Dans le murmure des feuilles qui dansent, il y a surtout les petits bouts d'âme de ceux qu'on aime mais qu'on ne peut plus prendre dans nos bras.
Agnès Ledig, Dans le murmure des feuilles qui dansent
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Quand le jour me réveille
Et qu'il m'offre encore ses plus beaux éclats
Le vide est le même tu n'es plus là
Dans mon demi-sommeil, je respire
Mais je sais que je n'vis pas
Plus rien n'est pareil
Quand tu n'es plus là
Amel Bent, Tu n’es plus là
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L'absence d'un être aimé est une injustice sans nom. Un vide qui fait perdre à la vie tout son sens.
Anonyme
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Ô Dieu jaloux,(...)
Pourquoi m’as-tu pris la lumière
Que j’avais parmi les vivants ?
Victor Hugo,Les Contemplations
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Ton absence m'emplit,(...). Elle est présence et m'obsède. Je n'imaginais pas qu'un disparu puisse occuper tant de place. Ton image devant mes yeux. Ta voix.(...) Je te cherche.Je cherche.
Jean-Guy Soumy, Le silence
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Elle ne savait pas que l’Enfer c’est l’absence.
Paul Verlaine , Jadis et naguère
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Mon chien est mort.
(...)Un jour il me retrouvera.
Pour le moment il est parti avec son poil, avec ses airs mal élevés et son nez froid. Et moi qui ne crois pas, matérialiste, au ciel promis, au ciel céleste pour aucun homme quel qu’il soit, pour ce chien ou tout autre chien, je crois au ciel, oui, je crois en un ciel où je n’entrerai pas, mais où il m’attend lui, en agitant la queue ainsi qu’un éventail, pour qu’à mon arrivée l’affection m’y accueille.
Ah! Je ne dirai pas ma tristesse ici-bas, celle d'avoir perdu un brave compagnon, car il ne fut jamais pour moi un serviteur, non, mon chien, lui, me regardait, m'accordant l'attention dont j'ai besoin, l'attention nécessaire pour faire comprendre à un vaniteux que dans sa condition de chien, avec ces yeux-là, plus purs que les miens, il perdait son temps, pourtant il me regardait de ce regard que m'avait réservé toute sa douce vie poilue, sa vie de silencieux, près de moi, sans jamais m'importuner, ni rien me demander.
Il n’y a pas d’adieu pour mon chien disparu.
Il n’y a, il n’y eut de mensonge entre nous.
Il est mort, je l’ai enterré. Voilà, c’est tout.
Pablo Neruda, Un chien est mort
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Du sommeil de l’ange
Lorsque les souffrances alourdiront tes épaules
Embrouillant ton regard à tel point qu'il n'aura plus l'éclat de tes rêves
Je te bercerai et te fredonnerai une chanson d'amour
Elle sera mélodieuse, je l'espère ;
je la désire douce et éthérée
Tu ne m'as jamais accusée ni jugée
En dépit de mes excès de colère, mes égarements
Alors que plusieurs m'ont tourné le dos, tu m'as aimée tout simplement
Ta générosité n'a rien de celle des humains qui exigent la réciprocité
Pour ta complicité et ta sensibilité
Du sommeil de l'ange, je veux t'envelopper
Nous voici maintenant face à face
Impuissants devant la vie qui fera bientôt volte-face
Moi qui continuerai à marcher dans le sentier, désemparée
Et toi qui as du mal à respirer
Excuse mon désarroi, j'ai toujours été malhabile dans les adieux
Guère meilleure pour ouvrir mon âme et confier les sentiments qui m'ont habitée sous ces cieux
Le courage me manque
Pas question de te laisser aller!
Mon égoïsme : tes prunelles translucides dans lesquelles je ne pourrai plus me mirer
Je me sens toute petite, à peine enfantée
Et tu redeviens l'ami précieux qui m'a si souvent protégée
Effaçant les larmes qui coulent sur ta poitrine haletante, me consolant comme un bébé
J'ai honte...
Les spasmes secouent ton ventre, lacérant tes entrailles torturés
Contre la mort, je ne peux rien
Laisse-moi au moins soulager tes souffrances et t'enlacer
Dors, repose en paix toi que j'ai tant aimé
Et qui m'a comblée de cette rare vertu nommée fidélité
Je n'ai connu si belle amitié
De l'aiguille à ta peau, le poison s'insinue
Trop vite
Regarde-moi dans les yeux : je t'aime!
J'avais tant de choses à te confier, mais je n'en ai pas eu le temps. Je savais toutefois ton heure proche, imminente. Que t'aurais-je dit encore?
Je t'aurais parlé des lieux où tu as vu le jour, de tes yeux francs et de ma vie, entremêlée à la tienne, qui avait les couleurs du printemps.
On m'a forcée à te quitter : depuis quelques minutes, tu étais décédé ; l'ai-je seulement réalisé? Je n'ai pas fredonné la mélodie que, pour toi, j'avais composée ; le sol fuyait sous mes pas. Nous avons toujours avancé côte à côte jusqu'à ce jour.
De retour à la maison, je me suis rappelé ton image : tu t'es endormi doucement, dans la sérénité.
Héléne Lavery, Salut Max !
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