#PechTregon Cycles
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pechtregon · 6 years ago
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Ne pensez plus au démontage de votre cadre, entrez dans l’ère du pliage !
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valonfd · 5 years ago
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Jour 11: Mardi 18 août - 141 km
(bande son: “Cp3 Cp3 Cp3″ sur l’air d’un chant de supporter)
La nuit n’a pas été top. Entre les regonflages, les voitures ou mobylettes et la lumière de l’abri qui s’est allumée, on ne peut pas dire qu’on y mettrait trois étoiles. Pendant qu’on plie les gaules, on voit passer les frontales des trois mousquetaires qui nous saluent (je les appèleraient dorénavant ainsi, c’est plus simple, c’est pas de moi, c’est un des gars de l’équipe média qui les a baptisé ainsi à l’arrivée). Je n’en parle plus, mais j’ai toujours les précieux messages de Stef qui m’accompagnent quasiment dès le réveil. Il m’annonce qu’il me reste 90 bornes avant le Cp3. C’est beaucoup trop. 90 bornes de Lot ça équivaut à 150 bornes dans l’Allier - pff va falloir sortir les jambes et les bras pour pousser. C’est reparti pour le rodéo. 
La première pause se fera à Caylus où j’arrive encore à rattraper Thomas après la descente. Ravito + café et je prends le temps de me poser pour changer les plaquettes du frein arrière qui n’ont plus grand chose dans la mâchoire. Thomas repart, il est pressé d’arriver à Puycelsi et je le comprends. J’en profite pour nettoyer mon dérailleur, ma chaîne et huiler le tout. Je remballe mon barda et décanille. Si les paysages sont magnifiques, il n’y a finalement pas tant de choses à dire sur cette section. C’est dur et toujours suivant le même scénario: une montée d’âne bâté, un peu de plat encaillassé, et une descente profilée par Edgar Grospiron. J’en chie, forcément, et il n’y a pas vraiment de phase où je peux récupérer. Comme j’ai aussi envie d’en finir, je puise dans mes forces et j’avance inexorablement. La bonne nouvelle c’est que le genou va mieux ce qui me confirme que c’est de l’ordre de la contracture. Je vais encore le sentir aujourd’hui, mais ça va passer au fur et à mesure.
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Un petit passage à Saint-Antonin où je suis déjà venu pour un festival il y a deux ans. La ville est agréable mais je n’ai pas l’envie de trainer. Arrêt minute au stand épicerie bio et je file. La montée qui suit est dans la forêt avec un single en dévers, pas désagréable, mais je manque une ou deux fois de partir dans le fossé. On passe ensuite à Penne qui, pour une ville au nom de pâtes, est vraiment incroyable, un petit bijou. Bim, une bosse de dromadaire. Badaboum descente à la con vers Bruniquel. J’arrive ensuite aux cycles Pechtregon. Ce sont des artisans qui font de beaux vélos et qui m’accueillent fort sympathiquement : café, petit cake au chocolat et sneakers. Ils me dépannent d’une chambre à air car je préfère prévoir, même si la chambre que j’ai mise à l’arrière tiens sacrément bien le coup au final. Un des deux gars m’explique ce qu’il me reste à faire avant Puycelsi. Quand je l’écoute, ça n’a pas l’air si terrible, mais il m’annonce que j’en ai encore pour 1h30 alors qu’il reste à peine 15km. J’ai l’impression d’avoir déjà roulé avec le deuxième gaillard sur un love tour ou sur un autre évènement mais je n’arrive pas à me souvenir. Peu importe. Je repars et me coltine sous le cagnard la montée de Pechtregon qui est juste su-per difficile. Je pousse comme tire le mulet et je me dis qu’en fait sur cette section c’est plus le vélo qui fait de moi que moi qui fait du vélo. Cette inversion syntaxique fera bien rigoler l’équipe de Sam au Cp3 mais je vous jure que je ressentais bien profondément sa puissance sémantique à ce moment précis où les mains sur mon cintre noir, j’assistai mon destrier dans son ascension des sommets du Pech.
La trace suit ensuite une partie roulante, puis descend vers Puycelsi, sauf que, stop, stop ! stop ! Puycelsi c’est plus haut là non ? Ben oui, ça n’aurait pas été drôle de finir sur une descente non ? Donc Sam, quand il a préparé le parcours, il a bien regardé la carte, il s’est consciencieusement rendu sur le terrain, il a pris son clinomètre, il a fait le tour de Puycelsi, et quand la jauge est passée au rouge foncé, le maître a dit : “c’est par là. Faut monter par là. Si ! si ! on peut, j’ai vu un oiseau qui le faisait”. OK, OK, OK, je courbe l’échine et je prends le chemin du calvaire. J’arrive au Cp3 sous les applaudissements des clients du restaurant, je passe voir Sam et son équipe : “bon-on-on-jou-ou-our je m’a-a-a-p-e-e-e-lle va-a-a-len-en-tin et je fais du gra-a-a-vel”. Je m’assois avec eux et je suis content. Le Lot c’est fini ! Il est 14h30 et j’ai fait mon morceau de bravoure. Le patron me propose une assiette gigantesque de pâtes sauce foie gras agrémentée d’œufs aux plats, que je regarde avec enthousiasme même si mon petit doigt me dit qu’elle est bien trop copieuse pour un repas de la mi-journée. Thomas vient me saluer et je mange à côté de Thierry qui ne fait pas l’épreuve, mais qui dans la catégorie mot d’esprit m’a tout l’air d’être un champion comme je les aime. Le moment partagé est bien sympa, comme à chaque fois que je vois des gars de l’équipe - on ne les voit pas assez les monos dans cette colo. Je m’inquiète un peu pour mon vélo qui se met à craquer dès que je tourne le guidon. Pour Sam il s’agit des roulements ce qui ne devrait pas m’empêcher de finir le parcours.
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Je passerai bien l’après-midi ici mais il faut avancer. Le Cp3, c’est pas le finish. Je refais le plein d’eau et quitte les copains un peu à contrecœur. Thomas est parti une demi-heure plus tôt et tout le monde m’a dit que la suite était roulante. Le moral est donc plutôt bon mais je vais prendre une claque aussi sec. Comme je l’avais soupçonné, la quantité de pâtes étaient bien trop grande et je me suis fait avoir comme un bleu, ça me plombe. On est toujours partagé entre le moment présent où l’on a envie de profiter sans calculer et la raison, qui puise dans l’expérience pour nous dire qu’on est en train de faire une belle connerie qu’on va finir par payer. Le chemin juste après Puycelsi monte salement. En fait c’est pas du tout roulant et je dois pousser comme si je me retapais le Lot en sens inverse. Je jure et je maudis tous ceux qui m’ont dit que la difficulté était passée. Le terrain est super chiant et j’en ai marre. Alors que j’étais béat à Puycelsi, je suis à deux doigts d’abandonner une heure plus tard. Mon moral évolue comme les courbes de la trace. Je me fais la promesse qu’à partir de maintenant la phrase “tu verras c’est roulant à partir de là” serait bipée à chaque fois que je l’entendrai. Tout ça c’est de ma faute. J’essaie de me rassurer en glanant des infos comme un gamin qui demande : “il va être dur le prochain contrôle de maths tu crois ?”. Il faut que je me ressaisisse et me rappelle que les moments où j’ai le mieux roulé, ce sont les moments où je ne regardais pas devant moi, j’avançais sans rien calculer. Je vais devoir retrouver cet état d’esprit sinon je vais finir maboul ou alors je ne vais pas finir cette French.
Il y a encore quelques bonnes bosses mais les chemins deviennent cette fois plus roulants. J’ai quand même énormément de mal à pédaler et je ne prends plus beaucoup de plaisir. C’est la défaite. Ce serait ahurissant d’abandonner alors que j’ai passé le plus dur, mais pourtant l’envie est partie. A ce moment même, j’ai du mal à trouver encore du sens à ce que je suis en train de réaliser. Je suis juste épuisé. Stef est derrière moi, ma chérie aussi, mais je ne sais pas si ça va suffire.
J’arrive vers Villemur-sur-Tarn où je comptais trouver un camping ou un hôtel, mais la ville ne me plait pas du tout. Je fais des emplettes dans une supérette dont le gérant m’indique un endroit qui, pour lui, fait peut-être camping, mais je sens le plan foireux et je n’ai pas envie de perdre du temps inutilement. Je reprends le guidon. Je sais qu’il y a une série de villes ou villages qui m’attend, donc je ne m’en fais pas trop, même si je n’ai pas repéré de camping dans le coin lorsque j’ai fait mon road book. C’est étrange, les lieux que je traverse maintenant sont vraiment radicalement différent de ceux de la section précédente et je ne m’y sens pas très bien. Je trouve l’ambiance moins accueillante. Je croise sur la route des gens du coin qui flânent et je leur demande s’ils ne connaissent pas un coin où dormir. Ils sont très sympathiques, regardent sur leurs smartphone les chambres d’hôtes éventuelles en commentant le prix et les personnes qui proposent ces services. C’est assez drôle, on se croirait dans un film de Pagnol où les histoires de voisinage sont prêtes à ressortir par la force des choses. Finalement une des comparses me dit que je ferai aussi bien d’aller au stade de foot du village (Vallaudric) qui est un endroit tranquille avec de l’eau. L’idée me plait, le stade de foot étant passé depuis peu dans le top five de mes spots de bivouac.
Je file à Vallaudric et me pose dans un bistrot où l’on me sert des tapas créoles. La patronne doit venir de la réunion et je me régale. Elle est installée avec des amis sur une table à côté. Ils ont l’air bien sympathiques. Les flâneurs que je venais de rencontrés se joignent à eux en clamant au passage “mais c’est notre cycliste !”. Encore une fois l’accueil dans nos petits villages français n’a pas dérogé à la règle. On est peut-être des râleurs dans ce pays, on a peut-être mauvaise réputation, mais bordel, quand on prend le temps d’aller les uns vers les autres, ça rend les choses plus faciles ! J'observe les femmes qui m’ont renseigné tout à l’heure. Elles ont une bonne cinquantaine bien passée à mon avis, mais à les regarder j’ai l’impression de voir de jeunes filles folledingues et je suis attendris par leur simplicité.
Je finis la soirée en m’installant au stade de foot où je passerai une très bonne nuit malgré les classiques regonflages de matelas qui ne m’empêchent cependant guère plus de me reposer à ce stade de l’épreuve.
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j9 go2cp3 (141km / 2900d+)
Lundi 19
La mauvaise réputation de la liaison La Bastide-Puycelsi ne tient qu’à la pub que font les mecs de la French Divide sur la page FB. « machin a fait 30km en 11h, etc … c’est tellement difficile, etc… » Fallait pas faire du caillou dans la nuit aussi ! Quelle idée !
On squatte à une grosse dizaine de Dividers  le gite de pèlerin de Labastide-Murat. Nous faisons connaissance de Nico, Nico-belge, William, Julien, Alain…. il y a Zoé et Julius. Bref, c’est la teuf. 
Il a bien plu cette nuit, mais ce matin à 5/6h du matin ça se calme. 
Toutes LED dehors en mode chasse à l’homme on attaque. Nico et son Alouette nous sèment, On roule ce matin avec William qui nous a bien fait rire la veille au soir avec ses histoires de matelas crevé. Le soir on se marre bien avec la fatigue c’est le moment d’avoir des barres de rire. 
On est dans les cailloux immédiatement, ça pousse et c’est plutôt humide, mais l’accroche est bonne et de toute façon psychologiquement on savait que la progression allait être compliquée. Autant pousser. En se marrant. On avance moins vite, mais tout est facile du coup. Le jour se lève, ravito à Cras et petit café au relais de France. On se marre bien donc, Zoé et Julien roulent ensemble et s’échappent. Il va pas la suivre longtemps je te le le dis moi. Ahahaha …
Julius s’accroche à nous avec sa roue voilée. Il est dingue ce mec.Il monte tout sur un solide rapport, en souplesse, mais avec une roue voilée ! (après il aura le doigt en vrac..). Il nous sème dans les bosses. Par contre il descend calmement pour éviter de goûter du caillou. Du coup on le rattrape. Du coup on roule ensemble. 
William nous fait rire, on raconte tout et n’importe quoi. Il nous raconte ses histoires d’apprenti cuisine, puis son taf. Son engagement auprès d’une action caritative pour un enfant malade est admirable, beau de simplicité. Plus tard, nous entamons un concours de blagues. On passe une super journée. On bouffe des glaces. On parle de langue-de-boeuf, de la texture de la langue de veau. Des discussions essentielles. 
L’humidité est chassée, le soleil cogne. Pause pizza à Caylus avec toujours les mêmes gens. On a le plaisir de croiser des forêts extraordinaires, des villages magnifiques, de superbes single, une journée style rando entre potes. Vraiment des bons souvenirs. 
La dernière ascension  tape dans le caillou juste après la boutique des cycles Pechtregon (le mec doit s’amuser dans le coin). Si je dois acheter une maison de vacances, ce sera ici. 
Puis la côte de Puycelsi. Franchement c’est de la rigolade à côté des enchainements autour de Verdun. Cette journée était superbe. Arrivée au CP3, l’équipe nous attend. Photos. On voit Thierry qui nous donne un peu de potion magique. Il reste de la bouffe au resto. Zoe, Alain, Nico, Julius, Julien. Tout le monde se suit. On termine les glaces et quand j’appelle le camping la dame m’indique qu’elle a ce gîte de dispo .. Ou une caravane !! On choisit le gite. Vous avez compris la suite … 
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max-solazzo · 7 years ago
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Comme à la maison tout part à la poubelle je passe des vacances vélo meca chez un très bon copain auquel je donne la main. Mars 2018
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