#Théophile De Giraud

[the-insect-is-awake]

“Answer without flinching: if there existed a solution that could abolish the totality of all evils inflicted on disastrous humanity, if it was possible, by some simple remedy, incredibly cheap, immediately accessible, scrupulously inoffensive, of absolute and definitive efficiency, to stop all distress, all cries, all cries of pain, all pathologies, all protests of ill-being, all despair, all cataclysms, all anxiety, all unhappiness, in short all tortures afflicting the human species, would you have the macabre stupidity to reject such a remedy, to disdain such a miracle cure? No, that goes without saying. Well this solution does exist, and the mysterious is thereby delivered to us: it consists simply, in its saintly simplicity, to not procreate.”

—Théophile de Giraud, The Art of Guillotining Procreators: An Antinatalist Manifesto

[sublimationleblog]

Sublimation, la Menace Intérieure

Republié dans le cadre de la série #SublimationVintage, le podcast "Lectures d'Iggy Pop, la menace intérieure" a été originellement réalisé en 2013. Son écoute près d'une décennie plus tard a supris plus d'un auditeur. On y suit Iggy Pop sur scène et dans les coulisses de l'une de ses tournées mondiales des années 80. Il était temps de recontextualiser ce show explosif et salement rock'n'roll.

S'enregistrer lisant des passages d'un livre, un concept étonnant ? Ce n'était pas une première sur Sublimation, le procédé avait déjà été essayé pour Novövision, le manifeste post-punk d'Yves Adrien. Il fut également utilisé pour Cold Love, Satanic Sex & Funny Suicide de Théophile de Giraud, à la différence que c'est l'auteur lui-même qui en fit la lecture (pour ce qui reste sans doute le podcast le plus "cold-wave" jamais enregistré en langue française...). Cela permet une autre approche de la musique, les chansons viennent en support du récit. Le procédé des lectures sublimées n'a plus été employé dans la version moderne de Sublimation mais pourrait l'être un jour (Un jeune homme chic d'Alain Pacadis et l'autobiographie de John Lydon sont d'excellents candidats).

Le ton des lectures est léger et décalé.

A l'image du texte, qui décrit les frasques de musiciens sur la route. Le récit d'Alvin Gibbs (des UK Subs, et bassiste d'Iggy Pop sur cette tournée) est rock'n'roll, la lecture se veut donc détendue.

La playlist n'a rien d'un "Greatest Hits" d'Iggy Pop et de son groupe The Stooges, beaucoup d'auditeurs pourraient n'avoir jamais entendu la plupart des versions jouées.

Si l'on fait la démarche de télécharger un podcast indépendant, j'imagine que ce n'est pas pour entendre ce qui figure dans la playlist de Classic 21 ou Radio Nostalgie. Le catalogue (officiel et non-officiel) d'Iggy et des Stooges est très épais, il regorge de trésors méconnus. Cette sélection, qualitative et pointue, en donne un apperçu. La dernière demi-heure du show (d’une durée d’1h30) propose malgré tout quelques classiques.

La playlist s'attarde sur la période où Iggy collaborait avec David Bowie.

Outre les albums qu'ils ont réalisés ensemble, la petite tournée de 1977 durant laquelle Bowie officia comme pianiste du groupe d'Iggy est absolument mythique pour tout fan de rock. Il existe des enregistrements (pirates) de certains de ces concerts, et ils sont méconnus. On y entend Bowie jouer, chanter et manifestement s'éclater. Il est là, mais sans voler la vedette; Iggy demeure l'increvable bête de scène et la star tout au long. Ce passage du podcast ravira les fans et curieux qui sont arrivés au bout des 4h20 de #SublimationIsBowie (en deux tomes).

[andre24me]

Théophile de Giraud – exposé nudiste sur la surpollupopulation

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Le bal de l'Opéra (1866). Pierre François Eugène Giraud (French, 1806-1881). Oil on canvas. Musée Carnavalet.

With an accuracy mixed with finesse, Giraud has represented the turbulent and perilous parade located between the columns. What movement, what a crowd of people and of words, of chatteries whispered in the ear, of shouted insults by drunken voices! All this is crawling, screaming and laughing, getting tangled up and getting detangled in the most cheerful and most French way. -- Théophile Gautier

[alastonmarski]

A short history of statue modifications

All statues come down sooner or later. This goes back to ancient Egypt. History is full of statues being toppled (from below), removed by local authorities (from above), recontextualised or remixed.

A few examples

The equestrian statue of King George III in New York City was toppled in 1776

In 1941, when Finnish troops recaptured Vyborg, Mannerheim himself gave the order to topple a statue of Russian tsar Peter the Great, meaning that 1) the Marski was no stranger to this kind of activity, and 2) that his loyalty, as a former Russian officer, to the Romanov tsar dynasty came to a definitive end

The Shah Reza Pahlavi equestrian statue in Tehran was toppled during the 1979 Iranian revolution

In 2008, an equestrian statue of King Leopold II in Brussels was vandalised by Belgian philosopher Théophile de Giraud (as of 2020, a majority in the Brussels Parliament wanted to either recontextualise or remove all Leopold II statues in Brussels) 

Instead of removing a Lenin statue in Odessa, Ukraine, it was transformed into a statue of Darth Vader by local sculptor Alexander Milov

After the protests following the killing of George Floyd in 2020, a number of Confederate statues have been removed by local authorities (picture from Richmond, Virginia)

[philosophical-schools-en-blog]

Antinatalism

Antinatalism or anti-natalism is a philosophical position that assigns a negative value to birth or claims that one should not reproduce. It stands in opposition to natalism. The French term "anti-natalisme" as a name for the position was probably used for the first time by Théophile de Giraud in his book “L'art de guillotiner les procreateurs: Manifeste anti-nataliste”, while the English term "anti-natalism" as a name for a position was probably used for the first time by David Benatar in his book “Better Never to Have Been: The Harm of Coming into Existence”. More details Android, Windows

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Sublimation - “Cold Love, Satanic Sex...” : le débrief

Gros succès dans les milieux initiés, le podcast #SublimationVintage “Cold Love, Satanic Sex & Funny Suicide” (avec Théophile de Giraud) se veut un prolongement sonore du livre du même titre : un véritable manifeste cold-wave ! Débriefing par Jérôme.

Pourquoi Théophile de Giraud ?

J’avais envie de réaliser un podcast consacré au livre Cold Love, Satanic Sex & Funny Suicide (Poèmessai sur le rock destroy et ses lourdes séquelles) avec des lectures mises en musique. Je l’avais déjà fait pour des ouvrages d’Yves Adrien (Novövision) et d’Alvin Gibbs (Iggy Pop, la menace intérieure). Sauf que cette fois, j’avais l’avantage que l’auteur soit Belge, et même la chance d’un peu le connaître. Nous fréquentions le même milieu nocturne et avions plusieurs fréquentations en commun. On se croisait souvent, on se disait bonjour… Je l’ai donc contacté en 2013 pour lui proposer de venir lire lui-même des extraits de son livre. Il a également assemblé la play-list qui illustre ses lectures.

Pourquoi ce livre ?

Cold Love, Satanic Sex & Funny Suicide est un texte audacieux et surréaliste, vraisemblablement écrit sous influence. J’ai adoré le lire et je trouvais que son récit, ou des extraits de celui-ci, pouvaient exister sous une autre forme que l’écrit. Il est y constamment question de musique, et pas n’importe laquelle : la cold-wave. Dès lors, pourquoi ne pas exploiter le format du podcast pour coupler littérature et chansons, deux formes d’art qui se sont toujours complétées ?

L’auteur est aussi un activiste se revendiquant de causes et d’idéologies que l’on imagine aux antipodes des tiennes…

De deux choses l’une : soit l’on se trompe sur mes idées réelles, soit l’on sous-estime mon ouverture d’esprit. Je suis père de famille, je ne partage évidemment pas les vues de Théophile de Giraud sur l’antinatalisme, par exemple. Mais j’apprécie sa radicalité, son jusqu’au-boutisme et sa capacité à rassembler autour de causes effectivement parfois insensées… Qui plus est, je connais suffisamment le personnage pour savoir qu’il s’agit d’un gimmick, précisément. Il utilise la provocation comme véhicule de visibilité médiatique. Dans cet esprit, il s’est un jour fait photographier nu en érection et a présenté cela comme une « performance », quasi un « happening ». Il qualifiait la photo en question « d’œuvre d’art »... J’évite donc de prendre trop au sérieux tout ce qu’il dit… Pour l’anecdote, j’ai demandé à l’époque à une journaliste féministe ce qu’elle pensait de cette démarche et elle m’a répondu, textuellement : « C’est zarbi mais il a quand même une belle bite ».

Pourquoi illustrer le podcast par une photo de Bauhaus alors que ce groupe n’est pas joué dans l’émission ?

Bauhaus est mentionné dans le texte mais ne figure effectivement pas à la playlist. Néanmoins, il me semble que la plupart des groupes qui s’y trouvent émargent à une esthétique toute bauhaussienne; ce que la presse appela gothisme mais que je préfère qualifier de romantisme ténébreux. C’est aussi un clin d’œil à l’auteur, presque une private-joke, car c’est au concert de Bauhaus à l’Ancienne Belgique en 2006 que nous avons fait connaissance. Il était à côté de moi dans la fosse, dans les tout premiers rangs, à quelques mètres de Peter Murphy. Ce fut un concert vraiment intense, exceptionnel, où nous étions, disons, manifestement haut-perchés... Théophile m’avait abordé pour me féliciter car il avait constaté que je connaissais quasiment toutes les paroles des chansons. 

Pourquoi republier cet épisode 9 ans plus tard ?

Quelques-uns des podcasts Sublimation de l’ancienne génération (arrêtée début 2014) réapparaissent sous le label #SublimationVintage car ils n’ont rien perdu de leur pertinence. L’ouvrage Cold Love, Satanic Sex & Funny Suicide est épuisé mais une partie de son texte continue d’une certaine façon de circuler au travers de ce podcast. Surtout, la musique qui accompagne les lectures a gardé toute son urgence. Continuer à défendre et faire connaître ces cultures alternatives de niche, comme la cold-wave, est une nécessité vitale en 2022. Cette musique illustre le spleen de notre époque comme aucune autre depuis lors.

Quel prochain thème peut-on s’attendre à voir réapparaître sous l’intitulé #SublimationVintage ?

La double émission consacrée à David Bowie me semble un must qu’il faudra repartager l’un de ces jours...

[sublimationleblog]

Playlist

01 Wire : Lowdown

02 Christian Death : Romeo's Distress

03 Joy Division : Interzone

04 Big Black : Bazooka Joe

05 Cyclic Amp : Dance

06 The Ex : Curtains

07 Cassandra Complex : Presents Come Of Age

08 Executive Slacks : Solemn Dilemma

09 Death in June : Fields

10 Leather Nun : Prime Mover

11 The Bollock Brothers : King Rat

12 Mittageisen : Wir

13 Norma Loy : Lesbische Voodoo Teenager

14 Lydia Lunch & Big Sexy Noise : Digging The Hole

15 De Volanges : Spacewalk

16 Modern Cubism : L'importun

17 Cruise Ctrl : Eat My Fear

[andre24me]

Performance nudiste – Théophile de Giraud – Saint-Malo 2012