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#élection présidentielle 2022
vincentreproches · 8 months
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francoisege · 2 years
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Mai 2022
Nous étions si fragiles…     Emmanuel Macron n’était qu’un leurre, le champion ou la marionnette consentante des milieux d’affaires dont il servait les intérêts – et non pas l’intérêt général ou le bien commun – mais au printemps 2022, il était devenu le phare incontournable de la vie politique française. Le scandale qui entachait la campagne du candidat républicain François Fillon et la…
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jloisse · 1 year
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Rivarol : La contre-religion de l’avortement et de la Shoah
Rivarol n°3542 du 23/11/2022
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NOUS AIMERIONS donner plus souvent de bonnes nouvelles dans RIVAROL, ne serait-ce que pour accroître le moral des troupes, mais hélas tout va toujours plus mal dans ce monde où Satan mène le bal. Voilà que, le jeudi 24 novembre, l’Assemblée nationale, selon toute vraisemblance, va voter à une très large majorité, la constitutionnalisation « du droit à l’avortement et à la contraception ». La proposition de loi déposée par la France insoumise a en effet été adoptée en Commission des lois avec les voix du parti présidentiel Renaissance qui avait déposé une proposition de loi similaire. Le texte devrait être massivement adopté par les députés car les Républicains et le Rassemblement national devraient en principe le voter. Preuve qu’il n’y a plus de vraie droite en France, plus d’opposition à la culture de mort, à l’assassinat dans le ventre de leur mère de 220 000 enfants français par an, plus de dix millions depuis l’adoption et la promulgation de la loi Veil en janvier 1975.
Marine Le Pen, trahissant ouvertement le programme historique du Front national qui proposait en 1986 (dans Pour la France), en 1993 (dans 300 mesures pour la renaissance de la France) et encore en 2002 (dans Pour un avenir français), à l’occasion des élections législatives, la remise en question ou l’abrogation pure et simple de la loi Veil, s’est prononcée ce lundi 21 novembre pour la constitutionnalisation du « droit à l’avortement » et a même déposé un amendement, en son nom personnel, à la proposition de loi de la France insoumise pour bien montrer publiquement qu’elle était tout à fait favorable, comme tous les autres partis politiques et toutes les autres personnalités médiatiques, au massacre industriel des enfants à naître, à la froide et méthodique destruction par millions du fruit des entrailles des génitrices.
On comprend pourquoi Marine Le Pen (que nous avons combattue inlassablement depuis des années — elle nous a d’ailleurs fait trois procès —, souvent sous les insultes et les horions de beaucoup dans la mouvance dite nationale qui nous reprochaient de l’attaquer publiquement, de dénoncer sa soumission servile à la police de la pensée) est si médiatisée et promue depuis une vingtaine d’années. Son soutien à la contre-religion de l’avortement et de l’Holocauste (elle est également favorable au maintien de la loi Gayssot et ne trouve rien à redire à la persécution des révisionnistes), qui sont étroitement liées, comme en témoigne la personnalité de feu Simone Veil, prêtresse tout à la fois des infanticides par IVG et de la mémoire de la Shoah, lui ont ouvert en grand les portes de la télévision et aujourd’hui du Palais-Bourbon. Mais également de la candidature à la magistrature suprême puisque le très macronien Bayrou s’est vanté lui-même d’avoir fait le nécessaire pour que la benjamine de Jean-Marie Le Pen dispose des 500 précieux parrainages à la dernière présidentielle, et aussi du financement public puisque le Rassemblement national va récolter chaque année pendant cinq ans plus de dix millions d’euros de manne publique. Imagine-t-on un pouvoir donné de tels moyens matériels à une opposition véritable ?
Leur démocratie est parfaitement verrouillée : n’existent et ne peuvent exister que des oppositions parfaitement sous contrôle. Il est vain d’espérer des changements, une amélioration de la situation par les urnes. Gardons-nous des leurres électoraux et des illusions médiatiques. Comment d’ailleurs pourrait-on redresser une nation, lui redonner un avenir, une force, une homogénéité dès lors que se perpétue le crime des crimes avec la mise à mort chaque année de centaines de milliers d’innocents qui ne demandent qu’à vivre et à grandir, dont tout l’être en formation n’est là que pour être protégé, dorloté, caressé et dont le cœur qui bat, avant d’être détruit, ne demande qu’à aimer et à être aimé ? Et comment prétendre lutter contre le Grand Remplacement lorsque l’on tue des centaines de milliers d’enfants à naître chaque année ? C’est un non-sens. C’est une absurdité. C’est une folie. C’est un crime abominable et inexpiable.
EN GLISSANT un bulletin dans l’urne, beaucoup de Français pensent faire œuvre utile et voter en faveur d’une véritable alternative. En réalité, il n’en est rien. C’est du pareil au même. Aujourd’hui, aucun bulletin n’est disponible, à aucune élection, à aucun tour de scrutin, pour défendre la famille traditionnelle et la morale chrétienne, la vie de la conception à la mort naturelle, la libre recherche historique, les bonnes mœurs. Tous sont pour la contraception, l’avortement et la pornographie de masse, qui tuent plus sûrement qu’une guerre mondiale, que la peste ou la famine, tous ne trouvent rien à redire à la théorie du genre, au phénomène transgenre, au Pacs et au “mariage” des invertis, à la PMA et à la GPA, monstrueux acronymes qui cachent des réalités plus effrayantes encore. Et le pire, c’est que la secte conciliaire, qui se fait appeler frauduleusement “catholique” défend également ces crimes abominables.
Pour avoir déclaré lors d’une (nouvelle) messe le 11 novembre, jour de l’armistice de la Première guerre mondiale, à Bertrimoutier, un village de près de 300 habitants situé à quelques kilomètres de Saint-Dié-des-Vosges, que « l’avortement a fait plus de morts dans le monde que la Grande Guerre », ce qui est mathématiquement incontestable, l’abbé François Schneider a été immédiatement condamné et sanctionné par le diocèse. Il devra s’abstenir de « toute parole publique pendant quatre semaines ». Le clerc avait également ajouté que les hommes politiques français devraient « prendre exemple » sur le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui prend « des décisions courageuses contre l’avortement ». Dans un communiqué envoyé à la presse, le diocèse de Saint-Dié-des-Vosges qui adhère lamentablement à la culture de mort et se soumet honteusement à la pression politico-médiatique, décalare : « Après avoir entendu l’abbé Schneider, nous condamnons l’instrumentalisation de la commémoration des morts de la Première Guerre mondiale au profit d’autres sujets d’ordre éthique et politique. »
On le voit, rappeler, même brièvement, dans une homélie la morale chrétienne (sur le respect de la vie ou sur les bonnes mœurs), condamner l’assassinat industriel des enfants à naître sera de plus en plus difficile et ouvrira la voie à des persécutions ouvertes des “autorités” civiles mais aussi religieuses, car il est clair que la secte conciliaire a choisi Créon contre Antigone, César contre Dieu, Mammon contre le Christ, la synagogue de Satan contre la bergerie de Jésus-Christ. Si cette sanction injuste, scandaleuse et imméritée de ce clerc pouvait lui ouvrir les yeux et le faire quitter la secte conciliaire, au moins elle n’aurait pas servi à rien !
LA PERSÉCUTION n’atteint pas seulement les quelques rares clercs qui osent encore rappeler la doctrine chrétienne, elle touche au premier chef les chercheurs non conformistes. Vincent Reynouard croupit à la prison d’Edimbourg en Ecosse depuis le 10 novembre, et on a appris ces derniers jours qu’il y serait au moins jusqu’au 23 février 2023, date à laquelle aura lieu une audience sur le fond concernant la procédure d’extradition. Si la loi britannique est respectée, il ne devrait pas être extradé vers la France où il doit purger en tout 29 mois de prison ferme (plus éventuellement d’autres condamnations à la suite de procédures en cours, dont une de mars 2022 à la demande de l’Organisation juive européenne pour une vidéo révisionniste), puisqu’il n’y a pas de législation comparable à la loi Fabius-Gayssot au Royaume-Uni.
Certains juristes écossais, dont un interrogé par The Times, célèbre journal londonien, considèrent ainsi qu’il n’y a pas de base légale pour extrader Vincent Reynouard et que la demande d’extradition devrait échouer. Paul Dunne, un avocat de la défense pénale basé à Édimbourg, a ainsi déclaré à Good Morning Scotland sur BBC Radio Scotland que la demande d’extradition était presque certaine d’échouer car un tribunal écossais ne peut pas traiter quelque chose qu’il ne reconnaît pas comme un comportement criminel. « La négation de l’holocauste n’est pas un crime en Écosse. Vous ne pouvez pas être extradé pour quelque chose qui n’est pas un crime ici, ce n’est pas un détail technique ou une carte “Sortez de prison, touchez 20 000 euros” » a-t-il déclaré, selon The Times. Ces déclarations apparaissent comme une lueur d’espoir dans ce dossier mais il faut rester prudent car on peut compter sur le Lobby-qui-n’existe-pas pour tout mettre en branle afin que le militant révisionniste quinquagénaire soit extradé, s’asseyant ainsi sur le droit. On n’entend pas d’ailleurs le nonagénaire Robert Badinter dénoncer ce rapt illégal et cette incarcération scandaleuse, lui qui pourtant se fait fort de défendre l’Etat de droit. Tous ceux qui défendent avec un juridisme sourcilleux et pointilleux les droits, même les plus contestables, des pédocriminels, des terroristes, des assassins multirécidivistes, des immigrés clandestins sont tout à coup bien silencieux. Ou pis crient avec les loups. On n’entend pas les ONG dénoncer cette capture qui est juridiquement infondée. Amnesty International ne lève pas le petit doigt, non plus qu’aucun défenseur autoproclamé des droits de l’homme.
ET PIS ENCORE, même dans notre mouvance, les voix qui osent dénoncer cette persécution, cette injustice, sont bien rares. Il est loin le temps où Paul-Eric Blanrue pouvait, le 6 août 2010, quelques semaines seulement après la première incarcération de Vincent Reynouard, lancer une pétition pour sa libération et pour l’abrogation pure et simple de la loi Gayssot. Cette pétition qui avait été signée à l’époque par des centaines de personnalités, dont quelques-unes présentes dans les grands médias, qui avait été traduite dans plus d’une dizaine de langues étrangères et relayée sur différents sites, serait inimaginable aujourd’hui tant la lâcheté générale a grandi de manière impressionnante. D’ailleurs, lorsqu’on lit les noms de certaines personnalités qui l’avaient à l’époque paraphée, on ne peut s’empêcher de penser qu’ils sont aujourd’hui (du moins jusqu’à présent) aux abonnés absents. Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen (qui, lui, ne l’avait pas signée mais osait à l’époque dénoncer, au moins timidement ces persécutions) observent de Conrart le silence prudent. Jean-Yves Le Gallou, qui avait signé la pétition de Blanrue en 2010, se tait, ainsi que sa fondation Polemia dont le site n’a pas consacré jusque-là un seul mot, une seule ligne à l’arrestation de Reynouard, lui qui pourtant se veut le champion de la dissidence, de la réinformation et de la liberté de l’esprit. Il est vrai qu’il n’avait pas non plus osé rendre hommage publiquement, fût-ce par un simple tweet ou un modeste communiqué, à Robert Faurisson lorsque celui-ci est décédé en octobre 2018. Radio Courtoisie et TV Libertés observent, elles aussi, le silence. Tout comme bien sûr Reconquête et le Rassemblement national. Tout comme la mouvance identitaire et l’essentiel de la Nouvelle Droite qui, pourtant, promeut couramment le surhomme nietzschéen, la bravoure païenne, comme le libraire et éditeur François Bousquet, rédacteur en chef d’Eléments, qui a même écrit tout un manuel sur le courage ! Non, on ne rit pas ! Aujourd’hui, leur devise, c’est : « tous aux abris ! »
Que voulez-vous faire, que voulez-vous sauver avec de tels pleutres, de tels imposteurs ? On est loin là du courage des chefs fascistes ! Quand on n’est pas capable de faire face à la pression du Système, on ne se met pas en avant. On rentre ou on reste chez soi, c’est plus sage et plus digne. Car, le courage, il ne suffit pas d’en parler dans un livre pour se hausser du col, il est dans les actes. Au quotidien. Et ne pas dénoncer une injustice, un crime, une ignominie, quand ils sont publics et avérés, c’est se faire objectivement complice de cette injustice, c’est la cautionner. Et forcément plus l’on se tait, plus les injustices se font nombreuses, plus l’iniquité progresse en intensité, plus le mal devient profond et universel. Or, à quoi sert-il de vivre ici-bas, à quoi sert-il de se battre et de militer, si l’on n’est pas de tout son cœur, de toutes ses forces, de toute son âme, au service du bien, du beau, du vrai et si l’on ne dénonce pas les injustices et les turpitudes ? Quoi qu’il en coûte.
Source : Éditorial de Rivarol
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Le pauvre type qui se perd dans un restaurant au sommet du G7 de 2021, se trompe de fils en présentant celui qui est décédé, confond sa soeur à sa femme et c'est Poutine le fou, le dangereux
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September 29 2022
ÉTATS-UNIS: LA NOUVELLE BOURDE DE JOE BIDEN RELANCE LE DÉBAT SUR LA SANTÉ MENTALE DU PRÉSIDENT
La sortie du président américain a stupéfié la classe politique outre-Atlantique et posé de nombreuses questions quant à son état de santé.Ce gars ne sait pas qu'il est vivant." Cette violente saillie de Donald Trump en direction de Joe Biden a été prononcée en septembre 2020, lors d'un meeting en Pennsylvanie, alors que les États-Unis s'apprêtaient à élire leur nouveau président. Durant cette houleuse campagne entre les deux hommes, les attaques sur la santé de celui qui est parfois surnommé "Sleepy Joe" en raison de son air un peu distrait se sont multipliées, sans pour autant empêcher le démocrate d'accéder à la Maison Blanche.
Réputé pour ses gaffes à répétition, Joe Biden n'a pas failli à sa réputation depuis son élection. Dernier exemple en date ce mercredi, lorsqu'il a paru s'adresser, lors d'un discours, à une parlementaire républicaine tragiquement disparue en août passé dans un accident de la route, l'ancienne membre de la Chambre des représentants Jackie Walorski.
"Où est Jackie?" a demandé l'homme de 79 ans, bientôt 80, qui pourrait tenter de briguer un nouveau mandat présidentiel en 2024.
Des critiques, mais peu de conséquences
Interrogée peu après cette sortie par plusieurs journalistes, l'attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a botté en touche et assuré que le président américain "avait bien en tête" que Jackie Walorski avait disparu. Des explications qui n'ont pas convaincu outre-Atlantique, et qui ont de nouveau rouvert le lourd dossier de la santé mentale et physique du dirigeant une séquence qui a fait le bonheur de ses adversaires républicains, qui se sont empressés de critiquer le président sur les réseaux sociaux. La représentante républicaine du Missouri à la Chambre des représentants, Vicky Hartzler, écrit ainsi sur Twitter que "Biden et tout le personnel de la Maison Blanche devraient s'excuser" pour cette "erreur horrible et honteuse."
De son côté, le fils de Donald Trump, Donald Trump Junior, a également taclé Joe Biden en rappelant qu'à l'annonce de la mort de Jackie Walorski, le couple Biden avait début août émis une déclaration officielle lui rendant hommage.
"Je suppose que Biden a oublié qu'il a publié cette déclaration à moins qu'il ne l'ait pas réellement publiée!?!", ironise-t-il. Pour Matt Volking, proche conseiller en communication de Donald Trump, cette gaffe est le "pire moment cérébral de Biden de tous les temps dans le Panthéon des moments cérébraux de Biden"
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theoverthinkinggyal · 2 years
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Théorie : Kanye West serait-il un Jésus des temps modernes ?
Yeezus : 
Premièrement, il faut savoir qu’avant sa “conversion” au christianisme en 2019, Kanye West a maintes fois montré sa fixation pour Jésus et s’est souvent estimé comme étant un “Dieu” sur terre, au point de sortir en 2013, un album nommé Yeezus soit une combinaison de Jésus et d’un de ses pseudonymes Yeezy. Il a d’ailleurs dans cet album son fameux titre “I Am A God”. Kanye déclare même “West était mon nom d’esclave, Yeezus est mon nom divin”.
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C’est notamment, dans cet album que se trouve le titre “New Slaves” où l’artiste dénonce les différences de traitement qu’il y a entre les riches et pauvres Afro-américains. Dans ce titre, Kanye parle également du traitement qu'il a subi dans l'industrie de la musique en tant que rappeur Afro-américain fortuné.
Black Lives Matter : 
Accentué par son trouble bipolaire, West a enchaîné les comportements problématiques à tous niveaux ces dernières années. Mais nous allons uniquement nous focaliser sur ses actions les plus connues en défaveur de sa propre communauté. Avec toute cette gloire, Kanye West oublie quelquefois qu’en plus d’être “un génie” il est également un homme noir aux yeux de tous. 
En 2018, lors d’une interview avec TMZ, il déclare “400 ans d’esclavage, cela ressemble à un choix”, propos qui même décryptés ne semble pas nécessaire de la part d’une personne Afro-descendante en période de renforcement des luttes pour les droits des noires.
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Vous croyez que c’est fini ?
Non, durant la campagne tendant vers les élections présidentielles américaines de 2020, notre cher Ye, proclame son soutien au très controversé président à ce moment et candidat aux élections de cette année, Donald Trump. Homme d’affaires et politicien, Trump a souvent eu l’occasion de montrer son côté raciste et xénophobe au cours de sa carrière et de son mandat. 
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En un exemple, suite à l’attentat survenu lors de la manifestation d’extrême-droite, “Unite The Right” dans la ville de Charlottesvilles, un des extrémistes décide de forcer son passage au volant d’une voiture dans la foule de contre-manifestation. 
À la suite des événements, l’ancien président déclara “Nous condamnons dans les termes les plus forts possible cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties". Ces commentaires traduisent clairement son incapacité à faire preuve de partialité en tant que président avec l’extrême-droite.
C’est tout ?
Non, lors de la Fashion Week de Paris en octobre 2022, notre Kanye internationale a jugé judicieux de se vêtir d’un t-shirt avec inscrit “White Lives Matter” afin de s’opposer au mouvement de lutte pour les droits des noires, “Black Lives Matter”.  Tout ceci, aux bras de Candace Owens, conservatrice et proche de Donald Trump également Afro-américaine, comme quoi l’expression qui se ressemble, ça s’assemble prend tout sans sens.
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Les noirs vs Kanye West ? :
Énormément de célébrités dénonceront ses propos et actes envers la communauté noire, telles que Snoop Dogg, Chris Evans et récemment Gigi Hadid. Son ami de longue date, Jay-Z et sa femme Beyoncé lui tournerons également le dos de nombreuses fois pour ces raisons. 
Mais c’est sans compter sur le commun des mortels qui lui montrera de plus en plus un détachement et de l’agacement pour ces propos incohérents à répétions. En plus de dénoncer ses propos, davantage de personnes noires ont montré une indifférence et froideur face à ces mésaventures extérieures aux polémiques énoncés plus haut, telles que son divorce avec star de télé-réalité Kim Kardashian. 
Kanye West et son rapport à Dieu :
Revenons à un aspect important de la vie de Kanye, d'après ses récents états d’âmes, la religion. En effet, Kanye West s’est souvent considéré comme un Dieu vivant, mais sa récente conversion au christianisme, le fait se repositionner comme un servant du Christ. Il existe dans la bible de nombreux verses suggérant aux Chrétiens d’imiter Jésus en ayant au cours de leur vie une conduite similaire à lui lors de son passage sur terre. “Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces” 1 Pierre 2.21. 
La théorie : 
En effet, la pratique d’une religion nous permet parfois d’avoir une vision différente du monde qui nous entoure ou d’interpréter certaine dimension de la société d’une manière discordante des autres. C’est ce qui a sûrement été le cas de Kanye West.
Comme vous le savez ou non, Jésus était Juifs et une des raisons pour laquelle, il était détesté par ses semblables, était sa prétention incompatible avec la Loi. En effet, selon les Juifs, Jésus devait être puni, car il se proclamait comme étant le fils de Dieu, ce qui était considéré comme un blasphème selon eux. “À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu” Jean 5.18. 
Les Juifs voulaient la mort du Christ, mais l’imaginaire collectif est persuadé que ce sont eux-mêmes qui ont accompli l’acte de le crucifier. Or, il s’agit des conséquences d’une condamnation des romans dirigeants de la région de Judée couvrant à l’époque Israël. Les romans ne supportaient pas l’idée qu’une potentielle personne puissante, puisse leur reprendre la gouvernance de cette région. Par son charisme et ses nombreux disciples, Jésus était, à ce moment, la personne, la plus susceptible d’acquérir cette gouvernance.
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Le Christ étant quant à lui une personne de paix, il a pu, par la suite établir un climat de paix avec les Romains en leur affirmant ne pas prétendre à cette position de gouverneur d’État. De leur côté, les prêtres Juifs continuaient de contester le positionnement de Jésus qui demandait l’arrêt des impôts pour “Dieu” qui était versé en réalité aux prêtres comme source de revenus.
Ce qui lui vaut une condamnation par Ponce Pilate, alors gouverneur romain en Judée, par peur de perdre sa place et la domination romaines alors “acceptée” par les Juifs à ce moment. Cela n’empêche pas que la mort de Jésus reste selon la Bible la prophétie découlant du christianisme. “Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle” Jean 3.16.
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Conclusion :
La dernière polémique en date de Kanye West et qui résulte du boycott quasi total du rappeur est dû à une accumulation de propos antisémites durant le mois d’octobre 2022. En effet, suite à son port du t-shirt avec l’inscription “White Lives Matter” survenu le même mois, il semblait judicieux à Ye d’enchaîner sur une nouvelle polémique.
L’accumulation de ces déclarations par Kanye ne serait pas anodines, effectivement, il se pourrait qu’il souhaite se positionner en tant que victime de la société et en un Jésus crucifié des temps modernes.
Le reniement de la communauté noire : 
Si on observe bien, tout au long de sa carrière, Kanye a souvent dénoncé à sa manière le positionnement des noirs dans la société, voir renier son appartenance à la communauté noire en raison de ses incompatibilités de vision de l’évolutionnisme avec celle-ci. Ce qui lui a valu un reniement plus ou moins important de la communauté au cours des dernières années et durant cette dernière polémique. Ce qui pourrait être comparable dans le cadre de cette théorie, du rejet des Juifs de Jésus.
La condamnation des Juifs : 
Secondement, son attaque en vers la communauté Juifs serait selon lui une manière de mettre en lumière un aspect de la société par une idéologie antisémite qui serait la monopolisation de la parole des Afro-américains par les Juifs en raison de leur possession de la plus part des industries et marchés. Ye est sûrement conscient qu’il se fera plus rapidement mettre en pâture après une accumulation de propos antisémites. Boycott semblable à la condamnation de crucifixion émise envers Jésus par les romains.
L’observation des autres :
Un aspect n’a pas été soulevé durant cette théorie : les fans, les médias, l’opinion des personnes non noires et non juives dans cette polémique. Une neutralité et un positionnement en tant que spectateur des conséquences des récents propos de Kanye West est observable de la part de ces derniers. Il est sûr que face à ces polémiques, Ye a sûrement perdu une partie de ses fans, mais sûrement pas la totalité de ceux-ci comme il est observable par le maintien du nombre de ses followers sur les réseaux sociaux et une baisse plus ou moins importante, mais pas non plus affolante de ses streams à hauteur de 23%. Ce qui est souvent observable dans le phénomène de la cancel culture où très rarement la personne “cancel” subit un boycott total incluant également la totalité de ses fans. Lors de polémique de ce niveau, un silence des fans est fréquemment observable, car il serait mal vu de revendiquer son appréciation à ce moment-là. On pourrait donc positionner ces derniers et surtout ses fans comme les Juifs disciples de Jésus, devenu Chrétien à sa mort et par la suite, livrés à eux-mêmes.
Simple polémique ou problème de société ? :
Bien que cette analyse ne reste qu’une théorie, ces polémiques soulèvent également énormément de questions sociétales. Telle que la banalisation d’idéologues antisémites afin de justifier les dysfonctionnements économiques et sociaux qui peuvent être parfois digne de doctrines nazies établies dans l’inconscient collectif. Mais également de la capacité des multinationales à prendre des mesures de boycott rapide uniquement lorsqu’elles le jugent nécessaire. 
Il est effectivement notable que des mesures similaires n'ont jamais était prise contre un individu au part avant lors de propos xénophobes ou négrophobes dans ce cas là.
De plus, malgré sa multiplication de polémique, le cas de Kanye West soulève le questionnement de la tolérance 0 à certaines polémiques aux personnes de couleurs. C’est par cette question que nous terminerons, Kanye West aurait-il subi le même traitement s’il n’était pas une personne de couleur ?
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claudehenrion · 2 years
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Retour sur images : bilan d'un bilan dont on a refusé le bilan...
   Si, avec 58,54% des suffrages, il a été confortablement réélu, Emmanuel Macron peut craindre des temps difficiles. Etrangement, une majorité de Français disent souhaiter qu'il soit contraint à une cohabitation (Mélanchon ? Beurrrk !), et déjà 2/3 des Français se disent "indifférents" ou "mécontents" de la nomination d'Elisabeth Borne à Matignon (baromètre Ipsos de ce 23 mai)  tandis que lui, fidèle à sa religion progressiste, se fiche pas mal de ce que pensent les vrais gens (c’est-à-dire ni ses abonnés, dont le nombre augmente en période de distribution de maroquins et de secrétariats d'Etat... ni la Presse, toujours prête à se vendre pour une confortable subvention...), et continue de vouloir faire de nous ''des hommes nouveaux dans un monde nouveau'' (sic !) ce dont personne, évidemment, n'a envie. Récit de la mise en place d'un monde inconnu, indéfini, qui est déjà un super-fiasco démocratique.
Comme beaucoup l'avaient prévu et annoncé, l'élection présidentielle 2022 restera celle où le ''cercle de la raison'' sera passé au dessus des failles béantes d'un bilan : ce n'est pas maintenant que ''tout est plié'', les lampions éteints, et qu'on est entré dans le vif des ''lendemains qui déchantent'' que les français vont avoir une réponse à leurs inquiétudes justifiées, alors que pendant toute la longue ''absence de toute campagne'', le ‘’système’’ a soigneusement évité toutes les questions embêtantes pour ne parler que des petits cadeaux, de chèques plus ou moins en bois à cause de l'inflation, de primes sans lendemain et de promesses à ne surtout pas tenir...
Je n'arrive pas à comprendre par quel tour de passe-passe ou de ‘’mistigri’’, les français se laissent syst��matiquement berner par ''le système'' ! Qui aurait imaginé une élection ''pliée'' sans le moindre bilan, sans le plus petit engagement, qui a donné carte blanche à un jeune homme bien coiffé et apparemment propre sur lui... qui est libre maintenant de dérouler un non-programme non défini, pour lequel personne ne lui a donné mandat... mais qu'il se sent libre de s'arroger, ''par défaut'', puisque rien n'a été dit, ni demandé, d'ailleurs ! Il a ‘’carte blanche’’ ! C’est fou !
Les commentateurs ''non-déjà acquis'' (je n'ai pas écrit ''vendus'' ni ''sacrifiés'', pour éviter la colère de ceux qui ne sont pas encore réveillés de l'immense anesthésie qui a endormi le pays comme le ferait ''la drogue des violeurs'') sont restés sur leur faim : la gestion de la crise des gilets jaunes... sa manière de traiter la pandémie d'une manière proche de celle de Xi JinPing en ce moment-même... la désinvolture avec laquelle il jette par les fenêtres le futur de nos enfants (et donc le nôtre, par la même occasion...), achetant jusqu'à plusieurs fois sa valeur chaque emploi réputé ''sauvé'' (en réalité, grassement subventionné, comme le reste)... et jusqu'aux scandales plus récents (on pense à Mac Kinsey, évidemment --entre autres), rien n'a été expliqué, justifié, démontré. C'est gros, tout de même ! Et déconcertant.
Certainement, nous venons de vivre (à peine, et de l'extérieur : ni campagne, ni projet, ni... rien !)  une présidentielle ratée. Ce qui est à craindre, c'est que ce qui ne se débat pas démocratiquement trouve à s’exprimer d’une autre manière, tôt ou tard. Et c'est souvent pour partie par la violence. C’est la grande erreur que commet l'Occident depuis 1989 et l'effondrement du monstre communiste : ne pas avoir compris que quand on prétend fermer la porte à la politique, elle passe par la fenêtre, et elle se venge. On reste sur notre faim : pourquoi les différentes failles du premier quinquennat Macron n’ont-elles pas été évoquées pendant toute cette campagne qui n'en fut pas une ? Comment expliquer qu’il n’y ait pas eu de vraie remise en question des dogmes, des fausses croyances, des certitudes pourries et des manières de faire qui ont mené à ces crises ?
Cette campagne, médiocre à en être nulle, a peu intéressé les Français, ce qui laisse craindre que le Président réélu dispose plus d’un sursis ou d'un ''non choix-par-défaut'' que d’une adhésion ou d'une confiance renouvelée. Et les  choix faits pour constituer le nouveau gouvernement ressortissent bien plus de la poursuite d'un désir de partition de ce qui fut ''le Peuple français'' que d'une recherche d'unité, malgré le ''discours'' inaugural dont nous parlions vendredi. En fait, ce nouveau gouvernement ''et en même temps'' est un reflet confirmé de ce que le nouveau-ancien Président pense de la France : tout son passé doit être revisité comme honteux, sa belle épopée coloniale comme un crime contre l'Humanité... et sa culture --inexistante, dit-il-- comme ne pouvant trouver une voie que dans le multi-culturalisme. Il faut lui reconnaître une certaine constance dans ses erreurs !
Un autre point essentiel s'impose, que personne ne veut voir : la politique, même s’il existe encore des exceptions, est, de plus en plus, un milieu de médiocres. Les plus brillants, les plus intelligents ne vont pas faire de la politique, pour des raisons sur lesquelles l’on prend soin de ne pas s’interroger : ingratitude, faiblesse des rémunérations, risque pénal, etc. Si l’on veut des débats de haut niveau, il faut que plus de Français talentueux fassent de la politique !  On voit se pointer là une forme de fatigue démocratique qui n’est pas l’apanage de la France, et qui en réalité touche tout l’Occident. Car les débats et les politiciens médiocres, l’invective au lieu du débat, ne sont pas exclusifs à la France. Ils sont un fait partagé par la plupart des démocraties occidentales. Mais la France a ceci de spécifique que, construite au travers de son État, des institutions fortes sont dans l’ADN des Français, comme le Général de Gaulle l’avait compris.  
Troisièmement, le rôle des médias. Les clivages très forts qui caractérisent notre vie politique traversant les médias, ceux-ci ne sont plus le lieu d’expression et de débat qu’ils doivent être. Là encore, ce n’est pas nouveau. Et il y a ce qu’il faut bien appeler ''la trahison des clercs'', ou celle du ''cercle de la raison'', comme on dit maintenant. Beaucoup d’universitaires, d'intellectuels, de hauts fonctionnaires, voyant son bilan, ont été profondément déçus par le soi-disant macronisme, dont ils n’attendent plus rien après l’avoir inconsidérément porté aux nues. Mais plutôt que d’en faire l’analyse pour tenter de l’influencer, pour expliquer ses faiblesses aux Français, pour ouvrir le chemin à des alternatives, ils sont restés cantonnés à une posture d'attente et de soumission qui est la seule force du Président sortant : la continuité dans la médiocrité ou le chaos, qui interdit à ceux qui voulaient poser les questions qui fâchent, tels un Eric Zemmour, d'avoir la moindre chance de réussir. 
Cette présidentielle a été la preuve formelle que personne ou peu s'en faut n’ose véritablement poser les questions qui fâchent sur les failles du système et de la solidité des dogmes sur lesquels elle marche si mal, alors que s'offrait une chance unique de s’interroger en profondeur sur (c’est un exemple), l’état des finances publiques, qui est un problème infiniment plus insoluble que le chômage, le déficit extérieur, le droit du travail ou le nombre de ‘’licornes’’. LE problème majeur de notre économie, qui a empiré au cours des dernières années, c'est que les Français et surtout l'Etat français vivent très au-dessus de leurs moyens.  
Le fait que notre ''élu réélu'' soit dit par certains plutôt moins pire que d'autres en économie est totalement ''hors sujet'' : il est capable de disserter des heures sur une vision périmée de l'économie... qui nous a menés dans le gouffre sans fin où nous sommes... alors que c'est tout autre chose dont un chef d'Etat a besoin, quand, avec des taux d’intérêts en hausse, une croissance naturelle faible, des impôts au sommet et un doute profond de sa raison d’être, la France court vers un échec et la zone euro, soumise aux pressions imprévues de la guerre russo-ukrainienne, vers une nouvelle heure de vérité douloureuse. Mais qui, dans toute la campagne, a parlé de la dette, même une fois ? Zemmour, le paria du système ! 
Il ne reste plus que les vrais sujets, tous tout aussi dramatiques, tous pouvant être dits ''prioritaires'' :  (1)- L’immigration et la place de l’Islam (plus de la moitié des français –qu’on se contente de stigmatiser comme ''fascistes''-- considèrent qu’il y a là un problème. En a-t-on débattu avec sérieux ? Non). (2)- L’éducation qui, sur le long terme, est la clé de tout. Or non seulement les vrais problèmes n’ont pas été mis sur la table : l’autorité du professeur, la baisse générale du niveau dans beaucoup de matières, la capacité des directeurs d’établissement de réellement diriger leur établissement, mais, bien au contraire, on a installé à Grenelle un ministre qui ignore tout des vrais échecs, s'est fabriqué une fausse panoplie de mauvaises priorités woke et ne sait parler qu'un langage  de rupture. (3)- La question européenne. L’Union européenne enchaîne les catastrophes : Brexit, ''migrants'', covid, guerre en Ukraine. Avons-nous eu des débats qui aient la profondeur, la largeur et l'intensité nécessaires? La réponse est : Non, hélas !  
On peut parler d'une troisième ‘’présidentielle'' ratée. ''La France étant ce qu'elle est et le monde ce que nous savons'' --comme disait De Gaulle, pourrons-nous nous remettre de trois quinquennats ‘’dans le mauvais sens’’? Rien n’est moins sûr...
H-Cl.
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ambipolis · 2 years
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Lundi 23 mai 2022
Ensemble de haute couture, pas de haute culture
Les formations qui composent la majorité présidentielle se sont regroupées pour les élections législatives dans une Fédération sous le sigle Ensemble.
Les ex-LREM devenus Renaissance à défaut de Réanimation auront la part belle des investitures - plus de 330 -, le MoDem plus de 100 et Horizon d’Édouard Philippe plus de 60. Ils devraient obtenir la majorité absolue. Normal pour le président absolu.
Manuel Valls banni lors du premier quinquennat a été adoubé pour être le candidat Ensemble afin de représenter les français en Espagne, au Portugal et à Monaco. L’actuel député LREM pourrait se maintenir comme candidat dissident.
Cet Ensemble bon chic bon genre ressemble à un ensemble de haute couture que porte fièrement la première dame. Pas forcément à un ensemble de haute culture, n’en déplaise à Roselyne Bachelot.
François BAUDILLON
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omagazineparis · 4 days
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Candidate à la présidence de la République
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Je me lance dans le fantasme social de devenir Présidente de la République. Votez pour moi ! En préparation à cet évènement politique et social qui saura vous obnubiler malgré tous les soucis courants, en ajoutant de nouveaux frissons aux angoissants mois précédents, je me lance dans mon histoire un peu rêvée de ma conquête présidentielle. Alors, pour ouvrir mon programme électoral qui sera exposé avec la régularité d’un métronome, je fais ici ma déclaration de candidate à la présidence de la République. Faites-en ce que vous voulez : commentez, donnez des idées, envoyez vos encouragements, moquez-vous de moi. Je n’attends que ça. Le discours électoral de la candidate à la présidence Merci d’avoir accepté mon invitation dans ce lieu prestigieux pour la France, et si riche de signification pour moi. Merci d’être là pour cette rencontre au Musée du Louvre. Le Louvre qui nous accueille est le lieu parfait pour vous parler de ma candidature présidentielle pour 2022. Oui ! Oui, chères citoyennes, chers citoyens, chers exclus, chers sans-avenir, chers sacrifiés, chers gilets jaunes, chers restes… Oui, je me présente aux élections présidentielles de 2022, et je vous ai conviés à cette rencontre pour que vous, mes amis, vous en soyez les premiers témoins. Je me présente et je vous l’annonce. En 2022, je serai présente avec la ferme intention d’être Présidente. C’est une sorte d’honorable sacrifice que je fais. Car il faut que ça change, parce que le monde va de mal en pis, parce que l’on veut nous faire croire que ça a toujours été ainsi. Alors je me lève pour nous et je serai votre Présidente. Résumé du programme Mon programme tient en quelques points stratégiques et en un seul principe : le respect de l’humanité et de la France. C’est-à-dire pour moi : - Amélioration concrète de notre cadre de vie en mettant la Science au service de la qualité de notre quotidien, et en diminuant réellement toute forme de pollution. - Mise en place des moyens d’épanouissement de chacun, pour que la culture brille de toute sa lumière dans tous les coins du monde. Pas d’inquiétude. Il y a du concret derrière ces grandes phrases qui se liront encore sur mes affiches que j’aurai moi-même collées sur les piliers du périphérique. Et puis vous trouverez mon programme électoral dans mes prochains articles (à publication régulière de métronome). Et puis mince ! Certes ! Vous le trouverez sans doute très incomplet par endroits, il l’est, j’en suis convaincue. Et puis il est naïf aussi. Mais je compte bien le concrétiser avec vous quand il sera l’heure d’agir. Candidate à la présidence, j’offre ma vie En 2022, à 32 ans je serai Présidente de la République. N’en doutez pas. Même si je sais bien qu’avec toute la révolution contenue dans mes idées, je cours le risque de me faire assassiner dès la première année… Mourir à 33 ans, comme le Christ, comme Bruce Lee. C’est vrai, j’ai conscience de ce risque. Mais à la lecture de Platon, « Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités ou que ceux que l'on appelle aujourd'hui rois et souverains ne seront pas vraiment philosophes... il n'y aura de cesse aux maux des cités. », qui depuis 2 500 ans apporte un savoir éternel à qui sait lire, j’éprouve la nécessité de réformer ce monde. Chères citoyennes, chers citoyens, en 2022, votons Bénédicte. À lire aussi : Fiction présidentielle : le constat qui mène à des idées pareilles Par Bénédicte, enfin candidate à quelque chose Read the full article
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ouyander · 12 days
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Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement. Ce sont les premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre. Au Tchad, au lendemain du scrutin présidentiel, l’heure est au dépouillement. Les opérations de compilation des bulletins de votes ont commencé dès lundi après la fermeture des bureaux de vote. Les résultats provisoires de ce premier tour doivent être publiés le 21 mai. Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Également dans l'actualité, nouveau coup de froid dans les relations entre le Bénin et Niger. Les autorités béninoises ont décidé, lundi, de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Près de 90 000 barils devraient être transportés par jour. Ce pipeline est stratégique pour les deux pays. Le Niger, malgré des appels du pied des autorités béninoises, refusent d’ouvrir sa frontière terrestre avec le Bénin, malgré la levée des sanctions. Enfin, en Côte d’Ivoire, après plus de trois mois d'audience, le verdict du procès tentaculaire portant sur un trafic international de cocaïne a été rendu ce matin par le tribunal du pôle pénal économique et financier d'Abidjan. En avril 2022, la police ivoirienne avait effectué deux saisies à Abidjan et à San Pedro, pour un total record de 2,2 tonnes de cocaïne. Sur les 19 prévenus d'une dizaine de nationalités différentes, 13 ont été condamnés à 10 ans de prison ferme pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Présidentielle au Tchad: premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. L'opposition, violemment réprimée et écartée de la course, avait appelé à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby", et des ONG ont dit douter de la crédibilité de l'élection. Dans la capitale N'Djamena, les bureaux de vote ont pour la majorité fermé en fin d'après-midi hormis quelques-uns qui avaient ouvert tardivement, selon des journalistes de l'AFP. Le comptage des bulletins a commencé dans la plupart des bureaux visités par les journalistes de l'AFP. →A lire aussi L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août Après avoir coupé le scellé de l'urne, une assesseure en retire un a un les bulletins et lit à haute voix en le brandissant à la vue des observateurs dans un petit bureau du quartier de Chagoua, un des bastions de M. Masra. Sans surprise, le 7, son numéro d'ordre dans la liste des candidats, devance largement les neuf autres. Il était difficile, au long d'une journée sous une chaleur étouffante, de mesurer l'engouement pour ce scrutin: les bureaux, nombreux et disséminés dans la ville, parfois de simples tables en bordure de route à l'ombre d'arbres, ne comptaient souvent pas plus de 200 à 300 inscrits, donc sans files d'attente de plus de quelques dizaines de personnes à chaque fois. Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du président de transition Déby après qu'il eut fait écarter ses rivaux les plus dangereux. Mais l'économiste Succès Masra, accusé par l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, après avoir drainé des foules à ses meetings.
"un bon président" Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey 1 "Je suis venue pour faire mon choix, prendre un bon président qui peut changer le pays et même aider les jeunes à évoluer", résumait Angéline Goltoua, chômeuse de 24 ans, dans une classe d'école transformée en bureau de vote, aux murs lépreux, dans le quartier d'Abena. Déby et Masra, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu dès le premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir. →A lire aussi Décès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, détenu au Sénégal M. Masra a appelé ses partisans à "voter massivement" pour un "changement massif", après avoir glissé son bulletin. Protégé de près par sa toute puissante garde présidentielle, le général Déby, a répété, lui, son "engagement" pour un "retour à l'ordre constitutionnel". Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué par des rebelles en se rendant au front. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois. Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale -- France et Union africaine (UA) en tête -- prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les jihadistes au Sahel. Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balle plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG. Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains -- dont M. Masra -- ont fui en exil. "ni crédible, ni libre" L'un d'eux, resté au pays, Yaya Dillo Djérou, cousin et principal rival du général Déby pour la présidentielle, a été tué le 28 février par des militaires dans l'assaut du siège de son parti. "Assassiné", "d'une balle dans la tête à bout portant", selon l'opposition et des ONG internationales. Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement 4 Vendredi, la Fédération Internationale pour les droits humains s'est inquiétée d'une "élection qui semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains". Si Masra l'emportait, ce serait la première transmission pacifique du pouvoir dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’État avant celui d'Idriss Déby Itno en 1990. Le Tchad demeure, à ce jour, le premier des quatre régimes militaires au Sahel à organiser des élections dans le cadre d'une "transition". Au Mali, Niger et Burkina Faso, où des putschistes se sont emparés du pouvoir depuis 2021, aucune date n'est encore fixée pour un "retour à l'ordre constitutionnel" réclamé notamment par l'UA. Le Tchad reste le dernier point d'ancrage militaire de la France au Sahel, avec un millier de soldats encore présents. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont tourné le dos à Paris, chassé ses militaires qui y opéraient dans le cadre de la lutte anti-jihadiste, et se sont rapprochés de la Russie. Les résultats officiels provisoires sont attendus le 21 mai, et un éventuel second tour le 22 juin.
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naantokhi · 12 days
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Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement. Ce sont les premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre. Au Tchad, au lendemain du scrutin présidentiel, l’heure est au dépouillement. Les opérations de compilation des bulletins de votes ont commencé dès lundi après la fermeture des bureaux de vote. Les résultats provisoires de ce premier tour doivent être publiés le 21 mai. Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Également dans l'actualité, nouveau coup de froid dans les relations entre le Bénin et Niger. Les autorités béninoises ont décidé, lundi, de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Près de 90 000 barils devraient être transportés par jour. Ce pipeline est stratégique pour les deux pays. Le Niger, malgré des appels du pied des autorités béninoises, refusent d’ouvrir sa frontière terrestre avec le Bénin, malgré la levée des sanctions. Enfin, en Côte d’Ivoire, après plus de trois mois d'audience, le verdict du procès tentaculaire portant sur un trafic international de cocaïne a été rendu ce matin par le tribunal du pôle pénal économique et financier d'Abidjan. En avril 2022, la police ivoirienne avait effectué deux saisies à Abidjan et à San Pedro, pour un total record de 2,2 tonnes de cocaïne. Sur les 19 prévenus d'une dizaine de nationalités différentes, 13 ont été condamnés à 10 ans de prison ferme pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Présidentielle au Tchad: premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. L'opposition, violemment réprimée et écartée de la course, avait appelé à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby", et des ONG ont dit douter de la crédibilité de l'élection. Dans la capitale N'Djamena, les bureaux de vote ont pour la majorité fermé en fin d'après-midi hormis quelques-uns qui avaient ouvert tardivement, selon des journalistes de l'AFP. Le comptage des bulletins a commencé dans la plupart des bureaux visités par les journalistes de l'AFP. →A lire aussi L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août Après avoir coupé le scellé de l'urne, une assesseure en retire un a un les bulletins et lit à haute voix en le brandissant à la vue des observateurs dans un petit bureau du quartier de Chagoua, un des bastions de M. Masra. Sans surprise, le 7, son numéro d'ordre dans la liste des candidats, devance largement les neuf autres. Il était difficile, au long d'une journée sous une chaleur étouffante, de mesurer l'engouement pour ce scrutin: les bureaux, nombreux et disséminés dans la ville, parfois de simples tables en bordure de route à l'ombre d'arbres, ne comptaient souvent pas plus de 200 à 300 inscrits, donc sans files d'attente de plus de quelques dizaines de personnes à chaque fois. Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du président de transition Déby après qu'il eut fait écarter ses rivaux les plus dangereux. Mais l'économiste Succès Masra, accusé par l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, après avoir drainé des foules à ses meetings.
"un bon président" Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey 1 "Je suis venue pour faire mon choix, prendre un bon président qui peut changer le pays et même aider les jeunes à évoluer", résumait Angéline Goltoua, chômeuse de 24 ans, dans une classe d'école transformée en bureau de vote, aux murs lépreux, dans le quartier d'Abena. Déby et Masra, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu dès le premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir. →A lire aussi Décès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, détenu au Sénégal M. Masra a appelé ses partisans à "voter massivement" pour un "changement massif", après avoir glissé son bulletin. Protégé de près par sa toute puissante garde présidentielle, le général Déby, a répété, lui, son "engagement" pour un "retour à l'ordre constitutionnel". Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué par des rebelles en se rendant au front. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois. Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale -- France et Union africaine (UA) en tête -- prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les jihadistes au Sahel. Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balle plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG. Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains -- dont M. Masra -- ont fui en exil. "ni crédible, ni libre" L'un d'eux, resté au pays, Yaya Dillo Djérou, cousin et principal rival du général Déby pour la présidentielle, a été tué le 28 février par des militaires dans l'assaut du siège de son parti. "Assassiné", "d'une balle dans la tête à bout portant", selon l'opposition et des ONG internationales. Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement 4 Vendredi, la Fédération Internationale pour les droits humains s'est inquiétée d'une "élection qui semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains". Si Masra l'emportait, ce serait la première transmission pacifique du pouvoir dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’État avant celui d'Idriss Déby Itno en 1990. Le Tchad demeure, à ce jour, le premier des quatre régimes militaires au Sahel à organiser des élections dans le cadre d'une "transition". Au Mali, Niger et Burkina Faso, où des putschistes se sont emparés du pouvoir depuis 2021, aucune date n'est encore fixée pour un "retour à l'ordre constitutionnel" réclamé notamment par l'UA. Le Tchad reste le dernier point d'ancrage militaire de la France au Sahel, avec un millier de soldats encore présents. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont tourné le dos à Paris, chassé ses militaires qui y opéraient dans le cadre de la lutte anti-jihadiste, et se sont rapprochés de la Russie. Les résultats officiels provisoires sont attendus le 21 mai, et un éventuel second tour le 22 juin.
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sports-100-buzz · 12 days
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Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement. Ce sont les premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre. Au Tchad, au lendemain du scrutin présidentiel, l’heure est au dépouillement. Les opérations de compilation des bulletins de votes ont commencé dès lundi après la fermeture des bureaux de vote. Les résultats provisoires de ce premier tour doivent être publiés le 21 mai. Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Également dans l'actualité, nouveau coup de froid dans les relations entre le Bénin et Niger. Les autorités béninoises ont décidé, lundi, de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Près de 90 000 barils devraient être transportés par jour. Ce pipeline est stratégique pour les deux pays. Le Niger, malgré des appels du pied des autorités béninoises, refusent d’ouvrir sa frontière terrestre avec le Bénin, malgré la levée des sanctions. Enfin, en Côte d’Ivoire, après plus de trois mois d'audience, le verdict du procès tentaculaire portant sur un trafic international de cocaïne a été rendu ce matin par le tribunal du pôle pénal économique et financier d'Abidjan. En avril 2022, la police ivoirienne avait effectué deux saisies à Abidjan et à San Pedro, pour un total record de 2,2 tonnes de cocaïne. Sur les 19 prévenus d'une dizaine de nationalités différentes, 13 ont été condamnés à 10 ans de prison ferme pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Présidentielle au Tchad: premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. L'opposition, violemment réprimée et écartée de la course, avait appelé à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby", et des ONG ont dit douter de la crédibilité de l'élection. Dans la capitale N'Djamena, les bureaux de vote ont pour la majorité fermé en fin d'après-midi hormis quelques-uns qui avaient ouvert tardivement, selon des journalistes de l'AFP. Le comptage des bulletins a commencé dans la plupart des bureaux visités par les journalistes de l'AFP. →A lire aussi L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août Après avoir coupé le scellé de l'urne, une assesseure en retire un a un les bulletins et lit à haute voix en le brandissant à la vue des observateurs dans un petit bureau du quartier de Chagoua, un des bastions de M. Masra. Sans surprise, le 7, son numéro d'ordre dans la liste des candidats, devance largement les neuf autres. Il était difficile, au long d'une journée sous une chaleur étouffante, de mesurer l'engouement pour ce scrutin: les bureaux, nombreux et disséminés dans la ville, parfois de simples tables en bordure de route à l'ombre d'arbres, ne comptaient souvent pas plus de 200 à 300 inscrits, donc sans files d'attente de plus de quelques dizaines de personnes à chaque fois. Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du président de transition Déby après qu'il eut fait écarter ses rivaux les plus dangereux. Mais l'économiste Succès Masra, accusé par l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, après avoir drainé des foules à ses meetings.
"un bon président" Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey 1 "Je suis venue pour faire mon choix, prendre un bon président qui peut changer le pays et même aider les jeunes à évoluer", résumait Angéline Goltoua, chômeuse de 24 ans, dans une classe d'école transformée en bureau de vote, aux murs lépreux, dans le quartier d'Abena. Déby et Masra, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu dès le premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir. →A lire aussi Décès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, détenu au Sénégal M. Masra a appelé ses partisans à "voter massivement" pour un "changement massif", après avoir glissé son bulletin. Protégé de près par sa toute puissante garde présidentielle, le général Déby, a répété, lui, son "engagement" pour un "retour à l'ordre constitutionnel". Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué par des rebelles en se rendant au front. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois. Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale -- France et Union africaine (UA) en tête -- prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les jihadistes au Sahel. Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balle plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG. Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains -- dont M. Masra -- ont fui en exil. "ni crédible, ni libre" L'un d'eux, resté au pays, Yaya Dillo Djérou, cousin et principal rival du général Déby pour la présidentielle, a été tué le 28 février par des militaires dans l'assaut du siège de son parti. "Assassiné", "d'une balle dans la tête à bout portant", selon l'opposition et des ONG internationales. Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement 4 Vendredi, la Fédération Internationale pour les droits humains s'est inquiétée d'une "élection qui semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains". Si Masra l'emportait, ce serait la première transmission pacifique du pouvoir dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’État avant celui d'Idriss Déby Itno en 1990. Le Tchad demeure, à ce jour, le premier des quatre régimes militaires au Sahel à organiser des élections dans le cadre d'une "transition". Au Mali, Niger et Burkina Faso, où des putschistes se sont emparés du pouvoir depuis 2021, aucune date n'est encore fixée pour un "retour à l'ordre constitutionnel" réclamé notamment par l'UA. Le Tchad reste le dernier point d'ancrage militaire de la France au Sahel, avec un millier de soldats encore présents. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont tourné le dos à Paris, chassé ses militaires qui y opéraient dans le cadre de la lutte anti-jihadiste, et se sont rapprochés de la Russie. Les résultats officiels provisoires sont attendus le 21 mai, et un éventuel second tour le 22 juin.
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vincentreproches · 11 months
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reussir-a-tout-prix · 12 days
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Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement. Ce sont les premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre. Au Tchad, au lendemain du scrutin présidentiel, l’heure est au dépouillement. Les opérations de compilation des bulletins de votes ont commencé dès lundi après la fermeture des bureaux de vote. Les résultats provisoires de ce premier tour doivent être publiés le 21 mai. Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Également dans l'actualité, nouveau coup de froid dans les relations entre le Bénin et Niger. Les autorités béninoises ont décidé, lundi, de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Près de 90 000 barils devraient être transportés par jour. Ce pipeline est stratégique pour les deux pays. Le Niger, malgré des appels du pied des autorités béninoises, refusent d’ouvrir sa frontière terrestre avec le Bénin, malgré la levée des sanctions. Enfin, en Côte d’Ivoire, après plus de trois mois d'audience, le verdict du procès tentaculaire portant sur un trafic international de cocaïne a été rendu ce matin par le tribunal du pôle pénal économique et financier d'Abidjan. En avril 2022, la police ivoirienne avait effectué deux saisies à Abidjan et à San Pedro, pour un total record de 2,2 tonnes de cocaïne. Sur les 19 prévenus d'une dizaine de nationalités différentes, 13 ont été condamnés à 10 ans de prison ferme pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Présidentielle au Tchad: premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. L'opposition, violemment réprimée et écartée de la course, avait appelé à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby", et des ONG ont dit douter de la crédibilité de l'élection. Dans la capitale N'Djamena, les bureaux de vote ont pour la majorité fermé en fin d'après-midi hormis quelques-uns qui avaient ouvert tardivement, selon des journalistes de l'AFP. Le comptage des bulletins a commencé dans la plupart des bureaux visités par les journalistes de l'AFP. →A lire aussi L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août Après avoir coupé le scellé de l'urne, une assesseure en retire un a un les bulletins et lit à haute voix en le brandissant à la vue des observateurs dans un petit bureau du quartier de Chagoua, un des bastions de M. Masra. Sans surprise, le 7, son numéro d'ordre dans la liste des candidats, devance largement les neuf autres. Il était difficile, au long d'une journée sous une chaleur étouffante, de mesurer l'engouement pour ce scrutin: les bureaux, nombreux et disséminés dans la ville, parfois de simples tables en bordure de route à l'ombre d'arbres, ne comptaient souvent pas plus de 200 à 300 inscrits, donc sans files d'attente de plus de quelques dizaines de personnes à chaque fois. Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du président de transition Déby après qu'il eut fait écarter ses rivaux les plus dangereux. Mais l'économiste Succès Masra, accusé par l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, après avoir drainé des foules à ses meetings.
"un bon président" Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey 1 "Je suis venue pour faire mon choix, prendre un bon président qui peut changer le pays et même aider les jeunes à évoluer", résumait Angéline Goltoua, chômeuse de 24 ans, dans une classe d'école transformée en bureau de vote, aux murs lépreux, dans le quartier d'Abena. Déby et Masra, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu dès le premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir. →A lire aussi Décès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, détenu au Sénégal M. Masra a appelé ses partisans à "voter massivement" pour un "changement massif", après avoir glissé son bulletin. Protégé de près par sa toute puissante garde présidentielle, le général Déby, a répété, lui, son "engagement" pour un "retour à l'ordre constitutionnel". Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué par des rebelles en se rendant au front. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois. Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale -- France et Union africaine (UA) en tête -- prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les jihadistes au Sahel. Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balle plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG. Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains -- dont M. Masra -- ont fui en exil. "ni crédible, ni libre" L'un d'eux, resté au pays, Yaya Dillo Djérou, cousin et principal rival du général Déby pour la présidentielle, a été tué le 28 février par des militaires dans l'assaut du siège de son parti. "Assassiné", "d'une balle dans la tête à bout portant", selon l'opposition et des ONG internationales. Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement 4 Vendredi, la Fédération Internationale pour les droits humains s'est inquiétée d'une "élection qui semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains". Si Masra l'emportait, ce serait la première transmission pacifique du pouvoir dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’État avant celui d'Idriss Déby Itno en 1990. Le Tchad demeure, à ce jour, le premier des quatre régimes militaires au Sahel à organiser des élections dans le cadre d'une "transition". Au Mali, Niger et Burkina Faso, où des putschistes se sont emparés du pouvoir depuis 2021, aucune date n'est encore fixée pour un "retour à l'ordre constitutionnel" réclamé notamment par l'UA. Le Tchad reste le dernier point d'ancrage militaire de la France au Sahel, avec un millier de soldats encore présents. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont tourné le dos à Paris, chassé ses militaires qui y opéraient dans le cadre de la lutte anti-jihadiste, et se sont rapprochés de la Russie. Les résultats officiels provisoires sont attendus le 21 mai, et un éventuel second tour le 22 juin.
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Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement. Ce sont les premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre. Au Tchad, au lendemain du scrutin présidentiel, l’heure est au dépouillement. Les opérations de compilation des bulletins de votes ont commencé dès lundi après la fermeture des bureaux de vote. Les résultats provisoires de ce premier tour doivent être publiés le 21 mai. Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Également dans l'actualité, nouveau coup de froid dans les relations entre le Bénin et Niger. Les autorités béninoises ont décidé, lundi, de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Près de 90 000 barils devraient être transportés par jour. Ce pipeline est stratégique pour les deux pays. Le Niger, malgré des appels du pied des autorités béninoises, refusent d’ouvrir sa frontière terrestre avec le Bénin, malgré la levée des sanctions. Enfin, en Côte d’Ivoire, après plus de trois mois d'audience, le verdict du procès tentaculaire portant sur un trafic international de cocaïne a été rendu ce matin par le tribunal du pôle pénal économique et financier d'Abidjan. En avril 2022, la police ivoirienne avait effectué deux saisies à Abidjan et à San Pedro, pour un total record de 2,2 tonnes de cocaïne. Sur les 19 prévenus d'une dizaine de nationalités différentes, 13 ont été condamnés à 10 ans de prison ferme pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Présidentielle au Tchad: premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. L'opposition, violemment réprimée et écartée de la course, avait appelé à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby", et des ONG ont dit douter de la crédibilité de l'élection. Dans la capitale N'Djamena, les bureaux de vote ont pour la majorité fermé en fin d'après-midi hormis quelques-uns qui avaient ouvert tardivement, selon des journalistes de l'AFP. Le comptage des bulletins a commencé dans la plupart des bureaux visités par les journalistes de l'AFP. →A lire aussi L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août Après avoir coupé le scellé de l'urne, une assesseure en retire un a un les bulletins et lit à haute voix en le brandissant à la vue des observateurs dans un petit bureau du quartier de Chagoua, un des bastions de M. Masra. Sans surprise, le 7, son numéro d'ordre dans la liste des candidats, devance largement les neuf autres. Il était difficile, au long d'une journée sous une chaleur étouffante, de mesurer l'engouement pour ce scrutin: les bureaux, nombreux et disséminés dans la ville, parfois de simples tables en bordure de route à l'ombre d'arbres, ne comptaient souvent pas plus de 200 à 300 inscrits, donc sans files d'attente de plus de quelques dizaines de personnes à chaque fois. Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du président de transition Déby après qu'il eut fait écarter ses rivaux les plus dangereux. Mais l'économiste Succès Masra, accusé par l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, après avoir drainé des foules à ses meetings.
"un bon président" Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey 1 "Je suis venue pour faire mon choix, prendre un bon président qui peut changer le pays et même aider les jeunes à évoluer", résumait Angéline Goltoua, chômeuse de 24 ans, dans une classe d'école transformée en bureau de vote, aux murs lépreux, dans le quartier d'Abena. Déby et Masra, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu dès le premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir. →A lire aussi Décès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, détenu au Sénégal M. Masra a appelé ses partisans à "voter massivement" pour un "changement massif", après avoir glissé son bulletin. Protégé de près par sa toute puissante garde présidentielle, le général Déby, a répété, lui, son "engagement" pour un "retour à l'ordre constitutionnel". Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué par des rebelles en se rendant au front. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois. Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale -- France et Union africaine (UA) en tête -- prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les jihadistes au Sahel. Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balle plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG. Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains -- dont M. Masra -- ont fui en exil. "ni crédible, ni libre" L'un d'eux, resté au pays, Yaya Dillo Djérou, cousin et principal rival du général Déby pour la présidentielle, a été tué le 28 février par des militaires dans l'assaut du siège de son parti. "Assassiné", "d'une balle dans la tête à bout portant", selon l'opposition et des ONG internationales. Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement 4 Vendredi, la Fédération Internationale pour les droits humains s'est inquiétée d'une "élection qui semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains". Si Masra l'emportait, ce serait la première transmission pacifique du pouvoir dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’État avant celui d'Idriss Déby Itno en 1990. Le Tchad demeure, à ce jour, le premier des quatre régimes militaires au Sahel à organiser des élections dans le cadre d'une "transition". Au Mali, Niger et Burkina Faso, où des putschistes se sont emparés du pouvoir depuis 2021, aucune date n'est encore fixée pour un "retour à l'ordre constitutionnel" réclamé notamment par l'UA. Le Tchad reste le dernier point d'ancrage militaire de la France au Sahel, avec un millier de soldats encore présents. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont tourné le dos à Paris, chassé ses militaires qui y opéraient dans le cadre de la lutte anti-jihadiste, et se sont rapprochés de la Russie. Les résultats officiels provisoires sont attendus le 21 mai, et un éventuel second tour le 22 juin.
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katakaal · 12 days
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Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement. Ce sont les premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre. Au Tchad, au lendemain du scrutin présidentiel, l’heure est au dépouillement. Les opérations de compilation des bulletins de votes ont commencé dès lundi après la fermeture des bureaux de vote. Les résultats provisoires de ce premier tour doivent être publiés le 21 mai. Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Également dans l'actualité, nouveau coup de froid dans les relations entre le Bénin et Niger. Les autorités béninoises ont décidé, lundi, de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Près de 90 000 barils devraient être transportés par jour. Ce pipeline est stratégique pour les deux pays. Le Niger, malgré des appels du pied des autorités béninoises, refusent d’ouvrir sa frontière terrestre avec le Bénin, malgré la levée des sanctions. Enfin, en Côte d’Ivoire, après plus de trois mois d'audience, le verdict du procès tentaculaire portant sur un trafic international de cocaïne a été rendu ce matin par le tribunal du pôle pénal économique et financier d'Abidjan. En avril 2022, la police ivoirienne avait effectué deux saisies à Abidjan et à San Pedro, pour un total record de 2,2 tonnes de cocaïne. Sur les 19 prévenus d'une dizaine de nationalités différentes, 13 ont été condamnés à 10 ans de prison ferme pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Présidentielle au Tchad: premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. L'opposition, violemment réprimée et écartée de la course, avait appelé à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby", et des ONG ont dit douter de la crédibilité de l'élection. Dans la capitale N'Djamena, les bureaux de vote ont pour la majorité fermé en fin d'après-midi hormis quelques-uns qui avaient ouvert tardivement, selon des journalistes de l'AFP. Le comptage des bulletins a commencé dans la plupart des bureaux visités par les journalistes de l'AFP. →A lire aussi L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août Après avoir coupé le scellé de l'urne, une assesseure en retire un a un les bulletins et lit à haute voix en le brandissant à la vue des observateurs dans un petit bureau du quartier de Chagoua, un des bastions de M. Masra. Sans surprise, le 7, son numéro d'ordre dans la liste des candidats, devance largement les neuf autres. Il était difficile, au long d'une journée sous une chaleur étouffante, de mesurer l'engouement pour ce scrutin: les bureaux, nombreux et disséminés dans la ville, parfois de simples tables en bordure de route à l'ombre d'arbres, ne comptaient souvent pas plus de 200 à 300 inscrits, donc sans files d'attente de plus de quelques dizaines de personnes à chaque fois. Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du président de transition Déby après qu'il eut fait écarter ses rivaux les plus dangereux. Mais l'économiste Succès Masra, accusé par l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, après avoir drainé des foules à ses meetings.
"un bon président" Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey 1 "Je suis venue pour faire mon choix, prendre un bon président qui peut changer le pays et même aider les jeunes à évoluer", résumait Angéline Goltoua, chômeuse de 24 ans, dans une classe d'école transformée en bureau de vote, aux murs lépreux, dans le quartier d'Abena. Déby et Masra, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu dès le premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir. →A lire aussi Décès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, détenu au Sénégal M. Masra a appelé ses partisans à "voter massivement" pour un "changement massif", après avoir glissé son bulletin. Protégé de près par sa toute puissante garde présidentielle, le général Déby, a répété, lui, son "engagement" pour un "retour à l'ordre constitutionnel". Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué par des rebelles en se rendant au front. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois. Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale -- France et Union africaine (UA) en tête -- prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les jihadistes au Sahel. Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balle plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG. Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains -- dont M. Masra -- ont fui en exil. "ni crédible, ni libre" L'un d'eux, resté au pays, Yaya Dillo Djérou, cousin et principal rival du général Déby pour la présidentielle, a été tué le 28 février par des militaires dans l'assaut du siège de son parti. "Assassiné", "d'une balle dans la tête à bout portant", selon l'opposition et des ONG internationales. Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement 4 Vendredi, la Fédération Internationale pour les droits humains s'est inquiétée d'une "élection qui semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains". Si Masra l'emportait, ce serait la première transmission pacifique du pouvoir dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’État avant celui d'Idriss Déby Itno en 1990. Le Tchad demeure, à ce jour, le premier des quatre régimes militaires au Sahel à organiser des élections dans le cadre d'une "transition". Au Mali, Niger et Burkina Faso, où des putschistes se sont emparés du pouvoir depuis 2021, aucune date n'est encore fixée pour un "retour à l'ordre constitutionnel" réclamé notamment par l'UA. Le Tchad reste le dernier point d'ancrage militaire de la France au Sahel, avec un millier de soldats encore présents. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont tourné le dos à Paris, chassé ses militaires qui y opéraient dans le cadre de la lutte anti-jihadiste, et se sont rapprochés de la Russie. Les résultats officiels provisoires sont attendus le 21 mai, et un éventuel second tour le 22 juin.
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kareban · 12 days
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Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement. Ce sont les premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre. Au Tchad, au lendemain du scrutin présidentiel, l’heure est au dépouillement. Les opérations de compilation des bulletins de votes ont commencé dès lundi après la fermeture des bureaux de vote. Les résultats provisoires de ce premier tour doivent être publiés le 21 mai. Élection présidentielle au Tchad : l'heure est au dépouillement Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Également dans l'actualité, nouveau coup de froid dans les relations entre le Bénin et Niger. Les autorités béninoises ont décidé, lundi, de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien depuis la station terminale du pipeline Bénin-Niger à Sèmè-Podji. Près de 90 000 barils devraient être transportés par jour. Ce pipeline est stratégique pour les deux pays. Le Niger, malgré des appels du pied des autorités béninoises, refusent d’ouvrir sa frontière terrestre avec le Bénin, malgré la levée des sanctions. Enfin, en Côte d’Ivoire, après plus de trois mois d'audience, le verdict du procès tentaculaire portant sur un trafic international de cocaïne a été rendu ce matin par le tribunal du pôle pénal économique et financier d'Abidjan. En avril 2022, la police ivoirienne avait effectué deux saisies à Abidjan et à San Pedro, pour un total record de 2,2 tonnes de cocaïne. Sur les 19 prévenus d'une dizaine de nationalités différentes, 13 ont été condamnés à 10 ans de prison ferme pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Présidentielle au Tchad: premiers dépouillements pour un duel inédit entre le chef de la junte et son Premier ministre Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. L'opposition, violemment réprimée et écartée de la course, avait appelé à boycotter un scrutin "joué d'avance" pour perpétuer une "dynastie Déby", et des ONG ont dit douter de la crédibilité de l'élection. Dans la capitale N'Djamena, les bureaux de vote ont pour la majorité fermé en fin d'après-midi hormis quelques-uns qui avaient ouvert tardivement, selon des journalistes de l'AFP. Le comptage des bulletins a commencé dans la plupart des bureaux visités par les journalistes de l'AFP. →A lire aussi L’ambassadeur du Gabon évoque les enjeux des élections générales du 26 août Après avoir coupé le scellé de l'urne, une assesseure en retire un a un les bulletins et lit à haute voix en le brandissant à la vue des observateurs dans un petit bureau du quartier de Chagoua, un des bastions de M. Masra. Sans surprise, le 7, son numéro d'ordre dans la liste des candidats, devance largement les neuf autres. Il était difficile, au long d'une journée sous une chaleur étouffante, de mesurer l'engouement pour ce scrutin: les bureaux, nombreux et disséminés dans la ville, parfois de simples tables en bordure de route à l'ombre d'arbres, ne comptaient souvent pas plus de 200 à 300 inscrits, donc sans files d'attente de plus de quelques dizaines de personnes à chaque fois. Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey Au début de la campagne, tous les observateurs prédisaient une victoire massive du président de transition Déby après qu'il eut fait écarter ses rivaux les plus dangereux. Mais l'économiste Succès Masra, accusé par l'opposition d'être un "traître" rallié au système Déby et vrai-faux candidat pour "donner un vernis démocratique" au scrutin, est apparu comme un possible trouble-fête. Capable au moins de pousser le général à un second tour, après avoir drainé des foules à ses meetings.
"un bon président" Des électeurs tchadiens attendent leur tour pour voter à l'élection présidentielle, le 6 mai 2024 AFP Joris Bolomey 1 "Je suis venue pour faire mon choix, prendre un bon président qui peut changer le pays et même aider les jeunes à évoluer", résumait Angéline Goltoua, chômeuse de 24 ans, dans une classe d'école transformée en bureau de vote, aux murs lépreux, dans le quartier d'Abena. Déby et Masra, âgés de 40 ans, se sont dits chacun convaincu d'être élu dès le premier tour. Huit autres candidats ne peuvent espérer que des miettes, car peu connus ou réputés peu hostiles au pouvoir. →A lire aussi Décès de l’ex-président tchadien Hissène Habré, détenu au Sénégal M. Masra a appelé ses partisans à "voter massivement" pour un "changement massif", après avoir glissé son bulletin. Protégé de près par sa toute puissante garde présidentielle, le général Déby, a répété, lui, son "engagement" pour un "retour à l'ordre constitutionnel". Le 20 avril 2021, après avoir régné 30 ans sur le Tchad, le maréchal Idriss Déby Itno était tué par des rebelles en se rendant au front. Quinze de ses fidèles généraux proclamaient son fils Mahamat président d'une transition de 18 mois. Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno (c), candidat à la présidentielle, vote à N'Djamena, le 6 mai 2024 au Tchad AFP Issouf SANOGO Il était aussitôt adoubé par une communauté internationale -- France et Union africaine (UA) en tête -- prompte à condamner et sanctionner les militaires putschistes ailleurs en Afrique, au motif principal que le Tchad est réputé être le pilier régional de la guerre contre les jihadistes au Sahel. Mais 18 mois plus tard, la junte prolongeait la transition de deux ans et les militaires tuaient par balle plus de 300 jeunes selon les ONG, une cinquantaine selon le pouvoir, qui manifestaient contre cette extension. Plus d'un millier étaient déportés dans un bagne en plein désert, et des dizaines exécutés ou torturés, selon les ONG. Les principaux cadres de l'opposition étaient traqués et certains -- dont M. Masra -- ont fui en exil. "ni crédible, ni libre" L'un d'eux, resté au pays, Yaya Dillo Djérou, cousin et principal rival du général Déby pour la présidentielle, a été tué le 28 février par des militaires dans l'assaut du siège de son parti. "Assassiné", "d'une balle dans la tête à bout portant", selon l'opposition et des ONG internationales. Élection présidentielle au Tchad l'heure est au dépouillement 4 Vendredi, la Fédération Internationale pour les droits humains s'est inquiétée d'une "élection qui semble ni crédible, ni libre, ni démocratique", "dans un contexte délétère marqué par (...) la multiplication des violations des droits humains". Si Masra l'emportait, ce serait la première transmission pacifique du pouvoir dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’État avant celui d'Idriss Déby Itno en 1990. Le Tchad demeure, à ce jour, le premier des quatre régimes militaires au Sahel à organiser des élections dans le cadre d'une "transition". Au Mali, Niger et Burkina Faso, où des putschistes se sont emparés du pouvoir depuis 2021, aucune date n'est encore fixée pour un "retour à l'ordre constitutionnel" réclamé notamment par l'UA. Le Tchad reste le dernier point d'ancrage militaire de la France au Sahel, avec un millier de soldats encore présents. Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont tourné le dos à Paris, chassé ses militaires qui y opéraient dans le cadre de la lutte anti-jihadiste, et se sont rapprochés de la Russie. Les résultats officiels provisoires sont attendus le 21 mai, et un éventuel second tour le 22 juin.
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