#ADN ancien

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Maxime BORRY, Doctorant à l’institut Max Planck d’Anthropologie évolutionniste, à Leipzig en Allemagne

Je suis Maxime Borry, doctorant en bio-informatique dans le département d’Archéogénétique à l’institut Max Planck d’Anthropologie évolutionniste, à Leipzig en Allemagne. Je travaille sur le développement d’outils et l’analyse de données métagénomiques d’ADN ancien.

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Après une licence en Sciences de la Vie, et un master de bio-informatique, je me suis passionné pour l’étude du microbiote, et plus particulièrement dans un contexte archéologique. 

Dans le cadre de ma thèse, je travaille à développer des outils bio-informatiques et à analyser des échantillons humains provenant des fouilles archéologiques, afin de mieux comprendre la diversité du microbiote de nos ancêtres, et à la comparer avec celle que nous possédons aujourd’hui.

Comme l’étude de la composition des microbes à partir d’ADN ancien est un champ de recherche relativement nouveau, une de mes tâches principales est de créer des outils pour permettre de valider l’authenticité des séquences d’ADN ancien, car les échantillons avec lesquels nous travaillons sont souvent en partie contaminés avec de l’ADN plus récent. 

Par exemple, en utilisant des algorithmes de machine learning, j’ai développé un outil, qui appliqué aux excréments archéologiques (coprolithe dans le jargon scientifique), permet de distinguer s'ils sont d’origine humaine ou canine.