#Haïkus : Uejima Onitsura (1660 - 1738)

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Haïkus -Uejima Onitsura (1660-1738)

Statuette de terreOdorant du soleil,Je la tourne vers moi Plaine de roseaux –Si j’ouvre les yeuxMon coeur se fêle ! Le chat glisseSur le lac grand coloréDe fleurs de cerisier. RoselièreSi je ne fermais pas les yeuxJ’aurais des fêlures au coeur

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Haïkus -Uejima Onitsura (1660-1738)

L’émeu se blottitEt respireComme un champignon. Je suis appelé par les herbesDu fond de l’eauFête printanière. Un paon blanc –Au matinLa fièvre me réveille L’anémoneQui absorbe l’oiseau de feuDans ses taches noires.

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Haïkus : Uejima Onitsura (1660 - 1738)

Mer agitéeL’espace dans le cercle de la corde à sauterEst entièrement vide. Éblouie par les fleurs de cerisierJe serrai dans mes brasMa dépouille mortelle. Statuette de terreOdorant du soleil,Je la tourne vers moi. Les yeux d’un lapin et d’un écureuilBrillent –Prières pour le nouvel an.

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Haïkus : Uejima Onitsura (1660 - 1738)

L’émeu se blottitEt respireComme un champignon. Je suis appelée par les herbesDu fond de l’eauFête printanière. Un paon blanc Au matinLa fièvre me réveille. Dans la chambre noireJ’oublie une carte postale illustréeDe fleurs de cerisier.