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Comprendre Demain
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Un BLOG signé CLAUDE HENRION Il y a 10 ans et bientôt 2000 parutions, ce Blog s'était donné pour raison d'être de lutter contre les absurdités qui ralentissent la marche en avant de l'Humanité –toujours sous le faux prétexte de l'accélérer, mais en la dirigeant, en réalité, vers des lendemains qui ne sont pas du tout ceux qu'espéraient les pauvres humains, roulés dans la farine par de faux prophètes se disant à leur service --en réalité à celui de leurs idéologies mortifères : ils n'ont à nous offrir que des belles avenues paraissant larges... mais qui ne mènent nulle part et ne permettent normalement pas un retour en arrière. Merci du beau cadeau ! Depuis, au nom d'une pseudo- ''pandémie'' qui tue directement moins que toutes les mesures absurdes soi-disant prises pour la contrer, le progressisme, cette hydre dévoreuse d'espoirs, de vérité, et de tout ce qui est ''bon pour l'Homme'', nous impose d'affreuses mesures liberticides qui rendent notre vie... invivable. Cette méchante idéologie a tourné le dos à tout ce que nous étions, à notre histoire, à notre culture... et à nos rêves. Le progressisme, en prétendant nous protéger, nous prive de ce qui faisait le charme de nos vies et de ces petits bonheurs quotidiens que nous aimions tant. : la voiture, les voyages, le confort domestique et notre chère liberté, bientôt ''un souvenir''.... Notre belle planète bleue était, il y a peu de temps encore, un ''endroit'' souvent amical, pour l'Homme. Elle ne l'est plus, ayant cédé la place à... un ''envers'' de dangers, périls et menaces permanents, où la peur du présent et du futur est le sentiment le mieux partagé : une hantise ! Ce Blog voudrait essayer d'apporter des éclairages différents sur ces sujets, et vos idées et vos commentaires sont donc les bienvenus, à l'adresse : [email protected]
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claudehenrion · 3 months ago
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Très chers amis, lecteurs et correspondants, 
C'est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du rappel à Dieu de votre fidèle ami et serviteur de ce blog, Claude Henrion, ce dimanche 4 mai au petit matin.
Notre père et grand-père était devenu récemment nonagénaire ou non-agenaire, c'est-à-dire “sans âge” comme il l'avait écrit ici-même. Sa soif de partage et connaissance, ainsi que sa volonté de continuer à communiquer avec ses "amis-lecteurs" via ce blog nous avait laissés finir par croire que ses lignes ne s'arrêteraient jamais. Mais "fugit irreparabile tempus"...
Nous garderons ses milliers de blogs comme un héritage unique et particulier : sa vision du monde, à rebours de toute pensée unique, était irrésistiblement libre et cultivée. Elle était fruit d'un héritage civilisationnel qu'il chérissait tant et qu'il nous encourageait à protéger et à davantage connaitre. Son humour aussi et ses multiples jeux de mots dont il aimait ciseler tous ses "billets". Tout cela nous manque et nous manquera terriblement.
Pour dire lui dire A-Dieu, une messe sera célébrée DEMAIN, le mercredi 7 mai à 15 heures en l'église Saint-Honoré-d'Eylau à Paris (16e).
La bénédiction du cercueil et l'inhumation auront lieu le vendredi 9 mai à 13h30 au cimetière Saint-Roch de Pontarlier (Doubs)
Famille Henrion
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claudehenrion · 3 months ago
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USA are back ? LOL !
Mot à mot, cela peut vouloir dire soit : ''les USA sont de retour'' (sous entendu : sur le devant de la scène, bien accrochés à un leadership qui, même en voie de réorientation stratégique, reste incontestable...), soit : ''les Américains des US sont de retour''...(bien sûr ! Là où nous aimons particulièrement les voir de retour : dans nos palaces parisiens et nos boutiques du Faubourg Saint-Honoré...)... même si, sur ce point, le discours de Trump n'est pas clair. (l'appendice ''LOL, laughing out load'', veut dire : ''Non... j'rigole'' (C'est un synonyme de ''MDR'').
Par exemple, les néo-touristes trumpo-américains semblent avoir développé un tropisme, tropique et troupier mais récent et aigu pour le, pour la sympathique partie Royaume du Danemark même si cette attirance --jusque là inconnue-- porte principalement sur sa partie septentrionale, son sous-continent groenlandais au nom si trompeur : annoncé, depuis toujours, tirant sur le vert (= green- ou groen-land), il est tout blanc. Toujours est-il que la propre femme du propre vice du Président US ne s'y est pas trumpé : elle ne peut plus ne pas se ruer vers NUUK --la capitale de ces étendues où le renne est roi, célèbre par ses folles nuits, qui durent 24 heures avant de retrouver la nuit du lendemain...)-- pour le non moins célèbre Grand Prix des chiens-de-traineau (''A ne pas manquer'', a spécifié le Sermitsiaq, le Figaro du cru, ce qui est un encouragement à relancer la partie !).
Une hirondelle ne fait pas le printemps, même à NUUK, allez-vous me dire. ? D'accord. Mais une ''brève de Salle de Presse'' laisse fuiter que la fille adoptive (propre, elle aussi, me dit-on aussi) du Secretaire d'Etat (= le Ministre des Affaires étrangères) fait un caprice : ''Elle meurt d'envie d'assister à la finale du ''Top-Chef'' local'', et il se murmure que le petit neveu du Ministre de la Santé --c'est un Kennedy = pas le premier venu : son grand-père s'était tout de même ''payé'' Marilyn Monroe !-- aurait pris ses billets pour ne pas manquer le traditionnel Championnat du monde de boules de neiges carrées. Ça commence à faire beaucoup !
Surtout si, toujours par hasard, chance, aubaine, ou aléa et jacta est, la maison dite ''Maison blanche'' des faubourgs de la dite ''Nuuk'', la capitale-majuscule se dit ''igloo'' en groenlandien invite un journaliste au Cabinet Secret (ah ! les cochons ! ils y vont à plusieurs, en secret !) pour ne pas lui révéler que la cousine par alliance (et espionne par métier) du nouveau patron de la CIA va là-bas suivre, précisément, un stage de construction d'igloos en période de fonte des neiges. Le fils de Trump (2 mètres et quelques à ce jour, en voie de développement rapide) se prépare à partir pour assister au meeting annuel des Fondus --mais non... c'est pas ce que je veux dire ! Attendez la fin de la phrase !-- des Fondus de LEGO (''Petite brique, gros projets''). Comme il n'a que 10 ans (d'âge mental), il sera accompagné d'une protection de 45 000 GI's suréquipés (on ne sait jamais, sp'a... La nuit, et tout ça...) ? Avec ces rues noires H24 (en ''pataouète local'', ça se dit ''groen gade'')... un illuminé pourrait hurler ''Bor Gutt'' (traductions possibles en français : ''Allahou akbar'' ou ''Nuuk ta mère..''.) et passer Alla-ct.
Cette soudaine passion US pour le renno-tourisme pourrait paraître ''inuit'' à ceux qui connaissent cette partie du monde et ses rivages un peu spéciaux, ne saurait s'arrêter en si bon chemin : après tout, ils sont nombreux, dans le monde, les endroits où le réchauffement climatique va rendre possible d'espérer découvrir des ''Terres rares'' (qui, si j'ai bien compris la leçon de choses, ne sont ''rares'' que là où il n'y en a pas. En revanche, si on en trouve... c'est la terre qui devient rare). Bien entendu, personne ne pense à mettre un signe ''='' entre la côte danoise et la côte de Gaza... en fait, il faut les circonvolutions circon-volutionnaires d'un complotiste complet pour penser à des trucs comme ça.
En revanche, c'est par amour exclusif du tourisme sous-marin qu'on va faire le plus grand ''Club Med'' du monde de Port Saïd à Ashdod, via les ravissants iso-St-Trop que sont Bir Katia, Misfak, Al-azzar, El-arich ou Rafah... Vous allez voir ce que... vous ne verrez jamais que dans les cartons de experts chargés de donner corps au vide parfait : ''la Côte d'Azur du misérable'', ''le Miami-Beach des rois de la dèche'', ''le bidon-ville des crédules''... Moi, tout cela fait mon bonheur : lors de notre trek à cheval à travers le ''désert blanc'' égypto-lybien, en 2000, Evelyne et moi avons pu mesurer combien l'installation d'air-conditionné va bouleverser la vie des gens ... les jours où il marchera --1 jour sur deux ou trois sur 3, les bonnes années, sans doute...
Du coup --comme in ne faut pas dire !--, j'attends avec impatience le cartographie migratoire des proches de la haute administration américaine. Et si vous entendez dire que l'arrière grand-mère du sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture ou tel autre spécialiste reconnu de l'élevage en batterie des plantes exotiques (je pense, comme souvent, à des trucs comme l'Alpinia Zerumbet, à la Beschorneria yuccoïdes flamingo ou à l'Algave salmiana... tous bolides à > 30 millions d'€ chacun.), nourrit des envies de voyage vers le paradis touristique (''à venir'', tout de même !) de la côte palestinienne... faites-le moi savoir : cela voudra dire que la destruction ''ukranian mode'' de notre Côte d'Azur --ou de la Riviera dei Fiori-- se rapproche d'un grand pas.
Il n'y a qu'à voir de qu'ils ont fait de ''l'ex-Côte d'Azur des Tsars'', la ''Riviéra de Sctochi'' (Sic !) pour comprendre ce que nous avons à perdre. Sans parler des influences achitectulales-urbanistiques d ''Made in Panama'' qu'il meurt d'ajouter à sa collection de trucs de mauvais goûtsauf, sauf si d'ici-là, un ''pro'' , à Washington, suspecte la présence de terres rares en plein milieu des Champs-Elysées.... car dans ce cas, ce sont les quais de la Seine qui seront le prochain endroit qui deviendra un charmant port de mer. Le monde étant ce qu'il est et... ''les choses ce que nous voyons''... rien n'est impossible ! A la prochaine...''
H-Cl.
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claudehenrion · 3 months ago
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Virages... tangage... grand âge... lâchage... retour...
Très chers amis, lecteurs et correspondants, 
Depuis le 4mai 2024, mais plus particulièrement depuis le 1 er novembre 2025, un ''destin''dont certains nient jusquà l'évidence (libre à eux de le faire !) ne m'a pas épargné ! Ma manière propre de décrire ce qui m'est arrivé tient en peu de mots : ''J'ai vécu 6 mois en enfer''...Ou douze, suivant la date choisie pour ''J-zéro''. Mon horizon paraissant encore largement chargé de nuages noirs et menaçants, j'ai bien dû me rendre compte que mon pauvre corps déglingué n'était plus capable de ''tenir le rythme'' que je m'étais imposé depuis tant d'années (rappel : parution quotidienne, sauf ''week-ends'' et vacances scolaires, zône ''C''... depuis le 13 novembre 2011, avec trois interruptions en tout... Je n'en ai pas honte !).
Les dernières semaines ont été scandées par des essais et des tentatives diverses... dont très peu ont été concluantes, je dois bien le reconnaître. Tenir un rythme et maintenir un tempo auraient dû n'être rien ou peu s'en faut, pour le musicien que j'ai longtemps cru être, et la découverte du verbe ''Ne-pas-pouvoir'' a été un grand choc supplémentaire. Si je conserve la date que je m'étais fixée, --Pâques 2015-- j'abandonne cette voie de recherche.
Chers amis-lecteur, récents ou ayant résisté à pas mal d'autres chocs (NDLR, en passant : votre taux d'inscription reste, imperturbablement à 7 nouveaux membres pas semaine, et votre ''taux d'évaporation'' reste asymptote à zéro --c'est-à dire stable à une moyenne de un par an !), je n'ai pas su remplacer le mot-clé ''quotidien'' : ou bien je suis ''en forme''... et le plaisir de communier avec vous garde sa magie... ou bien la maladie s'impose... et j'ai de moins en moins de choses à partager. Avec vous..
.Je vous propose donc de redéfinir notre Blog --votre Blog''-- comme ''une parution à périodicité et à tendance quotidienne''.... sans aucune limite déterminée à l'avance. Chacun sait ''ce que parler veut dire''... puisque pour nous, tous les mots ont conservé un sens précis : pour moi, j'ai envie de paraître.... et j'espère que vous aimez, le plus souvent, ''recevoir''. Nous nous sommes choisis, les uns, les autres, comme ''des derniers, parmi les Mohicans'' qui vivent leur vie au lieu de la penser et de la modéliser... nous allons tout faire pour que ''ça marche-pour-de-vrai''.
Le Départ vers Le Père du Pape François, si souvent épinglé dans ces pages par votre serviteur (qui fut le sien... parfois... ) donne comme un cadre dramatique et futuriste à notre aventure commune.
Va, donc, pour ce Blog ainsi redéfini, et longue vie à vos éditoriaux à périodicité quotidienne.
Votre ami fidèle ,
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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Simple ou.. encore...
Vous n'allez pas me croire : il a une semaine (à peine), je me portais comme un charme ... ou si vous préférez, ''je pétais le feu'', pour parler comme le bon peuple est censé le dire. Mais 3 petits jours plus tard, il ne restait rien de cette ''crise de bonne sa,té''... ou si peu.'une enquête rondement menée par mon médecin traitant a about à une découverte bouleversante : Sans que personne ne soit prévenu, mon nom avait été mis sur une liste de ''soins palliatifs'', et les doses d'opiacées généreusement distribués faisaient leur sale boulot .A toute urgence, la prudence est sagesse... et je vais donc attendre une double vérification croisée. Mais à ce soir, tout corrobore
Le vais donc remercier les ''ons'' auxquels je droit cette promotion dans l'ordre de l" preuve de leur bêtise et de leur infamie. Soit ils n'ont pas de bol... soit c'est moi qui ai ''le bon œil'' de nos légendes --un peu comme on disait que l'avait mon grand ami le Roi Hassan II. Cependant un premier étage de résultat peu chatoyant ayant été atteint, je vais être de nouveau dans l'obligation d'interrompre la régularité de mes parutions... sans aurte détaiil, pour le moment.
Sans doute une reprise a la fin des vacances qui commencent est-elle envisageable ....
Je vous tiendrai informés. A très bientôt...
Toujours vôtre, et toujours très dévoué,
Fidèlement à vous, et Bonnes Vacances
H-CL.
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claudehenrion · 4 months ago
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Jogging...
C'est un phénomène finalement assez récent : un occidental vivant en notre drôle de (fin des) temps, (disons... depuis 1990 jusqu'à... une date non déterminée à ce jour) n'est pleinement homme ou femme que s'il pratique ''le Jogging''. Mode importée des US à l'origine, c'est devenu un besoin permanent, voire une raison de vivre, une nécessité aussi quotidienne que l'oxygène ou l'eau --sans lesquels toute vie se ratatine et meurt. Moi (qui les regarde passer, en préférant que ce soit eux qui perdent leur temps, plutôt que que moi)... j'appartiens à l'ère révolue où on vivait très heureux sans ça. Etions-nous plus cons ? plus malsains ? plus tristes ? plus malheureux ?
En les regardant de ma terrasse, ce week-end, (j'habite à un jet de pierre du ''Bois''), je revivais mes moments d'extase lorsque, sous le merveilleux ciel grec, je cherchais dans la beauté les vraies raisons du bonheur : les anciens grecs, qui ne s'y étaient pas trompés, trouvaient leur pays si beau --avec juste raison-- qu'ils y avaient ''déifié'' le moindre détail : un arbre ou une source était la demeure d'une nymphe, d'un satyre ou d'un silène.... une montagne, une mer bleu profond devenait dieu... tout était sacré, donc beau, et contribuait au bonheur de tous... Et là, sans doute, reposait le secret du bonheur populaire que décrivent les auteurs.
Une question se pose : dans notre recherche forcenée de ce bonheur antique que nous n'avons jamais retrouvé, à force de ne voir que le ''chrono'' en courant autour de la Tour Eiffel... n'avons-nous pas lâché la proie pour l'ombre, en chemin, et si ''oui''... où ? J'ai raconté, dans un autre éditorial, cette rencontre merveilleuse avec une paysanne --c'était en 1957, entre Makrinitza et Portaria, deux villages paumés au fin fond de la Magnésie, et il fallait Evenyne et moi , jeunes, pour nous y perdre, en route vers l'Olympe. Après les prises de contact d'usage, cette femme a baissé la voix et nous a confié : ''Si vous aimez l'eau pure (NB : c'était le cas !), continuez sur ce sentier : à 2 km, il y a une source ou une nymphe amicale attend les visiteurs'' (Mia nymphè poly-philikó... Vous rendez-vous compte ! En 1959, l'ancienne mythologie polythéiste était encore ancrée dans l'âme paysanne. Aujourd'hui, nous serions passés, en sueur, la voyant à peine et lui disant ''Hello'' en pensant qu'elle dérangeait.
L'élément manquant, dans la totalité de nos nouveaux critères de références, est un sentiment, une impression : ils avaient et que nous avons perdu, corps et âme, si j'ose, le sens du sacré. Attention, je ne parle pas ici --une fois n'est pas coutume !-- du sens religieux (qui n'est qu'une application concrète de quelque chose qui ne l'est pas). Je parle d'une aptitude à s'émouvoir au point de chercher un instant de silence, un peu de concentration.. ou d'essuyer une larme furtive au coin de l’œil, devant un coucher de soleil, la main d'un nouveau-né, la beauté de la femme aimée, la force d'un fiancé... un œil vers le monde mais un œil vers le ciel... Si vous saviez comme je plains, secrètement, ceux qui ne peuvent pas dire ''Merci, mon Dieu''...
Le grand Jean d'Ormesson l'avait diagnostiqué : ''L'un des maux les plus graves de notre époque; duquel découlent bien de nos tristesses et de nos apathies est le fait que nous ne croyons plus à rien sauf--paroxisme de la solitude-- à nous-même'' ! N'ayant pas réussi à trouver un substitut valable à ce Dieu que nous nous vantons d'avoir tué, nous avons fait de notre corps --si fragile, pourtant --j'en sais quelque chose !-- une sorte de ''petit Dieu'' (le mot est du philosophe Pierre-Paul Grasset). Sans doute le ''jogging'' trouve-t-il sa source dans notre impossibilité à vivre sans''sacré'. De l'immensité de ce que nous voulons ignorer et de la vanité de ce que nous croyons mettre à la place du trou énorme ainsi créé, vient notre sentiment d'échec : nous cherchons dans le vain ce qu'ils avaient trouvé dans l'éternel... Bonne chance, les gars !
Le résultat est clair : ils avaient trouvé et nous cherchons. Le triomphe de la raison raisonnante a tout emporté derrière lui, mais cette évolution n'a pas amené le succès espéré, mais elle a rendu la vie encore plus épuisante, presque insupportable. Le remplacement du ''donné'' nous noie dans des tsunamis de chiffre, d'analyses, de modèles, auxquels des ''on'' guère mieux informés que nous nous ordonnent de croire. Seule différence : on croit qu'on sait !
La technologie, inventée pour faciliter la vie des humains et la libérer de l'apparente tyrannie du destin, devient une religion, mais sans avoir le courage de le dire : un moignon de religion sans surface ni profondeur... Mais un proverbe ne dit-il pas que ''la mauvaise nouvelle chasse la bonne'' ? L'oikonomia de notre cerveau semble ne pas pouvoir (ou vouloir ?) traiter les deux choses de front, alors que la séparation est simple à énoncer sinon à mettre en pratique : le bonheur a plutôt à voir avec le salut des âmes... tandis que sa recherche en tant que tel a pour vocation de ''classer des ''data'' dans le ''cloud'' ! Et dire que des ''on'' particulièrement malfaisants nous ont conduits à penser qu'il fallait ne garder que le second.
Outre le jogging déjà mentionné, ceci expliquant évidemment cela, des fausses impressions de ''sacré'', importées pour la plupart de contrées inconnues --cours de yoga, religions ''athées'', méditation, philosophies ''orientales''(sic !), rituels chamaniques, voire Ramadan, ces temps derniers, et que sais-je encore... dans une fuite sans espoir, puisque c'est ailleurs qu'est la solution ! Après avoir chassé le latin --si proche de nos racines-- de toute liturgie, tout un public de bourgeois qui-se-croient cultivés et de cadres qui-ne-le-sont-pas de bon niveau se confond dans la récitation de mantras dont ils ne comprennent pas un mot... avant de retourner, à 14 heures tocantes, se perdre dans des colonnes de chiffres, des ''softs'' déroutants et des ''protocoles'' rébarbatifs... Les pauvres !
Ils cherchent le ''paradis perdu'' là où ils n'ont --tout le monde le sait, y compris eux !-- aucune chance de le trouver : ils se jettent dans des réponses sans avoir été au fond de la question (qui est pourtant simple : ''Qu'est-ce que je cherche ? De quoi ai-je besoin pour y arriver ? ... Alors ils courent après ce qu'ils n'ont aucune chance de trouver, torturent leur corps à le mettre en danger : rien n'est trop beau pour leur nouveau dieu... y compris son enveloppe : eux... oubliant au passage le sens du sacré, ce qui est Beau, Vrai, Bon, donc Juste, et n'est pas dans le jogging... ni même dans un demi-marathon ! Il me revient souvent en mémoire un mot de Saint Exupéry (Lettre à un otage) : La chaisière de la cathédrale (NDLR : de Chartres) à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle n'est là que pour servir un dieu''. Pourquoi tant de facilité à se laisser glisser ('l'entraînement facilite tout et devient addiction'')... et tant de difficultés à voir l'essentiel ?  
D'après leurs textes, en tout cas, les anciens grecs orientaient clairement leur philosophie et leur mode de vie (pour s'en persuader, il suffit de relire Platon) vers des fins plus enrichissantes. En comparaison, nous autres, habitants du XXI ème siècle, donnons l'impression de nous complaire obscurément dans un mélange de mal-être et de déprime qui pourrait fort ressembler au malheur. Ou alors... j'ai du me tromper quelque part...
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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Lectorat
Grosse surprise, ces temps deniers : le lectorat de ce blog a évolué, d'un coup, je suppose : il semblerait que Trump et Poutine se sont inscrits (sous des pseudonymes, bien sûr : ils sont si timides, tous deux). Ce qui m"a mis la puce à l'oreille, c'est qu'à chaque détour, je croise chez l'un ou chez l'autre,une de mes idées, comme par hasard émise la veille dans votre blog. Et ne riez pas, s'il vous plaît, vous pourriez m'offenser. Cette découverte à permis au monde de découvrir que ces deux charmants bambins avaient une corde de plus à leur arc : ils parlent français, et pas si mal que ca...En cas de tension grave sur l'emploi, eux pourront ''traverser la rue pour trouver un job'' !)
Inutile de vous parler de ma fierté et de mes roulements d'épaule. La première fois, ça a été que, 48 petites heures après mon éditorial sur les ''néo-fausses valeurs'' de la fausse Europe macrono-von den truckienne, j'ai vu signer, moment d'extase, un décret interdisant les 3 ième, 4 ième et 5 ième sexes aux USA : Ouf ! le monde n'était pas entièrement asservi par les fous. Mais j'ai pensé à un jeu du hasard. La seconde fois, en revanche, a sonné comme une confirmation : Poutine s'est jeté cœur et âme dans une véritable philippique contre les écarts de conduite que la morale réprouve (mais que l'amoral approuve à grands cris), les péchés contre notre Mère-Nature, et le changement de sexe tournant à la ''changeo-mania'' et la laideur devenant véhicule de messages sub-liminaires (''Tu seras un drag-queen, mon fils''...).
C'est qu'ils y ont ''mis le paquet'', les frangins ! Donald, tout dans la dentelle comme toujours, e= a tiré les leçons de son choix : s'il ne doit y avoir dans ma Maison (miraculeusement redevenue Blanche) que des hommes et des femmes (ce qui devrait apparaître comme un résumé du bon goût, de la sagesse et du bon sens), la Maison ne saurait être ouverte aux 4 vents et servir de paillasson aux absurdités mortifères des ''toutes selles et ceux'' (la faute d'orthographe est volontaire, bien sûr !) qui voudraient y être invités : le roi de la !a Bible (Mat 11-22-15) avait donné un bel exemple prémonitoire, en jetant dehors ceux qui ne se conformaient pas aux rites (ils nous en collent assez pour savoir ce que c'est et combien il faut y obéir ; un suicide d'agriculteur chaque 48 heures). ''Le roi dit aux serviteurs : liez-le pieds et mains, emportez-le, et jetez-le dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents''. 
''Alors, continue Matthieu visionnaire et pédagogue au delà de toute possibilité connue, les pharisiens vinrent et tinrent conseil pour l’enlacer dans ses idée''... ce qui, comme on s'en doutait, est la brèche dans laquelle se ruent les rétrogrades sans foi ni loi de notre ''représentation à Bruxelles'' --(NB : on est en droit de se demander à quoi les électeurs ont pensé, en chargeant ces criminels potentiels assoiffés de mal et de vice de mandats électoraux.). Mais revenons à notre sujet : la recommandation ''Sors tes mains de tes poches et mouche ton nez avant de dire Bonjour à la Dame'' est un classique. Passons.
Mais Vladimir (Volodimer signifie littéralement ''qui dirige le Monde'', également réinterprété en russe moderne en ''qui fait régner la paix''. C'est Le gag du siècle, mais personne ne l'a vu !) a éte tout aussi clair et net. ''Vous avez cru nous anéantir à grands coups de ''sanctions'' qui ne correspondaient à rien... Vous avez pu constater, jour après jour, le résultat de votre infâmie : l'effondrement de vos fantasmes absurdes et de vos rodomontades : la Russie reste la Russie !''. Eh ! bien, retour du berger à la bergère : pour arriver sur notre marché, ricane Poutine, vous allez devoir vous asseoir sur le fatras de concepts contre nature que vous avez même (c'est dire votre bêtise) voulu imposer au monde qui n' en voulait et n'en veut à aucun prix''.
Car on peut aimer Poutine,.. ne pas avoir d"opinion sur lui, ses dires et ses faires''... ou le''conchier, comme le fait Aragon... il faut constater que nos progressistes n'y ont pas été avec le dos de la cuiller : dès qu'une énormité passait dans leur champ de tir... ''Pan...pan... pan ! Mais il faut reconnaître que, lorsque nous descendons de notre pied d'estal, les sentiment qui nous animent sont souvent au dessous de la ceinture. Et chacun d'y aller de sa petite cochonnerie que toute morale réprouve... et qui dresse tous les peuples de la Terre vent debout contre nos déviances. Insistons : à force d'être ''trop riches'', nous avons cru que nous pouvions être extravagants, en plus. (extravaguer = marcher, errer dans tous les sens).
Toutes nos folies sexo-orientées et nos aberrations pour malade sexuel, il va bien falloir un jour les remettre au placard... et ce jour-là seulement, nous pourrons chercher des solutions intelligentes aux crises qui nous dévastent. Le plus tôt sera le mieux !
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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Condamnée, une surprise ? Soyons sérieux !
Seuls les plus anciens vont se souvenir de cette période déjà si ancienne et encore si proche où une hydre terrifiante était en passe de s'emparer de l'hémisphère occidental. Créée en 1972 par le State Secretary de cet abruti de Carter, le non moins idiot Zbigniew  Brzeznski, elle regroupait tout ce qui se sentait apte à devenir ''le maître du monde'' (on en a connu d'autres, depuis... pas tous aptes à être Maire d'Eu !), de David Rockefeller à Henry Kissinger en passant par Jean-Claude Trichet... Une belle brochette de cons dont l'humanité aurait, avec profit, fait l'économie.
Au début anonymes, ces pantins prétentieux ont très vite tenu à étaler leur appartenance et les strass dont ils s'affublaient à mille feux). Il n'empêche : on baissait la voix en citant son nom, on tremblait devant son pouvoir sans contrôle mu par l'ambition de changer le monde ! Ils s'étaient trouvé le nom modeste entre tous, de ''la Trilatérale'', et flirtaient plus ou moins avec le non moins paniquant ''GroupeBilderberg, rassemblement annuel et informel d'environ cent trente personnes, essentiellement des Américains et des Européens, composé en majorité de personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.
Son but était de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde, pôles de la  Triade qui, comme eux se recommandent du groupe Bilderberg, et du mondialisme tendance ''Soros'' (la pire !), auquel certains attribuent, au moins en partie, l'orchestration de la mondialisation économique. Se pâmant devant les succès (qu'ils trouvent sublimes autant qu'ils sont vraiment mortifères) de nos systèmes libéralo-démocratiques, ils se sont attribué la mission (sacrée !) de les offrir à tous les peuples de la Terre, bene volens male volens, quitte à les imposer par tout moyen à leur disposition... et on voit chaque jour ce que cette tentative donne, dans le genre catastrophes multiples !
Poursuivant sans cesse leur idée fixe --qui est le drame de l'humanité-- ils interfèrent sans cesse dans notre quotidien. L'Irak ? c'est eux... L'Ukraine ? C'est eux ! La mère von den Struck ? c'est eux. Et le stupide Thierry Breton, c'est eux, tout comme l'assassinat de notre agriculture, notre désindistrualisation profonde, nos lois mensongèrement prétendues ''sociétales'' ou la folie de l'Europe ''vision macron'' qui faciliterait tellement leur main mise sur ce qu n'est pas fait pour être ''déconstruit''.
L’idée de la création de cette organisation fut initialement émise en juin 1972 par Zbigniew Brzezinski dans la lignée de ses travaux sur ''l'ère technétronique'' (sic !) et ''la nécessité de socialiser le Japon'' au sein du club des grandes puissances. Pour ne parler que de l'avenir de la démocratie, ''on étudie son avenir --un concept oublié, en France, et on aboutit à des conclusions singulières : là comme ailleurs, il y a des limites potentiellement souhaitables à l’extension de la démocratie'' ne serait-ce que lorsque disparaît de son vocabulaire l'ancienne antienne nécessaire à l'existence d'un pays : ''J'ai confiance dans la justice de mon pays...'' Ça, c'est du passé. Qui peut encore croire à ce gag ?
Troisième responsable de notre effondrement dans cette partie de ''A qui perd, perd'' ? Les médias. Les clivages très forts qui caractérisent notre vie politique traversant les médias, ceux-ci ne sont plus le lieu d’expression et de débat qu’ils doivent être. Là encore, ce n’est pas nouveau. Et il y a ce qu’il faut bien appeler “la trahison des clercs”, ou celle du “cercle de la raison”, comme on dit maintenant. Beaucoup d’universitaires, d'intellectuels, de hauts fonctionnaires, voyant son bilan, ont été profondément déçus par le soi-disant macronisme, dont ils n’attendent plus rien après l’avoir inconsidérément porté aux nues. Mais plutôt que d’en faire l’analyse pour tenter de l’influencer, pour expliquer ses faiblesses aux Français, pour ouvrir le chemin à des alternatives, ils sont restés cantonnés à une posture d'attente et de soumission qui est la seule force du Président sortant : la continuité dans la médiocrité tendant à la nullité, ou le chaos, qui interdit à ceux qui voulaient poser les questions qui fâchent.
Et pourtant... il existe toujours une petit ''vox clamantis in deserto'', et c'est au lendemain de la première élection de notre roitelet que j'ai reçu une information que je vous ai aussitôt transmise à tous (cf. ''Richesses du mot ''assumer'', le 19 mai 2017) : le Prochain président sera Macron, il sera réélu et nous avons décidé que son successeur sera Edouard Philippe. Sue le moment, je n'y ai pas cru, et puis... le temps passant... Mais ce ce soir, moi qui n'ai vraimenr plus la moindre confiance dans la soi-disant ''justice de mon pays'', je suis assez fier d'avoir annoncé de résultat pipé de ce procès inique avec... deux ans d'avance. Et ne venez pas me dire que vous aviez des illusions sur son issue... et son injustice parfaite.
On voit se pointer là une forme de fatigue démocratique qui n’est pas l’apanage de la France, et qui en réalité touche tout l’Occident. Car les débats et les politiciens médiocres, l’invective au lieu du débat, ne sont pas exclusifs à la France. Ils sont un fait partagé par la plupart des démocraties occidentales. Mais la France a ceci de spécifique que, construite au travers de son État, des institutions fortes sont dans l’ADN des Français, comme le Général de Gaulle l’avait compris.  
H-Cl
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claudehenrion · 4 months ago
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Réinventer l'Ame
La philosophie, de nos jours, n'a plus comme finalité de rechercher la Vérité (''Philosophie : du grec ancien φιλέω / philéô (= aimer), et de σοφία / sophía (= sagesse, savoir) : ''Viser la recherche de la vérité par une réflexion rationnelle et critique'')... mais de ''créer des concepts''. Elle est donc devenue pour une grande partie ''un art reposant sur des jugements esthétiques'', et la Vérité, remplacée par l'indifférentisme et le relativisme, a perdu son ancien souci prioritaire pour l'Ame... qui a disparu des livres de ''philo'' comme de la cité et de la société.
Il n'y a pas si longtemps, je m'en souviens fort bien, le mot ''âme'' avait une place importante dans le langage courant que dans les rapports entre les hommes, et un sens fort, un poids; à la hauteur de ce qu'il représentait : un élément constitutif fondamental de l'humanité, au point que la seule formule mondiale de désespoir, le terrifiant SOS, ne pouvait pas ne pas se référer à elle (SOS = Save Our S; ouls = sauvez nos âmes'' !). Or non seulement il a disparu très rapidement, mais pratiquement personne --dont moi, n'a remarqué cette disparition avant qu'elle ne soit quasi-totale. Devant le refoulement dans la vie publique et privée de tout ce qui vient du catholicisme et qui prend des allures soit pathologiques, soir névrotiques, je ne peux pas m'empêcher de penser que cette disparition organisée ne soit pas un reflet de notre époque.
Ce que ''nos-ancêtres-les-gaulois'' redoutaient le plus, ''que le ciel leur tombe sur la tête'', a été réalisé par leur descendance et les conséquences en sont si dramatiques qu'on est obligé de rendre hommage à leur sagesse et à leur ''vista''. La Renaissance --qui n'a pas été que picturale et statuaire mais a bouleversé les esprits-- a vite fait de flanquer par terre les qualités mystiques de l'âme (que Pascal avait mis en exergue) au profit du ''cogito, ergo sum'' de Descartes : la pensée se substituait à l'esprit ! Le terme de cet assassinat vient avec les théories trans-humanistes : on ne peut abolir l'homme qu'après avoir détruit con corps --et cons le veuillent ou non, son corps, tant qu'on y est; et la dernière chose qui le distingue des autres animaux, l'âme, justement, dont l'abolition précède et conditionne celle de l'Homme, en commençant par faire de lui un ''moi''qui n'a cessé de s'hypertrophier depuis le XVII ème siècle
Au temps où ''croire'' signifiait encore autre chose que ''affirmer qu'on croit'', Saint Augustin établissait un lien entre âme et mémoire, faisant de cette dernière le lieu de résidence et d'habitation de Dieu en l'Homme, alors que le siècle, qui oblitérait les demandes de l'âme (soumission, modestie, obéissance sévérité envers soi-même, ascèse, ou humilité) encourageait l'orgueil et la vanité, le doute, et le désir de l'homme d'être l'alpha et l'oméga de sa propre existence, de ne dépendre de rien d'autre que de lui-même.
Enivrant comme perspective ? Certes. Mais ne pouvant conduire qu'à la folie (nous y sommes), à l'ivresse (des paradis artificiels. Nous y sommes aussi), a ou au fantasme de l'auto-création ( nous y arrivons). C'est l'utopie dystopique du ''Je ne dois rien à personne, ni au passé, ni à la société, ni à la nation, ni aux morts, ni aux vivants :''ni dieu, ni maître'' (Auguste Bianchi) et ''mon corps est à moi'' (Marie Tranchant ''immonde traité de ''philosophie de la prostitution'').
Une volonté farouche ''d'en finir avec l'Occident par la subversion, la révolution ou sa dissolution dans les cultures du monde'' --tout cela, vérifiable car déjà bien avancé-- s'est vu affublé du nom de ''Ecole anti-essentialiste'', escortée par le relativisme (= tout se vaut) et l'indifférentisme (= rien ne vaut) servent de justification et de lettre de noblesse ( ? ) au transhumanisme, à l'homme technologique qui n'est (ou : ne serait) plus le produit de Dieu (les monothéismes) ou de la nature (Darwin), mais le produit de lui-même, devenant un premier homo ni naturel ni surnaturel, mais artificiel. Et voila que... patatrac ! nous sommes déjà tombés, à la première escarmouche, dans les pièges chatoyants d'une autre forme d'intelligence, dite artificielle --alors qu'elle n'est ni l'un, ni l'autre... On va en avoir, des choses à se raconter !
Décidément, on est ''mal barrés''. Mais on pouvait s'y attendre : le 9 octobre 2017, ici même, j'écrivais : ''Et, qui plus est, ce serait son soi-disant ''Maître'', l’Homme, c’est-à-dire vous et moi, qui porterait la lourde responsabilité de cet état de fait, qui serait en train de détruire la planète après l'humanité ? Et tout ça parce qu’un manque de vision à long terme aurait empêché (mais qui ?) de deviner à l’avance toutes les conséquences négatives de chacun de ces mieux-être ? Au fou ! Y a-t-il une voie de sortie, un ''Plan B'', une solution intelligente ?''. Et plus sérieusement, Dieu n'avait-il pas prévenu sa Créature (Genèse; livre 2 , 16-17) : ''et YHWH donna à l'homme cet ordre : "Tu peux manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement." Nous avons organisé des orgies du fruits défendus... et nous osons nous plaindre de les trouver immangeables ? Nous étions prévenus !
Dans le même éditorial --''c'est pas hier''-- j'écrivais aussi : ''Autrement dit, notre situation pourrait se décrire de la façon suivante : notre amie la Science, responsable de tant d'améliorations dans notre existence quotidienne, dans nos niveaux de vie, notre espérance de vie à la naissance, notre confort, nos performances sportives, notre santé et celle de nos enfants et les soins que cela implique, nos loisirs et nos vacances, nos si longues retraites, nos ''belles bagnoles'' (plaisir démodé, pour certains), la beauté des étals de fruits et légumes sur nos marchés remplis de tentations... serait également responsable de presque autant de points négatifs affectant la même vie quotidienne, dans pratiquement autant de secteurs et de domaines. Conclusion : ''Nihil novi sub sole''... Mais ce n'est pas rassurant quand on voit les résutats ''en cours d'étape'. Nous en aurons, des choses, à nous raconter !'
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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Réinventer l'Ame
La philosophie, de nos jours, n'a plus comme finalité de rechercher la Vérité (''Philosophie : du grec ancien φιλέω / philéô (= aimer), et de σοφία / sophía (= sagesse, savoir) : ''Viser la recherche de la vérité par une réflexion rationnelle et critique'')... mais de ''créer des concepts''. Elle est donc devenue pour une grande partie ''un art reposant sur des jugements esthétiques'', et la Vérité, remplacée par l'indifférentisme et le relativisme, a perdu son ancien souci prioritaire pour l'Ame... qui a disparu des livres de ''philo'' comme de la cité et de la société.
Il n'y a pas si longtemps, je m'en souviens fort bien, le mot ''âme'' avait une place importante dans le langage courant que dans les rapports entre les hommes, et un sens fort, un poids; à la hauteur de ce qu'il représentait : un élément constitutif fondamental de l'humanité, au point que la seule formule mondiale de désespoir, le terrifiant SOS, ne pouvait pas ne pas se référer à elle (SOS = Save Our S; ouls = sauvez nos âmes'' !). Or non seulement il a disparu très rapidement, mais pratiquement personne --dont moi, n'a remarqué cette disparition avant qu'elle ne soit quasi-totale. Devant le refoulement dans la vie publique et privée de tout ce qui vient du catholicisme et qui prend des allures soit pathologiques, soir névrotiques, je ne peux pas m'empêcher de penser que cette disparition organisée ne soit pas un reflet de notre époque.
Ce que ''nos-ancêtres-les-gaulois'' redoutaient le plus, ''que le ciel leur tombe sur la tête'', a été réalisé par leur descendance et les conséquences en sont si dramatiques qu'on est obligé de rendre hommage à leur sagesse et à leur ''vista''. La Renaissance --qui n'a pas été que picturale et statuaire mais a bouleversé les esprits-- a vite fait de flanquer par terre les qualités mystiques de l'âme (que Pascal avait mis en exergue) au profit du ''cogito, ergo sum'' de Descartes : la pensée se substituait à l'esprit ! Le terme de cet assassinat vient avec les théories trans-humanistes : on ne peut abolir l'homme qu'après avoir détruit con corps --et cons le veuillent ou non, son corps, tant qu'on y est; et la dernière chose qui le distingue des autres animaux, l'âme, justement, dont l'abolition précède et conditionne celle de l'Homme, en commençant par faire de lui un ''moi''qui n'a cessé de s'hypertrophier depuis le XVII ème siècle
Au temps où ''croire'' signifiait encore autre chose que ''affirmer qu'on croit'', Saint Augustin établissait un lien entre âme et mémoire, faisant de cette dernière le lieu de résidence et d'habitation de Dieu en l'Homme, alors que le siècle, qui oblitérait les demandes de l'âme (soumission, modestie, obéissance sévérité envers soi-même, ascèse, ou humilité) encourageait l'orgueil et la vanité, le doute, et le désir de l'homme d'être l'alpha et l'oméga de sa propre existence, de ne dépendre de rien d'autre que de lui-même.
Enivrant comme perspective ? Certes. Mais ne pouvant conduire qu'à la folie (nous y sommes), à l'ivresse (des paradis artificiels. Nous y sommes aussi), a ou au fantasme de l'auto-création ( nous y arrivons). C'est l'utopie dystopique du ''Je ne dois rien à personne, ni au passé, ni à la société, ni à la nation, ni aux morts, ni aux vivants :''ni dieu, ni maître'' (Auguste Bianchi) et ''mon corps est à moi'' (Marie Tranchant ''immonde traité de ''philosophie de la prostitution'').
Une volonté farouche ''d'en finir avec l'Occident par la subversion, la révolution ou sa dissolution dans les cultures du monde'' --tout cela, vérifiable car déjà bien avancé-- s'est vu affublé du nom de ''Ecole anti-essentialiste'', escortée par le relativisme (= tout se vaut) et l'indifférentisme (= rien ne vaut) servent de justification et de lettre de noblesse ( ? ) au transhumanisme, à l'homme technologique qui n'est (ou : ne serait) plus le produit de Dieu (les monothéismes) ou de la nature (Darwin), mais le produit de lui-même, devenant un premier homo ni naturel ni surnaturel, mais artificiel. Et voila que... patatrac ! nous sommes déjà tombés, à la première escarmouche, dans les pièges chatoyants d'une autre forme d'intelligence, dite artificielle --alors qu'elle n'est ni l'un, ni l'autre... On va en avoir, des choses à se raconter !
Décidément, on est ''mal barrés''. Mais on pouvait s'y attendre : le 9 octobre 2017, ici même, j'écrivais : ''Et, qui plus est, ce serait son soi-disant ''Maître'', l’Homme, c’est-à-dire vous et moi, qui porterait la lourde responsabilité de cet état de fait, qui serait en train de détruire la planète après l'humanité ? Et tout ça parce qu’un manque de vision à long terme aurait empêché (mais qui ?) de deviner à l’avance toutes les conséquences négatives de chacun de ces mieux-être ? Au fou ! Y a-t-il une voie de sortie, un ''Plan B'', une solution intelligente ?''. Et plus sérieusement, Dieu n'avait-il pas prévenu sa Créature (Genèse; livre 2 , 16-17) : ''et YHWH donna à l'homme cet ordre : "Tu peux manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement." Nous avons organisé des orgies du fruits défendus... et nous osons nous plaindre de les trouver immangeables ? Nous étions prévenus !
Dans le même éditorial --''c'est pas hier''-- j'écrivais aussi : ''Autrement dit, notre situation pourrait se décrire de la façon suivante : notre amie la Science, responsable de tant d'améliorations dans notre existence quotidienne, dans nos niveaux de vie, notre espérance de vie à la naissance, notre confort, nos performances sportives, notre santé et celle de nos enfants et les soins que cela implique, nos loisirs et nos vacances, nos si longues retraites, nos ''belles bagnoles'' (plaisir démodé, pour certains), la beauté des étals de fruits et légumes sur nos marchés remplis de tentations... serait également responsable de presque autant de points négatifs affectant la même vie quotidienne, dans pratiquement autant de secteurs et de domaines. Conclusion : ''Nihil novi sub sole''... Mais ce n'est pas rassurant quand on voit les résutats ''en cours d'étape'. Nous en aurons, des choses, à nous raconter !'
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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''On ne peut plus rien dire''.
Avez-vous remarqué cette nouveauté de nos sociétés soi-disant avancées (sans doute dans le sens où un camembert est dit ''avancé'' : quand il coule !) ? Pour un oui / pour un non, on s'engueule... pour une vétille on s'écharpe... pour une tôle froissée, on sort la batte de base-ball de la malle arrière... et pour un regard ''pas comme l'autre voudrait'', on repart avec un couteau entre les omoplates... A l'Assemblée, c'est pire encore : il y a suspicion d'insulte au moindre désaccord et accusation de censure (avec ''atteinte à la liberté'' --fondamentale, bien sûr, et invocation de ''nos libertés, fondamentales'' aussi) à la plus timide critique.
Le bon peuple ne s'y est pas trompé, et ce n'est pas sans raison qu'une des phrases qui fait partie des mots-à-la-mode est : ''On ne peut plus rien dire'' --sous entendu : ou c'est idiot... ou ça vous rejette à l'extrême droite ! Au moment où le corps social meurt de raconter n'importe quoi, dans une diarrhée verbale sans limite ni anti-dépolluant , j'ai ressorti de sa naphtaline où je l'ai redécouvert un texte de 1898, tiré du ''Courrier français'' qui relatait un échange à la Chambre ... et la conclusion de cet échange savoureux, que tout permet d'attribuer à Jaurès pour les éléments pairs et à Clémenceau pour les impairs, encore que le duo Zola / Léon Daudet soit une alternative de belle prestance, montre l'effondrement du niveau culturel...
Je cite : ''Crétin / Canaille / Pitre / Abruti / Chameau / Volatile / Paquet / Outil / Traître / Ganache / Grand dégoûtant, je t'emm... / Mange, fumier, pour qu'rien ne ss'perde / Va chier, Vacher... ''... le plus beau étant que le président de séance a laissé passer le torrent avant d'enchaîner : ''La séance peut continuer. On passe à l'ordre du jour'' ! Vous imaginez la mère Braün-Pillet en larmes dans une telle situation ! KO assuré ! Ô tempora, ô mores !
On entend souvent dire que la liberté d'expression est fondamentale dans une démocratie, et les impardonnables abus de pouvoir ''ad-hominem'' anti-Hanouna commis ces derniers temps par la Halde viennent à l'appui de cette thèse : à eux seuls, ils suffisent à nous éjecter du camp démocratique... mais encore faudrait-il que cette ''démocratie'' elle-même soit pratiquée dans une champ lui-même respectueux de la liberté des autres qui, comme chacun le sait, commence là où s'arrête la mienne. En l'absence de tout cadre faisant consensus, plus rien ne tient, plus rien n'est possible,, et tout débat change de nature, comme nous le constatons.
Expliquons-nous : dans un univers qui aurait su se protéger de la cataracte des abandons mortels et imposer encore les limites citées plus haut, il serait tout-à-fait-possible de condamner la haine ou le mensonge dans une discussion, ou de disserter à l'aise sur ces deux concepts en tant que ''ce qu'ils sont'', tout comme aussi d'attendre d'un échange de mots qu'ils soit à l'abri de toute agression par l'un ou par l'autre... Mais nous n'en sommes plus là...
Car, en revanche --et on revient toujours au duo Pierre Blanche/ Alphonse Allais : ''Quand on a passé les bornes, il n'y a plus de limites'' !-- lorsque la permissivité (érigée, comme elle l'est chez nous, en l'objet d'un culte mortel) a éteint et oblitéré (ou oublié) les bornes que fournissaient une vraie éducation, un authentique respect d'autrui, et/ou un ''roman national'' riche en leçons de conduite et de morale, n'oppose rien à la logorrhée de chacun, et que, en outre, le vocabulaire est ramené à une fraction de ce qu'il devrait être, la grammaire égarée, la phrase complexe ridiculisée, Vincent Bolloré promu ''ennemi public n°1, et les canaux de ''comm'' multipliés à l'infini ou peu s'en faut... on peut tout craindre, et avec juste raison : tout peut devenir agression contre votre narcissisme éventuel.
Nous avons beau chercher, dans des éditos récents, comment contrer à la fois leur mortel ''vivre ensemble'' et la dangerosité de toutes leurs propositions, car il est vrai que l'enchaînement des événements a chamboulé bien des choses, de la société civile, urbanisée, métropolisée, déracinée, et gavée de mensonges sur l'efficacité des services publics et du rôle salvateur de la fonction éponyme jusqu'au ''jeunisme'' --seule solution anti-âge actuellement disponible. ... rien, nothing, nada. La guerre en Ukraine a accéléré cette impression de déclassement -qu'elle a souligné, et le confinement --idée absurde et criminelle s'il en fut-- a révélé que la juxtaposition d'individualités exacerbées éloignait durablement de tout ''Nous''.
Il existait, jusqu'à... il y a une trentaine d'années, toute une panoplie d'outils qui contribuaient avec succès au lent cheminement nécessaire vers ce ''Nous'' si incontournable : l'école, qui ne transmet plus l'enseignement du français et des ''fondamentaux''... l'Histoire qui, d'enrichissement personnel et individuel n'est plus qu'un vague moyen parmi tant d'autres d'endormir le citoyen en lui racontant n'importe qui sur n'importe qui et en distordant les faits aux besoins de la doxa du jour... et la protection de n'importe quel primo-arrivant qui devrait être le ''mètre étalon'' de notre francité, les deux seuls crimes admis comme devant être punis sont devenus : ''toute critique venant d'un non-français-de-souche'' et ''avoir un comportement qui permet à toute ''bonne âme'' de vous classer ''extrême droite''.
Comme à plaisir, les freins à tout progrès vers d'éventuels progrès vers une ''Nous- isation'' se sont sur-multipliés et ont frappé tous azimuts : l'interdiction (par la loi fiscale, sous hollande) de procréer et même de maintenir le remplacement des générations, le néo-féminisme et ses bobards ''XXL'', l'interdiction de facto de critiquer tout ce qui a trait à l'immigration, à la migration, les mensonges permanents sur la colonisation et la vision qu'arrive à en donner l'Algérie, et les préjugés mortifères (il faut taxer les riches, les aisés, les classes moyennes, les retraités (qui vivent aux crochets des jeunes) et les pauvres (qui vivent aux crochets de l'Etat-redistributeur, les aristos (qui sont réactionnaires), les foot-balleurs anglais, et --tant qu'on y est !-- les allemands, les juifs, les russes, et maintenant les américains... Il ne manque plus que quelques ratons-laveurs pour que le ''Nous'' s'éloigne à jamais. ''Ils'' y travaillent.
''On ne peut plus rien dire... '', disiez-vous ? J'avais juste très envie de le dire !
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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France tropicale ?
La plus mauvaise partie de moi-même s'attend à ce que certains se disent, en lisant ce titre, ''ça y est... il en remet une couche sur son dada anti-immigrationniste''. Pas du tout ! (Comme quoi... je ne suis pas aussi mauvais bougre que ne me fait ma réputation !). Quoique... Je ne saurais m'éloigner bien longtemps de ce que je crois sincèrement être ''les Fondamentaux''. Alors, pour aujourd'hui, c'est sur une autre de mes idées fixes, le grand mensonge sur le temps (au sens de ''temps qu'il fait''... ou qu'il va faire...), que nous allons passer un moment ensemble.
Car à la fin... m-zut, les zécolos ! Ca suffit ! il y a un vrai problème à résoudre, et toutes vos anti-solutions ne font que le rendre ''indé-m-chose-able''. Vous avez le don de faire revivre en moi mes cours de latin et les Catilinaires (dont nous apprenions des ''morceaux choisis'' par cœur) : ''Quousque tandem, Catilina...(= Mais jusqu'où, ô Catilina, ta folie nous défiera-t-elle ? Jusqu'où ton audace effrontée se déchaînera-t-elle ? (NB- Voir la suite du texte de Cicéron en fin d'éditorial : il vaut son pesant de ras-le-bol mode 2024, pour nous). 
L'histoire peut, parfois, ressembler à un éternel recommencement, et Cicéron l'avait bien compris, en ''virant'' Catilina, un des premiers progressistes-militants, un promoteur de l'idée républicaine ! Je ne sais pas sur quels sous-entendus reposait sa ''chasse au sorcier'', mais ce que je sais, en retour, c'est que le fait que certains aient voulu suivre ce corpus d'idées nous a, très vite, coûté très cher : tout était mal pensé, tout était faux, tout menait à la catastrophe... et les mesures prises ont assassiné nos finances pour longtemps.
Je tiens à vous le dire, haut et fort : jamais l'écologie ne pourra être le galimatias contre-productif que vous en avez fait... Jamais elle ne pourra n'être qu'une chasse au mâle, ce paria inutile sur Terre --d'après vous... Jamais elle ne dépendra de votre rêve (= le cauchemar des braves gens) de ce que doit être un parc automobile... Jamais elle ne sera féminisme-en-faveur-du-voile et contre les patrons, les vieux, les ''riches'' (pour vos folles égéries : à partir de 2000 € par mois ! Là où nous rêvons à un mieux être/mieux vivre qui se répandrait, vous ramenez le monde et l'humanité à un seul choix, entre la misère et la pauvreté. Et le pire, c'est que vous trouvez encore des suiveurs --On se demande parfois à quoi pensent les gens, en glissant leur bulletin dans l'urne !)...
Toutes vos idées foireuses, vos solutions mortelles, vos études truquées, vos destructions de nos mœurs, de vos vies, de ce qui rendait belle la vie, de notre lente ascension vers le mieux, peu à peu mais avec un succès que rien ne venait tarir, votre exigence de ''tout, tout de suite, surtout l'inutile'', vos comportements grossiers, provocateurs et agressifs... ne donneront la moindre petite gorgée d'air, ni ne feront couac ce soit pour le souci des gens normaux de tenter de ralentir la course du soleil.
Ma grande ''rabia'' et ma ''catilinaire''de ce jour sont dues au fait qu'une étude vient de paraître, sous la signature de Météo-France --qui, en la matière, vaut bien tout institut de sondage-- jeudi 20 mars. Le temps de la découvrir, de la travailler... et me voilà proche de l'apoplexie (Petit rappel : une apoplexie est la suspension brutale, plus ou moins complète, de l'activité cérébrale, le plus souvent causée par une crise d'hypertension --mon cas, je suppose, par une hémorragie cérébrale, ou par un anévrisme --section dilatée d'une artère qui prive le cerveau d'oxygène).
Cette étude porte sur les événements climatiques extrêmes (vagues de chaleur extrême, fortes pluies, sécheresses, cyclones) à l'horizon 2030, 2040, et 2050, car, chose étrange, il semblerait que la France se réchauffe plus et plus vite que d'autres, et ce trait doit être anticipé, pour ses conséquences économiques. Ce rapport, qui prévoit des hausses pouvant aller jusqu'à 4%, loin des 1,5 prévus par les Etats qui, comme chaque fois qu'ils se mêlent d'un truc, ne voient rien venir : 29 ''COP'' à 80 ou 90 000 participants chacune... pour se foutre le doigt dans l’œil... ça fait cher !
Que dit-il, ce rapport ? Les pointes estivales > 35° vont se multiplier, par 2 à Paris et par 8 à Marseille, pouvant atteibdre 30 à 40% du temps, dans le pourtour méditerranéen. La ''large sécheresse'' de 2022 sera ''un événement fréquent à l'horizon 2100'', et les canicules vont s'étendre de mai à septembre''. Les ''nuits chaudes'' passeraient de nos ± 30 annuelles à 67 en 2040 et à 88 en 2100, soit 2 puis 3 mois par an. C'est beaucoup. Et les épisodes de sécheresse suivraient : il n'est pas exclus que, comme en Afrique du Nord déjà, ils s'étendent sur plusieurs années. Le chiffre de 4° devrait mettre la superficie tout entière sous la menace des feux gigantesques que viennent de découvrir les californiens. Il faut adapter nos cultures : ça devrait être déjà fait !
Cette élévation des températures doit faire penser à une autre conséquence : chaque élévation de 1° augmente l'évaporation et accroît ainsi les précipitations de 7%. En France, cela correspondrait à (+15%) des précipitations, voire jusqu'à 30 /an Nord... alors que pour le Sud, les projections, plus vagues, ne permettent pas d'imaginer des ''épisodes cévenols'' hors de leurs zones d'origine (équilibré par la ''n''tuplication des yachts privés à Cannes et St. Tropez, de plus en plus énormes? )
Quoi qu'il en soit (bis), nous sommes au pied de vrais problèmes, et il est temps de se retrousser les manches : ce n'est pas en défilant pour que les mâles soient châtrés, ce n'est pas en couvrant de voiles les petites filles dès 6 ans, ce n'est pas en se donnant le droit imbécile d'épouser sa grand-mère ou de fabriquer des enfants hors des lois de la Nature, ce n'est pas en persistant dans toutes les solutions fausses ET mauvaises des gens en place que nous avancerons d'un iota.
Tous nos efforts doivent désormais avoir un seul but : être prêts, au fur et à mesure... si tant est que les recherches actuelles ne soient pas encore polluées par le jargon, les préjugés GIEC, COP, CCNUCC (sic !) et les mensonges de Greta Thunberg (qui s'est cachée dans un trou de souris... Que c'est bon de ne plus l'entendre ni --surtout-- la voir !),
En tout état de cause, c'est le moment où jamais de crier ''Chaud, devant'' !
H-Cl.
PS - Comme promis, voici le texte de la IVè Catilinaire. Elle est d'une actualité brûlante.
''Les rondes de nuit, les surveillances de la ville, la frayeur du peuple, le rassemblement de tous les honnêtes gens, les protections autour de ta personne, rien ne t’a ému ? Tu ne t’aperçois pas que tes projets sont éventés et que ta conjuration est désormais connue par eux tous : ce que tu as fait la nuit dernière, et la précédente, où tu étais, qui tu as convoqué, quelle décision tu as prise, qui d’entre nous, à ton avis, l’ignore ? ''. (NB -Cette gradation constitue un exemple de  ''tricolon'', figure de style basée sur trois éléments qui élargissent un problème. Remarquons ici qu'elle est --ou constitueraient, car il y en a 4-- une belle ''lettre à Macron'' sur nos malheurs actuels : nous sommes à la peine pendant qu'il joue à la guéguerre avec son copain Zélansky en s'imaginant qu'on est dupes : lui croit que ''faire la guerre'', c'est visiter des capitales et polluer le monde dans son gros ''Elysées Number One'' !).
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claudehenrion · 4 months ago
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Madre mía...
Cette expression espagnole décrit bien notre situation, incompréhensible : au delà d'un certain point, il ne reste plus qu'une mère pour apporter du secours. En français, on dispose de la magnifique ''Une fois qu'on a passé les bornes, y'a plus de limites'' attribuée à Alphonse Allais. Mais aujourd'hui, e reste du monde suivant sa course folle vers ''Dieu sait quoi'', on a besoin de toute la richesse de toutes les langues pour tenter de décrire le méga bordel qu'est la France, en ce lendemain des ''Européennes'' et des perturbations ''à l'infini'' qui les ont suivies, ici et là...
Cela fait un sacré bon bout de temps queje vous avais timidement prévenus que ''quelque chose'' allait nous tomber sur le coin de la cafetière (cf. ''Les dangereuses Européennes'')... mais qui aurait pu prévoir que, seule parmi les nations du monde civilisé –dont la plupart votent, ces temps-ci-- la France n'était même plus capable de résister au choc (?) indirect d'une élection qui cadre si peu avec ses règles de fonctionnement. Son chef (le nôtre, hélas !) qui passe le plus clair de son temps à donner des leçons –sans queue ni tête, mais très coûteuses et très risquées-- au monde entier, qui s'en fout !--, et à dépenser en Ukraine l'argent que, par conséquent, nous n'avons plus... n'est même pas capable d'accepter 24 h la venue au pouvoir démocratique et parfaitement légale d'un parti politique parfaitement légitime... et classé premier dans son pays --je veux parler des USA, pas de sa réaction honteuse face au RN : notre ''super-crise'' actuelle n'est que le résultat de nos mauvaises analyses, de notre docilité devant l'absurde, et de nos votes idiots).
Mais les lecteurs réguliers de ce blog savent ma confiance profonde dans l'existence, invisible mais efficace in fine, d'une ''justice immanente'' qui finit par rattraper ceux qui ont échappé à la pseudo- ''justice'' des hommes, des Etats et, le cas échéant, de Dupont-Moretti (ça, c'est pour rigoler !). La sagesse des nations disait ''Il est puni par où il a péché'', et les choses onr effectivement repris leur place : après sept trop longues années durant lesquelles il a passé son temps à vomir sur un quart, devenant pas sa décision un bon un tiers des français (càd; ceux qui refusaient ses visions changeantes d'un avenir qui nous conduisait à la catastrophe collective et au malheur individuel), notre président-ado se retrouve seul devant le méchant destin qu'il nous avait concocté à grands coups de mauvaises décisions, d'analyses foireuses, de croyances progressistes et (donc) de solutions perverses, pires que le mal résultant de ses mensonges éhontés...
Et maintenant ? La révolte des braves gens a, une fois de plus, écarté la menace immédiate d'un ''macronisme XXL'', masochiste et pervers s'il en est... Mais –ce qui n'était pas prévu, et même jugé et juré impossible par les ''ceux-qui-savaient''-- toutes les digues ont lâché, d'un coup, en cinq minutes-chrono ! Devant la perspective d'une victoire même minoritaire du Rassemblement national, le ''Pouvoir'' ou le ''Système'' (en réalité, c'est de la même folie que nous parlons : progressisme et destruction, des fantasmes utopiques de Macron aux hurlements dystopiques de Mélenchon...) a réussi à fabriquer un tsunami-anti RN qui risque de tout emporter, tôt ou tard...
La construction factice d'un ''Front-de-la-honte'', entièrement fabriqué à la ''va comme je te pousse'' et dramatiquement contre nature, imaginée par ce duo maudit a eu pour conséquence directe que le tandem Le Pen-Bardella a raté son tour, une fois encore. Une fois de trop ? Car la seule alternative à ce vent d'espoir (''Tout, mieux que le personnel politique en place !'') était que le Pouvoir, à bout de souffle et représentatif de moins de 19% des français, sondage après sondage, de (se) démissionner lui-même, après avoir démissionné la bande de nullissimes qu'il traînait-poussait devant-derrière lui et dont il nous imposait, contre notre gré dix fois répété, ses effroyables idées, son arrogance méprisante, ses références mortifères et sa bêtise inculte...
Pourtant... A quelque chose, le malheur est bon. Ce scrutin européen et ses conséquences totalement imprévues n'ont pas seulement servi à ce que Macron foute un bordel total : il a enclenché un cycle qui a mis l'Europe en mode ''synchrone'' avec ce qui se passait aux USA, ce qui nous a tout de même valu quelques bonnes nouvelles : la joie, en premier, de savoir que la bande de cuistres gauchisants qui avaient été élus dans le sillage de Macron –et à qui nous devons tant de décisions aux conséquences souvent mortelles pour la Nation-- va continuer de disparaître de nos petits écrans, en grande partie. Un nombre grandissant de français n'en pouvaient plus, de les voir se pavaner à nos frais en mettant aux voix (donc avec nos sous, qu'ils ''con-fisc'' comme au coin d'un bois) les pires idées possibles. Une autre bonne nouvelle, c'est le ratatinement des ''écologistes punitifs'' qui ont fait tant de mal à notre jeunesse (combien d'enfants ont grandi dans un univers de terreur, par leur faute ? Il ne faudra jamais le leur pardonner), comme aussi à notre industrie, à nos agriculteurs, à notre économie, à nos choix politiques, etc... : ils nous ont tant fait de mal, à nous et à la France, qu'il est normal qu'on leur en veuille..
Essayons de rester dans les sujets fondamentaux : Emmanuel Macron nous a ''baladés'' pendant son quinquennat et demi dans les horreurs de sa pensée narcissique et erratico-progressiste : pas de programme, pas de buts, pas de direction générale –autres que cette Europe anthropophage, invivable et dystopique, qu'il a prétendu nous imposer aux dépens de notre France, dont nous sommes si nombreux à vouloir la pérennité. Nous lui devons l'effondrement de notre diplomatie et de notre poids dans le monde, une déroute absolument dramatique en Afrique de l'Ouest, notre humiliation permanente devant l'Algérie confite dans la haine pathologique qui reste la seule raison d'être d'un personnel politique corrompu... Et, plus récemment, ses prises de risque illimitées devant un adversaire qui nous surclasse sur tous les chapitres, en multipliant sans raison objectivedes engagements intenables auprès d'un pays croupion avec lequel nous n'avons jamais eu de relations autres que mercantiles et à court terme... (NB : Un peu de réflexion ! Poutine, en Ukraine, n'est pas parvenu prendre 3200 km² en 2 ans. Il n'a évidemment pas la possibilité de nuire à d'autres pays. Ce qu'on agite devant nous est un épouvantail...)
Lorsque sera venu le temps de faire son bilan, il faudra se souvenir de sa promesses : sa promesse péremptoire de ramener le RN à trois fois rien... Bravo, l'artiste ! Que croyez-vous qu'il en tire comme leçon ? Le fait d'être écrasé à plate coutures sur chacun des axes de ses promesses (toutes foirées !) est pour lui une raison suffisante pour –surtout-- ne pas changer de stratégie... et en remettre une couche, en confiant aux chaînes d'un ''Sévice Public'' à sa botte (argent illimité oblige !) ses ''conseils pour le vote à venir''... que tout le monde attend, pour rigoler d'abord, puis les transgresser ensuite. Il refuse de voir à quel point il est rejeté –presque trop. Mais allez percer la logique d'un ado ''sale gosse'' trop gâté par la vie...
Le futur immédiat est clair : on peut supposer que la Gauche va reprendre ses habituelles magouilles sans foi ni loi : la seule chose qui compte, c'est de garder les sinécures et de nuire autant que possible à la France, au profit (?) d'idéologies plus perverses les unes que les autres... et que la Droite va continuer à ''déconner un max'' en refusant toute démarche de rapprochement qui pourrait tout remettre sur pied et dans le bon sens. Et le successeur de Macron risque fort de se retrouver avec une Assemblée encore plus ingouvernable que l'actuelle, sans aucun bricolage possible en vue d'une majorité... Ou alors (aujourd'hui, c'est le plus probable), une majorité pour le RN qui ne laisse qu'un seul ''choix'' : ''Jordan à Matignon'' (et Fabius, qui s'autorise à paralyser le choix du peuple français au nom de sa démocratie partisane... à l'ANPE.).
La haine anti-Droite de Macron + la haine pathologique de l'extrême Gauche pour tout ce qui n'est pas elle... risquent d'ouvrir la porte aux pires excès, aux mouvements les plus destructeurs, à la phraséologie la plus génératrice de haines-à-venir qui soient. Une fois encore... notre ultime chance reste à demander à Dieu de sauver la France. On peut espérer un résultat, mais il n'est pas certain que ça marche en 2024 aussi bien qu'en 1428 avec Jehanne d'Arc ! Attendre passivement ou prier ? Le choix me paraît tout tracé : on va attendre (mais quoi ?) en priant (mais qui ?).
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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Une petite récré méritée ? : l'homme propose et Dieu dispose !
En préparation du 14 décembre 2024, date de mon 90 ème anniversaire, j'avais préparé un projet, une ébauche d'éditorial, sur la vieillesse. Patatrac : l'homme dispose et Dieu dispose : au moment théoriquement prévu pour mon entrée en petite pompe (ne dit-on pas ''pompette'' ?) dans une nouvelle décennie, je ''pleurémi-sais'' toutes les larmes de mon cœur --si j'ose ce détournement oratoire-- sur un billard pas américain du tout, et on me prélevait 6 litres d'eau --ma participation, sans doute, au bilan des zécolos.(J'en ai fait don au département des Pyrénées orientales !)
C'est si triste, après coup, que mieux vaut en rire et se souvenir de ce qui aurait pu en être un (Un quoi dites-vous ? Mais ''un souvenir'', voyons ! 'Faut suivre !). Parce que... Festivités ou chambre d'hôpital... ça y est, la page est tournée. Oh !... Je ne suis ni le premier ni le dernier à qui cela arrive, mais entrer, moi, dans la neuvième décennie de mon existence m'a tout de même fichu un choc. Lorsque j'étais enfant, j'attendais chaque année qu'il se passe quelque chose, le jour de mon anniversaire. Par exemple, que je m'endorme enfant le soir et que je me réveille avec une moustache, le lendemain matin... Et pour une fois, ce rêve s'est réalisé : je me suis couché octo-génaire (vous savez que je préférais être ''Onctueux-génaire'') et je me suis réveillé ce matin nonagénaire. Non-agenaire... ça veut aussi dire : ''sans âge'', non ? Mais au fait... c'est quoi, au juste, ''vieillir'' ?
Poser cette question revient à avoir à recueillir autant de réponses qu'il y aurait de répondants, chacun ayant de ce phénomène (dont la plupart des caractéristiques sont pourtant assez reproductibles et encore plus généralisables) une vue biaisée --et moi, bien sûr, le tout premier. Mais on n'y peut rien : mon contact réel avec ''le'' vieillissement se résume et se recoupe exactement avec ''mon'' vieillissement à moi ! Je me souviens d'avoir glosé, épilogué, expliqué sur et autour de ce sujet lorsque j'avais 30, 50, ou 70 ans et même plus. C'est un peu après ''là'' que j'ai arrêté d'en parler pour me demander ce qui m'arrivait : je faisais exactement les mêmes choses que ''avant'', mais de plus en plus lentement et avec des ''plages'' de récupération que le temps qui passe --car, tout le monde, même les non-latinistes absolus, sait qu'il ''fugit irreparabile'', ce salopard de temps !-- a tendance à aggraver plutôt qu'à améliorer.
Ces derniers temps, une sorte d'évidence a heurté assez violemment la pauvre carapace pleine de trous que j'ai érigé autour de moi et que je dois sans cesse ''rapetasser'' : les excellentes nouvelles se font plus rares, et même, mais je n'arrive pas à m'y résoudre, elles ont bel et bien disparu : il me reste bien quelques petits bonheurs fugitifs (tels le mariage d'un petit-enfant ou la naissance d'un arrière-petit enfant), mais je regarde s'éloigner les nombreuses joies que m'offrait la vie il n'y a pas si longtemps encore ! Il faut se rendre à l'évidence : il n'y a déjà guère plus de joies à espérer en provenance de mon corps, de ma mémoire, de ma vue, de mon ouïe, de ma mobilité, de mon autonomie ou de l'absence de douleurs... qui vont plutôt avoir tendance à devenir chroniques...
Et encore... En toute honnêteté, je ne devrais pas me plaindre --et d'ailleurs, je ne me plains pas... même si j'ai parfois un peu plus de mal qu'avant, à rire de moi... et de ce que je suis devenu... Mais entre ''se plaindre'' et ''constater'', le fil tend à... se tendre, ce qui offre moins de possibilités de franche rigolade entre amis... Si je continue à mener à peu près la même vie que "avant'' (à la vitesse d'exécution et la la longueur de l'effort près, comme je l'ai dit), j'attends, avec une crainte qui n'ose pas parler d'elle-même, le jour (à peu près inévitable) où je vais tomber d'une de mes motos que j'avais enfouchée, dix minutes plus tôt, ''encore jeune'' --relativement-- et où je me relèverai... vieux. Vraisemblablement avec le col du fémur cassé... comme les copains !
L'heure sera là, de devoir aborder sans échappatoire possible cette seconde où tout d'un coup, tout bascule... et moi, là encore, le tout premier... J'aurai ''pris de l'âge'' --ou... rattrapé le mien, le vrai, pas celui qui arrive parfois à donner le change quelques brefs instants. Je serai devenu ''vieux''. En tout cas, dépouillé de mes ultimes apparences trompeuses, vieux croûton ou vieux beau, et peut-être même... ''vieux bot'', comme le dit un livre tout récent d'Olivier Haralambon. Franchement, je ne suis pas pressé que cela arrive.
Et c'est là qu'on comprend soudain que vivre, c'est accepter, être prêt à tout --sous l'apparence de rien : négocier avec la vie, la chance, le hasard, la mort... et son Ange-Gardien. (En passant... Un grand ''Merci'' au mien, qui m'a si souvent tiré de situations qui semblaient perdues d'avance !). En fait, il existe plusieurs ''vieillesses'' en nous, et chaque chute, chaque pépin, chaque bénédiction, chaque bonne nouvelle, doit nous donner l'occasion de nous en rendre compte. Vivre, en fin de compte, ne serait-ce pas tout simplement réaliser qu'on habite encore un corps (vraiment brave, le corps !) qui lui, s'éloigne de nous sur la pointe des pieds ... Et vieillir, peu importe notre âge, c'est se fondre encore et encore dans cette carcasse qui peu à peu se dérobe et nous échappe...
Il n'y a pas d'âge calendaire ou chronologique pour rencontrer cette ''Appli'' qui est dans notre Smartphone personnel depuis notre naissance : un jour, il y a 2000 ans, sur la route de Damas, Saül , mauvais bougre s'il en était, est tombé de cheval... et s'est relevé Paul, promu à l'une des plus immenses aventures que puisse vivre un homme. Comme je suis sûr que pareille chose n'a pas la moindre chance de m'arriver, il me reste à profiter au mieux de chaque seconde qui m'est donnée... en remerciant mon Créateur !
Plus que dix ans pile, presque jour pour jour, et nous fêterons ensemble mes 100 ans... en sachant que les vôtres se seront sacrément rapprochés. La vie est cruelle --et il faut savoir la voir telle qu'elle est : un espoir, malgré tout... Profitons donc de tout ce que l'on peut grappiller. Une ''Vallée de larmes'' ? Mais non, voyons : le baromètre ''La France qui vieillit - 2024'' m'apprenait il y a peu que 6 français sur 10 voudraient bien atteindre le cap de leurs 100 ans ! Je me sens moins seul. Allons ! La vie reste, malgré tout, la plus belle des aventures que l'on puisse connaître. A... dans 10 ans, si Dieu le veut. !
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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Raymond Aron, un penseur pour notre temps
J'ai beau pester du matin au soir contre l'absolue totalité de ce qui ''marque'' la France ou ce qu'il en reste, après tant de sinistres années où les terrifiantes idéologies de Gauche tiennent le haut des pavés... je ne me soucie pas moins de chercher, des solutions, le fait que je n'en trouve pas ne voulant pas dire qu'il n'en existe pas... Alors... Cherchons, mes frères. Sans paix ni trêve...Raymond Aron, peut-être ?
(Remarque préalable : Il se trouve que je ai approché le grand homme de très près et très fréquemment : grâce à l'intersession du grand sociologue Michel Crozier dont elle était une proche collaboratrice, ma chère Evelyne avait été chargée par Raymond Aron de la responsabilité des ''Archives européennes de sociologie'' (reprises depuis par le ''European journal of Sociology'' de Cambridge) qu'il patronnait parmi tant d'autres activités. Il s'était pris d'affection pour cette si jolie diplômée de fraîche date, licenciée ès-lettres et issue de la première promo du tout nouvel Institut de psychologie de la Sorbonne, qui démarrait en flèche une carrière qui s'annonçait brillante mais que des maternités en série allaient mettre en attente pendant... un bon bout de temps, avant de rebondir. Evelyne et lui -donc ''nous''-- sommes restés en contact.
Une première caractéristique de Aron (1905-1983) est qu'il a vu clair dans un siècle où se tromper fut grave et fréquent. Contrairement à ses ''opposants politiques'', Aron ne prenait pas le témoignage de bons sentiments ou l'appel mécanique à la nécessité historique pour une pensée politique complète. Sa réflexion philosophique et sociologique me semblent encore contenir les bonnes questions sur notre époque. Nous avons encore tendance à chercher ce que le monde fera de nous et nous ne demandons pas assez ce que nous voulons faire, dans nos circonstances, de nous-mêmes. Or, si Aron n'hésitait pas à souligner le caractère ''irrésistible'' des tendances économiques et techniques propres aux sociétés modernes, il n'oubliait pas les alternatives permanentes que l'action politique est appelée à affronter, la possibilité des drames, la longue expérience des nations. Cette grammaire de la délibération nous concerne, si du moins on faisait l'effort de l'articuler pleinement.
Alors que Raymond Aron est surtout célèbre à travers son ancrage profond dans le libéralisme --le sien, est souvent qualifié, par ses détracteurs, de triste, de bourgeois, d'un peu trop politique --ce qui n'était pas exact-- ou insuffisant, comme description, comparé au foisonnement d'un Sartre. D'ailleurs, le fait que le libéralisme soit aussi peu aimé en France est partiellement responsable de sa faible notoriété chez nous : elle est certes grande... mais rien à côté de ce qu'il connaît outre-Atlantique !
Á l'ère des tyrannies, il a défendu tout ce que les principes libéraux préservaient des libertés et de la civilisation européenne, mais il n'a pas hésité à souligner leurs limites au cœur même de la Guerre Froide. Sa critique de Hayek, dans les années 1950-1960, a été, à juste titre, commentée à satiété, quoique parfois avec des intentions polémiques, ou étrangères au plan où se situait Aron, qui ne visait pas la généalogie du néo-libéralisme, mais l'intelligence et la défense du bon régime de la vie humaine. Les objections qu'il adresse au libéralisme essentiellement économique de Hayek illustrent bien sa pensée proprement politique.
Plutôt qu'à l'école libérale, je le rattacherais plutôt aux ''Classiques'' dans le sens large (Aristote, Machiavel), et je l'inscrirais dans l'orbite du libéral-conservatisme ''à la Tocqueville'', et jusqu'à un certain point ''à la Edmund Burke'', voire jusqu'à Weber, même si certains aspects de son œuvre ne se caractérisent pas à cette tradition : sa pensée est beaucoup plus lisible, cohérente, et caractérisée dans sa démarche pratique que quand on en cherche les présupposés fondamentaux. Aron a essayé de joindre ce qu'il savait difficile à concilier : le souci de la chose politique et la recherche de la vérité.
''Avant qu'une société soit libre, il faut qu'elle soit''. On peut porter l'accent sur un terme ou sur l'autre de cette équation qu'Aron préférait dérouler entièrement en discutant, ou en affrontant, les différentes épreuves de la vie politique jusqu'à la guerre, lorsqu'il défendait ''ce qu'il faut sauver, ces ''choses'' qui le préoccupaient et nous préoccupent encore à la lumière de ses livres, ''dont, évidemment, la liberté''. Il poursuivait ces idées dialoguant avec... Comte et Thucydide, Marx et Tocqueville, Aristote et Weber, pour comprendre les alternatives de son temps, pas pour viser l'établissement d'une doctrine : il n'en avait pas, pas plus qu'il n'a eu de ''disciples''..
Dans le cadre, qui est principalement celui --si violent, si riche-- de ses disputes avec Jean-Paul Sartre, il se définissait comme un ''spectateur engagé'' et se demandait publiquement ''quel rôle devait selon lui jouer l'intellectuel dans la société ?''. Sarte, c'est certain, ''tenait'' pour l'engagement, Mais les décennies d'un siècle tourmenté s'écoulèrent ensuite et désagrégèrent cette amitié de jeunesse ce chassé-croisé affectif en le doublant d'un désaccord idéologique croissant entre les deux hommes, qui, de surcroît, devinrent au fil du second demi-siècle les figures de proue des deux camps idéologiques en présence.
De nos jours, très peu nombreux sont ceux qui se demandent comment sa manière de penser pourrait éventuellement éclairer le nôtre... alors que par les ''gros temps'' que nous traversons, tout permet de penser qu'un ''iso- Raymond Aron '' nous serait bien précieux, aujourd'hui.
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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La judéophobie et son cortège d'horreurs réciproques....
Une actualité particulièrement malodorante me conduit à remettre sur le tapis le retour, au premier plan de nos soucis quotidien d'un antisémitisme militant qui non seulement ne se cache même plus, mais n'a pas honte de se revendiquer pour ce qu'il est --une monstruosité de la pensée. Ce biais me conduit à revenir sur deux sujets, apparemment éloignés l'un de l'autre mais entre lesquels il existe un lien fort, à ce moment de l'histoire : la haine du juif, d'une part, et le fonctionnement de nos institutions, de l'autre.
Il est possible d'affirmer que l'anti-judaïsme systémique est une constante dans la catholicité. Aussi, quelle idée stupide ont eu leurs ancêtre d'ajouter à une très mauvaise décision (le choix de sauver Barabbas et de condamner Jésus... alors que tout leur dictait de faire juste le contraire) ''l'appendice'' qu'il ne fallait surtout pas : ''Et que son sang retombe sur nous et sur nos enfants'' ! C'était idiot... et la preuve n'a pas tardé à tomber : les dis ''enfantes ont payé très cher la pure bravache gratuite de leurs aînés ! Le Rodomont que chérissait si fort Brantôme avait été précédé de beaucoup, dans toute l'humanité, si désireuse de se faire plus extravagante qu'elle n'est.
 Cette phrase, apparemment anodine (les foules, se croyant protégées, disent ou font n'importe quoi !) nous vient du Sondergut matthéen. Ses dix mots sont inversement proportionnels à ses conséquences, puisque c'est un des marqueurs les plus violents de l'Histoire de l'humanité : depuis 2000 ans, en effet, elle a servi de fondement scripturaire au mythe du peuple déicide et à l’antisémitisme chrétien. Il faut savoir que le récit néotestamentaire tend à en exonérer le préfet romain Ponce Pilate --qui reste surtout célèbre pour s'être lavé les mains !-- contrairement à toute vraisemblance, ce qui a joué en faveur (?) de l'accusation des Juifs. Il a fallu attendre des temps très proches de nous pour que tombe enfin cette ''culpabilité imprescriptible . Mais je me souviens d'une de mes adorables (par ailleurs) arrière-grand mères qui n'aurait à aucun prix bougé de posture sur ce sujet.
Pour le malheur du monde, pendant que la catholicité remettait en question ce modèle indigne d'elle, l'islam, toujours jouant ''en contre'', renouait avec ses plus mauvais démons et ressortait de la naphtaline les vieilleries les plus éculées qu'elle avait paru oublier pendant des siècles : son rejet de système pour tout ce qui n'est pas ''lui''.. . et un anti-sémitisme qui refuse tout bon sens, toute limite, toute intelligence... On peut dire sans se tromper que de nos jours, l' islam seul est porteur de la vague d'anti-sémitisme qui insulte notre civilisation et le Proche-Orient et qui met en péril toute la planète. Ses excès, volontaires et recherchés pour la plupart, ont fait évoluer un fort anti-sémitisme en une insupportable judéophobie, exacerbée s'il se peut, par la réponse en forme de rétorsion voire de Loi du Talion de la communauté juive unie dans l'Etat d'!isra'El
(Petit rappel :  ''Œil pour œil, dent pour dent'' : tel est le système qu'applique la loi du talion. C'est la première manifestation d'un droit qui cherche à canaliser et à réglementer la vengeance sauvage.
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claudehenrion · 4 months ago
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Jeux de rôles... pas drôles.
C'est bien souvent que vous m'entendez me plaindre --sans espoir d'être entendu : pour que je le sois, encore faudrait-il que quelqu'un comprenne de quoi je parle !-- de la véritable régression morale, intellectuelle, spirituelle et sociale que fabrique, sous nos yeux qui refusent de la voir, la dérive permanente des mots : plus rien n'a de sens... autre qu'insensé ! Pourtant, il y a pire, encore : les conséquences abominables du changement de rôle, parallèle au premier, qui frappe nos soi-disant ''leaders'' : c'est si dramatique que personne n'ose en parler !
Je m'explique : depuis la nuit des temps, chacun s'est trouvé --bene volens parfois, le plus souvent male volens, mais... on ''est en France, hein ! On fait c'qu'on peut avec c' qu'on a !'') -- affecté à un rôle dans la société. On était charbonnier, meunier, tabellion, berger, clerc, moine, maréchal, ou Roi (ce qui était nettement plus rare !), et, le temps passant, ce rôle social devenait souvent un nom de famille, à côté d'autres attributs esthétiques, géographiques ou anatomiques (beau, val, mont, proche --cf lès --) qui caractérisait l'un ou l'autre. Ainsi entraîné ''à l'insu de son plein gré'' par un ancêtre doté d'une forte personnalité, on devenait à jamais Dupont, Lecourt, Lebel... ou Boulanger, Potier, Brasseur (dans le Nord : Debroucker) ou Leclerc... voire (mais si... mais si...) Maréchal ! Certains, même, particulièrement chanceux, doués ou valeureux, se retrouvaient... les deux (Maréchal et Leclerc ou Maréchal et le Pen étant parmi les plus connus, le record étant sans doute détenu, ici, par un ancêtre dont la tête était comme ''soudée'' au tronc et qui a laissé aux générations le surnom de ''dit Courcol''!).
Nos ancêtres, pour la plupart plus sages que nous ne le sommes devenus à force de ne plus rien respecter, avaient compris que toute unité sociale --le village, le bourg, la ville, la région, le pays...-- ne peut fonctionner que si chacun reste à sa place et assume le rôle qui est le sien. Il suffit, pour être persuadé par cette évidence, de constater la mort de nos villages abandonnés par le cafetier, la postière, la banquière, le docteur ou le pharmacien, lesquels sont remplacés par d'antipathiques ''habitants du week-end'' qui exigeront la suppression-par-jugement du si joli carillon, du chant du coq ou... de l'odeur des vaches !
Tout cela, au fond, pourrait être résolu ''fissa-fissa'' par un certain nombre de paires de baffes bien appliquées... mais dans notre ruée vers la recherche du moindre effort et du moindre ennui, c'est tout l'ensemble de l'édifice social qui a non seulement renoncé à exercer un métier qui est le sien, celui pourquoi il avait été créé, mais qui s'est, chacun seul dans son coin, arrogé un ''droit'' imaginaire de pratiquer un métier qui n'est pas le sien, pas celui qu'il connaît, pas celui dont la collectivité avait (et a, en permanence) besoin, le pire étant que plus on grimpe dans une hiérarchie qui ne vit qu'en proclamant les avantages de la suppression de toute hiérarchie, plus ce phénomène s'aggrave, avec une emphase particulière lorsque l'on touche aux missions électives.
Quelques exemples quotidiens vont très facilement illustrer cette dérive, qui non seulement est stérile mais ne peut que créer des problèmes insurmontables.... d'autant plus que notre existence, au jour le jour, n'est rendue plus ou moins invivable que par la pratique... de cette pratique ! Pour limiter ce questionnement à des proportions ''manageables'', je vous propose de prendre trois exemples, à trois étages de notre aristocratie républicaine... ce qui devrait largement suffire à notre démonstration : maire, député et, à tout saigneur tout honneur, président de la république.
Le premier qui vient à l'esprit (surtout pour un parisien, soumis ''H24'' à la bêtise à la haine et au dogmatisme de la hidalgo), c'est le Maire des villes, petites, moyennes ou grosses (NB : les Maires de village sont des ''dévouements ambulants'', proches d'un sacerdoce, parfois !), celui qui, en théorie, devrait être le plus immédiat et le plus proche des citoyens ''lambda''. Expliquez-moi par quel miracle-à-l'envers un Maire de Ville, élu pour veiller à temps complet sur le bien-être permanent de ses électeurs (qui sont ''ses mandants''. Le mot est clair : ''qui charge d'un mandat'') se transforme dès le lendemain du vote en ''Publicain'' collecteur d'impôts, normatif, contrôleur, pinailleur, interdiseur, bref : odieux et qui n'a apparemment d'autre souci sur terre que de ''charger la barque'' en engloutissant des sommes disproportionnées à l'effet espéré (en général, des interdictions de stationner idiotes, mais qui justifieront l'achat de toute une signalétique, des embauches pour le recouvrement, etc...). Le beau rôle de ''représentant du peuple'' s'est vite oublié en ''collecteur, contre le peuple'' : un ''Mandat'' a vite fait de devenir une explosion des impôts, taxes et interdictions de vivre normalement, mais permet de satisfaire les dadas, les idées fixes, et les goûts personnels ou politiques du Maire, ainsi dévoyé dans un rôle qui n'est pas le sien.
Hors des petits villages, la gestion municipale ressemble de plus en plus à un tonneau des Danaïdes débordant d'interdictions aux administrés --surtout aux automobilistes, proclamés ''ennemis publics''... ce qui n'était (sauf exception) pas prévu dans le contrat initial. Les abus vont de décisions de dépenses inutiles à des orgies de peinture routière, ou de ronds-point à 1 million l'unité + entretien, à des soi-disant ''œuvres d'art'' --achetées par des cuistres à des cuistres pour des cuistres.
(Un exemple ? Je vous parle souvent de mon ravissant Mougins, endeuillé par les laideurs d'un Maire dont une conseillère se pique d'art qu'elle croit contemporain. Ils ont saccagé un trésor historique dont je vous ai souvent parlé, ici : la merveilleuse Chapelle ''Notre Dame de Vie'', vidée de centaine d'ex-voto sublimes, défigurée par une série d'insultes à la beauté qui glorifient, par statues monstrueuses, cornues et agressives interposées, toutes les définitions, représentations et symboles du ''Malin'', le diable ennemi de toute humanité, Satan. (On y croit ou on n'y croit pas, mais on ne peut trouver ça que laid : ça l'est. Très laid). C'est à en pleurer de tristesse... ce que beaucoup font, dont moi)
Chapitre de dépenses à supprimer de toute urgence --qui vont des tonnes de boules de pierre et de barres de fer pour délimiter des parkings... qui délimitent des espaces tous réservés à des employés de la mairie (dont le nombre est en accélération vertigineuse) et font crapahuter les pauvres électeurs, pris pour des pommes... (Un jeu ? Faites la liste des décisions de votre maire que vous jugez inutiles, reportables, supprimables, stupides, contre-productives !). Et le pire, c'est que les pauvres Maires, hier encore réunis en Congrès, n'en peuvent plus ! Comme quoi, il ne faut jamais se balader hors des clous : restez à votre place, économisez... et vos administrés vous aimeront, comme dans les villages !
Ce vertige de dépenses inutiles (certaines sont même néfastes) est encore plus impressionnant à l'étage au dessus, celui de la députation. Aussitôt élu, le ''défenseur de vos intérêts'' que vous imaginiez avoir choisi, ce ''représentant du peuple français'', ''élu de la Nation'', etc... oublie tout --et vous, d'abord-- pour devenir exclusivement le défenseur-promoteur de causes réputées mondialisées (par exemple... le climat --contre lequel il ne peut rien !-- ou la protection des escargots roses bivulves à trompe téléscopique de Madagascar, dont vous allez payer (cher) la reproduction hermaphrodite inversée, sans même savoir à quoi ils ressemblent).
Ecoutez nos et vos ''députés'' disserter sur le climat, l'inclusion, l'égalité, l'accueil des migrants, le budget, les retraités français à Agadir, etc... : ils ne savent rien, mais ils parlent... ils parlent... même si rien de ce qu'ils profèrent n'a le moindre intérêt autre que de nous piquer, au retour, les sous qu'ils nous ont déjà ponctionnés à l'aller pour payer leurs divers ''dadas'', genre consommation ''perso'' de drogues illicites. C'est un concours Lépine permanent des dépenses-à-ne-surtout-pas-faire, qui nous fait --à vous et à moi-- subventionner la croissance chinoise, le survie prolongée des ONG complices des ''passeurs d'hommes'' et des ''contrebandiers de bois d'ébène humain''!
Et lorsqu'on arrive tout en haut de la hiérarchie, on ne croise, dans des couloirs bien chauffés réservés aux seuls petits marquis lèche-chef, que des gens qui se foutent de votre devenir autant que de leur dernier caleçon ''le Coq français''... Un seul exemple : qui avait voté pour que Macron invente et fabrique de toutes pièces une soi-disant ''pandémie'' qui n'a jamais existé... nous fasse subir en son nom les pires humiliations et fasse de nous des guignols ... mette en danger le futur de nos enfants... bousille à jamais les finances de la Nation... et conclue cette honteuse séquence par une dissolution injustifiable, des élections dont le second tour a tourné au scandale d'Etat et sur une chambre ingouvernable... couronnant tout ça par l'élimination (bis, après Fillon) de la candidate la mieux placée pour avoir une chance de sauver le peu qui pourrait encore l'être... et enfin détruisant--peut être pour toujours-- le futur de notre ex-belle France devenue un cloaque progressouillo-mélenchonnien générateur de mal-être... le tout par sa seule faute à lui ?
Ah ! Ils s'amusent bien, ''en haut lieu'', à nous raconter des mensonges énormes et à jongler avec des mots qu'ils ont vidés de leur sens : ''démocratie''... ''égalité'... ''laïcité''... ''justice sociale'' (celui-là n'ayant aucun sens : ou une chose est juste, ou elle ne l'est pas, sociale ou pas !)--, etc... J'arrête, j'ai vraiment trop mal à ma France et à ce dont je rêvais, petit, pour elle : tout le contraire de la caricature qu'ils en ont faite : un pays où plus personne n'est franchement heureux ! Cependant, il y a une chose dont je suis certain : ce qui est pour eux un ''jeu de rôle'' n'est vraiment pas... drôle du tout. Alors... et si on disait, tous ensemble, en soutien à nos paysans si mal traités : ''Pouce... Moi, je ne joue plus ?''.Pourquoi le peuple serait-il le seul à jouer le rôle qui lui a été attribué, il y a si longtemps ?
Car nos guides-vers-le-néant nous ont vraiment expédiés trop loin des réflexions de Renan sur le sujet, si intelligentes et pleine de bon sens à la fois (mais idées considérées ''normales'', alors). En ces temps où le bon sens, chez les gens, tenait le rôle et la place qu'ont pris, le temps passant, l'orgueil et une prétention à tout savoir en proportion avec sa propre cuistrerie, marqueurs incontestables de ce temps de colère (le ''dies irae'' annoncé par la Bible), la NATION, ce ''plébiscite de tous les jours'' justement qualifié de ''principe spirituel'' par Renan (NB - donc abominé et vomi par tout homme de gauche : ''si c'est beau, bon, et bien à la fois, c'est à haïr''), fut longtemps la protection des riches et le sauvetage des pauvres (ce qui permettait aux seconds d'avoir toutes les bonnes raisons d'espérer se ''hisser'' chez les premiers, un jour où l'autre...
Hors le foot' et le basket, tout cela a disparu, corps et âmes, dans le grand brassage dé-constructeur que sont, en réalité, ces abîmes dystopiques que nous continuons à désigner par ''les idées de la Gauche'', qui les a baptisées ''valeurs (ce qu'elles ne sont pas) de la république'' ou parfois ''de l'Europe'' pour nous les faire gober Toute proximité a disparu entre deux entités qui ne sont qu'extérieures l'une à l'autre. Mais... qui a la patience et l'honnêteté de s'en rendre compte jusqu'à le dénoncer haut et fort, et qui, le courage (un peu en forme d'abnégation) de se sacrifier aux normes absurdes de ce ''système'' anthropophage ? ''Les hérauts (?) sont fatigués'', susurrait Yves Montand dans les années 50. Le mot, devenu question, est le nôtre... ou devrait l'être.
H-Cl.
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claudehenrion · 4 months ago
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Que peut-il y avoir, au delà du mensonge ?
Il semble de plus en plus probable que le mot ''mensonge'' et le verbe ''mentir'' resteront dans les livres d'Histoire (s'il devait y en encore, après la grande catastrophe civilisationnelle qui s'annonce) comme les grands marqueurs de notre temps. On se demande même comment les ''pouvoirs'' (?) en place partout dans le monde ont réussi, dans leur persistance en leur inefficacité systémique et tout en se rendant insupportables, à ne plus dire un seul mot qui soit ''gobé'' par leurs assujettis, en rupture totale d'adhésion à tout et quoi que ce soit. Comment ne pas citer la phrase attribuée à Alphonse Allais : ''Lorsqu'on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites '' ?
C'en est au point que certains ''faiseurs d'hypothèses'' en sont arrivés à parler d'une ''ère de la post-vérité'' (on dit aussi : ''ère du post-factuel'') dans laquelle nous serions entrés --sans même nous en rendre compte, puisque cette catastrophe planétaire remonterait, disent-ils, aux années 2000 aux Etats-Unis, pour décrire l'évolution des interactions entre la politique et les médias au XXIᵉ siècle, reflétant une culture politique dans laquelle les débats sont orientés, consciemment ou non,  vers l'émotion, en usant abondamment ''d'éléments de langage'', au détriment des faits et de la nécessité d'y soumettre leur argumentation, à des fins électorales et mortifères.
Retour aux sources : le judaïsme, puis le christianisme sur un bien plus grand pied, ont développé une conception dualiste de l'existence, où la réalité (= ''notre'' monde, celui dans lequel nous évoluons) s'oppose frontalement à la vérité (dont la métaphysique relève exclusivement de Dieu, seul à même d'opérer une jonction entre ces deux notions). Au fil de l'évolution et sous l'influence du thomisme (= la thèse de Saint Thomas) et des franciscains, la ''réalité'' va être considérée comme d'ordre ontologique (= que l'on peut approcher par la raison) tandis que la vérité serait d'essence gnoséologique ( = du domaine de la connaissance). En résumé : les choses sont réelles ou non, tandis que ce que l'on en dit est vrai ou faux, (on disait alors : conforme ou non à la volonté de Dieu). Au XIIIe siècle, St.Thomas d'Aquin  a pu concilier la foi et la raison... à la condition de ne pas les mettre sur le même plan mais de les faire ''cohabiter'' de façon dialectique, argumentée. De soi-disant républicains ont balayé tout ''raisonnement raisonné'' au profit (?) de leur ''Laïcité'', source infatigable de problèmes.
Au XXe siècle, l' idéologie capitaliste gagne toute la planète, ce qui amène l'humanité à ''fétichiser ce qui peut s'acheter'' (le mot est de Guy Debord), et la société à évoluer vers la fiction du ''spectacle d'un fantasme collectif''. Le philosophe allemand Ludwig Feuerbach écrit : ''Notre temps préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être. Ce qui est sacré pour lui, ce n’est que l’illusion, et ce qui est à fuir, c’est la vérité, au point que le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l’illusion croît, si bien que le comble de l’illusion devient le comble du sacré''. En 1986, le philosophe américain Hérry Frankfurt écrit un ''De l'Art de dire des conneries'', dans lequel il établit un degré de parenté entre le mensonge et la connerie ou le baratin (''lie vs. bullshit''), qu'il conclut par : ''Les conneries sont plus nocives à la vérité que les mensonges''. Nous mourons de l'excès des deux !
C'est en 2010 que le blogueur David Roberts invente les post-truth politics '', concept dans lequel ''l'opinion publique et les médias sont presque entièrement déconnectés des politiques''. Et c'est en 2012 que mon excellent camarade le politologue Roland Cayrol les décrit comme ''à la fois craintifs du peuple et vivant à l’écart de ses préoccupations, suscitant de la sorte son exaspération et ses humeurs''... ce qui ressemble à ce que nous vivons à longueur de journée : dans un univers de ''post-vérité'', qu'une chose soit vraie ou fausse n'a plus aucune importance.
Si elle ne convient pas au ''néo-Soviet suprême macronien'', on la déclarera ''d'extrême-droite'' ou ''complotiste''... et elle sera ostracisée sur les merdias officiels. En revanche, ce qui est important, c'est que je me réfère à ma vérité à moi, la mienne, que je décide être la seule vraie... d'autant plus que toutes les instances autrefois officielles (donc réputées crédibles, alors) ont pratiqué le même ''déroutement'' du faux-qui-serait-vrai, et ne sont plus crues du tout.
Dans cette crise dont la sortie ne sera pas facile, la faute initiale --''mais pas que'', paraît-il !-- est à rechercher du côté de l'Etat qui, ne comprenant plus rien à ce qui lui arrive (= ''à ce qui se passe''), est prêt à tout pour noyer le poison qu'il nous distille... en espérant que ''ça ne se verra pas''. Tu parles ! Nous l'avons répété ici-même cent et mille fois : la ''crise dite du covid'' et sa gestion épouvantable (inexcusable et stigmatisant à jamais tous les guignols qui y ont participé) a joué un rôle majeur dans le rejet de toute parole ''publique'', depuis : dans son désir de trouver des boucs émissaires, le pouvoir politique en a profité pour réduire à néant la réputation de la Science, celle de la Recherche, celle de la Presse... et la déontologie de nombre d'autorités intermédiaires qui ont (''Courage, fuyons'' !) regardé lâchement ailleurs, et refusé de voir ce qui crevait les yeux, tout particulièrement en France, la plupart des autres pays ayant été très ''en retrait'' par rapport à nos folies , ayant, depuis, condamné toutes les horreurs commises sans véritable raison... (Pas nous !).
Le système ''ex-à la française'', entièrement dévalué et dévalorisé par l'influence du progressisme et des progressistes, a précipité notre pays, plus et pire que tous les autres, dans le gouffre sans fin du doute érigé en référence de confiance : douter, dans un monde progressiste, c'est ''savoir mieux que l'autre'' (celui qui, ne pensant pas comme moi, a ''tout faux'' !).
Un bon exemple est fourni par les élections US, où les progressistes --moins systémiques, mais à peine moins nocifs que les nôtres-- ont réussi, cette fois encore (la dernière, faut-il espérer) à faire croire que leurs mensonges étaient LA Vérité, rendant impossible et interdit tout ce qui est extérieur à leur doxa. Tout cela, je le répète ici depuis onze ans... mais ce n'est que maintenant que ces vérités deviennent enfin crédibles. C'est mieux que rien !
Le problème, c'est que, une fois que vous avez été agressé par l'Etat et ses inventions électoralistes (le ''mur'' anti RN, le ''Front populaire'', le ''deux poids/deux mesures, la justice qui a oublié le sens de son propre nom --qui n'est plus un nom très propre...), vous recherchez partout des ''vraies-vérités'' premières, aussitôt (dis)qualifiées de ''contre-mensonge'' par ceux qui mentent le plus... il n'est pas facile de ''revenir dans les clous''... et la séparation en deux camps (''eux'' et ''nous'') devient le ferment de la contre-société qui est en train de s'ériger sans que personne ne l'ait voulue en dehors de quelques dirigeants désaxés, coupables ET responsables (en tout cas, sous cette forme néfaste). Ils nous ont fichu... ou rêvent de nous foutre dans cette quadrature du cercle depuis une dizaine d'années (disons : depuis Obama ''là-bas'', depuis Hollande puis Macron, ''ici'').
S'il doit l'être un jour, le mal mettra longtemps à être éradiqué... sauf si --mais je n'arrive pas à y croire, tant c'est fou !-- les USA (dont la puissance, les réserves et la culture du ''struggle for life'' ne doivent jamais être sous estimées) arrivent à mettre en pièces le système a-humain qui s'installait depuis une dizaine d'années... Imaginez ça, juste pour être heureux trois secondes : la dystopie progressiste cédant la place à une utopie humaniste, et les choses revenant là d'où elles n'auraient jamais dû s'écarter... Je vais me mettre à regretter de ne pas avoir 15 ans de moins, pour avoir une chance d'assister à ''ça'' !
H-Cl.
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