#Stephane Auriol
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Get Real...Get #FlashbackFriday!
#FlashbackFriday plays with today's toy, and nothing else. Well, this week anyway.

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Depuis un siècle et demi, la République héberge le chef de l’État au palais de l’Élysée, mais elle lui offre aussi châteaux et manoirs, dans lesquels, le temps d’un week-end, de vacances ou d’une saison, il peut, en toute discrétion, se reposer en famille et recevoir ses homologues. Promenade dans les couloirs du pouvoir, à l’abri des regards.
Samedi 6 novembre 1982. Le vent souffle fort sur la France en ce week-end d’automne. Sous les feuilles qui tombent, dans un village au milieu d’un domaine forestier à une soixantaine de kilomètres au sud de Paris, une Citroën CX de la présidence de la République escortée par des motards franchit un lourd portail, qui se referme aussitôt. François Mitterrand en sort, suivi d’une jeune femme et d’une petite fille de 8 ans. Le président, élu un an et demi plus tôt, a enfin trouvé son refuge pour abriter sa vie de famille, en toute discrétion. Fini les photos de paparazzis qui l’avaient surpris, peu après son élection, au bras d’Anne Pingeot, lors d’une promenade dans la propriété de François de Grossouvre. À Souzy-la-Briche, protégée par de hauts murs, la seconde famille du Président va pouvoir passer au calme ses week-ends, pendant treize ans, jusqu’au départ de l’Élysée.
Gilles Ménage et André Rousselet, les collaborateurs du chef de l’État, n’ont pas ménagé leur peine pour trouver ce havre secret dans le catalogue des résidences de la République.
Rambouillet et Marly, lieux des chasses présidentielles
Le président Vincent Auriol, un habitué des chasses de Rambouillet. AFP
Le château de Rambouillet, rattaché à la présidence de la République depuis 1883, aurait été parfait, mais il est trop connu et trop utilisé pour des raisons officielles. C’est, depuis un siècle, le lieu des chasses présidentielles. Tous les présidents de la IIIe et de la IVe République y ont passé la saison estivale, à la manière des rois de France qui allaient de château en château au gré des saisons - en République, les habitudes monarchiques ne sont jamais bien loin. D’un simple rendez-vous de chasse, Rambouillet est devenu la résidence de campagne des présidents, pour l’été ou pour le week-end ; à l’époque de Vincent Auriol, on y a aménagé des dizaines de chambres pour pouvoir accueillir des délégations entières. Le confort moderne y est installé, un appartement d’apparat y est décoré par Jean Pascaud dans la tour François Ier - confort qui ne suffit pas à Khrouchtchev, qui, en prenant son bain lors de son séjour en 1960, se retrouve sans eau chaude.
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Pompidou aimait y convier ses proches, dès le vendredi soir, avant une journée entière consacrée à la chasse, y compris le pique-nique dans une clairière au milieu de la forêt, préparé par la cuisine de l’Élysée. Giscard d’Estaing apprécie également Rambouillet, pour la chasse, qu’il pratique avec ses invités le samedi et seul ou en famille le dimanche, mais aussi pour recevoir. Reprenant une tradition d’avant-guerre, il y reçoit le Conseil des ministres à plusieurs reprises, et lorsqu’il a l’idée d’organiser, pour la première fois, un sommet des dirigeants des pays les plus puissants du bloc de l’Ouest, Rambouillet s’impose comme le lieu idéal des débats, avec le président américain Gerald Ford en invité d’honneur. Pendant quelques jours, la petite ville des Yvelines devient le centre du monde occidental et inaugure les sommets du G7.
Visite d’État à Rambouillet le 22 juillet 1959 pour l’empereur d’Éthiopie, Haïlé Sélassié. © Roger-Viollet
Marly était une autre possibilité. Au cœur d’un ancien domaine royal, le petit pavillon est lui aussi dévolu à la chasse. Plus rustique que Rambouillet, il a le charme de l’intimité ; c’est là que de Gaulle s’est réfugié, en 1946, pour échapper au «retour des partis» qui menaçaient la reconstruction de la France. En attendant que La Boisserie, dévastée par les Allemands, ne soit restaurée, il s’installe pendant quatre mois à Marly avec Yvonne et leur fille Anne. Au fond du jardin, un petit pavillon est transformé en bureau, où le Général reçoit ses compagnons et jette sur le papier les premiers mots de ses Mémoires de guerre. Une fois revenu au pouvoir, de Gaulle réserve Marly à la discrétion ; quelques chasses, peu de réceptions. Seul Adenauer est convié, en toute simplicité - les lieux ne permettent pas vraiment d’y déployer le faste de la République -, au point que de Gaulle s’assied pour le dîner à côté du chancelier allemand, en dépit du protocole, comme une marque de confiance et d’amitié. Le président du Dahomey et celui du Pakistan sont les seuls à venir chasser, privilège d’autant plus grand que de Gaulle n’y assiste pas, pour leur épargner sa présence.
Chez le Roi-Soleil
Mais Marly est étriqué, au milieu d’un domaine ouvert aux promeneurs. Trop risqué pour abriter une vie de famille secrète. Mitterrand ne s’y installe pas, mais il y tient, dans les premières semaines de 1988, de discrets conciliabules pour préparer sa réélection. Chaque lundi, après sa partie de golf hebdomadaire à Saint-Cloud ou à Villacoublay, le Président réunit les caciques du Parti socialiste ; autour d’un copieux buffet, Pierre Bérégovoy, Roland Dumas, Édith Cresson, Laurent Fabius, Pierre Joxe, Louis Mermaz, Jean-Louis Bianco se rassemblent pour faire réélire Mitterrand. Le 22 mars, lorsque la candidature est enfin officielle, Marly referme ses portes. Deux décennies plus tard, le domaine est rattaché à celui du château de Versailles.
À lire aussi : La salle du Congrès: une enclave républicaine dans le château de Versailles
Versailles, justement! Ni Mitterrand ni un autre président n’ont probablement eu l’idée de s’y installer durablement. Trop exposé, trop fastueux, trop lourd de symboles. L’ancienne demeure des rois de France n’a pourtant jamais été abandonnée par la République. Bien au contraire, elle y est née, avec les lois constitutionnelles de 1875 votées dans l’opéra de Louis XV. À la fin du XIXe siècle, Félix Faure y a reçu le tsar de Russie, à la manière d’un souverain d’Ancien Régime, et ses successeurs ont repris cette habitude de recevoir à Versailles leurs homologues étrangers, avec plus ou moins de faste. Mais de Gaulle va plus loin, en faisant du palais de Louis XIV une demeure officielle de la République. Il n’ignore pas la charge symbolique du lieu ni son prestige à l’étranger. Les réceptions se multiplient sous sa présidence: Khrouchtchev en 1960, Kennedy l’année suivante, le roi des Belges, le shah d’Iran, le roi du Danemark…
André Malraux, ministre de la Culture, fait visiter les jardins du château de Versailles à Nikita Khrouchtchev, le 2 avril 1960. REPORTERS ASSOCIES/Gamma-Rapho
Au milieu de l’été 1961, le Général débarque à l’improviste au château, en fin d’après-midi: il est à la recherche d’un lieu destiné à recevoir les chefs d’État étrangers. Et il ajoute devant le conservateur du musée: «Il faut admettre que le chef de l’État est mal logé à l’Élysée, qui est trop petit et est placé au milieu des automobiles. Il n’est pas impossible d’envisager que le chef de l’État vienne un jour habiter à Trianon.» Trianon, l’annexe du château, au fond du parc, est aménagé en un temps record en résidence officielle, destinée à accueillir les homologues étrangers en visite officielle. On fait fi des difficultés techniques et financières ; la loi-programme sur les monuments historiques votée en 1962, qui devait permettre la restauration de sept fleurons emblématiques de la grandeur de la France (Versailles, le Louvre, les Invalides, Vincennes, Fontainebleau, Chambord et la cathédrale de Reims), sert abondamment au chantier de Trianon.
Le président Pompidou fait à la reine d’Angleterre les faveurs du Grand Trianon en mai 1972. Michel LE TAC/PARISMATCH/SCOOP
Pour 45 millions de francs - la loi-programme prévoyait en tout 180 millions -, la République dispose d’une résidence de luxe dans le parc de Versailles. L’aile sud est dévolue aux hôtes étrangers, la partie centrale accueille les pièces de réception et l’aile de Trianon-sous-Bois, au nord, est réservée au président de la République: une quinzaine de pièces en enfilade, sur deux niveaux, meublées par le Mobilier national de manière sobre et subtile, sans ostentation, presque bourgeoise, pour que le chef de l’État soit chez lui à Trianon. De Gaulle n’y couchera pas, pas plus que Pompidou. Seul Valéry Giscard d’Estaing en profite sans sourciller. Un midi de février 1976, c’est dans la galerie des Cotelle et le salon des Jardins attenant que le président célèbre avec ses proches son cinquantième anniversaire ; le parc n’a pas été fermé au public et les quelques promeneurs peuvent apercevoir, par les fenêtres, les éclats d’une fête familiale dans le petit palais du Roi-Soleil.
Vladimir Poutine et Emmanuel Macron dans la galerie des Batailles de Versailles. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Piscine et tennis à la lanterne
Trianon-sous-Bois est finalement rendu au château de Versailles en 2008. À cette date, le locataire de l’Élysée a trouvé mieux que les ors de Louis XIV, à l’autre bout du grand canal: en lisière du parc de Versailles, derrière de hauts murs de pierre, Nicolas Sarkozy s’est installé au pavillon de la Lanterne.
Ironie du sort, c’est en s’attribuant la demeure habituellement dévolue au premier ministre que Nicolas Sarkozy a dévoilé son existence au grand public. Connue de quelques initiés, la Lanterne était jusque-là la résidence la plus secrète et la plus cossue de la République. Sans la grandiloquence de Rambouillet et de Trianon, loin de la rusticité de Marly, plus élégante que Souzy-la-Briche, elle est à taille humaine: un élégant corps de bâtiment du XVIIIe siècle encadré de deux ailes de communs, aménagés en bureau et en chambres pour les gardes du corps, elle a le profil d’une maison de famille, à 15 kilomètres de Paris. Les premiers ministres ne s’y sont pas trompés: tous, depuis 1959 et la mise à disposition du pavillon à l’occupant de Matignon, en ont profité avec délice. À l’abri des regards indiscrets, au cœur d’un parc privé de plusieurs hectares, on vit à la Lanterne sans que rien ne filtre à l’extérieur. Même la construction, demandée par Michel Rocard, d’une piscine et d’un terrain de tennis n’a pas eu grand écho, hormis quelques lignes dans Le Canard enchaîné. Les fonctionnaires du ministère de la Culture ont pourtant rechigné à accorder l’autorisation de travaux, au cœur du domaine protégé de Versailles, à quelques centaines de mètres du château. C’est le ministre lui-même qui a dû signer l’autorisation, pour «la réalisation d’un bassin de natation et d’un local technique».
À Versailles, Michel Rocard rénove l’ancien pavillon de chasse et y construit une piscine et un court de tennis. Daniel SIMON / Gamma-Rapho
Dans l’intimité familiale
À l’instar des précédents occupants, Nicolas Sarkozy investit les lieux en famille, avec ses amis. Il y célèbre son mariage avec Carla Bruni et profite des premiers sourires de sa fille. Il y travaille aussi ; en 2007, c’est là qu’il constitue son premier gouvernement. Il y tient fréquemment des réunions de travail avec ses collaborateurs. Une fois seulement, les portes de la Lanterne s’ouvrent aux journalistes. Le Président y reçoit, en 2008, le premier ministre britannique, Gordon Brown, pour une réunion de travail. Mais l’expérience ne sera pas renouvelée: la Lanterne est une maison de famille et n’est pas adaptée aux réunions officielles. Ses successeurs François Hollande et Emmanuel Macron conservent la Lanterne, mais pour leur usage propre.
La Lanterne, à Versailles, fut longtemps la résidence des premiers ministres. Laurent GRANDGUILLOT/REA
Une autre résidence permet de mélanger l’intimité et la diplomatie. Perché au-dessus de la mer Méditerranée, le fort de Brégançon a des airs de paradis. Pour y accéder, on doit emprunter un chemin qui traverse la propriété du voisin, le grand-duc du Luxembourg. Malgré l’opposition des services de l’Élysée, le fort est devenu résidence officielle des présidents sous le général de Gaulle, qui n’y passe pourtant qu’une nuit, dévoré par les moustiques, à l’occasion des 20 ans du débarquement de Provence. Ses successeurs profitent du fort, surtout Georges Pompidou, un amoureux de la Côte d’Azur, qui y dispute d’épiques parties de pétanque avec ses gardes du corps. Sa femme Claude remplace le lourd mobilier installé par de Gaulle par une décoration estivale et élégante.
La ronde des paparazzis
François Mitterrand au fort de Brégançon avec le chancelier Helmut Kohl, le 24 août 1985. PIERRE CIOT/AFP
À partir de Valéry Giscard d’Estaing, Brégançon passe sous les projecteurs: le lieu est exposé, la plage est visible de tous, les paparazzis rôdent ; on y invite des responsables politiques, sans discrétion possible - le week-end de Pentecôte 1976 avec son premier ministre Jacques Chirac achève de ruiner leur relation. À peine une semaine plus tard, le récit des deux jours catastrophiques sort dans la presse, affirmé par les uns, démenti par les autres: Giscard assis sur un fauteuil pendant que les autres convives ont droit à des chaises, le dîner de travail qui se transforme en conversation mondaine avec les enfants et le professeur de ski du président…
À lire aussi : Brégançon et la politique de la détente
Les réceptions diplomatiques sont mises en scène et témoignent de l’importance donnée à une relation officielle, mais conviviale: Mitterrand y convie ainsi son partenaire allemand Helmut Kohl, Chirac l’Algérien Bouteflika, Sarkozy l’Américaine Condoleezza Rice, en pleine crise ukrainienne. Depuis trois ans, Emmanuel Macron tente de retrouver de l’intimité à Brégançon ; des vacances discrètes, loin des regards, grâce à la piscine hors sol construite dans le jardin. Mais la politique n’est jamais loin: Angela Merkel est l’invitée du Président à l’été 2020, sous les flashs des journalistes.
Nicolas Sarkozy reçoit à Brégançon la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, le 14 août 2008. PHILIPPE LAURENSON/AFP
En 1968, lorsque de Gaulle fait de Brégançon une résidence officielle, il a à sa disposition six lieux de villégiature: les châteaux de Rambouillet, Champs-sur-Marne (réservé aux chefs d’État africains) et Vizille (où le Général ne dort qu’une seule nuit), le pavillon de Marly-le-Roi, le fort de Brégançon et Trianon-sous-Bois, auxquels s’ajoutent la Lanterne pour le premier ministre et Chambord pour les chasses. Cinquante ans plus tard, l’État a fait des économies et abandonné la plupart d’entre eux. Le président passe ses week-ends à la Lanterne et ses vacances à Brégançon. Mais, derrière les murs du parc de Versailles et au-dessus de la Méditerranée, le silence est d’or et les secrets de la République restent bien gardés.
Le fort de Brégançon, dans le Var, lieu officiel de villégiature pour les présidents de la République. ALAIN ROBERT/SIPA
Fabien Oppermann est l’auteur de Dans les châteaux de la République. Le pouvoir à l’abri des regards, paru chez Tallandier en 2019.
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Fallece la leyenda del Dakar Hubert Auriol, a los 68 años
El primer piloto en ganar el Dakar en motos y autos, Hubert Auriol, ha fallecido hoy debido a un accidente cardiovascular. Auriol, de 68 años, estuvo presente en el campamento del Dakar el año pasado por última vez y revivió momentos con los competidores, además de tomarse una recordada foto con Nani Roma y Stephane Peterhansel, los únicos otros dos pilotos que han logrado ganar en motos y autos.
Auriol ganó el Dakar 1981 y 1983 en motos con BMW y luego en 1992 en autos con Mitsubishi. Con tres victorias, el piloto francés nacido en Etiopía ya sería una de las leyendas del Dakar, pero su historia es particularmente recordada por su mayor derrota, cuando en 1987 sufrió un fuerte accidente peleando por la victoria con Cyril Neveu y se fracturó los dos tobillos al caer de su Cagiva. Auriol llegó llorando a la meta de la penúltima especial del rally antes de sellar su abandono.
Después de su carrera como competidor en autos y motos que terminó con un segundo puesto en 1994, Auriol se pasó en 1995 a ser director de la carrera trabajando para ASO. En este puesto, el francés se desempeñó hasta 2003. Entre sus innovaciones se encuentra haber potenciado la división Mallé Moto (Maratón, actualmente Original by Motul) para los pilotos que quisieran correr sin asistencia, lo que ha revivido el espíritu de aventura del Dakar y atraído a gran cantidad de participantes: Más de 30 en las últimas ediciones del Rally. El liderato de Auriol en el Dakar se caracterizó por ordenar la carrera y un trato más bien conciliador, en una década donde las polémicas en África comenzaban a surgir por todos lados.
Apodado “El Africano” fue una figura muy querida en los bivouac del Dakar. También, posteriormente a su trabajo en ASO, pasó a integrar la organización del Africa Eco Race. Es uno de los personajes más influyentes de los últimos 40 años en el Rally Raid.
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Carlos Sainz y el verbo intentar
Fuente original: Carlos Sainz y el verbo intentar Puedes ver más visitando Teleindiscreta - Las mejores noticias de actualidad, famosos, salud, belleza, cocina, motor, música y mucho más.
Soy amigo de Carlos Sainz. Habrá quien me quiera quitar el carné de periodista por eso, pero recuerdo que en la universidad donde estudié me enseñaron que el contador de historias tiene que decir la verdad. Así que empiezo por ponerles en situación. Además de una buena relación personal, tuve la inmensa suerte de poder contar la primera victoria de un piloto español en el Dakar tirado en una tienda de campaña por los desiertos de Atacama y del Monte, llegar a Buenos Aires y ver como la ciudad aplaudía al Matador.
Pero en realidad había conocido a este madrileño construido de talento, clase y coraje unos años antes en Mauritania. Desde el helicóptero vi su coche azul, aquel Touareg inmenso varado en la arena con la caja de cambios rota junto a un extraño lugar llamado Atar. Acababa de empezar la etapa y quedaban 548 kilómetros para llegar a Nouaktchott donde terminaba la especial. Pronto nos dijeron que Sainz había abandonado.
Pero, en un alarde de periodista (a veces me dan esas cosas de intentar comprobar las noticias) no lo escribí hasta que no se confirmara. Y no se confirmó. Kris Nissen, Jefe de Volkswagen le dio las gracias por intentarlo. “Pronto viene un coche en un día estás en España”, le dijo. Pero Carlos esperó a que llegaran las asistencias, hizo toda la etapa de noche y llegó de madrugada a la meta. Sin opciones por la avería. Pero fue ese día cuando se ganó el respeto de los dakarianos. “Carlos está en las dunas”, escuché que le decía Nani Roma a Stephane Peterhansel ante el gesto de admiración del genio francés.
Después Sainz cambió el ritmo de esta carrera. Decía Hubert Auriol que para ganar el Dakar hay que “viajar rápido”, pero cuando llegó el campeón de rallys el ritmo subió tanto que el verbo viajar se ha quedado para la historia de esta mágica aventura. Cambió la historia como antes hizo con los rallys, un deporte en el que fue pionero en la victoria. Carlos Sainz Cenamor tiene 55 años, dinero para varias generaciones ganado jugándose la vida por cierto, una familia ejemplar y preciosa que lo adora, buena salud y además, pase lo que pase y haga lo que haga, es y será siempre una leyenda del deporte.
Pero se va a subir a un coche de carreras para volar por los desiertos con la intención de volver a ganar el Dakar ocho años después. En los últimos años se ha despeñado por un barrando de quince metros, ha dado cinco vueltas de campana, ha sufrido averías… pero siempre ha estado en la lucha, demostrando que es el mejor. Lleva seis años sin terminar, la última fue en 2011, tercero, y la anterior su victoria en 2010, la primera de un español en la historia. Esta vez lo volverá a intentar. Bonito verbo.
Sainz, ese que camina por la vida adueñándose del mundo y te da la mano como si te fuera a arrancar las entrañas solo lo intenta, posee esa especial e inédita humildad del que sabe que es el mejor. “Hemos ganado Manu”, me dijo en Buenos Aires aquel día mientras compartíamos una sonrisa y un momento inolvidable. Después escribí un libro sobre esa aventura y esa victoria suya y de Lucas.
Aquel día dijo que ese volumen solo sería una anécdota en mi carrera de escritor. De momento le estoy decepcionando, pero ya les digo… es mi amigo. Suerte Carlos. Y disfruta de la aventura. Siento no haber ido a la presentación, pero estoy a tu lado. Siempre. Que te trate bien el Dakar…
Fuente: AS
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Latvala & Anttila win for Toyota!
Jari-Matti Latvala and Miikka Anttila claimed Toyota’s maiden victory on only its second event back in the FIA World Rally Championship after 17 years out of the top level of the sport. The Finnish duo powered through the final three stages, winning each, to take an emphatic 29.2 second win. M-Sport was again able to celebrate a double podium with Ott Tänak and Martin Järveoja taking second and reigning World Champions Sébastien Ogier and Julien Ingrassia finishing third in the Fiesta WRCs.
"It's amazing! A new team, a new car, our second rally and we've won!” said a delighted Latvala. “I have no words to describe it - I'm so emotional.”
In the FIA World Rally Championship, the Finn now takes a four-point lead over Ogier with Tänak trailing his team-mate by 11 points in third as the crews head to the Americas for round three in Mexico. With its double podiums in Monte Carlo and Sweden, M-Sport has the advantage in the Manufacturers’ Championship, leading by 20 points over Toyota Gazoo Racing.
Today’s route was the shortest and covered just three stages and 58.81 competitive kilometres. With Latvala, Tänak and Ogier all in with a shout of victory, the fight was on between the rivals as they headed into the first run through the Likenäs stage. Latvala set a blistering pace and this, coupled with a spin for Ogier and Tänak suffering with the diff settings, enabled the Finn to extend his overnight advantage of 3.8 seconds to a safer 10.9 seconds. He won the re-run of the same stage and again smashed the time-sheets in the Power Stage to take maximum points all round. Latvala’s victory - his fourth Swedish win - sees Toyota back on the top step of a WRC podium for the first time since 1999, when Didier Auriol won the China Rally for the Japanese giant in a Corolla.
After Ogier’s spin, where he lost nearly 30 seconds, the fight for victory was over but the Frenchman managed to salvage more points with second in the Power Stage. Tänak was unable to match his stunning Saturday pace and had no choice but to settle for second, the combination of car and driver just not working out the same today.
Behind the leading trio, positions remained unchanged. Dani Sordo was keen to hold station, he and team-mate Hayden Paddon needing to score points for Hyundai following Thierry’s Neuville’s crash on Saturday night. Craig Breen once again finished the highest of the Citroën drivers in fifth ahead of Elfyn Evans in the DMack shod Fiesta WRC. Paddon, seventh, spent most of the day trying different settings on the i20 Coupe WRC and Stephane Lefebvre, in the older spec DS3 WRC, finished eighth.
The FIA WRC 2 Championship was won by Pontus Tidemand and Jonas Andersson in the Škoda Fabia R5. The Swedes finished ninth overall with nearly a minute in hand to the second-placed Fiesta R5 crew of Teemu Suninen and Mikko Markkula who also rounded off the overall top 10.
The FIA World Rally Championship contenders now head to Rally Mexico (9-12 March) for the first full gravel round of the season.
Rally Sweden – Final Provisional Results (subject to scrutineering)
1. Jari-Matti Latvala/Miikka Anttila Toyota Yaris WRC 2hr 36min 03.6sec
2. Ott Tanak/ Martin Järveoja Ford Fiesta WRC 2hr 36min 32.8sec
3. Sébastien Ogier/Julien Ingrassia Ford Fiesta WRC 2hr 37min 03.1sec
4. Dani Sordo/Marc Marti Hyundai i20 Coupe WRC 2hr 38min 15.1sec
5. Craig Breen/Scott Martin Citroën C3 WRC 2hr 38min 54.8sec
6. Elfyn Evans/Daniel Barritt Ford Fiesta WRC 2hr 41min 30.2sec
7. Hayden Paddon/John Kennard Hyundai i20 Coupe WRC 2hr 41min 34.8sec
8. Stéphane Lefebvre/Gabin Moreau Citroën DS3 WRC 2hr 43min 18.3sec
9. Pontus Tidemand/Jonas Andersson Škoda Fabia R5 2hr 45min 14.7sec
10. Teemu Suninen/Mikko Markkula Ford Fiesta R5 2hr 46min 06.5sec
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