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#DantéBéa
schibborasso · 3 months
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the actress brigitte helm in metropolis, directed by Fritz Lang, 1927
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already-14 · 2 years
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Joseph Cornell 1903-1972
CINEMA EXPERIMENTAL
La vie de Cornell suit l’histoire du cinéma, il va dans les nickels-odéons et les pennies arcades2, il voit des films dans les foires et les fêtes foraines, puis dans des théâtres avec accompagnement musical, il découvre les films teintés et assistera aux passages au parlant et à la couleur.
Le film Rose Hobar(1936) a été entièrement composé par Cornell à partir d’images trouvées dans des entrepôts du New Jersey, la plupart provenant d’un film de série B intitulé A l’Est de Borneo. Pour les rares projections qui ont eu lieu de ce film, Cornell faisait entendre le disque de Nestor Amaral, Holiday in Brazil et diffusait le film à travers un filtre bleu foncé pour lui donner un aspect onirique. Le film a été présenté à la Julien Levy Gallery en décembre 1936 dans le cadre de la première Exposition Surréaliste au Museum of Modern Art de New York. Salvador Dalí, présent à New York pour le vernissage au MoMA, était présent et le film a déclenché sa fureur, Dali proclamant qu’il avait eu lui-même l’idée d’appliquer au cinéma les techniques du collage. Dali a fait remarquer à Cornell qu’il ferait mieux de s’en tenir à ses boites et celui-ci, de nature timide, a renoncé à montrer ses films en public.
Rose Hobart est un concentré « amoureux » de Cornell pour une actrice, une cristallisation poétique et cinématographique provoquée notamment par la disparition de l’histoire contenue initialement dans East of Borneo.Cornell ne s’intéresse qu’à l’actrice, à son visage anxieux et aux gracieux mouvements de son corps mis en valeur par de nombreuses ellipses, des arrêts et des sauts de montage érigeant le faux raccord en principe esthétique et ce soixante ans avant In the Mood for Love. En plus des gros plans, Cornell a notamment choisi de garder ceux où le corps de l’actrice est cadré par des rideaux, des fenêtres, des portes, des balcons, ce qui provoque un travail de sur-cadrage et de mise en scène supplémentaire. Il a enlevé les dialogues et la musique et il projette le film à la vitesse du cinéma muet pour le ralentir. Toutes ces manipulations visent à créer un style onirique et élégant qui sublime l’actrice. Cornell est à la fois un spectateur sophistiqué, un cinéphile amoureux et nostalgique du cinéma muet, le seul qui vaille pour lui – son film peut se voir comme une analyse restrictive de East of Borneo – et il se comporte en fan séduit par l’actrice car le montage est entièrement organisé autour d’elle. Mais peut-être est-ce la même chose… Une éclipse, un moment important du film, a été totalement créée par Cornell qui a rajouté des plans. C’est le cas en début de film où pendant quelques secondes, des images montrent un groupe de personnes les yeux levés vers le ciel regardant au travers de quelque chose. Cette éclipse donne un sens poétique à l’anxiété de Linda qui semble être dans l’attente de quelque chose, elle instaure un léger suspens. Rose Hobart était accompagné de deux extraits musicaux enregistrés sur un disque, une rumba brésilienne qui accentuait ironiquement le caractère inquiet du personnage joué par l’actrice. Initialement le film était projeté au travers d’une vitre bleue, mais à la fin de sa vie, Cornell donna l’instruction de teinter la copie et de joindre en boucle la musique. Rose Hobart, pendant plus de trente ans, restera une expérience singulière dans l’histoire du film de montage. Peut-être parce que seul un collectionneur de film pouvait faire un tel objet : l’amour du cinéma mais aussi l’expérience des accidents qui arrivent au projectionniste amateur car lorsque les films cassent, les collures engendrent des montages accidentels. Élément qui pourrait être l’un des « génératifs » de l’esthétique des films de Cornell. Rose Hobart fut montré pour la première fois à la Galerie Julien Levy en décembre 1936 dans un programme comprenant Anemic cinéma de Marcel Duchamp, l’Étoile de mer de Man Ray et une sélection de films de sa collection intitulée « Goofy Newsreel » (« Actualités stupides ») : des films Zecca, une série comique américaine « Unreel Newsreel »… Après avoir vu Rose Hobart Salvador Dalí se mettra en fureur contre Cornell l’accusant de lui avoir volé le concept. Cornell en sera profondément affecté.
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unevaguedeprintemps · 5 months
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Les émotions les plus belles sont celles que tu ne peux pas expliquer.
Charles Baudelaire
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DantéBéa
citation ouest france
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jonna-thure-agnes · 1 year
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Cami Stone
(via DantéBéa)
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astillasdetinta · 8 months
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albad · 1 year
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Baron Adolph de Meyer | DantéBéaDantéBéa
Baron Adolph de Meyer. Jeanne Eagels 
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DantéBéa | PHOTOGRAPHIE – COLLAGE – PEINTURE
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buz-muet · 3 years
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(via Marthe Bonnard sous l’objectif de Pierre Bonnard (1867-1947) | DantéBéa)
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leprocrastinateur · 5 years
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Alexander Grinberg. Portrait, 1920.
(Via DantéBéa)
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emmaworks · 5 years
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jonna-thure-agnes · 1 year
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Dora Maar
(via DantéBéa)
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vitali-s · 6 years
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Dame (Alice) Ellen Terry... - MA DIVINE COMEDIE (DantéBéa)
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rob-art · 6 years
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Friederike Petzold. Mundwerk 1974–1975 Via elogedelart
(via Friederike Pezold | DantéBéa)
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dummy-kanji · 6 years
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(vía Masao Yamamoto | DantéBéa)
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Blanc et Demilly* :: Danseuse, s.d. [vers 1933]. Épreuve gélatino-argentique, 59,5 x 49,6 cm. Collection Damien Voutay. | src DantéBéa & Lyon et l’art moderne. De Bonnard à Signac 1920 -1942 (dossier de presse, p. 8)
(*) Blanc et Demilly is the name of the photographic studio in Lyon run by Théodore (Théo) Blanc and Antoine (Tony) Demilly ... read more
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