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#atelier flipette
atelier-naginata · 2 years
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Amnesia Rebirth : horreur cryptique et invincibilité maternelle
Pour le deuxième jeu d'Halloween 2022, j'ai décidé de jeter mon dévolu sur Amnesia Rebirth, présent dans le Gamepass PC. J'en avais déjà vu aussi un bout de let's play chez Atomium, et il avait l'air de bien apprécier son expérience. Je pensais donc mettre la main sur une valeur sûre, dernier épisode d'une série relativement aimée par les fans de jeux d'horreur. Je n'avais jamais touché à un Amnesia jusque là, et pensais vivre une séance de walking simulator classique, à grosse ambiance et gros jumpscares. Dernière précision avant de rentrer dans le vif du sujet : détestant particulièrement les courses poursuites et les parties de cache-cache, j'ai arpenté le jeu dans son mode "walking simulator" (proposé avant de lancer une partie), c'est à dire sans monstre (ou presque) et sans besoin de gérer la santé mentale (ou presque).
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Dans Amnesia Rebirth, nous incarnons Tasi, dessinatrice technique française, partie pour une expédition archéologique en 1937 en Algérie, en compagnie de son mari entre autres. Tout commence par le réveil de Tasi, seule, au milieu du désert et de la carcasse de leur avion fraichement écrasé. A partir de là, il va falloir tenter de comprendre où sont les autres et comment sortir de cet enfer. On tente de reconstituer le puzzle à coup de flashback et d'écrits trouvés sur la route, et rapidement... le récit se met à coincer.
Avant de défoncer le jeu continuer mon analyse, je me dois de revenir sur une notion très importante en particulier pour les oeuvres fantastiques : la suspension de l'incrédulité. Un petit lien wikipedia sur le sujet ne fera pas de mal, mais pour faire court, c'est notre capacité à accepter les choses incroyables ou les incohérences dans les récits pour leur donner de la crédibilité. Et s'il y a bien un genre où il est nécessaire de volontairement fermer les yeux sur tout un tas de détails stupides, c'est le JRPG ; en ce sens, j'estime que je suis souvent bonne spectatrice du fait de ma tendance à ne pas trop remettre en question ce que je vois, et à accepter les incohérences irréalistes qu'on rencontre dans tous types de fictions.
Et malgré ça, je n'ai jamais réussi à rentrer dans Amnesia Rebirth, à cause d'un point en particulier. Après avoir fini le jeu, comme à mon habitude, je me suis plongée sur Youtube à la recherche d'une bonne grosse analyse bien musclée, histoire de confronter mon opinion à celles d'autres joueurs. Je vous recommande d'ailleurs chaudement la plus longue et la plus détaillée que j'ai pu trouver :
EDIT : J'allais vous partager cette vidéo, et on m'a fait remarquer, à juste titre, qu'au milieu de plein de remarques tout à fait valables, l'auteur faisait preuve d'une misogynie assez dégueulasse. Entre autre, il permet de répondre à la question que je me posais en jouant, à savoir "comment un homme peut réagir au fait d'incarner un perso féminin enceinte ?". Réponse : mal. Je ne rentre pas dans le détail, mais pour en revenir à la vidéo, j'ai bien réfléchi au fait de la linker ou non, et j'en suis arrivée à la conclusion que je ne voulais pas promouvoir ce type de contenu. Vous aurez donc uniquement ma réflexion brute.
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Attention, c'est là qu'on va commencer à spoiler. Assez rapidement dans le jeu, on découvre que Tasi est enceinte, de 3 mois. Il lui arrive moultes aventures, composées principalement de chutes, parfois vraiment hautes, et de plein de choses beaucoup trop lourdes qui lui tombent dessus. Sauf que notre personnage n'est jamais blessé, jamais en danger. Que ce soit l'écroulement d'un tank, des chutes de plusieurs mètres, des gros blocs qui nous tombent sur le ventre, Tasi s'en sort toujours sans la moindre égratignures. Et en plus de ce détail, sa grossesse avance régulièrement de 3 mois, comme par magie, lors des changements de lieux.
A cause de ces faits tout à fait étranges et irréalistes, j'ai très rapidement mis en doute ce que nous montrait le jeu. L'action d'Amnesia Rebirth se passe à moitié dans le monde réel, dans le désert, et à moitié dans une dimension parallèle où aurait vécu une civilisation très avancée technologiquement, dont seule la reine serait actuellement vivante, tirant son énergie d'humains enfermés dans des tombeaux et donc techniquement transformés en pile. Sauf que ce monde parallèle n'est jamais crédible. On pourrait fermer les yeux sur les bidons d'huile pour la lanterne et les allumettes qui sont disséminés dans ce monde : on reste dans un jeu où il faut gérer des ressources et bon, soit, on retrouve les mêmes allumettes dans le désert et dans le monde parallèle mais tant pis.
Là où ça me dérange plus, c'est quand on se retrouve face à une civilisation hyper avancée, qui arrive à créer des portails de téléportation et à extraire de l'énergie pure des corps humains, mais qui s'éclaire à la bougie et utilise un système de pyramides complètement stupides pour gérer la distribution d'énergie. Ce n'est pas un monde crédible, mais un monde de jeux vidéo fait pour enchaîner les énigmes. Je ne parle même pas des tablettes en langage inconnu qui se traduisent automatiquement pour que Tasi puisse les lire...
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Je soulève donc ces deux points pour dire qu'à aucun moment, le jeu n'était crédible pour moi. Outre que l'intrigue était décousue et difficile à suivre (pour ne pas dire incompréhensible), je n'ai jamais réussi à prendre au sérieux l'héroïne invincible à la grossesse express, et le monde parallèle de jeu vidéo. Du coup, je me suis très vite convaincue qu'on était dans un jeu type Little Hope ou Martha is dead : nous voyons le récit par les yeux du héros, qui nous ment, volontairement ou non. Et de ce fait, j'étais enchantée par mon expérience car j'adore ce type de procédé. Non seulement il force à rester vigilant à chaque détail, mais en plus, il invite à réfléchir à toutes les possibilités les plus farfelues pour tenter de comprendre ce qui se passe réellement. Mais j'aurais dû me méfier : si dès le début on commence à douter de la véracité de l'expérience racontée par le protagoniste, cela signifique soit qu'on se trompe, soit que c'est très mal écrit...
Aux deux tiers du jeu, Tasi se retrouve à nouveau dans le désert, avec l'accouchement qui démarre. Elle finit par donner naissance à sa fille (mais en 5 minutes parce qu'on est dans un jeu vidéo), le docteur lui vole son enfant et hop, la revoilà instantanément debout, à poursuivre à grandes enjambées le bougre. Encore une fois je me suis retrouvée à me gratter la tête en me demandant quand la chute arriverait... Est-ce que Tasi était en pleine hallucination ? Peut-être enfermée dans une de ces piles qui forcent les émotions en rapport avec la famille pour fournir de l'énergie ? N'importe quoi, s'il vous plait, mais ne me dites pas tout simplement avec l'air détaché que tout ça est bien réel...
Eh bien si. J'ai passé 12 heures à attendre une vraie explication solide sur toutes les incohérences qui m'ont sauté au visage et m'ont empêché de rentrer dans l'histoire, et au final, il n'y en avait pas. Je ne sais même pas quoi écrire de plus tellement la déception a été gigantesque quand j'ai compris qu'il n'y avait pas de grande révélation. Mon seul but à ce moment était de terminer au plus vite et de passer à autre chose. Quant à la fin...
Il serait peut-être temps d'ailleurs de faire un petit récapitulatif de ce que j'ai compris de l'histoire. Tasi et son équipe sont partie en Algérie pour effectuer des fouilles concernant des vestiges d'une ancienne civilisation. Ils se retrouvent accueillis par la reine de cet autre monde, qui les fait boire à une fontaine les transformant doucement en monstre. En position de force, elle leur propose un marché : que Tasi accouche et lui donne sa fille, en échange de la vie de tous ses camarades. Voilà. C'est tout. Sauf que Tasi refuse (et ne s'en rappelle qu'à la fin du jeu parce que... ?), toute son équipe meurt et il ne reste qu'elle.
Il y a trois fins possible : soit on s'échappe du monde parallèle, sachant que notre enfant porte une maladie incurable qui la tuera dans quelques années, soit on se fait transformer en monstre mais notre fille restera dans l'autre monde où la maladie ne se déclarera pas, soit on meurt en détruisant la reine maléfique. Que du bonheur, n'est-ce pas !
Rah vous savez quoi ? J'écris tout ça et je suis énervée. J'ai la même sensation d'arnaque que lorsque j'avais fini Little Hope, jeu pour lequel j'ai d'ailleurs gagné en tendresse avec le temps et le recul. Mais mazette ! Je me suis forcée à finir Amnesia Rebirth en espérant qu'il y avait un truc pour racheter le tout, mais pas du tout. Je pense que je n'aurais pas été si dépitée si le jeu avait duré quelques heures de moins, mais là, c'était trop.
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L'épilogue de tout ça (en reprenant l'écriture un jour plus tard en m'étant calmée, et après quelques nouvelles recherches) est qu'Amnesia Rebirth m'a déçue par son manque de crédibilité, mais m'a tout de même permis de me mettre (ainsi que ma commu en stream) dans une position tout à fait inédite : celle d'un personnage féminin enceinte. Là où ça devient comique, c'est que le scénariste est un homme. Et malheureusement, je rappelle que nous sommes dans un jeu d'horreur ; j'ai bien peur, en y réfléchissant, que la grossesse ne soit qu'un élément supplémentaire pour rajouter de la shock value, pour faire horreur un maximum, alors que ça devrait rester une donnée neutre. Sentiment renforcé par le fait que cette grossesse se passe en ultra accéléré parce que TGCM (ta gueule c'est magique).
Je vous parlais plus haut d'une vidéo finalement pas linkée car trop misogyne pour être partagée. L'auteur de la vidéo (de même que ma commu pendant le stream) a été choqué par le passage de l'accouchement, et par le fait qu'on nous le fasse jouer, tout en se plaignant que "c'est trop long". Alors que de mon côté, la scène a perdue en crédibilité justement pour son côté ultra expéditif (il n'y a que dans les jeux et les séries qu'on accouche en 2 minutes). Mais soyons honnête : la seule raison pour laquelle cette scène d'accouchement existe est pour choquer et rajouter à l'horreur sauf que... pour moi ça n'a rien d'horrible, c'est une chose tout à fait naturelle et neutre.
Peut-être que je suis médisante, peut-être que l'ajout de cet élément partait d'un bon sentiment, pour tenter de titiller l'empathie des joueurs... Mais je doute que les intentions soient si nobles quand elles sont injectées dans un jeu d'horreur.
Bref, vous l'aurez compris, Amnesia Rebirth, de la même façon que Le suicide de Rachel Foster est un jeu que j'ai parcouru avec plein d'innocence mais dont ma haine grandit crescendo plus j'y pense après coup. Je pourrais disserter stérilement pendant des heures sur tout ce qui ne va pas, en finissant par tourner en rond dans mon ressenti énervé et dégouté.
Je vous propose donc de poser dans un coin ce jeu, et de ne plus jamais y penser, pour notre santé mentale à tous...
Et si j’ai réussi à piquer votre curiosité, vous pouvez retrouver la collection de toutes les VOD de mon let’s play complet sur Twitch : 
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julinat-blog1 · 7 years
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Plan de vol
Je ne sais pas comment cela a commencé.  Pendant longtemps, j'ai pris l'avion. Sans peur, sans la moindre difficulté. Mais pour une raison qui m'échappe encore, il y a quelques années, je me suis mis à être pris d'une peur panique chaque fois que je devais prendre l'avion. L'Atarax est devenu mon meilleur ami avant d'embarquer. Puis l'alcool. Puis les somnifères. Et au bout d'un moment, même cela n'a plus fait assez d'effet. L'année dernière, voyant les proportions que cette peur prenait, mon entourage m'a finalement offert un stage pour lutter contre cette phobie grandissante. Et je dois dire que c'est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée ! Mon stage s'est passé à Paris. Ce jour-là, six personnes participaient à cet atelier, en grande majorité des femmes (j'étais le seul homme). Si j'étais flipette lorsque je devais prendre l'avion, j'arrivais encore à voyager. Ce n'était même plus le cas pour d'autres : l'une des participantes avait dû être débarquée à plusieurs reprises avant même le décollage ! Les organisateurs ont commencé l'atelier en nous rassurant, et en nous apprenant qu'1 personne sur 5 avoue être stressée  l'idée de prendre l'avion ! Nous étions donc loin d'être les seuls à être dans ce cas. La première partie de ce stage était psychologique, et a consisté à gérer nos "pensées dysfonctionnelles" collées à l'avion. En discutant entre nous, nous avons vite reconnu des expériences communes : comme par exemple, cette manie de fixer le personnel de bord pour voir s'il n'est pas au courant de quelque chose ; toutes ces idées irrationnelles qui vous passent par la tête et qui vous terrifient, alors même que vous les trouvez absurdes. Ca m'a fait du bien de pouvoir enfin en discuter avec des gens partageant la même phobie. Puis la psychologue nous a montré comment nous détendre au moyen de la respiration abdominale. L'après-midi, nous avons attaqué les choses sérieuses, en nous attardant sur le fonctionnement d'un appareil aérien. Un pilote de ligne en uniforme nous a donc expliquait comment un avion volait. Nous avons ensuite pu lui poser toutes les questions possibles (un appareil peut-il se disloquer à cause des turbulences ? Utiliser son téléphone en plein vol est-il dangereux ? Je vous laisse imaginer le nombre de questions que peut se poser un phobique, et le déluge de questions que cela peut  produire lorsque ce phobique est dans un groupe de gens comme lui !). A la fin de ces deux heures d'échanges, nous sommes finalement passés à la troisième partie, la plus plaisante car avec une mise en situation extraordinaire : nous avons pris les commandes d'un Boeing 737. Le stage s'est conclu par un débriefing où chaque participant a pu partager son ressenti. Résultat de l'aventure ? J'ai repris l'avion bien plus tranquillement qu'avant. Je ne dirai pas que je ne ressens pas un peu d'appréhension au moment d'embarquer, mais je n'ai plus besoin de faire appel aux anxiolytiques. Ni à l'alcool. Ni au somnifère. Et ça, c'est un bon début. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de ce stage contre la peur de prendre l'avion.
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atelier-naginata · 2 years
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Uninvited Guest : ambiance et jumpscare à outrance
Comme chaque année, j'annonce qu'en stream, pour Halloween, il y aura plein de jeux d'horreur. Et comme chaque année, octobre passe à une vitesse folle et je me retrouve à faire un jeu ou deux dans le thème… Pour 2022, j'ai cédé à la tentation de parcourir Uninvited Guest… et ça a été… bruyant.
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A la base, tout est partie d'une chaine Youtube que j'apprécie particulièrement (SHN Survival Horror Network), qui fait des let’s play de jeux d'horreur sans commentaire. Je dois faire partie des rares personnes qui n'aiment pas les LP de peur par des streamers/youtubeurs qui surjouent ou qui font des blagues qui tuent l'ambiance. Donc soit il faut que le joueur soit bien dedans, soit je préfère sans commentaire. Et donc (fermons la petite page de pub !), j'ai commencé à regarder le let’s play sur Uninvited Guest, pensant ne jamais le faire et l'offrir plutôt à ma victime favorite…
Sauf qu'au bout de 5 minutes de vidéo, j'avais déjà couiné et sursauté plusieurs fois… ce qui ne m'arrive jamais en regardant simplement des let’s play. Je savais donc que j'avais la perle qui produirait un spectacle intéressant.
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Uninvited Guest nous place dans la peau d'un père de famille désargenté et désespéré de ne pouvoir soigner sa fille atteinte d'une maladie rare. Un soir d'errance, il rencontre par hasard un riche collectionneur qui lui propose un marché qu'il ne peut rejeter : s'introduire par effraction dans un manoir et voler une toile particulièrement unique, contre une grosse récompense qui lui permettra de sauver sa fille. Sans se poser de question, notre protagoniste se jette sur son cheval et part en direction de la fameuse demeure pour accomplir son larcin.
La mention faite au cheval m'a fait tiquer par rapport à l'époque dans laquelle nous replace cet indice. Bon, en fait, je n'avais pas lu le résumé sur steam qui indique clairement que le jeu se passe en 1930. J'avais personnellement placé l'action vers 1600 et quelques… Mais en bref, l'action ne se déroule pas à notre époque, et cette info aura son importance.
Si vous souhaitez un résumé de l'aventure, vous pouvez visionner le récap du stream et des moments qui m'ont le plus marqué :
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Si l'on devait résumer Uninvited Guest à un mot, ce serait “jumpscare”. Il y en a plein, tout le temps, qui s'enchainent, de ouf, à répétition, c'est une véritable orgie non stop. Et il y a de quoi s'énerver un peu car déjà, le concept est sur-utilisé dans les jeux d'horreur de nos jours, mais certains sont particulièrement cheap et faciles, ce qui a tendance à m'agacer plus qu'autre chose.
J'ai une confidence à vous faire : quand je joue à ce type de jeu, ce qui me fait avancer à deux à l'heure et prendre tout mon temps est plus la peur des jumpscare que les sursauts en eux-même ; c'est la peur de se prendre d'un coup dans les oreilles un son très fort au milieu d'un silence de mort, c'est la peur de se voir projeter une image abomifreuse dans la tête d'un coup. Ou pour le résumer autrement, c'est la peur d'avoir mes sens maltraités brutalement, plus que la peur de l'environnement ou des créatures. Et avec Uninvited Guest, eh bien, je n'ai pas été déçue.
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Pour rajouter un peu à mon sel, certains passages, particulièrement dans le chapitre 4, m'ont exaspéré. Il y a d'abord une course  poursuite qui demande de se caler dans un recoin d'un couloir après avoir sonné une cloche. Sauf que le timing n'est tout simplement pas possible à respecter si vous jouer à la manette, ou avec une sensibilité de la souris trop basse. C'est le seul passage où j'ai dû passer clavier/souris après plusieurs essais infructueux. Mais limite, cette partie était facile comparé à ce qui m'attendait après : vous vous retrouvez dans une petite salle circulaire, entouré de statues, donc une seule se déplace très rapidement et traverse la pièce en ligne droite. Il faut du coup la suivre à chaque instant et l'esquiver, pour un temps indéterminé. Je dis “indéterminé”, n'ayant jamais réussi à arriver au bout de cet event.
Heureusement, le jeu contient de base un menu permettant de choisir le chapitre qu'on veut parcourir. Je prends ça, personnellement, pour un aveu de ratage, une façon pour les développeurs de dire “on sait qu'il y a quelques passages qui puent mais on veut vous permettre de voir la fin”. Je râle, mais merci ! J'ai pu passer ce chapitre 4 et arriver enfin à la délivrance.
Et quelle fin ! Je ne m'attendais à rien en particulier, et j'avoue qu'il s'est bousculé beaucoup de choses dans ma tête au moment où cet hélicoptère est passé au dessus de moi… Je n'en dis pas plus, si vous voulez voir cette cinématique, je vous renvoie à ma vidéo, avec le bon timecode.
Au final, Uninvited Guest a été une expérience intéressante, pas parfaite, mais avec une ambiance et certains passages qui m'ont vraiment plu, et avec pile poil la bonne longueur pour que l'aventure ne s'essoufle pas trop. Bref, un bon moment de peur, se payant le luxe d'être à petit prix sur Steam !
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