait l’École de... Allez, ne faites pas cette tête-là. Allez… Je vous propose qu'on efface tout et qu'on reprenne à zéro, d'accord ? Ça va aller, ne vous en faites pas !
La Gazette : Benoît, vous venez d'achever les 2 500 km de la Via Sancti Martini avec Mireille alors que vous travaillez encore tous les deux. Quel est votre secret ? — (en aparté ) Ben vous voyez, vous vous débrouillez très bien quand vous voulez. (À haute voix) Notre secret, c'est d'abord d'y consacrer 4 semaines de congés, ce qui permet de faire de longs tronçons d'environ 600 km en marchant à une moyenne de 25 km par jour. Mais nous voyons surtout ça, vivant à Paris, comme un bain de nature salutaire. Et 4 semaines, ça permet de vraiment bien couper. Si vous parlez de notre condition physique, et c’est une question qu’on nous pose souvent, non nous ne faisons rien de spécial pendant l’année. Bien sûr, un peu de squash pour moi et de yoga pour Mireille ainsi que la marche utilitaire de tous les jours mais rien de plus. Ce que nous avons peut-être pour nous, ce sont nos 30 ans de randonnées annuelles, notre conviction que la marche est l’activité la plus naturelle qui soit et la foi que tout va nécessairement bien se passer !
La Gazette : Mais il y a eu la canicule quand même cette année. Ça a dû être très dur ! — En fait pas tant que ça. Sur les chemins, même en plein soleil, il y a presque toujours une petite brise, ce qui rend la chaleur plus supportable. Et puis nous faisons des pauses à l’ombre des grands arbres qui sont toujours de véritables oasis de fraîcheur. Cela permet d’éviter la surchauffe. Enfin, pour se donner du courage, on a un petit chant militaire que nous tenons des unités sahariennes de la Légion étrangère qui aide à tenir quand il fait vraiment trop chaud.
La Gazette : Ah oui, et vous pouvez partager ce chant avec nos lecteurs ? — Bien sûr. On leur dira d’imaginer le pas lent des légionnaires et la scansion typique des chants militaires. Vous êtes prêt ? Vous allez voir, c’est tout simple : 1 – 2 – 3. LA – CA – NI – CULE, ON – L’EN – …DURE. LA – CA – NI – CULE, ON – L’EN – …DURE, etc… Vous voyez, c’est très simple. Une espèce de mantra en quelque sorte. C’est très efficace.
La Gazette : Vous m’avez fait peur ! — Je ne vois pas pourquoi cela effraierait un gai randonneur (gai avec un i bien sûr) !
La Gazette : Mais vous partiez de bonne heure pour éviter la chaleur quand même ? — Pas du tout ! Le blog est notre première priorité. Comme je rédige le billet le matin et que je m’accorde 2 heures avant le petit déjeuner qu’on prend à 8h30 et qu’après, c’est relecture et mise en ligne qui prennent encore un peu de temps, on est rarement opérationnel avant 10 heures, et pour peu qu’on papote un brin, c’est 10h30. Et là, pour la température, c’est déjà cuit, si vous me passez l’expression. Mais pas d’inquiétude, on a notre petite chanson…
La Gazette : Merci. Merci. Je crois que nos lecteurs ont bien compris. Passons à un autre sujet qui les intéresse également, l’hébergement. Alors, c’était comment ? — Eh bien, grosso modo, nous avons pu trouver l’ensemble des hébergements qui nous ont permis de faire ces étapes d’environ 25 km, sans s’écarter trop du chemin, sauf à une ou deux exceptions. Mais ce que je voudrais souligner ici, c’est que nombre de ces chambres d’hôtes dans des endroits un peu isolés étaient tenues par des Hollandais ou des Anglais. Sans eux, nos étapes auraient été beaucoup plus difficiles et je profite de vos colonnes pour les remercier. D’autant que je pense que leur intégration locale ne doit ou n’a pas dû être facile. En tout cas chapeau !
La Gazette : Vous avez des adresses à donner ? — Toutes chambres d’hôtes confondues pour cette année, je dirais le château de Sugny pour son incroyable intérieur, la maison Balady à Bellenaves pour l’accueil et la table d’hôtes en pleine nature, dans la même veine le moulin de Cors sur la Creuse à Oulches avec une étoile pour le dîner, « Terrain Minet » à Cluis avec une étoile également pour le dîner et un superbe accueil, le Château de Ré au Petit Pressigny et l’incroyable gentillesse de Catherine et Philippe ainsi que la Maison du Cerf à Urciers chez l’infatigable Lucia. C’est juste une petite sélection mais partout l’accueil a été remarquable.
La Gazette : Et sur ces 4 ans, quels ont été vos endroits préférés ? — Nous avons beaucoup aimé la Slovénie pour son aspect vert et rural, le nord de l’Italie pour ses vieilles cités chargées d’histoire, le val d’Aoste et la Savoie pour leurs paysages, la traversée de la Chartreuse qui a été un très bon moment et, cette année, les Monts de la Madeleine nous ont particulièrement séduits. Ils sont parcourus par des GR (3, 3A, 463) et il se pourrait bien qu’on y revienne un printemps !
La Gazette : Vous avez déjà évoqué l’accueil remarquable, ce sont vos mots, qui vous a été fait. Qu’avez-vous retenu de ces rencontres ? — Plusieurs choses. Tout d’abord, je crois que voir arriver des… comment dire… futurs retraités, si vous me permettez l’expression, qui marchent avec leur gros sac à dos attirent nécessairement la sympathie et un degré d’attention supplémentaire ainsi qu’une étonnante familiarité. On nous parle facilement de sujets qui ne sont sans doute pas abordés aussi vite avec tout le monde. Et en règle général, on nous parle beaucoup plus que nous parlons. La seconde chose qui m’a frappée cette année, et c’est peut-être à cause de cette canicule que nous avons dû endurer, c’est cette inquiétude générale pour notre pauvre planète, les enjeux environnementaux et une certaine crainte d’un effondrement, avec ce petit espoir qu’un coin isolé de campagne représente une sorte de refuge potentiel. Nous n’en avions jamais parlé avec nos hôtes l’an dernier mais cette année, c’est un sujet qui est revenu presque un jour sur deux. Parmi les autres sujets phares, les architectes des bâtiments de France et la perte des services publics. Bref, une année où les sujets de société ont pris le pas sur le badin !
La Gazette : Vous avez toujours fait la part belle aux fleurs et aux insectes dans votre blog, mais cette année j’ai cru voir un intérêt accru pour les modestes plantes des chemins. Je me trompe ? — Non, non, tout à fait. La raison est très simple. J’ai moi aussi engagé ma transition écologique en abandonnant la voiture autant que faire se peut pour aller au travail. En prenant tous les jours le même chemin à pied, j’ai découvert jour après jour la petite flore des rues qui occupe les fissures, les murs et le moindre coin de terre libre. La curiosité m’a poussé à savoir comment s’appelait ces « sauvages des rues ». J’ai continué sur cette lancée pendant notre randonnée. Avouez que c’est quand même agaçant de rencontrer des plantes tous les jours sans savoir comment elles s’appellent. C’est ainsi que nous vous avons parlé des laitues, la vireuse et la scariole, qu’on a vues tous les jours, partout, même dans les villages. Il y a une autre plante plus modeste en taille, fine avec des petites fleurs claires, dont nous ne vous avons pas parlé parce que nous n’avons pas été capables de l’identifier. Il a fallu qu’à Tours, la pluie nous pousse dans une librairie pour qu’enfin, en épluchant plusieurs livres spécialisés du rayon Nature, on tombe sur elle, la Verveine officinale (rien à voir avec la tisane) ! Voilà pour l’aspect plaisant. Ce qui l’est moins, c’est que la baisse de la biodiversité est quelque chose que nous avons constatée. Il y a eu cette recherche désespérée du Sphinx du Pissenlit dans le val d’Aoste l’an dernier, vous vous en souvenez peut-être. Et bien cette année, nous avons vu la différence en passant du bocage bourbonnais, riche en insectes, aux terribles monocultures blé ou tournesol du sud de la Touraine où là, nous n’avons plus vu grand monde côté insectes, hormis les robustes punaises arlequin. Voilà qui nous ramène encore au sujet précédent.
La Gazette : Et alors, la Via Sancti Martini achevée, je suis sûr que vous avez déjà un nouveau projet pour l’année prochaine ! — Et bien nous allons faire un break et goûter aux joies du farniente et de la grégarité sur une plage du Sud de la France en faisant des mots fléchés et mettant des taches de crème solaire sur les pages du dernier Guillaume Musso.
La Gazette : Non ! Pas vous ! — Non je plaisante. Nous n’avons pas encore décidé. Nous en avions parlé pendant le voyage et étions partis sur le Chemin de Saint François d’Assise, de Vézelay à Assise en Italie qui doit faire dans les 1 500 km. Mais depuis, des fidèles lecteurs de notre blog (Ecceman) nous ont fait découvrir le Tro Breiz en Bretagne, une boucle de 600 km qui lie (comme Jean-Claude) les sept cathédrales des sept Saints de Bretagne. On a également découvert l’existence du Camino Igniaciano en Espagne, 700 km de l’ouest à l’est qui reprend l’itinéraire de Saint Ignace de Loyala. Nous avons aussi mis la main sur un tracé qui traverse la Sicile, que nous pourrions coupler avec la traversée de l’île Corfou. Et puis pourquoi pas la Grèce que nous ne connaissons pas encore. Il faudrait que je regarde aussi ai la Via Egnatien qui va des côtes albanaises à Thessalonique s’est un peu développée. Beaucoup d’options à travailler ! En tout cas ce qui est sûr, c’est que nous repartirons et que nous ouvrirons un nouveau blog !
La Gazette : Eh bien, voilà qui va ravir nos lecteurs, soyez en sûr ! Un dernier mot ? — Le dernier mot sera bien sûr pour tous ceux qui nous ont suivis pendant nos pérégrinations et nous ont soutenus. C’est un grand plaisir de partager nos aventures et nos BOULETTTTTES ! Mireille se joint à moi pour vous dire un grand grand merci à tous et une mention spéciale à Sonia et Yves qui sont venus depuis la lointaine Chine nous encourager sur le terrain ! Bises à tous et à l’année prochaine !
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7 août ▪️ SAINT-BRANCHS — LARÇAY
25,4 km ▫️ 5h45 ▫️ +67 / -126 m
La pluie a cessé quand nous nous mettons en chemin mais le ciel est toujours bien gris. Les laitues vireuses et scarioles sont en fleur aujourd'hui ; ce n'est pas si souvent. J'en prends une photo qui, comme tant d'autres, ne donnera rien quand une voiture passe en klaxonnant joyeusement, idem pour Mireille une centaine de mètres devant (eh oui, prendre une photo ça veut dire ensuite cavaler derrière pour rejoindre l'échappée). Ce sont nos hôtes Monique et Chantal qui vont faire les courses à la ville ! De grands signes de la main en réponse et la voiture a déjà disparu au loin.
Au programme aujourd'hui, descente dans la vallée de l'Indre, remontée et à travers bois et champs (et zone industrielle), rejoindre les bords du Cher que nous suivrons jusqu'à Larçay. Nous sommes accueillis par une sterne pierregarin, ce superbe oiseau gris clair et blanc, à la calotte noire, au bec orange intense et à la queue fourchue. Belle entrée en matière. Moins bonne nouvelle pour le Cher, la présence des Jussies à grandes fleurs qui colonisent ses berges. Nous avions déjà rencontré ces belles et terribles fleurs jaunes dans la Brenne.
La pitance du soir est un souci constant pour le marcheur et nécessite un peu d'anticipation pour ne pas être pris au dépourvu. La chambre d'hôtes fait-elle table d'hôte ? Si non, y a-t-il un restaurant proche ? Si oui, est-il ouvert ? Sur le site du manoir où nous passons la nuit, il est indiqué qu'il y a deux restaurants à Larçay. En regardant de plus près sur Tripadvisor, on voit que le dernier commentaire pour l'un d'eux remonte à octobre 2016, ce qui n'est pas bon signe ! Rien ne vaut le renseignement direct ; j'appelle notre chambre d'hôte qui m'informe que LE restaurant du village est ouvert et que sinon, on peut commander des pizzas et les déguster sur les tables de la terrasse. Cool. Merci madame. Mais il faut se méfier du restaurant du village qui peut parfois être complet, on l'a déjà vu. Du coup, j'essaye de réserver à plusieurs reprises mais sans arriver à les joindre. Bizarre. Arrivés au Manoir, l'intendante (c'est comme ça qu'elle signe les papiers d'information disséminés ça et là) nous reconfirme le restaurant et les pizzas ainsi que le parc de 7 hectares mais lui ne se mange pas. À 19:30 pétante, l'horloge de l'église peut en témoigner, nous sommes au restaurant qui est ouvert ! Les tables sont dressées sur la terrasse, la porte est ouverte mais il manque juste un truc : quelqu'un. Personne, pas âme qui vive. Après 10 minutes, nous nous translatons vers le bar voisin pour prendre une petite bière et leur demander s'ils sont au courant de quelque chose. “Non. Et c'est bizarre parce que c'était déjà comme ça hier soir ! ”. Heureusement, nous avons un plan B. Se faire livrer une pizza. Nous profitons de la serveuse pour connaître les pizzérias qui livrent dans le coin. “Il y a celle de Veretz, d'ailleurs le jeune homme là-bas y travaille ! ”. Mais si le jeune homme qui y travaille sirote son Monaco ici, c'est que la pizzeria est fermée pour congés. “Mais y en a une autre à Saint-Avertin qui livre sur Larçay ! ”. Un petit coup d'internet et hop, Allo Pizza à Saint-Avertin, livraison dès 23 € d'achat. Parfait. On appelle et… Nous tombons sur le répondeur. Fermé jusqu'au 12 août ! Plan A, plan B et plan C qui tombent à l'eau, je crois que nous allons être plan T. En payant notre bière au comptoir où la crème des clients est rassemblée car le bar va bientôt fermer, j'ai l'occasion de raconter ma petite histoire. “C'est laquelle que vous avez appelée à Saint-Avertin ? A ben c'est pas celle-là qu'il fallait appeler ! C'est L'Ile aux Pizzas ! En plus, elles sont meilleures ”. Je les remercie de cette précieuse information et nous les laissons s'étriper sur le fait de savoir si Saint-Avertin est à 2,5 km ou 4,5 km de Larçay". De retour au Manoir (à 0,3km), nous nous installons sur un banc, face au parc aux arbres centenaires pour faire notre choix sur le site de L'Ile aux Pizzas et les appeler. Ça sonne. Ça décroche. “C'est pour une commande”. Plus personne ne répond, on entend les bruits de la pizzéria. La Sicilienne est prête pour la 12. Puis une charmante voix féminine me dit : “Excusez pour l'attente. C'est pour une commande ? ”. “Oui, à livrer à Larçay”. “Il faudra passer la chercher car nous ne faisons pas de livraisons aujourd'hui…”.
“Mireille, je crois qu'il reste dans mon sac le paquet de noix et d'amandes qu'on avait acheté pour notre dinette à Nohant-Vic. C'est bon à la santé, les amandes et les noix, hein ! ”
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À la demande générale : Benoît et sa laitue vireuse (voir billet du 24 juillet)
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24 juillet ▪️ BELLENAVES — LE BAS DU FOUR
24,6 km ▫️5h55 ▫️ +426 / -281 m
La journée de moindre longueur précédente nous avait permis également, en plus de faire la sieste devant l'étape du Tour Nîmes - Nîmes, de résoudre l'énigme de cette grande plante que l'on voit partout depuis le début du voyage, le long des chemins, le long des routes, le long des murs dans les villages. Elle nous suit. Elle n'est pas suffisamment belle pour être prise en photo, a des petites fleurs jaunes qu'elle préfère garder en boutons, se ramifie parfois en un immense chandelier et s'en tient à la ligne de sa tige. Mireille est épatée par ses feuilles découpées où elle a reconnue la forme de la roquette, moi je trouve que les feuilles sont plus souvent simples et oblongues. Bref, je suis tout content lorsque, à force de recherche (merci internet), j'ai identifié ma Laitue Vireuse (Lactuca virosa. Mais Mireille n'est pas convaincue et ne retrouve pas sa roquette ! Ce n'est pas faux ! Et à reforce de rerecherche, j'ai trouvé la Laitue Scariole (Lactuca serriola) que Mireille a reconnu comme la sienne. Du coup, on a chacun notre laitue qu'on se plait désormais à appeler par son nom et saluer au passage, ce que nous n'avons pas manqué de faire aujourd'hui, tous fiers de notre nouveau savoir !
J'ai pu également identifier dans mon élan botanique une autre plante qui nous suit elle aussi depuis le début. Elle, par contre, est bien plus jolie. Elle se présente comme un bouquet fièrement dressé de petites marguerites jaunes au coeur orangé. C'est le Séneçon Jacobée (Jacobaea Vulgaris) ou herbe de Saint-Jacques. Pas étonnant qu'il accompagne le pas des pèlerins !
Mais tout cela nous éloigne de notre nouvelle étape sous la canicule ! Et bien que dire si ce n'est qu'il fit chaud, très très chaud même sur de sournoises petites routes bitumées sans une once de vent. Heureusement, il y toujours tôt au tard un grand arbre ou un mur pour faire une pause fraîcheur et laisser le corps profiter de l'ombre et de la brise en buvant une bonne eau… tièdasse !
Aujourd'hui est une journée de marche placée sous le sceau de la mondialisation. Nous quittons une chambre d'hôtes hollandaise pour rejoindre un gîte anglais où nous retrouvons un couple d'amis chinois (d'adoption). Mais l'accueil qui nous fut réservé était lui 100 % régional avec des farçous aux légumes, des croquandes aux amandes, du cabécou et des fruits et légumes des marchés de l'Aveyron et un vin blanc de Touraine.
Des velléités orageuses ont perturbé notre dîner mais à part un gros coup de vent qui a cassé une vitre de la maison de nos hôtes, des éclairs sur ciel noir, il n'est tombé que quelques gouttes qui ne suffiront pas à redonner un peu de vigueur à la nature desséchée. Demain peut-être !
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hochgouez-nerzhus · 5 years
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Laitue Vireuse
Cette merveilleuse mauvaise herbe ayant en plus un aspect peu engageant est en fait l’ancêtre de notre laitue de jardin…
Nom latin : Lactuca virosa
Noms communs : Laitue vireuse, laitue sauvage, marijuana légale
Description :
On peut parfois la confondre avec lactuca serriola ou scarriola (laitue Saint-Joseph, Doucette) mais leurs propriétés sont similaires. Elles peuvent même se polliniser et donc présenter des aspects qui diffèrent un peu de ce que l’on voit.
Cette plante est de la famille des Astéracées. Vous savez les astéracées? Marguerite, aster, pissenlit, etc…Elle peut mesurer de 50 à 200cm. Elle pousse de mai à septembre, puis la tige florale se dessèche à la fin de la saison.
Les feuilles sont formées en rosette, épineuses sur les bords et dentées. Elles n'ont pas toujours la même forme puisqu'elles peuvent parfois se mélanger à lactuca serriola. De ces feuilles, tiges s’échappent un latex blanc. La tige ou hampe florale par du milieu de la rosette de feuille.
Les fleurs sont des capitules, jaunes montées sur une hampe.
Ses fruits sont des akènes avec une aigrette ou pappus (comme le pissenlit), vous savez l’espèce de parapluie inversé qui leur permette de s’envoler quand on souffle dessus
Où la trouve-t-on ?
Elle est originaire d’Amérique du Nord. La laitue vireuse affectionne plutôt le bassin méditerranéen. Mais pousse dans toute la France quand même, lieux incultes, décombres, bords des routes, champs, jardins, etc…Sa préférence, c’est le sol riche en azote.
Quelles parties sont utilisées ?
Les parties aériennes (tiges, feuilles, fleurs) rammassées au moment de la fin de la floraison où elles ont le plus d’effets.
Composition :
Alcaloïdes sesquiterpènes (lactucérol, lactucine, lactucopicrine, et acide lactucique), mannitol, flavonoïdes (quecitrine), coumarines, phénylamine.
Propriétés :
Soyons heureux, la plante à les même propriétés que la jusquiame, le pavot ou le cannabis, la toxicité en moins. Elle est donc sédative, analgésique, antispasmodique et psychotrope. Vous allez pouvoir vous défoncer dans votre jardin…Non je rigole ! Mais presque pas.
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hochgouez-nerzhus · 5 years
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La laitue vireuse, ou laitue sauvage, est une espèce de laitue à feuilles allongées et craquantes, indigeste à maturité, mesurant de 50 à 200 cm. 
Nom scientifique : Lactuca virosa
Classification supérieure : Laitue
Rang : Espèce
Ordre : Asterales
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hochgouez-nerzhus · 5 years
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Laitue sauvage - Laitue vireuse
La laitue vireuse, ou laitue sauvage, est une espèce de laitue à feuilles allongées et craquantes, indigeste à maturité, mesurant de 50 à 200 cm. 
Nom scientifique : Lactuca virosa
Classification supérieure : Laitue
Rang : Espèce
Ordre : Asterales
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