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#Guerre civile espagnole
carbone14 · 3 months
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Bombardier moyen Heinkel He 111 B du groupe de bombardement KG 88 de la Légion Condor – Guerre civile d'Espagne – Espagne – 1938
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jaimelire-france · 4 months
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Les Grands Cimetières sous la lune est un pamphlet écrit par Georges Bernanos en réponse à la guerre civile espagnole.
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soeurdelune · 1 year
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parce qu'on approche doucement mais sûrement de la spooky season 🎃, c'est l'occasion de parfaire votre culture en films d'horreur! voici une petite sélection de 10 diamants du genre, visionnables gratuitement sur youtube (et sous titrés en anglais pour ceux en langue étrangère! que demande le peuple...) il va sans dire que l'horreur étant un genre parfois costaud, pensez à vérifier vos triggers pour chaque film sur le site does the dog die?
carnival of souls, 1962 (vo: anglais américain), une masterclass, un des premiers grand films d'horreur moderne, il a inspiré des réalisateurs comme david lynch ou james wan. (la note de lune: 5/5)
el espinazo del diablo (l'échine du diable), 2001 (vo: espagnol), personne ne raconte une histoire de fantômes comme guillermo del toro, un très beau film qui inaugure sa trilogie de la guerre civile, à suivre avec le labyrinthe de pan et son pinocchio de 2022. (la note de lune: 4/5)
a tale of two sisters, 2003 (vo: coréen), des influences gothiques saisissantes et une histoire aux allures de diabolique petit puzzle. (la note de lune: 4/5)
ringu, 1998 (vo: japonais), un immense classique de la j-horror que l'on ne présente plus, efficace et très bien ficelé, featuring hiroyuki sanada ♥️ (la note de lune: 5/5)
the last man on earth, 1964 (vo: anglais américain), inspiré du roman i am legend qui a donné une palanquée d'adaptations au fil des années, celui-ci est de loin mon favori, vincent price est une ICÔNE et ce film est un pur plaisir à regarder. (la note de lune: 4/5)
kairo (pulse), 2001 (vo: japonais), un autre classique de la j-horror, l'ambiance est profondément troublante et mélancolique, avec des scènes qui vous hanteront pendant un bon moment. (la note de lune: 4/5)
hellraiser, 1987 (vo: anglais américain), tout le monde l'a probablement déjà vu mais la version youtube est tellement quali que je le mets ici quand même, pinhead est un méchant incroyable, le film a des défauts mais les qualités l'emportent sur le reste, un bijou de l'horreur un peu gory des 80s! (la note de lune: 3/5)
donnie darko, 2001 (vo: anglais américain), diffile à mettre dans une catégorie plutôt qu'une autre, un peu d'horreur mêlée à du thriller psychologique et une pointe de sci-fi, ça reste un classique au dénouement final incroyable. (la note de lune: 5/5)
one missed call, 2003 (vo: japonais), juré après j'arrête avec la j-horror, celui-ci est plus efficace dans sa seconde moitié que dans la première, il y a des moments qui font vraiment vraiment peur. (la note de lune: 3/5)
les yeux sans visage, 1960 (vo: français), avant la piel que habito d'almodovar, il y a eu les yeux sans visage, un petit précurseur considéré comme le premier film d'horreur moderne français. (la note de lune: 3/5)
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coinbds · 1 year
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Mattéo de Jean-Pierre Gibrat
L'épopée de Matteo démarre à la veille de la première guerre mondiale pour se terminer au début de la seconde. Entretemps, notre héros aux convictions anarchistes aura participé à la guerre civile russe de 1917 et celle espagnole de 1936. Un personnage attachant, de grandes aventures et un suspens préservé jusqu'au bout, le tout soutenu par les superbes aquarelles de Jean-Pierre Gibrat. Une magnifique série en six tomes. Découvrir
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claudehenrion · 2 years
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Un essai de réponse à Poutine…
  Chacun des discours récents de Poutine contient quelques (longs) paragraphes consacrés à la décadence de l'Occident, à “l'échec du succès” de ses politiques –qui souvent se déroulent bien… mais finissent en conséquences délétères… Il serait stupide de mépriser ces accusations sans même les regarder, au seul motif que leur auteur a commis une erreur stratégique de premier ordre en envahissant l'Ukraine (NB : jusqu'à ce “pas de trop”, il avait le droit et la morale pour lui, les provocations américaines ayant depuis longtemps dépassé l'acceptable). Il n'est pas sage, ni prudent, de rejeter tout ce qui vient de Moscou, comme c'est la mode.
II n'est pas dans les capacités (humaines, éditoriales, intellectuelles et autres…) de ce Blog de reprendre point par point ses remarques acerbes. En revanche, rien n'interdit de se poser quelques questions sur le bien-fondé de ses observations aigres sur l'état actuel de la France… ce qui est déjà un gros morceau, pour notre format “A4”… Mais le seul fait de lire d'un œil “pas que obstinément fermé” la page de l'Histoire de France qui s'écrit devant nous –contre nous ?–, nous aiderait peut-être à comprendre pourquoi tout va mal, autour de nous, Poutine ou pas, d’ailleurs.
Au commencement, donc, était “LA FRANCE” (ce commencement-là se situant, mettons, dans les années ‘50). Ce qui allait devenir les “30 glorieuses” commençait à être perceptible, juste après la guerre, et le soleil avait tendance à briller de mille succès plus souvent qu'à chouiner derrière des marches blanches. La France était à la pointe de toutes les technologies : nucléaire civil et militaire, TGV, paquebot “France”, Concorde, sous-marins nucléaires, nos ‘’Mirages’’ grands vainqueurs de la “guerre des Six Jours”, Ariane, la Caravelle, la Dauphine, le “Beurre Président” et les inventions géniales de Jean Mantelet (Moulinex). On roulait en bagnole à 140… on se garait sans PV… l'essence était abordable et les radars vicieux, inconnus… les avions étaient une partie de notre rêve… les impôts étaient supportables… la Terre se portait bien et l’horrible ‘’transition’’ était incréée… Avec une croissance de 5 à 6 % (qui allait durer trente ans), la France ne connaissait pas le chômage, ni l’insécurité. Jamais le français n’avait connu une telle explosion du niveau de vie.
Une immigration majoritairement européenne ne demandait qu’à s’intégrer. Des italiens, des espagnols et des portugais, et quelques maghrébins aussi, pris par le mouvement, épousaient des françaises et/ou donnaient des prénoms français à leurs enfants qui allaient rester fidèles à leurs origines tout en faisant passer avant elles les nouveaux “devoirs”, nés de leurs nouveaux “droits” : aller passer ses vacances chez les grands-parents ? se faire enterrer “au bled’' ? Bien sûr… mais d'abord avoir des enfants qui seraient de vrais petits français… et fiers de l'être. En fait, ils s'en trouvaient bien : le progrès quotidien était palpable, visible et concret. Ajoutons que Vatican II n'étant pas encore passé par là, ces nouveaux membres de notre vieille nation s'intégraient facilement jusque dans nos églises, qui étaient plus pleines grâce à ceux qui ‘’y allaient’’… et dans notre magnifique culture, pour tous..
La France des Trente Glorieuses ressemblait un peu à un paradis. Notre pays voyait sa croissance caracoler et notre ’'modèle français” pas encore dénaturé par des idéologies pourries et des folies dites ‘’sociétales’’ était envié par le monde. On se demande comment et pourquoi tous les “jeunes” d'aujourd'hui, si ratatinés dans des terreurs faussement écologiques, des faux problèmes raciaux, des mensonges épidémiques et le souci de leur retraite dès leur adolescence, etc… (sottises que leurs parents n'avaient pas connues, d'où leur bonheur), ignorent totalement que, par exemple, en 1980 encore, les français avaient le cinquième niveau de vie au monde, juste derrière les USA, et trois grands “petits pays” privilégiés, “hors épure” par leur taille : la Suisse, le Luxembourg et la Suède, alors que nous sommes tombés aujourd'hui à la 32 è place du PIB/Habitant, en attendant pire. La honte !
Car soudain… Patatrac ! Mai 68, premier d'une longue série de catastrophes, a tout effacé. En quelques décennies –en temps économique (c’est-à-dire le temps des constatations chiffrées), mais en un clin d’œil en temps “vrai” (juste le temps de constater que l'irréversible est bien là), tout ce merveilleux édifice a été balayé, notre bonheur ex-pérenne s'est envolé (ne laissant de place qu'à de courts instants de joies domestiques volées à un appareil de lois perverses, qui sont liberticides à en être anthropophages). L’héritage du général de Gaulle a été dilapidé par des fossoyeurs de la nation, de droite comme de gauche, dans une grande entreprise de démolition qui a fait de la France un pays ruiné, dangereux, désintégré, souvent sans loi, mais sans foi, donc en voie d'islamisation, et ne pensant plus qu'à la retraite, donc sans aucun avenir.  De cette époque heureuse, il ne reste qu’un champ de ruines. Mondialisation, immigration, gabegie, incompétence, trahisons, mensonges, décisions absurdes, théories perverses, choix mauvais, et lâcheté des uns et des autres… ont tout emporté, comme une gigantesque coulée de boue…
L’école, à la fois source, base et fondement de tout futur possible, est en plein naufrage. Depuis Jules Ferry c'était un sanctuaire respecté puisque respectable, dédié à la transmission du savoir, dans la recherche de l'épanouissement des enfants. Ce n'est plus qu'un espace où on apprend de moins en moins (le vrai mot est : “rien”), de plus en plus islamisé, où règne l’insécurité et où se propagent la haine de la France, des drogues ravageuses et des idées absurdes. Notre (?) Éducation nationale (qui n'éduque plus personne et n'a de “nationale” que le nom) est une usine à cancres : chaque mise à jour du classement Pisa nous voit reculer honteusement… au point qu'un bachelier ne saura plus s'exprimer dans “la langue de Molière” –et se demandera qui était cet “influenceur”; introuvable sur tik-tok !).
Notre industrie a pratiquement disparu du paysage : hautement performante en 1975, elle a perdu 3,5 millions d’emplois (de 6,2 à 2,7 millions), et sa part dans notre PIB a chuté de 25 % à 10 %. Ayant tout vendu, fermé ou délocalisé (comme l’a confirmé la crise sanitaire) la France détient ainsi le bonnet d’âne de l’UE…   Notre agriculture est dans le rouge : troisième exportateur mondial en 2005, la France est derrière les États-Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Brésil et la Chine, et devient, cette année, importatrice de produits agricoles basiques, un comble ! Mais des incapables ont écrasé nos paysans de charges, de taxes, de règlements, de folies européennes, de normes sanitaires, environnementales et autres qui assassinent nos pauvres agriculteurs qui ont  350 euros par mois pour survivre –pendant qu’un seul soi-disant “mineur isolé” coûte plus de 50 000 euros par an au contribuable… Le réseau de la SNCF est en lambeaux… Nos réacteurs sont en panne, faute d’entretien… La Défense est en déclin mortel… La Police est à l’abandon… Et la Justice, digne de son “mur des cons”, qui s'est perdue dans un dédale syndicalo-progressiste sans issue, a son apothéose avec Dupond-Moretti !
Le secteur de la santé, qui faisait notre fierté, est en pleine implosion. Alors que la crise du covid a démontré que tous nos décideurs se trompaient sur absolument tout…  on continue à fermer des hôpitaux, à supprimer des lits par centaines, à diminuer les effectifs, à refuser de réintégrer ceux qui ont eu le courage de dire la vérité… Ce “modèle français” qui se prétendait (et se croyait) le meilleur du monde, a dû euthanasier ses vieux faute de moyens et appeler à l'aide pour soigner nos patients. In cauda venenum, l’insécurité’', nouveau nom de la ‘’sécurité” pour coller au réel, a été multipliée par 5 en 30 ans par laxisme judiciaire, dans le seul pays où les commissariats sont attaqués et incendiés et où les policiers, présumés coupables par une presse indigne, ont peur de tirer, même pour sauver leur peau !
Il semble qu'il serait sage de se demander si notre morale publique défaillante, la moralité individuelle en pointillés, le laxisme des mœurs, la destruction de toute autorité, l'abandon de tout “Bien” au profit (?) d'un “Mal” général, inexplicable et indéfendable mais “en voie de normalisation avancée”… ne donneraient pas un peu raison à Poutine, même hyper-critiquable (ceci est un autre sujet !).  Et si on ajoute à ce tableau horrible les déconnances majeures de l'ultra gauche, le wokisme, la cancel culture, les féministes folles, LBGQ-istes, abortistes, décroissantistes, et les intégristes écolos (qui affirment dans une même phrase que “la Nature n'existe pas”… et que “il faut la protéger”), il reste une seule réponse : la folie est sortie des asiles. On devrait parfois écouter ceux qui ne vous veulent pas que du bien : leur rejet de ce que nous sommes devenus peut nous remettre sur le chemin du salut !
En ce qui me concerne (mais qui suis-je pour raconter mes états d'âme?), j'ai trop mal à ma France pour reconnaître que le mot “décadence” pourrait être le bon. En revanche, je pense que nous sommes plus dans un mouvement de chute verticale que dans une ascension vers des sommets glorieux. J’espère bien me tromper…
H-Cl
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duxvonzazer · 2 years
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Les historiens ont mis en évidence certains caractères communs à la course corsaire, qu'elle fût européenne ou antillaise.
La course ne concerna que quelques petites métropoles portuaires, toujours les mêmes : Middelbourg, Flessingue, Ostende, Jersey et Guernesey, Dunkerque, Boulogne, Dieppe, La Rochelle, Bayonne, la Martinique et la Jamaïque, Newport en Nouvelle-Angleterre, etc.
Dans ces cités corsaires, les méthodes étaient étrangement identiques. Les navires, les équipages et les armateurs se ressemblaient à s'y méprendre. Sous des noms fort dissemblables : hourque espagnole ou hollandaise, frégate, sloop, cutter, brigantin, goélette, bateau, demi-galère se retrouvaient des navires aux qualités voisines : faible tirant d'eau, légèreté de la construction, grande vitesse, armement réduit. Quelle que fût sa taille, le principe corsaire était cependant que le navire soit armé par des civils. Là réside la raison d'être de la course et en grande partie de la flibuste.
Elle permit à des princes, des villes-États, voire des nations pauvres ou sans tradition maritime, de se constituer une flotte menant une action de guerre contre l'ennemi sans avoir à en apporter le capital. Se doter d'une marine de guerre coûte et coûtait déjà fort cher, plus encore à partir des xvI° et xvi° siècles.
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Après ces 5 jours bien remplis, nous avons décidé de nous poser une journée ! ...
... Vous y avez cru hein ? Nous avons donc passé la journée dans la Vallée Sacrée Inca, commençant à 6h30 dans le bus \o/ (oui, on aime souffrir)
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Nous voici d'abord en route pour le petit village de Chichero, à la très belle église qu'on ne peut pas visiter. A l'arrivée des espagnols, suite à la construction de ce monument, ils ont décidé de raser tout ce qui aurait pu bloquer la vue (non mais), on a donc plein de petits murets en pierre un peu courts sur patte à côté ...
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On a le droit à un bel exemple de village aux maisons en adobe et argile, et à une sacrée quantité de terrasses. Ici, pour monter que les Incas étaient proches du peuple (qu'ils avaient viré du centre ville Manu militari), ils organisaient un ou deux banquets par an sur la place centrale. Trop gentil.
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Ensuite, on a fait un petit tour par une collectivité de tisserands, où on nous a gentiment expliqué que les alpagas n'étant roses ou bleus qu'en cas de surconsommation de pisco sour (le cocktail national), il fallait teindre la laine. On a aussi appris que la laine de bébé alpaga est tellement fine que tissée comme il faut, on dirait de la soie !
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Ensuite, on remonte dans la voiture, et direction les salines de Maras ! Bon, ben c'est du sel qui sèche au soleil, mais il vient d'une source au centre de la montagne, c'est tout de suite plus la classe. Et mine de rien, il y en a 3500 des petits bacs quand même ! (En vrai c'était mon arrêt préféré de la journée, c'était magnifique)
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Après une pause déjeuner où nous avons honteusement grugé toute la queue sur les conseils de notre guide, et manqué lancer une révolution et une lapidation généralisée, nous sommes allés visiter le temple du soleil de Ollantaytambo.
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Bon, c'est dommage, comme les Incas ont commencé une guerre civile entre deux frères qui voulaient être calife à la place du calife, la main d'oeuvre est partie en guerre plutôt qu'en construction de temples ... donc ils ne l'ont pas fini. Une fois de plus, on avait de très jolies terrasses (pour faire pousser du maïs sacré, c'est comme du maïs normal mais à côté d'un temple), et une superbe vue sur la montagne d'en face. A noter que les greniers de stockage y étaient positionnés (à perpète donc, ça fait des jolies fesses), pour profiter du vent sec qui favorisait la conservation des grains.
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On est aussi passés par Moray, un ancien site agricole construit dans un lac asséché. Ça leur permettait de protéger les cultures des vents glaciaux qui parcouraient la région, pratique. Pour construire les terrasses, on pose des gros rochers tout en bas et de la terre en haut, en formant un joli gradient, ça permet de faire un système naturel de drainage ! Comme ça, quand ils inondaient les champs, l'eau ne stagnait jamais ...
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Notre dernier arrêt de la journée, c'est Pisac, une ville et terrasses encore plus grande que le Machu Picchu en superficie ... bon, comme vous pourrez le constater, on a pris la pluie, on n'en a donc pas vu grand chose !
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De retour à Cusco vers 18h30, juste à temps pour récupérer notre linge propre (❣️)et manger une -> RACLETTE<-, nous voici finalement dans un bus de nuit pour le lac Titicaca ! (On vous a dit qu'on était masos ?)
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pollonegro666 · 2 years
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2023/03/17 En el interior de la iglesia todos los elementos de decoración están restaurados porque sufrió una gran destrucción durante la última guerra civil española durante el siglo pasado. Pero, aun siendo contemporáneos, están acordes al espíritu de muchos siglos que tienen las piedras de los muros.
Inside the church all the decoration elements are restored because it suffered a great destruction during the last Spanish civil war during the last century. But, even being contemporary, they are in accordance with the spirit of many centuries that the stones of the walls have.
Google Translation into French: A l'intérieur de l'église tous les éléments de décoration sont restaurés car elle a subi une grande destruction lors de la dernière guerre civile espagnole au cours du siècle dernier. Mais, même contemporaines, elles sont conformes à l'esprit pluriséculaire que possèdent les pierres des murs.
Google translation into Italian: All'interno della chiesa sono stati restaurati tutti gli elementi decorativi in ​​quanto subì gravi distruzioni durante l'ultima guerra civile spagnola del secolo scorso. Ma, anche contemporanei, sono conformi allo spirito secolare posseduto dalle pietre dei muri.
Google Translation into Portuguese: No interior da igreja foram restaurados todos os elementos decorativos, pois sofreu grande destruição durante a última Guerra Civil Espanhola no século passado. Mas, mesmo contemporâneos, conformam-se com o espírito secular que as pedras dos muros possuem.
Google Translation into German: Im Inneren der Kirche sind alle dekorativen Elemente restauriert, da sie während des letzten spanischen Bürgerkriegs im letzten Jahrhundert stark zerstört wurde. Aber auch zeitgenössisch entsprechen sie dem jahrhundertealten Geist, den die Steine ​​der Mauern besitzen.
Google Translation into Albanisch: Brenda kishës të gjithë elementët dekorativë janë restauruar pasi ajo ishte dëmtuar rëndë gjatë Luftës së fundit Civile Spanjolle në shekullin e kaluar. Por edhe bashkëkohore, ato korrespondojnë me frymën shekullore të pushtuar nga gurët e mureve.
Google Translation into Armenian: Եկեղեցու ներսում բոլոր դեկորատիվ տարրերը վերականգնվել են, քանի որ այն մեծ վնաս է կրել անցյալ դարի իսպանական քաղաքացիական պատերազմի ժամանակ։ Բայց նույնիսկ ժամանակակից, դրանք համապատասխանում են պարիսպների քարերին տիրող դարավոր ոգուն։
Google Translation into Bulgarian: Вътре в църквата всички декоративни елементи са възстановени, тъй като е била силно повредена по време на последната испанска гражданска война през миналия век. Но дори и съвременни, те отговарят на вековния дух, притежаван от камъните на стените.
Google Translation into Czech: Uvnitř kostela byly obnoveny všechny dekorativní prvky, protože byl vážně poškozen během poslední španělské občanské války v minulém století. Ale i současné odpovídají staletí starému duchu, který mají kameny zdí.
Google Translation into Croatian: Unutar crkve restaurirani su svi ukrasni elementi jer je bila teško oštećena tijekom posljednjeg Španjolskog građanskog rata u prošlom stoljeću. Ali čak i suvremeni, oni odgovaraju stoljetnom duhu koji posjeduje kamenje zidova.
Google Translation into Danish Inde i kirken er alle de dekorative elementer blevet restaureret, da den blev stærkt beskadiget under den sidste spanske borgerkrig i forrige århundrede. Men selv nutidige svarer de til den århundredgamle ånd, som murenes sten besidder.
Google Translation into Slovak: Vo vnútri kostola boli obnovené všetky dekoratívne prvky, pretože bol vážne poškodený počas poslednej španielskej občianskej vojny v minulom storočí. Ale aj súčasné zodpovedajú stáročnému duchu, ktorý vlastnia kamene stien.
Google Translation into Slovenian: V notranjosti cerkve so obnovili vse okrasne elemente, saj je bila močno poškodovana med zadnjo špansko državljansko vojno v prejšnjem stoletju. A tudi sodobni ustrezajo stoletnemu duhu, ki ga premorejo kamni obzidja.
Google Translation into Estonian: Kiriku sisemuses on kõik dekoratiivsed elemendid taastatud, kuna see sai eelmisel sajandil viimases Hispaania kodusõjas kõvasti kannatada. Kuid isegi kaasaegselt vastavad need müüride kivide sajanditepikkusele vaimule.
Google Translation into Suomi: Kirkon sisällä kaikki koriste-elementit on kunnostettu, koska se vaurioitui pahoin viime vuosisadan Espanjan sisällissodassa. Mutta nykypäivänäkin ne vastaavat seinien kivien vuosisatoja vanhaa henkeä.
Google Translation into Greek: Στο εσωτερικό της εκκλησίας έχουν αποκατασταθεί όλα τα διακοσμητικά στοιχεία καθώς υπέστη σοβαρές ζημιές κατά τον τελευταίο Ισπανικό Εμφύλιο Πόλεμο τον περασμένο αιώνα. Αλλά ακόμη και σύγχρονα, αντιστοιχούν στο αιωνόβιο πνεύμα που διακατέχονται από τις πέτρες των τοίχων.
Google Translation into Dutch: Binnen in de kerk zijn alle decoratieve elementen hersteld aangezien deze tijdens de laatste Spaanse Burgeroorlog in de vorige eeuw zwaar beschadigd was. Maar zelfs eigentijds, komen ze overeen met de eeuwenoude geest die de stenen van de muren bezitten.
Google Translation into Norwegian: Inne i kirken er alle dekorative elementer restaurert ettersom den ble hardt skadet under den siste spanske borgerkrigen i forrige århundre. Men selv moderne tilsvarer de den århundregamle ånden som mursteinene besitter.
Google Translation into Polish: Wewnątrz kościoła odrestaurowano wszystkie elementy dekoracyjne, które zostały poważnie zniszczone podczas ostatniej hiszpańskiej wojny domowej w ubiegłym stuleciu. Ale nawet współcześnie odpowiadają one wielowiekowemu duchowi opętanemu przez kamienie murów.
Google Translation into Romanian: În interiorul bisericii au fost restaurate toate elementele decorative, deoarece a fost grav deteriorată în timpul ultimului război civil spaniol din secolul trecut. Dar chiar și contemporane, ele corespund spiritului vechi de secole pe care îl poseda pietrele zidurilor.
Google Translation into Russian: Внутри церкви восстановлены все декоративные элементы, так как она сильно пострадала во время последней гражданской войны в Испании в прошлом веке. Но даже современные они соответствуют многовековому духу, которым обладают камни стен.
Google Translation into Serbian: Унутар цркве су рестаурирани сви декоративни елементи јер је била тешко оштећена током последњег шпанског грађанског рата у прошлом веку. Али чак и савремени, они одговарају вековном духу који поседује камење зидова.
Google Translation into Swedish: Inne i kyrkan har alla dekorativa element restaurerats eftersom den skadades svårt under det senaste spanska inbördeskriget under förra seklet. Men även nutida motsvarar de den månghundraåriga anda som murarnas stenar besitter.
Google Translation into Turkish: Geçen yüzyıldaki son İspanya İç Savaşı sırasında ağır hasar gören kilisenin içindeki tüm dekoratif unsurlar restore edilmiştir. Ancak çağdaş bile olsalar, duvar taşlarının sahip olduğu asırlık ruha karşılık gelirler.
Google Translation into Ukrainian: Всередині церкви відреставровано всі декоративні елементи, оскільки вона була сильно пошкоджена під час останньої громадянської війни в Іспанії в минулому столітті. Але навіть сучасні вони відповідають багатовіковому духу, яким володіють камені стін.
Google Translation into Arabic: تم ترميم جميع العناصر الزخرفية داخل الكنيسة حيث تضررت بشدة خلال الحرب الأهلية الإسبانية الأخيرة في القرن الماضي. ولكن حتى معاصرة ، فهي تتوافق مع روح عمرها قرون تمتلكها حجارة الجدران.
Google Translation into Bengali: গির্জার অভ্যন্তরে সমস্ত সাজসজ্জার উপাদানগুলি পুনরুদ্ধার করা হয়েছে কারণ এটি গত শতাব্দীতে শেষ স্প্যানিশ গৃহযুদ্ধের সময় খারাপভাবে ক্ষতিগ্রস্ত হয়েছিল। কিন্তু এমনকি সমসাময়িক, তারা দেয়ালের পাথর দ্বারা আবিষ্ট শতাব্দী-প্রাচীন চেতনার সাথে মিলে যায়।
Google Translation into Simplified Chinese: 教堂内部的所有装饰元素都已修复,因为它在上个世纪的最后一次西班牙内战中遭到严重破坏。 但即使是当代的,它们也对应于墙壁的石头所拥有的数百年历史的精神。
Google Translation into Korean: 교회 내부의 모든 장식 요소는 지난 세기의 마지막 스페인 내전 동안 심하게 손상되어 복원되었습니다. 그러나 동시대에도 그들은 벽의 돌이 지닌 수세기 전의 정신에 해당합니다.
Google Translation into Hebrew: בתוך הכנסייה שוחזרו כל האלמנטים הדקורטיביים שכן היא נפגעה קשות במהלך מלחמת האזרחים הספרדית האחרונה במאה הקודמת. אבל אפילו עכשוויים, הם תואמים לרוח בת מאות השנים שהחזיקה באבני הקירות.
Google Translation into Hindi: चर्च के अंदर सभी सजावटी तत्वों को बहाल कर दिया गया है क्योंकि पिछली सदी में पिछले स्पेनिश गृहयुद्ध के दौरान यह बुरी तरह क्षतिग्रस्त हो गया था। लेकिन समकालीन भी, वे दीवारों के पत्थरों के पास सदियों पुरानी भावना के अनुरूप हैं।
Google Translation into Indonesian: Di dalam gereja semua elemen dekoratif telah dipulihkan karena rusak parah selama Perang Saudara Spanyol terakhir di abad terakhir. Tetapi bahkan kontemporer, mereka sesuai dengan semangat berusia berabad-abad yang dimiliki oleh batu-batu tembok.
Google Translation into Japanese: 教会内部は、前世紀のスペイン内戦でひどく損傷したため、すべての装飾要素が修復されました。 しかし、現代においても、それらは壁の石が持つ何世紀にもわたる精神に対応しています。
Google Translation into Kyrgyz: Чиркөөнүн ичинде бардык кооздук элементтери калыбына келтирилген, анткени ал өткөн кылымдагы акыркы Испания жарандык согушунда катуу жабыркаган. Бирок, ал тургай, азыркы, алар дубалдын таштар ээ болгон кылымдар рухуна туура келет.
Google Translation into Malay: Di dalam gereja semua elemen hiasan telah dipulihkan kerana ia telah rosak teruk semasa Perang Saudara Sepanyol yang lalu pada abad yang lalu. Tetapi walaupun kontemporari, mereka sepadan dengan semangat berabad-abad yang dimiliki oleh batu-batu dinding.
Google Translation into Mongolian: Өнгөрсөн зуунд Испанийн иргэний дайны үеэр маш их гэмтсэн сүмийн доторх бүх гоёл чимэглэлийн элементүүдийг сэргээсэн байна. Гэхдээ орчин үеийн ч гэсэн тэд хананы чулуугаар эзэмшсэн олон зуун жилийн сүнстэй нийцдэг.
Google Translation into Nepali: गत शताब्दीको अन्तिम स्पेनी गृहयुद्धमा नराम्ररी क्षति पुगेकोले चर्च भित्रका सबै सजावटी तत्वहरू पुनर्स्थापित गरिएको छ। तर समकालीन पनि, तिनीहरू पर्खालका ढुङ्गाहरूले ओगटेको शताब्दी पुरानो आत्मासँग मेल खान्छ।
Google Translation into Panjabi: ਚਰਚ ਦੇ ਅੰਦਰ ਸਾਰੇ ਸਜਾਵਟੀ ਤੱਤਾਂ ਨੂੰ ਬਹਾਲ ਕਰ ਦਿੱਤਾ ਗਿਆ ਹੈ ਕਿਉਂਕਿ ਪਿਛਲੀ ਸਦੀ ਵਿੱਚ ਆਖਰੀ ਸਪੈਨਿਸ਼ ਘਰੇਲੂ ਯੁੱਧ ਦੌਰਾਨ ਇਹ ਬੁਰੀ ਤਰ੍ਹਾਂ ਨੁਕਸਾਨਿਆ ਗਿਆ ਸੀ। ਪਰ ਸਮਕਾਲੀ ਵੀ, ਉਹ ਸਦੀਆਂ ਪੁਰਾਣੀ ਭਾਵਨਾ ਨਾਲ ਮੇਲ ਖਾਂਦਾ ਹੈ ਜੋ ਕੰਧਾਂ ਦੇ ਪੱਥਰਾਂ ਦੁਆਰਾ ਧਾਰਨ ਕੀਤਾ ਗਿਆ ਸੀ।
Google Translation into Pashtun: د کلیسا دننه ټول آرائشی عناصر بیا رغول شوي ځکه چې دا په تیره پیړۍ کې د هسپانوي کورنۍ جګړې په جریان کې سخت زیانمن شوی و. مګر حتی معاصر ، دوی د پیړیو زاړه روح سره مطابقت لري چې د دیوالونو ډبرو لخوا نیول شوي.
Google Translation into Persian: در داخل کلیسا تمام عناصر تزئینی بازسازی شده است زیرا در طول آخرین جنگ داخلی اسپانیا در قرن گذشته به شدت آسیب دیده است. اما حتی معاصر، آنها با روح چند صد ساله ای که توسط سنگ های دیوارها تسخیر شده است مطابقت دارند.
Google Translation into Sundanese: Di jero garéja sagala elemen hiasan geus dibalikeun sabab ieu ruksak parah salila Perang Sipil Spanyol panungtungan dina abad panungtungan. Tapi sanajan kontemporer, aranjeunna pakait jeung sumanget abad-lami dipibanda ku batu tembok.
Google Translation into Tagalog: Sa loob ng simbahan ang lahat ng mga elemento ng dekorasyon ay naibalik dahil ito ay malubhang nasira noong huling Digmaang Sibil ng Espanya noong nakaraang siglo. Ngunit kahit na kontemporaryo, sila ay tumutugma sa mga siglo-lumang espiritu na tinataglay ng mga bato ng mga pader.
Google Translation into Thai: ภายในโบสถ์ องค์ประกอบการตกแต่งทั้งหมดได้รับการบูรณะ เนื่องจากได้รับความเสียหายอย่างมากในช่วงสงครามกลางเมืองสเปนในศตวรรษที่ผ่านมา แต่ถึงแม้จะเป็นแบบร่วมสมัยก็สอดคล้องกับวิญญาณอายุหลายศตวรรษที่สิงอยู่ในหินตามผนัง
Google Translation into Urdu: چرچ کے اندر تمام آرائشی عناصر کو بحال کر دیا گیا ہے کیونکہ پچھلی صدی میں ہسپانوی خانہ جنگی کے دوران اسے بری طرح نقصان پہنچا تھا۔ لیکن عصر حاضر میں بھی، وہ دیواروں کے پتھروں میں موجود صدیوں پرانی روح سے مطابقت رکھتے ہیں۔
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ondessiderales · 3 months
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Lettre à un otage
« Lettre à un otage est une œuvre de l'écrivain Antoine de Saint-Exupéry.
Saint-Exupéry a écrit initialement ce texte pour la préface d’un roman de son meilleur ami, Léon Werth : 33 jours. Ce dernier est alors réfugié dans le Jura durant l’automne 1940 du fait de ses origines juives. Son livre ne paraîtra cependant pas et l’écrivain a remanié alors considérablement sa préface en supprimant toute référence directe à son ami, qui devient alors anonyme dans le texte, et symbolise ainsi le Français « otage » de l’occupant. Cette version a été publiée en juin 1943 de manière autonome. L’œuvre est composée de six courts chapitres, reprenant les éléments récents de la vie de l’écrivain (voyage au Portugal, évocation du Sahara, séjour aux États-Unis…), y mêlant des références à son amitié pour le dédicataire et son attachement à son pays. »
Chapitre IV
C’était au cours d’un reportage sur la guerre civile en Espagne. J’avais eu l’imprudence d’assister en fraude, vers trois heures du matin, à un embarquement de matériel secret dans une gare de marchandises. L’agitation des équipes et une certaine obscurité semblaient favoriser mon indiscrétion. Mais je parus suspect à des miliciens anarchistes.
Ce fut très simple. Je ne soupçonnais rien encore de leur approche élastique et silencieuse, quand déjà ils se refermaient sur moi, doucement, comme les doigts d’une main. Le canon de leur carabine pesa légèrement contre mon ventre et le silence me parut solennel. Je levai enfin les bras.
J’observai qu’ils fixaient, non mon visage, mais ma cravate (la mode d’un faubourg anarchiste déconseillait cet objet d’art). Ma chair se contracta. J’attendais la décharge, c’était l’époque des jugements expéditifs. Mais il n’y eut aucune décharge. Après quelques secondes d’un vide absolu, au cours desquelles les équipes au travail me semblèrent danser dans un autre univers une sorte de ballet de rêve, mes anarchistes, d’un léger mouvement de tête, me firent signe de les précéder, et nous nous mîmes en marche, sans hâte, à travers les voies de triage. La capture s’était faite dans un silence parfait, et avec une extraordinaire économie de mouvements. Ainsi joue la faune sous-marine.
Je m’enfonçai bientôt vers un sous-sol transformé en poste de garde. Mal éclairés par une mauvaise lampe à pétrole, d’autres miliciens somnolaient, leur carabine entre les jambes. Ils échangèrent quelques mots, d’une voix neutre, avec les hommes de ma patrouille. L’un d’eux me fouilla.
Je parle l’espagnol, mais ignore le catalan. Je compris cependant que l’on exigeait mes papiers. Je les avais oubliés à l’hôtel. Je répondis : « Hôtel... Journaliste... », sans connaître si mon langage transportait quelque chose. Les miliciens se passèrent de main en main mon appareil photographique comme une pièce à conviction. Quelques-uns de ceux qui bâillaient, affaissés sur leurs chaises bancales, se relevèrent avec une sorte d’ennui et s’adossèrent au mur.
Car l’impression dominante était celle de l’ennui. De l’ennui et du sommeil. Le pouvoir d’attention de ces hommes était usé, me semblait- il, jusqu’à la corde. J’eusse presque souhaité, comme un contact humain, une marque d’hostilité. Mais ils ne m’honoraient d’aucun signe de colère, ni même de réprobation. Je tentai à plusieurs reprises de protester en espagnol. Mes protestations tombèrent dans le vide. Ils me regardèrent sans réagir, comme ils eussent regardé un poisson chinois dans un aquarium.
Ils attendaient. Qu’attendaient-ils ? Le retour de l’un d’entre eux ? L’aube ? Je me disais : « Ils attendent, peut-être, d’avoir faim... » Je me disais encore : « Ils vont faire une bêtise ! C’est absolument ridicule !... » Le sentiment que j’éprouvais – bien plus qu’un sentiment d’angoisse – était le dégoût de l’absurde. Je me disais : « S’ils se dégèlent, s’ils veulent agir, ils tireront ! »
Étais-je, oui ou non, véritablement en danger ? Ignoraient-ils toujours que j’étais, non un saboteur, non un espion, mais un journaliste ? Que mes papiers d’identité se trouvaient à l’hôtel ? Avaient-ils pris une décision ? Laquelle ?
Je ne connaissais rien sur eux, sinon qu’ils fusillaient sans grands débats de conscience. Les avant-gardes révolutionnaires, de quelque parti qu’elles soient, font la chasse, non aux hommes (elles ne pèsent pas l’homme dans sa substance), mais aux symptômes. La vérité adverse leur apparaît comme une maladie épidémique. Pour un symptôme douteux, on expédie le contagieux au lazaret d’isolement. Le cimetière. C’est pourquoi me semblait sinistre cet interrogatoire qui tombait sur moi par monosyllabes vagues, de temps à autre, et dont je ne comprenais rien. Une roulette aveugle jouait ma peau. C’est pourquoi aussi j’éprouvais l’étrange besoin, afin de peser d’une présence réelle, de leur crier, sur moi, quelque chose qui m’imposât dans ma destinée véritable. Mon âge par exemple ! Ça, c’est impressionnant, l’âge d’un homme ! Ça résume toute sa vie. Elle s’est faite lentement, la maturité qui est sienne. Elle s’est faite contre tant d’obstacles vaincus, contre tant de maladies graves guéries, contre tant de peines calmées, contre tant de désespoirs surmontés, contre tant de risques dont la plupart ont échappé à la conscience. Elle s’est faite à travers tant de désirs, tant d’espérances, tant de regrets, tant d’oublis, tant d’amour. Ça représente une belle cargaison d’expériences et de souvenirs, l’âge d’un homme ! Malgré les pièges, les cahots, les ornières, on a tant bien que mal continué d’avancer, cahin-caha, comme un bon tombereau. Et maintenant, grâce à une convergence obstinée de chances heureuses, on en est là. On a trente- sept ans. Et le bon tombereau, s’il plaît à Dieu, emportera plus loin encore sa cargaison de souvenirs. Je me disais donc : « Voilà où j’en suis. J’ai trente-sept ans... » J’eusse aimé alourdir mes juges de cette confidence... mais ils ne m’interrogeaient plus.
C’est alors qu’eut lieu le miracle. Oh ! un miracle très discret. Je manquais de cigarettes. Comme l’un de mes geôliers fumait, je le priai, d’un geste, de m’en céder une, et ébauchai un vague sourire. L’homme s’étira d’abord, passa lentement la main sur son front, leva les yeux dans la direction, non plus de ma cravate, mais de mon visage et, à ma grande stupéfaction, ébaucha, lui aussi, un sourire. Ce fut comme le lever du jour.
Ce miracle ne dénoua pas le drame, il l’effaça, tout simplement, comme la lumière, l’ombre. Aucun drame n’avait plus eu lieu. Ce miracle ne modifia rien qui fût visible. La mauvaise lampe à pétrole, une table aux papiers épars, les hommes adossés au mur, la couleur des objets, l’odeur, tout persista. Mais toute chose fut transformée dans sa substance même. Ce sourire me délivrait. C’était un signe aussi définitif, aussi évident dans ses conséquences prochaines, aussi irréversible que l’apparition du soleil. Il ouvrait une ère neuve. Rien n’avait changé, tout était changé. La table aux papiers épars devenait vivante. La lampe à pétrole devenait vivante. Les murs étaient vivants. L’ennui suinté par les objets morts de cette cave s’allégeait par enchantement. C’était comme si un sang invisible eût recommencé de circuler, renouant toutes choses dans un même corps, et leur restituant une signification.
Les hommes non plus n’avaient pas bougé, mais, alors qu’ils m’apparaissaient une seconde plus tôt comme plus éloignés de moi qu’une espèce antédiluvienne, voici qu’ils naissaient à une vie proche. J’éprouvais une extraordinaire sensation de présence. C’est bien ça : de présence ! Et je sentais ma parenté.
Le garçon qui m’avait souri, et qui, une seconde plus tôt, n’était qu’une fonction, un outil, une sorte d’insecte monstrueux, voici qu’il se révélait un peu gauche, presque timide, d’une timidité merveilleuse. Non qu’il fût moins brutal qu’un autre, ce terroriste ! mais l’avènement de l’homme en lui éclairait si bien sa part vulnérable ! On prend de grands airs, nous les hommes, mais on connaît, dans le secret du cœur, l’hésitation, le doute, le chagrin...
Rien encore n’avait été dit. Cependant tout était résolu. Je posai la main, en remerciement, sur l’épaule du milicien, quand il me tendit ma cigarette. Et comme, cette glace une fois rompue, les autres miliciens, eux aussi, redevenaient hommes, j’entrai dans leur sourire à tous comme dans un pays neuf et libre.
J’entrai dans leur sourire comme, autrefois, dans le sourire de nos sauveteurs du Sahara. Les camarades nous ayant retrouvés après des journées de recherches, ayant atterri le moins loin possible, marchaient vers nous à grandes enjambées, en balançant bien visiblement, à bout de bras, les outres d’eau. Du sourire des sauveteurs, si j’étais naufragé, du sourire des naufragés, si j’étais sauveteur, je me souviens aussi comme d’une patrie où je me sentais tellement heureux. Le plaisir véritable est plaisir de convive. Le sauvetage n’était que l’occasion de ce plaisir. L’eau n’a point le pouvoir d’enchanter, si elle n’est d’abord cadeau de la bonne volonté des hommes.
Les soins accordés au malade, l’accueil offert au proscrit, le pardon même ne valent que grâce au sourire qui éclaire la fête. Nous nous rejoignons dans le sourire au-dessus des langages, des castes, des partis. Nous sommes les fidèles d’une même Église, tel et ses coutumes, moi et les miennes.
Chapitre V
Cette qualité de la joie n’est-elle pas le fruit le plus précieux de la civilisation qui est nôtre ? Une tyrannie totalitaire pourrait nous satisfaire, elle aussi, dans nos besoins matériels. Mais nous ne sommes pas un bétail à l’engrais. La prospérité et le confort ne sauraient suffire à nous combler. Pour nous qui fûmes élevés dans le culte du respect de l’homme, pèsent lourd les simples rencontres qui se changent parfois en fêtes merveilleuses…
Respect de l’homme ! Respect de l’homme !… Là est la pierre de touche ! Quand le Naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-même ; il refuse les contradictions créatrices, ruine tout espoir d’ascension, et fonde pour mille ans, en place d’un homme, le robot d’une termitière. L’ordre pour l’ordre châtre l’homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-même. La vie crée l’ordre, mais l’ordre ne crée pas la vie.
Il nous semble, à nous, bien au contraire, que notre ascension n’est pas achevée, que la vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier, et que les contradictions à surmonter sont le terreau même de notre croissance. Nous reconnaissons comme nôtres ceux mêmes qui diffèrent de nous. Mais quelle étrange parenté ! elle se fonde sur l’avenir, non sur le passé. Sur le but, non sur l’origine. Nous sommes l’un pour l’autre des pèlerins qui, le long de chemins divers, peinons vers le même rendez-vous.
Mais voici qu’aujourd’hui le respect de l’homme, condition de notre ascension, est en péril. Les craquements du monde moderne nous ont engagés dans les ténèbres. Les problèmes sont incohérents, les solutions contradictoires. La vérité d’hier est morte, celle de demain est encore à bâtir. Aucune synthèse valable n’est entrevue, et chacun d’entre nous ne détient qu’une parcelle de la vérité. Faute d’évidence qui les impose, les religions politiques font appel à la violence. Et voici qu’à nous diviser sur les méthodes, nous risquons de ne plus reconnaître que nous nous hâtons vers le même but.
Le voyageur qui franchit sa montagne dans la direction d’une étoile, s’il se laisse trop absorber par ses problèmes d’escalade, risque d’oublier quelle étoile le guide. S’il n’agit plus que pour agir, il n’ira nulle part. La chaisière de cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. Ainsi, à m’enfermer dans quelque passion partisane, je risque d’oublier qu’une politique n’a de sens qu’à condition d’être au service d’une évidence spirituelle. Nous avons goûté, aux heures de miracle, une certaine qualité des relations humaines : là est pour nous la vérité.
Quelle que soit l’urgence de l’action, il nous est interdit d’oublier, faute de quoi cette action demeurera stérile, la vocation qui doit la commander. Nous voulons fonder le respect de l’homme. Pourquoi nous haïrions-nous à l’intérieur d’un même camp ? Aucun d’entre nous ne détient le monopole de la pureté d’intention. Je puis combattre, au nom de ma route, telle route qu’un autre a choisie. Je puis critiquer les démarches de sa raison. Les démarches de la raison sont incertaines. Mais je dois respecter cet homme, sur le plan de l’Esprit, s’il peine vers la même étoile.
Respect de l’Homme ! Respect de l’Homme !… Si le respect de l’homme est fondé dans le cœur des hommes, les hommes finiront bien par fonder en retour le système social, politique ou économique qui consacrera ce respect. Une civilisation se fonde d’abord dans la substance. Elle est d’abord, dans l’homme, désir aveugle d’une certaine chaleur. L’homme ensuite, d’erreur en erreur, trouve le chemin qui conduit au feu.
Chapitre VI
C’est sans doute pourquoi, mon ami, j’ai un tel besoin de ton amitié. J’ai soif d’un compagnon qui, au-dessus des litiges de la raison, respecte en moi le pèlerin de ce feu-là. J’ai besoin de goûter quelquefois, par avance, la chaleur promise, et de me reposer, un peu au delà de moi-même, en ce rendez-vous qui sera nôtre.
Je suis si las des polémiques, des exclusives, des fanatismes ! Je puis entrer chez toi sans m’habiller d’un uniforme, sans me soumettre à la récitation d’un Coran, sans renoncer à quoi que ce soit de ma patrie intérieure. Auprès de toi je n’ai pas à me disculper, je n’ai pas à plaider, je n’ai pas à prouver ; je trouve la paix, comme à Tournus. Au-dessus de mes mots maladroits, au- dessus des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement l’Homme. Tu honores en moi l’ambassadeur de croyances, de coutumes, d’amours particulières. Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente. Tu m’interroges comme l’on interroge le voyageur.
Moi qui éprouve, comme chacun, le besoin d’être reconnu, je me sens pur en toi et vais à toi. J’ai besoin d’aller là où je suis pur. Ce ne sont point mes formules ni mes démarches qui t’ont jamais instruit sur qui je suis. C’est l’acceptation de qui je suis qui t’a fait, au besoin, indulgent à ces démarches comme à ces formules. Je te sais gré de me recevoir tel que me voici. Qu’ai-je à faire d’un ami qui me juge ? Si j’accueille un ami à ma table, je le prie de s’asseoir, s’il boite, et ne lui demande pas de danser.
Mon ami, j’ai besoin de toi comme d’un sommet où l’on respire ! J’ai besoin de m’accouder auprès de toi, une fois encore, sur les bords de la Saône, à la table d’une petite auberge de planches disjointes, et d’y inviter deux mariniers, en compagnie desquels nous trinquerons dans la paix d’un sourire semblable au jour.
Si je combats encore je combattrai un peu pour toi. J’ai besoin de toi pour mieux croire en l’avènement de ce sourire. J’ai besoin de t’aider à vivre. Je te vois si faible, si menacé, traînant tes cinquante ans, des heures durant, pour subsister un jour de plus, sur le trottoir de quelque épicerie pauvre, grelottant à l’abri précaire d’un manteau râpé. Toi si français, je te sens deux fois en péril de mort, parce que français, et parce que juif. Je sens tout le prix d’une communauté qui n’autorise plus les litiges. Nous sommes tous de France comme d’un arbre, et je servirai ta vérité comme tu eusses servi la mienne. Pour nous, Français du dehors, il s’agit, dans cette guerre, de débloquer la provision de semences gelées par la neige de la présence allemande. Il s’agit de vous secourir, vous de là-bas. Il s’agit de vous faire libres dans la terre où vous avez le droit fondamental de développer vos racines. Vous êtes quarante millions d’otages. C’est toujours dans les caves de l’oppression que se préparent les vérités nouvelles : quarante millions d’otages méditent là-bas leur vérité neuve. Nous nous soumettons, par avance, à cette vérité.
Car c’est bien vous qui nous enseignerez. Ce n’est pas à nous d’apporter la flamme spirituelle à ceux qui la nourrissent déjà de leur propre substance, comme d’une cire. Vous ne lirez peut- être guère nos livres. Vous n’écouterez peut-être pas nos discours. Nos idées, peut-être les vomirez-vous. Nous ne fondons pas la France. Nous ne pouvons que la servir. Nous n’aurons droit, quoi que nous ayons fait, à aucune reconnaissance. Il n’est pas de commune mesure entre le combat libre et l’écrasement dans la nuit. Il n’est pas de commune mesure entre le métier de soldat et le métier d’otage. Vous êtes les saints.
A lire en entier ici : https://babybluedog.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/09/st-exupery-otage.pdf
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histoire · 4 months
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Tina Modotti, la révolte par l’imagerie
Témoin des tumultes du XXe siècle, Tina Modotti a façonné une vision singulière, engagée et personnelle de la photographie en s’imprégnant des révolutions de son époque. De l’avènement du cinéma muet aux combats des populations indigènes mexicaines, de l’agitation communiste aux bouleversements de la guerre civile espagnole, son objectif a capturé les soubresauts d’une ère en quête d’identité et…
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carbone14 · 9 months
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Franco pendant le défilé de la Victoire – Guerre civile espagnole – Madrid – 19 mai 1939
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tasoeurlamilitante · 5 months
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"Ce n'est pas ma main qui doit être embrassée, mais la lutte de ma classe ouvrière."
Dolores Ibárruri, connue sous le nom de "La Pasionaria", est née le 9 décembre 1895 à Gallarta, une petite ville minière du Pays basque en Espagne. Dès son plus jeune âge, elle est confrontée aux dures réalités de la vie ouvrière. Inspiré par les luttes ouvrières et les mouvements sociaux de son époque, à l'âge de 15 ans, elle rejoint le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), et rejoint en 1931 le Parti communiste espagnol (PCE).
Elle lutte pour la justice sociale contre le fascisme et les droits des femmes, plaidant pour leur autonomie économique, leur participation politique, l'amélioration de leurs conditions de vies, de santé, d'éducation et de travail.
Pendant la guerre civile espagnole elle joue un rôle crucial en tant que propagandiste et organisatrice notamment avec son célèbre discours à Madrid en novembre 1936, où elle lance le cri de ralliement "No Pasarán".
Après la défaite des républicains, Ibárruri s'exile en Union soviétique où elle continue de militer pour les droits des Femmes et contre le fascisme. Après la mort de Franco et la transition démocratique en Espagne, Ibárruri retourne dans son pays en 1977. Elle est élue députée au Parlement espagnol.
Dolores Ibárruri décède le 12 novembre 1989 à Madrid, laissant derrière elle un héritage de lutte, de courage et de détermination. Son engagement en faveur de l'égalité des genres a contribué à ouvrir la voie à de nouvelles avancées dans la reconnaissance et la protection des droits des femmes en Espagne et dans le monde entier.
📚Quelques-unes de ses œuvres les plus connues :
1. "Memorias de Dolores Ibárruri, La Pasionaria" : Ce livre autobiographique retrace sa vie. Elle y raconte son engagement politique, sa participation à la guerre civile espagnole et son combat pour les idéaux communistes.
2. "Ante el peligro fascista, uníos" : Dans cet ouvrage, Ibárruri analyse la montée du fascisme en Espagne et en Europe.
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yespat49 · 6 months
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L’Europe d’une guerre à l’autre (XIII – 3) – Pourquoi Londres a-t-il donné Vienne et Prague à Hitler ?
Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW  Partie I Partie 2                        La guerre civile espagnole prit officiellement fin le 1er avril 1939.  Mais à ce moment-là, l’Europe n’était plus confrontée à un simple conflit local, mais à une guerre qui engloutirait tout le continent.  Il était temps de lâcher Hitler pour qu’il puisse faire ce que les Britanniques attendaient de lui – attaquer…
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omagazineparis · 6 months
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Quelle probabilité de connaître une nouvelle pandémie dans le futur ?
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Depuis plus d'un siècle, les épidémies de grippe se succèdent, faisant peser la menace d'une pandémie mortelle sur le monde. Quelle est la probabilité pour qu'un nouveau virus voit le jour dans les prochaines années ? Le terme "pandémie" est utilisé lorsqu'une épidémie atteint un très grand nombre de personnes sur une zone géographique étendue. Il y a cent ans, la grippe espagnole a infecté un milliard de personnes.  Cette souche H1N1, extrêmement virulente, a fait entre 50 et 100 millions de morts en un an, soit bien plus que les estimations qui avaient été faites à la suite de l’épidémie de peste noire du XIVe siècle (25 à 45 millions de morts). L'évolution de la médecine nous préservera-t-elle des virus mortels ? Ou notre soif de recherche nous poussera-t-elle à dépasser nos limites dans la création de nouvelles souches destructrices ? Une brève histoire du passé Les maladies infectieuses sont à l’origine de 14 millions de décès chaque année. Les virus proviennent, dans la majorité des cas, de la faune domestique ou sauvage. D’autres sont liées à la réémergence de maladies oubliées en raison d’un déficit de vaccination, de troubles politiques ou de guerres civiles. Les pandémies ont marqué l’Histoire. Elles ont ruiné les économies et anéanti des civilisations. La Banque mondiale a ainsi estimé entre 3,8 et 32,6 milliards de dollars les pertes économiques dues à Ebola pour l’Afrique en 2014 et 2015. Voici les principales épidémies du XXe et XXIe siècle : MaladiesDate d'apparitionProvenanceNombre de décèsGrippe russe1889-90Saint-Pétersbourg1 millionGrippe espagnole1918-20Chine - États-Unis (premiers cas détectés)Entre 20 et 50 millionsGrippe asiatique 1957-58ChineEntre 1 et 4 millionsGrippe de Hong Kong1968-69ChineEntre 1 et 4 millionsEbola1976CongoEntre 11 et 15 000Grippe russe1977-79Chine - Union soviétique0,7 millionGrippe A (H1N1)2009-2010Mexique203 000SRAS2002-2004Chine770 000Covid-192019-21Chine3 millionsGrippe saisonnièreChaque annéePartoutEntre 290 000 et 650 000/anLes pandémies depuis le 20ème siècle. Une menace constante due au réchauffement climatique Avec le réchauffement climatique, les scientifiques observent un déplacement de certaines maladies. La dengue, le chikungunya et le palu, trois maladies infectieuses tropicales transmises par les moustiques, font une marche vers le Nord. D'ici quelques années, elles pourraient se propager et devenir des problèmes occidentaux. Selon l'OMS, "l’incidence mondiale de la dengue a augmenté de manière spectaculaire au cours des dernières décennies. La moitié de la population mondiale environ est exposée au risque". En 2085, elle aura touché plus de cinq milliards de personnes selon les scientifiques. De plus, la fonte des zones arctiques dévoilent une couche composée de glace et de matières organiques : le pergélisol. Il représente près du quart des terres de l’hémisphère nord. Sa fonte relâche du carbone dans l'atmosphère qui, à son tour, alimente le processus du réchauffement climatique. Cela libère également des bactéries et virus alors disparus. En Lakoutie, la Russie creuse le pergélisol à la recherche de diamants. En effet, la fonte des glaces rend désormais l'accès accessible en bateau. Depuis, les Russes creusent des mines pour extraire des ressources telles que le pétrole, l'or et le diamant. Jean-Michel Claverie, professeur de médecine, a découvert en 2014 deux virus datant de 30 000 ans dans le pergélisol sibérien. Il a déclaré être allé "jusqu’à 30 mètres de profondeur, qui correspond à l’âge de Néandertal. Il y a des virus qui sont encore parfaitement vivants, qu’on peut réactiver après 40.000 ans de congélation dans le permafrost. On a pu découvrir que les gens qui étaient enterrés là étaient morts de la variole". La présence de souches génétiquement modifiées dans les laboratoires D’un côté, nous avons les virus naturels créés à la suite d'un changement dans notre façon de consommer. La déforestation emmène de plus en plus d’animaux sauvages dans les villes. Les interactions que les hommes ont avec ces animaux sont la cause de la propagation des virus. La grippe aviaire provient des oiseaux. Le porc est à l'origine de la grippe porcine. Quant au coronavirus, il semblerait provenir d'animaux sauvages comme le pangolin et la chauve-souris. Les zoonoses sont les maladies transmissibles entre l'Homme et les animaux, responsables de 75 % des maladies infectieuses émergentes. Elles peuvent être transmises par le biais de piqûres, morsures, manipulation d'animaux malades, consommation de viande sous-cuite, de lait non pasteurisé ou d'eau contaminée. De l’autre, nous avons les laboratoires qui manipulent des souches dangereuses nécessaires à la recherche et au développement de nouveaux vaccins. Depuis le début de la pandémie du Covid-19, des chercheurs se rendent dans des grottes et capturent des chauves-souris. Le but est de rechercher des virus et de les comparer avec la souche qui nous impacte. Grâce à toutes ces recherches, des vaccins "anti-cancer" sont en phase d'étude. Toutefois, il faut sans cesse se préparer à une éventuelle fuite. https://twitter.com/LMPositif/status/1382332821792968704 L'amélioration de la médecine provoquera-t-elle une baisse de l'émergence des épidémies ? Ces dernières années, la marchandisation et le tourisme augmentent la probabilité de contamination à l'échelle mondiale. Cependant, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) soutient près de 350 laboratoires sur le territoire français. Avec un budget initial en 2020 de 927,28 millions d'euros, l'ensemble des équipes regroupent 14 000 chercheurs. Répartition des domaines de recherche en santé de l'Inserm. Après avoir drastiquement réduit les épisodes de guerres, de famines et de pandémies mortelles, notre espérance de vie a doublé en un siècle. Les recherches dans le domaine de la santé ont également participé à améliorer nos conditions de vie. Ainsi, en 2017, l’espérance de vie en France atteignait 79,5 ans pour les hommes et 85,4 ans pour les femmes. Au début du 20e siècle, elle s'élevait à 48 ans. En décembre 2020, des chercheurs annonçaient des résultats prometteurs dans une première phase d'essai clinique pour un vaccin universel contre la grippe. Un vaccin innovant, conçu pour être efficace contre toutes les souches du virus de la grippe, pourrait voir le jour dans les prochaines années. Une autre alternative telle que le CRISPR permettrait aussi de supprimer des maladies porteuses chez les moustiques comme le palu, en utilisant la modification génétique. Au niveau gouvernemental, le Sénat se mobilise régulièrement afin d'établir des mesures de gestion en cas de crise sanitaire. En 2010, il publiait un rapport sur l'imminence d'une contamination majeure de la grippe H5N1. Malgré la menace de l'émergence de nouveaux virus, l'évolution de la médecine n'a jamais été aussi propulsée qu'aujourd'hui. Cela laisse encore beaucoup de travail à l'Homme pour tenter de percer tous les mystères des virus et des bactéries. Read the full article
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nunc2020 · 7 months
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L’aventure mexicaine de Maximilien, un Habsbourg imposé de force par un empereur Français dans une nation qui était déjà indépendante depuis un demi-siècle
SYLVAIN VENAYRE
Cette aventure mexicaine des années 1860, quand elle est étudiée, l’est soit au sein d’une histoire du Mexique, soit au sein d’une histoire du Second Empire pour expliquer un énorme échec militaire et diplomatique. Mais on ne la relie jamais aux autres guerres, sauf aux autres guerres du Second Empire (Crimée, Cochinchine, Italie), pour montrer que c’était un régime guerrier, contrairement aux promesses formulées par Napoléon III en 1852. À l’époque, cette campagne du Mexique est intégrée dans toute une série d’autres campagnes qu’on appelle les « expéditions lointaines ». Faire une distinction comme on le fait aujourd’hui entre ce qui serait la conquête de la Kabylie en 1857, la guerre de Crimée en 1854, la campagne de Cochinchine dans les années 1860 et la campagne du Mexique, c’est projeter nos catégories historiographiques sur des guerres qui nous apparaissent comme fondamentalement différentes, parce qu’elles n’ont pas eu du tout les mêmes conséquences et parce qu’on ne voit plus ce qui les réunit.
La campagne du Mexique s’inscrit tout d’abord dans la logique des ces guerres qui visent à forcer au commerce. La première cause de l’expédition de 1861, c’est la non-application par le Mexique des conséquences du traité de paix qui a suivi la guerre des petits gâteaux de 1838, laquelle visait à obtenir pour la France un traité de libre-échange avec la clause de la nation la plus favorisée.
Deuxièmement, comme l’immense majorité des campagnes du XIXème siècle, cette campagne militaire réunit dans un premier temps plusieurs puissances européennes : la France, l’Angleterre et l’Espagne. C’est aussi quelque chose que l’historiographie a longtemps masqué. On a présenté toutes ces guerres comme des occasions de rivalités coloniales, avec en tête le modèle de la crise Fachoda. Mais la plupart de ces expéditions sont conduites par plusieurs États. Les marines française et britannique collaborent un peu partout dans le monde au XIXe siècle : en Chine, à Madagascar, en Argentine, au Mexique. Les marine française et espagnole collaborent au début de l’expédition de Cochinchine. Présenter les guerres de conquête du XIXème siècle comme des guerres fondées sur des rivalités entre États européens, c’est fausser la réalité historique des guerres lointaines.
Le troisième aspect de la campagne du Mexique tient à ce que, dans les années 1860, l’écart d’armement est en train de basculer définitivement en faveur des Européens. À partir des années 1880, les Européens ne connaîtront quasiment aucune défaite outre-mer. Cette campagne du Mexique est fascinante aussi du point de vue des opérations militaires. Il s’agit d’abord de sécuriser le port de Veracruz, puis ensuite son arrière-pays en direction de Mexico, à commencer par la ville de Puebla qui est l’objet d’une défaite française dans un premier temps, puis d’une victoire dans un second temps. L’armée française du Mexique est composée de beaucoup d’anciens de l’expédition de Chine, d’anciens de l’expédition de Crimée, d’autres de la guerre d’Afrique. Elle va mettre en place les méthodes qui se sont inventées en Algérie. Ce dont les soldats font l’expérience au XIXe siècle, c’est qu’un corps expéditionnaire loin de ses bases – malgré la révolution des transports – et qui lutte sur un territoire contre une population qui connaît ce territoire, qui se réfugie elle-même dans la population civile, qui évite les batailles rangées et la guerre de siège, doit apprendre à faire la guerre autrement. Ce qui s’invente au moment de la campagne du Mexique, c’est ce qu’on se met alors à appeler la « contre-guérilla », ces guerres d’attrition qui visent à décourager l’ennemi par l’occupation et le quadrillage du territoire d’une part, et des atrocités qui sont pensées comme telles, qui ne constituent pas un écart de la guerre mais une spécificité de cette guerre-là.
La campagne du Mexique est enfin représentative de ce qui se passe à l’époque, jusque dans le projet politique de Napoléon III. Le but poursuivi consiste à ne pas s’approprier le Mexique mais à profiter de ce que les États-Unis d’Amérique soient occupés par la Guerre de Sécession pour installer sur le trône du Mexique quelque chose qui ressemble à ce qu’à la fin du XIXe siècle, on finira par appeler un protectorat : un État dominé par une puissance. Cela a déjà existé : la Grèce indépendante du roi Othon dans les années 1830, c’est un petit État dominé par l’Angleterre. Le Mexique aurait pu être un État dominé par la France, ce qui n’aurait présenté que des avantages. Les travaux récents de David Todd 2 montrent bien comment, des lendemains du Premier Empire jusqu’aux alentours de 1880, le modèle de domination rêvé par les élites, c’est ce modèle du protectorat. C’est ce que l’historiographie britannique appelle depuis les années 1950 « l’empire informel », qui évite les coûts humains et économiques de l’occupation des territoires.
Si l’on replace l’expédition du Mexique dans ces logiques qui vont des années 1820 aux alentours de 1880, alors elle redevient intelligible.
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dixvinsblog · 7 months
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Histoire et civilisation –L'exode des républicains espagnols février 1939 - Carmen Montet
Après la défaite des républicains (guerre civile espagnole 1936-1939 opposant les Républicains aux troupes du général Franco), en février 1939 plus de 500 000 espagnols vont franchir les Pyrénées pour demander l’asile politique à la France. Cet exode se fait à pied pour la plupart, en plein hiver, dans la neige et le froid. Femmes, enfants, nourrissons, hommes, soldats, officiers fuient devant…
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